KIM JONG UN vient de féliciter XI Jinping*

Les relations traditionnelles d’amitié et de coopération entre la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 et fière de sa Civilisation de 5.000 ans; Superpuissance politico-militaire, NDLR) et la République Populaire de Chine (RPC créée en 1949, NDLR) remonte à la Résistance 1930-1945 contre le Japon (le plus obsédé ou ambitieux de l’expansion d’outre-mer avec sa 1ère invasion de la Corée la plus voisine en 1592-1598 et stigmatisé Etat ennemi par la Charte de l’ONU du fait de ses crimes les plus graves contre l’Humanité commis pendant son occupation 1905-1945 manu militari en Corée tels que le système d’esclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200 milles Coréennes et l’enlèvement de plus de 8,4 millions Coréens pour les travaux forcés ou pare-balles, etc., NDLR). Voici le geste du Maréchal KIM JONG UN, Secrétaire Général (SG) du Parti du Travail de Corée (PTC) et Président des Affaires d’État de la RPDC à l’adresse de son homologue XI Jinping, SG du Comité Central (CC) du Parti Communiste Chinois (PCC) et Pt. de la République Populaire de Chine (RPC), cela à l’occasion de son 70ème anniversaire de naissance (1953 à Beijing).

*① 13/06/2023 (2j avant le Jour-J)*
KIM JONG UN a envoyé à XI Jinping son panier de fleurs multicolores remis, courtoisement, par l’Ambassadeur (RI Ryong Nam, Ministre du Commerce Extérieur jusqu’au début 2021, NDLR) extraordinaire et plénipotentiaire de la RPDC en RPC au Chef adjoint du Département des Relations Extérieures du CC du PCC.
*② 15/06/2023 (Jour-J)*
KIM JONG UN a adressé à XI Jinping son Message de félicitations qui se lit comme suit;
Estimé Camarade SG, j’ai l’honneur de vous adresser mes plus chaleureuses félicitations pour votre 70ème anniversaire. Doté d’un sens élevé des responsabilités envers votre PCC, votre État et votre Peuple, vous;
• vous êtes longtemps consacré à la cause du socialisme proprement chinois
• jouissez, désormais, du respect et de la confiance de tous les membres du PCC et de tout le Peuple chinois.
Grâce à votre direction énergique;
• le prestige du PCC a été rehaussé davantage
• l’objectif de l’édification d’une société essentiellement riche ou aisée a été atteint avec succès
• la puissance globale et la position internationale de la Chine ont été renforcées remarquablement.
Je suis;
• très heureux de vous voir remporter des grands succès dans la nouvelle voie de la construction globale d’un État socialiste modernisé en dirigeant le PCC et le Peuple chinois
• convaincu que la lutte pour la prospérité de la Nation chinoise sortira, sûrement, victorieuse avec votre leadership et, le PCC et le Peuple chinois réunis autour du CC du PCC ayant vous comme noyau.
Je vous souhaite sincèrement;
• de plus grands succès dans votre entreprise importante et responsable à la tête du PCC, de la RPC et de la Nation chinoise
• votre bonne santé et le bonheur de votre famille.




FMI-BM : Appel pour un contre-sommet à Marrakech

La Coordination nationale pour un Sommet social contre les Assemblées annuelles de la BM et du FMI (Coordination) a organisé un point de presse pour présenter sa vision et son plan d’actions pour les prochains mois. Les détails.

Le Maroc est « un bon élève » des Institutions financières internationales (IFI) comme la Banque mondiale (BM). Le royaume est surtout un bon client avec des programmes de prêts et de dettes réguliers depuis six décennies. « Le service de la dette représente 192 milliards de DH en 2022 », rappelle Omar Aziki, membre de la Coordination du Sommet social contre le FMI-BM, également secrétaire général d’ATTAC Maroc.

Ce militant compare les ressources publiques dédiées au remboursement de la dette à celles consacrées à la santé et l’éducation. « Le service de la dette représente huit fois le budget de la santé et trois fois le budget de l’éducation. Aucun développement n’est possible sans un arrêt ou un moratoire sur le paiement de la dette publique. L’endettement est une spirale infernale créée par les IFI pour bloquer tout développement économique de nos pays », martèle le membre de cette Coordination, lors de son mot d’ouverture de ce point de presse, tenu le 13 juin 2023 à Rabat. La Coordination nationale pour un Sommet social contre les Assemblées annuelles de la BM et du FMI (Coordination) a organisé un point de presse pour présenter sa vision et ses objectifs, ainsi que son plan d’action pour les quatre prochains mois.

« Tout le monde est concerné »

La présence de la BM est un sujet d’actualité. Cette institution est active dans tous les domaines de la vie des Marocains. A titre d’exemple, le 9 juin le Conseil d’administration de la Banque mondiale accorde un prêt de 350 millions de dollars au Maroc « destiné à accentuer et amplifier les activités du Projet de réponse d’urgence de la protection sociale face à la Covid-19 du Maroc, en complément du programme initial de 400 millions de dollars approuvé et décaissé en 2020 ». Le même jour, le Conseil d’administration de la BM a approuvé « un prêt de 350 millions de dollars afin de soutenir les mesures prises par le Maroc pour lutter contre le changement climatique et améliorer la résilience du pays face à l’aggravation des impacts climatiques déjà ressentis ». Pour la Coordination, la présence de la BM et du FMI dans les politiques publiques et les choix économiques s’est soldée par un « cuisant échec ». « Prenons l’exemple du Plan Maroc Vert. C’est un échec total. Alors que nous devions gagner en souveraineté alimentaire nous voilà condamnés à importer quasiment l’ensemble de notre consommation (lait, viande, blé, huile, etc.). Cet échec nous a coûté 104 milliards de DH d’argent public donné aux agriculteurs », estime Aziki. Pour montrer l’ampleur de ces politiques néolibérales, cette Coordination compte mobiliser les mouvements sociaux et les ONG marocaines et internationales durant les prochains mois. « Les enseignants contractuels, les ouvriers agricoles, les fonctionnaires précarisés, Tout le monde est concerné. La Coordination veut fédérer les militants, les mouvements sociaux et toutes les volontés désirant s’engager contre les IFI et leurs effets, au-delà du sommet de Marrakech », précise Aziki. Ce dernier rappelle l’opposition de la Coordination à la présence « sioniste au Maroc, prévue durant ce sommet en octobre », prévient-il.

Mobilisations régionales et continentales

Pour sa part, Hamid Sayad, membre de la Coordination considère l’accueil par le Maroc de ce sommet comme « comme un signe de bénédiction offert par les centres impérialistes à notre pays. Ce n’est pas une bonne nouvelle, car ceci implique plus de privatisations des services publics et les ressources naturelles, ainsi que de nouvelles vagues de répression des citoyens et des avis politiques critiques »

La Coordination table sur une capacité de mobilisation nationale, régionale (MENA), continentale (l’Afrique) et mondiale. Ce collectif est né il y a deux mois. Ses initiateurs se présentent comme suit : « Le but de cette initiative est de créer un large espace de réflexion pour discuter ensemble des alternatives possibles aux politiques d’ajustement structurel et néolibérales du FMI et de la BM ». Cette Coordination compte sur l’expertise des réseaux comme ATTAC et la Comité pour l’annulation des dettes illégitimes (CADTM) en Afrique et à l’international.

La Coordination veut aussi faire « converger toutes les victimes des politiques criminelles de ces deux institutions et de faire entendre haut et fort notre voix par la mobilisation et l’organisation d’un contre-sommet au sommet des responsables de ces politiques. Nous souhaitons mettre en place une mobilisation populaire et pacifique pour dire “non” à la pauvreté et à l’austérité et “oui” à la justice sociale ».

Pour rappel, Marrakech abritera du 9 au 15 octobre 2023, les Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du FMI qui ont lieu principalement à Washington et, tous les trois ans, dans un pays membre autre que les États-Unis, « afin de marquer le caractère international des deux institutions », indique la BM sur son site officiel.




Soutenir les communautés affectées par les inondations à Kalehe: Le Gouvernement de la République de Corée alloue un montant de 250.000 dollars Us à l’UNICEF 

Le Gouvernement de la République de Corée accorde un montant de 250.000 dollars américains à l’UNICEF en République Démocratique du Congo pour soutenir les communautés affectées par les inondations qui se sont produites en mai dernier dans les villages de Bushushu et Nyamukubi, dans le territoire de Kalehe, au Sud-Kivu.

Ce financement permettra à l’UNICEF et ses partenaires de répondre aux besoins les plus urgents des communautés, notamment l’accès à l’eau potable, dans une région endémique au choléra. L’une des priorités de l’UNICEF est d’améliorer les conditions de vie et d’assainissement afin de prévenir l’apparition de maladies diarrhéiques.

Cette contribution du Gouvernement de la République de Corée contribuera également à renforcer les interventions dans les secteurs de l’hygiène et assainissement, santé, éducation, nutrition et protection de l’enfance.

L’Ambassadeur de la République de Corée, M. Cho Jaichel a déclaré, à cette occasion, qu’il espère que l’aide du Gouvernement coréen sera utile pour soutenir la population affectée. « J’espère sincèrement que le territoire affecté par ce drame se redressera vite. Je profite de cette occasion pour transmettre mes condoléances aux familles éplorées », a déclaré le diplomate coréen. Il a aussi rappelé qu’à la suite de cette tragédie, le Président coréen, M. Yoon Suk Yeol, avait envoyé un message de condoléances à son homologue congolais, M. Félix Tshisekedi.

Lors de ces inondations et des coulées massives de boues, 4 653 ménages ont été directement touchés à Kalehe. Des milliers d’enfants se sont retrouvés orphelins, séparés ou non accompagnés. L’UNICEF contribue au renforcement des capacités des réseaux communautaires de protection de l’enfance pour une meilleure prise en charge des enfants ainsi que leur identification.

« L’UNICEF remercie le Gouvernement de la République de Corée pour son soutien qui tombe à point nommé. Cette contribution permettra à l’UNICEF de se doter en kits d’eau, assainissement et hygiène, en fournitures, en médicaments vitaux et équipements nécessaires ainsi qu’en kits d’articles non alimentaires pour apporter une réponse aux besoins des communautés de Kalehe », a déclaré Grant Leaity, Représentant de l’UNICEF en RDC.

Depuis le début des inondations, l’UNICEF a renforcé les capacités de 50 employés et bénévoles locaux impliqués dans la prise en charge et la supervision des enfants sur les questions de santé mentale ; Distribué des kits eau, hygiène et assainissement à plus de 4 057 ménages ; Apporté un soutien psychosocial à plus de 1.200 enfants ; Fournie et distribue quotidiennement à près de 1 000 personnes une moyenne de 15.000 litres d’eau ; Assuré la chloration de plus de 20 points d’eau à Bushushu et Nyamukubi.

JMNK




RPDC; Vivre à Pyongyang en plein changement d’aspect*

Pyongyang, Capitale de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 et Superpuissance politico-militaire, NDLR), est fière de sa Civilisation de 5.000 ans comme Capitale du 1er Etat de la Nation coréenne, Co-joson (ou Corée Antique) de 3.000 ans (début 30ème siècle av. JC – 108 av. JC) sur le vaste Territoire de l’Asie du Nord-Est, Puissance Orientale de l’époque. La Ville est en plein épanouissement sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC.

*① Le Secteur du Mt. Taesong-san* 

L’Arrondissement Taesong de Pyongyang abrite le Parc de Loisirs de Taesong-san avec une superficie de 2.000ha. Les Généralissimes KIM IL SUNG (1912-1994) et KIM JONG IL (1942-2011) ont fait aménager un lieu de repos culturel d’envergure pour leur Peuple dans le Secteur du Mt. Taesong-san (haut de 270m, long de 9.284m, vieux de 140 millions d’années – ère jurassique – et connu pour ses nombreux vestiges et reliques du Royaume Co-guryo, le plus grand et le plus puissant de la Région fier de ses 1.000 ans d’existence; 277 av. JC – 668 ap. JC, NDLR) pittoresque non loin du centre-Ville. Après la rénovation des parcs de loisirs de Pyongyang dans les années 2010 sous la direction énergique de KIM JONG UN, celui de Taesong-san reçoit, chaque jour, les visiteurs qui viennent passer leurs heures joyeuses et agréables. Ils ne savent où aller; Zoo Central? Jardin Botanique Central? Musée d’Histoire Naturelle? Parc d’Attractions de Taesong-san? Il faut beaucoup de temps pour en visiter tous;

• Au Zoo Central, les visiteurs font, en carrosse ou en voiture électrique, un tour dans l’enceinte en se faisant photographier en souvenir, ou assistent aux spectacles des animaux d’adresse et à l’autre des otaries, ce qui leur donne un plaisir particulier.

• Au Jardin Botanique Central, les gens ressentent un sentiment profond devant les milliers d’espèces de plantes.

• Au Musée d’Histoire Naturelle ayant l’esthétique architecturale particulière et la beauté moderne, les visiteurs, surtout les élèves et enfants, acquièrent les connaissances sur l’Espace, la Terre et l’évolution des êtres biologiques à travers les dizaines de milliers d’animaux empaillés, échantillons et maquettes, ainsi que les moyens de vulgarisation et d’éducation.

• Le Parc d’Attractions de Taesong-san attire l’attention générale. Les installations de toutes sortes, les lieux de repos aménagés partout dont les bords de lacs, les restaurants et les boutiques de boissons rafraîchissantes sont toujours bondés.

La Porte-Sud de la Forteresse du Mt. Taesong-san, le Temple Kwangbop-sa (bouddhiste; construit en 392, réhabilité en 1727, détruit complètement en 1952 par le bombardement aérien des USA provocateurs de la Guerre de Corée 1950-1953, remis en état original en 1990, NDLR) et d’autres vestiges et reliques racontent la longue histoire de la Nation coréenne.

 *② Le Métro de Pyongyang* 

Le Métro de Pyongyang est construit (en 1973 et élargi à travers les 4 étapes, NDLR) en création monumentale selon le grandiose dessein et sous la sage direction de KIM IL SUNG et KIM JONG IL. Ayant une excellente valeur esthétique et artistique, il;

• contribue, grandement, à la circulation urbaine (comme le transport en commun fréquenté en second lieu juste après le trolleybus, NDLR)

• a commencé à être rénové depuis les années 2010 où l’on a ouvert une période de grande prospérité dans le BTP, soit lors de la construction de la Cité Ryomyong (ou aube ou aurore) en 2017.

KIM JONG UN a examiné, en personne, nombre de projets de rénovation des stations du Métro.

Les murs et piliers des halls, des corridors et des escaliers roulants (longs de 100m pour assurer, au dessous, la température idéale aux voyageurs pendant toutes les 4 saisons, NDLR) des Stations Kaeson (ou triomphe ou retour triomphal), Thong-il (ou réunification – de la Patrie divisée par les Puissances en 1945 -, NDLR) et Sung-ri (ou victoire) rénovées sont ornés de mosaïques murales, de sculptures et de gravures, de différents appareils d’éclairage, de photos de divers sujets, etc. Le Métro est, également, doté d’installations utiles au confort des voyageurs. Ainsi, ceux-ci sont unanimes à dire que le Métro reflète l’esprit dynamique de la Patrie. Ils restent confiants en l’avenir radieux du Pays.




Pour le pape François : certaines apparitions mariales sont fausses

Le samedi 3 et le dimanche 4 juin, la télévision publique italienne (RAI) a diffusé l’émission A Sua Immagine dans laquelle le pape François est intervenu. L’un des sujets abordés était celui des apparitions mariales.

Le pape a mis en garde les catholiques au sujet de quelques présumées apparitions de la Vierge Marie. « Des apparitions mariales ? Ne regardez pas là, car c’est un outil de dévotion mariale qui n’est pas toujours vrai. Parfois, ce sont des images de la personne. Il y a des images de la Vierge qui sont vraies, mais la Vierge ne s’est jamais dessinée elle-même. J’aime voir la Vierge comme ça, le doigt vers le haut, pointant vers Jésus. Lorsque la dévotion mariale est trop centrée sur elle-même, elle n’est pas bonne, tant centrée sur la Vierge que sur celui qui la contemple. »

Le pape a souligné que « Parfois, il y a eu de vraies apparitions de la Vierge, et elle pointe toujours vers Jésus. Comme elle l’a dit aux noces de Cana, en désignant Jésus. Mais quand la dévotion se concentre trop sur elle-même, elle n’est pas bonne. »

Notre site sœur Catholic.net (en espagnol) a publié un article avec les lieux d’apparitions mariales approuvés par l’Église catholique. Des apparitions mariales présumées comme celles de Medjugordjé sont actuellement à l’étude. Le 14 avril dernier, un observatoire a vu le jour, l’Académie pontificale mariale internationale, pour soutenir le travail de ceux qui doivent discerner l’authenticité de présumées apparitions mariales.




A l’Occasion du 59ème Anniversaire du commencement du Dirigeant KIM JONG IL au Comité Central du PTC

Parti jouissant du soutien et de la confiance du peuple

 

Aujourd’hui, la communauté internationale fait l’éloge du Parti du travail de Corée en le qualifiant de parti jouissant du soutien et de la confiance absolus du peuple.

Ce soutien et cette confiance sont inconcevables en dehors du 19 juin 1964, jour où le grand Dirigeant Kim Jong Il, Leader éternel du peuple coréen, a commencé à travailler au Comité central du Parti du travail de Corée.

Celui-ci a édifié le PTC en parti-mère qui répond et se préoccupe du sort du peuple.

Au début de ses activités au CC du PTC, il a publié plusieurs ouvrages comme « Transformons radicalement le travail du Parti en travail en direction de l’homme » et « Il faut s’occuper du bien-être du peuple de façon responsable et avec un sentiment maternel » pour donner des éclaircissements sur les problèmes théoriques et pratiques posés par l’édification du parti. Ses ouvrages servaient de guide pour l’édification et les activités du PTC.

Kim Jong Il a veillé à ce que tous les cadres du Parti se mêlent toujours aux masses pour partager joie et souffrances avec elles, prêtent l’oreille à leurs voix et s’occupent non seulement de leur vie quotidienne mais aussi de leur sort. Tout au long de sa vie, il a donné le meilleur de lui-même pour le bonheur du peuple, en inspectant plus de 14 290 unités d’activité du pays entier.

Tantôt il s’est mêlé sans façon aux gens du peuple pour s’enquérir de leur état de vie, tantôt il a bien voulu baptiser le nom d’un futur bébé. Il a fait refléter les exigences et les aspirations du peuple dans la politique du Parti et, s’agissant d’une affaire pour le bien-être du peuple, il n’a rien lésiné. Même alors que le pays traversait de rudes épreuves, il a veillé à ce que des mesures populaires comme la gratuité des soins médicaux et l’enseignement obligatoire gratuit soient mis en vigueur invariablement.

Sous la direction du Dirigeant, notre peuple a pu jouir d’une vie méritoire en disant parti-mère à la louange du PTC, bienfaiteur de ce bonheur.

Kim Jong Il a fait du PTC parti ayant une confiance absolue envers le peuple.

La force du peuple et la confiance conjuguées, on peut avoir raison du ciel. Telle était la philosophie de Kim Jong Il sur la force du peuple et la confiance en lui. Fin du dernier siècle, le peuple coréen a pu ériger en vainqueur de l’histoire. Le facteur principal en était la confiance du Dirigeant envers le peuple.

Lors de son inspection en janvier 1998 de la province du Jagang, province située à la région septentrionale, le Dirigeant a aperçu une file des gens du peuple transportant du fumier dans des champs de la ferme malgré un énorme manque de vivres, et il a épanché son cœur, en disant qu’avec un tel peuple, on pourrait aller ensemble jusqu’au bout de l’univers. Le peuple coréen a confié entièrement son sort au Dirigeant qui voyait en lui son maître et son Dieu, et il a soutenu la direction du Parti du travail dans une seule pensée et une seule volonté.

Grâce à la direction de Kim Jong Il, l’unité monolithique entre le Parti et les masses populaires a été cimentée plus que jamais et des succès prodigieux se sont succédés dans la construction du socialisme, faisant l’étonnement du monde. Ainsi, ont été jetées de solides assises de l’édification d’une patrie riche et puissante.

Aujourd’hui, le soutien et la confiance du peuple envers le PTC deviennent plus absolus grâce à la politique de primauté des masses populaires que pratique Kim Jong Un, Secrétaire général du Parti du travail de Corée.

 

L’économie indépendante de la RPD de Corée

 

L’économie de la RPD de Corée vole de ses propres ailes. Quels sont les facteurs de son indépendance ?

Esprit de la confiance en soi

 

L’esprit de la confiance en soi est la première force motrice de son indépendance, peut-on dire.

Les idées du Juche constituent la racine de cet esprit. D’après cette pensée créée par le Président Kim Il Sung (1912-1994) et approfondie par le Dirigeant Kim Jong Il (1942-2011), chacun est maître de son destin et trouve en soi la force de le façonner.

Le peuple coréen prend ces idées pour guide pour promouvoir la révolution et le développement de son pays.

Par le passé, il a subi des dommages inimaginables de la guerre (1950-1953) imposée par les Américains. Par exemple, Pyongyang, capitale de la RPDC, en est sorti avec quelques bâtiments rudement détruits. Au point que les Américains ont prétendu que la Corée n’en relèverait pas même après cent ans.

Toujours est-il qu’elle est parvenue à rétablir son économie détruite en moins de 3 ans et à atteindre en 14 ans seulement son objectif, industrialisation socialiste. Ultérieurement, elle a réussi à réaliser des créations spectaculaires, notamment construction d’une presse à forger 10 000 t et d’un grand générateur d’oxygène et celle du barrage-écluse maritime de l’Ouest. C’est justement la confiance en soi qui a donné le jour à cette réalité inimaginable.

Aujourd’hui encore, le peuple coréen fait appel, non pas à l’aide d’un autre pays, mais à ses propres forces pour impulser son développement économique.

 

Gros effectif de talents

 

Pour former ses cadres nationaux, la Corée a toujours opté pour l’indépendance. Au moment où elle se libérait de la domination militaire japonaise (1905-1945), elle n’avait presque ou aucun cadre technique national ni aucune école supérieure, excepté une dizaine de scientifiques et techniciens. C’est le résultat de la politique d’obscurantisme de la nation coréenne pratiquée par le Japon.

Pourtant, pendant plus de 70 ans, elle a eu recours à ses propres forces pour développer sensiblement son enseignement et former de nombreux cadres techniques. Elle a mis en vigueur l’enseignement primaire obligatoire pour tous depuis 1956 et l’enseignement secondaire obligatoire pour tous depuis 1958. Et plus encore, l’enseignement obligatoire de onze années pour tous depuis 1975. Dans les années 1980, tous les travailleurs sont parvenus au niveau de diplômés de l’enseignement secondaire ; elle a possédé plus de 230 écoles supérieures et de 1 300 000 intellectuels. Ces chiffres témoignent de l’importance accordée par elle dans la formation de talents techniques.

Ces dernières années, son enseignement ne cesse pas de se développer.

La RPD de Corée met en vigueur l’enseignement obligatoire de 12 années pour tous et accélère l’innovation du contenu et des méthodes pédagogiques ; elle se propose pour objectif de transformer le peuple entier en talents scientifiques et techniques en vue de le faire des travailleurs dotés d’un niveau d’instruction égal à celui des diplômés de l’école supérieure.

Le nombre d’inventeurs et d’auteurs de projets de développement augmente au fil des jours.

Il est à noter qu’en RPD de Corée, l’enseignement est gratuit pour tous et au service de tout le peuple. Son gros effectif de talents formé grâce à ce système d’enseignement impulsera certainement l’économie indépendante du pays.

 

Solides assises économiques

 

L’indépendance économique d’un pays présuppose de solides assises économiques en dehors de l’esprit de la confiance en soi et des rangs de talents.

Aussi la Corée n’a-t-elle pas cessé de s’investir dans la préparation de solides assises économiques.

Il est à remarquer qu’elle en est venue d’abord à se doter d’une industrie lourde indépendante et moderne, puis à perfectionner une structure économique diversifiée et complexe, ensuite à s’assurer des sources de matières premières et enfin à équiper de technologie moderne tous les secteurs de son économie.

Ces succès ont produit une forte efficacité dans son développement économique. Après le cessez-le-feu, la RPD de Corée a proposé la ligne consistant à développer en même temps l’industrie lourde, l’industrie légère et l’agriculture, tout en donnant la priorité à la première. La valeur globale de sa production industrielle s’est accrue de 3,5 fois de 1957 à 1960 et la production industrielle, de 15,9 % chaque année de 1970 à 1979. A la fin des années 1980, tous les secteurs de l’industrie ont enregistré un accroissement sans précédent.

Au début des années 1990, la disparition du marché socialiste, les manœuvres d’étranglement des forces impérialistes contre la RPD de Corée et les calamités naturelles successives ont créé des difficultés horribles dans son édification économique. Pourtant, ses solides assises d’une économie indépendante l’avaient investie du statut de constructeur et de lanceur de satellites artificiels de la Terre. Dans les années 2000, la crise financière d’envergure mondiale a rudement frappé des banques et monopoles puissants et de nombreux pays, mais la Corée seule n’en a souffert aucunement.

Selon le plan quinquennal pour le développement de l’économie nationale proposé lors du VIIIe Congrès du Parti du travail de Corée, on renforce les assises des industries clés, notamment sidérurgique et chimique, et accélère la construction de 50 000 logements à Pyongyang et celle des maisons d’habitation dans les régions rurales et des fermes de culture en serres d’envergure. Cela est dû à de solides assises de l’économie nationale indépendante.

 




Le Roi adresse un message aux participants à la Conférence parlementaire sur le dialogue interconfessionnel

Le Roi Mohammed VI a adressé, mardi, un message aux participants à la Conférence parlementaire sur « Le dialogue interconfessionnel : collaborer pour notre avenir commun », qui se tient du 13 au 15 juin à Marrakech.

Voici le texte intégral du Message Royal, dont lecture a été donnée par le président de la Chambre des Représentants, Rachid Talbi El Alami.

« Louange à Dieu, Prière et Salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.

Excellence, le Président de l’Union interparlementaire,

Excellences, les Présidents des Institutions législatives,

Messieurs les représentants des institutions et des instances religieuses,

Mesdames, Messieurs,

Il Nous plait en premier lieu de vous exprimer Notre joie et Notre considération pour avoir porté votre choix sur le Royaume du Maroc afin d’y tenir cette importante conférence. Unique en son genre, tant par la nature de la thématique retenue que par la qualité des participants, elle rassemble pour la première fois des parlementaires venus en leur qualité de législateurs et de représentants de leurs peuples respectifs et un grand nombre de chefs religieux, d’experts, de chercheurs de renom du monde entier. Cette assemblée est l’occasion de débattre et d’échanger autour d’un sujet d’actualité qui revêt une importance particulière et dont tout le monde saisit la portée et les ramifications au regard de la conjoncture régionale et internationale connue de tous.

Nous souhaitons la bienvenue à tous les participants et Nous saluons l’initiative du Parlement marocain et de l’Union interparlementaire de tenir cette conférence. Nous nous félicitons également du choix pertinent du dialogue interconfessionnel comme axe majeur des débats, des réflexions et des interventions attendus. Nous espérons que les conclusions et les recommandations issues de cette conférence contribueront à renouveler les approches et les méthodologies adoptées pour répondre à l’exigence d’un dialogue interconfessionnel. Nous souhaitons qu’elles permettent également de définir la nature des rapports qui, sous le signe de l’entente, de la paix et de l’estime mutuelle, doivent prévaloir entre les différentes confessions.

A la faveur de conférences régulièrement dédiées à des questions dialectiques corrélées à la thématique de votre conférence, l’Union interparlementaire a développé suffisamment de savoir-faire et d’expertise dont vous vous prévaudrez à juste titre pour amorcer des débats riches et féconds. Elle est aussi bien outillée pour apporter une plus-value à votre conférence en proposant des approches nouvelles permettant de mieux cadrer les rapports entre les différentes confessions par le recours au dialogue sérieux, constructif et responsable.

Mesdames, Messieurs,

Aux prises avec des défis majeurs, l’humanité est secouée par des crises fortement imbriquées, de nature sécuritaire, économique, politique, sanitaire et écologique. Elle est aussi travaillée par une volonté indiscutable de tout mettre en œuvre pour gérer, contenir et régler ces crises. Votre conférence se veut l’expression indéniable de cette volonté sincère. A cet effet, elle offre l’opportunité d’engager une réflexion collective permettant d’aboutir, en interne comme à l’international, à l’élaboration d’un plan d’action à l’intention des parlementaires et des acteurs religieux. Elle a conscience de la gravité de la conjoncture actuelle : notre monde est en effet confronté aux idéologies de l’extrémisme, de l’égocentrisme, de la haine, du repli sur soi, ainsi qu’aux entreprises terroristes qui convertissent des contextes particuliers en terreaux propices à la propagation de projets subversifs, au nom de la religion alors même que la religion s’en défend formellement.

Ici et là, l’opinion publique est abusée lorsque la question est maquillée en conflits entre confessions ou entre civilisations. Mais le fait est que, comme Nous l’avions confirmé il y a plus de vingt ans à l’ouverture de la cent-septième conférence de l’Union interparlementaire, le choc présumé oppose des obscurantismes et non des civilisations.

Mesdames, Messieurs,

Il est vraiment regrettable que l’on soit toujours informé de la survenue d’actes de violence, de persécutions ou de meurtres perpétrés pour des motifs religieux ou sectaires ou au nom de l’appartenance à une civilisation. Il est tout aussi déplorable que le sentiment antireligieux soit le sujet de prédilection de certains, leur cheval de bataille lors de surenchères électorales.

Nous regrettons aussi que les espaces ouverts au débat public, y compris nombre de médias audiovisuels et de tribunes publiques, s’accommodent volontiers de la stigmatisation d’autrui pour des motifs de religion, de couleur ou d’origine. Une telle tolérance risque d’altérer la conscience et l’imaginaire collectifs et d’enflammer dangereusement les opinions publiques. Le monde garde en mémoire le souvenir de génocides et de guerres dévastatrices dont les premières étincelles sont à chercher dans des discours et des idéologies nourris de fanatisme religieux, sectaire ou racial.

A rebours des traités internationaux des droits de l’Homme, unanimement reconnus au sein de la communauté mondiale, des thèses et des idéologies font florès autour de l’idée d’«inégalité naturelle» qui classe les individus en fonction de leur religion, de leur race, de leur origine, et dont les théoriciens attestent le caractère légitime.

Face à ces indices très inquiétants quant à l’avenir des relations entre les différentes confessions et les diverses civilisations, il devient nécessaire que les forces vives, acquises à l’égalité des religions, des civilisations et, au-delà, de tous les êtres humains, se mobilisent pour renverser la tendance actuelle et faire adopter des politiques susceptibles d’endiguer cette régression dangereuse de la conscience humaine.

Les institutions représentées par les participants à cette conférence se trouvent indéniablement au cœur de ce noble combat qui vise à faire prévaloir l’entente, la tolérance et la coexistence. Aussi, une action institutionnelle et un travail de sensibilisation et d’éducation sont-ils nécessaires. Il n’y a de place au fanatisme ni dans les religions ni dans les livres sacrés. En fait, à l’origine de tout acte fanatique, il n’y a que des intérêts occultes. De plus, toutes les religions puisent dans la même matrice, comme le laisse magistralement entendre la Parole de Dieu : «Dites: « Nous croyons en Dieu et en ce qu’on nous a révélé, et en ce qu’on a fait descendre vers Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob et les Tribus, et en ce qui a été donné à Moïse et à Jésus, et en ce qui a été donné aux prophètes, venant de leur Seigneur: nous ne faisons aucune distinction entre eux. Et à Lui nous sommes Soumis » (Sourate Al-Baqara, verset 136).

Mesdames, Messieurs,

Le tableau morose d’un monde prenant acte de ce conflit des croyances ne doit pas occulter une réalité plus radieuse : les initiatives audacieuses qui cherchent à favoriser la communication et l’interaction entre les composantes de la communauté internationale et les adeptes des différentes confessions, contribuant à cultiver ainsi, auprès des unes et des autres, un esprit de tolérance, un climat d’entente : l’idéal du vivre-ensemble. Il y a donc néanmoins de quoi se réjouir en voyant comment, à l’Est comme à l’Ouest, au Nord comme au Sud, des hommes et des femmes de bonne foi, des décideurs politiques avisés, des libres penseurs et des intellectuels éclairés, engagés dans un combat contre la Haine, tendent les passerelles du dialogue et de l’entente entre les différentes religions, civilisations et cultures.

Nous nous réjouissons tout particulièrement que vous tous qui participez à cette conférence fassiez partie de ces élites politiques, de ces magistères religieux, de ces milieux académiques et intellectuels acquis à l’idée que la mission de peupler la Terre, voulue par Dieu le Très-Haut, doit s’accomplir conformément à une volonté d’interaction, de connaissance mutuelle et de vivre-ensemble, indépendamment des différences confessionnelles et doctrinales. Cette responsabilité incombe à l’ensemble du genre humain.

Si ces élites décident d’agir à l’unisson autour d’objectifs nobles, Nous sommes persuadé que le dialogue interconfessionnel, mû par la volonté de favoriser une interaction constructive, une entente unanime et une coopération fructueuse entre les différentes croyances, sera un levier essentiel qui contribuera à préserver l’humanité des tourments de la souffrance et de la division.

Nous ne pourrons atteindre cet objectif que si nous joignons l’acte à la parole ; tel est l’un des enjeux majeurs de votre conférence. Il nous appartient également de jeter un jour nouveau sur le concept de dialogue interconfessionnel ; il nous incombe enfin de fortifier la prise de conscience collective sur l’importance du dialogue et de la coexistence, sur les périls qu’entraîne la persistance d’une logique d’introversion et de fanatisme.

Par ailleurs, Nous attendons de la Conférence de Marrakech qu’elle apporte une réponse rationnelle, avisée et convaincante aux courants qui cultivent le fanatisme, la haine et le dénigrement des religions et qui traitent les êtres humains en fonction de leur religion, de leur doctrine, de leur race ou de leur couleur de peau.

Afin de réaliser cette ambition, Nous sommes persuadé que la diversité de vos statuts respectifs et la variété de vos backgrounds politiques, intellectuels et confessionnels seront d’une aide précieuse. En effet, les parlementaires parmi vous ont compétence pour voter les lois destinées à faciliter le dialogue, à rejeter, voire à pénaliser les discours qui font l’éloge du fanatisme et du repli sur soi. Pour leur part, les responsables ici présents des institutions et des chefferies religieuses peuvent se prévaloir de leur mission d’orientation et de sensibilisation et user de leur autorité spirituelle pour alerter sur les dérives susceptibles de saper les fondements d’une coexistence et d’un dialogue constructifs entre les religions.

Nous devons aussi comprendre que la peur d’une religion ou plutôt la phobie suscitée intentionnellement autour d’elle finit par se muer en une forme de haine à l’égard de tous les aspects de cette religion ou de la civilisation qui lui est associée. Viennent ensuite l’incitation à prendre position contre la croyance visée, les actes de discrimination à son encontre et les violences qui la prennent pour cible. A cet égard, il est profondément regrettable de constater que de nombreux médias parmi les plus suivis ne cherchent à travers leur ligne éditoriale qu’à alimenter la spirale du fanatisme et de la confrontation.

Mesdames, Messieurs,

Nous espérons que votre conférence débouchera sur des plans d’action dont les trois composantes que vous représentez contribueront de manière décisive à assurer la mise en œuvre, au niveau de chaque pays et à l’international. A ce propos, Nous soulignons la nécessité de créer un mécanisme mixte, dont les travaux seront coordonnés par l’Union Interparlementaire. Ce mécanisme aura pour mission de faire du dialogue interconfessionnel entre les différentes composantes de la communauté internationale un noble objectif commun, qu’il conviendra de promouvoir au sein des instances internationales. Cet objectif servira également de critère de gouvernance démocratique dans la pratique parlementaire, et d’indicateur du respect du pluralisme et de la diversité culturelle.

A priori, la religion, en constituant un rempart contre l’extrémisme, doit fonder le vivre-ensemble et ne pas être instrumentalisée par des idéologies extrémistes. Pour autant, l’enracinement de cet idéal combiné au respect des autres confessions, nécessite un effort pédagogique que devraient déployer écoles, universités, mass-médias, institutions religieuses et espaces du débat public responsable. Ainsi, Nous formons le vœu de voir le document final comporter des propositions pratiques en vue d’atteindre cet objectif.

Nul doute, Mesdames et Messieurs, que vous êtes bien placés pour prendre la mesure des effets dévastateurs du non-respect des religions et de leur dénigrement, ainsi que de l’ampleur des drames qu’ils peuvent induire à l’intérieur et à l’extérieur des frontières nationales. Vous êtes également parfaitement au fait de leur coût humain et matériel pour la stabilité internationale, condition essentielle pour asseoir les bases institutionnelles et démocratiques de chaque pays et pour favoriser son développement et sa prospérité.

Mesdames, Messieurs,

Fidèle à son histoire séculaire faite de diversité et de pluralisme religieux et culturel, le Royaume du Maroc veille constamment à demeurer un modèle d’Etat où cohabitent, dans un climat de fraternité et de sécurité, les adeptes des religions monothéistes. En effet, sur cette terre de brassage, ont toujours coexisté musulmans, juifs et chrétiens depuis des siècles, le Maroc ayant généreusement accueilli et protégé des milliers de musulmans et de juifs de la péninsule ibérique venus s’y réfugier pour échapper aux persécutions religieuses des XVème et XVIème siècles.

Les annales de l’Histoire contemporaine relatent la haute sollicitude dont Notre Auguste Grand-Père, feu Sa Majesté le Roi Mohammed V, que Dieu ait Son âme, a entouré des milliers de personnes de confession juive, ayant échappé à la persécution du gouvernement de Vichy, alors allié du Nazisme.

Notre Vénéré Père, feu Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu l’ait en Sa sainte Miséricorde, a perpétué, tout au long de Son Règne, cette tradition de bienveillance à l’égard des citoyens marocains de confession juive et Il s’est toujours attaché à cultiver l’esprit de coexistence et de fraternité entre tous les Marocains, qu’ils soient musulmans ou juifs.

L’Histoire rapporte également que Sa Majesté le Roi Hassan II- que Dieu ait Son âme – a pris l’initiative de recevoir, en 1985, Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II, à l’occasion de la première visite jamais effectuée par le Souverain Pontife dans un pays musulman. Trente-quatre ans après cette visite historique, et à la suite d’une invitation officielle adressée au Souverain Pontife, Nous avons accueilli Sa Sainteté le Pape François en mars 2019. Ce périple papal en terre marocaine témoigne de Notre attachement aux vertus du dialogue interconfessionnel et de Notre foi dans la nécessité de mettre les efforts des autorités religieuses au service de la paix, de l’entraide et de la fraternité humaine.

Par ailleurs, depuis Notre Accession au Trône, Nous n’avons eu de cesse de renforcer l’esprit de fraternité, de coexistence, d’entraide et de cohésion entre tous les Marocains, juifs et musulmans, ces valeurs étant le socle de la civilisation marocaine. En outre, l’architecture de nos villes a ceci de profondément symbolique qu’elle dispose côte à côte mosquées, synagogues et églises. Plus qu’une exigence urbanistique, ce voisinage étroit incarne plutôt les valeurs spirituelles, humaines et civilisationnelles enracinées dans la société marocaine, ainsi que l’idéal de tolérance auquel elle est attachée.

Mesdames, Messieurs,

Si l’Islam est la religion de l’Etat, la Constitution du Maroc, quant à elle, stipule que «l’Etat garantit à tous le libre exercice des cultes». Comme Nous l’avons toujours affirmé, en tant que Roi du Maroc et Commandeur des croyants, Nous nous portons garant du libre exercice des cultes et, à ce titre, il Nous échoit d’assurer la protection des juifs et des chrétiens marocains venus d’ailleurs pour résider au Maroc.

Se prévalant de son attachement singulier à l’idéal de coexistence religieuse et de modération, le Royaume du Maroc a été naturellement parmi les premiers pays à impulser la mise en place de mécanismes internationaux, les uns dédiés au dialogue inter-civilisationnel et les autres à la lutte contre le terrorisme, le radicalisme et l’extrémisme. Tel est le cas du Forum mondial de l’Alliance des civilisations qui a tenu sa neuvième session en novembre 2022, à Fès, cette ville millénaire qui symbolise de fort belle manière la profondeur historique de notre civilisation et la coexistence religieuse qui lui est propre.

Nous avons toujours été fermement attaché à ce que le Royaume du Maroc contribue significativement à la création de ce Forum, à son organisation structurelle et à son fonctionnement régulier. Nous sommes en effet convaincu qu’il constitue un cadre idoine pour construire l’avenir, asseoir la concorde entre les civilisations et instaurer la paix et le vivre-ensemble.

Avec la même volonté résolue, le Maroc a contribué à l’émergence de nouveaux mécanismes et concourt à leur rayonnement et à la consolidation de leurs missions. Il accueille aussi leurs rencontres, à l’instar de la Conférence internationale sur le dialogue des cultures et des religions et «la Conférence sur les droits des minorités religieuses en terre d’Islam».

 

De plus, vous êtes parfaitement avisés du rôle décisif que le Maroc a efficacement joué dans la création et la structuration du Forum mondial de lutte contre le terrorisme. Il en a d’ailleurs assuré la présidence conjointe durant trois mandats allant de 2015 à 2022. Tout ce travail est l’expression concrète de politiques volontaristes qui découlent de nos responsabilités et de nos engagements à l’égard des composantes de la communauté internationale.

Mesdames, Messieurs,

Nous sommes convaincus de l’importance de la coexistence et du dialogue et fermement attachés aux valeurs de modération et de tolérance qui nous incitent à rejeter toute forme d’intolérance, de haine et d’extrémisme. Nous sommes également persuadés de la nécessaire mise en œuvre de politiques permettant d’atteindre ces objectifs. A cet égard, au Maroc, nous sommes fiers de ce que nous avons accompli dans le domaine de gestion du champ religieux, et de la performance des institutions que Nous avons créées à cet effet, y compris celles prévues par la Constitution. C’est le cas, notamment, du Conseil supérieur des Oulémas : l’unique instance habilitée à émettre des fatwas afin de prévenir toute transgression des finalités assignées à ces avis consultatifs.

Les réalisations accomplies par les institutions d’encadrement religieux que Nous avons créées pour diffuser les valeurs de modération, de tolérance et de vivre-ensemble sont également pour Nous un motif de fierté. Outre la Rabita Mohammadia des Oulémas, l’un des partenaires clés de l’organisation de votre conférence, citons plus particulièrement l’Institut Mohammed VI de formation des imams, des morchidines et morchidates, la Fondation Mohammed VI des Oulémas africains qui est chargée de la mutualisation et de la coordination des efforts déployés par les oulémas africains pour promouvoir ces valeurs. Tout ce travail répond au devoir de solidarité et d’entraide qui Nous incombe spirituellement envers Nos frères dans les autres pays africains.

Dans le même ordre d’idées, nous devons prendre conscience qu’en réussissant à instaurer un dialogue fructueux entre les religions et les civilisations, nous répondrons à de nombreuses problématiques et à plusieurs défis menaçant l’avenir de notre planète et compromettant l’idéal du vivre-ensemble. Embarqués tous à bord du même navire, nous affrontons le même destin. Face à ces enjeux, nous devons nous représenter dès à présent comment sera le monde que nous souhaitons léguer aux générations futures. Telle est la responsabilité des parlements, des institutions religieuses, des élites intellectuelles, des gouvernements, de la société civile et de la presse.

En conclusion, Nous vous réitérons nos souhaits de bienvenue dans votre deuxième pays, le Maroc, terre de tolérance, de coexistence, de diversité et de fraternité, et carrefour de rencontres fécondes au cours desquelles des questions majeures sont abordées dans l’intérêt de l’Humanité et au service de son avenir. Nous vous souhaitons enfin plein succès dans vos travaux.

Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh ».




Le Roi : Le dialogue interconfessionnel devra contribuer à préserver l’Humanité des tourments de la souffrance et de la division

Le dialogue interconfessionnel, mû par la volonté de favoriser une interaction constructive, une entente unanime et une coopération fructueuse entre les différentes croyances, sera un levier essentiel qui contribuera à préserver l’Humanité des tourments de la souffrance et de la division, a affirmé, mardi, le Roi Mohammed VI.

Dans un message adressé aux participants à la Conférence parlementaire sur « Le dialogue interconfessionnel : collaborer pour notre avenir commun », qui se tient du 13 au 15 juin à Marrakech, le Souverain a souligné que cet objectif ne pourra être atteint que « si nous joignons l’acte à la parole; tel est l’un des enjeux majeurs de votre conférence ».

« Il nous appartient également de jeter un jour nouveau sur le concept de dialogue interconfessionnel; il nous incombe enfin de fortifier la prise de conscience collective sur l’importance du dialogue et de la coexistence, sur les périls qu’entraîne la persistance d’une logique d’introversion et de fanatisme », a poursuivi le Roi à l’adresse des participants à cette Conférence qui « rassemble pour la première fois des parlementaires venus en leur qualité de législateurs et de représentants de leurs peuples respectifs et un grand nombre de chefs religieux, d’experts, de chercheurs de renom du monde entier ».

« Nous attendons de la Conférence de Marrakech qu’elle apporte une réponse rationnelle, avisée et convaincante aux courants qui cultivent le fanatisme, la haine et le dénigrement des religions et qui traitent les êtres humains en fonction de leur religion, de leur doctrine, de leur race ou de leur couleur de peau », a ajouté le Souverain dans ce message dont lecture a été donnée par le président de la Chambre des Représentants, Rachid Talbi El Alami, Se disant persuadé que la diversité des statuts respectifs des participants et la variété de leurs backgrounds politiques, intellectuels et confessionnels seront d’une aide précieuse.

En effet, a estimé le Roi, « les parlementaires parmi vous ont compétence pour voter les lois destinées à faciliter le dialogue, à rejeter, voire à pénaliser les discours qui font l’éloge du fanatisme et du repli sur soi », notant que les responsables ici présents des institutions et des chefferies religieuses peuvent, pour leur part, se prévaloir de leur mission d’orientation et de sensibilisation et user de leur autorité spirituelle pour alerter sur les dérives susceptibles de saper les fondements d’une coexistence et d’un dialogue constructifs entre les religions.

« Nous devons aussi comprendre que la peur d’une religion ou plutôt la phobie suscitée intentionnellement autour d’elle finit par se muer en une forme de haine à l’égard de tous les aspects de cette religion ou de la civilisation qui lui est associée », a fait savoir le Souverain.

« Viennent ensuite l’incitation à prendre position contre la croyance visée, les actes de discrimination à son encontre et les violences qui la prennent pour cible », a poursuivi le Roi, exprimant Son profond regret de constater que de nombreux médias parmi les plus suivis ne cherchent à travers leur ligne éditoriale qu’à alimenter la spirale du fanatisme et de la confrontation.

Le Souverain a, par ailleurs, exprimé Son souhait de voir la Conférence de Marrakech déboucher « sur des plans d’action dont les trois composantes que vous représentez contribueront de manière décisive à assurer la mise en œuvre au niveau de chaque pays et à l’international ».

Le Roi a souligné, à ce propos, la nécessité de créer un mécanisme mixte, dont les travaux seront coordonnés par l’Union Interparlementaire, précisant que ce mécanisme aura pour mission de faire du dialogue interconfessionnel entre les différentes composantes de la communauté internationale un noble objectif commun, qu’il conviendra de promouvoir au sein des instances internationales.

« Cet objectif servira également de critère de gouvernance démocratique dans la pratique parlementaire, et d’indicateur du respect du pluralisme et de la diversité culturelle », a insisté le Souverain, faisant observer que la religion, en constituant un rempart contre l’extrémisme, doit fonder le vivre-ensemble et ne pas être instrumentalisée par des idéologies extrémistes.

« Pour autant, l’enracinement de cet idéal combiné au respect des autres confessions, nécessite un effort pédagogique que devraient déployer écoles, universités, mass-médias, institutions religieuses et espaces du débat public responsable », a soutenu le Souverain, formant le vœu de voir le document final de la Conférence comporter des propositions pratiques en vue d’atteindre cet objectif.

Evoquant plusieurs défis et crises qui secouent l’Humanité ainsi que nombre d’indices très inquiétants quant à l’avenir des relations entre les différentes confessions et les diverses civilisations, le Roi a estimé nécessaire, face à ces indices, que les forces vives, acquises à l’égalité des religions, des civilisations et, au-delà, de tous les êtres humains, se mobilisent pour renverser la tendance actuelle et faire adopter des politiques susceptibles d’endiguer cette régression dangereuse de la conscience humaine.

« Les institutions représentées par les participants à cette Conférence se trouvent indéniablement au cœur de ce noble combat qui vise à faire prévaloir l’entente, la tolérance et la coexistence », a ajouté le Souverain, notant qu’une action institutionnelle et un travail de sensibilisation et d’éducation sont aussi nécessaires.

« Le tableau morose d’un monde prenant acte de ce conflit des croyances ne doit pas occulter une réalité plus radieuse », a estimé le Roi, citant, à ce titre, les initiatives audacieuses qui cherchent à favoriser la communication et l’interaction entre les composantes de la communauté internationale et les adeptes des différentes confessions, contribuant à cultiver ainsi, auprès des unes et des autres, un esprit de tolérance, un climat d’entente : l’idéal du vivre-ensemble.

Se réjouissant que les participants à cette Conférence « fassent partie de ces élites politiques, de ces magistères religieux, de ces milieux académiques et intellectuels acquis à l’idée que la mission de peupler la Terre, voulue par Dieu le Très-Haut, doit s’accomplir conformément à une volonté d’interaction, de connaissance mutuelle et de vivre-ensemble, indépendamment des différences confessionnelles et doctrinales », le Souverain a insisté que cette responsabilité « incombe à l’ensemble du genre humain ».

https://fr.hespress.com




RPDC; «Nous sommes les plus heureux du monde!

En République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 et fière de sa Civilisation de 5.000 ans; Superpuissance politico-militaire, NDLR) sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC, les enfants chantent la chanson, de toute leur voix, «Nous sommes les plus heureux du monde!» (créée en 1961 sous le Généralissime KIM IL SUNG 1912-1994, NDLR).

*① La production d’uniformes et d’articles scolaires*

• Les usines d’industrie légère de diverses régions du Pays poussent, pour de bon, à la production d’uniformes scolaires d’été, de cartables et d’articles scolaires. Les cadres des unités d’activités relevant du Ministère de l’Industrie des Provinces, du Ministère de l’Industrie Légère et des Autorités provinciales ainsi que les confectionneurs s’emploient à résoudre les questions en suspens pour la fabrication d’uniformes scolaires selon le nouveau Guide de la Mensuration Corporelle (manuel de confection élaboré pour la 1ère fois dans l’histoire de l’industrie de confection du Pays, visant à la production d’uniformes scolaires et initié en février 2023 par KIM JONG UN, NDLR). Les unités de confection ont introduit divers projets d’innovation technique destinés à la fabrication d’uniformes scolaires et mis la dernière main à la confection d’uniformes scolaires d’été pour écolières d’écoles primaires à l’échelle nationale et entamé leur fourniture.

• Les usines de sacs sont en effervescence par la production des cartables pour écoliers. A travers le concours (avril 2023) de la qualité des cartables d’écoliers des usines de sacs du Pays, prend en intensité le travail visant à respecter, strictement, les normes de consommation par unité de produit et à fabriquer les cartables de qualité. De même, on partage les techniques avancées et expériences déjà obtenues.

• Les personnels de l’Usine d’Articles Scolaires de Ryongbong (ou pic du dragon) et de celle de So-namu (ou pin vert coréen ou Pinus densiflora) s’adonnent à la production, déterminés à produire davantage d’articles scolaires de qualité. L’Usine de Porte-Mines en Plastique de Pyongyang introduit les projets d’innovation technique de valeur à même d’améliorer la qualité de ses produits. Il en est de même pour les usines d’industrie provinciale d’autres régions du Pays au niveau de la fabrication d’articles scolaires.

*② Les cérémonies d’inauguration*

Dans la Province Phyongan-Nord, on vient de construire l’Ecole Normale pour Instituteurs de Sin-uiju, la Bibliothèque de la Sci-Tech de Province et l’Usine d’Uniformes Scolaires;

• L’Ecole réunit les meilleures conditions nécessaires à l’éducation, aux études et à la vie quotidienne des étudiants, dont bâtiment scolaire, pensionnat, gymnase et infothèque. D’une superficie bâtie totale de plus de 11.290m2, le bâtiment à 6 étages est muni de salles de classe multifonctionnelles et d’une dizaine de salles d’expériences et travaux pratiques, entre autres celle de travaux pratiques relatifs à l’environnement 3D.

• La Bibliothèque comprend les salles de lecture électronique, de livres et de vidéo, une salle de symposium, dun cinéma scientifique et d’autres.

• L’Usine équipée de machines et de procédés de production modernes est l’objet de la fierté des cadres et travailleurs de la Province.

Ces 11 et 12 juin, ont eu lieu les cérémonies d’inauguration desdites constructions dans lesquelles ont pris part;

• MUN Kyong Dok, Secrétaire-en-chef du Comité Provincial du Parti du Travail de Corée (PTC, parti au pouvoir depuis 1945, NDLR)

• RI Yong Chol, Président du Comité Populaire Provincial

• les autres cadres de la Province

• les bâtisseurs

• le personnel enseignant et administratif du secteur concerné

• les élèves et les travailleurs.

Dans lesdites cérémonies, ont été prononcés les discours, suivis d’interventions. A l’issue des cérémonies, les participants ont fait un tour dans l’Ecole, la Bibliothèque et l’Usine susmentionnées.

*③ La loi pour garantir les droits de l’enfance*

La Loi de la RPDC sur la Garantie des Droits de l’Enfance (promulguée en 2010 sous le Généralissime KIM JONG IL 1942-2011 et amendée ou rectifiée en 2014 sous KIM JONG UN, NDLR);

• a pour idée maîtresse de consolider et développer le système de la garantie des droits des enfants et, d’assurer, au maximum, les droits et les intérêts des enfants dans tous les domaines de la vie sociale y compris l’enseignement, la santé publique et la justice

• stipule que l’Etat veille à assurer, comme le meilleur et en toute priorité, tout ce qui est nécessaire à la santé, à l’éducation et à la vie quotidienne des enfants, selon le principe «Tout ce qui est le meilleur aux enfants!».

La 3ème (2021) session plénière du 8ème Comité Central du PTC a;

• délibéré de l’amélioration et du renforcement de la politique de puériculture

• défini une politique consistant à fournir, aux frais de l’Etat, des aliments nutritifs y compris produits laitiers, aux enfants du Pays entier.

Preuve évidente pour montrer la mise en œuvre de la Loi;

• Les produits laitiers dont la fourniture est considérée comme la priorité absolue sont fournis, régulièrement, aux enfants du Pays entier.

• La gratuité de l’enseignement se pratique toujours (dès le début des années 1950, NDLR). L’enseignement obligatoire de 11 ans pour tous mis en vigueur à partir de 1972 s’est converti, en 2014, en celui de 12 ans.

• L’Etat ne cesse d’augmenter ses fonds sur le secteur de l’enseignement. Ainsi, on voit s’accroître la production d’articles scolaires, cartables, uniformes et autres produits pour enfants. Cette année aussi comme 2022, à l’occasion de la nouvelle année scolaire (avril 2023), de nouveaux uniformes, de divers articles, des chaussures et des cartables scolaires ont été fournis aux élèves et étudiants des écoles primaires, secondaires et supérieures du Pays.

• Le droit aux soins médicaux, tout comme celui à l’enseignement, est très important pour la croissance et le développement des enfants. L’Etat prend en charge tous les frais de traitement et de prévention de maladies pour les enfants: consultation, examen de laboratoire, médicaments, hospitalisation, cure, voyage jusqu’aux centres de cure, vaccin et appareil de prothèse, etc.

• L’enfant sans parent ni tuteur est à élever, aux frais de l’Etat, dans la crèche, la maternelle et l’école pour orphelins. En fait, de modernes crèches, maternelles et écoles primaires et secondaires pour orphelins se trouvent dans les lieux les plus pittoresques.

Aujourd’hui, les enfants de la RPDC bénéficiaires de la sollicitude de plus en plus affectueuse de l’Etat grandissent, à vue d’œil, sans aucun souci.




Aperçu des confessionnaux pour les JMJ 2023

Lorsque l’on parle des Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ), la première chose qui vient à l’esprit sont des images heureuses de pèlerins et de volontaires vivant la semaine de leur vie dans la communion et le partage avec les autres. Mais ici dans un environnement apparemment tranquille, entouré de clôtures de barbelés et de gardes qui veillent en permanence, l’évangélisation est vécue d’une manière différente. C’est ici, dans les prisons de Paços de Ferreira, Porto et Coimbra, que naissent les confessionnaux des JMJ de Lisbonne 2023.

Une fois, passées les barrières de sécurité et les portes ouvertes de la prison de Paços de Ferreira, c’est dans l’aile de la menuiserie que le travail et la magie s’opèrent. Nous traversons un couloir où se trouvent les bancs confessionnels déjà fabriqués et emballés et entrons dans la salle où le bois est encore en train d’être coupé et poncé.

Avec une équipe de six ou sept stagiaires, les 50 confessionnaux ont été construits et sont presque tous prêts. Au milieu des poutres empilées et des outils de travail, c’est dans cette pièce que les structures sont mesurées, coupées, poncées et assemblées. La visite sert, surtout pour l’équipe pastorale des Journées Mondiales de la Jeunesse, à suivre les travaux et à éclaircir les doutes éventuels.

Dans la pièce suivante, Fernando Pinto Correia peint les détails du rosaire qui donnent de la couleur à l’extérieur des confessionnaux. Fernando est l’un des détenus qui se consacre entièrement à ce projet. « Cet endroit me soulage la tête », explique-t-il. Malgré son apparente joie de la visite, Fernando Correia n’oublie pas ce qui s’est passé et révèle que « ici, c’est ce sur quoi je travaille depuis que je suis enfant » et que, pour cette raison, « le temps passe mieux ici en travaillant. J’aime travailler ici, je me distrais, je passe beaucoup de temps et j’apprends un peu plus. »

Sans réserve, ce détenu a avoué : « j’ai toujours été catholique et, comme à l’extérieur, ici je vais aussi à la messe ». Interrogé sur la présence du pape François au Portugal, Fernando estime que « pour nous, c’est une bonne chose, cela nous aide un peu plus ».

Bien que tout se déroule « à une vitesse de croisière », José António da Silveira, directeur de la prison de Paços de Ferreira, affirme que le processus a connu quelques revers , en grande partie à cause de la rotation des membres de l’équipe, « car certains sont partis, heureusement ! Ils ont été libérés », ce qui nécessite toujours un réajustement constant.

Cependant, alors que la construction est presque achevée, José souligne l’importance de ce type de projet, en particulier celui-ci, « à dimension globale », qui rapproche également les établissements pénitentiaires du monde extérieur. « C’est une façon de montrer à la communauté, à la société, que de bonnes choses sont faites ici, souligne-t-il. Normalement, quand les gens, qui ne connaissent pas la réalité d’une prison, en parlent, ils pensent toujours à des choses négatives. Nous avons des hommes très capables, très compétents, des gens qui sont très désireux de purger leur peine et de rentrer chez eux. »

Sur le chemin de Porto, les témoignages entendus et les sentiments observés à l’intérieur de ces murs restent dans notre mémoire. Arrivés à un autre bâtiment, moins isolé mais avec les mêmes barbelés, nous sommes dirigés vers un garage dans la cour, où sont entassés tous les bois déjà coupés et peints qui donneront « vie » aux confessionnaux de la JMJ Lisbonne 2023.

Avec fierté, les détenus nous montrent une plaque, réalisée avec le bois des confessionnaux, qui sera placée sur tous les bancs réalisés par l’Établissement pénitentiaire de Porto, laissant la marque des six détenus qui ont travaillé sur ce projet.

De là, en passant par un couloir au milieu d’un curieux « bonjour » et d’autres personnes méfiantes, nous nous sommes rendus dans la salle où le bois est poncé et verni, où nous avons rencontré cinq détenus, tous répartis par tâche.

Manuel Dias est le nom du détenu chargé de vernir le bois. Dans son « box », il n’y a de place que pour les bancs qu’il vient de vernir, son pistolet à vernir et la musique qui l’accompagne pendant son travail. Selon lui, « c’est la deuxième couche que l’on donne maintenant ». Manuel participe également aux finitions, comme le ponçage des pièces de bois.

En ce qui concerne le processus de construction des confessionnaux, Manuel estime que « tout s’est bien passé », ajoutant « j’aime faire cela ». Au cours de la conversation, il a révélé que ce qu’il fait aujourd’hui c’est de « l’art » qu’il faisait « là-bas » et « ce sera bien » pour les jeunes du monde entier de voir son travail aux JMJ de Lisbonne 2023. Cependant, il avoue « c’est dommage que je ne puisse pas être là- bas pour le voir . La construction des confessionnaux est quelque chose de nouveau. Je me suis bien appliqué à faire de mon mieux. »

Paulo Teixeira, ou « M. Teixeira », comme on l’appelle dans la prison, est celui qui supervise le travail quotidien et qui a choisi les six détenus qui travaillent à la construction des confessionnaux pour les JMJ de Lisbonne 2023. Alors qu’il ne reste plus que la peinture à réaliser, Paulo révèle qu’il s’agit d’un « défi différent. Car pour nous, en tant qu’établissement, il est un peu compliqué d’assurer la maintenance ou d’avoir des délais à respecter « , compte tenu de la vie et de la dynamique d’une prison. »

À Porto, contrairement à Paços de Ferreira, l’équipe n’a pas changé au cours du processus. Paulo Teixeira a révélé qu’« ils ont très bien accepté [le projet] et ont été enthousiastes ». Il a seulement assumé la mission de « les mettre au travail et de les encourager à faire le travail ».

En plus des confessionnaux demandés par la Fondation JMJ Lisbonne 2023, l’établissement pénitentiaire de Porto en a réalisé un qui restera et servira de confessionnal à tous les prisonniers qui souhaiteront se confesser pendant leur période de privation de liberté.

 

 

De Porto, nous nous sommes rendus à Coimbra, où l’on nous a dirigés vers une sorte d’atelier. Nous avons marché dans un couloir étroit jusqu’à ce que nous arrivions au centre d’un dôme où les bancs du confessionnal étaient déjà bondés. Tout autour se trouvaient les différents « ateliers » et occupations des détenus de la prison de Coimbra, parmi des peintures, des carrelages, des bicyclettes et des motos en bois.

Nous sommes ensuite passés au véritable atelier, où la radio fait partie des outils de travail. D’un côté, il y avait un confessionnal destiné à être « exposé », tandis que de l’autre se trouvaient tous les confessionnaux prêts à être envoyés à Lisbonne, après deux mois de travail par cinq détenus.

Pedro Silva était l’un des « garçons » qui a travaillé à la construction des confessionnaux et considère la peinture comme « un soulagement du stress et de la vie quotidienne ».

« J’ai été fier de pouvoir participer à ce projet et de sentir qu’une partie de moi est avec les Journées Mondiales de la Jeunesse. »

Alors que sa libération est prévue pour le 10 juin, Pedro souhaite participer aux JMJ de Lisbonne en 2023. Interrogé sur son désir de participer à la rencontre, Pedro Silva s’est empressé de répondre : « C’est moi, j’avais déjà parlé à M. Nelson il y a une dizaine de jours pour lui dire que j’aimerais participer aux JMJ ».

Pedro Silva a également laissé un message aux jeunes, leur assurant que « ce qu’ils ne peuvent pas perdre, c’est l’amour, l’espoir et la liberté ». Quant au contact des jeunes du monde entier avec les confessionnaux, Pedro espère « qu’ils s’amuseront, qu’ils admireront le travail accompli » et souligne que « pour ma part, j’y ai mis mon effort, mon amour et mon dévouement ».

Paulo Domingues, qui a accompagné la construction des confessionnaux et la visite, a révélé que tout le processus « était fantastique » et que cette initiative « était comme si la société les avait embrassés » et une façon « d’être plus proche d’eux ».

Nos détenus se sont joints à nous d’une manière qui nous a beaucoup surpris. Nous ne nous y attendions pas, nous savions qu’ils étaient bons, mais pas à ce point. Ils ont adhéré au projet à cœur ouvert.

Dans toutes les prisons que nous avons visitées, ce sont les détenus qui restaurent les biens communs « à la maison », en acceptant également divers projets et emplois qui leur permettent de gagner de l’argent supplémentaire et d’occuper leur temps. Les confessionnaux de la JMJ Lisbonne 2023 sont également un service rendu aux détenus et contribuent d’une certaine manière à leur réintégration dans la société.

Zénith.org