Sahara: L’Allemagne réitère son soutien au plan marocain d’autonomie

L’Allemagne a réitéré, jeudi, son soutien au plan marocain d’autonomie au Sahara, présenté en 2007, comme un effort « sérieux et crédible » du Royaume et une « base pour une solution acceptée par les parties ».

A l’issue de son entretien, à Berlin, avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, en visite de travail en Allemagne, la cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock, a réaffirmé « le soutien de longue date de l’Allemagne au processus mené par les Nations Unies pour une solution politique réaliste, pragmatique, durable et mutuellement acceptable par les parties ».

Les deux ministres ont réitéré, à cette occasion, leur position commune en faveur de  »l’exclusivité » de l’ONU dans le processus politique, tout en réaffirmant leur soutien aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l’ONU, qui ont noté le rôle et la responsabilité des parties dans la recherche d’une solution politique réaliste, pragmatique, durable et fondée sur le compromis.

Les deux pays ont, également, réaffirmé leur soutien à l’Envoyé personnel du Secrétaire Général des Nations Unies, Staffan de Mistura, et à ses efforts pour faire avancer le processus politique sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité des Nations Unies.

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Festival international sur le documentaire de la Route maritime de la Soie 2023 : Voici l’interview de Faeeq Dyer, réalisateur de documentaires sud-africains

Le Festival international sur le documentaire de la Route maritime de la Soie 2023 est en cours à Quanzhou, dans le sud-est de la Chine. À cette occasion, Faeeq Dyer, réalisateur de documentaires sud-africain, a partagé avec CGTN Français son point de vue sur le rôle des films documentaires dans la promotion des échanges culturels et de la compréhension entre les pays.

“Je pense que les documentaires nous permettent sans aucun doute de découvrir différentes cultures, des expériences vécues. Ils nous permettent de comprendre la vie et le quotidien de différentes personnes, de différentes cultures, religions, groupes ethniques. Ils nous permettent aussi de comprendre ce que vivent ces personnes au quotidien, comment elles vivent. Ils nous donnent une fenêtre sur leur vie et dissipent les idées fausses et les stéréotypes superficiels que nous avons pu avoir à propos de certaines personnes”, a-t-il indiqué.

CGTN

 




MSRDOC 2023 : La “Journée d’échange documentaire Chine-Afrique” est organisée pour promouvoir les échanges

Le 4 juillet, à Quanzhou, dans la province du Fujian, le Festival international sur le documentaire de la Route maritime de la Soie 2023 a organisé la “Journée d’échange documentaire Chine-Afrique”. Un certain nombre de personnes de l’industrie du documentaire de Chine et des pays africains ont discuté en profondeur de la manière dont les images documentaires peuvent promouvoir les échanges et l’apprentissage mutuel entre les civilisations.

A l’occasion de la “Journée d’échange documentaire Chine-Afrique”, “TOUT VA BIEN : Danser, et pas seulement”, “Isolation To Integration”, “My Railway, My Story” et de nombreux autres excellents documentaires ont été projetés. Avec des perspectives uniques et des images réelles, ils racontent les histoires de différentes personnes en Chine et en Afrique dans le passé et le présent. Des réalisateurs de documentaires de Chine et de pays africains, ainsi que des experts de l’industrie du documentaire, ont eu des échanges approfondis avec le public pour discuter de l’importance des images documentaires pour les échanges et l’apprentissage mutuel entre les civilisations.

Le réalisateur de documentaires sud-africain, Faeeq Dyer, estime que les documentaires permettent aux gens de comprendre la vie quotidienne de différentes personnes issues de divers cultures, religions et groupes ethniques, et d’éliminer les stéréotypes.

“Je pense que les documentaires nous permettent définitivement de découvrir différentes cultures, des expériences vécues. Il nous permet de comprendre la vie et le quotidien de différentes personnes, de différents cultures, religions, groupes ethniques. Et ils nous permettent aussi de comprendre ce que vivent ces personnes au quotidien, comment elles vivent. Et ils nous donnent une fenêtre sur leur vie et dissipent les idées fausses et les stéréotypes superficiels que nous avons pu avoir à propos de certaines personnes”, a indiqué Faeeq Dyer, réalisateur de documentaires sud-africain.

Ngalouo Flogy Dostov, jeune réalisateur congolais, a déclaré que la valeur du documentaire réside dans l’élimination des malentendus et des barrières par le biais des histoires et des images réelles.

“Les films sino-africains ou les documentaires sino-africains sont caractérisés par les perspectives croisées, c’est-à-dire que nous avons la collaboration qui existe entre la Chine et l’Afrique, nous avons des vidéos, disons, des films, qui parlent de sujets des Africains, des Chinois, mélangés, et ce sont des sujets qui parlent de l’économie, de la culture entre les deux régions. Je pense, premièrement, que cet événement met en lumière les documentaires pour essayer de propager l’information et d’aider les personnes à comprendre la culture chinoise et la culture africaine. Et je pense que si on continue dans cet élan, à avoir ce genre d’activités, cela permettra aux peuples africains et aux peuples chinois de se comprendre, d’apprendre beaucoup de choses des deux côtés, et aussi, cela va permettre aux réalisateurs et aux scénaristes africains et chinois de travailler ensemble, parce que c’est très important. Nous avons besoin de ces plateformes”, a déclaré Ngalouo Flogy Dostov, jeune réalisateur congolais.

À cette occasion, Zhang Yong, chercheur renommé à l’École des médias et de la culture internationale de l’Université du Zhejiang, a apporté son documentaire “Generation Z’s China-Africa Stories”. Dans le même registre, en tant qu’organisateur de la “Journée d’échange documentaire Chine-Afrique”, il espère que davantage de jeunes chinois et africains rejoindront l’industrie du documentaire à l’avenir et raconteront au monde des histoires entre la Chine et l’Afrique de manière objective et réelle.

“Aujourd’hui, on entre dans une ère marquée par de fréquents échanges d’images. Les documentaires, en tant qu’intermédiaire basé sur des images réelles, nous permettent de constater, de manière réelle, le niveau du développement de l’Afrique et des relations sino-africaines. J’espère également qu’à l’avenir, il y aura davantage de jeunes, de réalisateurs des années 1990 et au-delà, qui nous rejoignent pour raconter plus d’histoires sur la Chine et l’Afrique dans leur propre style de langue et avec leur propre méthode narrative”, a-t-il souligné.

CGTN




Guerre pour l’hégémonie géopolitique mondiale (Une tribune de Musene Santini Be-Lasayon)

Un patriote, véritablement souverain, indépendant et averti, qui tient vraiment à promouvoir, à défendre et à protéger son pays des invasions des puissances hégémoniques, ne se remet jamais entre les mains de l’une de ces dernières. S’il fait le contraire, c’est que son problème est plutôt lié aux idéologies et non à l’hégémonisme.

Guerre d’intérêts

D’ailleurs, la guerre, qui se déroule depuis le 24 février 2022 par l’Ukraine interposée, entre les grandes puissances mondiales, respectivement représentées par la Fédération de Russie de Vladimir Poutine et les États-Unis d’Amérique de Joe Biden, semble ne pas être forcément idéologique. Elle n’oppose nullement la gauche marxiste-léniniste, socialiste, communiste et révolutionnaire à la droite libérale, capitaliste, conservatrice et réactionnaire. Comme c’était le cas durant la longue guerre froide de 1945 à 1991. En effet, si l’Occident de Joe Biden demeure fondamentalement libéral, capitaliste et démocratique, la Russie de Vladimir Poutine paraît avoir essentiellement rompu avec le marxisme-léninisme, le socialisme et le communisme de l’ère soviétique.

Ainsi, l’écrasante majorité des experts en matière idéologique considère la guerre en Ukraine comme l’expression des ambitions illimitées de son instigateur, Vladimir Poutine, l’irrésistible aspirant à l’hégémonie géopolitique mondiale, et de l’orgueil également démesuré des Occidentaux qui croient détenir, indéfiniment, l’hégémonie géopolitique sur le monde entier. Il s’agit, en réalité et en définitive, d’une guerre pour l’hégémonie géopolitique mondiale fondée sur les intérêts particuliers de chaque camp.

Toutes les idéologies sont hégémoniques

En effet, chaque idéologie croit qu’elle est la meilleure de toutes les idéologies. Les véritables libéraux croient toujours que le libéralisme est supérieur au socialisme et au communisme. Les véritables marxistes croient toujours que le socialisme ou le communisme est supérieur au libéralisme. Autrement dit, toutes les idéologies sont hégémoniques.

Un patriote, véritablement souverain, indépendant et avisé, qui tient réellement à la promotion, à la défense et à la protection de son pays des invasions des puissances hégémoniques, ne peut jamais s’offrir, sentimentalement, à un hégémonisme naissant. Dont il ne connaît et ne maîtrise ni les tenants, ni les aboutissants. C’est le cas, par exemple, de l’hégémonisme que Vladimir Poutine, l’inamovible président de la Fédération de Russie depuis 23 ans, cherche à incarner après la désintégration de sa nostalgique URSS et la tombée en désuétude de son idéologie totalitaro-communiste.

Un patriote, véritablement souverain, indépendant et prévenu, qui tient fondamentalement à promouvoir, à défendre et à protéger son pays des invasions des puissances hégémoniques, s’oppose pratiquement à tous les hégémonismes, qu’ils soient de l’Orient ou de l’Occident, américain, russe, chinois, britannique, français, etc. Car, ils sont tous des oiseaux du même plumage. Ils ont tous tué, assassiné, massacré, etc. Ils ont tous, d’une manière ou d’une autre, politiquement, économiquement, socialement et culturellement dominé, exploité et ruiné tous les pays faibles. Ils sont tous égocentriques. Il n’y a pas, parmi eux, le moindre mal.

La preuve la plus tangible de la nature et du caractère social mauvais de tous les hégémonismes susmentionnés? Aucun pays d’Afrique, aucun pays d’Asie, aucun pays d’Océanie, aucun pays d’Amérique latine, aucun pays des Antilles et des Caraïbes, aucun pays d’Europe centrale et d’Europe orientale, etc., ne s’est jamais développé, selon le modèle occidental, russe ou chinois, grâce à l’Occident, à la Russie ou à la Chine. Les quelques pays qui émergent suivent leur propre voie.

Irrésistible aspirant à la superpuissance mondiale

La Russie de Vladimir Poutine, qui passe actuellement, aux yeux des naïfs, pour le messie tant attendu, tient à affirmer, mais alors à l’extrême, la primauté de la puissance nationale russe sur toute autre considération des rapports internationaux. Principalement parce qu’elle a perdu, dès la dislocation de l’URSS, la quasi-totalité de ses anciens alliés ou vassaux militaires et économiques des défunts Pacte de Varsovie et Comecon.

S’il faut résumer, en quelques mots, Vladimir Poutine, le président de la Russie post-soviétique que certaines élites des pays en développement prennent pour le modèle de leadership, nous dirions plutôt qu’il est foncièrement “un vertige de puissance”, selon Jean Radvagni, ou “un obsédé de la puissance”, d’après Françoise Thom, ou encore, à notre propre avis, “un irrésistible aspirant à la superpuissance mondiale. ” C’est exactement dans cet objectif ultime qu’il recrute à vil prix, au moyen de son discours anti-hégémonie occidentale en général et américaine en particulier, des adeptes parmi les élites des pays en développement, dont la RD-Congo.

Cependant, Vladimir Poutine lui-même n’est pas du tout, dans le fond, contre l’hégémonie géopolitique mondiale. Au contraire, son problème fondamental est plutôt que sa nostalgique URSS ne soit pas parvenue à renverser et à arracher, durant ses 70 ans d’existence et de pouvoir absolu sur son empire, l’ordre mondial que l’Occident avait instauré et profondément implanté, maintient et perpétue, en le renforçant davantage, depuis le 16ème siècle. Ordre mondial dont les États-Unis d’Amérique ont récupéré, dès l’aube du 20ème siècle, le leadership et qu’ils conduisent sans se fatiguer.

En réalité, Vladimir Poutine est profondément et essentiellement habité par la volonté obsessionnelle de dominer, de contrôler et d’influencer le monde. Il aspire, en permanence, à mener sa Russie au statut géopolitique suprême, très envié, de superpuissance mondiale en lieu et place des États-Unis d’Amérique. Il espère léguer à la postérité, à sa mort, une Russie maîtresse du monde.

Tel qu’il s’affiche, pourrait-il vraiment se débarrasser de ses ardeurs hégémonistes en ramenant sa Russie, la deuxième puissance militaire mondiale depuis 1945, au rang de puissance géopolitique ordinaire, partageant l’hégémonie géopolitique avec plusieurs autres puissances ordinaires à travers le monde?

Les grandes puissances ne s’entendent jamais

L’hégémonie géopolitique mondiale multipolaire, éclatée, partagée et équilibrée, que Vladimir Poutine réclame à cor et à cri aujourd’hui, en se faisant le porte-étendard et le leader des opprimés de l’ordre mondial actuel, risquerait de se transformer, un jour, en un piège susceptible de se refermer soit sur ses amis des BRICS, soit sur ses ennemis de l’Occident, soit sur tout le reste du monde. Cette revendication, vraisemblablement appuyée par la majorité des élites opprimées apparemment conscientisées, risquerait, par ailleurs, de ressusciter l’histoire tourmentée de l’émergence, du développement, du règne solitaire et de la décadence des grandes puissances mondiales depuis l’antiquité.

En effet, l’histoire nous renseigne que les grandes puissances mondiales n’ont jamais réussi à coexister au même moment et à cohabiter dans le même enclos. L’une d’elles a toujours cherché à faire éclipser, à un moment donné ou à un autre de l’histoire, toutes les autres puissances concurrentes. En vue de se retrouver, seule, sur le piédestal. Et ce, très souvent, suite à une victoire militaire. Ainsi en était-il des grandes puissances de l’antiquité. En l’occurrence, l’Égypte, la Grèce, l’Empire romain, etc.

Or, les grandes puissances mondiales, qui s’affrontent par les armes en ce moment, par l’Ukraine interposée, les unes pour le maintien de l’hégémonie géopolitique mondiale unipolaire légèrement modifiée et les autres pour l’avènement d’une hégémonie géopolitique mondiale multipolaire, partagée et équilibrée sont, toutes, hyper-nucléarisées. Si l’une d’elles osait attenter à l’existence des autres, elle en aurait certainement pour son propre compte. Où voudrions-nous en arriver ?

Mystification

À notre époque, nul État ne pourrait accéder au stade géopolitique suprême, très envié, de superpuissance mondiale en dénonçant et en injuriant tout simplement, à longueur de journées, ou en battant, militairement, le pays ou le groupe de pays qui détient l’hégémonie géopolitique mondiale et l’exerce au détriment de tous les autres. À notre ère, nul État ne pourrait accéder au stade géopolitique suprême, très envié, de superpuissance mondiale sans avoir, au préalable, complètement maîtrisé tous les enjeux porteurs de l’avenir escompté.

Nul État, proclamons-nous enfin avec conviction, ne pourrait, aux temps modernes, se hisser au sommet du monde sans avoir, au préalable, atteint et surtout dépassé l’autosuffisance dans tous les secteurs majeurs d’activités: politico-idéologique, politico-juridique, politico-administratif, politico-diplomatique, politico-économico-financier, politico-culturo-artistique, politico-scientifico-technologique, politico-industriel, politico-commercial, politico-militaire, politico-sécuritaire, etc., devant obligatoirement aboutir au développement intégral, intégré et durable de l’enjeu politico-humain et social, le but ultime de tous les gouvernements responsables. Ce qui est déjà, évidemment, une gageure, c’est-à-dire très difficile, sinon impossible, à réaliser par tous les aspirants potentiels au titre géopolitique le plus élevé de tous, celui de superpuissance mondiale.

Pire, en plus des États en général, les grandes puissances mondiales demeurent, particulièrement et catégoriquement, les monstres les plus froids des monstres. Chacune d’elles s’accroche, dans le fond, à la promotion, à la défense et à l’accroissement ininterrompu de ses seuls intérêts au détriment de ceux des autres et surtout des faibles.

Dans ce contexte d’égocentrisme institutionnalisé, endurci et rendu naturel, l’avènement de l’hégémonie géopolitique mondiale multipolaire, partagée et équilibrée, brandie comme la sortie du gouffre des opprimés, mais en réalité des seules puissances actuellement étouffées et assujetties par l’ordre géopolitique mondial en place, risquerait de s’avérer plutôt être, au bout du compte, une grosse mystification qui n’aurait profité qu’au plus astucieux des bourreaux des faibles.




Tunisie: Des épisodes racistes qui rappellent les déclarations de Kais Saied

Des milliers de Tunisiens de la ville de Sfax ont créé la terreur dans la ville après la mort d’un Tunisien suite à une altercation avec un migrant subsaharien. Des violences contre les Subsahariens et des appels à les chasser du pays ont éclaté dans un pays qui rejette de plus en plus les étrangers.

La violence et la vague raciste anti-noirs en Tunisie prennent de l’ampleur depuis les déclarations racistes du président tunisien Kais Saied, en mal de popularité dans son pays.
Un homme a été poignardé à mort par un migrant subsaharien irrégulier à Sakiet Eddaïer. Les habitants de la région sont sortis dans les rues en laissant éclater leur colère. La route reliant Sfax à Mahdia a été bloquée et des pneus brûlés pour fermer le trafic routier, indiquent des médias tunisiens.
Criant au scandale après la mort de l’un des leurs, les manifestants ont appelé l’Etat à expulser tous les migrants clandestins subsahariens.
Les autorités du pays se sont exécutées et ont procédé à l’arrestation de plusieurs migrants subsahariens dont le nombre n’a pas été communiqué. Ces migrants ont été transférés au siège de la Sûreté Nationale à Sfax en attendant de prendre les mesures adéquates à leur encontre.
La Tunisie a connu ces derniers mois un regain de violences et de haine raciste contre les Africains noirs de peau, qu’ils soient migrants irréguliers ou habitants en règle.
Cette hausse du racisme s’explique par des propos racistes décomplexés tenus par le président tunisien, Kais Saied contre les subsahariens en février pour raviver un sentiment ultra nationaliste.
Il avait déclaré que ces personnes faisaient partie d’un « complot » pour modifier la composition démographique du pays, dont la culture est principalement « arabo-musulmane ».
Suite à ces propos ouvertement racistes, une partie de la population tunisienne a pris de l’assurance pour se faire son propre « justicier ». Aussitôt, des attaques physiques et verbales contre les migrants africains ont été lancées dans les rues provoquant un sentiment d’insécurité pour des familles, et des jeunes étudiants.
De nombreux Africains noirs se sont rendus dans leurs ambassades respectives pour demander leur rapatriement. On estime à 20 000 le nombre de migrants subsahariens en Tunisie, qui compte 12 millions d’habitants.
Cette situation en Tunisie n’est pas inédite en Afrique du Nord puisque l’Algérie mène une politique anti-migrants subsahariens moins médiatisée à cause du blocus médiatique dans le pays. Des réfugiés et des survivants subsahariens ayant réussi à arriver au Maroc ont témoigné des conditions inhumaines qu’ils ont vécues dans le désert algérien.
Le Maroc est le seul pays d’Afrique du Nord à avoir adopté une politique d’accueil des migrants humaine et respectueuse des droits de l’Homme, conformément aux hautes orientations royales, en mettant en place une stratégie migratoire humaniste, inclusive et solidaire.
La stratégie nationale marocaine facilite aussi aux migrants présents sur le territoire marocain l’accès au système sanitaire, l’accès à l’éducation et à la formation, l’accès au logement, mais aussi à l’emploi.




Échange documentaire sino-africain : rencontre avec le réalisateur congolais Ngalouo Flogy Dostov

La “Journée d’échange documentaire Chine-Afrique” s’est déroulée mardi, dans le cadre du “Festival international sur le documentaire de la Route maritime de la Soie” à Quanzhou, dans la province du Fujian, dans le Sud de la Chine. À cette occasion, le réalisateur congolais, Ngalouo Flogy Dostov, a partagé avec nous ses expériences dans la production sino-africaine et ses attentes à l’égard de l’événement.

 

“Les films sino-africains ou les documentaires sino-africains sont caractérisés par les perspectives croisées, c’est-à-dire que nous avons la collaboration qui existe entre la Chine et l’Afrique, nous avons des vidéos, disons, des films, qui parlent de sujets des Africains, des Chinois, mélangés, et ce sont des sujets qui parlent de l’économie, de la culture entre les deux régions. Les malentendus, là où il y a des êtres humains, il y a toujours des malentendus. Mais cela ne veut pas dire qu’il y a toujours des malentendus, et je pense bien que dans le documentaire que nous faisons, nous avons déjà eu à filmer des histoires qui montrent qu’il y avait une grande distance entre les deux peuples par rapport à la compréhension culturelle, la compréhension de la façon dont les gens vivent ici et ailleurs, en Afrique et en Chine. Mais après avoir eu à faire cette production, nous remarquons qu’il y a beaucoup de personnes ici en Chine, et aussi en Afrique, qui comprennent les deux cultures, qui essaient de travailler dans le sens de mettre les deux peuples ensemble.

Je pense, premièrement, que cet événement met en lumière les documentaires pour essayer de propager l’information et d’aider les personnes à comprendre la culture chinoise et la culture africaine. Et je pense que si on continue dans cet élan, à avoir ce genre d’activités, cela permettra aux peuples africains et aux peuples chinois de se comprendre, d’apprendre beaucoup de choses des deux côtés, et aussi, cela va permettre aux réalisateurs et aux scénaristes africains et chinois de travailler ensemble, parce que c’est très important. Nous avons besoin de ces plateformes”, a déclaré Ngalouo Flogy Dostov.




Le cinquième Concours de vidéos courtes de l’initiative « la Ceinture et la Route » est officiellement lancé

Le cinquième Concours de vidéos courtes de l’initiative « la Ceinture et la Route » a été officiellement lancé en 2023, à l’occasion du 10e anniversaire de la proposition de cette initiative. Sous le haut patronage Département de l’information du ministère chinois des Affaires étrangères et  du Bureau de la Commission centrale des affaires du cyberespace, l’événement est conjointement organisé par l’Association chinoise de diplomatie publique, le Centre d’information de la Commission d’administration et de supervision des actifs publics du Conseil d’État (SASAC) et Global Times Online. Kuaishou est utilisé comme plateforme exclusive de vote et StarTimes est le partenaire média de cette édition du concours.

Ayant pour thème « Écrivons un nouveau chapitre ensemble par l’interconnexion », le concours comprendra des compétitions régionales et la finale mondiale. Tous les constructeurs, les participants et les citoyens des pays et régions situés le long de l’initiative « la Ceinture et le Route » sont invités à montrer, sous forme de vidéos courtes, les résultats fructueux de la coopération entre la Chine et ces pays et régions, dans le but d’améliorer la compréhension de la communauté internationale vis-à-vis de cette initiative ainsi que de l’esprit de la Route de la soie, caractérisé par la paix, la coopération, l’ouverture, la tolérance, l’apprentissage et l’inspiration mutuels, les avantages réciproques et le gagnant-gagnant.

L’appel à candidatures en ligne du concours a été déjà lancé et s’adresse aux entreprises ou individus (équipes). La sélection du concours de cette année se déroulera en trois étapes : sélection préliminaire par le comité d’organisation, vote d’internautes et enfin évaluation par des experts. Après la première sélection du comité d’organisation, les vidéos répondant au thème et aux règles du concours seront soumises au vote d’internautes sur Kuaishou pour une durée spécifiée. Les 100 œuvres ayant obtenu le plus grand nombre de votes ainsi que les œuvres exceptionnelles recommandées par le comité d’organisation seront jugées par des experts, qui effectueront une sélection complète basée sur les effets visuels, la communication émotionnelle, l’expression d’opinions et le nombre de vues sur d’autres plateformes.

L’édition de cette année décernera « Prix de l’intégration des civilisations », « Prix des plus beaux constructeurs de ‘la Ceinture et la Route’ », « Prix de la voix de la génération Z », « Prix de la popularité (en Chine) », « Prix de la popularité (à l’étranger) », « Prix de la meilleure technologie », « Prix des meilleurs diffuseurs de la Route de la soie », « Prix d’excellence pour les œuvres », « Prix d’excellence pour les organisateurs », etc. Les vidéos exceptionnelles récompensées auront la possibilité d’être diffusées sur des plateformes de vidéo de Global Times Online, ainsi que sur des applications vidéo chinoises et internationales telles que Kuaishou, TikTok, Facebook et YouTube. La cérémonie de remise des prix aura lieu vers la fin du mois d’août prochain à Xiamen, dans la province du Fujian (sud-est de la Chine).

En tant qu’événement international organisé avec succès pour quatre fois, le Concours de vidéos courtes de l’initiative « la Ceinture et la Route » fait preuve d’une belle vitalité et d’une influence croissante dans le monde entier. Pendant les quatre éditions précédentes, le comité d’organisation a reçu près de 3000 vidéos venant de 89 pays et régions du monde, avec une diffusion totale de plus d’un milliard de vues, dont 100 millions de vues à l’étranger. À travers des histoires émouvantes et des réalisations remarquables, le concours a témoigné des efforts déployés conjointement par la Chine et les pays situés le long de l’initiative « la Ceinture et la Route » pour créer un avenir meilleur.




Tunisie : actes de haine et de discriminations à Sfax contre les Subsahariens

Dans la nuit de lundi à mardi, des affrontements violents entre migrants Subsahariens et populations locales se sont intensifiées à Sfax en Tunisie. Un Tunisien a été tué dans des heurts avec des migrants africains à Sfax dans le centre-est du pays, et ville portuaire et pôle économique majeur du pays. La seconde ville de Tunisie au Centre-est est où la tension et à son comble est également le point de départ d’un grand nombre de traversées illégales vers l’Italie. 

Dans la soirée de lundi, une maison louée à des Subsahariens a été incendiée au quartier Bahri à Sfax. Des accrochages dans le quartier “Al-Rabadh“ de la ville de Sfax, entre des migrants et habitants de la région, ont fait de nombreux blessés et des dommages matériels et un certain nombre de voitures ont été brûlées et détruites, des maisons incendiées.

Des individus masqués avec des barres de fer, jets de pierre, bref toute la panoplie d’une révolte urbaine manifeste ont caractérisé la nuit de lundi à mardi à Sfax et témoignent de la violence entre Tunisiens et Subsahariens. Il a fallu l’intervention de la police et les gaz lacrymogènes pour ramener un calme précaire.

L’homme, né en 1981, a été mortellement poignardé lors d’affrontements entre des habitants d’un quartier de Sfax et des migrants originaires d’Afrique subsaharienne, a indiqué le porte-parole du Parquet de Sfax, « Trois subsahariens soupçonnés d’implication dans ce meurtre et qui seraient de nationalité camerounaise, selon les informations préliminaires, ont été arrêtés », a-t-il ajouté.

Des affrontements à coups de jets de pierres avaient déjà opposé dimanche soir des Subsahariens à des habitants de Sfax, lors desquels des véhicules et des logements ont été endommagés. La police avait fait usage de gaz lacrymogène pour mettre fin aux heurts. Les habitants de Sfax protestent régulièrement contre la présence de subsahariensen situation irrégulière et réclament leur départ. Dans les quartiers populaires de la ville où habitent les migrants, des violences verbales et physiques éclatent souvent entre les deux parties.

Ces violences s’étaient multipliées après le discours pour le moins teinté de racisme, en février dernier du président Kais Saied qui avait pourfendu l’immigration clandestine et l’avait présenté comme une menace démographique pour son pays. Plusieurs ONG locales et internationales se sont alors soulevées pour dénoncer et condamner « le discours de haine et de discrimination et d’intimidation à l’encontre les migrants (d’Afrique subsaharienne). Le président tunisien avait attribué aux « migrants clandestins » un prétendu complot « pour changer la composition du paysage démographique en Tunisie ».

C’était un feu vert donné à la population pour s’adonner à des actes de violence, chasse aux migrants légaux ou illégaux subsahariens, dont nombre de ces derniers (21 000) furent expulsés manu-militari de leurs logements. Fin mai, un migrant béninois de 30 ans trouvait la mort, poignardé en cela lors d’une attaque menée par un groupe de jeunes Tunisiens dans un quartier populaire à Sfax justement.

Cela avait été l’étincelle qui avait accru le racisme dans la ville. Les Sfaxiens dans une énième manifestation devant le siège du gouvernorat réclamaient l’intervention des autorités pour mettre fin au phénomène migratoire et expulser les Subsahariens du pays. La situation avait dégénéré en chasse aux migrants de leurs domiciles, les assaillants profitant du laxisme des autorités tunisiennes usaient de force et de violence en toute impunité.

La plupart des migrants d’Afrique subsaharienne viennent en Tunisie pour tenter ensuite de rejoindre l’Europe par la mer, en débarquant clandestinement sur les côtes italiennes. Sfax est depuis longtemps connue comme un lieu de départ pour les embarcations de migrants tentant de traverser illégalement vers l’île italienne de Lampedusa, située à environ 150 kilomètres des côtes tunisiennes. En 2023, plus de 30 000 personnes ont déjà rejoint l’île italienne depuis les côtes de Sfax.

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Sahara: le Sultanat d’Oman réitère son soutien à l’intégrité territoriale du Maroc et à l’initiative d’autonomie

Le Sultanat d’Oman a exprimé, mardi à Rabat, son soutien à l’intégrité territoriale du Royaume et au plan marocain d’autonomie, le qualifiant d’initiative «sérieuse, réaliste et crédible» et de «base pour le règlement de la question» du Sahara marocain.

Cette position a été exprimée dans un communiqué conjoint rendu public au terme des travaux de la 6ème session de la Commission mixte maroco-omanaise, coprésidée par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et le ministre omanais des Affaires étrangères, Badr bin Hamad bin Hamoud Al Busaidi. Le Sultanat d’Oman a «réitéré son appui à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc» et affirmé, dans ce cadre, «son soutien à l’initiative marocaine d’autonomie comme base de résolution de ce différend régional».

La partie omanaise a exprimé son appréciation à «la sagesse du leadership marocain dans son attachement à une solution pacifique qui sert la sécurité et la stabilité dans la région maghrébine».

Le Sultanat d’Oman a salué le rôle pionnier joué par le Maroc, sous la conduite éclairée du roi Mohammed VI, pour le renforcement de la sécurité et de la stabilité aux niveaux régional et international, ainsi que les efforts soutenus du Souverain en faveur de la consolidation des fondements de la paix et du développement dans le continent africain, ajoute le communiqué conjoint.

De son côté, la partie marocaine a salué le rôle distingué du Sultanat d’Oman, sous le sage leadership du Sultan d’Oman, SM Haitham ben Tarek, dans la consolidation des fondements de la paix et de la sécurité dans son environnement régional et international.

Par ailleurs, les deux parties ont souligné l’importance de l’action arabe commune, insistant sur le droit des Etats arabes de défendre leur intégrité et leur souveraineté, de renforcer leur sécurité et leur stabilité à travers la promotion des valeurs d’entraide, de solidarité et de bon voisinage, et de s’abstenir de toute ingérence dans les affaires intérieures des États et de toute menace à leur intégrité territoriale.

Les deux parties ont appelé de leurs vœux une résolution politique des crises qui sévissent dans plusieurs pays arabes frères de sorte qu’ils puissent préserver leur intégrité territoriale et nationale, garantir leur sécurité et leur stabilité et répondre aux aspirations de leurs peuples en matière de développement et de liberté, conformément aux résolutions pertinentes onusiennes et internationales.




Bourita: Le Maroc exprime sa solidarité avec le peuple palestinien durant cette “phase délicate et critique”

Le Maroc exprime son soutien et sa solidarité avec le peuple palestinien durant cette « phase délicate et critique », tout en réitérant son appel à la communauté internationale et aux puissances mondiales d’intervenir pour faire cesser l’agression subie par ce peuple et son territoire, a affirmé, mardi à Rabat, le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

Le Royaume du Maroc condamne et rejette, encore une fois, les multiples agressions israéliennes contre Jénine avec leurs lots de morts et de destructions, a dit Bourita lors d’un point de presse conjoint avec son homologue omanais, Badr Bin Hamad Bin Hamoud Al-Busaidi, à l’issue de la 6ème session de la Commission mixte maroco-omanaise.

Bourita a relevé que ces attaques contre les territoires palestiniens ne contribuent aucunement à la création d’un environnement favorisant l’ouverture d’un dialogue et l’instauration de la paix dans la région.

Le Royaume estime que la situation actuelle est “très critique”, menace l’espoir restant pour l’établissement de la paix au Proche-Orient et attise l’extrémisme et la violence dans la région, a-t-il poursuivi.

Bourita a mis l’accent sur la centralité de la cause palestinienne, affirmant qu’aucune paix ne sera possible au Proche Orient sans une solution équitable et définitive à cette question.

Il a rappelé le consensus international sur un règlement de la question palestinienne dans le cadre de la solution à deux Etats, l’Etat d’Israël et l’Etat indépendant de la Palestine dans les frontières de juin 1967 avec Al Qods-est comme capitale.

Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères omanais a souligné que la région du Proche-Orient ne pourra jouir de la stabilité et le développement durables, sans une solution pacifique, juste et globale à la question palestinienne.

Il a, en outre, attiré l’attention de la communauté internationale et les États influents sur l’importance du respect des lois internationales pour le recouvrement des droits légitimes du peuple palestinien, conformément aux résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU et à l’initiative de paix arabe.

fr.he

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