Sahara: le Conseil de sécurité remue le couteau dans la plaie de l’Algérie et du Polisario

C’est finalement le Polisario qui vient de réagir, au nom de l’Algérie, aux dernières discussions à huis clos du Conseil de sécurité. Les séparatistes rejettent tout, en bloc. Cet article est une revue de presse du quotidien Al Ahdath Al Maghrebia.

Après un long silence, l’Algérie a enfin réagi à la récente réunion à huis clos du Conseil de sécurité sur le Sahara, par l’entremise du Front Polisario, chargé d’exprimer la position algérienne.

Une position qui consiste en un rejet total de l’ensemble des points qui ont été discutés au cours de cette réunion. A New York, le Conseil de sécurité de l’ONU a en effet tenu des consultations à huis clos sur la question du Sahara marocain, rappelle le quotidien Al Ahdath Al Maghrebia ce lundi 24 avril. Il s’agit de consultations régulières, prévues par la résolution 2654 du Conseil, adoptée le 27 octobre dernier.

Le Polisario rejette donc de manière implicite l’ensemble des conclusions de cette réunion, affirmant ainsi qu’il ne va pas accepter «le fait accompli», et continuera donc à user de tous les moyens pour défendre ses thèses, en invoquant la responsabilité du Conseil de sécurité et de l’ONU dans la résolution de ce conflit.

Un communiqué diffusé par les séparatistes réaffirme leur pleine collaboration avec les Nations Unies et l’Union africaine pour trouver une solution politique à ce conflit, mais tout en continuant dans le même temps à se soustraire à l’accord de cessez-le-feu, et depuis novembre 2020.

Une réaction, estiment des analystes cités par le quotidien, qui vient confirmer la situation de perte de boussole dans laquelle s’enlise le régime algérien et ses protégés du Polisario.

Les membres du Conseil de sécurité avaient été briefés mercredi dernier par Staffan de Mistura, Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, ainsi que par le Représentant spécial du Secrétaire général et chef de la Minurso, Alexander Ivanko.

Des briefs qui ne changent en rien la teneur des précédentes résolutions du Conseil de sécurité, et plus encore, poursuit le quotidien, l’initiative marocaine d’autonomie a été largement appréciée.

 

Celle-ci est soutenue par un grand nombre de membres du Conseil, qui considèrent qu’elle est la solution sérieuse, crédible et pragmatique, à même de mettre définitivement fin au différend régional sur le Sahara marocain.

D’ailleurs, souligne Al Ahdath Al Maghrebia, la résolution 2654 et toutes celles qui l’ont précédées depuis 2007 consacrent la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie.

De même, les membres du Conseil de sécurité réaffirment unanimement leur soutien au processus politique exclusivement onusien qui vise à parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et de compromis à la question du Sahara marocain.

Tous ont une nouvelle fois apporté leur appui aux efforts de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour relancer le processus politique onusien, consacré dans toutes les résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007.

La reprise des tables rondes, avec la participation notamment du Maroc, l’Algérie et la Mauritanie, a été à cet égard mise en relief. Un processus réaffirmé par la résolution 2654, ainsi que par toutes celles qui la précèdent depuis 2018, comme unique cadre pour la tenue du processus politique.

Les membres du Conseil ont également exprimé leur appréciation de l’organisation par l’Envoyé personnel, à la fin du mois de mars dernier, de consultations bilatérales informelles, notamment avec le Maroc, l’Algérie et la Mauritanie.

De ce fait, ils ont confirmé le statut de l’Algérie en tant que partie principale à ce différend régional qu’elle a créé et qu’elle maintient depuis un demi-siècle, au mépris des intérêts et du destin commun des peuples des cinq Etats membres de l’Union du Maghreb, souligne Al Ahdath Al Maghrebia.

Le rôle de l’Algérie, indique le quotidien, a été consacré dans toutes les résolutions du Conseil de sécurité depuis 2018, y compris la résolution 2654, qui demande à Alger de rester engagé dans le processus des tables rondes, dans un esprit de réalisme et de compromis, en vue de le faire aboutir.

Par Amyne Asmlal




Insécurité aux camps de Tindouf : La milice de Front Polisario veut détourner l’attention de la population

Une station-service a été exposée aux premières heures de l’aube hier, dimanche, à un incendie massif qui a dévasté la plupart des installations de la station, et il a été question d’un vol suivi de l’incendie de la station pour camoufler et cacher les traces du vol, d’autant plus que la porte arrière a été retrouvée brisée, et qu’il a été question du vol de la gare, suivi de l’incendie du combustible.

Que la première ou la deuxième version soit avérée, dans les deux cas, la station a été cambriolée et incendiée par un malfaiteur, d’autant plus que les caméras et le boîtier d’enregistrement de la caméra n’ont pas été retrouvés, ce qui signifie que celui qui a mis le feu a eu peur que la boîte ne brûlerait pas et sa matière serait exposée.

La milice de Front Polisario a tenté de faire circuler l’histoire selon laquelle l’accident n’était qu’une panne électrique, et a demandé aux propriétaires de la station de confirmer la même histoire, craignant l’anxiété croissante des habitants séquestrés, et leur peur du chaos sécuritaire qui les perturbe, et les expose au pillage et au vol quotidien.

 




RPDC-Diaspora : Pour défendre le droit à lenseignement national

Aujourd’hui le 24 avril, les Autorités de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC, berceau de la Civilisation Taedong-gang et de l’Esprit Paektu-san de la Nation homogène fière de ses 5.000 ans et digne de sa culture brillante, Superpuissance politico-militaire et future Puissance économique prometteuse, NDLR) viennent d’élever leur voix consacrées au 17ème anniversaire de la Lutte Patriotique pour lEnseignement du 24-Avril à travers;

le Communiqué de presse du porte-parole du Comité de l’Education de la RPDC

le Communiqué de presse du porte-parole de l’Association des Juristes Démocratiques de la RPDC

le Mémorandum du Comité de l’Assistance vis-à-vis de la Diaspora de la RPDC

le Commentaire de la KCNA (Korean Central News Agency ou Agence Centrale de Presse Coréene)

les articles des médias majeurs en ligne et sur papier du Pays

dont lidée clé se lit ci-dessous;

Voici 75 ans (24/04/1948 juste 4 mois et demi avant la création de la RPDC, NDLR), les Coréens résidant au Japon se sont dressés, comme un seul homme, pour défendre leur droit à lenseignement national, en déjouant la répression des réactionnaires de;

USA (les plus obsédés à l’expansion d’outre-mer dès leur création, en tentant d’agresser la Corée en 1866, et occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne depuis 1945, NDLR)

Japon (le plus ambitieux de l’expansion d’outre-mer dès sa création, en tentant dagresser la Corée la plus voisine en 1592-1598, et stigmatisé Etat ennemi par la Charte de lONU du fait de ses crimes les plus graves contre lHumanité commis pendant son occupation 1905-1945 manu militari en Corée tels que le système desclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200 milles Coréennes et lenlèvement de plus de 8,4 millions Coréens pour les travaux forcés ou pare-balles, etc., NDLR)

qui se démenaient pour annihiler lenseignement national démocratique des Coréens au Japon. Il sagit de la Lutte Patriotique pour lEnseignement du 24-Avril digne dêtre mentionnée dans les annales du Mouvement des Coréens au Japon.

Après la Libération (1945) de la Corée (Joson ou Pays du «Matin Calme»; surnom largement utilisé en raison de ses paysages paisibles ou pittoresques, NDLR) et sous le leadership du Généralissime KIM IL SUNG (1912-1994), le Peuple de la RPDC remportait de grandes réalisations dans sa lutte pour édifier (1948) une Corée nouvelle. Forts de ce succès, les Coréens résidant au Japon ont commencé à dispenser leur enseignement national avec la langue coréenne (le parler et l’écriture) en fondant des écoles et rédigeant des manuels scolaires malgré de pires conditions à létranger, ce qui relevait de leur droit national inviolable. Mais, les impérialistes US et les réactionnaires japonais ont décrété, en janvier 1948, la «fermeture des écoles coréennes». Indignés de cette injustice, les Coréens au Japon ont;

organisé un Comité chargé des mesures pour lenseignement des Coréens

lancé leur lutte énergique en demandant aux troupes US doccupation (depuis 1945) du Japon et au Gouvernement japonais dassurer lindépendance de lenseignement pour leurs enfants.

Effrayés, les USA ont proclamé, le 24 avril, l«état dalerte» et mobilisé leurs troupes doccupation et les policiers armés japonais à réprimer, sans merci, les Coréens qui se sont dressés pour défendre lenseignement national démocratique. Les réactionnaires US et japonais;

ont arrêté et emprisonné plus de 3.000 manifestants coréens partout dans lArchipel japonais et en ont blessé des centaines

nont pas même hésité à tirer un coup de feu sur un élève coréen.

Les dommages matériels que les Coréens avaient subis à cause de cette répression sélevaient à plus de 480 millions de ¥ (JPY ou yen japonais depuis 1871; 1EUR=145,07JPY -02/03/2023-, NDLR) d’alors. Les Coréens au Japon, animés du soutien enthousiaste de la population de leur Patrie (RPDC) et des Peuples progressistes du monde, notamment celui japonais, ont mené leurs actions inflexibles, défendant, ainsi, leur droit sacré à lenseignement national. La lutte à laquelle avaient pris part plus de 1,1 million de Coréens au Japon a assené un rude coup aux ennemis et montré que sils sunissaient, en un seul bloc avec opiniâtreté, pour combattre ceux-ci, ils pourraient en sortir vainqueurs, en dépit de toute répression des ennemis.

Même aujourdhui, les réactionnaires japonais, dans leur intention sournoise quils pourraient supprimer lAssociation Générale des Coréens Résidant au Japon (AGCRJ créée à Tokyo en 1955 juste 2 ans après la Guerre de Corée 1950-1953 RPDC-USA, NDLR) sils réussissaient à annihiler l’enseignement national de la dernière, sacharnent à se livrer à toutes sortes de manuvres de discrimination à légard des écoles coréennes. Les Autorités japonaises ont;

exclu, en avril 2010, les écoles coréennes de la liste des bénéficiaires du système daide globale aux lycées, sous prétexte extravagant que lenseignement dispensé aux écoles coréennes ne saccorde pas au contenu académique des leurs

omis, sans sen contenter, les enfants des classes maternelles d’écoles coréennes de la liste des bénéficiaires du système daide globale à lenseignement et à lentretien des enfants à partir de 2019

exclu les élèves et enfants des classes maternelles d’écoles coréennes, même dans les mesures de prévention contre le COVID-19 prises en 2020.

Cest la preuve évidente des manuvres des Autorités japonaises pour supprimer lenseignement national des Coréens au Japon. Leurs tentatives téméraires de détruire les bases de lenseignement national de lAGCRJ, ne peuvent être tolérée à jamais.

Aujourdhui, l’AGCRJ et les Coréens au Japon, sous le mot dordre «Luttons, vigoureusement, pour défendre notre droit à lenseignement national, legs obtenu au prix de sang de nos aînés!», sattachent, énergiquement, à mettre fin à la discrimination des Autorités japonaises à lencontre des écoles coréennes.




Ennemi extérieur, intégrisme, extrémisme… la vieille rengaine de l’Algérie

La vieille doctrine de l’ennemi extérieur qui est de mise en Algérie, n’a nul besoin d’être revisitée, une simple mise à jour devrait suffire à la dépoussiérer selon l’autorité à l’Est de l’Eden. A cet égard le sénile en chef de l’Armée nationale populaire algérienne (ANP), Said Chengriha s’en charge. Il est déterminé à mettre en échec les « manœuvres » et les « machinations des ennemis » d’une Algérie aux ennemis invisibles depuis l’Indépendance…

Ce coup-ci, haut et fort, et conformément au communiqué du ministère algérien de la Défense nationale (MDN), Chengriha s’est attaqué à l’intégrisme religieux. Aussi, c’est gaillardement qu’il a mis en garde contre le retour des intégristes en Algérie cette semaine lors d’une visite au siège du commandement des Forces de défense aériennes du territoire. Très certainement que dans ses délires il avait en tête, l’islamiste Rached Ghannouchi du mouvement Ennahda tunisien, que l’Algérie a lâchement sacrifié.

Le sénile d’Alger a ajouté que les extrémistes doivent savoir que le peuple algérien, qui a « enduré les tourments du terrorisme barbare et a souffert des affres d’une cruauté aveugle, ne leur permettra jamais de le leurrer une nouvelle fois ». Il accuse les intégristes d’utiliser « l’attachement » des Algériens à leur religion pour « atteindre des objectifs politiciens douteux, qui s’inscrivent sans nul doute dans le cadre de projets destructeurs et d’agendas étrangers hostiles ».

Bref, un joli blabla de circonstance contre “l’extrémisme, sous toutes ses formes”. Pourtant d’intégrisme religieux ou d’extrémisme en Algérie, on n’a pratiquement plus entendu parler depuis la “la concorde civile” d’après la décennie noire à part quelques escarmouches par-ci par-là. Par contre, l’extrémiste d’Etat et l’arbitraire du pouvoir algérien, c’est du quotidien dans la « nouvelle Algérie » d’Abdelmadjid Tebboune.

Chengriha avait tenu un discours au siège du commandement de la Garde républicaine à Alger et psychose délirante chronique caractérisée par une discordance de la pensée et du rapport au monde extérieur, quand ça le tient, il a dit toute sa ténacité, “d’œuvrer inlassablement et avec détermination à mettre en échec les manœuvres et les machinations des ennemis de l’Algérie, hostiles qu’ils sont à son unité et à sa cohésion sociale, culturelle et civilisationnelle”. On se permettra là, un petit doute quant à l’aire civilisationnelle voire de l’unité ou de la cohésion sociale, qui n’existent guère en ces lieux d’où il a discouru.

“Les machinations des ennemis de l’Algérie” on s’en doute fort, on sait à qui elles sont attribuées tant les relations entre le Maroc et l’Algérie n’ont jamais été autant dégradées qu’actuellement. Le pouvoir, en Algérie, c’est un secret de Polichinelle, est du ressort des militaires depuis l’indépendance du pays. Comme de la mauvaise herbe ce dictat s’est régénéré inlassablement six décennies durant et a résisté à l’espace et au temps.

Pour apaiser un peuple algérien prompt à la détente, les militaires rabâchent continuellement cet « ennemi extérieur » invisible qui peut prendre plusieurs formes tant il n’est jamais nommé. C’est facile, pas cher et ça rapporte gros aux poches des généraux de maintenir cet état d’alerte et de justifier le tout-militaire dans le pays.

Aussi, pour être à la tête de l’Etat algérien, on ne peut ignorer ces principes fondamentaux mis en place par les militaires qui gèrent le pays et donc, il est de mise de rester dans la ligne dictée par les anciens et maudire le plus fort le Maroc.

Il est connu également que la quasi-totalité des organes de presse en Algérie sont en bons auxiliaires, à la solde de l’armée et sèment à tous vents sous les ordres des kakis, les messages qu’ils ne peuvent pas adresser directement. C’est ça ou la paille, il n’y a pas d’autres alternatives.

Ces derniers temps et particulièrement depuis l’avènement Chengriha, sous la baguette de l’APS, ils ont multiplié virulence, injures et diffamations à l’égard du Royaume. Mais que voulez-vous, l’Algérie enrage quant à la question du Sahara marocain désormais devenue affaire classée. Alger doit se rendre à l’évidence et passer à autre chose, à l’apaisement comme elle l’a fait avec la France.

Le brave Chengriha qui fut prisonnier en 1976 par les Forces Armées Royales (FAR) après la bataille d’Amgala avec tout un bataillon de soldats de l’ANP, n’a toujours pas digéré cette information et en ronge encore son frein. Pour ses propres intérêts et sa rengaine personnelle, il met toute une nation en danger.

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Sahara marocain : les consultations du Conseil de sécurité réaffirment la pertinence de l’initiative d’autonomie

Le Conseil de sécurité a tenu mercredi dernier des consultations à huis clos sur la question du Sahara marocain, au cours desquelles ses membres ont été briefés par l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura, ainsi que par le représentant spécial du Secrétaire général et chef de la Minurso, Alexander Ivanko. Selon des sources bien informées au siège de l’ONU, l’initiative marocaine d’autonomie a été largement appréciée et soutenue par un grand nombre des membres du Conseil qui ont considéré qu’elle constitue la solution sérieuse, crédible et pragmatique pour mettre définitivement fin au différend régional sur le Sahara marocain.

Des consultations à huis clos sur la question du Sahara marocain ont eu lieu mercredi dernier au Conseil de sécurité, et ce dans le cadre des consultations régulières prévues par la résolution 2654 du Conseil adoptée le 27 octobre 2022. Selon des sources bien informées au siège de l’ONU, les membres du Conseil de sécurité ont été ainsi briefés par l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura, ainsi que par le représentant spécial du Secrétaire général et chef de la Minurso, Alexander Ivanko.

Selon ces mêmes sources, l’initiative marocaine d’autonomie a été largement appréciée et soutenue par un grand nombre des membres du Conseil qui ont considéré qu’elle constituait la solution sérieuse, crédible et pragmatique pour mettre définitivement fin au différend régional sur le Sahara marocain. À cet égard, il sied de rappeler que la résolution 2654 et toutes celles qui l’ont précédées depuis 2007 ont consacré la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie. De même et d’après ces sources, les membres du Conseil de sécurité ont unanimement réaffirmé leur soutien au processus politique exclusivement onusien qui vise à parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et de compromis à la question du Sahara marocain.

Les membres ont tous apporté une nouvelle fois leur appui aux efforts de M. de Mistura pour relancer le processus politique onusien, consacré dans toutes les résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007. Dans ce cadre, la reprise des tables rondes, avec la participation notamment du Maroc, de l’Algérie et de la Mauritanie, a été mise en relief. Le processus des tables rondes a été réaffirmé dans la résolution 2654, et dans celles qui l’ont précédé depuis 2018, comme seul cadre pour la tenue du processus politique, rappelle-t-on. Les membres du Conseil ont également exprimé leur appréciation pour l’organisation par l’envoyé personnel, à la fin du mois de mars dernier, au siège de l’ONU à New York, de consultations bilatérales informelles, notamment avec le Maroc, l’Algérie et la Mauritanie, confirmant ainsi le statut de l’Algérie en tant que partie principale à ce différend régional qu’elle a créé et qu’elle maintient depuis un demi-siècle, au mépris des intérêts et du destin commun des peuples des cinq États membres de l’Union du Maghreb arabe.

Il y a lieu de rappeler également que le rôle de l’Algérie a été consacré dans toutes les résolutions du Conseil de sécurité depuis 2018, y compris la 2654 qui lui demande de rester engagée dans le processus des tables rondes dans un esprit de réalisme et de compromis en vue de le faire aboutir. Malheureusement, l’Algérie poursuit sa violation des résolutions du Conseil de sécurité et donc du droit international en refusant de prendre part aux tables rondes, alors que deux de ses anciens ministres des Affaires étrangères, en l’occurrence Lamsahel et Lamamra y avaient pris part respectivement en septembre 2018 et mars 2019. Ces sources bien concordantes au sein de l’ONU ont indiqué que d’autres membres du Conseil se sont félicités de la stabilité et de la prospérité qui règnent au Sahara marocain en mettant en relief le développement tous azimuts que connaissent les provinces du sud du Royaume grâce au nouveau modèle de développement de ces provinces, ce qui constitue un démenti cinglant des allégations fallacieuses de l’Algérie et de sa marionnette, le «polisario», au sujet de la situation au Sahara marocain et de l’existence d’un soi-disant conflit.

De même, l’ouverture de consulats généraux dans les villes de Laâyoune et Dakhla a été mise en exergue lors de ces consultations, au même titre que la reconnaissance grandissante de la marocanité du Sahara par la communauté internationale. Par ailleurs, l’attachement du Maroc au cessez-le-feu et sa coopération fructueuse avec la Minurso en vue de faciliter la mise en œuvre de son mandat de supervision du cessez-le-feu ont été mis en exergue lors de ces consultations. La renonciation par le «polisario», sur ordre de l’Algérie, au cessez-le-feu a fait l’objet de grandes préoccupations des membres du Conseil qui ont enjoint à ce groupe séparatiste de retourner au cessez-le-feu. Les obstructions du «polisario» aux activités de supervision du cessez-le-feu de la Minurso, notamment ses violations des accords militaires et de la liberté de mouvement et le blocage des convois d’approvisionnement, ont été dénoncées par les membres du Conseil qui ont exigé de mettre fin à ces violations condamnables. La renonciation par le «polisario» au cessez-le-feu et ses atteintes inadmissibles à la Minurso ont été mises à nu par le Secrétaire général de l’ONU dans son rapport au Conseil en octobre dernier.

«On relève un certain volontarisme dans l’action du Conseil de sécurité sur la question du Sahara. Cette dynamique est en rupture avec la léthargie qui avait caractérisé cette action avant la nomination de M. de Mistura. Cette dynamique est à mon avis vertueuse, dans la mesure où elle devra pousser chaque partie à bien assumer ses positions et ne plus se cacher derrière des positions farfelues», commente le professeur de droit public à la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université Ibn Tofaïl, Azzeddine Hanoune, à propos de ces consultations.

«Cela va dans un sens favorable au Maroc, dans la mesure où c’est bien le Royaume qui, de manière indirecte, à travers sa dynamique diplomatique, a poussé vers cette orientation. Les reconnaissances de la marocanité du Sahara qui se suivent depuis trois ans, l’ouverture de consulats dans les villes des provinces du Sud et le changement de position d’un bon nombre d’États européens imposent un nouveau rythme», souligne M. Hanoune. «Les échos qui proviennent de ces consultations augurent un renforcement de la position marocaine dont le plan d’autonomie s’impose de plus en plus comme la solution idoine pour ce conflit. On évolue de plus en plus vers une configuration où le clivage autour de cette question devient asymétrique. Un nombre de plus en plus réduit d’États qui continuent à défendre l’indépendance du territoire, ce qui ressemble à un dernier retranchement idéologique», affirme le professeur de droit public, affirmant qu’«aujourd’hui plus que jamais, la question du Sahara devient un prétexte d’une rivalité politique bilatérale, un moyen parmi d’autres utilisé par l’Algérie et l’Afrique du Sud, aidés par la complicité de certains États afin de nuire aux intérêts du Royaume. La dimension juridique liée à certains principes de droit international se rétrécit de plus en plus». Et à propos précisément de l’Algérie, M. Hanoune fait remarquer qu’«en refusant de participer aux rounds des tables rondes, celle-ci essaie en fait de résister à cette nouvelle tendance qui s’impose et qui devient de plus en plus claire aux yeux du monde entier».

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La modernisation à la chinoise met tout le monde daccord 

Aucune contestation na été relevée au cours du Forum Lanting organisé le vendredi 21 avril à Shanghai par lAssociation des diplomates de la République populaire de la Chine. Unanimement, les diplomates, mais aussi le public présent à ce forum qui a été organisé sous le thème : «  la modernisation à la chinoise et le monde », ont reconnus que beaucoup defforts ont été fournis par le pays de Xi Jinping pour atteindre le niveau de la modernisation que bénéficie le pays actuellement.

Procédant à louverture de cette activité après avoir été introduit par le président de lAssociation des diplomates de la République populaire de la Chine, Wu Hailong, le Conseil dEtat du président chinois et ministre des Affaires étrangères a souligné le caractère important de ce forum aux yeux de son pays et au reste du monde.

Qin Gang qui a par la même occasion déballé le contenu de la lettre de félicitation du président Chinois Xi Jinping en rapport avec cette rencontre de haute importance, a fait savoir que son pays à travers le Parti communiste chinois exprime sa volonté de travailler ensemble avec les autres pays pour offrir de nouvelles opportunités au développement mondial grâce aux nouveaux accomplissements dans la modernisation à la chinoise.

« Apporter une nouvelle dynamique à leffort de lhumanité pour explorer des voies de modernisation et de meilleurs systèmes sociaux, et de promouvoir la construction de la communauté davenir partagé pour lhumanité », a-t-il indiqué.

Il a par la même occasion rappelé la volonté de la Chine dexplorer avec tout le pays la construction dun réseau mondial pour le dialogue inter-civilisation et la coopération, pour ouvrir de nouvelles perspectives déchanges et de compréhension améliorées parmi les différents peuples et de meilleurs interactions et intégration des cultures diversifiées. «  Ensemble, nous pouvons faire le jardin des civilisations colorées et parfumées », a renchéri le patron de la territoriale chinoise.

Taiwan, la position de la Chine demeure inchangée

La Chine permettra de préserver lordre international avec une plus grande résolution. Alors que le pays reste avec le meilleur record en termes de respect des objectifs et les principes de la Charte des Nations Unies, du droit international et des normes de base des relations internationales.

Certains ont avancé une rhétorique absurde accusant la Chine de stimuler lordre international dit ralliement, de charger unilatéralement le statu quo à travers le détroit de Taiwan par la force ou la coercition, et de perturber ainsi la paix et la stabilité à travers le détroit. Le ministre des Affaires étrangères a tapé du poing sur la table en faisant comprendre que de telles réclamations vont à lencontre du bon sens fondamental sur les relations internationales et la justice historique. Pour ce faire, lhomme qualifie cette logique dabsurde à des conséquences dangereuses.

« Taiwan a été une partie inaliénable du territoire chinois depuis lancien temps, et les deux côtés du détroit appartiennent à une seule Chine. La Chine ne perdra aucune partie de son territoire qui a été restaurée. Et nous aimerons quil soit clair à ceux qui cherchent à saboter la justice internationale au nom de lordre international : la question de Taiwan est au cur des principaux intérêts de la Chine et ceux qui jouent avec le feu sur Taiwan vont éventuellement bruler », indique Qin Gang, ministre des Affaires étrangères chinois.

Un modèle qui peut aider les autres pays en voie de développement

Représentants leurs pays, les corps diplomatiques ainsi que les médias de près de 80 pays qui ont pris part à cette activité qui sest déroulée pour la première fois à Shanghai ont tous reconnus les efforts combien importants que la Chine a pu réaliser pour atteindre sa modernisation, des Etats unis en passant par lEurope mais aussi lAfrique.

Ces diplomates ont salué la modernisation chinoise qui dailleurs constitue un modèle qui doit être partagé. Un continent en voie de développement, lAfrique qui a beaucoup de points en commun avec la Chine, estime que la modernisation de la Chine est une adresse qui réside dans un moyen résolu, les déficits mondiaux de développement, de paix, de gouvernance et de confiance.

Largement considéré comme un miracle dans lhistoire du développement humain, la Chine reconnaît lAfrique par la bouche de Mamadou Tangara, ministre des Affaires étrangères de la République de la Gambie, a inspiré de nombreux pays en développement à chercher leur propre formule pour réduire la pauvreté et promouvoir leur développement économique et leur prospérité respectifs.

Le diplomate Gambien ajoute également que linitiative de la ceinture et de route est postulée pour accélérer énormément le désir fort non seulement de lAfrique, mais aussi des autres continents pour un monde plus intégré et juste ou la collaboration positive entre les Etats ne sont pas accablés par les complexistes des différences idéologiques et culturelles.

 

« Le monde comme lAfrique sattend à la Chine, dans la foulée vers la modernisation, pour continuer à apporter des possibilités de développement pour le monde. Et dans ce voyage, la Chine peut être assurée que lAfrique et son pays marcheront avec la Chine tout au long de la réussite », rassure Mamadou Tangara, ministre des Affaires étrangères de la République de la Gambie.

 

 

Avec ce quoffre la Chine à travers sa modernisation, il nous pousse à dire quil est aujourdhui possible de rendre la gouvernance mondiale plus fiable et équitable, mais aussi il y a possibilité de travailler avec toutes les nations pour créer un meilleur avenir pour lhumanité. « Les amis, comme un dictionnaire chinois, avec des milliers de montagnes déjà derrière, la route à lavance est pleine de promesses dun ressort bride. Alors que la modernisation chinoise est conçue en Chine, les opportunités quelle apporte appartiennent au monde », dixit Qin Gang ministre des Affaires étrangères chinois.

 

Hugo Matadi, envoyé spécial du Journal LAvenir à Shanghai    

 




Le Roi Mohammed VI accomplit la prière de l’Aïd Al-Fitr

Le Roi Mohammed VI, accompagné du Prince Héritier Moulay El Hassan, du Prince Moulay Rachid et du Prince Moulay Ismail, a accompli, samedi, la prière de l’Aïd Al-Fitr à la Mosquée Mohammadi à Casablanca.

Le cortège royal s’est dirigé vers la Mosquée Mohammadi au milieu des vivats et des acclamations des citoyens venus exprimer leurs meilleurs vœux au Roi, Amir Al-Mouminine, et partager avec le souverain la joie de cette heureuse fête qui couronne le mois sacré de Ramadan.

En provenance du Palais Royal de Casablanca, le cortège Royal s’est dirigé vers la Mosquée Al Mohammadi au milieu des vivats et des acclamations des citoyens venus exprimer leurs meilleurs vœux à le Roi, et partager avec le souverain la joie de cette heureuse fête qui couronne le mois sacré de Ramadan.

A son arrivée à la Mosquée, le Roi a passé en revue un détachement de la Garde Royale qui rendait les honneurs. Après la prière de l’Aïd, l’Imam a prononcé un prêche dans lequel il a souligné que les croyants ont baigné, tout au long du mois de Ramadan, dans un climat de piété, de spiritualité, de bénédiction divine et de recueillement, ajoutant que le jour de l’Aïd Al Fitr est un moment de joie et de générosité envers les pauvres et les nécessiteux, notamment à travers Zakat Al-Fitr (aumône de la rupture du jeûne).

Le mois sacré de Ramadan a été marqué par plusieurs initiatives et projets louables entrepris par le Roi Mohammed VI, dans différents domaines, a poursuivi l’Imam, notant que ce mois a été ponctué par des activités scientifiques, particulièrement les causeries religieuses qui réunissent chaque année, sous la présidence du Souverain, l’élite des oulémas pour échanger et débattre de multiples questions qui intéressent la Oumma Islamique.

A la fin de son prêche, l’imam a imploré le Très Haut de glorifier, d’assister et de préserver le souverain de couronner ses pas de succès et de combler le Souverain en les personnes du Prince Héritier Moulay El Hassan, du Prince Moulay Rachid et de l’ensemble des membres de l’illustre famille royale.

L’imam a également élevé des prières pour le repos de l’âme des regrettés Souverains, feu Mohammed V et feu Hassan II.

Le Roi Mohammed VI a, par la suite, regagné le Palais Royal au milieu des acclamations des citoyens venus nombreux pour souhaiter, en ce jour béni, longue vie au souverain et réitérer leur indéfectible attachement au Trône Alaouite et à la personne de Sa Majesté le Roi.

En même temps, des coups de canon retentissaient à l’occasion de ce jour de fête.

Au Palais Royal, le Roi Mohammed VI, accompagné du Prince Héritier Moulay El Hassan, du Prince Moulay Rachid et le Prince Moulay Ahmed, a reçu les voeux du Chef du Gouvernement, des présidents des deux Chambres du Parlement, du président-délégué du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire, Premier Président de la Cour de Cassation, du président du Ministère Public, Procureur général du Roi près la Cour de Cassation, des présidents des instances constitutionnelles, du doyen du corps diplomatique islamique au Maroc, Ambassadeur du Cameroun et de plusieurs hautes personnalités civiles et militaires.

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Un expert français pointe le détournement par le “polisario” des aides humanitaires destinées aux camps de Tindouf 

Le nouveau rapport du Programme alimentaire mondial (PAM) de l’ONU, dans son évaluation du “programme stratégique destiné à l’Algérie 2019/2022”, tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme concernant la captation par le “polisario” de l’aide internationale destinée aux populations des camps de Tindouf, souligne l’expert français en stratégies géopolitiques, Jérôme Besnard.

Dans une tribune publiée sur “Omerta”, média d’enquête et de documentaires, l’expert français relève que le “polisario” bénéfice “directement” du détournement des denrées alimentaires, financées notamment par l’Union européenne, qui sont opportunément revendues à d’autres populations de la région.

Ce constat du PAM “n’est pas une surprise”, note-t-il, précisant que dès janvier 2015, l’Office anti-fraude de l’Union européenne (OLAF) pointait en effet un détournement méthodique, remontant à quatre décennies, de l’aide internationale envoyée aux populations sahraouies retenues dans des camps situés en territoire algérien, et ce dès l’arrivée de l’aide alimentaire dans le port d’Oran, “confortant ainsi les soupçons de complicités existantes au sein des autorités algériennes”.

“On rappellera à bon escient la résolution du Parlement européen d’avril 2015 relative à l’instrumentalisation de la question humanitaire dans les camps de Tindouf par l’Algérie, notamment quant au détournement de l’aide financée par les contribuables européens et à l’absence de recensement des populations concernées”, fait-il observer.

Et de rappeler, dans le même sens, le rapport 2021 du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, mentionnant le détournement d’une partie des aides aux populations sahraouies. Dernière en date, la résolution 2654 du Conseil de sécurité de l’ONU, adoptée le 27 octobre dernier, réclame une fois de plus le recensement des populations des camps de Tindouf, relève-t-il.

D’après lui, la situation est assez claire pour les organisations internationales, d’une part l’Algérie ferme les yeux sur le détournement d’une partie au moins de l’aide alimentaire internationale aux populations retenues par le “polisario” dans les camps de Tindouf, et d’autre part, elle ne procède pas au recensement tout à fait possible de ces populations.

Selon l’expert, la raison en est simple : l’existence du “polisario” est une carte essentielle dans le jeu politique régional de l’Algérie et lui permet de poursuivre sa politique de nuisance à l’égard de son voisin marocain, dont la légitimité historique et politique à administrer ses provinces sahariennes n’est plus à démontrer.

Il a, en outre, souligné que le PAM documente de façon irréfutable le détournement de l’aide alimentaire destinée à une population en situation de sous-nutrition, notamment parmi les femmes et les enfants.

“Les Nations-Unies s’inquiètent également de l’absence de recensement des populations concernées, porte-ouverte à leur surestimation et aux détournements consécutifs”, écrit M. Besnard.

Et de noter que les agences onusiennes spécialisées dans l’aide aux réfugiés ne peuvent agir librement dans les camps algériens de Tindouf qui sont gérés, au mépris, là encore, du droit international, par la milice du “polisario”, groupe séparatiste armé, au point de former une enclave de non-droit grâce à la complicité des autorités algériennes.

Mapexpress.ma




Hongrie : Mise à jour du programme du voyage du pape François

Une mise à jour du programme du voyage apostolique du pape François en Hongrie (28-30 avril) a été publiée par le Saint-Siège ce vendredi 21 avril 2023. Outre les horaires ajustés, le programme annonce une nouvelle rencontre prévue samedi 29 avril, à 11h30 : le pape rencontrera la communauté grecque catholique dans une église grecque catholique de la Protection de la Mère de Dieu de Budapest.

Lors de son 41e voyage apostolique, le pape prononcera cinq discours officiels et une homélie.

Il s’agit du deuxième voyage du pape François en Hongrie : il a déjà brièvement visité la capitale hongroise, où il a présidé la messe de clôture du Congrès eucharistique le 12 septembre 2021.

Voici le programme du voyage apostolique en Hongrie avec les horaires ajustés :

Vendredi 28 avril, l’avion du pape décollera de l’aéroport international de Rome Fiumicino à 8h10 pour arriver à l’aéroport international de Budapest à 10h. Il y sera accueilli officiellement avant de rejoindre le Palais Sandor pour la cérémonie de bienvenue (11h), qui sera suivie d’une visite de courtoisie à la présidente de la République, Katalin Novák (11h30). Il rencontrera ensuite le Premier ministre, Viktor Orbán, à 11h55.

Le pape prononcera son premier discours devant les autorités, la société civile et le Corps diplomatique, dans l’ancien monastère du Carmel, lors d’une rencontre prévue à 12h20.

À 17h, il rencontrera les évêques, les prêtres, les diacres, les hommes et femmes consacrés, les séminaristes et les acteurs de la pastorale, dans la co-cathédrale Saint Etienne et leur adressera son deuxième discours.

Samedi 29 avril, la matinée du pontife sera consacrée à une visite privée aux enfants de l’Institut « Bienheureux Laszlo Batthyany-Strattmann », à 8h45. Elle sera suivie d’une rencontre avec les pauvres et les réfugiés dans l’église Sainte Elisabeth de Hongrie auquel François adressera son troisième discours (10h15).

À 11h30, le pape visitera une église grecque catholique de la Protection de la Mère de Dieu ou il rencontrera la communauté grecque catholique.

 

Dans l’après-midi, à 16h30, le pape rencontrera les jeunes, à la « Papp Laszlo Budapest Sportaréna » et prononcera un quatrième discours. À 18h aura lieu la traditionnelle rencontre privée avec les membres de la Compagnie de Jésus à la nonciature apostolique.

Dimanche 30 avril, sur la Place Kossuth Lajos, le pape François présidera la messe à 9h30, suivie de la prière du Regina Caeli. Il donnera également l’homélie.

Il aura une dernière rencontre à 16h, au cours de laquelle il prononcera son cinquième discours, avec le monde universitaire et de la culture, à la Faculté d’informatique et de sciences bioniques de l’Université catholique « Péter Pazmany ».

Après la cérémonie d’adieu à l’aéroport international de Budapest (17h30), l’avion du pape décollera à 18h. L’arrivée à l’aéroport international de Rome-Fiumicino est prévue peu avant 19h55. plus grande adhésion.




France : Bientôt la béatification de cinq prêtres, martyrs de la Commune

Le samedi 22 avril 2023, le cardinal Marcello Semeraro, préfet du dicastère pour les causes des saints, va béatifier cinq prêtres fusillés en mai 1871, lors de la Commune de Paris, indique le site de l’Église catholique en France.

Les pères Henri Planchat, Ladislas Radigue, Polycarpe Tuffier, Marcellin Rouchouze et Frézal Tardieu seront béatifiés en l’église Saint-Sulpice, à Paris.

Une messe d’action de grâce, pour les prêtres martyrs, sera célébrée le dimanche 23 avril, à 10h30, dans la Chapelle Notre-Dame de Paix de Picpus, indique le site du diocèse de Paris.

Le 26 mai 1871, lors de la Commune de Paris, cinquante otages sont fusillés, rue Haxo, parmi lesquels sont dix ecclésiastiques. Ces dix prêtres et religieux ont fait l’objet, par leurs congrégations respectives, de procès en béatification. Le 25 novembre 2021, le pape François a reconnu le martyre du père Henri Planchat (1823 -1871), prêtre des Frères de Saint-Vincent-de-Paul, et de ses quatre compagnons martyrs (de la Congrégation des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie – Pères de Picpus).

Le diocèse de Paris publie un dossier complet avec les biographies de cinq prêtres martyrs.

Dans celle du P. Planchat, on trouve le témoignage d’un jeune homme qui assistait au massacre des religieux et des civiles : « M. Planchat avait déjà reçu sept ou huit balles. À genoux, dans l’attitude de la prière, il s’affaissait à chaque balle, puis se relevait… Une dernière balle vint frapper M. Planchat en plein front… Je le vois encore, je le vois levant les yeux au ciel, joignant les mains et tombant sur le côté. »