Le Maroc s’engage à jouer un rôle actif dans la lutte contre les menaces liées aux drogues synthétiques (M. Bourita) 

Le Maroc s’engage à jouer un rôle actif dans la lutte contre les menaces liées aux drogues synthétiques, a souligné, vendredi à Rabat, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

Intervenant lors de la Réunion ministérielle virtuelle sur l’accélération et le renforcement de la réponse globale contre les drogues synthétiques, qui a débouché sur le lancement de la Coalition mondiale contre les menaces liées aux drogues synthétiques, une initiative du Secrétaire d’état américain Anthony Blinken, M. Bourita a mis en avant l’engagement du Maroc à jouer un rôle actif dans cette lutte, conformément à ses engagements mondiaux.

 

Il s’est félicité de la mise en place de ce nouveau mécanisme mondial, relevant que cette coalition intervient à un moment crucial, compte tenu des conséquences dévastatrices de la consommation de drogues sur la santé, la sécurité et la cohésion sociale.

 

Le succès de cette coalition mondiale nécessite l’engagement collectif de toutes les parties prenantes dans cette lutte, a ajouté le ministre, soulignant que la coopération internationale et le multilatéralisme devraient en être les principes directeurs.

 

A cette occasion, M. Bourita a formulé trois recommandations clés pour améliorer l’action future de cette coalition, notamment la mise en place d’un système d’alerte efficace pour identifier les nouvelles substances synthétiques émergentes. Ce système devrait faciliter l’échange rapide d’informations et de renseignements entre les pays membres, afin de permettre une détection et une réaction rapides.

 

La deuxième recommandation concerne la prévention, le traitement et la sensibilisation en donnant la priorité à l’intervention précoce en matière de soins de santé et aux options de traitement, en renforçant les partenariats scientifiques et de recherche pour garder une longueur d’avance sur les tendances évolutives des drogues de synthèse et en mettant en œuvre des programmes de sensibilisation, d’éducation et de résilience communautaire, en ligne et hors ligne.

 

Le ministre a, en outre, appelé à promouvoir la collaboration internationale qui devra passer par une coopération accrue entre les pays dans le cadre d’opérations conjointes et par le renforcement des capacités et des partenariats entre les communautés scientifiques, les professionnels de santé et les organismes chargés de l’application de la loi pour des réponses efficaces, avec un focus sur le continent africain.

 

«Les pertes croissantes de vies humaines dues aux drogues de synthèse nous rappellent fortement l’urgence d’une action concertée», a poursuivi le ministre marocain, indiquant que la demande et l’offre de drogues synthétiques augmentent, ce qui entraine l’émergence de nouveaux marchés au-delà de ceux traditionnels.

 

Se basant sur les données de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), le ministre a rappelé qu’en 2021, près de 300 millions de personnes ont consommé des drogues, y compris des drogues synthétiques, ce qui représente une augmentation de 23% en dix ans.

 

Le nombre d’individus souffrant de troubles liés à la consommation de drogues a presque atteint 40 millions, ce qui représente une augmentation de 45% au cours de la dernière décennie, a également déploré M. Bourita.

 

Evoquant «une collaboration avérée entre les trafiquants de drogue et divers acteurs non étatiques, y compris des groupes terroristes et séparatistes», il a affirmé que ces groupes utilisent les profits générés par leurs activités illicites pour exacerber l’instabilité régionale, ce qui souligne encore davantage le besoin urgent de stratégies globales.

 

Au Maroc, la consommation de drogues et la toxicomanie sont reconnues comme un problème de santé publique important, et la lutte contre le trafic de drogues est une priorité nationale, a souligné M. Bourita, relevant que le Royaume souffre de la contrebande de drogues de synthèse dans sa région.

 

Rien qu’au cours des trois dernières années, les autorités marocaines ont saisi plus de 5 millions de comprimés psychotropes, principalement introduits clandestinement sur le territoire marocain à partir de pays voisins, a-t-il rappelé.

 

Pour lutter efficacement contre les effets néfastes de ce problème, le Maroc a mis en œuvre une stratégie globale et intégrée de lutte contre le trafic de drogues et de substances psychotropes, qui s’aligne périodiquement avec les résolutions adoptées par les instances des Nations Unies et se concentre sur la réduction de l’offre, la prévention de l’abus et de la consommation de drogues, la lutte contre le trafic illicite, et le renforcement de la coopération internationale, a-t-il conclu.

 

Créée à l’initiative américaine, la Coalition mondiale contre les menaces liées aux drogues synthétiques vise à rassembler les acteurs internationaux clés, les gouvernements, les organisations intergouvernementales, les agences spécialisées, la société civile et le secteur privé pour une action concertée ayant pour but de faire face aux défis posés par les drogues synthétiques à l’échelle mondiale.




FAO : « Les énormes défis en cours exigent une approche holistique et multilatérale »

Je tiens à saluer cordialement tous les participants à la quarante-troisième session de cette conférence, venus à Rome des quatre coins du monde. Je salue la présidente de cette assemblée, Mme Marie-Claude Bibeau, ministre de l’agriculture et de l’agroalimentaire du Canada, et le directeur général de la FAO, M. Qu Dongyu, que je félicite d’avoir été élu pour un deuxième mandat à la tête de cette organisation, l’encourageant en même temps à poursuivre son travail, à un moment où une action déterminée et compétente est incontournable pour éradiquer le fléau de la faim dans le monde, qui progresse au lieu de reculer.

Des millions de personnes continuent de souffrir de la misère et de la malnutrition dans le monde, en raison des conflits armés, ainsi que du changement climatique et des catastrophes naturelles qui en résultent. Les déplacements massifs, ajoutés aux autres effets des tensions politiques, économiques et militaires à l’échelle planétaire, affaiblissent les efforts déployés pour garantir une amélioration des conditions de vie des personnes en raison de leur dignité intrinsèque. Il vaut la peine de le répéter encore et encore: la pauvreté, les inégalités, le manque d’accès à des ressources de base telles que la nourriture, l’eau potable, la santé, l’éducation, le logement, sont une grave offense à la dignité humaine!

De nos jours, de nombreux experts affirment que l’objectif de la Faim Zéro ne sera pas atteint dans le délai fixé par la communauté internationale. Mais permettez-moi de dire que l’incapacité à remplir nos responsabilités communes ne doit pas nous amener à transformer nos intentions initiales en de nouveaux programmes révisés qui, au lieu de bénéficier aux personnes en répondant à leurs besoins réels, ne les prennent pas en compte. Au contraire, nous devons être très prudents et respectueux envers les communautés locales, la diversité culturelle et les spécificités traditionnelles, qui ne peuvent être altérées ou détruites au nom d’une idée myope de progrès qui, en réalité, risque de devenir synonyme de « colonisation idéologique ». C’est pourquoi, et je ne me lasse pas de le souligner, les interventions et les projets doivent être planifiés et exécutés en répondant à l’appel des personnes et de leurs communautés ; ils ne peuvent être imposés d’en haut ou par des instances qui cherchent uniquement leur propre intérêt ou profit.

Le défi auquel nous sommes confrontés est l’action conjointe et collaborative de toute la famille des nations. Il ne peut y avoir de place pour le conflit ou l’opposition, lorsque les énormes défis en cours exigent une approche holistique et multilatérale. C’est pourquoi la FAO et les autres organisations internationales ne pourront accomplir leur mandat et coordonner des mesures préventives et incisives au bénéfice de tous, en particulier des plus pauvres, sans une synergie loyale et pensée de manière consensuelle et avec une vision à long terme de la part de tous les acteurs concernés. Les gouvernements, les entreprises, le monde universitaire, les institutions internationales, la société civile et les individus doivent faire un effort conjoint, en mettant de côté des logiques mesquines et des visions déformées, afin que tous en tire un bénéfice et que personne ne soit laissé-pour-compte.

Le Saint-Siège, pour sa part, continuera à contribuer au bien commun, en apportant l’expérience et le travail des institutions liées à l’Eglise catholique pour que personne dans notre monde ne manque du pain quotidien et que notre planète reçoive la protection dont elle a besoin, afin qu’elle redevienne le beau jardin sorti des mains du Créateur pour le plaisir de l’être humain. Que Dieu tout-puissant bénisse abondamment vos travaux et vos efforts, en faveur du véritable progrès de toute la famille humaine.




Mongolie : le programme du voyage du pape François

Le programme du voyage du pape François en Mongolie (du 31 août au 4 septembre prochain) a été rendu public ce jeudi 6 juillet 2023. Le voyage a été confirmé par la Salle de presse du Saint-Siège le 3 juin dernier et répond à « l’invitation du président de la Mongolie et des autorités ecclésiastiques ».

Le pape visitera Oulan-Bator, capitale du pays, où il rencontrera le président de la Mongolie, Ukhnaagiin Khürelsükh, le président du Grand Khoural d’État (le parlement monocaméral de la Mongolie – ndlr), Gombojavyn Zandanshatar, ainsi que le Premier ministre, Luvsannamsrai Oyun-Erdene. Le pape rencontrera aussi les autorités civiles, diplomatiques et ecclésiastiques du pays.

Il prononcera quatre discours et une homélie lors de la messe du dimanche 3 septembre.

Le pape participera à une rencontre œcuménique et interreligieuse, le 3 septembre, et inaugurera la Maison de la Miséricorde.

Voici le programme du voyage apostolique du pape en Mongolie (publié en italien et en anglais).

Jeudi 31 août

Rome – Oulan-Bator

18h30 – Départ en avion de l’aéroport international de Rome/Fiumicino vers Oulan-Bator

Vendredi 1er septembre

Oulan-Bator

10h – Arrivée à l’aéroport international « Gengis Khan » (heure de Rome)

10h – Accueil officiel

Samedi 2 septembre

Oulan-Bator

9h – Cérémonie de bienvenue sur la place Sukhbaatar

9h30 – Visite de courtoisie au président de la Mongolie au Palais d’État

10h20 – Rencontre avec les autorités, la société civile et le corps diplomatique dans la salle « Ikh Mongol » du Palais d’État. Discours du Saint-Père

11h – Rencontre avec le président du Grand Khoural d’État

11h10 – Rencontre avec le Premier ministre

16h – Rencontre avec des évêques, prêtres, missionnaires, personnes consacrées et agents pastoraux dans la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Mongolie. Discours du Saint-Père

Dimanche 3 septembre

Oulan-Bator

10h – Rencontre œcuménique et interreligieuse au Théâtre Hun. Discours du Saint-Père

16h – Sainte messe au Steppe Arena. Homélie du Saint-Père

Lundi 4 septembre

Oulan-Bator – Rome

9h30 – Rencontre avec les travailleurs de la charité et inauguration de la Maison de la Miséricorde. Discours du Saint-Père

11h30 – Cérémonie d’adieu à l’aéroport international « Gengis Khan »

12h – Départ en avion de l’aéroport international « Gengis Khan » vers Rome

17h20 – Arrivée à l’aéroport international de Rome/Fiumicino

Le Saint-Siège a également publié un communiqué avec quelque information supplémentaire sur le voyage : le vol de Rome à Oulan-Bator durera 9h28, l’avion d’ITA Airways va parcourir 8.278km. Au retour, l’avion d’ITA Airways parcourra 8.230km pendant 11h 22.

Décalage horaire :

Rome: +2h UTC

Oulan-Bator: +8h UTC




Mongolie : « Espérer ensemble »

« Espérer ensemble », telle est la devise du voyage apostolique du pape François en Mongolie, du 31 août au 4 septembre 2023. Le logo et la devise, ainsi que le programme du voyage, ont été dévoilés ce jeudi 6 juillet.

Le choix de cette devise, explique un communiqué de la Salle de presse du Saint-Siège, souligne « la double signification du voyage apostolique du Saint-Père en Mongolie, à savoir une visite pastorale et une visite d’État ». Il s’est porté sur « une vertu purement chrétienne (l’espérance), mais aussi largement partagée dans les milieux non chrétiens ».

Le mot « ensemble » de la devise souligne l’importance de la coopération bilatérale entre le Saint-Siège et la Mongolie.

Cette devise, lit-on, représente un idéal commun qui, « selon nous, peut caractériser ce voyage apostolique : la présence du Saint-Père représente pour cette petite partie du peuple de Dieu un signe de grande espérance et d’encouragement et, d’autre part, l’Église qui est en Mongolie, avec sa petitesse et sa marginalité, peut offrir un signe d’espérance pour l’Église universelle ».

Le logo montre la carte de la Mongolie représentée en rouge et bleu – couleurs du drapeau national. À l’intérieur, on voit une ger (maison traditionnelle mongole) d’où s’élève une fumée jaune (la couleur du Vatican), explique la Salle de presse du Saint-Siège. À droite de la ger se trouve une croix. Le logo contient deux inscriptions : Hoping together (Espérer ensemble), avec les dates de la visite papale, et deux écritures verticales, en langue traditionnelle mongole, qui reprennent la devise « Espérer ensemble ».




Plus de 1 800 jeunes chrétiens irakiens ont participé à un grand festival pour célébrer leur foi

La Rencontre des Jeunes d’Ankawa (du 29 juin au 1er juillet) a rassemblé des responsables et des jeunes de l’Église catholique chaldéenne, la plus grande confession chrétienne d’Irak.

Soutenu par l’organisation caritative catholique Aide à l’Église en détresse (AED), le rassemblement d’Ankawa a donné de l’espoir pour l’avenir de l’Église et de l’Irak en encourageant les nouvelles générations à rester et à s’engager dans leur communauté.

Ankawa est une banlieue d’Erbil, la capitale de la région autonome du Kurdistan du nord de l’Irak, qui est devenue un refuge sûr pour plus de 125 000 chrétiens qui ont souffert de la persécution de Daesh (ISIS) après que les extrémistes se sont emparé des plaines de Ninive en 2014.

L’archevêque d’Erbil, Mgr Bashar Warda, a déclaré à l’AED, « Les chrétiens d’Irak sont confrontés à de nombreux défis depuis Daesh (ISIS) et avant. Ils se tournent vers l’Église pour qu’elle les guide et les aide à construire leur avenir grâce au travail pastoral et [à la construction de lieux de culte et d’autres bâtiments importants]. »

« Nous avons maintenant six églises, un séminaire, quelques centres de catéchisme, quatre écoles, une université et un hôpital. »

Il a ajouté : « Les jeunes sont notre avenir. Notre mission est de leur donner de l’espoir et un but dans leur vie dans leur patrie, en nourrissant leur foi et en leur fournissant des compétences qui les aident à surmonter les défis auxquels ils sont confrontés. Ce à quoi nous aspirons, c’est à une génération de jeunes conscients qui feront partie de la présence de l’Église en Irak. »

« Le Mouvement Eucharistique des Jeunes (MEJ) joue un rôle important dans la réalisation de cet espoir. Il construit la foi, les amitiés, élimine l’isolement et a un impact sur leurs vies et leurs familles. »

Le festival comprenait des célébrations eucharistiques, des confessions, des séminaires, des débats, des catéchèses et d’autres formes d’éducation chrétienne.

 

Yara Khorany, l’une des jeunes participant à la réunion, a déclaré à l’AED qu’elle considérait ce rassemblement comme une occasion de former de futurs leaders.

Elle a déclaré : « L’idée derrière ce genre d’événements est de montrer que nous sommes ici, que nous sommes une Église vivante et que nous ne voulons pas partir. Une partie de la mission consiste à découvrir de nouveaux responsables. »

De nombreuses personnes présentes ont été directement touchées par l’invasion de Daesh, mais Mme Khorany a déclaré que cela n’avait pas affaibli leur foi. Au contraire, « il y a eu un fort désir de rester et de soutenir l’Église, afin que le christianisme ne disparaisse pas de la région ».

Elle a ajouté : « Il y a eu des conséquences économiques, sociales et autres, mais nous nous accrochons à la foi. Nous essayons d’appliquer réellement les valeurs chrétiennes dans nos vies. »

« Nous voulons promouvoir la paix. Nous voulons promouvoir une culture de coexistence avec toutes les autres religions du pays. »




La CEDH valide l’interdiction de l’avortement en Pologne en cas de malformation du fœtus

La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a noté que les deux requérantes qui affirmaient être atteints d’affections supposées entraîner un risque accru de malformation du fœtus n’avaient fourni aucune preuve médicale à l’appui de leurs affirmations dans leurs demandes.

Le 8 juin, la CEDH a rejeté la plainte déposée par huit femmes contre la législation polonaise qui interdit l’avortement en cas de malformation congénitale du fœtus, créant ainsi un précédent juridique, étant donné qu’un millier de plaintes similaires ont été déposées devant la CEDH.

Sur les huit femmes requérantes à la Cour, seules quatre étaient enceintes. Deux d’entre elles portaient des enfants en bonne santé et les deux autres souffraient de maladies pouvant entraîner un risque de malformation du fœtus. Les quatre autres ont déclaré avoir reporté leur désir d’avoir un enfant de peur de ne pas recevoir d’assistance médicale si le fœtus présentait une anomalie congénitale.

Auparavant, elles avaient intenté une action en justice en remplissant un formulaire publié en ligne par la Fondation pour les femmes et le planning familial. Cette organisation féminine, qui a organisé des manifestations contre la politique anti-avortement de la Pologne, a encouragé les femmes de ce pays en âge de procréer à ajouter des informations sur leur situation personnelle et à les envoyer à la Cour.

C’est ce qu’ont fait les requérantes mais aucune d’entre elles n’a joint de document ou de certificat médical relatif à son état de santé. Elles n’ont donné que des informations très succinctes, ce qui n’a pas permis de connaître leur situation médicale.

La Cour observe que les deux requérantes qui ont déclaré être atteintes de maladies, censées impliquer un risque accru de malformation du fœtus n’ont fourni aucune preuve médicale à l’appui de leurs déclarations dans leurs requêtes. Il aurait fallu que des anomalies graves et irréversibles aient été diagnostiquées sur les fœtus ou une maladie incurable menaçant leur vie pour que leur demande soit prise en compte.

Il a donc été conclu que les formulaires de demande contenaient très peu d’informations sur les requérantes, un formulaire qui avait été adopté après une campagne nationale organisée par une ONG en faveur de l’avortement.

De l’avis de la CEDH, les requérantes avaient pour objectif de demander à la Cour de réviser, dans son ensemble, la loi et son application en ce qui concerne l’interruption de grossesse, contribuant ainsi au débat politique sur les questions relatives à la procréation et sur l’accès à l’interruption de grossesse en Pologne.

Pour ces raisons, la Cour a déclaré à l’unanimité les requêtes irrecevables.




La RPDC et le badminton*

La cérémonie consacrée à la Journée (5 juillet) Mondiale du Badminton (célébrée depuis 2022 et officialisée par la Fédération Mondiale de Badminton créée en 1934, NDLR) a eu lieu, le Jour-J, au Gymnase de Badminton dans la Cité Chongchun (ou jeunesse) à Pyongyang, Capitale de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945; Superpuissance politico-militaire sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC, NDLR). Y ont pris part;

• les cadres de l’Association de Badminton de la RPDC
• les sportifs, les amateurs, les jeunes et étudiants de la Ville Pyongyang.

Dabord, on a écouté une allocution; l’orateur a exprimé son espoir que la présente cérémonie servirait d’une nouvelle occasion importante pour insuffler, à tous les joueurs, entraîneurs et amateurs, la fierté d’être responsables du développement des techniques de badminton du Pays et stimuler l’intérêt social à cette discipline.
Ensuite, les participants ont assisté aux épreuves de démonstration des joueurs et des amateurs, ainsi qu’aux cours techniques.
Pour rappel, l’Equipe Nationale du Badminton de la RPDC est non négligeable sur la scène internationale du fait de ses derniers records.




Maroc-Allemagne : Lancement à Berlin du Dialogue Stratégique Multidimensionnel

Le Maroc et l’Allemagne ont convenu, jeudi à Berlin, du lancement de leur Dialogue Stratégique Multidimensionnel, qui servira de base pour aller de l’avant dans le cadre des relations bilatérales et renforcera la cohérence entre les différents domaines de la coopération bilatérale.

Cette annonce a eu lieu à l’issue de l’entretien du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, qui effectue une visite de travail en Allemagne, avec la ministre des Affaires étrangères de la République Fédérale d’Allemagne, Annalena Baerbock.

La visite de Bourita en Allemagne s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Dialogue Stratégique établi entre les deux pays dans la déclaration conjointe adoptée à l’occasion de la visite au Maroc de Baerbock, le 25 août 2022.

Il est prévu que ce Dialogue Stratégique se tienne une fois tous les deux ans, alternativement au Maroc et en Allemagne, sous la présidence des ministres des Affaires étrangères des deux pays.

L’établissement de ce Dialogue Stratégique intervient dans le cadre de la volonté partagée des deux pays de renforcer le dialogue, les relations politiques, économiques, culturelles et interpersonnelles, de promouvoir la démocratie, l’État de droit et la bonne gouvernance, de développer le commerce et les investissements et de coopérer en matière de politique climatique, politique de biodiversité ainsi que des solutions énergétiques vertes.

Ce Dialogue Stratégique sera fondé sur des valeurs communes et sur le respect mutuel, dans l’objectif de consolider les principes et les fondements des relations entre le Maroc et l’Allemagne, en vue de préserver et renforcer les intérêts prioritaires des deux pays.

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Le ministre algérien des AE pris en flagrant délit de mensonge devant le MNA

Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, s’est fait recadrer pour ses mensonges, jeudi à Bakou, par l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, qui a pointé du doigt ses contradictions devant le Mouvement des Non-Alignés.

L’Algérie instrumentalise les principes du Mouvement des Non-Alignés pour les ressasser et les véhiculer au sein des fora internationaux alors qu’elle viole depuis des décennies ces mêmes principes, a notamment relevé Omar Hilale, en réaction à l’intervention du ministre algérien lors de la réunion ministérielle du Bureau de Coordination du Mouvement des Non-Alignés, qui se tient actuellement en Azerbaïdjan.

Ahmed Attaf, devenu le porte-parole de junte algérienne s’est essayé, comme ses prédécesseurs, à faire le parallèle entre la cause palestinienne et la question du Sahara marocain, tout en supposant que l’Algérie s’attacherait aux principes des Nations Unies et du Mouvement.

Omar Hilale a répondu que ces principes-là, sont ceux que le Maroc « n’a eu de cesse de défendre et d’appeler à leur respect sans sélectivité, notamment ceux relatifs au respect de l’intégrité territoriale des Etats, au règlement pacifique des différends, au bon voisinage et à la non-ingérence dans les affaires internes ».

Tous, sans exception ne sont pas respectés par l’Algérie qui s’ingère dans les affaires intérieures du Maroc en militant pour la division du royaume et de ce fait, ne respecte pas l’intégrité territoriale du Maroc qui comprend le Sahara. De plus, l’Algérie arme le mouvement séparatiste polisario qu’elle a créé et refuse toute médiation pour régler ses différends avec le Maroc, tout en refusant de prendre part aux tables rondes sur le Sahara, qui a été le processus politique pacifique déterminé par l’ONU pour le règlement de ce conflit.

L’ambassadeur a également fermement dénoncé l’amalgame fait entre la juste cause palestinienne et le conflit régional factice autour du Sahara marocain, afin de légitimer un agenda national par le truchement d’un groupe séparatiste armé ayant des connexions avec les réseaux terroristes et le crime organisé international, selon de nombreux rapports internationaux.

A ce titre, il a rappelé qu’en 2015, le chef de la diplomatie palestinienne a rejeté explicitement et catégoriquement de « toutes comparaisons erronées et suspectes entre la question du Sahara et la cause palestinienne ».

« Celui qui se vante de défendre la cause palestinienne doit tout d’abord respecter au moins la décision souveraine de l’État de Palestine, au lieu de ressasser des contre-vérités obsolètes, frauduleuses et désuètes », a dénoncé le diplomate.

Omar Hilale a appelé, par la même occasion l’Algérie, à se plier aux résolutions du Conseil de sécurité et à cesser de se dérober de sa responsabilité en tant que partie principale dans le processus politique en vue de mettre un terme au différend artificiel en Afrique du Nord en demandant que « la position de son pays soit cohérente avec sa déclaration d’intentions » devant le Mouvement des Non-Alignés.

Pour sa part, le Maroc reste totalement engagé « à trouver une solution politique définitive au conflit régional sur le Sahara marocain, sur la base de l’initiative marocaine d’autonomie, en tant que seule et unique solution à ce conflit artificiel dans le cadre de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale du Royaume », a indiqué le chef de la délégation marocaine, rappelant qu’elles ont été définitivement parachevées avec le retour, en 1975, du Sahara à son Maroc.

Il a aussi affirmé que le Maroc, renouvelle, comme cela a été souligné dans le Discours Royal à l’occasion du 46ème anniversaire de la Marche Verte, son soutien total aux efforts du Secrétaire Général de l’ONU et de son Envoyé personnel pour la relance du processus des tables rondes avec les mêmes participants et le même format, en vue de parvenir à une solution politique réaliste et durable, sur la base du compromis et conformément aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, particulièrement la résolution 2654.

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RPDC; Pour prioriser la ruralité du Pays

La République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945; Superpuissance politico-militaire sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’État de la RPDC, NDLR) ne cesse de donner l’importance à l’agriculture liée directement au problème de nourrir, suffisamment, son Peuple précieux.

1. Pour consolider les bases matérielles de la campagne rurale

Le 8ème (janvier 2021) Congrès du Parti du Travail de Corée (PTC; parti au pouvoir depuis 1945, NDLR) a défini la consolidation des assises matérielles et techniques du secteur agricole comme l’une des tâches majeures pour l’accomplissement du nouveau Plan Quinquennal 2021-2025 de l’économie nationale. Pour y parvenir, le Pays pousse, énergiquement, au travail en la matière;
• Les gens se remémorent, encore, le défilé (septembre 2022) de 5.500 machines agricoles dans la Province Hwanghae-Sud faisant la joie de tout le Pays. Une superficie de terrain occupée par ces machines-là était de plus de 60.000m2, superficie équivalant à une espace abritant les 8 terrains de football, et la distance de celles-ci en alignée plus de 20km. Ce paysage exceptionnel était dû aux ouvriers de l’industrie de guerre qui les avaient envoyés à ladite Province, l’un des greniers importants du Pays. Le PTC s’est intéressé aux problèmes détaillés en ce qui concerne la fabrication des machines agricoles, en veillant à ce que les hommes de l’industrie de guerre fabriquent les machines agricoles de diverses sortes avec un sentiment de donner assistance à la campagne rurale et lui envoient les machines modernes s’adaptant à la situation du Pays. En 2022, ladite Province a su accomplir, en temps voulu et qualitativement, les travaux aratoires à l’aide de ces machines modernes et de bon rendement, contribuant, ainsi, à l’augmentation de la productivité agricole.
• La 4ème (décembre 2021) session plénière du 8ème Comité Central (CC) du PTC a indiqué de transformer l’Usine de Tracteurs Kumsong (ou Vénus) en un combinat capable de produire les tracteurs puissants et, aussi, les machines agricoles performantes variées dans le cadre du renforcement décisif des bases matérielles et techniques de l’économie rurale. Résultat: en 2022, l’objectif de la 1ère étape de rénovation de cette Usine a été atteint, ce qui a permis d’implanter les assises à même de fabriquer, en grande quantité, les tracteurs et machines agricoles performants.
• Au fur et à mesure de l’apparition fréquente des anomalies climatiques désastreuses de ces dernières années, l’Etat a veillé à ce que l’on porte de gros efforts à la révision, au renforcement et au perfectionnement du système d’irrigation dans le secteur agricole. La 7ème (2022) session de la 14ème Législature de l’Assemblée Populaire Suprême de la RPDC a insisté sur la nécessité d’achever, sans condition dans 2 ou 3 ans, la réfection des installations d’irrigation. Ces dernières années, la Province Hamkyong-Sud a enregistré les succès considérables dans le perfectionnement du système d’irrigation, entre autres l’achèvement du canal d’irrigation par gravité long de plus de 40km de son Arrondissement Kumya. Par ailleurs, les progrès notables ont marqué le travail pour réaliser l’irrigation de l’économie rurale. Suivant les Décisions de la 7ème session plénière du 8ème CC du PTC, on a achevé, pour l’essentiel, l’implantation du système d’irrigation des rizières et des champs non-rizicoles de plus de 200.000ha, les travaux de dragage des petits et moyens cours deau, ceux destinés à éliminer la salinité de l’eau du Lac Kang-ryong (Province Hwanghae-Sud) et ceux de perpétuation des digues contre la marée.
• Une forte impulsion a été donnée à la fourniture en priorité des engrais chimiques, des intrants et matériaux aratoires à la campagne rurale.

Partout dans le Pays, on porte de gros efforts pour résoudre les problèmes posés par la consolidation matérielle et technique de la campagne rurale grâce à la mobilisation de toutes les possibilités, réserves et potentialités.

2. Pour parer aux aléas climatiques désastreux

Le Comité National d’Urgence contre les Calamités (créé en 2015, NDLR) de la RPDC;
• donne sa forte impulsion à la prévention de toutes sortes de dégâts dus à El Nino (né sous l’interaction de l’atmosphère et de l’océan d’envergure; phénomène climatique naturel généralement associé à une augmentation des températures, une sécheresse accrue dans certaines parties du monde et de fortes pluies dans d’autres, entraînant la dévastation et la désertification de terres et des incendies, provoquant une forte destruction de l’économie nationale et des dégâts immenses dans la vie quotidienne des gens, NDLR)
• consentit ses gros efforts à l’application de strictes mesures techniques et agricoles susceptibles de neutraliser les influences de l’inondation, du typhon, etc., dans les secteurs agricoles du Pays, cela comme la saison de pluie vient de commencer
• a adopté les mesures de minimiser les dégâts agricoles qui seront éventuellement causés du septembre à l’août par la très forte chaleur, la pluie diluvienne, le typhon et la basse température (A présent, le Comité National de Planification, le Comité de l’Agriculture, le Ministère de l’Industrie Electrique, l’Académie d’Agronomie et d’autres unités concernées concentrent toutes leurs forces sur la prévention des dégâts agricoles dus à la très forte chaleur et à la pluie diluvienne.)
• prend ses mesures méticuleuses pour prévenir la submersion des terres cultivées et faire utiliser, efficacement dans l’agriculture, les eaux des réservoirs, en mettant à profit le système d’observation en temps réel des réservoirs principaux, entre autres le Lac Unpha (Province Hwanghae-Nord), celui Sohung (Province Hwanghae-Nord) et le Barrage-Écluse Maritime de l’Ouest, et le système de gestion et de contrôle scientifiques de l’inondation, système destiné aux cours d’eau importants
• télécharge (ou uploading), régulièrement en collaboration avec l’Agence de la Météorologie et la NADA (National Aerospace Development Administration ou Administration Nationale du Développement de l’Espace créée en 2013, NDLR) au système de commandement et d’assistance agricole et à la page d’accueil du site web du Comité de l’Agriculture, les données de prévision météorologiques à court et à moyen termes, et celles de prévision du typhon et de l’inondation afin que les organismes de direction de l’agriculture de province, de ville et d’arrondissement et les fermes mettent en pratique, avec prévoyance, leurs mesures correspondantes
• prend ses mesures requises préalables pour que les secteurs de l’électricité, du charbon, de la communication, des transports, de la protection du Territoire national et de l’environnement, de l’administration urbaine, etc., ne soient pas endommagés par l’éboulement de montagne, l’inondation, le typhon, etc.
• se prépare, efficacement, à faire face, en cas de crise, à tout imprévu mettant en danger la vie de la population.

De leur côté, les fermes de tout le Pays;
• s’attachent à abaisser la température de la surface des feuilles des plantes de champs non rizicoles et celle du sol, et à prévenir les dégâts de la sécheresse, en appliquant, énergiquement, les méthodes scientifiques de gestion de l’eau de rizière et des méthodes d’irrigation variées
• mettent en œuvre les mesures de prévention des dommages par humidité dans les champs non rizicoles
• augmentent la résistance des cultures à la courte insolation et à la basse température
• impulsent, fortement, le travail visant à juguler toutes sortes de maladies y compris la piriculariose et la tache bactérienne du riz
• s’emploient à hâter la réparation et le réajustement des machines agricoles tels que tracteurs et batteuses
• prennent toutes leurs dispositions nécessaires à la moisson, au battage et au séchage de grains, cela puisqu’en cet octobre, une grande quantité de pluie pourrait tomber.