L’Algérie veut que la Libye supprime son Conseil Supérieur des Amazighs  

Le régime d’Alger après la Tunisie où il se considère en terrain conquis et la Mauritanie qu’il essaye de mettre sous sa botte s’est mis à dos un autre peuple celui de Libye en l’occurrence. En effet, les capos d’Alger dans leur lancée s’immiscent dans les affaires intérieures de Tripoli en sommant la Libye de dissoudre le Conseil supérieur des Amazighs de Libye (CSAL) de ce pays qui tente de se reconstruire. Rien que ça !

Du coup, c’est un haro sur les séniles d’Alger que l’on entend au fin fond du Maghreb et particulièrement à l’Ouest. Ces derniers, plus séniles que jamais, ont saisi, par le biais de leur représentant diplomatique à Tripoli, la ministre des Affaires étrangères, Najla Mangoush, l’enjoignant, ni plus ni moins, à déclarer l’interdiction du Conseil Supérieur des Amazighs de la Libye et de le classer « organisation terroriste ». On estime les Amazighs à 700 000 personnes dont la plupart sont présents dans tous les rouages de l’Etat libyen.

Voilà donc, après le MAK à l’interne, Alger se donne des airs d’hégémonie à l’externe, légitimant un peu plus le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie, né voilà plus de deux décennies et luttant pacifiquement pour l’indépendance de la Kabylie. La raison de ce “soulèvement” diplomatique de la part des capos d’Alger, on la trouve dans la dernière manifestation organisée par le MAK à Paris -Bastille/place la nation- qui avait réuni près de 20 000 personnes avec la participation de délégations de plusieurs pays dont évidemment celle justement du Conseil Supérieur des Amazighs de la Libye.

On l’imagine, cela n’a pas dû beaucoup plaire à l’Est de l’Eden, d’où cette réaction injustifiée à l’égard des représentants des Amazighs de Lybie. L’effet boomerang du Conseil Suprême des Amazighs libyen, on le découvre d’ailleurs à travers un communiqué éducationnel quant à l’ABC de la diplomatie en Algérie “pour les nuls”. En effet, le CSAL y a dénoncé l’impair commis par le peu de pouvoir algérien à titre d’ingérence étrangère algérienne dans les affaires intérieures libyennes, le régime des capos étant un peu l’arroseur arrosé dans l’histoire.

De plus, il a poussé l’effronterie jusqu’à envoyer un courrier au Département d’Etat américain dans lequel, les séniles d’Alger “affirmaient ou mettaient en demeure ou avisaient” les autorités américaines que ce CSAL abritait en son sein des terroristes. On se doute de la réponse de la réponse du département d’état américain à l’Algérie qui a gentiment replacé la question à la juste “liberté d’expression” plutôt que de terrorisme.

D’ailleurs, “le terroriste en chef“, dont faisaient allusion les capos d’Alger, Ferhat M’Henni en l’occurrence et leader du MAK, classé organisation terroriste par le régime kaki algérien en mai 2021 est sur le sol des Etats-Unis où il devrait prendre part à moult conférences et meetings dans différents Etats de la première puissance mondiale où du reste, il a toujours été le bienvenu. Il se murmure même qu’au grand dam de la France qui jadis l’avait abrité et qui est prête à l’abandonner ou sacrifier comme tant d’autres opposants sur l’autel de l’amitié nouvelle tout juste arrivée franco-algérienne, Ferhat M’Henni devrait exiler son bâton de pèlerin au Canada.

Toutes les démarches du régime d’Alger pour éliminer l’opposition ont été vouées à l’échec. Depuis les fameux mandats d’arrêt internationaux qu’ils ont lancés et rejetés par Interpol, tous les pays sollicités vont dans cette voie et répondent défavorablement à toutes les demandes d’extradition formulées par l’Algérie. Le pouvoir algérien n’arrive pas à comprendre qu’il y a panique en sa demeure et que son comportement a tout du chant du cygne.

En effet, pourquoi s’en prendre à la Libye dont la situation instable ne lui permet guère d’ouvrir un front avec l’Algérie ou autres Etats de la région ? Les capos d’Alger, dans un désir ardent de soumettre ce pays à leur dictat comme pour la Tunisie, sont en train de poser, un à un, des pions hégémonistes qui ô grand jamais ne pourront damer. C’est ainsi qu’Alger veut construire le Maghreb.

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Couverture du 1er mai en France et au Maroc: le grossier «deux poids, deux mesures» de l’agence AFP

Dans son traitement des défilés du 1er mai, l’Agence France Presse (AFP) a délibérément catégorisé les scènes de guérilla urbaine à Paris, Nantes, Lyon et ailleurs dans la rubrique «Société civile et vie associative», tandis que les marches pacifiques organisées au Maroc sont placées sous le générique surréaliste «Guerres et conflits». Factuellement, on marche sur la tête, mais la méthode est éprouvée et repose sur une manipulation décomplexée et des velléités de nuisance prévisibles. Décryptage.
Cette fois, la ficelle est trop grosse. Elle est l’œuvre de l’agence française AFP qui, dès qu’il s’agit du Maroc, déploie une intelligence folle et bien du fiel pour critiquer le Royaume. Quitte à faire passer des défilés aussi ponctuels que pacifiques, en l’occurrence ceux du 1er mai au Maroc, dans la rubrique «Guerres et conflits» de son fil d’actualité. En même temps, les violences inouïes dont les rues françaises ont été le théâtre hier lundi, les affrontements avec les forces de l’ordre dignes de scènes de guérilla urbaine et les saccages des biens d’autrui sont catégorisés dans la rubrique «Société civile et vie associative». On aura beau se frotter les yeux, c’est ainsi que l’agence de presse, dite de référence, en a décidé.
Dans les faits, concernant le Maroc, les militants syndicaux ayant manifesté lors de la Fête internationale des travailleurs ont marché de manière paisible pour protester contre la «détérioration du pouvoir d’achat» et la poussée inflationniste, marquée par l’envolée des prix des denrées alimentaires. De l’aveu même de l’agence française, aucun incident n’a été rapporté au cours de ces rassemblements.
En France, le scénario a été tout autre. De sanglants affrontements ont éclaté dans plusieurs villes, marqués par une forte mobilisation contre la réforme des retraites. Plus de 540 personnes ont été interpellées, dont 305 à Paris, selon un bilan officiel.
Plus de 400 policiers et gendarmes avaient été blessés à travers le pays, dont l’un «grièvement» dans la capitale, après avoir été atteint par un cocktail Molotov, relaie la même AFP.
Des projectiles ont été lancés sur les forces de l’ordre, des abribus, des commerces, des banques, des agences d’assurance et des agences immobilières ont été vandalisées. A Lyon, en particulier, une agence d’Attijariwafa bank a été saccagée.
Des manifestants ont incendié plusieurs voitures. Les forces de l’ordre ont répliqué à grand renfort de lacrymogènes, de grenades défensives et de canons à eau.
De la pure manipulation
Alors que l’ampleur des manifestations, ainsi que des dégâts humains et matériels, est sans aucune mesure, comment se fait-il que l’AFP continue de voir dans les défilés organisés au Maroc des terrains de «conflits» et de «guerres» et dans les affrontements en France l’expression de la «vie associative et société civile»? Des commentateurs sur les chaînes d’information françaises parlent même, ce mardi, de «guerre civile» concernant les affrontements du 1er mai dans leur pays, alors que l’AFP cherche absolument à retrouver un terrain de conflits et d’affrontements sanglants au Maroc.
«Cela participe de la pure manipulation, voulant faire croire que le Maroc est à feu et à sang et catégoriser le pays comme une zone de hautes tensions dans les esprits des lecteurs, alors qu’il n’en est strictement rien», nous explique le politologue Mustapha Sehimi. Pour lui, la démarche fait partie intégrante de la politique éditoriale de l’AFP, pourtant une des principales agences d’information dans le monde, mais qui fait peu de cas des règles déontologiques et du nécessaire équilibre s’agissant du traitement de l’information, dépendamment de qui en est l’objet.
«On le voit bien dès qu’il est question des droits de l’Homme au Maroc de manière générale et forcément lors de manifestations. Il faut préciser qu’un tel procédé n’est pas accidentel, mais délibéré. Autrement, d’aucuns savent que des marches pacifiques prévues dans le cadre du droit et de la loi n’ont rien de militaire pour être catalogués de la sorte», ajoute pour sa part Mohamed Bouden, politologue et président du Centre Atlas d’analyse des indicateurs politiques et institutionnels.
Une hostilité à plusieurs étages
Au même titre que des chaînes et stations radio comme France24 ou RFI, l’AFP est en grande partie financée par l’État français, en l’occurrence le ministère des Affaires étrangères. En dehors des slogans sur l’indépendance, l’agence est donc le porte-voix de la politique de ce pays. Il n’y a d’ailleurs qu’à voir l’écart de traitement des actualités marocaines et algérienne (acharnement sur le Royaume et silence absolu sur le voisin) pour s’en rendre compte.
L’hostilité de l’AFP à l’égard du Maroc est à plusieurs étages. Traversée par des sensibilités de gauche et d’extrême gauche, l’agence est traditionnellement critique à l’égard du Maroc. À cela s’ajoute, actuellement, la présence au pouvoir en France d’une Macronie qui ne cesse de nuire aux relations entre les deux pays et qui mobilise tous ses relais contre les intérêts du Royaume. Il ne faut donc pas s’étonner de voir de nombreux médias, y compris l’agence officielle, se lâcher, et ce, au mépris des règles journalistiques les plus élémentaires. Entre-temps, c’est la France qui a été épinglée, lundi 1er mai, par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies siégeant à Genève. De nombreux États ont en effet dénoncé les violences policières lors d’opérations de maintien de l’ordre. Mais cela, l’AFP préfère ne pas y accorder d’intérêt, diluant ces critiques dans une dépêche aseptisée.
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Colombie : la commission des AE du Sénat fustige la participation d’un représentant du polisario à un séminaire

La majorité des membres de la commission des Affaires étrangères du Sénat colombien ont fustigé, mercredi, la participation d’un représentant du mouvement séparatiste front polisario à un séminaire au Sénat sur les relations entre l’Afrique et la Colombie, et rejeté « catégoriquement » tout type de relation avec les séparatistes.

Huit sénateurs sur les douze membres qui composent la commission des Affaires étrangères ont signé une motion dans laquelle ils ont rappelé que ce mouvement séparatiste « n’est pas reconnu comme pays par les Nations Unies et ne représente, en aucun cas, un partenaire pour la Colombie », réaffirmant « les principes fondamentaux de notre diplomatie, qui est le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des États ».

Les signataires soulignent qu’à « l’initiative de la Présidente de la deuxième commission du Sénat de la République (Affaires étrangères), une réunion se tient ce 26 avril 2023 pour faire le point sur la nécessité de renforcer les relations entre l’Afrique et la Colombie, en vue de stimuler les relations diplomatiques, économiques, commerciales et culturelles entre l’Afrique et la Colombie et de faire le point sur l’histoire et la situation du continent afin d’ouvrir un espace de dialogue pour renforcer un agenda commun ».

« Dans l’esprit d’élargir et de diversifier nos relations avec ce continent important, les membres de la deuxième commission du Sénat, se félicitent de l’initiative visant à renforcer les liens entre la Colombie et les pays africains et à ouvrir des espaces de dialogue pour renforcer la coopération dans tous les domaines », poursuit la motion, qui a été endossée par les partis les plus représentatifs au Sénat, tant de la majorité que de l’opposition.

« Cependant et compte tenu de l’un des principes fondamentaux de notre diplomatie, qui est le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des États, nous rejetons profondément et catégoriquement tout type de relation (avec le polisario) et plus encore la participation (par visioconférence à cette réunion tenue ) au Sénat de la République de représentants du mouvement séparatiste du Front Polisario, qui n’est pas reconnu comme un pays par les Nations Unies et ne représente en aucun cas un partenaire pour la Colombie », lit-on dans le texte de la motion.

Les signataires rappellent, dans ce contexte, que « la motion publiée par le Sénat de la République de Colombie, le 19 octobre 2022, signée par 63 sénateurs (sur 108) issus de diverses tendances politiques, dans laquelle nous avions exprimé notre ferme position de soutien à la souveraineté et à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc » qualifiant le Royaume comme « un allié avec lequel nous entretenons d’excellents liens d’amitié, qui nous lient historiquement depuis près d’un demi-siècle, et qui représente pour la Colombie un partenaire stratégique et privilégié en Afrique et dans le monde arabe, compte tenu de son leadership et de sa reconnaissance au niveau régional, continental et mondial ».

Affirmant leur « adhésion au principe d’un seul Maroc », les signataires réitèrent leur « soutien à l’initiative marocaine pour la négociation d’un statut d’autonomie pour la région du Sahara, dont la prééminence est consacrée par les 18 résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies depuis 2007 et qui préserve la souveraineté et l’intégrité territoriale du Maroc », conclut le texte de la motion.

La motion a été signée par Antonio José CORREA JIMENEZ du Parti de la U (opposition) vice-président de la Commission, Oscar Mauricio GIRALDO HERNANDEZ du Parti Conservateur (majorité), Lidio Arturo GARCIA TURBAY du Parti Libéral (majorité), Iván Leonidas NAME VASQUEZ de Alliance Verte (majorité), Nicolás Albeiro ECHEVERRY ALVARAN du Parti Conservateur (majorité), Paola Andrea HOLGUIN MORENO du Centre Démocratique (Opposition), José Luis PEREZ OYUELA de Cambio Radical (Opposition), José Vicente CARREÑO CASTRO du Centre Démocratique (Opposition).

Cette motion de la Commission sera notifiée au ministre des affaires étrangères.

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Israël chasse l’Algérie de la présidence du Groupe consultatif sur le terrorisme

L’Algérie a décidé de claquer la porte de la présidence du Groupe consultatif sur le terrorisme. Israël serait la cause de cette très forte décision des autorités algériennes.

L’Algérie n’assure plus la présidence du Groupe consultatif de haut niveau de l’Union interparlementaire sur la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent. Selon un communiqué de l’Assemblée populaire nationale algérienne, la décision a été prise, en raison de l’élection d’Israël en tant que membre dudit Groupe. Une élection intervenue à l’issue des travaux de la 146ème Assemblée générale de l’Union interparlementaire.

Elue à la suite de ce conclave, tenu à Manama au Bahreïn, du 11 au 15 mars dernier, Moudir Bouden a décidé de renoncer à ce poste. Toutefois, le parlementaire algérien par ailleurs vice-président de l’APN reste membre de l’institution interparlementaire. Désigné pour présider l’institution, l’Algérien avait obligation de collaborer avec les représentants de l’Arabie Saoudite, d’Oman, du Mexique, de l’Iran, de l’Inde, de la Suède et d’Israël. Ces derniers étant élus en tant que membres.

L’Algérie se retire après l’élection d’un représentant d’Israël

L’élection du représentant d’Israël a contraint Moundir Bouden à se retirer de la présidence. Auparavant, il avait pris le soin de consulter les autorités algériennes. Celles-ci ont préféré céder au poste de responsabilité. Alger ayant pris l’option de se retirer afin d’éviter un éventuel incident avec le représentant d’Israël. Il faut signaler que l’Algérie n’a pas de relations diplomatiques avec Israël et les deux pays ne se ménagent guère.

On se rappelle qu’en 2021, Alger avait mené une campagne contre l’adhésion d’Israël à l’Union Africaine. A l’époque, l’UA avait décidé d’accorder à Israël le statut d’observateur. Une adhésion qui n’est toujours pas validée. Les relations entre l’Algérie et Israël se sont davantage détériorées avec le rapprochement entre l’Etat Hébreu et le Maroc.

Créé en 2017, le Groupe consultatif de haut niveau de l’UIP sur la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent sert de point focal mondial pour les activités parlementaires liées à la lutte contre le fléau.

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L’Afrique du Sud échoue lamentablement à imposer aux BRICS son agenda sur le Sahara marocain

Malgré les tentatives de l’Afrique du Sud, les BRICS (organisation qui réunit le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud) n’ont pas accepté, en abordant récemment la question du Sahara, de mentionner l’exigence d’un quelconque référendum comme solution au conflit. Cela n’a pas empêché les médias de la junte algérienne d’interpréter de façon fantaisiste la récente déclaration commune qui a sanctionné l’une des réunions préparatoires du prochain sommet des BRICS, prévue en août prochain, en Afrique du Sud.

Le dimanche 23 avril dernier, le département sud-africain des Relations internationales et de la Coopération, qui fait office de ministère des Affaires étrangères à Pretoria, avait annoncé que «la question du Sahara occidental est l’une des questions qui seront examinées par les sous-ministres et envoyés spéciaux des BRICS chargés du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord».

Effectivement, à l’issue de leurs réunions de trois jours, tenues au Cap du 24 au 26 avril 2023, en vue de préparer le sommet annuel des chefs d’État des BRICS, également prévu en Afrique du Sud en août prochain, les diplomates des «Six» ont sorti une déclaration conjointe sur la zone MENA où figure la question du Sahara ,ainsi que les «derniers développements dans les États du Golfe, en Syrie, en Irak, au Liban, en Libye et au Yémen».

Concernant le Sahara marocain, l’Afrique du Sud a tenté, une nouvelle fois et à la demande bien évidemment de l’Algérie, de faire adopter un texte appelant à l’organisation d’un référendum au Sahara, texte qui aurait pu être avalisé par le prochain sommet des chefs d’État des BRICS durant l’été prochain.

Or, dans la déclaration conjointe de la récente réunion du Cap, les vice-ministres des Affaires étrangères et envoyés spéciaux des BRICS ont soutenu «la nécessité de parvenir à une solution politique durable et mutuellement acceptable à la question du Sahara occidental, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies». Dans sa formulation, cette phrase reprend parfaitement les paramètres établis par les dernières résolutions du Conseil de sécurité qui préconisent une «solution politique réaliste» et enterrent définitivement l’option référendaire que tentent vainement de ressusciter Alger et Pretoria.

De même, les BRICS ont exprimé leur soutien «sans réserve à l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental (Staffan de Mistura) et aux efforts qu’il déploie pour faire avancer le processus politique qui aboutira à la reprise du dialogue entre les parties concernées».

Même si dans la formulation de ce dernier paragraphe de la déclaration, l’Afrique du Sud a tenté de préciser que les «parties concernées» sont le Maroc et le Polisario, les diplomates des BRICS ont clairement montré que dans le dossier du Sahara, ce sont les résolutions du Conseil de sécurité qui restent l’unique référence. Et cela d’autant plus que la Chine et la Russie, membres des BRICS et membres permanents du Conseil de sécurité, n’ont jamais voté contre les résolutions du Conseil de sécurité sur le Sahara. La Chine a toujours voté en faveur de ces résolutions soutenant la solution politique préconisée par le plan marocain d’autonomie au Sahara, alors que la Russie, pour ne pas déplaire à l’un de ses plus gros clients en matière d’armement, a préféré s’abstenir.

D’ailleurs, l’on sait que les deux dernières résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU sur le Sahara -qui, faut-il le rappeler, sont la référence des BRICS- ont été officiellement rejetées par l’Algérie, à travers des communiqués du ministère algérien des Affaires étrangères. Ce qui montre clairement que ce pays, qui est la principale et unique partie prenante au conflit du Sahara, a pris le parti de se mettre au ban de la communauté internationale et de considérer le Conseil de sécurité comme un épouvantail sur la question du Sahara.

De la même façon qu’elle a manœuvré à l’ONU durant les deux années où elle a siégé comme membre non permanent du Conseil de sécurité (du 2 janvier 2019 au 31 décembre 2020), l’Afrique du Sud, qui a même assuré la présidence tournante du Conseil de sécurité, n’a jamais réussi à infléchir la position désormais constante de l’exécutif onusien.

Pretoria sait pertinemment, comme l’Algérie, que le référendum d’autodétermination au Sahara est une option définitivement enterrée depuis des lustres et n’est plus dans l’agenda ni de l’ONU, ni de son Conseil de sécurité, ni de son Envoyé spécial au Sahara, ni de la Minurso. Maintenant, ces deux capitales savent aussi que les BRICS, dont fait pourtant partie l’Afrique du Sud et que veut rejoindre l’Algérie, utilisent le langage onusien et savent pertinemment que le référendum est une option obsolète et irréalisable.

En faisant référence exclusivement au Conseil de sécurité, les BRICS infligent un deuxième camouflet à l’Afrique du Sud qui tente, avec Alger, de conférer un rôle à l’Union africaine dans le conflit du Sahara. En agissant de la sorte, ces deux capitales violent les décisions mêmes de l’Union africaine, et particulièrement la décision 693 adoptée par le Sommet des chefs d’État africains le 2 juillet 2018 à Nouakchott. À travers cette décision, l’UA a clairement précisé que la question du Sahara est désormais du ressort exclusif de l’ONU, et que l’Union africaine se limitera, à travers une troïka de chefs d’État, à «apporter un soutien efficace aux efforts conduits par l’ONU», si cette dernière le demande.

Après avoir donc échoué dans tous les forums, que ce soit à l’ONU, l’UA, la Ligue arabe ou les Non-Alignés, le duo Algérie-Afrique du sud tente aujourd’hui une dernière salve au sein des BRICS, pour y chercher un improbable soutien à sa littérature sur un impossible référendum au Sahara. Cette tentative a également subi un échec amer pour les deux capitales. Pourtant, la junte algérienne, en quête de succès diplomatiques chimériques, a chauffé sa meute médiatique pour crier victoire. Cette meute médiatique devrait juste garder en mémoire que la référence aux résolutions du Conseil de sécurité qu’elle applaudit aujourd’hui avec des hourras est la même que leur pays a rejetée en 2021 et 2022.

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RPDC; Le 1er Mai et les travailleurs

En République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée en 1948, berceau de la Civilisation Taedong-gang et de l’Esprit Paektu-san de la Nation homogène fière de ses 5.000 ans et digne de sa culture brillante, Superpuissance politico-militaire, NDLR), le 1er Mai est célébré de façon significative comme une des fêtes nationales. Aujourd’hui tout comme les autres Jours-J;

  • toutes les rues du Pays se sont revêtues de mots d’ordre relatifs à cette fête, de drapeaux nationaux, etc.
  • a régné, dans tout le Pays, l’ambiance de fête; les spectacles variés, les bals, les compétitions sportives et les jeux d’amusement se sont déroulés dans les parcs, les usines, les entreprises et les fermes de toutes les régions
  • les cadres du Parti du Travail de Corée (PTC créé en 1945, NDLR) et du Gouvernement se sont rendus sur le terrain pour passer la fête avec les travailleurs; ils ont félicité les innovateurs au travail, visité les dortoirs et les familles de travailleurs pour se renseigner de leurs conditions de vie, encouragé ceux-ci à remporter de plus grands succès dans leur travail, participé aux compétitions et jeux susmentionnés et assisté aux spectacles avec les travailleurs.

Voici les activités du Maréchal KIM JONG UN, Secrétaire Général du PTC et Président des Affaires d’Etat de la RPDC, aux 1ers mai;

  • 2012; visitant plusieurs usines, il félicita les travailleurs et assista à un concert dans le Théâtre du Peuple de la Capitale.
  • 2013; il assista, avec les travailleurs, aux compétitions sportives du secteur de la santé publique.
  • 2020; il honora de sa présence la cérémonie d’inauguration de l’Usine d’Engrais Phosphatés de Sunchon (Province Phyong-an du Sud) pour couper le ruban inaugural et apprécia, grandement, les exploits des bâtisseurs.
  • 2022; il se fit photographier avec les étudiants et jeunes travailleurs de la Capitale ayant contribué au succès de la revue consacrée au 90ème anniversaire de la fondation de l’Armée Révolutionnaire Populaire de Corée (réorganisée 2 ans après la naissance -1932- de la Guérilla Populaire Antijaponaise et prédécesseur de l’Armée Populaire de Corée -APC- créée en 1948, NDLR).

A la fin du mois d’avril 2014, KIM JONG UN alla visiter le pensionnat d’ouvrières de l’Usine Textile KIM Jong Suk (1917-1949; Martyre de la Révolution antijaponaise, NDLR) de Pyongyang, nouvellement construit. En parcourant plusieurs endroits, il se montra très satisfait en disant; Le pensionnat avait été bien aménagé de façon à permettre, aux pensionnaires, de mener la vie sans le moindre inconvénient et à leur assurer un confort maximal. La salle à manger est vraiment chic. Elle est mieux que les salles de banquet ou les restaurants destinés aux noces. Dans le pensionnat d’ouvrières de l’Usine Textile KIM Jong Suk de Pyongyang nouvellement construit, on organisera, à l’occasion de ce 1er Mai, un banquet solennel en l’honneur de celles-ci. C’est moi qui le préparerai. Le Chef de la Direction Politique Générale de l’APC participera au banquet et félicitera les ouvrières en traduisant mon cœur aussi.

Ainsi, a eu lieu un grand banquet dans ce palais des ouvrières à l’occasion du 1er Mai 2014. En RPDC, les travailleurs;

  • choisissent leur profession selon leur désir et aptitude, et sont assurés de l’emploi par l’Etat
  • jouissent d’une vie culturelle et récréative dans les lieux de villégiature, les parcs de loisirs et les maisons de convalescence aménagés aux frais de l’Etat
  • améliorent leur santé grâce aux bienfaits énormes de l’Etat et s’instruisent à volonté, intégrés dans le système d’enseignement permettant d’étudier sans quitter le travail.

Rien que ces dernières années, des dizaines de milliers de logements modernes ont été construits aux frais de l’Etat, dans la Capitale (plus de 10.000/an en 2021-2025, NDLR) et dans les campagnes rurales de diverses régions du Pays (123.214km2), pour être distribués, gratuitement, aux travailleurs. Les occupants du quartier résidentiel (des 800 foyers au total, NDLR) somptueux surgi dans un site pittoresque au bord de la Rivière Pothong-gang sont les travailleurs y compris les innovateurs au travail, les personnes méritantes, les scientifiques et les enseignants, qui se dévouent pour le PTC et l’Etat. Tous les bienfaits dont jouissent les travailleurs dans le Pays sont garantis par la Loi (1978) de la RPDC sur le Travail Socialiste.

Aujourd’hui, les travailleurs de la RPDC œuvrent, avec loyauté, en s’entraidant sous le mot d’ordre «Un pour tous, tous pour un!» pour la prospérité de la Patrie et le bien-être du Peuple.




Le MSP dénonce la répression du polisario contre les Sahraouis à Tindouf

Le Mouvement sahraoui pour la paix (MSP) a dénoncé l’intervention « policière » du polisario qui s’est terminée par des coups de feu de sommation et par l’arrestation d’au moins une douzaine de manifestants qui protestaient contre le détournement de carburants par des leaders du polisario, ce samedi à Tindouf.

Depuis mercredi dernier et consécutivement tout au long de la semaine, le polisario n’a de cesse d’intervenir pour disperser des groupes de jeunes qui manifestaient à Rabbouni, siège administratif de l’organisation situé à une trentaine de kilomètres au sud-est de la ville algérienne de Tindouf. Ces jeunes s’étaient réunis pour protester pacifiquement contre ce qu’ils appellent la corruption en haut lieu.

Mal leur en prit puisque le mouvement séparatiste a mal réagi et s’est comporté agressivement pour les disperser. En effet, ils ont fait les frais de leur bravoure du jour où ils avaient immobilisé plusieurs camions-citernes dédiés au trafic de carburant vers la Mauritanie, à la sortie des camps. Ils alléguaient alors que ces camions-citernes faisaient partie d’un réseau géré par certains responsables du mouvement. Aussi, pour dégager les pétroliers, le polisario est intervenu vendredi, agressant brutalement l’un des jeunes hommes qui protestaient pacifiquement, Ehnini Ould Burki Ould Sidi Labeid, qu’il a grièvement blessé.

Samedi, les émeutes se sont poursuivies pour protester contre l’intervention des séparatistes, ce qui a donné lieu à une autre attaque qui a culminé au milieu de tirs de sommation avec l’arrestation d’une dizaine de manifestants qui ont été transférés à la prison « Dheibiya ». Les proches du jeune agressé s’estiment victimes d’abus injustifiés et demandent des comptes à la direction du Polisario qu’ils tiennent pour responsable dans cette agression caractérisée.

Par ailleurs, un groupe de jeunes appartenant à cette tribu s’en sont pris, le même jour, à un élément de la « gendarmerie » à Rabouni, qu’ils ont accusé d’être derrière l’agression de leur cousin. En réaction, une centaine de membres de la tribu Rguibat Labouihat aux camps de Tindouf, revendiquant la libération immédiate des personnes arrêtées, se sont rassemblés, vers la fin de l’après-midi, au niveau du poste de contrôle de la « gendarmerie », situé à l’entrée ouest du camp « Aousserd », où ils ont poursuivi leur action.

L’action était un sit-in devant le siège du prétendu « ministère de la défense » à Rabouni, en signe de protestation contre la violence exercée par des éléments des services de sécurité du « Polisario » à l’endroit d’un des leurs. Depuis plusieurs semaines, les camps de réfugiés sont le théâtre d’émeutes et de violents affrontements avec le polisario. Dans le camp de Dakhla, des groupes de jeunes ont incendié une caserne et plusieurs véhicules pour protester contre le manque d’opportunités d’emploi et les exactions et les restrictions imposées par les autorités du Polisario.

Ces faits ont été dénoncés avec véhémence par le premier secrétaire du MSP, Hach Ahmed Baricalla, dans une lettre au représentant spécial de l’ONU pour le Sahara en l’avertissant qu’une vague de répression venait faire taire les voix critiques et les protestations dans les camps de Tindouf où l’on ne décolère plus contre la direction du polisario et qui vient là, de franchir un nouveau pas de tyran dans son dictat à l’encontre des séquestrés de ces camps de la honte et qui sont sous l’égide de l’Algérie.

Ces faits interviennent après que les manifestants aient mis le feu tout récemment au siège de la gendarmerie du « camp Dakhla » alors qu’ils avaient intercepté un camion-citerne transportant environ 40 tonnes de carburants à destination de la frontière avec Mauritanie. Ce pays étant souverain quant à l’importation de son énergie hydrocarbure on imagine mal que la contrebande officialisée par le polisario lui soit destinée.

D’autant plus, que les carburants sont offerts par l’Algérie pour couvrir le quotidien du polisario. Aussi on peut douter de la destination de ces cargaisons qui très certainement finissent dans les réservoirs des groupes et groupuscules terroristes qui pullulent dans les régions du Sahel et que font vivoter, volontiers l’Algérie et son chérubin.




Niger: à Assamaka, une délégation se penche sur le sort de milliers de migrants expulsés d’Algérie

Trois ministres nigériens, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et des partenaires se sont rendus à Assamaka, une commune du nord-ouest du Niger qui accueille des milliers de migrants subsahariens refoulés par l’Algérie voisine. Reportage.
Plus de 4 000 migrants expulsés d’Algérie sont bloqués à Assamaka, au nord-ouest du Niger. En situation de vulnérabilité, ils sont essentiellement originaires d’Afrique subsaharienne, avec plus de 90% des ressortissants de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
Trois ministres nigériens, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et des partenaires se sont rendus à Assamaka. La mission tente de trouver des solutions à ces vagues de refoulés.
Depuis plusieurs années, l’Algérie – sans consulter son voisin nigérien – expulse régulièrement des subsahariens sans ménagement.
« À Assamaka, ce n’est pas bon »
Au centre de transit des migrants de la bourgade d’Assamaka, située à 15 kilomètres de la frontière algérienne, le thermomètre affiche 45° à l’ombre. Des milliers de migrants crient leur ras-le-bol : « On veut rentrer, on veut rentrer ! »
Assamaka vit une crise sans précédent. Des migrants de plus de dix nationalités africaines sont dans toutes les ruelles. « Je voudrais parler au gouvernement ivoirien. Nous ne sommes pas habitués à ce genre de conditions. Nous voulons rentrer chez nous », lance l’un d’entre eux. « À Assamaka ici, ce n’est pas bon », glisse un autre, venu de Sierra Leone. « On souffre, on souffre, on souffre, martèle un troisième. On nous fait croire que tout va bien alors que tout ne va pas bien ».
On compte 71% de migrants qui sont des Maliens et Guinéens. Sidi Camara nous parle de son trajet depuis la Guinée : « On est passé par Bamako, Tombouctou, Bordj [en Algérie, Ndlr] ».
C’est nuitamment que la police algérienne refoule les migrants. Le préfet d’Ingall Nafar Weyba n’apprécie pas la méthode : « Nous sommes déposés à 14 kilomètres de la ville d’Assamaka. Ce qu’on appelle nous le “point zéro”, c’est-à-dire à la frontière avec l’Algérie ». L’OIM et ses partenaires s’engagent à rapatrier chaque migrant dans son pays.
Rfi.fr




Les détournements des aides humanitaires dans les camps de Tindouf confirment la responsabilité de l’Algérie

Les révélations de détournements des aides humanitaires dans les camps de Tindouf du Programme Alimentaire Mondial (PAM) confirment la responsabilité de l’Algérie, pays hôte des camps, souligne le militant associatif norvégien Eric Cameron, président de l’ONG World Action for Refugees.
Cameron s’est dit outré et scandalisé en tant que citoyen norvégien par les informations rapportées par le PAM, dans un document officiel soumis au Conseil d’Administration de cet organisme onusien faisant état de nouvelles révélations de détournement des aides humanitaires dans les camps de Tindouf en Algérie, et qui confirment la responsabilité immuable et imprescriptible de ce pays hôte dans ce nouveau scandale.
Pour lui, il est temps pour la communauté internationale d’agir pour mettre fin à ces détournements institutionnalisés des aides humanitaires financées par l’argent des contribuables européens notamment.
Le Conseil de sécurité de l’ONU ne s’est pas trompé en adressant un appel clair et fort à l’endroit de l’Algérie pour l’exhorter à permettre l’enregistrement et le recensement des populations dans les camps de Tindouf et permettre aux organismes onusiens compétents, dont le PAM, de quantifier les besoins réels de cette population, dont le chiffre ne cesse d’être gonflé par le pays hôte en fonction des conjonctures, souligne le président de World Action for Refugees, en réaction à ces révélations.
Pour Cameron, les révélations du PAM confirment de manière claire et indiscutable, preuves à l’appui, la vente de produits alimentaires destinés normalement à la population de ces camps à des pays limitrophes de l’Algérie.
Il s’interroge à juste titre du mutisme incompréhensible des institutions européennes, notamment le Parlement européen, dont certains membres ayant un agenda politique mène une cabale contre le Maroc pour des prétendues violations des Droits de l’Homme.
Il est temps pour le Parlement européen de sortir de ce mutisme sur ces énièmes révélations initiées en 2015 par l’Office OLAF et de respecter ainsi ses propres décisions en la matière, préconise-t-il.
En outre, les pays européens, dont la fibre humaniste représente une ligne de conduite de leur politique étrangère, se doivent de dénoncer ces pratiques désormais établies au sein des camps de Tindouf, et d’agir pour demander la poursuite des responsables de ces détournements qui indubitablement impliquent des responsables officiels algériens.
Il en va du respect même que doivent ces pays à leurs contribuables, remarque Cameron, rappelant que le gouvernement algérien a imposé une taxe de 5% comme TVA aux aides humanitaires octroyées aux camps de Tindouf.
fr.hespress.com




Tension dans les camps de Tindouf : Des membres de la tribu Rguibat Labouihat protestent contre la violence du polisario

Une quarantaine de membres de la tribu Rguibat Labouihat aux camps de Tindouf ont organisé dans la matinée de ce samedi un sit-in devant le siège du prétendu “ministère de la défense” à Rabouni, en signe de protestation contre l’exercice de la violence par des éléments des services de sécurité du polisario contre leur cousin de tribu, Hanini Ould Barki Ould Said Ould Laabid, survenu dans la nuit du 27 avril à Rabouni.

Pour disperser ces protestataires, les éléments de garde ont tiré des coups de sommation à l’aide de leurs armes Kalachnikov, les acculant à s’éloigner de la porte principale dudit siège, mais demeurent toujours sur place.

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