Funérailles à Casablanca de feue Aïcha El Khattabi, fille de Mohamed Ben Abdelkrim El Khattabi, en présence de SAR le Prince Moulay Rachid

Les funérailles de feue Aïcha El Khattabi, fille de feu Mohamed Ben Abdelkrim El Khattabi, ont eu lieu jeudi en présence de Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid.

Après les prières d’Addohr et du mort, la dépouille de la défunte a été inhumée au cimetière Errahma.

Les obsèques de la défunte se sont déroulées en présence des membres de sa famille et de ses proches, ainsi que de plusieurs personnalités.

Feue Aïcha El Khattabi est décédée, mercredi à Casablanca, à l’âge de 81 ans des suites d’une longue maladie.

Née en 1942, elle a vécu et étudié en Egypte, avant de regagner la Mère-Patrie après le décès de son père.

Titulaire d’un baccalauréat de l’American College for girls du Caire, la défunte avait occupé, de son vivant, le poste de conseillère à la Fondation Mohamed Abdelkrim El Khattabi.

Avec MAP




Programme du pape François à Marseille

Voici les grands temps fort du déplacement du pape François à Marseille dans le cadre des Rencontres Méditerranéennes, tels que communiqués par le Saint-Siège.

Vendredi 22 septembre 2023 : 17h45

Le Mémorial, ou stèle, dédié aux marins et aux migrants perdus en mer est une croix camarguaise qui symbolise les trois vertus théologales : la foi, représentée par les trois tridents de la croix ; l’espérance, symbolisée par l’ancre ; et la charité, représentée par le cœur.

La Croix est appelée « de Camargue » parce qu’elle a été fabriquée dans cette région dans les années 1920.

 

 

 

18h00 : Moment de rassemblement avec des représentants religieux près du Mémorial

À proximité du Mémorial des marins et migrants perdus en mer se retrouveront des membres de Marseille Espérance, une délégation de Stella Maris, une délégation de Caritas Gap-Briançon, une délégation du service diocésain de la Pastorale des migrants et une délégation des associations de secours en mer pour un temps de prière pour les migrants morts en mer.

– Chant

– Message de bienvenue du cardinal archevêque de Marseille, Mgr Jean-Marc Aveline

– Intervention du Saint-Père

– Lecture par un jeune migrant

– Hymne

– Intentions de prière

par un membre de Marseille Espérance

par un membre de Stella Maris

par un membre de Caritas Gap-Briançon

par un membre du service diocésain de la Pastorale des migrants

par un membre des associations de secours pour les migrants

– Conclusion du Saint-Père

Puis le pape se rendra avec deux migrants et des responsables religieux au Mémorial des disparus en mer et déposera une gerbe. Ensuite, pendant que le chœur entonne un chant, le pape saluera les autorités religieuses.

Samedi 23 septembre 2023 : 9h30

Le Palais du Pharo est situé sur le promontoire du Pharo, surplombant le Vieux Port, sur la côte ouest de Marseille. Selon la tradition locale, en 1852, le jeune Louis Napoléon, neveu de Napoléon Bonaparte, visita Marseille et l’apprécia tant qu’il chargea l’architecte franco-suisse Samuel Vaucher de trouver un terrain approprié et d’y construire un palais pour l’offrir à son épouse Eugénie.

Vaucher s’exécute et conçoit le Palais du Pharo, imposante demeure seigneuriale avec jardins, sur un promontoire surplombant la Méditerranée. Mais Napoléon III meurt avant d’avoir pu s’y installer. Sa veuve, l’impératrice Eugénie, fit don du Palais à la ville et, en 1904, le bâtiment fut transformé en École de médecine. médecine. Depuis 1997, l’ensemble architectural fait partie du Jardin Émile Duclaux, d’où l’on jouit d’une vue magnifique sur Marseille. Il sert de centre de conférences et abrite une partie du conseil municipal. C’est donc un lieu de conférences, d’événements, de foires, d’expositions d’art et bien plus encore. En 2013, le Palais du Pharo a été rénové, modernisé et agrandi.

Aujourd’hui, l’ancienne résidence impériale dispose de 7000 mètres carrés d’espace pour les conférences, répartis en deux complexes architecturaux. de conférence, répartis en deux ensembles architecturaux : le Palais historique, construit par l’empereur Napoléon III pour sa famille, et l’extension contemporaine. Le Palais offre, entre autres, huit salles de réunion, un auditorium de 900 places, un hall d’exposition de 1 800 mètres carrés et un espace de restauration pour 1 000 personnes.

10h : Conclusion des Rencontres méditerranéennes au Palais du Pharo

Des évêques de France et d’autres diocèses méditerranéens participent à la session ainsi que des jeunes, quelques autorités politiques et des associations (environ 900 personnes). Le pape est accueilli à l’entrée de l’Auditorium par le Président de la République et son épouse, le cardinal archevêque de Marseille et le Maire, et deux enfants lui offrent un cadeau.

– Mot de bienvenue du cardinal archevêque de Marseille

– Projection d’un film

– Résumé des débats et questions au Saint-Père par un évêque et un jeune homme

– Discours du Saint-Père

– Action de grâce du Président de la Conférence des évêques de France

– Chant

Le pape salue ensuite les évêques méditerranéens.

Réunir les cinq rives de la Méditerranée pour comprendre les grands défis à relever, pour valoriser les ressources disponibles et pour tracer « de nouveaux chemins de paix et de réconciliation dans lesquels les Églises sont invitées à jouer un rôle essentiel au service du bien commun ». Tel est l’objectif de l’initiative lancée par l’archidiocèse de Marseille, intitulée Rencontres méditerranéennes, du 18 au 24 septembre (MED23) dans la cité phocéenne, en présence d’une soixantaine d’évêques et d’une soixantaine de jeunes d’Afrique du Nord, du Moyen-Orient, des Balkans, d’Europe latine, de la Mer Noire et du Moyen-Orient. L’événement se déroule dans le sillage des deux rencontres intitulées « Frontière méditerranéenne de la paix » organisées à Bari en 2020 et à Florence en 2022, à l’initiative de la Conférence épiscopale italienne, alors présidée par le cardinal Gualtiero Bassetti.

MED 23 voit les évêques réunis à Marseille s’engager à poursuivre le processus engagé en Italie les années précédentes et les jeunes à partager leurs expériences et leurs témoignages, y compris à travers des moments de travail en commun.

Parallèlement aux Rencontres, dans différents lieux de la ville pendant la semaine, le Festival de la Méditerranée a été organisé. Il a été l’occasion pour les jeunes de partager leurs témoignages, ’d’assister à des expositions, des concerts et des veillées de prière.

 

11H30 : Rencontre avec le Président de la République au Palais du Pharo

– Photo officielle

– Interview

– Présentation de la famille

– Échange de cadeaux

Le Président de la République française, M. Emmanuel Macron, est né à Amiens, dans le département de la Somme, en 1977. Il a suivi des études de philosophie puis a intégré l’École nationale d’administration (ENA) dont il est sorti diplômé en 2004. Avant d’entrer dans le secteur bancaire, il a travaillé pendant quatre ans à l’Inspection générale des finances. Il se consacre ensuite à la politique et devient secrétaire général adjoint de la présidence de la République en 2012. En juillet 2014, il quitte ce poste et devient, d’août 2014 à août 2016, ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique. Le 6 avril 2016, il lance le mouvement « En Marche ! » et se présente à l’élection présidentielle, qu’il remporte le 7 mai 2017. En juin 2022, il est réélu, pour un second mandat, avec 58,5 % des voix. M. Macron est marié à Brigitte Trogneux.

Au même moment, dans la salle adjacente, un bref entretien a eu lieu entre le cardinal Secrétaire d’Etat et Madame le Premier Ministre, en présence du Substitut de la Secrétairerie d’État du Nonce apostolique et d’un Conseiller à la nonciature.

15h15 : Déplacement au Stade Vélodrome

Le pape change de voiture devant la statue de David à Marseille et continue en papamobile jusqu’au Stade Vélodrome. L’Orange Vélodrome est un équipement sportif multifonctionnel, visible de tous les côtés de la ville de Marseille. Il est situé au 8 du boulevard Michelet, à côté de la tour FR3 Méditerranée. Le stade couvert, moderne et à la pointe de la technologie, accueille les matches de football de l’Olympique de Marseille, de l’équipe de France de football, de l’équipe de France de rugby et est souvent utilisé comme salle de concert ou pour accueillir des réunions politiques.

Construit d’après les plans de l’architecte Henri Ploquin, il est inauguré en 1937, à l’occasion d’un match amical entre l’Olympique de Marseille et le Torino. Au début de son histoire, le stade accueillait des compétitions cyclistes – d’où le nom de « Vélodrome » – et des compétitions d’athlétisme. Conçu pour accueillir 35 000 personnes, le complexe subit plusieurs extensions au cours du 20e siècle, perdant la piste cyclable. Il a été entièrement rénové, notamment en vue de la Coupe du monde 1998 et de l’Euro 2016. Aujourd’hui, l’installation offre 67 000 places assises sur une surface de 8 500 mètres carrés et répond aux dernières normes en matière d’accessibilité et d’énergie.

16h15 : Messe au Stade Vélodrome

Messe votive de la Vierge Marie de la Garde. Célébration eucharistique en français.

 

– Lectures :

Hb 12, 22-24 ; 13, 8-9a.14-15 : « Vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, la cité du Dieu vivant » (anglais)

Lc 1, 39-45 : « Heureuse celle qui a cru » (français)

– Homélie du Saint-Père

– Prière des fidèles (espagnol, arménien, turc, italien, arabe, croate)

– Préface : Maternité de la Bienheureuse Vierge Marie

– Prière eucharistique II

– Le cardinal Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille, adresse un salut au Saint-Père.

La Conférence des Évêques de France est composée de tous les cardinaux et évêques en activité exerçant leurs fonctions pastorales en France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer (DOM), soit environ 120 membres, issus de 101 diocèses. Son président actuel est Mgr Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims ; les vice-présidents sont Mgr Dominique Blanchet, évêque de Créteil, et Mgr Vincent Jordy, évêque de Tours ; le secrétaire général est le P. Hugues de Woillemont.

18h45 : Arrivée à l’aéroport international de Marseille – Cérémonie d’adieux

Le pape est accueilli devant le pavillon d’honneur par le Président de la République et son épouse, et ils se rendent ensemble au salon Hélène Boucher où a lieu un entretien privé de quelques minutes. Ensuite, le pape et le Président de la République passent devant la garde d’honneur et prennent congé.




Tchad : L’Église tend la main aux réfugiés soudanais qui affluent

Un évêque tchadien a souligné la situation désespérée de plus de 100 000 réfugiés qui affluent dans sa région depuis le Soudan voisin, déchiré par la guerre.

Lors d’une visite au siège du projet international de l’organisation caritative catholique Aide à l’Église en détresse (AED), Mgr Philippe Abbo Chen, évêque de Mongo, dans l’est du Tchad, a décrit l’énorme défi que représente l’aide aux familles arrivant « sans aucune ressource ».

Selon l’Organisation internationale pour les migrations, près de quatre millions de personnes ont fui leur foyer depuis que les violences ont éclaté au Soudan en avril entre les forces de soutien rapide et les forces armées soudanaises.

L’évêque Chen a déclaré que la plupart des réfugiés étaient « des enfants, des personnes âgées et des femmes » et qu’ils vivaient dans une extrême pauvreté. Il a ajouté : « J‘ai vu un groupe enlever son voile et l’attacher à un arbre décharné pour avoir un peu d’ombre ». Et il a poursuivi : « Nous faisons ce que nous pouvons pour les aider, avec les ressources dont nous disposons, mais elles sont limitées. De plus, nous avons nos propres problèmes avec des conflits internes séculaires entre les agriculteurs et les pasteurs nomades ».

L’évêque a expliqué que les conflits surviennent souvent lorsque le bétail en liberté pénètre dans des champs privés et endommage les cultures.

L’évêque Chen est parfois appelé à intervenir dans des conflits entre agriculteurs et éleveurs, qui dégénèrent souvent en affrontements violents avec utilisation d’armes à feu. Il a déclaré : « La population du Tchad augmente également, ce qui entraîne des luttes pour les ressources, aggravées par la prolifération des armes à feu. Les disputes les plus simples peuvent dégénérer très rapidement lorsque des AK47 sont en jeu ».

Il a exprimé son inquiétude quant à l’avenir du pays où « le système éducatif s’effondre » et où « les prix des denrées alimentaires ont triplé. Dans ce contexte, notre église sert de refuge ».

Il a souligné que ses paroissiens ont parfois « peur de montrer leur foi dans certains environnements », mais qu’en général, les chrétiens du Tchad à majorité musulmane « sont parfaitement libres de vivre leur foi ». Et de conclure : « Nous avons une Église dynamique. Notre communauté n’est qu’une petite minorité, sur un territoire immense, mais elle a une mission d’évangélisation unique. Nous avons des centaines de baptêmes chaque année. Je tiens à remercier l’AED, qui a contribué à couvrir les frais d’études de deux séminaristes ».




Chine : deux évêques participeront au Synode

Mgr Antonio Yao Shun, évêque de Jining/Wumeng, et Mgr Joseph Yang Yongqiang, évêque de Zhoucun, de la République populaire de Chine, sont sur la liste des participants à la XVIe Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques publiée jeudi 21 septembre par la Salle de presse du Vatican, indique l’agence vaticane Fides. Les évêques chinois sont les « invités spéciaux » de l’Assemblée qui se tiendra à Rome du 4 au 29 octobre 2023.

Mgr Yao Shun, 58 ans, évêque de Jining/Wumeng de la région autonome de Mongolie intérieure (au nord de la Chine), est le premier évêque consacré après l’accord provisoire signé par le Saint-Siège et la Chine sur la nomination des évêques chinois le 22 septembre 2018.

Rappelons que la signature de l’accord provisoire sur la nomination des évêques a eu lieu « dans le cadre des contacts entre le Saint-Siège et la République populaire de Chine, qui sont en cours depuis un certain temps pour traiter des questions ecclésiales d’intérêt commun et pour promouvoir des relations d’entente », selon le communiqué officiel du 22 septembre 2018. La signature a eu lieu à Pékin, avec Mgr Antoine Camilleri, sous-secrétaire pour les relations du Saint-Siège avec les États, et Wang Chao, vice-ministre des Affaires étrangères chinois. Cet « accord provisoire » est un « fruit d’un rapprochement graduel et réciproque », rédigé après « un long parcours de négociations réfléchies » et qui prévoit « des évaluations périodiques ».

Mgr Yao Shun est né à Ulanqab en 1965 et a été ordonné prêtre en 1991, après avoir étudié au Séminaire national de Pékin. Il a enseigné au Séminaire national où il était également directeur spirituel. Entre 1994 et 1998, il a étudié aux États-Unis et obtenu un diplôme en liturgie. Il a terminé ses études bibliques à Jérusalem. Il a été consacré par Mgr Paul Meng Qinglu, évêque de Hohhot (Mongolie intérieure), le 26 août 2019. Il a travaillé dans la commission liturgique du Conseil des évêques de Chine (non reconnu par le Saint-Siège).

Le diocèse de Jining compte environ 70 000 fidèles avec 30 prêtres et 12 religieuses.

Mgr Joseph Yang Yongqiang, évêque de Zhoucun (province de Shandong), a été consacré coadjuteur le 15 novembre 2010. Il est le dixième évêque officiel à être consacré en communion avec l’Église et reconnu par le gouvernement.

Il est né en avril 1970. En 1987, il est entré au petit séminaire de Jinan. En 1989, il a été envoyé étudier au grand séminaire de Sheshan du diocèse de Shanghai. Il a été ordonné prêtre en 1995. En 2003, il a étudié pendant un an au séminaire national de Pékin. De 2005 à 2010, il a enseigné au séminaire du Saint-Esprit à Jinan.

Le diocèse de Zhoucun compte 16 000 fidèles et 12 prêtres.




Arrivée du Saint-Père à Marseille

À son arrivée à l’aéroport international de Marseille, le Saint-Père est accueilli par le Premier ministre de la République française, Mme Élisabeth Borne, et quatre enfants en costume traditionnel qui lui offrent des fleurs.

Après l’exécution des hymnes et la garde d’honneur, la présentation des délégations respectives a lieu. Ensuite, le pape, accompagné de Madame le Premier Ministre, rejoint le Salon Hélène Boucher pour une brève rencontre.

Il se rend ensuite à la Basilique Notre-Dame de la Garde pour la prière mariale avec le clergé diocésain.

Voici le texte dans son intégralité, tel que communiqué par le Vatican.

Chers frères et sœurs, bon après-midi !

Je suis heureux de commencer ma visite en partageant avec vous ce moment de prière. Je remercie le Cardinal Jean-Marc Aveline pour son mot de bienvenue et je salue S.E. Mgr Éric de Moulins-Beaufort, les frères évêques, les Pères Recteurs et vous tous, prêtres, diacres et séminaristes, personnes consacrées, qui œuvrez dans cet archidiocèse avec générosité et dévouement pour construire une civilisation de la rencontre avec Dieu et avec le prochain. Merci pour votre présence, pour votre service, et merci pour vos prières !

Arrivant à Marseille, je me rallie aux plus grands : sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, saint Charles de Foucauld, saint Jean-Paul II, et tant d’autres qui sont venus ici en pèlerinage pour se confier à Notre Dame de la Garde. Nous déposons sous son manteau les fruits des Rencontres méditerranéennes, avec les attentes et les espérances de vos cœurs.

Dans la lecture biblique, le prophète Sophonie nous a exhorté à la joie et à la confiance en nous rappelant que le Seigneur notre Dieu n’est pas loin, il est là, près de nous, pour nous sauver (cf. 3, 17). C’est un message qui nous renvoie, d’une certaine manière, à l’histoire de cette Basilique et à ce qu’elle représente. En effet, elle n’a pas été fondée en souvenir d’un miracle ou d’une apparition particulière, mais simplement parce que, depuis le XIIIe siècle, le saint peuple de Dieu cherche et trouve ici, sur la colline de La Garde, la présence du Seigneur dans le regard de sa Sainte Mère. C’est pourquoi, depuis des siècles, les Marseillais – spécialement ceux qui naviguent sur les flots de la Méditerranée – y montent pour prier.

Aujourd’hui encore, la Bonne Mère est pour chacun la protagoniste d’un tendre « croisement de regards » : d’une part celui de Jésus qu’elle nous indique toujours, et dont l’amour se reflète dans ses yeux ; d’autre part celui de nombre d’hommes et de femmes de tous âges et de toutes conditions, qu’elle rassemble et conduit à Dieu, comme nous l’avons rappelé au début de cette prière en déposant à ses pieds un cierge allumé. En ce carrefour des peuples qu’est Marseille, je voudrais réfléchir avec vous sur ce croisement de regards, car il me semble que s’y exprime parfaitement la dimension mariale de notre ministère. Nous aussi, prêtres et personnes consacrées, nous sommes appelés à faire sentir aux gens le regard de Jésus et, en même temps, porter à Jésus le regard de nos frères. Dans le premier cas, nous sommes des instruments de miséricorde, dans le second, des instruments d’intercession.

Premier regard : celui de Jésus qui caresse l’homme. C’est un regard qui va de haut en bas, non pas pour juger mais pour relever celui qui est à terre. C’est un regard plein de tendresse qui transparaît dans les yeux de Marie. Et nous, appelés à transmettre ce regard, nous sommes tenus de nous abaisser, d’éprouver de la compassion, de faire nôtre « la bienveillance, patiente et encourageante, du Bon Pasteur qui ne fait pas de remontrances à la brebis perdue, mais la charge sur ses épaules et fête son retour à la bergerie (cf. Lc 15, 4-7) » (CONGREGATION POUR LE CLERGE, Directoire pour le ministère et la vie des prêtres, n. 41).

Frères, sœurs, apprenons de ce regard, ne laissons pas un jour passer sans nous rappeler le moment où nous-mêmes l’avons reçu, et faisons-le nôtre, pour être des hommes et des femmes de compassion. Ouvrons les portes des églises et des presbytères, mais surtout celles du cœur, pour montrer par notre douceur, notre gentillesse et notre accueil le visage de notre Seigneur. Que celui qui vous approche ne trouve ni distance ni jugement ; qu’il trouve le témoignage d’une humble joie, plus fructueuse que toute capacité affichée. Que les blessés de la vie trouvent un port sûr dans votre regard, un encouragement dans votre étreinte, une caresse dans vos mains capables d’essuyer des larmes.

Même dans les nombreuses occupations de chaque jour, s’il vous plaît, ne laissez pas faiblir la chaleur du regard paternel et maternel de Dieu. Il est beau de le faire en dispensant généreusement son pardon, toujours, toujours, afin de délivrer, par la grâce, les personnes des chaînes du péché et les libérer des blocages, des remords, des rancunes et des peurs dont elles ne peuvent triompher toutes seules. Il est beau de redécouvrir avec émerveillement, à tout âge, la joie d’éclairer les vies avec les sacrements dans les moments heureux et tristes, et de transmettre, au nom de Dieu, des espérances inattendues : sa proximité qui console, sa compassion qui guérit, sa tendresse qui émeut. Soyez proches de chacun, surtout des plus fragiles et des moins chanceux, et ne laissez jamais ceux qui souffrent manquer de votre proximité attentive et discrète. C’est ainsi que grandiront en eux – mais aussi en vous – la foi qui anime le présent, l’espérance qui ouvre sur l’avenir, et la charité qui dure pour toujours. Voilà le premier mouvement : porter à vos frères le regard de Jésus.

Et puis il y a le second regard : celui des hommes et des femmes qui se tournent vers Jésus. De même que Marie à Cana recueillit et porta au Seigneur les inquiétudes de deux jeunes mariés (cf. Jn 2, 3), vous êtes, vous aussi, appelés à être pour les autres la voix qui intercède (cf. Rm 8, 34). Alors, la récitation du Bréviaire, la méditation quotidienne de la Parole, le Rosaire et toute autre prière – je vous recommande surtout l’adoration – seront pleins des visages de ceux que la Providence met sur votre chemin. Vous porterez avec vous leurs regards, leurs voix, leurs questions, à la table eucharistique, devant le tabernacle ou dans le silence de votre chambre, là où le Père voit (cf. Mt 6, 6). Vous leur ferez écho fidèlement, en tant qu’intercesseurs, comme des “anges sur la terre”, des messagers qui portent tout « devant la gloire de Dieu » (Tb 12, 12).

Et je voudrais résumer cette brève méditation en attirant votre attention sur trois images de Marie qui sont vénérées dans cette Basilique. La première est la grande statue qui la surplombe et qui la représente lorsqu’elle tient l’Enfant Jésus bénissant. Voilà : comme Marie, nous portons partout la bénédiction et la paix de Jésus, dans toutes les familles et dans tous les cœurs. C’est le regard de la miséricorde. La deuxième image se trouve en dessous de nous, dans la crypte : c’est la Vierge au bouquet, le don d’un laïc généreux. Elle aussi porte l’Enfant Jésus sur un bras et nous le montre, mais elle tient dans l’autre main, au lieu d’un sceptre, un bouquet de fleurs. Cela nous fait penser à la façon dont Marie, modèle de l’Église, en nous présentant son Fils, nous présente également à Lui, comme un bouquet de fleurs dans lequel chaque personne est unique, belle et précieuse aux yeux du Père. C’est le regard de l’intercession. Enfin, la troisième image est celle que nous voyons ici au centre, sur l’autel, qui frappe par la splendeur dont elle rayonne. Nous aussi, chers frères et sœurs, nous devenons un Évangile vivant dans la mesure où nous le donnons, en sortant de nous-mêmes, en reflétant sa lumière et sa beauté par une vie humble, joyeuse et riche de zèle apostolique. Que nous y aident les si nombreux missionnaires qui sont partis de ce haut lieu pour annoncer la bonne nouvelle de Jésus- Christ au monde entier.

Bien-aimés, portons à nos frères le regard de Dieu, portons à Dieu la soif de nos frères, répandons la joie de l’Évangile. C’est notre vie, et elle est incroyablement belle malgré les difficultés et les chutes. Prions ensemble la Sainte Vierge, qu’elle nous accompagne et nous garde. Je vous bénis de tout cœur. Et vous, s’il vous plaît, priez pour moi. Merci !




Le Roi Mohammed VI préside une séance de travail consacrée au programme de reconstruction et de mise à niveau générale des régions sinistrées par le séisme d’Al Haouz

“Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a présidé ce mercredi au Palais Royal de Rabat, une séance de travail consacrée au programme de reconstruction et de mise à niveau générale des régions sinistrées par le séisme d’Al Haouz.

Cette nouvelle séance de travail s’inscrit dans le prolongement des Hautes Directives données par le Souverain lors des réunions du 09 et du 14 septembre, qui ont posé les jalons d’un programme réfléchi, intégré et ambitieux destiné à apporter une réponse forte, cohérente, rapide et volontariste.

D’un budget prévisionnel global estimé à 120 milliards de dirhams, sur une période de cinq ans, la première version du programme intégré et multisectoriel présenté devant le Souverain, couvre les six provinces et préfecture affectées par le tremblement de terre (Marrakech, Al Haouz, Taroudant, Chichaoua, Azilal et Ouarzazate), ciblant une population de 4,2 millions d’habitants.

Pensé selon une logique de convergence et sur la base d’un diagnostic précis des besoins et d’une analyse des potentialités territoriales et des acteurs locaux, ce programme comprend des projets visant, d’une part, la reconstruction des logements et la mise à niveau des infrastructures touchées, conformément au dispositif d’urgence décidé lors de la réunion du 14 septembre, et d’autre part, le renforcement du développement socio-économique dans les zones ciblées. Il est structuré autour de quatre composantes principales :

1- Le relogement des personnes sinistrées, la reconstruction des logements et la réhabilitation des infrastructures ;

2- Le désenclavement et la mise à niveau des territoires ;

3- L’accélération de la résorption des déficits sociaux, notamment dans les zones montagneuses affectées par le séisme ;

4- L’encouragement de l’activité économique et de l’emploi ainsi que la valorisation des initiatives locales.

Le programme comprend également, comme ordonné par Sa Majesté le Roi, la mise en place, dans chaque région, d’une grande plate-forme de réserves de première nécessité (tentes, couvertures, lits, médicaments, denrées alimentaires, etc.) afin de faire face de façon immédiate aux catastrophes naturelles.

Lors de cette séance de travail, Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, a invité le gouvernement à décliner la vision présentée au niveau de chacune des provinces et préfecture concernées. Le Souverain a ainsi de nouveau insisté sur l’importance d’être à l’écoute permanente de la population locale afin de lui apporter des solutions adaptées, tout en accordant l’importance nécessaire à la dimension environnementale et en veillant à respecter le patrimoine unique et les traditions et modes de vie de chaque région.

Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, a également insisté sur l’impératif de faire preuve d’une gouvernance exemplaire. Les mots d’ordre sont rapidité, efficacité, rigueur et résultats probants, afin que ce programme de reconstruction et de mise à niveau générale des régions sinistrées devienne un modèle de développement territorial intégré et équilibré.

Le financement de ce grand programme sera assuré à partir de crédits alloués du budget général de l’Etat, de contributions des collectivités territoriales et du Compte spécial de solidarité dédié à la gestion des effets du tremblement de terre, ainsi qu’à travers des dons et la coopération internationale.

A cet égard, et dans le cadre des missions du Fonds Hassan II en matière de soutien à la réalisation de programmes et projets ayant des retombées structurantes pour le développement économique et social, Sa Majesté le Roi a donné Ses Hautes Instructions pour que le Fonds Hassan II apporte une contribution de 2 milliards de dirhams au financement de ce programme.

Ont pris part à cette réunion de travail, le Chef du gouvernement, M. Aziz Akhannouch, le Conseiller de SM le Roi, M. Fouad Ali El Himma, le ministre de l’Intérieur, M. Abdelouafi Laftit, le ministre des Habous et des Affaires islamiques, M. Ahmed Toufiq, la ministre de l’Economie et des Finances, Mme Nadia Fettah, la ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, Mme Fatima Ezzahra El Mansouri, le ministre délégué auprès de la ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget, M. Faouzi Lekjaa, ainsi que le Général de Corps d’armée, Mohammed Berrid, Inspecteur général des FAR et Commandant la Zone sud”.




Séisme d’Al Haouz : La Directrice générale du FMI salue la réponse du Maroc sous le leadership de SM le Roi

La Directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, a salué, lundi à New York, la réponse du Maroc, sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, suite au séisme qui a frappé la région d’Al Haouz.

“J’ai été pendant cinq ans commissaire humanitaire et chargé de la réponse aux crises et j’ai constaté à maintes reprises que lorsqu’une nation s’unit, elle peut surmonter les défis les plus dramatiques. Et c’est ce que fait le Maroc sous le leadership de Sa Majesté le Roi”, a déclaré Mme Georgieva dans une interview exclusive à la MAP.

“Il est très important qu’en temps de crise, un pays se rassemble” et fasse preuve de solidarité, a ajouté la cheffe de l’institution financière internationale.

Elle a, en outre, salué la “générosité des cœurs” de tous les Marocains qui ont fait montre d’un élan de solidarité remarquable pour venir en aide aux personnes affectées par le séisme.

Cette solidarité en dit long sur la générosité des cœurs du peuple marocain. “Je sais que lorsque nous viendrons (à Marrakech en octobre prochain pour les réunions annuelles du FMI et la Banque mondiale), nous serons accueillis avec la même générosité”, a-t-elle indiqué.

La Directrice générale du FMI a confirmé la tenue, comme prévu du 9 au 15 octobre à Marrakech, des Assemblées annuelles du FMI et de la Banque Mondiale.




Le maintien des Assemblées annuelles BM-FMI à Marrakech témoigne de la confiance dont bénéficie le Maroc auprès de ces deux institutions

Le maintien des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque Mondiale (BM) et du Fonds Monétaire International (FMI) à Marrakech témoigne de la confiance dont bénéficie le Maroc auprès de ces deux institutions, a affirmé, lundi, la ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah.

La Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International ont confirmé, lundi, le maintien de l’édition 2023 des Assemblées Annuelles des deux institutions internationales, prévues du 09 au 15 octobre 2023 à Marrakech.

“Cette décision témoigne de la confiance dont bénéficie le Maroc auprès de ces deux institutions, notamment dans le sillage de la gestion efficace, efficiente et urgente des effets et des conséquences de la tragédie du séisme d’Al Haouz conformément aux Hautes Instructions de SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste”, a souligné Mme Fettah dans une déclaration à la presse.

Ces Hautes Instructions Royales, a-t-elle relevé, sont aujourd’hui implémentées et exécutées de façon urgente et coordonnée entre l’ensemble des parties prenantes sur le terrain.

“Cette décision est également le fruit d’un travail conjoint entre le gouvernement marocain et les deux institutions de Bretton Woods qui leur a permis de s’assurer de cette gestion efficace et efficiente de la crise, que les citoyens victimes de cette crise sont pris en charge en priorité, mais également que l’infrastructure et les équipements qui vont nous permettre d’organiser cet évènement assurent également la pleine sécurité des participants”, a indiqué la ministre.

La décision des deux institutions “témoigne d’abord de la qualité de la relation de partenariat fort avec le Maroc de façon générale, mais également d’une volonté affirmée de soutenir notre pays dans une conjoncture difficile”, a-t-elle soutenu, ajoutant que la priorité est la sécurité des citoyens et des victimes, ainsi que le retour très rapide à une activité économique et sociale normale.

Cette décision annoncée par les deux institutions de Bretton Woods fait suite aux diligences menées conjointement avec le gouvernement marocain leur permettant de prendre connaissance, au cours de ces dix derniers jours, des différentes dispositions prises par le Royaume pour gérer les conséquences du séisme sur les plans humain et matériel et de constater la capacité de la ville de Marrakech à accueillir cet événement dans les meilleures conditions, fait observer le ministère de l’Economie et des Finances dans un communiqué.

“Ainsi, du 09 au 15 octobre 2023, Marrakech sera bien la ville hôte de ce grand rendez-vous annuel de la finance internationale et accueillera les Ministres des finances et les Gouverneurs des banques centrales de 189 pays membres”, souligne le ministère, notant que des dirigeants du secteur public, des parlementaires, des décideurs et experts du secteur privé, des représentants d’ONG, des économistes, des universitaires et des médias internationaux se réuniront dans la ville ocre, pour débattre des enjeux économiques mondiaux, des défis du développement et des politiques de financement dans un contexte de ralentissement exacerbé par une montée des tensions géopolitiques.

L’accueil par le Maroc de ces Assemblées Annuelles est une reconnaissance par les deux institutions du leadership de SM le Roi Mohammed VI et des progrès majeurs accomplis par le Royaume durant ces 24 années, souligne la même source, ajoutant que “c’est avec la même détermination, son hospitalité légendaire et son expertise dans l’organisation des grandes manifestations internationales que le Maroc s’apprête dans quelques jours, à accueillir cet événement planétaire qui marque son retour sur notre continent, 50 ans après sa tenue au Kenya en 1973”.




Les Forces Armées Royales, ces titans du Maroc

Le Maroc, mosaïque d’Histoire, de traditions et d’arts, s’est érigé en sanctuaire grâce à des piliers immuables assurant sa grandeur et le bien-être de ses fils et ses filles. Les Forces Armées Royales (FAR) incarnent, avec une majesté indéniable, cette force protectrice et cette union indissoluble, symbole même de la solidarité nationale.

Et lorsque les fondations d’une nation tremblent sous le tumulte de la nature, c’est là que la véritable essence de son peuple et de ses institutions prend tout son sens. À chaque fois, le Maroc, lui, montre qu’au-delà de sa splendeur et de sa richesse culturelle, il possède une âme invincible. Une âme où les FAR, avec leur aura incontestée, se dévoilent, tels des phares faisant office de boussoles dans ces instants incertains, se tenant à l’avant-poste, reflétant la résilience, le courage et la pugnacité d’un peuple fier de son passé et tourné vers l’avenir.

Les FAR : Symphonie de résilience et cœur battant de la solidarité marocaine

Les Forces Armées Royales (FAR) ont toujours été bien plus qu’une simple entité dédiée à la défense de la souveraineté nationale. Depuis leur création, elles ont joué un rôle central dans la protection et le soutien des citoyens, notamment en temps de catastrophes naturelles, de crises sanitaires et d’autres défis majeurs. Elles sont ces mains tendues, ces âmes vaillantes veillant à la quiétude et à la sécurité de chaque citoyen.

En tant que fier bastion, le Maroc a affronté maintes épreuves, allant des catastrophes naturelles à la récente pandémie de COVID-19. En chaque circonstance, les FAR, avec une abnégation exemplaire, déploient forces et moyens, symbolisant ainsi le cœur battant de la solidarité nationale.

Et lorsque la réalité impitoyable d’Al-Haouz s’est manifestée, nous avons été rappelés à la force implacable de la nature. Cependant, même dans cet abîme de désolation, des signes d’espoir sont apparus. Les engins, tels que le Chinook CH-47, le Puma SA330, et l’AB 205, soutenus par des drones, ont brillé comme des témoignages technologiques de la détermination du Maroc à se relever, uni sous une seule et même bannière.

Ce drame, qui a marqué, à la fois, nos terres et nos cœurs, s’est transformé en un théâtre où le Maroc a fait montre de sa résilience et de sa noblesse. Les véritables héros de cette épopée, ceux qui se tiennent avec fierté et détermination, sont nos valeureux gardiens des FAR, épaulés par la Gendarmerie Royale, la Protection Civile et les Forces Auxiliaires. Avec leurs uniformes comme étendards, ils se sont élancés face à l’inconnu, avec une audace et un dévouement qui force le respect.

Mais ce n’est pas seulement leur vaillance face à l’adversité qui impressionne, c’est également cette harmonie et cette coordination qui se déroulent en coulisses, tissée en arrière-plan, une véritable symphonie de préparation, de coordination et de stratégie. Il s’agit d’une manifestation palpable d’une doctrine nationale, trempée par les aléas du temps, et dont la résilience vient d’être, encore une fois, mise en lumière.

Au prisme de cette mobilisation nationale, la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI brille de mille feux. Sous son auguste direction, nos Forces Armées Royales ont contribué à élever le Maroc non seulement en tant que nation, mais aussi en tant que phare d’héroïsme et de résilience. Inspirées par le triptyque sacré : « Dieu, la Patrie, le Roi« , les FAR, qu’elles soient sur terre, dans les airs ou en mer, continuent de hisser haut le drapeau marocain, défendant, avec ferveur, la souveraineté et l’intégrité du Royaume.

Al Haouz: Quand le cœur des FAR bat au rythme de la résilience marocaine

Lorsque des séismes secouent le pays, les hôpitaux de campagne des FAR sont souvent en première ligne, offrant des soins médicaux urgents grâce à leur expertise. Les images en provenance d’Al-Haouz sont à la fois bouleversantes et inspirantes. Elles témoignent d’une adversité palpable, mais également de la détermination du peuple marocain et de l’engagement sans faille de nos Forces.

Ainsi, tous les jours, depuis ce fatidique samedi du séisme, les hélicoptères des FAR sillonnent les cieux, assurant les secours et le sauvetage. Depuis Marrakech, elles s’adaptent aux aléas climatiques et aux particularités du terrain au moment où les drones scrutent avec précision l’étendue des dégâts et orientent les secours avec agilité.

Au sol, ambulances et équipes médicales se tiennent prêtes. Telles des sentinelles vigilantes, elles attendent d’escorter les blessés vers des soins plus poussés. Dès qu’un hélicoptère atterrit, une équipe médicale dédiée prend rapidement en charge les blessés. En parallèle, des convois avec des fournitures essentielles, telles que des denrées alimentaires et des tentes, se mobilisent pour apporter aide et réconfort.

Derrière cette réponse nationale rapide se cache une organisation méticuleuse. Le centre de commandement des FAR, en collaboration avec le Ministère de l’Intérieur, jouent un rôle central dans la gestion de ces situations d’urgence, assurant une coordination impeccable.

D’autant plus que le dévouement des FAR ne se limite pas à la défense des frontières; elles offrent également un soutien essentiel à la population en cas de crise. Malgré des terrains accidentés, parfois accessibles uniquement à dos de mulets, elles ont atteint les zones sinistrées, apportant aide et réconfort. La branche médicale militaire a été parmi les premières à répondre, tandis que des assistantes sociales prodiguaient soutien et assistance, en particulier aux enfants traumatisés.

Au cœur de cette tragédie, une synergie palpable s’est établie entre les FAR, les autorités locales et le peuple. Les FAR, en étroite collaboration avec la population, incarnent les valeurs fondamentales du Maroc. Mais l’essentiel réside bien au-delà de cette logistique remarquable : c’est le dévouement, l’humanité et cette proximité chaleureuse des FAR qui restent gravés dans la mémoire collective. Ce lien singulier, basé sur une confiance mutuelle et un patriotisme ardent, ne cesse de se renforcer dans ces moments d’épreuve.

Dans ce sens, les récits émanant d’Al-Haouz dressent le portrait éloquent de ces gardiens en uniforme, surgissant telle une lueur d’espoir dans les ténèbres. Ces témoignages ne sont pas de simples récits de sauvetage, mais bien la chronique d’une humanité resplendissante. Ces forces sont bien plus qu’une institution militaire : elles incarnent l’âme du Maroc, raffermissant notre espoir en des temps troublés. Véritables piliers, elles dépeignent la force, l’unité et la détermination du peuple marocain, scintillant fièrement dans le firmament marocain.

Aux côtés des FAR, la Protection civile, la Gendarmerie Royale et les Forces auxiliaires, toutes à l’unisson, ont pris d’assaut les décombres, ouvert les voies et apporté secours et assistance. Ces forces, sous le bienveillant regard de Sa Majesté le Roi, sont l’expression tangible de la sollicitude royale envers son peuple, alliant les opérations humanitaires à la protection sans faille de nos frontières.

Par ailleurs, les Forces de sécurité nationale, quant à elles, n’ont pas ménagé leurs efforts, démontrant une fois de plus leur aptitude à servir la nation. Et pour couronner le tout, des unités mobiles spécialisées dans la préparation du pain ont vu le jour à Al Haouz, soulignant la polyvalence et la capacité d’adaptation de nos forces en ces temps difficiles.

Aussi notre gratitude envers ces gardiens est-elle intarissable. Que Dieu bénisse notre Roi, notre pays et tous ceux qui les défendent. Que le Maroc demeure toujours une terre de braves. Il convient de rendre hommage aussi aux diverses composantes de nos Forces de défense et de sécurité, notamment la DGSN, la Gendarmerie Royale, la Protection Civile et les Forces Auxiliaires.

En somme, les Forces Armées Royales, par chaque action entreprise, démontrent qu’elles ne sont pas seulement une force de défense, mais incarnent véritablement l’âme et la solidarité du Maroc.




Dans un entretien téléphonique avec le roi Mohammed VI, le président Biden salue la rapidité et l’efficacité de la gestion du séisme

Le roi Mohammed VI a reçu, ce lundi, un appel téléphonique du président des Etats-Unis d’Amérique, Joseph R. Biden.

Au cours de cet entretien, le président américain a exprimé ses condoléances personnelles, ainsi que celles du peuple et gouvernement américains, au Souverain et au peuple marocain, suite au tremblement de terre douloureux qui a frappé plusieurs provinces du Royaume.

Le président Biden a, à cette occasion, salué la rapidité et l’efficacité de la gestion, conformément aux hautes instructions royales, des conséquences de cette catastrophe naturelle d’ampleur.

Le président Biden a également exprimé la disposition des Etats-Unis d’Amérique à apporter l’aide et le soutien nécessaires au Royaume sur la base des besoins identifiés par les autorités marocaines et tels qu’ils s’inscrivent dans le cadre du plan d’action multiforme déployé par le Royaume pour faire face à cette tragédie.