Sahara marocain: des parlementaires zambiens saluent la dynamique de développement à Laâyoune

Lors d’une visite officielle à Laâyoune, le jeudi 20 avril, une délégation parlementaire de la République de Zambie a salué les réalisations socio-économiques et l’élan de développement dans la capitale du Sahara marocain.

Dans une déclaration à la presse, Malungo Chisangano, 1ère vice-présidente de l’Assemblée nationale de la République de Zambie, s’est félicitée de la qualité des infrastructures et des réalisations socio-économiques à Laâyoune, faisant part de son souhait de tirer profit de l’expérience du Maroc et des meilleures pratiques en matière d’infrastructures.

Pour sa part, Mulambo Haimbe, élu parlementaire zambien, a mis en exergue les relations solides entre les deux peuples et les deux pays, saluant la politique mise en place par le roi Mohammed VI dans différents domaines. M. Haimbe en a profité pour rappeler que la République de Zambie apporte son plein soutien au plan d’autonomie présenté par le Maroc aux Nations unies pour la résolution de la question du Sahara, louant la politique du Royaume visant à faire de l’Afrique une priorité.

À cette occasion, les membres de la délégation ont suivi, au siège de la municipalité, une présentation du programme de développement de la commune de Laâyoune et se sont informés sur les différents projets inscrits dans le cadre du nouveau Modèle de développement des provinces du Sud, lancé par le roi Mohammed VI en 2015.

La délégation parlementaire s’est également rendue au consulat général de la République de Zambie, et a visité des chantiers d’envergure, achevés ou en cours de réalisation dans la ville, en l’occurrence le Centre hospitalier et universitaire, la Faculté de médecine et de pharmacie et la Cité des métiers et des compétences.

Plus tôt dans la journée, la délégation parlementaire a tenu une rencontre avec le wali de la région Laâyoune-Sakia El Hamra, gouverneur de la province de Laâyoune, Abdeslam Bekrate, au cours de laquelle l’accent a été mis sur l’essor de développement que connaît la région dans différents domaines.

À rappeler que la délégation parlementaire de la République de Zambie avait tenu, au cours de cette semaine, une série de rencontres, notamment avec Rachid Talbi El Alami, président de la Chambre des représentants, et Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.

fr.le360.ma




Newsweek souligne le soutien croissant à la marocanité du Sahara

Le prestigieux magazine américain Newsweek souligne, dans sa dernière livraison, qu’un nombre croissant de pays, dont les Etats Unis, soutiennent la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara, en relevant qu’une trentaine s’Etats ont ouvert des consulats généraux à Laâyoune et Dakhla.

Dans un article signé Gordon Chang, la revue rappelle que les Etats Unis reconnaissent officiellement la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud depuis 2020.

Dans ce cadre, l’auteur de l’article met en avant les relations de “longue date” qui unissent les Etats Unis et le Maroc, en indiquant que Rabat est un “partenaire naturel” de Washington.

Par ailleurs, le magazine américain a épinglé l’Algérie, principal soutien du “polisario”, en soulignant que ce pays plongé dans l’archaïsme procure argent, armes et entraînements militaires à la milice séparatiste.

Ce groupe armé, qui n’est qu’une “marionnette” aux mains du régime algérien, “ne peut en aucun cas prétendre à un Etat”, souligne l’auteur de l’article, en faisant remarquer que l’Algérie, qui “s’engouffre dans le totalitarisme, n’est guère en position de promouvoir les droits individuels”.

L’auteur de l’article renvoie le régime algérien face à ses contradictions et s’interroge “s’il ne faudrait reconnaître pas le MAK, et satisfaire les revendications de ce mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie”.

Tout en rappelant la non viabilité fondamentale des visées sécessionnistes du polisario, Newsweek cite l’ancien ambassadeur américain à Rabat, Thomas Riley, pour qui “Le Maroc est un pays stable, exportateur de sécurité, à contrario de l’Algérie et le reste de la région qui sont particulièrement instables”.

“Dans un monde qui se scinde désormais en blocs, Washington devrait soutenir ses amis et non ses ennemis”, relève encore le magazine qui cite Jonathan Bass, consultant chez InfraGlobal Partners.

Et la publication américaine de conclure que “le monde n’a pas besoin d’une autre crise”, et que tant les États-Unis que la communauté internationale au sens large ont bien intérêt à veiller à la stabilité dans la région, en apportant leur soutien au Royaume du Maroc.

Newsweek




Niger: à Assamaka, une délégation se penche sur le sort de milliers de migrants expulsés d’Algérie

Trois ministres nigériens, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et des partenaires se sont rendus à Assamaka, une commune du nord-ouest du Niger qui accueille des milliers de migrants subsahariens refoulés par l’Algérie voisine. Reportage.

Plus de 4 000 migrants expulsés d’Algérie sont bloqués à Assamaka, au nord-ouest du Niger. En situation de vulnérabilité, ils sont essentiellement originaires d’Afrique subsaharienne, avec plus de 90% des ressortissants de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

Trois ministres nigériens, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et des partenaires se sont rendus à Assamaka. La mission tente de trouver des solutions à ces vagues de refoulés.

Depuis plusieurs années, l’Algérie – sans consulter son voisin nigérien – expulse régulièrement des subsahariens sans ménagement.

« À Assamaka, ce n’est pas bon »

Au centre de transit des migrants de la bourgade d’Assamaka, située à 15 kilomètres de la frontière algérienne, le thermomètre affiche 45° à l’ombre. Des milliers de migrants crient leur ras-le-bol : « On veut rentrer, on veut rentrer ! »

Assamaka vit une crise sans précédent. Des migrants de plus de dix nationalités africaines sont dans toutes les ruelles. « Je voudrais parler au gouvernement ivoirien. Nous ne sommes pas habitués à ce genre de conditions. Nous voulons rentrer chez nous », lance l’un d’entre eux. « À Assamaka ici, ce n’est pas bon », glisse un autre, venu de Sierra Leone. « On souffre, on souffre, on souffre, martèle un troisième. On nous fait croire que tout va bien alors que tout ne va pas bien ».

On compte 71% de migrants qui sont des Maliens et Guinéens. Sidi Camara nous parle de son trajet depuis la Guinée : « On est passé par Bamako, Tombouctou, Bordj [en Algérie, Ndlr] ».

C’est nuitamment que la police algérienne refoule les migrants. Le préfet d’Ingall Nafar Weyba n’apprécie pas la méthode : « Nous sommes déposés à 14 kilomètres de la ville d’Assamaka. Ce qu’on appelle nous le “point zéro”, c’est-à-dire à la frontière avec l’Algérie ». L’OIM et ses partenaires s’engagent à rapatrier chaque migrant dans son pays.

Source : Rfi.fr




Le chef de l’ONU appelle à une trêve de 3 jours au Soudan

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a appelé jeudi à un cessez-le-feu de trois jours au Soudan, afin de permettre aux civils pris au piège de fuir les combats.

“Comme priorité immédiate, j’appelle à un cessez-le-feu d’au moins trois jours pendant les célébrations de l’Aïd al-Fitr, afin de permettre aux civils piégés dans les zones de conflit de fuir et de chercher des soins médicaux, de la nourriture et d’autres fournitures essentielles”, a-t-il déclaré aux journalistes au siège de l’ONU à New York.

“Cela doit être la première étape en vue de suspendre les combats et d’ouvrir la voie à un cessez-le-feu permanent”, a-t-il ajouté.

M. Guterres a déclaré qu’il s’engageait personnellement à faire tout son possible pour qu’un tel cessez-le-feu se produise, et que la cessation des hostilités devait être suivie d’un dialogue sérieux permettant une transition politique réussie, qui devra commencer par la formation d’un gouvernement civil.

Il a lancé cet appel après avoir pris part à une réunion en ligne convoquée par l’Union africaine (UA) au sujet de la crise soudanaise. La réunion a rassemblé des représentants de l’ONU, de la Ligue arabe (LA), de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), de l’Union européenne (UE) et de plusieurs pays déterminés à résoudre la crise.

La réunion a débouché sur un fort consensus, avec une condamnation unanime des combats en cours au Soudan et un appel à la cessation des hostilités, a-t-il déclaré.

“Les combats doivent cesser immédiatement. Je suis profondément préoccupé par le prix terrible payé par les civils, par la situation humanitaire épouvantable et par la perspective terrifiante d’une nouvelle escalade”, a indiqué M. Guterres.

Selon le secrétaire général de l’ONU, des centaines de personnes ont été tuées et blessées dans les combats, et les opérations humanitaires sont devenues pratiquement impossibles.




RPDC : Le Communiqué de presse de CHOE Son Hui, Ministre des Affaires Etrangères (AE)

Voici ma position vis-à-vis de la «Déclaration Conjointe» des Ministres des AE du G7 (réunis au Japon ces 16-18/04/2023, NDLR) pleine de contenus extrêmement interventionnistes et inappropriés, contestant, malicieusement ou vicieusement, lexercice légitime de la souveraineté nationale de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée en 1948 par le Généralissime KIM IL SUNG 1912-1994, berceau de la Civilisation Taedong-gang et de lEsprit Paektu-san de la Nation homogène fière de ses 5.000 ans et digne de sa culture brillante, Superpuissance politico-militaire et future Puissance économique prometteuse, NDLR).

Le G7 (Groupe des Sept; groupe de discussion et de partenariat économiques des 7 Pays réputés en 1975 pour être les plus grandes Puissances avancées du monde qui détiennent environ les 45% – 2019 avant lavènement de la COVID-19 – de la richesse nette mondiale: Allemagne, Italie et

France; participante dans la Guerre de Corée 1950-1953 RPDC-USA en tant que lun des 15+ Pays satellites des USA, avec ses 3.794 militaires -19/07/1950-

Canada; 27.000 -28/07/1950-

Grande-Bretagne; 56.000 -01/07/1950-

Japon; 8.000 survivants de lArmée Impériale du Japon -le plus ambitieux de lexpansion doutre-mer dès sa création en agressant la Corée la plus voisine en 1592-1598 et stigmatisé Etat ennemi par la Charte de lONU du fait de ses crimes les plus graves contre lHumanité commis pendant son occupation 1905-1945 manu militari en Corée tels que le système desclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200 milles Coréennes et lenlèvement de plus de 8,4 millions Coréens pour les travaux forcés ou pare-balles, etc.-

USA; 2.000.000 dont 1.789.000 états-uniens -les plus obsédés à lexpansion doutre-mer dès leur création en agressant la Corée en 1866 et occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne depuis 1945-, NDLR)

na aucune autorité ni qualification pour dire son bla-bla sur lexercice par la RPDC de sa souveraineté et de son statut nationaux. Les mesures prises jusquà présent par la RPDC pour renforcer ses capacités militaires dautodéfense constituent un juste exercice de sa souveraineté pour;

dissuader les menaces de lenvironnement de sécurité instable causées par les manuvres militaires imprudentes et provocatrices des USA et de leurs Alliés

défendre la souveraineté et lintégrité territoriale de lEtat

contrôler et gérer la situation dans la Péninsule coréenne de manière stable.

Nous continuerons à prendre nos mesures daction basées sur tous les droits légaux accordés à un État souverain jusquà ce que;

les menaces militaires imposées par les USA et leurs forces alliées hostiles à notre égard soient, complètement, éliminées

lenvironnement hostile qui entrave lexistence et le développement indépendants de notre Etat mette un terme radical ou fondamental.

Le statut de la RPDC en tant quÉtat doté darmes nucléaires;

nest une chose ni accordée, ni reconnue par quiconque

nest établi quavec lexistence de ses forces réelles de dissuasion nucléaire et fixé par la Loi sur la Politique dÉtat relative à ses forces nucléaires adoptée (08/09/2022) à la volonté unanime (promulguée par lAssemblée Populaire Suprême de la RPDC, NDLR) de tout le Peuple de la RPDC.

Le G7 nous exhorte à une CVID (Complete, Verifiable and Irreversible DENUCLEARIZATION ou DENUCLEARISATION vis-à-vis de la RPDC, mantra de George WALKER BUSH 1946- , NDLR), affirmant que la RPDC ne peut pas avoir le statut dÉtat doté darmes nucléaires selon le TNP (Traité sur la Non-Prolifération des armes nucléaires conclu en 1968 par lequel les Etats parties non dotés darmes nucléaires se sont engagés à ne pas fabriquer ou acquérir, par tout autre moyen, des armes nucléaires, NDLR); il s’agit, simplement, de lingérence la plus absurde et la plus illégale dans les affaires intérieures de la RPDC pour la forcer à transgresser ou violer sa Loi nationale sacrée.

Explicitement parlant, la possession des armes nucléaires par notre RPDC ne vise pas la reconnaissance des autres, mais plutôt, la RPDC est obligée dy avoir accès pour se défendre, littéralement, contre les menaces des USA; cest là où réside lessence de laccès de la RPDC aux armes nucléaires. Le statut de notre RPDC en tant quÉtat doté darmes nucléaires restera une entité réelle indéniable et crue – peu importe que les USA et lOccident ne le reconnaissent pas même avant 100 ou 1.000 ans. Il est anachronique de penser que le droit et les capacités de frappe nucléaire sont exclusifs à Washington. Nous ne chercherons jamais la reconnaissance et lapprobation de qui que ce soit, car nous sommes satisfaits de notre accès aux forces de frappe TFT (tit-for-tat ou un prêté pour un rendu ou du tac au tac ou donnant-donnant ou gagnant-gagnant ou revanche ou la stratégie CRP, NDLR) contre les menaces nucléaires des USA.

Les USA et lOccident nont pas le droit de dire leur patati et patata sur le statut de notre RPDC en tant quÉtat doté darmes nucléaires, et cela ne changera rien, quoi quils disent. Celui qui doit changer maintenant, ce nest pas la RPDC mais, les USA; ces derniers doivent garder à lesprit que leur sécurité ne peut être garantie que lorsquils mettent, complètement et radicalement, fin à leur politique dhostilités anti-RPDC.

Le statut de la RPDC en tant que Puissance nucléaire dordre mondial est définitif et irréversible. Le G7, groupe dune poignée des Pays égoïstes et fermés, ne représente jamais la juste Communauté internationale, mais ne sert que doutil politique pour assurer lhégémonie des USA. Nous indiquons clairement que nous navons aucun intérêt dans ce que fait le G7; mais, si jamais ce dernier montre ses tentatives comportementales dempiéter sur la souveraineté et les intérêts fondamentaux de la RPDC, elles seront, complètement, dissuadées par une riposte fort puissante.

Je saisis cette opportunité pour rappeler, une fois de plus courtoisement ou respectueusement, les Ministres des AE du G7, que la RPDC est libre de toute obligation liée au TNP puisquelle sest, légalement, retirée dudit Traité il y a 20 ans déjà (après en avoir exprimé l’intention, même 2 fois, en 1993 pour déposer sa Note définitive en 2003 au Conseil de Sécurité de lONU, NDLR) conformément aux procédures de retrait spécifiées à lArticle 10 du TNP.




Le G7 se trompe à nouveau sur la question de Taiwan (COMMENTAIRE)

Lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères du Groupe des Sept (G7) qui s’est tenue cette semaine dans la station de montagne japonaise de Karuizawa, une chose a été suffisamment abondante : les accusations insoutenables.

Dans un communiqué publié mardi, le club des pays riches a souligné la nécessité de mettre en garde contre ce qu’il a appelé “les menaces, la coercition, l’intimidation ou le recours à la force” de la Chine dans les mers de Chine orientale et méridionale, notamment en ce qui concerne Taiwan. Le G7 a de nouveau utilisé un prétexte “noble” pour interférer dans les affaires intérieures de la Chine et la discréditer.

Ces pays riches et arrogants ont répété ces clichés à l’envi. Pourtant, ils se trompent sur le statu quo initial.

Il n’y a qu’une seule Chine et les deux côtés du détroit de Taiwan appartiennent à une seule et même Chine. Tel est le statu quo de Taiwan depuis bien longtemps déjà. Le gouvernement de la République populaire de Chine est le seul gouvernement légal de la Chine et Taiwan fait partie de la Chine. C’est le statu quo qui prévaut depuis des décennies de part et d’autre du détroit de Taiwan.

Etant donné que le principe d’une seule Chine fait l’objet d’un consensus au sein de la communauté internationale et constitue une norme fondamentale dans les relations internationales, la question de Taiwan est une affaire intérieure de la Chine dans laquelle le G7 n’est pas en position de s’immiscer dedans.

En effet, le communiqué indique que “les positions fondamentales des membres du G7 sur Taiwan, y compris les politiques d’une seule Chine, n’ont pas changé”. Mais les actes de ces pays ne sont pas fidèles à leurs paroles. Les Etats-Unis envisagent de vendre à Taiwan jusqu’à 400 missiles Harpoon à lancement terrestre, dernier signe en date de l’intention de certains Américains d’utiliser Taiwan pour contenir la Chine. Ces actes et ces paroles envoient des signaux erronés aux forces “indépendantistes de Taiwan”.

La question de Taiwan est au cœur même des intérêts fondamentaux de la Chine. Ceux qui choisissent de soutenir ou même d’être de connivence avec les séparatistes “indépendantistes de Taiwan”, loin de respecter le principe d’une seule Chine, le violent tout en mettant en péril la paix et la stabilité entre les deux rives du détroit.

Tout en s’ingérant dans les affaires intérieures de la Chine, les pays du G7 ont aussi reconnu la nécessité de collaborer avec la Chine pour relever les défis mondiaux, notamment en ce qui concerne le changement climatique, la biodiversité, la sécurité sanitaire mondiale et l’égalité des sexes.

Toutefois, le communiqué, qui contient également des calomnies contre la Chine sur le Xinjiang, le Tibet, Hong Kong et les mers de Chine orientale et méridionale, est plein d’arrogance, de préjugés et d’intentions sinistres, révélant une mentalité de Guerre froide et des préjugés idéologiques.

Le G7 a ses propres problèmes à régler. L’ingérence dans les affaires intérieures des autres pays ne fait qu’engendrer la division et la confrontation au sein de la communauté internationale.




Le président chinois s’entretient avec son homologue gabonais

Le président chinois, Xi Jinping, s’est entretenu, mercredi à Beijing avec le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, en visite d’Etat en Chine.

Les deux chefs d’Etat ont décidé de hisser le partenariat de coopération globale entre les deux pays au niveau d’un “partenariat stratégique de coopération globale”.

M. Xi a qualifié le président gabonais de “vieil ami” du peuple chinois. M. Bongo est le premier chef d’Etat africain à effectuer une visite en Chine depuis la réélection de M. Xi comme président. Cela illustre pleinement l’importance et le haut niveau des relations sino-gabonaises, a indiqué M. Xi.

Ces dernières années, sous la direction du président Bongo, le Gabon a exploré une voie de développement adaptée aux conditions nationales et a œuvré à promouvoir la stabilité nationale et la diversification économique. Des succès importants ont été remportés dans le développement du pays, a indiqué M. Xi.

Selon M. Xi, le Gabon a également promu le processus d’intégration régionale et a joué un rôle de médiateur sur les points chauds africains.

Le Gabon a organisé avec succès le One Forest Summit et pris récemment les fonctions de la présidence de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale, a indiqué M. Xi, notant que l’influence du pays dans la région et au-delà s’était nettement accrue.

La Chine, amie sincère du Gabon, lui souhaite des progrès encore plus importants dans toutes ses entreprises et espère qu’il réalisera dans les meilleurs délais les objectifs du Plan stratégique Gabon émergent, a indiqué le président chinois.

Le président chinois a noté que l’année prochaine marquerait le cinquantième anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et le Gabon. Depuis un demi-siècle, grâce à l’engagement et à l’orientation des dirigeants chinois et gabonais de plusieurs générations, l’amitié sino-gabonaise est restée solide comme un roc, a déclaré M. Xi.

Face aux transformations majeures dans le monde d’aujourd’hui, les deux pays se sont mutuellement soutenus pour préserver leurs intérêts communs ainsi que la justice et l’équité internationales. Promouvoir un développement approfondi et soutenu des relations sino-gabonaises correspond non seulement aux intérêts communs à long terme des deux pays, mais donne aussi un exemple important pour la construction de la communauté d’avenir partagé pour l’humanité, a indiqué M. Xi.

Selon le président chinois, la Chine souhaite travailler avec le Gabon pour renforcer le partage d’expérience sur la gouvernance d’Etat, approfondir la confiance stratégique mutuelle, et se soutenir solidement sur les questions liées aux intérêts fondamentaux et aux préoccupations majeures de chacun.

La Chine soutient fermement le Gabon dans la poursuite d’une voie de développement adaptée à ses conditions nationales et est prête à mettre en synergie les stratégies avec le Gabon et à promouvoir la coopération dans les domaines comme la construction d’infrastructures, l’exploitation forestière, la pêche, l’économie numérique et la construction de parcs industriels, a noté M. Xi.

Il a appelé les deux parties à approfondir les échanges culturels et interpersonnels et à renforcer la coopération en termes de tourisme, de revitalisation rurale, de réduction de la pauvreté et de développement agricole.

M. Xi a également appelé à des efforts conjoints dans la coopération stratégique sur des plateformes multilatérales, dont les Nations unies, afin de défendre la paix et le développement dans le monde, l’équité et la justice internationales, et les intérêts communs des pays en développement.

Quant à la coopération Chine-Afrique, M. Xi a indiqué que la Chine souhaitait offrir de nouvelles opportunités aux pays africains par le biais de son développement et faire de la coopération pratique Chine-Afrique un exemple pour la coopération Sud-Sud et la coopération internationale avec l’Afrique.

M. Bongo a pour sa part indiqué que le Gabon adhérait fermement à la politique d’une seule Chine et soutenait les concepts importants proposés par M. Xi, dont l’initiative “la Ceinture et la Route”, l’Initiative pour la sécurité mondiale et la construction d’une communauté d’avenir partagé pour l’humanité.

M. Bongo a indiqué qu’il appréciait l’assistance précieuse de la Chine dans la promotion de la diversification économique et de l’industrialisation du Gabon. Il a noté que les deux parties pourraient davantage renforcer la coopération dans les infrastructures, l’agriculture et le tourisme.

Le Gabon est heureux de célébrer le 50e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques avec la Chine l’année prochaine, de consolider et d’approfondir la coopération amicale, et de promouvoir le partenariat stratégique de coopération globale entre les deux pays, a noté M. Bongo.

Il a ajouté que le Gabon souhaitait renforcer la coordination stratégique avec la Chine au niveau multilatéral et promouvoir un meilleur développement et plus de résultats dans le cadre du Forum sur la coopération sino-africaine et des relations Afrique-Chine.

A l’issue de leur entretien, les deux chefs d’Etat ont assisté à la signature de plusieurs documents de coopération bilatérale dans les domaines comme les investissements, l’agriculture, le logement et la construction urbaine, ainsi que le changement climatique.

Une déclaration conjointe sur l’établissement du partenariat stratégique de coopération globale entre la République populaire de Chine et la République gabonaise a été rendue publique.




Les Assemblées annuelles 2026 du FMI et du Groupe de la Banque mondiale auront lieu à Bangkok (Thaïlande)

Les Assemblées annuelles 2026 du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale se tiendront à Bangkok en octobre 2026, une décision entérinée à l’issue d’un vote des Conseils des gouverneurs des deux institutions. La capitale thaïlandaise a déjà accueilli les Assemblées annuelles en 1991.

Les Assemblées annuelles rassemblent gouverneurs de banque centrale, ministres des finances et du développement, dirigeants du secteur privé, représentants de la société civile, médias et universitaires pour débattre des questions les plus urgentes auxquelles est confrontée l’économie mondiale, notamment les perspectives économiques, la stabilité financière, l’éradication de la pauvreté, la croissance économique inclusive et la création d’emplois, le changement climatique ou encore la transformation numérique.

Elles se tiennent généralement deux années de suite aux sièges du Groupe de la Banque mondiale et du FMI à Washington, puis dans un autre pays membre la troisième année. C’est au Maroc, où se dérouleront les Assemblées annuelles 2023 au mois d’octobre, que se tiendra la cérémonie de signature officielle pour l’organisation de l’édition 2026 en Thaïlande. La liste complète des villes hôtes est disponible sur le site web des Assemblées annuelles.

Le Fonds monétaire international

Le Fonds monétaire international (FMI) est une organisation qui œuvre pour encourager la coopération monétaire mondiale, assurer la stabilité financière, faciliter le commerce international et promouvoir l’emploi et une croissance économique durable dans le monde entier en fournissant à ses membres des conseils stratégiques, des financements et un soutien pour le renforcement des capacités. Créé en 1945, le FMI est gouverné par ses 190 États membres, auxquels il rend compte de son action, ce qui en fait une institution quasi universelle.

Le Groupe de la Banque mondiale

Le Groupe de la Banque mondiale joue un rôle central dans l’action menée à l’échelle internationale pour mettre fin à l’extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée. Il se compose de cinq institutions : la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et l’Association internationale de développement (IDA), qui constituent la Banque mondiale proprement dite ; la Société financière internationale (IFC) ; l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) ; et le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI). Ces institutions collaborent dans plus de 100 pays pour leur fournir des financements, des conseils et des solutions destinés à les aider à faire face aux défis les plus urgents du développement.




La reprise économique mondiale perdure, mais la route devient semée d’embûches  

L’inflation diminue lentement, mais la croissance économique reste historiquement faible et les risques financiers ont augmenté.

La reprise progressive de l’économie mondiale après la pandémie et l’invasion de l’Ukraine par la Russie reste sur la bonne voie. L’économie chinoise rouverte rebondit fortement. Les perturbations de la chaîne d’approvisionnement se dissipent, tandis que les perturbations sur les marchés de l’énergie et de l’alimentation causées par la guerre s’atténuent. Simultanément, le resserrement massif et synchronisé de la politique monétaire par la plupart des banques centrales devrait commencer à porter ses fruits, l’inflation revenant vers les objectifs.

Dans nos dernières Perspectives de l’économie mondiale, nous prévoyons que la croissance atteindra un creux de 2,8 % cette année avant de remonter modestement à 3 % l’an prochain, soit 0,1 point de pourcentage de moins que nos projections de janvier. L’inflation mondiale diminuera, bien que plus lentement que prévu initialement, de 8,7 % l’an dernier à 7 % cette année et à 4,9 % en 2024.

Le ralentissement économique de cette année est concentré dans les économies avancées, en particulier la zone euro et le Royaume-Uni, où la croissance devrait tomber à 0,8 % et -0,3 % cette année avant de rebondir à 1,4 % et 1 % respectivement. En revanche, malgré une révision à la baisse de 0,5 point de pourcentage, de nombreuses économies émergentes et en développement se redressent, la croissance de fin d’année s’accélérant à 4,5 % en 2023, contre 2,8 % en 2022.

Risques

L’instabilité bancaire récente nous rappelle toutefois que la situation reste fragile. Une fois de plus, les risques baissiers dominent et le brouillard entourant les perspectives économiques mondiales s’est épaissi.

Premièrement, l’inflation est beaucoup plus rigide que prévu, même il y a quelques mois. Bien que l’inflation mondiale ait diminué, cela reflète principalement le renversement brutal des prix de l’énergie et des denrées alimentaires. Mais l’inflation sous-jacente, qui exclut l’énergie et l’alimentation, n’a pas encore atteint son pic dans de nombreux pays. Nous nous attendons à ce que l’inflation mesurée par l’indice de référence d’un bout à l’autre de fin d’année ralentisse pour s’établir à 5,1 % cette année, ce qui représente une révision à la hausse importante de 0,6 point de pourcentage par rapport à notre mise à jour de janvier, et bien au-dessus de la cible.

En outre, l’activité montre des signes de résilience, les marchés du travail restant très solides dans la plupart des économies avancées. À ce stade du cycle de resserrement, nous nous attendons à voir davantage de signes de ralentissement de la production et de l’emploi. Au lieu de cela, nos estimations de la production et de l’inflation ont été révisées à la hausse pour les deux derniers trimestres, ce qui laisse entrevoir une demande globale plus forte que prévu. Cela pourrait nécessiter un resserrement supplémentaire de la politique monétaire ou un resserrement plus long que prévu.

Faut-il s’inquiéter du risque d’une spirale salariale-prix incontrôlée ? À ce stade, je ne suis toujours pas convaincu. Les gains salariaux nominaux continuent d’être inférieurs aux hausses de prix, ce qui implique une baisse des salaires réels. Paradoxalement, cela se produit alors que la demande de main-d’œuvre est très forte, que les entreprises affichent de nombreux postes vacants et que l’offre de main-d’œuvre reste faible – de nombreux travailleurs n’ont pas pleinement réintégré la population active après la pandémie. Cela suggère que les salaires réels devraient augmenter, et je m’attends à ce qu’ils le fassent. Mais les marges des entreprises ont bondi ces dernières années – c’est le revers de la médaille des prix fortement plus élevés mais seulement des salaires légèrement plus élevés – et devraient être en mesure d’absorber une grande partie de la hausse des coûts de main-d’œuvre, en moyenne. Si les anticipations d’inflation restent bien ancrées, ce processus ne devrait pas échapper à tout contrôle. Cependant, cela pourrait bien prendre plus de temps que prévu.

Cela n’allait jamais être facile

Plus inquiétants sont les effets secondaires que le resserrement brutal de la politique monétaire de l’année dernière commence à avoir sur le secteur financier, comme nous l’avons averti à plusieurs reprises. La surprise est peut-être que cela a pris autant de temps.

Après une période prolongée d’inflation modérée et de faibles taux d’intérêt, le secteur financier est devenu trop complaisant à l’égard des asymétries de maturité et de liquidité. Le resserrement rapide de la politique monétaire de l’an dernier a entraîné des pertes considérables sur les actifs à revenu fixe à long terme et a augmenté les coûts de financement.

La stabilité de tout système financier dépend de sa capacité à absorber les pertes sans recourir à l’argent des contribuables. La brève instabilité du marché des gilts au Royaume-Uni à l’automne dernier et les récentes turbulences bancaires aux États-Unis soulignent qu’il existe des vulnérabilités importantes tant parmi les banques que parmi les intermédiaires financiers non bancaires. Dans les deux cas, les autorités financières et monétaires ont pris des mesures rapides et énergiques et, jusqu’à présent, ont empêché une plus grande instabilité.

Nos dernières projections indiquent également un ralentissement général des prévisions de croissance à moyen terme. Les prévisions de croissance à cinq ans ont diminué régulièrement, passant de 4,6 % en 2011 à 3 % en 2023. Une partie de cette baisse reflète le ralentissement de la croissance d’économies à croissance rapide comme la Chine ou la Corée. C’est prévisible : la croissance ralentit à mesure que les pays convergent. Mais certains des ralentissements les plus récents peuvent également refléter des forces plus inquiétantes : l’impact cicatriciel de la pandémie, un rythme plus lent des réformes structurelles, ainsi que la menace croissante et de plus en plus réelle de fragmentation géoéconomique entraînant davantage de tensions commerciales, moins d’investissements directs et un rythme plus lent de l’innovation et de l’adoption de la technologie dans des « blocs » fragmentés. Il est peu probable qu’un monde fragmenté permette de réaliser des progrès pour tous, ou de relever avec succès des défis mondiaux tels que le changement climatique ou la préparation aux pandémies. Nous devons éviter cette voie à tout prix.




La pénurie de prêtres et l’âge élevé du clergé

L’âge moyen des prêtres au Mexique est de 50,9 ans, selon l’Institut national de la statistique, de la géographie et de l’informatique. Ce chiffre est très éloigné vde l’âge des prêtres espagnols, dont la moyenne est de 65,5 ans, selon les données de la Conférence épiscopale espagnole. Il s’agit d’une information alarmante car la vitalité de l’Église est conditionnée par le dynamisme des prêtres, principaux promoteurs du rayonnement ecclésial. Cependant, la situation en Chine est plus grave.

En 2022, selon les données fournies par Xinde, un journal catholique en langue chinoise, l’Église catholique a perdu treize prêtres, sept avaient plus de 75 ans et six moins de 65 ans. L’article indique un âge moyen proche de soixante-dix ans. De nombreux prêtres âgés sont nés dans les années de la Révolution dirigée par Mao Tse-Tun et ont nourri leur vocation au milieu de persécutions orchestrées depuis le sommet de l’État.

L’arrivée au pouvoir de Deng Xiaoping a apporté une ligne de « réforme et d’ouverture » qui a facilité la vie des catholiques en Chine. Aujourd’hui, la situation est floue sur les libertés des catholiques dans le pays. Ces jours-ci, les Chinois célèbrent la fête de Quingming ou « nettoyage des tombes ». Le 5 avril, la tradition consacre la journée à la mémoire des défunts. Les Chinois visitent les cimetières, où les familles brûlent des offrandes en papier en l’honneur de leurs ancêtres, des répliques de billets, de véhicules, de vêtements ou d’autres figurines en papier. Les catholiques chinois vivent cette célébration en se souvenant également de leurs prêtres et religieuses qui sont déjà entrés dans la vie triomphale aux côtés de Dieu.

L’augmentation de l’âge moyen des prêtres en Chine et dans de nombreux pays prend une tournure plus sombre avec le déclin des vocations : remplacer ceux qui meurent ou ceux qui vieillissent influence la vitalité des communautés.

L’Église chinoise a perdu plusieurs prêtres et religieuses à un âge précoce. À titre d’exemple, Sœur Maraía Yang Hilin, de la Congrégation du Sacré-Cœur de Jésus, est décédée en mars 2022 à l’âge de 50 ans d’une maladie intestinale mal guérie dans le diocèse de Yixian, province du Hebei ; le prêtre Wu Junwei est décédé à l’âge de 59 ans à Yuncheng,

Ces données sur l’âge des prêtres dans le monde soulignent que chaque effort des catholiques pour soutenir et accompagner les prêtres ou les religieuses aussi bien physiquement que moralement ainsi que la promotion des vocations, est une précieuse contribution au développement de nos communautés dans la foi et la charité.