Diplomatie: Denis Sassou N’Guesso au sommet de Paris sur le nouveau pacte financier mondial 

Pour retracer les lignes de la finance mondiale et soutenir les pays du Sud face au changement climatique, le président français, Emmanuel Macron a invité, à Paris, plus de cent chefs d’Etats et de gouvernement, dont Denis Sassou-N’Guesso, le chef de l’Etat congolais. Il prendra part à ce sommet international pour un nouveau pacte financier mondial qui se tiendra dans la capitale française, les  22 et 23 juin 2023.

En novembre 2023, lors de la Cop27, à Charm el-Cheikh (Egypte), les pays en développement, qui contribuent très faiblement au changement climatique, avaient lancé des appels forts et répétés pour la création d’un fonds devant financer les pertes et dommages, conséquences des changements climatiques qu’ils subissent. C’est lors de cette COP qui avait laissé un goût d’inachevé, notamment, aux défenseurs de l’environnement que le président français, Emmanuel Macron avait annoncé l’initiative de ce sommet.

 

Aller au-delà des promesses

 

Se référant à l’engagement pris par les pays développés mais qu’ils n’ont jamais tenu à ce jour, le secrétaire général des Nations unies (ONU), Antonio Guterres en tournée en Afrique de l’Ouest, en mai 2022, avait interpelé les pays riches quant à leur responsabilité face à l’urgence climatique. Pour lui, en effet, « il est temps de passer aux actes. Il est temps de tenir la promesse des 100 milliards de dollars par an faite à Paris », en 2009. Cette somme à débloquer à partir de 2020 devait permettre de financer les actions en faveur du climat dans les pays en développement, en établissant une feuille de route claire et crédible pour doubler les fonds d’adaptation.

 

Cette question sera de nouveau au cœur des discussions lors de ce sommet de Paris qui porte plus largement sur une refonte des instances de la finance mondiale comme le FMI et la Banque mondiale. L’objectif est de soutenir les pays surendettés et qui ne peuvent pas investir dans la protection de l’environnement

 

Le sommet de Paris qui regroupera outre les chefs d’Etat et de gouvernement, plusieurs dizaines de partenaires privés et des organisations internationales, est appeler à dynamiser, donner un élan politique aux sujets parfois très techniques.

 

Le leadership de Denis Sassou-N’Guesso en matière climatique

 

Le chef de l’Etat congolais prend part au sommet de Paris à ce titre, mais aussi entant que président de la Commission climat du bassin du Congo. Il a toujours porté « avec force » la voix de l’Afrique lors des grandes conférences mondiales sur la protection de l’environnement.

 

A Paris, Denis Sassou-N’Guesso ne manquera pas d’inviter la communauté internationale à lancer la décennie mondiale de l’afforestation dont l’objectif est d’obliger l’humanité à inverser le cours actuel de destruction des forêts. Initiateur du Fonds bleu pour le bassin du Congo, le président de la République devrait saisir l’occasion du sommet de Paris pour renouveler son plaidoyer auprès des institutions financières et des pays développés pour le financement du  Fonds Bleu dont l’accord de création a été signé par 16 Etats, le 9 mars 2017, à Oyo, dans la Cuvette, en République Congo.

 

A noter que ce sommet est organisé par la France en partenariat avec l’Inde.

 

Par Roch Bouka/Correspondant du Journal l’Avenir au Congo.




RPDC; Une forte impulsion donnée à la création des forêts

En République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 et fière de sa Civilisation de 5.000 ans; Superpuissance politico-militaire, NDLR) sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC, toutes les régions du Pays (123.214km2) ont impulsé, énergiquement, la création des forêts en plantant une centaine de milliers d’hectares d’arbres à l’échelle nationale, cela dans la période de reboisement printanier.

*1. La Province Hamkyong-Nord* 

• Elle a planté une vingtaine de milliers d’hectares de diverses espèces d’arbres économiquement rentables.

• La Ville Hoeryong, après avoir bien choisi la saison de reboisement, a concentré tous ses effectifs et moyens pour créer la forêt de mélèzes de Changsong (une zone montagneuse de la Province Phyongan-Nord, NDLR) dans la région de plus de 2.000ha et augmenter, au maximum, le taux d’enracinement des plants d’arbres grâce à l’emploi de stimulateurs de croissance.

• La Ville KIM Chaek (1903-1951; Martyr de la Résistance antijaponaise 1930-1945, NDLR) qui s’investissait dans la consolidation des bases matérielles et techniques de la pépinière-mère a procédé au creusement de fosses, à l’épandage d’humus, au damage de terre et à d’autres, conformément aux exigences des normes techniques, assurant, ainsi, les conditions de croissance suffisantes pour différentes espèces d’arbres y compris le pin-pignon, l’abricotier, l’aronie, etc.

• L’Arrondissement Kilju s’est préoccupé de bien choisir les espèces d’arbres et le nombre d’arbres par hectare pour se procurer des plants d’arbres. Grâce à l’intensification de sa direction technique, il est parvenu à planter un million et des centaines de milliers d’arbres de plus de 10 espèces, et prend soin, maintenant, de l’entretien de ceux-ci.

*2. La Province Jagang* 

• D’après son programme de créer davantage de forêts économiques conformes aux particularités locales, elle a planté des dizaines de milliers de surfaces de dizaines de millions de plants d’arbres.

• La Ville Huichon qui s’était procurée une quantité suffisante de plants d’arbres de diverses espèces est parvenue à les transplanter, en faisant appel aux méthodes de plantation avancées. (Résultat: plus de 1,7 million d’arbres à fruits sauvages et ceux oléagineux ont été enracinés dans des montagnes.)

• Les Arrondissements Sijung et Jasong ont sélectionné les arbres de bonnes essences selon le principe du choix des arbres appropriés au sol, et mené le reboisement dans le cadre d’un mouvement de masse.

*3. Les Villes Pyongyang et Nampho et la Province Hwanghae-Sud, etc* 

Elles ont procédé, avec soin, à la plantation d’arbres en tenant compte de leurs conditions climatiques et pédologiques, obtenant, ainsi, de grands succès dans le reboisement.




Brésil : le pape François a reçu le président Luiz Inácio Lula da Silva

« La paix est une fleur fragile », a rappelé le pape François en espagnol au cours de l’échange de cadeaux avec le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva. La rencontre du pape avec le président a eu lieu cet après-midi, mercredi 21 juin 2023, dans le bureau de la Salle Paul VI, au Vatican, indique un communiqué officiel du Saint-Siège. La rencontre a duré 45 minutes, de 14h25 à 15h10. Le président a ensuite rencontré Mgr Edgar Peña Parra, substitut pour les Affaires générales de la Secrétairerie d’État.

« Au cours des entretiens cordiaux, lit-on dans le communiqué, la satisfaction a été exprimée pour les bonnes relations entre le Brésil et le Saint-Siège, soulignant la bonne collaboration entre l’Église et l’État en vue de la promotion des valeurs morales et du bien commun. »

Durant la rencontre, « il y a eu un échange de vues positif sur la situation socio-politique de la région ». Les deux parties ont aussi abordé « certains sujets d’intérêt commun, tels que la promotion de la paix et de la réconciliation, la lutte contre la pauvreté et les inégalités, le respect des peuples autochtones, ainsi que la protection de l’environnement ».

Au cours du traditionnel échange de cadeaux, le pape François a remis à Lula da Silva un bronze représentant un oiseau et une fleur qui pousse sur les pierres avec l’inscription « La paix est une fleur fragile ». « Nous sommes en temps de guerre, a dit le pape en espagnol. Et la paix et très fragile… C’est une fleur très fragile et ça dit que : la paix est une fleur fragile. »

Le pape a aussi donné au président brésilien les principaux documents du pontificat, dont le message pour la Journée mondiale de la paix, un livre sur la « Statio Orbis » du 27 mars 2020 – la prière pour demander la fin de la pandémie -, et la Déclaration sur la Fraternité humaine signée à Abu Dhabi.

Lula da Silva a offert au pape une gravure de l’artiste brésilien José Francisco Borges représentant « Jésus, Marie et Joseph, la Sainte Famille ». La première dame, Rosângela Lula da Silva, a remis au pape une statue de Notre-Dame de Nazareth.

Le président brésilien a officiellement invité le pape à participer à la célébration en l’honneur de Notre-Dame de Nazareth, qui a lieu à Belém-Pará en octobre (l’État dans lequel se trouve une partie de la forêt amazonienne). La fête s’appelle « Círio de Nazaré » et est l’une des plus grandes fêtes en l’honneur de Notre-Dame au monde.

Rappelons que Luiz Inácio Lula da Silva occupait le poste du président du pays de 2003 à 2011. Il a été à nouveau élu en octobre 2022.

Lula da Silva a déjà été reçu par le pape François le 13 février 2020 au Vatican: au cours de la rencontre, il a remis au pape une photographie d’un habitant de l’Amazonie et a exprimé son « inquiétude » pour ce « poumon de la planète ». C’était le lendemain de la publication de l’exhortation apostolique post-synodale du pape François, « Querida Amazonia ».

Le 31 mai dernier, la conversation téléphonique a eu lieu entre le pape François et le président brésilien : le travail pour la paix en Ukraine a été l’un des sujets-clés de la conversation.




Exposition économique et commerciale sino-africaine : Rendez-vous à Changsha !

L’Exposition économique et commerciale sino-africaine fait partie des « Huit Initiatives » avancées par le président chinois Xi Jinping lors du sommet de Beijing du Forum sur la coopération sino-africaine en 2018. Cette année, pour la troisième fois consécutive, la ville de Changsha, chef-lieu de la province du Hunan, accueille ce rendez-vous biennal entre la Chine et l’Afrique du 29 juin au 2 juillet. Véritable plate-forme de coopération économique, l’Exposition économique et commerciale sino-africaine a intégré l’innovation au cœur de son action, ce qui traduit son dynamisme au fil des années.

La présente édition, à travers certains aspects organisationnels, traduit l’envergure que prend l’événement. Déjà, l’aire d’exposition a connu une augmentation de près de 30 000 mètres carrés par rapport à l’édition précédente, pour passer à 100 000 mètres carrés. Ce sont 1 100 exposants, 8 000 acheteurs et visiteurs professionnels qui sont attendus dans le hall d’exposition. A terme, le nombre de visiteurs devrait dépasser la barre 100 000 personnes. A la date du 5 juin, 50 pays africains et huit organisations internationales étaient déjà inscrits pour leur participation. Pour ce qui est des partenariats qui seront noués, les organisateurs ont indiqué que 145 projets de coopération seront signés ou négociés au cours de l’exposition, pour un montant estimé à plus de 10 milliards de dollars US. Autant de statistiques qui dénotent de la notoriété qu’a gagnée l’Exposition économique et commerciale sino-africaine en l’espace de quelques années.

La 3e édition veut également marquer un symbole fort dans les liens commerciaux entre la Chine et l’Afrique. A l’occasion, et ce pour la première fois, on publiera l’indice commercial sino-africain, afin de permettre aux entreprises aussi bien chinoises qu’africaines de faire une évaluation numérique et scientifique de la coopération économique et commerciale. Dans le même registre, le “Rapport sur les relations économiques et commerciales sino-africaines” sera publié. Toutes ces actions visent à faire de l’Exposition une plate-forme multidimensionnelle dans la dynamisation des liens économiques entre les deux parties.

Sur le plan thématique, plus d’une quarantaine d’activités seront organisées durant l’Exposition dans des domaines concernant, entre autres, les infrastructures vertes, la quarantaine douanière, la médecine et la santé, les produits agricoles et alimentaires, l’industrie légère et le textile, les parcs industriels, les femmes et les jeunes, l’enseignement professionnel. Ce qui signifie que le rendez-vous de Changsha se présente aussi comme une tribune d’échanges et de partage sur les préoccupations communes et actuelles entre l’Afrique et la Chine. Il est question d’anticiper en mettant en avant une dynamique réflexive pour faire germer de nouveaux projets porteurs de prospérité pour tous.

Inutile de rappeler que les échanges commerciaux entre la Chine et l’Afrique se consolident au fil des ans. Et une initiative comme l’Exposition économique et commerciale y a énormément contribué en servant de vitrine attrayante pour les produits commerciaux. Selon les données de la Commission nationale du développement et de la réforme, de janvier à novembre 2022, le volume des échanges commerciaux de la Chine avec les pays africains était de 1 715,5 milliards de yuan, soit une hausse de 15,3 % en glissement annuel. Les exportations s’élevant à 992,5 milliards de yuan, avec une hausse de 14,3 % en glissement annuel, et les importations, estimées à plus de 723 milliards de yuan, en hausse de 16,7 % en glissement annuel. La Chine, en optant pour l’exonération de taxes douanières pour bon nombre de produits africains entrant sur son territoire, entend élever les échanges commerciaux à un niveau plus satisfaisant. En plus d’être un cadre de promotion des produits sino-africains, l’Exposition économique et commerciale, vu les thématiques qui seront développées au cours de cette édition, servira aussi de laboratoire de nouvelles idées pour des perspectives prometteuses.

(Note de l’éditeur : Cet article reflète le point de vue de l’auteur Karim Badolo et pas nécessairement celui de CGTN.)




Accord agricole Maroc-UE: ce que révèle le désaveu formel d’un syndicat pro-Polisario par la Justice française

Quelques semaines après le revers infligé par la Haute cour de Londres, le tribunal de Tarascon (France) a rendu à son tour, le 14 juin, une décision judiciaire dans laquelle il condamne la Confédération paysanne, un syndicat agricole français connu pour son alignement sur les thèses du Polisario. Un cinglant revers, la Confédération paysanne étant, en France, l’artisan du harcèlement judiciaire de l’accord agricole.

Et de deux contre les soutiens du Polisario. Le tribunal de Tarascon vient de rendre un arrêt condamnant la Confédération paysanne, une organisation syndicale française utilisée dans le harcèlement judiciaire de l’accord agricole Maroc-UE. Un nouveau revers judiciaire pour le Polisario et ses relais en France qui s’ajoute à celui infligé par la Haute cour de Londres à l’ONG WSC (Western Sahara campagne).

Cette fois, tout a commencé en avril 2014 quand la Confédération paysanne avait intenté une action judiciaire devant le tribunal de commerce de Tarascon contre la société IDYL, une entreprise spécialisée dans la commercialisation de fruits et légumes en provenance du Maroc, y compris des provinces du Sud. L’action de la Confédération Paysanne prétendait interdire à cette société de distribuer ces produits et la condamner devant la justice (astreintes et dommages pour de soi-disant préjudices subis).

Sauf que la décision du tribunal a intégralement désavoué la Confédération paysanne sur toute la ligne, en donnant raison à la Société IDYL.

«IDYL a réussi à exposer durant le procès, que l’action judiciaire intentée au nom de la Confédération Paysanne, n’est en réalité que l’action d’une minorité non représentative de l’Organisation, et qui n’a de toute façon pas la qualité pour agir en justice», nous apprend une source proche du dossier.

Au-delà des aspects de procédure, il s’agit d’une véritable mise à l’index de certains dirigeants de la Confédération paysanne, qui n’hésitent pas à contourner les propres règlements de l’organisation, dans le seul but de mener un activisme politique hostile au Maroc. «Dans un véritable déni de démocratie, ils ont détourné les instances légitimes de la Confédération paysanne et violé la volonté de ses membres», ajoute notre source.

IDYL a, pour sa part, fait valoir que l’action judiciaire de la Confédération paysanne n’était pas recevable. Et pour cause, celle-ci était frappée de prescription des délais réglementaires. Le tribunal a donné raison à la société IDYL, en jugeant que le délai de prescription est bel et bien dépassé.

Sur cette base, le tribunal a condamné la Confédération paysanne, accordant ainsi une victoire juridique à la Société IDYL, qui a stigmatisé les manipulations auxquelles s’adonnent certains relais du Polisario, dans l’intérêt de parties bien connues, et pour des raisons purement politiciennes.

Une nouvelle défaite pour les milieux hostiles au Maroc est ainsi annoncée. La Confédération paysanne (dont fait partie l’activiste José Bové) a, à maintes reprises, démontré son hostilité et son alignement dogmatique sur les thèses du Polisario. «En attaquant l’accord agricole, la Confédération paysanne ne cherchait pas à faire valoir de soi-disant droits, mais simplement à exploiter, par pure opportunisme, une polémique artificielle suscitée par le Polisario», souligne notre interlocuteur.

L’arrêt du tribunal ne fait que confirmer la vérité et conforter le Maroc dans son bon droit. Ce jugement consacre, de nouveau, le caractère légitime de l’action du Royaume dans ses provinces du Sud et la conformité de la valorisation des ressources naturelles à la légalité internationale. D’ailleurs, le jugement n’a reconnu à la Confédération paysanne et à ceux qui en tirent les ficelles aucun droit de cité en ce qui concerne le développement économique au Sahara. Il a en effet refusé de se prononcer sur le fond de l’affaire.

Les relations économiques entre le Maroc et l’UE dans le secteur de l’agriculture sont favorisées par l’histoire et la proximité géographique, qui font de leurs marchés respectifs des débouchés de premier rang pour les produits marocains et européens. Depuis son entrée en vigueur, l’accord est mis en œuvre dans une approche mutuellement avantageuse, comme le confirment les différents rapports établis par la Commission Européenne.

En plus de s’inscrire dans la conformité avec le droit international et au droit européen, la décision du tribunal de Tarascon vient confirmer une ligne de fond et consolider la jurisprudence établie, il y a quelques semaines seulement, par la Haute cour de Londres. Cette dernière avait, effectivement, débouté le Polisario et confirmé de manière irrévocable la légalité des accords conclus par le Maroc et couvrant ses provinces du Sud.




Accord Agricole Maroc-UE: un syndicat agricole pro-polisario débouté par la justice française

Le Tribunal de Tarascon vient de rendre un arrêt condamnant la Confédération Paysanne, une organisation syndicale française utilisée dans le harcèlement judiciaire de l’accord agricole Maroc-UE, ce qui constitue un nouveau revers judiciaire pour le «polisario» et ses relais en France.
Ce nouveau désaveu judiciaire français intervient quelques semaines après celui que la Haute Cour de Londres avait infligé aux soutiens du polisario au Royaume-Uni.

L’action de la Confédération Paysanne prétendait interdire à IDYL, l’entreprise française spécialisée dans la commercialisation de fruits et légumes en provenance du Maroc, y compris des Provinces du Sud, de distribuer ses produits et la condamner devant la justice (astreintes et dommages pour de soi-disant préjudices subis).




L’Algérie expulse 500 Touaregs au Niger dont ses propres citoyens

L’Algérie s’est lancée dans une opération de nettoyage ethnique sans précédent en conduisant plus de 500 personnes, d’une communauté touarègue de In Guezzam de nuit au milieu du désert, dans un lieudit “Point-Zéro” qui marque la frontière entre avec le Niger.  

Entre janvier et fin mars 2023, les autorités algériennes ont abandonné plus de 10.000 personnes dans le désert à cet endroit dans une série de déportations collectives rigoureusesLe régime militaire des séniles d’Alger n’a donc de cesse de procéder à l’expulsion de centaines de Touaregs sous prétexte que ce seraient des migrants en situation irrégulière. 

Ce demi-millier de personnes déplacées par les militaires algériens dont la majorité se réclament « d’Algérie », sont arrivées entre samedi et dimanche au commissariat d’Assamaka (Arlit/Niger). Des familles maliennes environ 150 personnes font partie du lot. Ce sont des Maliens de la tribu Dawasak qui avaient trouvé refuge en Algérie.  

La plupart des refoulés manu-militari ont rejoint le village d’Assamaka, dans la région d’Agadez dans le nord-ouest du Niger. D’autres ont dû rallier l’un des trois centres de transit dédié à l’accueil des expulsés d’Algérie sur l’axe Assamaka – Arlit – Agadez qui surpeuplés, sont tous débordés par des vagues de refoulements successives.  

Les refoulés d’Algérie attendront à Assamaka des semaines voire des mois durant, avant d’être rapatriés dans leur pays d’origine par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) qui contrôle ces camps. Pour cette dernière, ceux qui se disent Algériens seront probablement une énigme impossible à résoudre.   

Cette information a été confirmée ce lundi par le Mouvement de libération du Sud algérien (MLSA), qui dénonce des violences physiques et des viols sur mineures perpétrées par les autorités algériennes. Au mois de mai dernier, 16 éléments de l’armée d’occupation algérienne avaient péri sous les balles de ce Mouvement justement, le MLSA, une entité qui revendique la création d’un Etat touareg dans le sahara algérien.  

Le pouvoir algérien est actuellement aux prises avec un péril sécessionniste qui prend de plus en plus d’ampleur à (Adrar et Hoggar) Sud de l’Algérie dans la région de Tamanrasset. En effet depuis quelques temps on assiste régulièrement à, des accrochages meurtriers entre rebelles Touaregs et armée algérienne.  En cette première quinzaine de juin 2023, plus de 180 indépendantistes ont été arrêtés. Les autorités algériennes s’activent à l’expulsion massive de centaines de Touaregs (toutes nationalités confondues), prétendant qu’ils sont des migrants en situation irrégulière.  

Ces opérations de représailles à l’encontre des familles Touaregs qui font partie intégrante d’un nettoyage ethnique caractérisé, voulu et ordonné par le régime des séniles d’Alger, quitte à renier leurs propres concitoyens, ne sont pas fortuites.

Cela dit, le monde est en train d’assister à la fissure de “l’empire“ algérien qui s’auto-disloque petit-à-petit au Sud au Nord et à l’Est. Tant et si bien que le général en couches ne sait plus où donner de la tête, se concentrant en cela sur le point cardinal et ô paradoxe le moins périlleux pour lui, l’Ouest.    

L’Algérie est bel et bien en voie de balkanisation avec les rebelles Touaregs qui ont pris les armes pour défendre leurs terres et la Kabylie qui revendique pacifiquement son indépendance. Une préoccupation constante dont les deux séniles du Muppets show made in Algeria n’arrivent malheureusement pas à se libérer.

 En attendant, tous les acteurs qui les entourent et qui caressent dans le sens poil, poursuivent leur entreprise meurtrière et de répression sans relâche sans peur et sans reproche envers les populations Touaregs d’Algérie.




Wang Yi sest entretenu avec  le Secrétaire dÉtat américain Antony Blinken

Le 19 juin 2023, Wang Yi, Membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois et Directeur du Bureau de la Commission centrale pour les Affaires étrangères, sest entretenu avec le Secrétaire dÉtat américain Antony Blinken à Beijing.

 

Wang Yi a indiqué que le déplacement du Secrétaire dÉtat Antony Blinken à Beijing tombait à un moment crucial pour les relations sino-américaines où un choix devait être fait entre le dialogue et la confrontation, la coopération et le conflit. LHistoire va toujours de lavant et il en va de même pour les relations sino-américaines, a-t-il dit. Aller à rebours de lHistoire mènera à limpasse et faire table rase de ce qui a été acquis nest non plus la bonne solution, a-t-il poursuivi. Il a fait remarquer la nécessité pour les deux parties dadopter une attitude responsable envers le peuple, lHistoire et le monde, de mettre fin à la spirale descendante des relations sino-américaines, de travailler à les ramener sur la bonne voie de développement sain et stable, et de trouver une manière adéquate de sentendre à lère nouvelle.

 

Wang Yi a souligné que si les relations sino-américaines se trouvaient actuellement à un niveau bas, cétait au fond parce que la partie américaine gardait une perception erronée de la Chine qui avait conduit à une politique erronée à légard de la Chine. Face aux vicissitudes quont connu les relations sino-américaines, la partie américaine a besoin de réfléchir profondément et de travailler ensemble avec la partie chinoise pour gérer les divergences et éviter les surprises stratégiques, a-t-il indiqué. Pour stabiliser les relations sino-américaines, la tâche la plus urgente est de mettre effectivement en uvre les consensus dégagés par les deux Chefs dÉtat, et pour assurer un développement solide et à long terme des relations sino-américaines, la tâche la plus importante est de poursuivre le principe du respect mutuel, de la coexistence pacifique et de la coopération gagnant-gagnant avancé par le Président Xi Jinping et qui constitue la ligne directrice fondamentale, a-t-il affirmé.

Wang Yi a expliqué de manière approfondie la logique historique et la tendance inéluctable du développement et du redressement de la Chine, et présenté les caractéristiques marquantes de la modernisation à la chinoise et le riche contenu de la démocratie du peuple à processus intégral. Il a exhorté la partie américaine à ne pas projeter sur la Chine lhypothèse selon laquelle la puissance conduit inévitablement à lhégémonie, et à ne pas faire une évaluation erronée sur la Chine en se basant sur le chemin parcouru par les puissances occidentales traditionnelles. Cest un point essentiel, selon lui, pour savoir si la partie américaine peut retourner à une politique objective et rationnelle à légard de la Chine.

Wang Yi a demandé à la partie américaine de cesser de faire du tapage sur la prétendue « menace chinoise », de lever les sanctions unilatérales illégales imposées à la Chine, de renoncer aux attaques contre son développement scientifique et technologique et de sabstenir de singérer arbitrairement dans les affaires intérieures de la Chine. Il a analysé en particulier la nature de la question de Taiwan et souligné que la préservation de lunité nationale restait toujours au cur des intérêts vitaux de la Chine, mettait en jeu lavenir de la nation chinoise et constituait une mission historique et immuable du PCC. Sur la question de Taiwan, il ny a aucune marge de compris ou de concession pour la Chine, a-t-il affirmé. Il a souligné la nécessité pour la partie américaine de rester véritablement fidèle au principe dune seule Chine consacré par les trois communiqués conjoints sino-américains, de respecter la souveraineté et lintégrité territoriale de la Chine, et de sopposer sans équivoque à l« indépendance de Taiwan ».

Antony Blinken a présenté les points de vue de la partie américaine. Il a indiqué que la partie américaine sengageait à retourner sur lagenda fixé par les deux Chefs dÉtats lors de leur entretien à Bali, et souhaitait renforcer la communication avec la Chine pour gérer de manière responsable les divergences et développer la coopération dans les domaines où les deux parties partagent des intérêts communs.

Les deux parties ont également échangé des vues sur les questions régionales et internationales d

intérêt commun.

 




Qin Gang s’est entretenu avec  le Secrétaire d’État américain Antony Blinken

Le 18 juin, le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Qin Gang s’est entretenu avec le Secrétaire d’État américain Antony Blinken à Beijing.

 

Qin Gang a indiqué que les relations sino-américaines se trouvaient actuellement au plus bas depuis l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays et que cela ne correspondait ni aux intérêts fondamentaux des deux peuples ni aux attentes communes de la communauté internationale. La politique américaine de la Chine est depuis toujours constante et stable et se guide sur le principe fondamental du respect mutuel, de la coexistence pacifique et de la coopération gagnant-gagnant avancé par le Président Xi Jinping, et ce principe doit aussi être l’esprit à poursuivre, la ligne rouge à défendre et l’objectif à atteindre ensemble pour les deux parties, a-t-il dit. Il a affirmé que la Chine s’engageait à construire des relations sino-américaines stables, prévisibles et constructives et espérait voir la partie américaine adopter une perception objective et rationnelle à l’égard de la Chine, travailler avec la Chine dans le même sens, préserver le fondement politique des relations sino-américaines et gérer les incidents imprévus et accidentels avec le sang-froid, le professionnalisme et la raison. Il a fait remarquer la nécessité pour les deux parties de mettre effectivement en œuvre les consensus dégagés entre le Président Xi Jinping et le Président Joe Biden à Bali et d’œuvrer à stabiliser les relations sino-américaines et à les ramener sur la bonne voie.

 

Qin Gang a présenté la position ferme et les demandes claires de la Chine sur la question de Taiwan et d’autres questions touchant aux intérêts vitaux et aux préoccupations majeures du pays. Il a indiqué que la question de Taiwan était au cœur même des intérêts vitaux de la Chine et constituait la question la plus importante et le risque le plus aigu dans les relations sino-américaines. La partie chinoise exhorte la partie américaine à observer scrupuleusement le principe d’une seule Chine et les trois communiqués conjoints sino-américains, et à traduire effectivement en actes son engagement de ne pas soutenir l’« indépendance de Taiwan », a-t-il affirmé.

 

Les deux parties ont eu de longs échanges francs, approfondis et constructifs sur les relations sino-américaines dans leur ensemble et les questions importantes.

 

Les deux parties sont convenues de mettre en œuvre ensemble les consensus importants que les deux Chefs d’État avaient dégagés à Bali, de gérer effectivement les divergences et de faire avancer le dialogue, les échanges et la coopération.

 

Les deux parties sont convenues de maintenir des échanges de haut niveau. Le Secrétaire d’État Antony Blinken a invité le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Qin Gang à effectuer une visite aux États-Unis. Qin Gang s’est dit prêt à s’y rendre à un moment convenable pour les deux parties.

 

Les deux parties sont convenues de poursuivre les consultations sur les principes directeurs des relations sino-américaines.

 

Les deux parties sont convenues de poursuivre les consultations du groupe de travail conjoint pour résoudre les questions concrètes dans les relations sino-américaines.

 

Les deux parties sont convenues d’encourager l’élargissement des échanges humains et éducatifs, ont engagé des discussions positives sur l’augmentation des vols passagers entre les deux pays, et se réjouissent de l’accroissement des échanges d’étudiants, de chercheurs et d’hommes d’affaires entre les deux pays en leur fournissant des soutiens et facilités.

 

Les deux parties ont également échangé des vues sur les questions régionales et internationales majeu

res d’intérêt commun.

 

 




Le Président Xi Jinping a rencontré  le Secrétaire d’État américain Antony Blinken

Dans l’après-midi du 19 juin 2023, le Président Xi Jinping a rencontré le Secrétaire d’État américain Antony Blinken à Beijing.

 

Le Président Xi Jinping a souligné que le monde évoluait, que les temps changeaient, que le monde avait besoin d’une relation sino-américaine stable dans l’ensemble et que la manière dont les deux pays s’entendent mettait en jeu l’avenir de l’humanité. Notre Planète-Terre est suffisamment grande pour le développement respectif et la prospérité partagée de la Chine et des États-Unis, a-t-il dit. Rappelant que le peuple chinois, tout comme le peuple américain, est un peuple digne, confiant et persévérant, et a le droit de rechercher une vie meilleure, il a indiqué que les intérêts communs des deux pays devaient être pris en compte et que le succès de l’un représentait une opportunité et non une menace pour l’autre. La communauté internationale, a-t-il dit, s’inquiète de la situation actuelle des relations sino-américaines, ne souhaite ni voir le conflit ou la confrontation entre la Chine et les États-Unis, ni prendre parti entre les deux pays, et espère voir la coexistence pacifique et les relations d’amitié et de coopération entre les deux pays. Il a affirmé la nécessité pour les deux pays de travailler, avec un sens des responsabilités envers l’Histoire, les peuples et le monde, à bien gérer les relations sino-américaines, de manière à contribuer à la paix et au développement dans le monde, et à apporter de la stabilité, de la certitude et un engagement constructif à un monde de changement et de turbulence.

 

Le Président Xi Jinping a indiqué que la compétition entre grands pays ne correspondait pas au courant de notre époque ni ne permettait de résoudre les problèmes des États-Unis ou les défis mondiaux. La Chine respecte les intérêts des États-Unis et ne cherche pas à défier ou à remplacer les États-Unis, a-t-il affirmé. De même, a-t-il poursuivi, les États-Unis doivent respecter la Chine et s’abstenir de nuire aux droits et intérêts légitimes de la Chine. Il a indiqué qu’aucune partie ne devait façonner à son gré l’autre partie, et encore moins la priver de son droit légitime au développement. Selon lui, la Chine souhaite depuis toujours voir une relation sino-américaine saine et stable et est convaincue que les deux grands pays peuvent surmonter les difficultés et trouver une bonne voie de s’entendre marquée par le respect mutuel, la coexistence pacifique et la coopération gagnant-gagnant. Il a appelé la partie américaine à adopter une attitude raisonnable et pragmatique et à travailler avec la Chine dans la même direction. Les deux parties, a-t-il affirmé, doivent poursuivre les consensus qu’il avait dégagés avec le Président Joe Biden à Bali, et traduire en acte les engagements positifs pour stabiliser et améliorer les relations sino-américaines.

 

Antony Blinken a transmis au Président Xi Jinping les salutations du Président Joe Biden. Selon lui, le Président Biden est convaincu que les États-Unis et la Chine ont la responsabilité et le devoir de bien gérer leurs relations bilatérales et que cela correspond aux intérêts des États-Unis, de la Chine et du monde entier. Il a affirmé que la partie américaine œuvrait à retourner à l’agenda fixé par les deux Chefs d’État à Bali. La partie américaine observe les engagements faits par le Président Biden, à savoir elle ne cherche pas une nouvelle guerre froide, elle ne cherche pas à changer le système de la Chine, la revitalisation de ses alliances n’est pas anti-Chine, elle ne soutient pas l’« indépendance de Taiwan » et elle n’a pas l’intention d’entrer en conflit avec la Chine, a déclaré Antony Blinken qui a exprimé le souhait de la partie américaine de développer des échanges de haut niveau avec la Chine, de maintenir une communication fluide, de gérer de manière responsable les différences et de promouvoir le dialogue, les échanges et la coopération.

 

Le Président Xi Jinping a demandé au Secrétaire d’État Antony Blinken à transmettre ses salutations au Président Joe Biden.

 

Wang Yi et Qin Gang ont été présents à la rencontre.