Accord d’association Maroc-Royaume-Uni : la cinglante, et irrévocable, gifle de la justice britannique au Polisario

Dans une décision judiciaire définitive, la cour d’appel de Londres confirme le rejet irrévocable d’une requête du Polisario contre l’Accord d’association Maroc-Royaume-Uni. Une claque pour l’entité séparatiste, qui ne peut prétendre à représenter la population du Sahara, et la preuve que le Maroc est dans son droit dans ses provinces du Sud.

La décision sonne comme un désaveu formel du Polisario, qui ne cesse de gesticuler pour empêcher tout développement des relations entre le Maroc et ses pays partenaires s’agissant des provinces du Sud. Il est désormais réduit à sa vraie stature, celle d’une milice à la solde d’Alger et qui n’a aucune forme de légitimité. C’est ainsi que ce jeudi 25 mai, la cour d’appel britannique -Civil Division- a récusé irrévocablement, jeudi, la requête d’appel du Polisario, via l’ONG Western Sahara Campaign (WSCUK), qui lui est acquise, contre une précédente décision de la Cour administrative, rendue le 5 décembre et rejetant sa demande tentant de remettre en cause l’accord d’association liant le Maroc au Royaume-Uni.
Ce recours avait été introduit par les relais du Polisario au Royaume-Uni au motif que l’Accord d’association aurait été conclu «sans le consentement du peuple sahraoui». En réponse, le juge a conclu que les motifs avancés par les représentants du Polisario n’ont aucune chance réelle de succès et que le recours en lui-même n’aurait aucune utilité.
Il s’agit du troisième revers sur le front judiciaire pour l’entité séparatiste et ses relais. S’y ajoutent la décision précitée en première instance par la High Court britannique ainsi que celle rendue par la High Court de la Nouvelle-Zélande, le 15 mars 2021, refusant de se prononcer sur la demande de procédure d’examen judiciaire, engagée par le Polisario et le représentant de la même Western Sahara Campaign pour la Nouvelle-Zélande contre le New Zealand Superfund.
La nouvelle décision conforte ainsi l’Accord d’association Maroc-Royaume-Uni, la justice britannique ayant, en décembre dernier, déjà confirmé que les Accords entre les deux Royaumes sont parfaitement conformes au droit international. Cette décision avait d’ailleurs été saluée par le gouvernement britannique, qui s’en est félicité et a déclaré qu’il comptait continuer «à travailler en étroite collaboration avec le Maroc afin de maximiser les échanges commerciaux». Elle constituera sans nul doute une base dans le cadre des actions futures visant à contrer les manœuvres judiciaires des séparatistes dans d’autres régions du monde.
Sages et responsables, ces nouvelles conclusions sont un motif de satisfaction pour le Maroc puisqu’elles confirment une vérité établie et un droit légitime du Maroc sur son Sahara, dont la valorisation des ressources naturelles profite d’abord aux populations des provinces du Sud. Le jugement rejoint en cela la position exprimée par le Maroc depuis toujours quant à la légalité incontestable des accords conclus avec le Royaume-Uni et la nécessité d’assurer leur sécurité juridique.
Le Polisario, lui, et c’est la justice britannique qui le dit, n’a absolument aucun avis à donner en ce qui concerne le développement économique des provinces du Sud, et les relations commerciales entre le Maroc et le Royaume-Uni ne concernent que ces deux parties. D’ailleurs, la cour d’appel britannique n’a aucunement évoqué les questions politiques du différend régional autour du Sahara, qui relèvent exclusivement des compétences du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies. Par ce jugement, le Polisario est donc ramené à sa dimension réelle: il ne peut prétendre à représenter les populations du Sahara.
Entre-temps, la caravane passe. La décision de la justice britannique témoigne de l’importance qu’accorde le Royaume-Uni à son partenariat stratégique avec le Maroc. Un partenariat qui repose sur des bases solides qui préservent les intérêts des deux parties. Depuis l’entrée en vigueur de l’accord, celui-ci est mis en œuvre dans une approche mutuellement avantageuse, consacrant la concertation, le dialogue et le rapprochement des positions entre opérateurs marocains et britanniques. Et ce n’est pas près de s’achever. Loin s’en faut.
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Un Sahraoui des camps de Tindouf, portant la nationalité algérienne, jugé en Espagne pour terrorisme

Mardi dernier s’est ouvert, au tribunal central de l’Audience nationale à Madrid, le procès d’un Sahraoui originaire des camps de Tindouf accusé d’actes terroristes, d’affiliation à la nébuleuse terroriste Daech et de diffusion de propagande jihadiste. Arrêté en mars 2022, ce Sahraoui, détenteur de la nationalité algérienne, entretenait des liens étroits avec l’ex-membre du Polisario et ex-émir de l’«Etat islamique au grand Sahara» (EIGS), Adnane Abou Al Walid Essahraoui, abattu en 2021 au Mali.
L’Audience nationale de Madrid, tribunal qui tient déjà en mains de lourds dossiers de crimes de guerre, tortures, viols, etc. contre le chef du Polisario, Brahim Ghali, a ouvert, mardi 23 mai, le procès d’un Sahraoui originaire des camps de Tindouf, poursuivi pour «actes de terrorisme» et «partage de la propagande jihadiste» sur les réseaux sociaux.
Détenteur de la nationalité algérienne, le concerné, M.A.M. de ses initiales et répondant au pseudonyme d’Ismail, a été interpellé en mars 2022 par la police espagnole.
Son arrestation est le fruit de l’étroite coopération en matière de sécurité entre Rabat et Madrid. En effet, c’est grâce à des informations fournies par la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) à son homologue espagnole que ce terroriste a été arrêté et confondu quant à son affiliation à Daech.
Cette coopération sécuritaire est un exemple, entre autres, de l’importance du rôle que joue le Maroc dans la lutte contre le terrorisme non seulement sur son territoire, mais aussi en Europe et au-delà.
Il s’est aussi avéré que le mis en cause entretenait des liens étroits avec l’ancien membre du Polisario devenu chef de Daech au Sahel, Adnane Abou El Walid Essahraoui, ex-émir de l’«Etat islamique au grand Sahara» (EIGS), abattu dans une frappe de l’armée française au Mali en août 2021.
Adnane Abou El Walid Essahraoui était le nom de guerre de Lehbib Ould Ali Ould Joumani, né en 1973 à Lâayoune, au Sahara marocain, et qui a fait ses armes au sein des milices du Polisario à Tindouf, avant de devenir chef de la branche de Daech au Sahel.
Selon la presse espagnole, l’affaire de ce terroriste sahraoui détenteur d’un passeport algérien «a des ramifications dans un autre pays européen, où l’un de ses acolytes de nationalité algérienne a été interpellé».
Cette dernière interpellation, ajoutée à l’actuel procès à Madrid du terroriste sahraoui, contre lequel le parquet espagnol a requis quatre ans et demi de prison ferme, mettent une nouvelle fois à nu les liens qu’entretiennent les milices du Polisario, sous protection du régime algérien, avec les différentes branches terroristes qui essaiment et ensanglantent le Sahel en particulier et l’Afrique subsaharienne en général.
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Dans une décision judiciaire définitive, la Cour d’appel de Londres confirme le rejet irrévocable d’une requête du ‘’polisario’’ contre l’accord d’association Maroc-GB

La Cour d’appel de Londres a récusé irrévocablement, jeudi, la requête d’appel de l’ONG pro-séparatistes ‘’WSC’’ contre une précédente décision de la Cour administrative, rejetant sa demande qui tentait de remettre en cause l’accord d’association liant le Maroc au Royaume-Uni.

Ce troisième revers depuis décembre dernier pour les ennemis de l’intégrité territoriale du Maroc vient confirmer la validité de l’accord d’association liant les deux pays et qui bénéficie aux populations et au développement de toutes les régions du Royaume, du nord au sud.

Selon plusieurs analystes marocains et britanniques, cette décision de la justice met également en exergue les échecs répétitifs de la véritable partie prenante instigatrice du conflit autour du Sahara marocain, qui, en dépit de ses velléités malveillantes, échoue dans ses tentatives visant à persuader la justice britannique de réexaminer l’accord commercial post-Brexit conclu et soutenu par les deux Royaumes.

D’ailleurs, les échanges commerciaux entre les deux pays n’ont eu de cesse de croître depuis la conclusion de l’accord, les flux bilatéraux ayant culminé à 2,9 milliards de livres sterling au 3e trimestre 2022, en hausse d’un milliard de livres sterling par rapport à la même période de l’année précédente.

L’Accord d’association entre le Maroc et le Royaume-Uni, signé à Londres le 26 octobre 2019, est entré en vigueur depuis le 1er janvier 2021.

Il restitue, dans le contexte des relations bilatérales, l’ensemble des effets que les deux pays s’accordaient, mutuellement, dans le cadre de l’Accord d’association Maroc-UE. Il assure, ainsi, la continuité des échanges entre le Maroc et le Royaume-Uni après le 31 décembre 2020.

Permettant aux deux Royaumes de s’installer durablement dans un partenariat structuré, doté d’instruments de coopération opérationnels et institutionnalisés, et porté par une ambition commune, l’Accord constitue une garantie aux entreprises marocaines et britanniques qui entreprennent des relations économiques et commerciales dans tous les secteurs de coopération.




Dans une interview : Issa Joseph Paré salue l’initiative « la Ceinture et la Route » qui permettra de promouvoir l’ouverture et la mondialisation

Issa Joseph Paré, chargé d’Affaires de l’Ambassade du Burkina Faso en Chine, a accordé une interview exclusive à CGTN Français, durant laquelle il s’est exprimé sur la coopération entre les deux pays. Il salue l’initiative « la Ceinture et la Route ». Selon lui, cette initiative permettra de promouvoir l’ouverture et la mondialisation. Il a aussi parlé de sa visite dans le Xinjiang où il a découvert un très beau peuple. Il salue les efforts que le gouvernement chinois a déployés pour contenir le terrorisme, et pense que ces efforts constituent un exemple à suivre pour son pays qui est actuellement dans une lutte farouche contre le terrorisme.

En 2018, en tant que chargé d’affaires de l’Ambassade du Burkina Faso en Chine, vous avez participé aux préparatifs de l’ouverture de l’ambassade. Et depuis, vous avez été témoin du développement continu des relations bilatérales. Pouvez-vous nous présenter les principaux projets de coopération en cours ?

Au niveau de la coopération bilatérale, il y a d’abord l’agriculture, il y a la santé, il y a l’hôpital de Koudougou, j’ai vu aussi l’hôpital de Bobo, qui est un financement de l’État chinois et qui est déjà en train de sortir de terre. Il y a l’agriculture, il y a les formations professionnelles et professionnalisantes qui sont aussi en cours. Je pense qu’au niveau de cette coopération, le Burkina Faso a beaucoup à gagner de l’expertise de la Chine.

Dans quels domaines souhaitez-vous renforcer la coopération bilatérale entre le Burkina Faso et la Chine ?

La population burkinabè et africaine a besoin des produits chinois. La Chine a la technologie et le matériel nécessaire, et l’Afrique a les opportunités nécessaires pour avancer. Et donc de coopérer ensemble. Au-delà de cela, nous avons besoin de technologies chinoises, pour les infrastructures, l’éducation, la formation, la santé. Tout ce qui peut contribuer au développement endogène du Burkina. Et en la matière, la Chine est à féliciter. J’ai visité près de treize régions de la Chine pendant cinq ans. J’ai visité beaucoup de provinces, le développement est partout en Chine, les infrastructures sont partout.

Cette année marque le 10e anniversaire de l’initiative « la Ceinture et la Route ». En 2021, la Chine et le Burkina Faso ont signé un protocole d’accord sur la coopération dans le cadre de cette initiative. Selon vous, quelles opportunités cela présente-t-il pour les relations bilatérales ?

Nous saluons vraiment cette initiative. Et franchement, ça permettra de désenclaver et de faire une mondialisation, au niveau international, objective et réelle, pas chimérique et virtuelle. Voilà au moins des initiatives qui rapprochent les peuples à travers les grandes voies. Par exemple, l’Initiative « la Ceinture et la Route » permet de construire de grandes voies, par exemple, de Djibouti à Dakar. Ça, c’est traverser l’Afrique de l’Est à l’Ouest. Il y aura des voies qui vont quitter le Caire jusqu’au Cap en Afrique du Sud. Ce qui est à saluer, ce qui va permettre de désenclaver l’Afrique. Et certaines voies vont passer par le Burkina Faso. Il n’y a pas cette année où on ne découvre pas quelque chose dans le sol africain. Les ressources sont là, mais curieusement au-delà de l’insécurité, il y a la pauvreté, il y a d’autres problèmes. Mais nous sommes sûrs et conscients que dans la coopération avec la Chine, ça pourra aller, l’Afrique sera un paradis. Le 21e siècle sera le siècle de la Chine et de l’Afrique.

En 2019, vous avez visité le Xinjiang à l’invitation du ministère chinois des Affaires étrangères. Pouvez-vous nous parler de votre visite et des échanges avec la population locale ?

Le Xinjiang a été pour moi une école. J’ai découvert un peuple, un très beau peuple. Et j’ai découvert son histoire. On ne nous a rien caché. On est allé dans les centres de réhabilitation sociale, des centres de formation. On a vu là où ils dorment, mangent et là où ils apprennent. Ça c’est bien. Pour moi, je dis que c’est une école parce que mon pays est actuellement dans une lutte farouche contre le terrorisme. Je salue les plus hautes autorités de la Chine qui ont lutté pour contenir cette question de terrorisme. C’est vraiment très bien pour nous de suivre cet exemple. Et le monde entier même a intérêt à suivre cet exemple. Je pense que le leadership chinois, l’Afrique a besoin du leadership chinois pour avancer dans ce siècle.

CGTN

 




RPDC : Une championne du monde de plongeon

KIM Kuk Hyang, nageuse du Club Sportif 25-Avril (1932 où a été créée la Guérilla Populaire Antijaponaise au cours de la Résistance 1930-1945, NDLR) est la 1ère à devenir championne du monde de natation en République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée en 1948, berceau de la Civilisation Taedong-gang et de l’Esprit Paektu-san de la Nation homogène fière de ses 5.000 ans, Superpuissance politico-militaire, NDLR) sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC.

  • Née fille unique de la famille de sportifs, elle commença à s’initier à la gymnastique artistique grâce à sa mère qui travaillait, alors, comme entraîneuse dans un club sportif.
  • Mutée, plus tard, au Club Sportif 25-Avril, elle s’entraînait, avec assiduité, pour se perfectionner en art de ladite gymnastique lorsqu’un jour, elle fut informée, par son entraîneuse, qu’elle était sélectionnée pour le plongeon. Elle se disait; Comment pourrais-je effectuer ce plongeon, tombant du tremplin de Haut-vol.
  • Elle pria, donc, son entraîneuse de ne pas l’envoyer à ce groupe-là, disant qu’elle redoublerait d’ardeur pour réussir la gymnastique artistique. Alors, son entraîneuse l’encouragea, faisant remarquer: Tu es spécialement disposée pour le plongeon. Ayant déjà appris l’art de gymnastique, tu pourras facilement t’initier à cette nouvelle catégorie. Un peu d’efforts assidus te permettra de devenir championne en cette discipline de sports.

C’est ainsi que KIM Kuk Hyang changea de discipline, se destinant au plongeon qui demandait des figures ayant chacune un coefficient de difficulté: saut périlleux, vitesse de mouvement et position du corps droit, etc. Pourtant, elle qui s’était distinguée dans la gymnastique artistique, s’appliquait, sans hésitation, à maîtriser la technique de plongeon.

Au bout de ses efforts persévérants, elle parvint, enfin, à participer aux épreuves de plongeon des Championnats (2013) de Natation Junior de la RPDC pour remporter de belles performances dans plusieurs catégories. Par la suite, elle se classa 1ère aux éliminatoires pour se qualifier à la 16ème édition des Championnats du Monde de Natation de la Fédération Internationale de Natation (FINA ou World Aquatics, NDLR). Ainsi, elle participa, pour la 1ère fois à titre de joueuse de l’Equipe de la RPDC, aux épreuves internationales. Animée d’une audace et d’une foi de devenir une sportive du Pays pouvant être toujours au peloton de tête dans des compétitions internationales, elle exécuta, avec maestria, tous ses mouvements de plongeon. Ainsi, elle reçut 397,05pts au classement général dans le plongeon de Haut-vol 10m, décrochant une médaille d’or. Par la suite, elle;

  • se vit attribuer les 4 médailles d’or à la 29ème Universiade (Jeux Mondiaux Universitaires d’Eté, NDLR)
  • gagna les 17èmes Championnats du Monde de la FINA
  • les 18èmes (2018 à Jakarta, Indonésie, NDLR) Jeux Asiatiques et d’autres compétitions internationales.

Ayant fait manifesté le prestige et l’honneur de la Patrie dans les épreuves internationales, elle eut l’honneur de se faire photographier avec KIM JONG UN. Pour ses hauts faits accomplis dans les compétitions internationales, l’Etat;

  • l’érigea en Lauréate du Prix d’Honneur KIM JONG IL (1942-2011) pour la Jeunesse, et Sportive du Peuple
  • l’invita comme déléguée à la 7ème (2015) Conférence Nationale des Sportifs et aux festivités consacrées au 70ème anniversaire de la fondation du Parti du Travail de Corée (PTC, parti au pouvoir, créé le 10/10/1945, NDLR).

Prometteuses sont les réalisations de la RPDC dans les autres tournois internationaux, juste après la pandémie actuelle (L’Organisation Mondiale de la Santé vient de déclarer la fin du COVID-19 -débuté aux derniers jours de l’an 2019- comme urgence de santé publique de portée internationale, soulignant que cela ne signifiait pas que la maladie n’est plus une menace mondiale, NDLR).

 




Multipliant des subterfuges et incidents : Fayulu, Katumbi, Matata et Sessanga ne veulent pas des élections

Me Peter Kazadi, Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur était ce mercredi devant la presse tant nationale qu’internationale où il a fait le tour de l’actualité. La situation sécuritaire du pays, les mesures prises par le gouvernement sur ce point et les enjeux politiques de l’heure, étaient au menu de sa communication. Au sujet du processus électoral, et faisant allusion à certains opposants, il a souligné qu’il y a des Congolais qui ne veulent pas aller aux élections et par conséquent, multiplient des actions désespérées, en relayant l’insécurité orchestrée par l’ennemi rwandais, à travers des actions terroristes.

L’actualité de l’heure, dominée par les préparatifs des élections de décembre 2023, sans oublier la situation sécuritaire du pays, étaient au menu de la conférence de presse du Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur. Au cours de ce rendez-vous, il a noté, en ce qui concerne le processus électoral, qu’il y a certains opposants, qu’il y a des « Congolais qui ne veulent pas aller aux élections » et par conséquent multiplient des actions désespérées, en relayant l’insécurité orchestrée par l’ennemi rwandais, à travers des actions terroristes.

« Au Grand Katanga, il y a des gens qui organisent des actions terroristes, afin de provoquer la psychose au sein de la population. Et ils ont décidé cette fois-ci d’amener la même pratique à Kinshasa, à travers les manifestations non autorisées dans le but de provoquer la violence, les tueries qu’eux-mêmes orchestrent », a-t-il souligné.

Peter Kazadi faisait ainsi allusion à la dernière marche de l’opposition qui n’avait pourtant pas respecté l’itinéraire convenu et a été à la base de plusieurs dérapages. Si la marche devait fustiger la vie chère, il était aussi question de manifester contre la CENI, que les opposants accusent à tort et à raison.

Même si la CENI poursuit son bonhomme de chemin, Fayulu, Katumbi, Matata et Sesanga pensent qu’il faille dissoudre l’actuelle CENI et revenir à la case départ. Cette logique ne passe pas, au moment où le fichier électoral venait d’être déclaré fiable par une équipe d’auditeurs externes recrutés à cet effet.

Les voilà encore, les mêmes opposants. Cette fois-ci, ils veulent faire un sit-in ce jeudi à la CENI, pour condamner un processus électoral chaotique. Ils ont directement été recadrés par le vice-gouverneur de la ville province de Kinshasa qui leur a expliqué les installations de la CENI sont dans une zone neutre qui n’autorise pas les manifestations. Preuve que quiconque osera venir faire un sit-in sera automatiquement pris en charge par la Police.

Voilà une autre illustration qui prouve que cette opposition n’est pas une altérnative crédible et n’est pas prête à aller aux urnes. Peut-être qu’elle devient de plus en plus impatiente et en colère, parce que Tshisekedi a rejeté toute idée du dialogue. Et pourtant, l’opposition ne misait que sur le dialogue pour se remplir les poches et mieux préparer les élections. Dans un contexte où ils n’ont pas d’argent, ils auront du mal à se lancer dans la compétition.

C’est la raison pour laquelle Fayulu, Katumbi, Matata et Sesanga multiplient des subterfuges et crée des incidents, pour tenter de ternir la réputation de la Rdc à l’international et créer ainsi un climat qui ne permettrait pas d’organiser dans la sérénité les élections attendues de tout le monde.

Les opposants, ne sachant pas que le train des élections a déjà quitté la gare, font le tout pour le tout, question d’exister politiquement. Sinon, au niveau de la CENI, les choses avancent. L’on apprend même que le bureau de la CENI conduit par le numéro un de cette Centrale électorale, a déposé dans la soirée du lundi 22 mai 2023 auprès du Vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur et de la Sécurité, l’avant-projet de loi sur la répartition des sièges.

Pour dire que le compte à rebours a véritablement commencé tant pour la CENI qui a lancé l’harmonisation des procédures pour la réception et le traitement des candidatures que pour les autres parties prenantes au processus électoral qui doivent déjà apprêter les éléments constitutifs de leurs dossiers.  Le président de la CENI a annoncé pour le 25 juin 2023 la convocation de l’électorat à la députation nationale.

D’autres points

Analysant la manifestation de l’opposition du samedi 20 mai courant à Kinshasa, Peter Kazadi a reconnu les dérapages de certains éléments de la Police dont quelques-uns ont déjà été mis aux arrêts, tout en soulignant que de tels ratés ne sont pas une particularité congolaise, comme tentent de le faire croire certains médias.

« Il y a eu violence. C’est aussi vrai que les manifestants ont violenté les forces de l’ordre (…) la RDC n’est pas le seul pays au monde où les forces de sécurité ne se sont pas bien comportées (…) On a vu ça aussi en France. Aux États-Unis des citoyens américains ont été tués par des policiers mais jamais on a cherché à mettre ça sur le dos des autorités. Mais en RDC, lorsque quelques éléments de la Police se conduisent mal, on accuse l’État congolais.

On accable le chef de l’État, ses ministres, comme si c’étaient eux sur le terrain. Ailleurs, on singularise et on parle des agents indisciplinés, et ici, on responsabilise le gouvernement. Je dénonce ce traitement partial des informations », a déclaré le Vice-Premier ministre.

Dénonçant « ce chantage » qui consiste à dire que « le pouvoir Tshisekedi est un pouvoir dictateur qui envoie la police commettre des bévues », rappelant que depuis la prise du pouvoir de Félix Tshisekedi, jamais la Police n’a fait usage d’armes à feu contre des manifestants, tels que ce fut le cas dans le passé.

Jean-Marie Nkambua




«Le mal algérien», un livre explosif qui raconte l’immersion de deux experts français au «pays du monde à l’envers»

L’Algérie n’est pas un pays, mais un Système. C’est ce que décrivent les experts français Jean-Louis Levet et Paul Tolila, mandatés dans le cadre d’une mission officielle qui a duré cinq ans et demi en Algérie, dans le livre événement «Le mal algérien». Cet ouvrage, qui dépasse dans l’analyse et la description toutes les publications qui ont diagnostiqué les pathologies du régime algérien, devrait constituer le livre de chevet de tous ceux qui s’intéressent au voisin de l’est.




Le gazoduc Nigeria-Maroc, l’un des projets les plus ambitieux (PDG de la NNPC)

Le gazoduc Nigeria-Maroc est l’un des projets les plus ambitieux, a indiqué le PDG de la Compagnie pétrolière nationale du Nigeria (NNPC), Malam Mele Kyari.

“Le gazoduc Nigeria-Maroc est l’un des projets les plus ambitieux que nous ayons. Il va coûter plus de 25 milliards de dollars, mais surtout, il va relier 11 pays d’Afrique de l’Ouest à nos sources de gaz”, a déclaré M. Mele Kyari dans entretien accordé au quotidien nigérian “Daily Trust”.

Mettant en avant l’importance de ce mégaprojet, il a souligné qu’à travers ce projet, “nous allons créer de la prospérité autour du Nigeria”.

“Nous créerons ainsi la prospérité autour du Nigeria, la paix autour de nous et un marché pour l’énorme quantité de gaz dont nous disposons”, a-t-il fait valoir, relevant, en outre, que “ce gaz se retrouvera en Europe”.

Interrogé sur le financement de ce projet à forte valeur ajoutée, le responsable nigérian a indiqué que “le monde est prêt à le financer”.

“Nous disposons d’indications substantielles sur le bouclage du financement. De nombreuses institutions financières sont venues autour de la table. Le monde a besoin de gaz et il le financera”, a-t-il poursuivi.

En avril dernier, la NNPC avait annoncé qu’elle allait investir 12,5 milliards de dollars pour obtenir une participation de 50% dans le projet de gazoduc Nigeria-Maroc, d’une valeur de 25 milliards de dollars.

Ce projet historique devrait établir un record en tant que plus long gazoduc offshore du monde, couvrant environ 5.600 km à travers 11 pays africains.

Le gazoduc Nigeria-Maroc est l’un des projets phares liant les deux pays en passant par plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest. Les études de ce mégaprojet sont à un stade avancé et des mémorandums d’entente ont été signés lors des derniers mois.

Le premier a été signé entre la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la République fédérale du Nigeria et le Royaume du Maroc.

Deux autres ont été signés respectivement entre le Maroc, le Nigeria et la Mauritanie, d’une part, et le Maroc, le Nigeria et le Sénégal, d’autre part.

Cinq autres mémorandums d’entente tripartites ont été conclus respectivement et successivement entre le Maroc et le Nigeria, d’une part, et la Gambie, la Guinée Bissau, la Guinée, la Sierra Leone et le Ghana, d’autre part.

Le projet stratégique de gazoduc Nigeria-Maroc, qui émane de la vision clairvoyante de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et du président nigérian Muhammadu Buhari, longera la côte ouest-africaine depuis le Nigeria, en passant par le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Gambie, le Sénégal et la Mauritanie jusqu’au Maroc.

Il sera connecté au gazoduc Maghreb-Europe et au réseau gazier européen et permettra aussi d’alimenter les Etats enclavés du Niger, du Burkina Faso et du Mali.

Mapexpress.ma




Au Portugal, le président algérien Abdelmadjid Tebboune reçu… par des jets d’œufs

En visite d’Etat aussi hâtive que discrète au Portugal ces lundi 22 et mardi 23 mai 2023, le président algérien a eu droit à une cérémonie… de jets d’œufs de la part de ressortissants algériens partisans du Hirak.

Les images font le tour des réseaux sociaux et elles en disent long sur l’impopularité d’un régime militaire en fin aussi bien de vie que de respectabilité. Ainsi, en lieu et place des honneurs, c’est à une véritable humiliation que le président algérien Abdelmadjid Tebboune a eu droit, et ce, à coups de jets d’œufs et de slogans anti-système, à chacun de ses déplacements à Lisbonne. Une visite (surprise) d’Etat au Portugal décidée à la hâte et qui s’est déroulée lundi 22 et mardi 23 mai 2023, curieusement au lendemain de la très réussie 14ème Réunion de haut niveau Maroc-Portugal, tenue le 12 mai dernier à Lisbonne, sous la présidence du Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, et du Premier ministre portugais, António Costa. L’occasion, notamment, de confirmer le soutien du Portugal au plan d’autonomie sous souveraineté du Maroc des provinces du Sud.

Dans une des nombreuses vidéos immortalisant ce voyage, entouré d’une grande et inhabituelle discrétion, on voit des activistes pro-Hirak algérien en train de jeter des œufs en direction de la voiture transportant le président algérien, alors que le convoi se déplaçait en direction du Palais national de Belém. «Le régime militaire n’a aucune légitimité», «le peuple est désormais libre, c’est à lui de décider», «un Etat civil», «Tebboune est une imposture, imposée par l’armée»… étaient les slogans scandés par les auteurs de cet «accueil». De quoi rappeler les justement mémorables slogans scandés lors du Hirak en Algérie.

Une deuxième vidéo, largement partagée, montre des militants algériens scandant, alors qu’Abdelmadjid Tebboune quittait la mairie de Lisbonne, des slogans appelant à la libération des détenus d’opinion, l’établissement d’un régime civil et non-militaire et la cession du pouvoir aux citoyens.

Cette humiliation (de plus) intervient alors que le Parlement européen a adopté, jeudi 11 mai à Bruxelles et par un nombre aussi considérable que 536 voix, 4 voix contre et 18 abstentions, une résolution accablant le régime algérien quant à son mauvais traitement des médias et des journalistes. L’institution condamne formellement les agissements d’un président algérien qui a multiplié, ces derniers jours, les danses du ventre pour amadouer «sa» presse.

La «résolution commune sur la liberté des médias et la liberté d’expression en Algérie, le cas du journaliste Ihsane El-Kadi» continue un désaveu sans appel d’une régime qui aura excellé dans le verrouillage médiatique et le musèlement des voix dissidentes. Exemple en est la dissolution, notamment, de l’ONG Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH) et de l’association Rassemblement actions jeunesse (RAJ), en plus de la fermeture des médias Radio M et Maghreb Emergent, l’interdiction de quitter le territoire imposée au journaliste Khaled Drareni depuis 2020, ou encore l’emprisonnement de journalistes, dont Ihsane El Kadi et Mustapha Bendjama.

Il s’agit de la quatrième résolution du genre, après celle du 28 novembre 2019 sur la situation des libertés en Algérie, celle du 26 novembre 2020 sur la détérioration de la situation des droits de l’homme en Algérie, en particulier le cas du journaliste Khaled Drareni, et celle du 3 mai 2022 sur la persécution des minorités fondée sur les convictions ou la religion.

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Jets d’oeufs et échec sur le Sahara, le bilan de la visite de Tebboune au Portugal

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune s’est fait huer et des œufs ont été jetés sur sa voiture à Lisbonne, lors d’une visite officielle de deux jours au Portugal. Le chef d’Etat algérien voulait faire de ce déplacement un événement diplomatique pour arracher une position favorable à l’Algérie dans le dossier du Sahara, mais in fine, mal lui en prit!

Des Algériens ont jeté des œufs sur la principale voiture du cortège présidentiel algérien où se trouvait Abdelmadjid Tebboune à la sortie de la mairie de Lisbonne, pour faire part de leur colère et leur dénonciation de cette présidence choisie par les militaires.

Impopulaire dans son pays et hors de son pays, le président algérien qui cherchait à redorer son blazon à l’étranger à travers ce déplacement au Portugal, s’est, au contraire, fait humilier une nouvelle fois avec ce jet d’oeufs, très symbolique de la rupture avec le peuple algérien et la diaspora algérienne.

Les Algériens sur place, ont scandé des slogans pro-Hirak et contre le régime militaire régnant dans leur pays d’origine, demandant un régime civil. « Tebboune mzouer, jabouh l’Aaskar » (Tebbune est une mascarade, ce sont les militaires qui l’ont ramené), ont-ils scandé appelant à la libération des détenus d’opinion.

A défaut de pouvoir se rendre en France ou en Russie, le chef d’Etat algérien s’est rabattu sur ce déplacement au Portugal, qu’il voulait être un tremplin pour cacher l’échec de ses deux déplacements reportés.

« Abdelmadjid Tebboune est parti au Portugal parce qu’il fallait qu’il parte quelque part au mois de mai. c’est aussi simple que ça », a indiqué le journaliste algérien Abdou Semmar dans une analyse de cet déplacement.

« Il ne pouvait pas aller en France », a-t-il indiqué en référence à la crise diplomatique entre les deux pays suite au vote d’une résolution dénonçant la situation des droits de l’homme et des journalistes par le Parlement européen et un refus par Paris de céder aux caprices de l’Etat algérien en termes de programme de la visite, ne voulant pas être un moyen pour faire du « marketing politique » pour Abdelmadjid Tebboune.

Quant à la Russie, « les relations avec Moscou se sont refroidies, ce n’est plus la grande amitié qu’il y avait avant et ça fait deux ans que l’Algérie fait trainer Moscou pour la signature du nouveau partenariat stratégique, pour l’achat d’armes, pour l’utilisation de la monnaie russe pour les échanges économiques », a énuméré le journaliste algérien.

Il explique par ailleurs que dès que l’Algérie a pris ses distances de la Russie à cause du « pressing » des puissances occidentales qui menacent les acheteurs d’armes russes, et que « dès qu’il y a un coup de froid avec Paris, (l’Algérie) essaie de revenir vers Moscou. La Russie a compris le double jeu du régime algérien ».

Avec ce déplacement inattendu au Portugal, le président algérien cherchait à créer la surprise en tentant de « torpiller » les relations entre le Maroc et les pays européens, dont le Portugal fait partie, en arrachant une position favorable à l’Algérie et au polisario sur le dossier du Sahara.

Aucune communication n’a été faite concernant cette visite officielle de deux jours, elle n’a été annoncée que lorsqu’il était à bord de l’avion, signe d’une visite se voulant discrète, qui a été organisée à la dernière minute.

La presse algérienne a expliqué les motivations derrière cette visite du président algérien au Portugal, elles se concentrent sur le Maroc pour l’isoler de ses partenaires régionaux et des tentatives de briser la dynamique de soutien au plan marocain au Sahara.

« Le président Tebboune est en mission pour endiguer les manœuvres du régime marocain », a indiqué le média algérien Echorouk online, ajoutant qu’elle « sera l’occasion pour l’Algérie de barrer la route au régime marocain, qui vise à attirer un autre pays européen dans le bourbier du soutien aux plans expansionnistes de Rabat dans la région du Maghreb, comme il l’a déjà fait avec l’Espagne ».

Le média algérien affirme que le but sera de « torpiller toute retrouvaille du Maroc avec ses anciens alliés du Vieux continent » et que l’Algérie serait « en train de s’armer des scandales du régime marocain » (en référence aux accusations du Qatargate) pour plaider les positions du polisario auprès du pouvoir et autorités portugaises.

Sauf que le président algérien revient les mains vides en n’ayant pas eu gain de cause. Le président portugais, Marcelo Rebelo de Sousa, qui a reçu Abdelmadjid Tebboune, a parlé d’une « solution politique à la question du Sahara avec la médiation des Nations unies et l’accord entre les parties intéressées », de quoi montrer qu’il ne s’agit pas du polisario dans cette affaire et encore moins du supposé « droit à l’autodétermination » que revendique Alger.

Le timing pour Abdelmadjid Tebboune est mal choisi, puisqu’il y a deux semaines de cela, le Portugal a réitéré son appui à l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, qu’il considère comme une proposition réaliste, sérieuse et crédible en vue d’une solution agréée dans le cadre des Nations unies, selon la Déclaration conjointe ayant sanctionné les travaux de la 14ème Réunion luso-marocaine de haut niveau, organisée à Lisbonne, sous la présidence conjointe du Premier ministre portugais, António Costa, et du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.

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