Comme si la collusion M23/Rdf venait de déblayer le terrain: La Rdc redevient ” catastrophe humanitaire majeure

Ainsi, allant de pair, la question sécuritaire et la question humanitaire sont reprises en mains par une certaine Communauté internationale. Vraisemblablement, à la Monusco malmenée par la population, cette communauté a résolu de substituer la Force régionale de la Cae dont le mandat réel pourra être la sécurisation de l’acheminement de l’aide humanitaire au Nord-Kivu, au Sud-Kivu et en Ituri. Et comme par coïncidence (il y en a trop), on a choisi la période de commémoration du génocide… rwandais pour bien attirer l’attention du monde sur la tragédie des Grands Lacs.
Rien n’indique qu’il en soit le cas, mais lorsque les coïncidences se multiplient, il y a de quoi s’interroger sur la manière dont « la fin justifie les moyens ». Tenez !
Le 29 mars 2023, de retour à New York après avoir séjourné en RDC, précisément à Kinshasa pour rencontrer les autorités gouvernementales et à Goma pour échanger avec la population déplacée, la délégation du Conseil de sécurité des Nations Unies rend compte à cet organe.

Représentant permanent des États-Unis, l’ambassadeur Roger Wood donne la position de son pays par rapport à la situation sécuritaire à l’Est accentuée par la collusion (et non la coalition) M23/Rdf. Ouvrons une parenthèse au sujet des mots « collusion » et « coalition ». On se met en coalition pour une bonne Cause. On se met cependant en collusion pour une mauvaise Cause. Parenthèse refermée.
Pour Washington, Kinshasa n’a qu’à en finir avec la complicité Fardc/Fdlr et le discours haineux si vraiment on veut résoudre la question sécuritaire à l’Est.

Trop de coïncidences
Pendant ce temps, Bintou Keita, cheffe de la Monusco, va tirer, elle, la sonnette d’alarme sur la dégradation accélérée de la situation humanitaire.
Dans sa communication, elle a souligné que « Les besoins humanitaires déjà immenses en RDC continuent d’augmenter » et que « Cette crise humanitaire reste l’une de plus négligée au monde », avant d’ajouter : « Depuis ma dernière intervention devant le Conseil (de sécurité), la situation sécuritaire dans l’est de la RDC s’est considérablement dégradée. L’intensification du conflit avec le M23 et l’activiste persistant d’autres groupes armés, notamment les ADF, Zaïre et Codeco pour ne citer qu’eux, continuent d’infliger des souffrances intolérables aux populations civiles et de dégrader une situation humanitaire dramatique_ ».
Dans la foulée, elle va préciser qu’ « Au Nord-Kivu, Sud-Kivu et Ituri, des centaines de milliers de personnes ont fui les exactions des groupes armés et l’affrontement entre le M23 et les Fardc, mais aussi entre Codeco et Zaïre. Au Nord-Kivu, en particulier, les affrontements entre le M23 et les Fardc ont forcé 900 000 personnes à se déplacer ».
On se souviendra que le 4 mars dernier, de passage à Kinshasa, Emmanuel Macron a annoncé l’arrivage d’un don important en produits alimentaires et sanitaires danois à destination de la population déplacée de l’Est. Effectivement, l’avion-cargo a atterri à l’aéroport de Goma la veille du séjour de la délégation du Conseil de sécurité dans cette ville.
Coïncidence fortuite ou non, c’est à cette période que l’on a verra les choses s’accélérer concomitamment avec le déploiement des troupes de la Force régionale et le retrait de la collusion M23/Rdf.
Coïncidence fortuite ou non, c’est à ce moment que l’appel de Bintou Keita (fin mars 2023) va trouver un écho favorable.


La réponse n’est pas à la hauteur des besoins, loin de là !
En effet, dans sa dépêche du 8 avril publiée sous le titre « RDC : les acteurs humanitaires alertent sur une crise dramatique », Rfi révèle : « En quelques jours, Médecins sans frontières, Ocha, Oxfam, Care internationale et le Conseil danois pour les réfugiés ont publié des communiqués alarmants pour évoquer la situation dans le pays et plus spécifiquement dans l’Est en proie aux violences des groupes armés, notamment l’offensive du M23, un groupe rebelle soutenu pour le Rwanda voisin selon les Nations unies. Aujourd’hui, dans le pays, près de 10 millions de personnes ont besoin d’une aide humanitaire urgente. C’est la plus grande crise de déplacement interne en Afrique pour les ONG ».
Selon la dépêche, « Tous ces acteurs humanitaires font le même constat : une catastrophe est en cours dans l’Est du pays. Pour la seule province du Nord-Kivu, selon MSF, près de 300.000 personnes ont dû fuir les combats au mois de février. Elles s’ajoutent désormais aux 2,5 millions de déplacés que compte cette province, et au 6 millions si l’on ajoute les provinces voisines du Sud-Kivu, de l’Ituri et du Tanganyika. Et cela va plus loin pour MSF : des communautés entières aujourd’hui sont isolées en raison des affrontements dans le territoire du Rutshuru et du Masisi où le M23 est présent, mais aussi dans celui du Lubero, qui s’il n’a pas été directement touché par les combats, est actuellement coupé du sud de la province ».
Ainsi, épidémies de rougeole et de choléra et insécurité alimentaire affectent-elles près de 3 millions de personnes, soit plus du tiers de la population du Nord-Kivu. Fait grave : « sur les 2,25 milliards de dollars demandés aux bailleurs de fonds par l’ONU pour cette année, seule 10% de cette somme a été financée à ce jour ».
Et Raphaël Piret, représentant de MSF pour la RDC, de conclure : « C’est une crise majeure qui s’ajoute à une situation humanitaire qui était déjà critique dans la province du Nord-Kivu, comme elle l’est dans tout l’Est du pays. Ce qu’on constate, c’est que la réponse n’est pas à la hauteur des besoins, loin de là ».

Renvoi à l’os pelé : élections
Il reste à le constater : la énième aventure rwandaise, cette fois encore avec pour bras séculier le M23, vient de faire la sale besogne consistant à redonner à la communauté internationale une bonne et solide raison de rester pour longtemps en RDC. Car on ne voit pas ce pays, malgré la bonne volonté de ses dirigeants, faire face seul aux exigences à la fois sécuritaires et humanitaires d’une si haute intensité.
Convaincus de mieux connaître les Congolais que les Congolais eux-mêmes, les Américains ont déjà dédouané la collusion M23/Rdf des causes exactes de l’insécurité citées par l’ambassadeur Roger Wood.
De ce fait, ils ont condamné les Congolais qu’ils renvoient d’ailleurs à l’os pelé, alias Élections, pendant qu’ils prennent et font prendre en mains, eux, la question sécuritaire et humanitaire à l’Est.
Omer Nsongo die Lema




M. Hammouchi reçoit le directeur de l’Agence de renseignement américaine

Le directeur général de la Surveillance du territoire, Abdellatif Hammouchi, a reçu, vendredi à son bureau à Rabat, le directeur de l’Agence de renseignement américaine (CIA), William Burns, qui était accompagné de certains de ses principaux collaborateurs et de l’ambassadeur des Etats-Unis au Maroc, Puneet Talwar.

Cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre des réunions bilatérales entre les deux parties, constitue une occasion pour faire le suivi de la mise en œuvre des résultats de la visite de travail effectuée par M. Hammouchi aux États-Unis les 13 et 14 juin 2022, et durant laquelle il avait rencontré la directrice du renseignement national américain, Avril Haines, le directeur de la CIA, William Burns, ainsi que le directeur du Bureau d’Investigation Fédéral américain, Christopher Wray, indique un communiqué de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST).

Lors de cette réunion, les entretiens bilatéraux ont porté sur l’évaluation de la situation sécuritaire et des risques qui y sont associés au niveau régional, et sur l’examen des menaces et défis sécuritaires découlant de la situation tendue dans certaines régions du monde, outre le suivi et l’anticipation des menaces émanant des organisations terroristes, notamment dans la région sahélo-saharienne, précise la même source.

Cette visite, qui témoigne de la solidité et de la profondeur de la coopération stratégique, et de la coordination dans les domaines sécuritaire et de renseignement entre la DGST et l’Agence centrale du renseignement américaine, vient confirmer la volonté commune des deux parties de renforcer cette coopération, et de consolider la coordination bilatérale dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et les diverses menaces à la sécurité aux niveaux régional et international, conclut le communiqué.

mapexpress.ma




Algérie: La guerre des clans, fidélité et obéissance à Chengriha…Toufik Hakkar dans le collimateur

Toufik Hakkar, le patron de l’entreprise pétrolière et gazière algérienne Sonatrach, n’a pas pris part, sur ordre de la présidence, à un voyage prévu aux Etats-Unis. En cause, une demande de soutien du PDG faite au chef d’état-major de l’armée algérienne, qui n’a pas plu à Abdelmadjid Tebboune.

Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a pris part à la 41e édition de la Conférence “CERAWeek 2023”, organisée du 6 au 10 mars à Houston (Etats-Unis), à la tête d’une délégation de haut niveau composée de cadres du ministère, de Sonatrach, de Sonelgaz et de l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT).
Le pétrole était au centre de la réunion de Houston, alors que les marchés et les alliances changent.

Des dirigeants et des responsables du secteur de l’énergie du monde entier se sont rendrus à Houston, au moment où les retombées politiques de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, il y a un an, continuent de déformer les lignes d’approvisionnement mondiales en pétrole et placent la sécurité énergétique à long terme au centre des préoccupations des gouvernements.
Les chefs des compagnies pétrolières et les ministres ont plaidé en faveur d’investissements dans toutes les formes d’énergie – combustibles fossiles et énergies renouvelables – afin de répondre à la demande croissante et, en même temps, d’accélérer le passage à l’industrie à faible émission de carbone du futur.
Un nombre record de 7 000 personnes se sont inscrites à la semaine de discussion CERAWeek sur les combustibles fossiles, les énergies propres et le stockage avancé de l’énergie.
La guerre en Ukraine a déclenché une flambée des prix du pétrole brut et des carburants qui a entraîné des bénéfices record pour l’industrie, incitant le gouvernement américain et d’autres à accuser Big Oil de faire du profit et la Grande-Bretagne et certains autres gouvernements à imposer des taxes exceptionnelles aux sociétés énergétiques.
Fidélité et obéissance à Chengriha: Le patron de la Sonatrach, Toufik Hakkar, convoqué à Londres par la fille de Saïd Chengriha

Le PDG de la Sonatrach a effectué une visite surprise à Londres fin février 2023 pour déférer à une convocation de la fille du général Saïd Chengriha, la bien nommée Mélissa, directrice financière d’une des filiales de la compagnie pétrolière algérienne. Décidément, les «fils et filles de», c’est une longue histoire chevillée au corps de la junte algérienne.
Au pays des généraux régnant en maîtres absolus, il faut savoir surtout se plier aux ordres de leurs progénitures, pour continuer à conserver ses privilèges. C’est une règle qui n’échappe pas à Toufik Hakkar, le PDG de la Sonatrach, puissante société algérienne des hydrocarbures (la «vache à lait») qui apporte à l’Algérie l’essentiel de ses revenus extérieurs. Toufik Hakkar doit tout à l’armée, au point de devoir obéir aux ordres de celle qui est pourtant censée être sous son autorité, en l’occurrence Melissa Chengriha, la fille de l’actuel chef d’état-major de l’armée algérienne et homme fort du pays.
Selon la feuille d’information confidentielle, Africa Intelligence, le patron de la compagnie nationale pétrolière algérienne «était l’invité surprise de l’International Energy Week (IEW) à Londres» où il est «arrivé le 26 février par un vol d’Air Algérie» pour «repartir le 28».
Toujours selon la même source, «il a accueilli la centaine d’invités de l’événement organisé le 27 à l’Hôtel Mandarin Oriental (cinq étoiles) dans le quartier huppé de Knightsbridge». Cependant, précise toujours Africa Intelligence, il n’était pas à Londres pour tisser ou renforcer des relations publiques, travail habituellement dévolu «aux départements trading des sociétés pétrolières et d’accélérer des négociations en cours, dans un cadre chic».

S’il est venu à la City, c’est surtout pour «s’entretenir avec les cadres de la filiale trading Sonatrach Petroleum Corp BVI (SPC BVI), chargée de la vente du brut et du GPL de l’Algérie», en particulier avec «Melissa Chengriha, directrice financière de la SPC et fille du très puissant chef d’état-major des armées, Saïd Chengriha».
Melissa a eu une ascension fulgurante qui lui a permis d’intégrer, dès 2001, le cabinet du Premier ministre algérien, pour finir, aujourd’hui haut-cadre au sein du groupe Sontrach. Selon le site d’information Algérie Part, Melissa Chengriha est «depuis septembre 2021, conseillère économique dans le domaine des hydrocarbures à Londres, capitale du Royaume-Uni» de la SPC Bvi, filiale londonienne de la Sonatrach.
De 2017 à 2021, nous apprend Algérie Part, elle était qualifiée de «fonctionnaire polyvalente» par certains médias, raillant le fait qu’elle occupait plusieurs fonctions fantômes en Suisse, où elle était à la fois représentante diplomatique de l’Algérie à l’ONU-Genève, tout en s’octroyant, de par le nom qu’elle porte, le bureau de l’attaché militaire algérien et celui du consul général de son pays en Suisse ! En fait, toutes ces fonctions visaient à couvrir la discrétion des fréquents allers-retours de Said Chengriha entre l’Algérie et la Suisse où il soigne ses nombreuses maladies chroniques, et particulièrement celle inhérente à une vessie qui ne retient plus rien.
Invasion en Ukraine: le groupe pétro-gazier public algérien Sonatrach dépose plainte contre le quotidien Liberté
« Le groupe Sonatrach a déposé plainte lundi contre le quotidien Liberté auprès du tribunal de Bir Mourad Rais pour avoir « manipulé et déformé » les propos de son Président Directeur Général (PDG), Toufik Hakkar, qui a accordé un entretien à ce journal. » rapporte l’agence de presse de la junte militaire algérienne (Algérie presse service « APS »).
Liberté est un quotidien national algérien d’information d’expression française. Il est édité par la « SARL SAEC Liberté ». L’anniversaire de création est le 27 juin 1992.
Les déclarations du Président Directeur Général de SONATRACH, Toufik Hakkar l’Algérie prête à fournir plus de gaz à l’UE «en cas de difficultés»
En cas de baisses des exportations russes liés à la guerre en Ukraine, Sonatrach, géant public algérien des hydrocarbures, a déclaré être prêt à fournir davantage de gaz à l’Union européenne.
«Sonatrach est un fournisseur fiable de gaz pour le marché européen et est disposé à soutenir ses partenaires de long terme en cas de situations difficiles», a déclaré le PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar, dans une interview au quotidien algérien Liberté.
Ces apports supplémentaires en gaz naturel, ou gaz naturel liquéfié (GNL) restent néanmoins tributaires de la «disponibilité de volumes excédentaires» après «satisfaction des engagements contractuels» envers les partenaires étrangers.
Un «marché naturel de prédilection» pour l’Algérie
Considéré comme le «marché naturel de prédilection» pour l’Algérie selon Toufik Hakkar, l’Europe reçoit 11% de son gaz de son voisin du Maghreb. Une part qui pourrait augmenter. En effet, Sonatrach dispose «d’une capacité non utilisée» sur son gazoduc «Transmed», qui servirait à «augmenter les approvisionnements du marché européen». Ce gazoduc, qui transporte actuellement 22 milliards de mètres cubes par an, pourrait augmenter son rythme de transport afin de le réévaluer à 32 milliards de mètres cubes, si l’Europe en a besoin. Néanmoins, l’Algérie ne pourrait pas à elle seule «compenser la baisse d’approvisionnement en gaz russe», a précisé à l’AFP Abdelmajid Akkar, ancien ministre algérien de l’Energie.
De futurs investissements pour l’Algérie
L’Algérie prévoit d’investir 40 milliards de dollars entre 2022 et 2026 dans l’exploration, la production et le raffinage de pétrole ainsi que dans la prospection et l’extraction de gaz. Une réunion extraordinaire du Conseil des ministres européens en charge de l’Energie doit se tenir ce lundi à Bruxelles, alors que plusieurs pays dépendent fortement de la Russie pour leurs importations de gaz.
Lire l’article du journal « Liberté » dans son intégralité: TOUFIK HAKKAR, président-directeur général de SONATRACH « Nous prévoyons d’investir 8 milliards de dollars en 2022 »
La crise ukrainienne pourrait accentuer les tensions sur le marché gazier européen et perturber les approvisionnements. Sonatrach pourrait apporter des quantités supplémentaires grâce à “une capacité non utilisée sur le gazoduc transméditerranéen”. Toufik Hakkar souligne, dans cet entretien, que la contribution de l’entreprise qu’il dirige “pourrait s’étendre aux pays non desservis par les gazoducs reliant l’Algérie à l’Europe à travers des ventes GNL”. Néanmoins, explique-t-il, ces appoints en gaz naturel et/ou en GNL sont “tributaires de la disponibilité de volumes excédentaires”, après satisfaction de la demande du marché national, de plus en plus importante, et de ses engagements contractuels envers ses partenaires étrangers. Le premier responsable de Sonatrach fait du respect des engagements contractuels un élément de premier ordre de la politique d’exportation. Et d’affirmer : “Nous continuerons à honorer nos engagements envers nos clients, notamment pour le gaz naturel, et nous placerons tout excédent sur le marché spot” qui affiche actuellement des conditions favorables en matière de prix. Dans un tout autre registre, Toufik Hakkar a révélé un plan d’investissement de “8 milliards de dollars pour l’année 2022”, en ligne avec les objectifs à moyen terme que s’est fixés l’entreprise.
Liberté : Quel état des lieux peut être établi sur l’évolution de Sonatrach, 51 ans après la nationalisation des hydrocarbures?
Toufik Hakkar : Effectivement, Sonatrach célèbre cette année le 51e anniversaire du 24 Février 1971, date historique de la proclamation de la nationalisation des ressources naturelles et du plein recouvrement de l’Algérie de sa jouissance légitime sur l’ensemble des richesses de son sous-sol. 51 ans, c’est plus d’un demi-siècle d’un parcours riche, plein d’événements, ponctué de réalisations éclatantes du jeune état algérien qui, à travers Sonatrach, s’est donné l’ambition et les moyens d’assurer sa mission fondamentale envers notre peuple : assurer la sécurité énergétique du pays sur le long terme et contribuer au développement et à la modernisation de l’économie nationale. Ces deux missions sacrées, Sonatrach s’est attelée à les mener à bien durant toute cette longue période, en adaptant ses objectifs de développement aux impératifs induits par l’évolution permanente du marché énergétique mondial et les conséquences de bouleversements profonds parfois imprévisibles, à l’instar de la survenue de la pandémie de Covid-19 à l’orée de l’année 2020, sans doute l’année qui a le plus impacté le secteur énergétique international avec un net recul de l’activité et une forte baisse de la demande mondiale en énergie. Aujourd’hui, à l’occasion de cette célébration de la date historique du 24 Février, je tiens à rendre un vibrant hommage à l’esprit pionnier des femmes et des hommes qui ont assumé avec courage et brio le grand défi de la reprise en main de l’outil de production, au lendemain de la nationalisation de nos hydrocarbures, en assurant la continuité de l’activité. Grâce à leur implication totale, le processus de nationalisation a pris corps et Sonatrach a amorcé sa transformation en se développant sur l’ensemble de la chaîne de valorisation des hydrocarbures, mais également en se diversifiant sur plusieurs activités annexes et connexes à son cœur de métier, pour devenir actuellement une entreprise intégrée de l’amont à l’aval et un acteur de la scène énergétique régionale et mondiale.
Quelles ont été les principales étapes du développement du secteur pétrolier ?
La compagnie nationale des hydrocarbures a su relever le défi depuis la nationalisation des hydrocarbures en assurant, pendant cinq décennies, un développement soutenu du secteur pétrolier et gazier, à travers quatre phases majeures : -Phase de développement gazier durant les décennies 70 et 80, notamment à travers l’extension du gisement de Hassi R’mel et la réalisation de gazoducs et de complexes GNL. -Phase de développement du partenariat dans l’exploration durant la décennie 90, suite à la promulgation des lois 86-14 et 91-01. – Phase de mise en production des gisements en partenariat et montée en cadence de la production durant les années 2000. Durant cette même phase, Sonatrach a entamé le développement des activités à l’international. -Phase de poursuite de l’effort d’exploration et de développement des gisements et de consolidation des capacités de liquéfaction (réalisation de deux mégatrains GNL), de raffinage (programme de réhabilitation des raffineries du Nord), de pétrochimie (réalisation en partenariat de deux complexes d’ammoniac et d’urée) et d’exportation de gaz (réalisation du gazoduc Medgaz Algérie – Espagne). Cet effort de développement continu, durant des décennies, a permis à la compagnie d’asseoir sa position de locomotive de l’économie nationale et de groupe intégré à dimension internationale, opérant sur plus de 150 gisements de pétrole et de gaz et disposant de 22 000 km de pipelines, de quatre complexes de liquéfaction de gaz naturel d’une capacité de plus de 50 millions de mètres cubes par an, de six raffineries en Algérie d’une capacité de plus de 30 millions de tonnes/an et d’importantes autres infrastructures (gazoducs, navires, installations portuaires) lui permettant de maintenir ses niveaux d’exportation tout en assurant l’approvisionnement du marché national. Forte de cette expérience et de l’expertise acquise ces dernières décennies, Sonatrach et l’ensemble de ses travailleurs continuent à œuvrer pour relever les défis d’aujourd’hui et de demain, ceux liés notamment à la mobilisation de nouvelles réserves, au développement du raffinage et de la pétrochimie ainsi qu’à la participation au développement économique et énergétique futur du pays.
L’année 2021 a été moins difficile que 2020 pour la compagnie nationale. Quels ont été les plus grands challenges de 2021 ?
Après une année 2020 caractérisée par la double crise sanitaire et pétrolière, l’année 2021 a été celle de la relance de l’activité économique dans le monde et de la reprise de la demande en produits énergétiques, entraînant une augmentation des cours des hydrocarbures, avec des prix du pétrole qui ont poursuivi leur appréciation régulière depuis plus d’un an et qui ont clôturé l’année à une moyenne supérieure à 70 dollars le baril et des prix du gaz qui ont atteint des niveaux inédits, tirés par la demande asiatique et européenne. Ce contexte, conjugué aux efforts consentis par l’entreprise, nous a permis d’améliorer sensiblement nos résultats, sur le plan tant des volumes que financier. Ainsi, nous avons réalisé en 2021 un chiffre d’affaires à l’export dépassant les 35 milliards de dollars, contre 20 milliards de dollars en 2020, résultat de l’augmentation de la production primaire d’hydrocarbures de 5% et des volumes d’exportation de 17% par rapport à 2020. En matière de production qui a atteint 185 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP) en 2021, l’augmentation provient de l’effort de maintien de nos gisements en exploitation, mais également de la mise en œuvre de notre programme de développement à travers la mise en service de plusieurs projets, parmi lesquels le boosting Hassi R’mel dont le démarrage est intervenu en deux phases en 2020 et 2021 et les gisements gaziers de Tinhert et de la périphérie Gassi Touil. L’apport de ces projets nous a permis de satisfaire le marché national dont les ventes ont totalisé 64 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP), en hausse de 8% par rapport à 2020, et de relever notre niveau d’exportation à 95 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP) pour faire face à une demande soutenue tout au long de l’année 2021. Par ailleurs, et dans le cadre de la satisfaction du marché national en carburants, la concrétisation du programme de réhabilitation des raffineries et les actions entreprises en faveur de l’optimisation de la production nous ont permis en 2021 de répondre à la totalité de la demande en essences et gasoil et d’arrêter leur importation. Sur un autre plan, l’année 2021 a été marquée par la signature du premier contrat d’exploration et de production, sous l’égide de la nouvelle loi sur les hydrocarbures, avec le partenaire Eni sur le bassin de Berkine.
D’un autre côté, Sonatrach a procédé à l’installation du comité d’éthique chargé de veiller au renforcement des pratiques liées à l’éthique au sein de l’entreprise et à la signature de la “Déclaration générale de la politique du contenu local et de l’intégration nationale”, qui vise à intégrer davantage les sociétés nationales dans la réalisation des projets de développement de Sonatrach et à développer la production locale des équipements et services.
Par ailleurs, et en application des directives du président de la République pour fournir de l’eau potable aux citoyens de manière durable, la compagnie nationale des hydrocarbures a procédé durant l’année 2021 au lancement de quatre projets urgents de dessalement d’eau de mer, dans le prolongement de ses efforts dans ce domaine qui ont permis auparavant l’achèvement de 11 usines de dessalement d’eau de mer. La capacité totale supplémentaire produite par ces quatre usines atteindra 350 000 m3 par jour, répartis sur les wilayas d’Alger, de Tipasa et de Boumerdès.
Quels sont vos objectifs pour 2022 ?
Pour l’année 2022, les objectifs fixés par Sonatrach sont en ligne avec sa stratégie de développement et les enjeux nationaux et internationaux auxquels elle fait face. Ainsi, nous comptons poursuivre l’effort d’exploration et de développement des gisements avec l’objectif d’augmenter notre production pour satisfaire les besoins du marché national, qui connaîtront à moyen terme une croissance moyenne de l’ordre de 5% par an. En matière d’exportation, nous continuerons à honorer nos engagements envers nos clients, notamment pour le gaz naturel, et nous placerons tout excédent sur le marché spot qui affiche actuellement des conditions favorables en matière de prix. Notre plan d’investissement pour l’année 2022 avoisinera les 8 milliards de dollars et s’inscrit dans le cadre de nos objectifs à moyen terme. Il vise, entre autres, à mobiliser de nouvelles réserves de pétrole et de gaz, à travers plusieurs projets de développement de gisements, tels que Touggourt, Hassi Bi Rekaiz et Berkine Sud pour l’huile, Isarene, TFT et les gisements du Sud-Ouest pour le gaz, et à développer des capacités de raffinage, à travers la réalisation d’une nouvelle raffinerie à Hassi Messaoud et d’une unité de conversion de fuel à la raffinerie de Skikda. Le plan prévoit également le développement de la pétrochimie, principalement l’unité de production de Méthyl Tert Butyl Ether (MTBE) à Arzew, l’unité de production de Linear Alkyl Benzène (LAB) à Skikda et le complexe de production de polypropylène à Arzew, en partenariat avec TotalEnergies. Outre ces projets, Sonatrach poursuivra les discussions entamées avec ses partenaires autour de projets importants dans l’amont et la pétrochimie en vue de se prononcer sur la décision de leur développement. Sur le plan interne, nous prévoyons au cours de l’année 2022 la mise en œuvre de projets structurants liés à la modernisation des processus de l’entreprise, à l’instar du système d’information et du processus de gestion des ressources humaines.
Pouvez-vous nous parler des activités de Sonatrach à l’international ?
D’abord, il faut noter que depuis les années 2000, la compagnie nationale s’est déployée à l’international sur l’ensemble des segments de la chaîne pétrolière. Ainsi, dans le segment amont, elle opère dans plusieurs pays – Libye, Mali, Niger et Tunisie – où nous avons engagé des travaux d’exploration, sanctionnés par plusieurs découvertes de pétrole et de gaz en Libye et au Niger. Récemment, Sonatrach et la National Oil Corporation (Libye) ont signé à Tripoli (Libye) un protocole d’accord pour renforcer leur partenariat dans le secteur pétrolier et gazier. Le protocole vise la reprise des activités de la compagnie nationale en Libye afin de remplir ses obligations contractuelles et commencer à développer les champs découverts. Cet accord permettra également de renforcer la coopération dans les domaines de la réalisation de projets pétroliers et gaziers, ainsi que des services, de l’apprentissage et de la formation. Il a été procédé également, le 4 février 2022 à Niamey (Niger), à la signature du contrat de partage de production actualisé du bloc Kafra, avec le ministère du Pétrole, de l’Énergie et des Énergies renouvelables de la République du Niger. L’actualisation de ce contrat a pour objectif de permettre une meilleure évaluation du potentiel d’hydrocarbures du bloc Kafra suite à la découverte d’huile à l’issue des travaux de forage d’exploration. Nous sommes également présents au Pérou, où nous détenons des participations dans le champ en production de Camisea et dans des canalisations de transport. Dans le segment aval, nous opérons dans le raffinage en Italie et dans la pétrochimie et la regazéification en Espagne. Aussi, nous sommes en phase de développement en partenariat d’un projet pétrochimique en Turquie pour la production de polypropylène. À ce titre, nous avons signé, en octobre 2021 en Turquie, trois contrats avec notre partenaire turc, Rönesans, pour produire du polypropylène plastique de haute qualité dans la ville de Ceyhan. Ce projet stratégique, d’un coût de 1,7 milliard de dollars, où Sonatrach participe à hauteur de 34%, sera approvisionné en matière première (propane algérien) dans le cadre d’un contrat à long terme basé sur les prix du marché international. La compagnie nationale est également présente dans le trading du gaz et des produits pétroliers en Espagne et au Royaume-Uni. À moyen terme, elle compte poursuivre l’exécution de ses engagements contractuels sur les blocs d’exploration qu’elle détient en Afrique et œuvre à renforcer sa présence dans ce continent, qui nous offre des opportunités d’exporter nos services, notamment dans les domaines de la géophysique, le forage, la réalisation des projets, la distribution de produits pétroliers et la formation. Nous évaluerons également toute opportunité dans d’autres régions du monde qui peut générer de la valeur et qui s’inscrit dans le cadre de nos objectifs liés à la production et à la valorisation des hydrocarbures et de l’énergie en général.
Avec la crise ukrainienne, le marché gazier européen évolue dans un contexte géopolitique extrêmement sensible. Comment Sonatrach compte-t-elle s’y redéployer ?
De par sa proximité avec l’Algérie, l’Europe est le marché naturel de prédilection pour les produits énergétiques algériens. L’Algérie contribue à hauteur de 11% dans le total des importations en gaz du continent. L’alimentation du marché européen se fait via son réseau de pipelines qui cumule une capacité d’expédition de 42 milliards de mètres cubes de gaz naturel et sous forme liquéfiée grâce à une capacité de production de plus de 50 millions de mètres cubes de GNL et une flotte de 6 méthaniers. Sonatrach entretient des relations commerciales historiques avec des partenaires européens, notamment espagnols et italiens, qui considèrent la compagnie nationale des hydrocarbures comme un fournisseur fiable et un acteur important et stratégique sur le marché du gaz. L’entreprise dispose d’une capacité non utilisée sur le gazoduc transméditerranéen, qui pourrait être utilisé pour augmenter les approvisionnements du marché européen. Aussi, la contribution de Sonatrach pourrait s’étendre aux pays non desservis par les gazoducs reliant l’Algérie à l’Europe à travers des ventes de GNL. Néanmoins, ces appoints en gaz naturel et/ou en GNL sont tributaires de la disponibilité de volumes excédentaires après satisfaction de la demande du marché national, de plus en plus importante, et de ses engagements contractuels envers ses partenaires étrangers. Sonatrach est et restera un partenaire et un fournisseur fiable de gaz pour le marché européen et est constamment disponible et disposée à soutenir ses partenaires de long terme en cas de situation difficile.
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RPDC : “Lexpansion de lOTAN entraîne un nouveau désastre”

Voici un commentaire (07/04/2023) de KIM Yu Chol, analyste des affaires internationales de la KCNA (Korean Central News Agency ou Agence Centrale de Presse Coréene) de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée en 1948 par le Généralissime KIM IL SUNG 1912-1994, berceau de la Civilisation Taedong-gang et de l’Esprit Paektu-san de la Nation homogène de plus de 5.000 ans, Superpuissance politico-militaire et future Puissance économique prometteuse, NDLR) dont le Président des Affaires d’Etat est le Maréchal KIM JONG UN;

La Finlande de lEurope du Nord a, officiellement, rejoint lOrganisation du Traité de lAtlantique Nord (OTAN créée à Washington en 1949 au début de la 1ère Guerre Froide, NDLR) ce 4 avril sous lapprobation de tous les 30 États-membres de la dernière.

Comme on le sait déjà, lOTAN avait promis, après la dissolution de lUnion des Républiques Socialistes Soviétiques (1922-1991), de ne pas poursuivre son expansion ciblée sur la Russie même un pouce. Mais, ce bloc militaire agressif a rompu cette promesse pour se renforcer davantage en acceptant les 14 Pays dEurope de lEst et de la Mer Baltique comme ses États-membres, à 5 reprises de 1999 à 2020.

En accordant ladhésion de la Finlande, lOTAN a, de nouveau, renié son “ferme engagement” quelle avait pris à la Russie et au monde entier, donc le 6ème de sa malhonnêteté effrontée.

La Russie en colère y réagit, fortement, affirmant; Une fois adhérés à lOTAN, les Pays de l’Europe du Nord se trouveront sur la 1ère Ligne du Front de Confrontation Russie-OTAN, étant exposés à une menace de TFT (tit-for-tat ou un prêté pour un rendu ou du tac au tac ou donnant-donnant ou gagnant-gagnant ou revanche ou la stratégie CRP, NDLR) de la part de la Russie.

Ladmission de la Finlande à lOTAN a entraîné une augmentation de la longueur de la frontière Russie-OTAN de 1.200km à 2.500km et la Baltique reliant la Russie à lAtlantique sest transformée en un «Lac de lOTAN»; à la lumière de ce fait, la réaction de la Russie est naturelle.

Le temps passe vite avec lavènement de nouvelles ères; mais, les USA restent inchangés aucunement dans leur objectif dissimulé ou sournois de maintenir leur Alliance militaro-politique usée pour;

étrangler ou écraser, définitivement, leur rival stratégique

établir un monde unipolaire sous leur propre contrôle.

Pour satisfaire leur ambition sans fin, les USA, en établissant des OTAN de version asiatique comme lAUKUS (lalliance militaire de lAustralie, le Royaume-Uni et les USA, NDLR), le QUAD (ou QSD; Dialogue Quadrilatéral pour la Sécurité entre les USA, le Japon, lAustralie et lInde, NDLR), cherchent à;

renforcer leur contrôle, plus que jamais, sur leurs Alliés juniors en Asie

amener ces derniers à réaliser leur rêve fou de lhégémonie ou conquête mondiale.

LOTAN poursuit, cette année-ci comme lannée dernière, sa progression mouvementée vers la Région Asie-Pacifique; nous savons très bien;

qui se cache derrière ce mouvement

quel scénario stratégique dangereux se cache derrière.

Depuis peu;

le Japon (agresseur de la Corée depuis 1592-1598 et Etat ennemi selon la Charte de lONU du fait de ses crimes les plus graves contre lHumanité commis pendant son occupation 1905-1945 manu militari en Corée tels que le système desclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200 milles Coréennes et lenlèvement de plus de 8,4 millions Coréens pour les travaux forcés ou pare-balles, etc., NDLR)

la Corée du Sud fantoche (alliée fort fidèle aux USA depuis 1948 pour être obligée ou forcée, afin de survivre ou subsister, de désigner le côté Nord -RPDC- comme ennemi principal en ignorant ou négligeant, totalement, son homogénéité nationale, NDLR)

travaillent darrache-pied pour se trouver dans lombre de lOTAN; cela fait craindre quune autre “Crise ukrainienne” néclate dans la Région Asie-Pacifique. Comme illustre nettement la situation ukrainienne actuelle, tout Pays que les tentacules de lOTAN atteignent est, sûrement et sans faute, déchiré par des conflits armés et des guerres qui causent des effusions de sang. Cest là où réside la gravité de lexpansion de lOTAN, machine de guerre.

Un mauvais début fait une pire fin; la stratégie malavisée des USA visant à construire une “OTAN mondiale” au-delà des limites de sa propre cour appelée lAtlantique Nord est une chimère qui se terminera par lautodestruction. Certains Pays de la Région Asie-Pacifique qui simpatientent dêtre sur la liste dattente pour les billets de train ou avion à destination de lOTAN doivent garder à lesprit que lOTAN;

nest, en aucun cas, un “berceau du bonheur”

est une tranchée de la 1ère Ligne à partir de laquelle ils seront utilisés comme les principales pare-balles et chair à canon des USA




Le CNC dénonce des démissions fantaisistes orchestrées par un ministre originaire de la Tshuapa pour saper son honneur

Quelques personnes recrutées et financées par un ministre en fonction (originaire de la Tshuapa) vont demain entre 9h et 10h se présenter comme membres du CNC Tshopo, indique M. Célé Kanangila, militant du CNC.

Et d’ajouter, qu’alors qu’elles ne le sont pas, elles vont, selon nos informations, se présenter pour signer des démissions fallacieuses afin de saper l’honneur de notre cher et grand parti.

A l’en croire, elles vont agir ainsi non seulement pour justifier le peu d’argent reçu, mais également nous détourner de nos objectifs vu l’élan pris par le parti sous le leadership du leader Majeur Pius Muabilu.

Et Celé Kanangila, militant du CNC d’affirmer que le CNC fait peur, nous devons tout faire pour l’empêcher, si non, Muabilu va diriger le gouvernement, ont-ils déclaré lors d’une réunion présidée par un membre du PPRD dépêché sur place avec un peu d’argent ce vendredi matin.

Il a précisé que c’est un certain Bolonge qui est à la manœuvre. Il sous-traite pour sa part un certain Daniel. Chers camarades, restons focus sur nos objectifs derrière le leader majeur. Laissons les morts s’enterrer.




Un « régime de la peur » est de retour en Algérie

Le chercheur et spécialiste du Maghreb, Kader Abderrahim, a pointé, jeudi, « le retour d’un régime de la peur » en Algérie, noyée dans la déception après le vent d’espoir qu’avait soulevé le mouvement du Hirak, violemment réprimé par le système.

Dans un entretien accordé à la radio du Vatican, à l’occasion du 4ème anniversaire du mouvement de contestation populaire pacifiste du Hirak, l’auteur du livre « Géopolitique de l’Algérie » a affirmé que les “Algériens n’ont malheureusement pas été entendus de la part de ceux qui tiennent les règnes du pays, alors que leurs revendications étaient à la fois réalistes et modestes”.

“A ce jour, tous ceux qui pensent d’une manière libre en Algérie sont systématiquement pourchassés, écartés, voire emprisonnés”, s’est indigné le maître de conférences à Sciences Po, évoquant, dans ce sens, le sort de plusieurs chercheurs universitaires, intellectuels et journalistes.

Selon lui, “il n’y a plus de presse dans un pays qui s’enorgueillissait de la liberté de ses publications. Tous les acquis ont été remisés au placard pour une durée indéterminée et les prisons sont déjà pleines”, soulignant l’échec d’une transition démocratique malgré les rassemblements pacifiques et populaires de près de 13 millions d’algériens tous les vendredis pendant environ trois ans dans l’ensemble du pays.

Depuis l’avortement de cet espoir, “la société s’est repliée sur elle-même, ce qui empêche l’Algérie à entrer collectivement dans la modernité et à relever les défis sociaux, économiques et politiques”, a fait observer le spécialiste.

‘’Comment envisager une alternative crédible pour les Algériens dans ces conditions ?’’ s’interroge M. Abderrahim, estimant que le processus sera “certainement très compliqué et prendra énormément de temps”.

Interrogé sur les relations entre Alger et certains pays européens dans le sillage de la crise énergétique due notamment au conflit en Ukraine, l’expert a assuré que “l’Algérie, n’ayant pas modernisé ses outils techniques d’hydrocarbure, est loin d’avoir les moyens de se substituer à la Russie en matière d’approvisionnement en gaz”.

Même ses ressources sont “limitées”, a-t-il ajouté, notant que l’Algérie “n’a, en outre, pas de perspective d’avenir, car le pouvoir sait qu’il n’a pas de légitimité et que tout peut s’arrêter brutalement, violemment et rapidement”.

“Tel est son grand problème, qui s’ajoute à l’obsession majeure, voire unique, de ceux qui sont aux manettes, dont la seule préoccupation est la pérennité du système politique tel qu’il existe”, a conclu l’universitaire.

lareleve.ma




Diplomatie: La Chine et la France renforcent leur coopération

Cette question à fait l’objet des discussions entre le président Xi Jinping et le président Français Emmanuel Macron lors de sa visite diplomatique en Chine du 5 au 6 avril. Le deux ont ensemble étudié la possibilité de renforcer leur coopération dans plusieurs secteurs. Une visite qui avait débuté tout abord dans l’ambassade de la République française en Chine, avant que le president français ne soit reçu par son homologue.

Des discussions ont été tenues dans l’après-midi du 6 avril, entre les deux présidents, Xi Jinping et Macron au grand Hall du peuple. Occasion pour le président XI Jinping de féliciter son homologue pour cette visite d’État en Chine. Et ce, avant de souligner la profonde transformation historique qui se déroule dans le monde.

Xi Jinping a souligné cependant que la Chine et la France, entant que membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, les principaux pays ayant une tradition d’indépendance, et des défenseurs fermes pour un monde multipolaire et pour la plus grande démocratie dans les relations internationales, ont la capacité et la responsabilité de s’assurer au-dessus des différences et des obstacles, à l’égard de la direction générale d’un partenariat stratégique complet, stable, mutuellement bénéfique, entreprenant et dynamique, et pratique le véritable multilatéralisme pour la paix, la stabilité et la prospérité mondiales.

Il a aussi insisté sur le fait que cette relation stable basée sur une croissance qui existe déjà entre les deux pays doit être chérie de deux côtés.

 

«Le moment est donc favorable de penser à la mise en place des dispositifs justement pour renforcer cette stabilité dans les relations Chine-France. Et pour ce faire, les deux parties doivent faire bon usage de leurs canaux de communication».

Un nouveau cycle des dialogues ou encore réunions entre les deux pays est donc lancé: entre autre économique, financier, stratégique, mais aussi échange des expériences personnelles.

La Chine a la volonté de travailler avec la France, à approfondir la coopération dans les domaines agro-alimentaire, l’espace, l’aviation et l’énergie nucléaire civile, pour favoriser de nouvelles zones de coopération, y compris le commerce des services, le développement vert et l’innovation en sciences et en technologie, et soutenir le développement conjoint des centres de neutralité carbone et la culture conjointe des talents, mais aussi espère en même temps que la France fournira aux entreprises chinoises un environnement économique juste et non discriminatoire. La France respecte et suit la politique d’une seule Chine.

Et concernant la guerre en Ukraine qui déséquilibre le monde, la France dit espèrer augmenter la communication et faire des efforts conjoints avec la Chine vers la paix.

Le président Xi a souligné que la position de la Chine sur la question de l’Ukraine est cohérente et claire. Il n’y a pas de panacée pour défier la crise. Il exige cependant à toutes les parties à faire leur part et créer des conditions de cessez-le-feu et de paix à travers une accumulation de la confiance.

La Chine soutient l’Europe dans le rôle de règlement politique de la crise. La Chine est prête à émettre un appel conjoint avec la France pour la communauté internationale pour rester rationnelle, exercer l’entrainement et éviter de prendre des mesures qui pourraient entraîner la crise, de détériorer ou même de spirale de contrôle; à se conformer strictement confortablement du droit international humanitaire, évitez d’attaquer des civils ou des installations civiles, et protéger les femmes, les enfants et les autres victimes du conflit.

Honorer l’engagement que les armes nucléaires ne doivent pas être utilisées et que les guerres nucléaires ne doivent pas être combattues, s’opposer à l’utilisation d’armes biologiques en toute circonstance et s’opposer aux attaques armées contre les centrales nucléaires ou d’autres installations nucléaires civiles; reprendre les pourparlers de paix dès que possible, observer les objectifs et les principes de la Charte des Nations Unies, accueillir les préoccupations légitimes de la sécurité de toutes les parties, demander un règlement politique et favoriser une architecture européenne de sécurité équilibrée, efficace et durable; et de s’informer conjointement des effets de décroissance de la crise ukraine dans les aliments, l’énergie, les finances, les transports et les autres domaines, et réduire l’impact négatif de la crise ukraine du monde, en particulier sur les pays en développement.

La Chine est prête à rester en contact avec la France et jouer un rôle constructif dans le règlement politique de la crise. Il faut dire que cette visite des deux jours, soit du 5 au 6 avril a été couronnée par la signature entre les deux pays de plusieurs accords en présence des acteurs majeurs de la Chine et de la France.

 

Hugo Matadi




Le Président Xi Jinping a participé à la cérémonie de clôture de la 5e réunion du Conseil d’entreprises sino-français et prononcé une allocution

Dans l’après-midi du 6 avril, à Beijing, le Président Xi Jinping a participé ensemble avec le Président français Emmanuel Macron à la cérémonie de clôture de la 5e réunion du Conseil d’entreprises sino-français et y a prononcé une allocution.

Le Président Xi Jinping a indiqué que le monde d’aujourd’hui traversait de profonds changements complexes. Face aux difficultés et défis, la Chine et la France ont porté le véritable multilatéralisme et tenu le cap du libre-échange et de la mondialisation économique, renforçant considérablement la résilience et la dynamique de leur coopération économique et commerciale, a-t-il poursuivi, en rappelant que le volume commercial bilatéral et les investissements directs mutuels augmentent stablement, la coopération sur les projets structurants gagne en profondeur, et la coopération dans les domaines émergents comme la bio- consommation, l’énergie verte et l’innovation technico-scientifique ne cesse de s’élargir.

Selon le Président Xi Jinping, la coopération économique et commerciale sino-française a non seulement contribué au développement économique et au mieux-être social dans les deux pays, mais aussi renforcé la confiance et stabilisé les prévisions pour la reprise économique mondiale. Actuellement, toutes les vitalités de l’économie et de la société chinoises sont libérées, et le dialogue et la coopération sino-français et sino-européens dans tous les domaines sont totalement actifs, a-t-il affirmé, en appelant à saisir les opportunités pour intensifier la coopération, en vue d’un avenir meilleur.

Le Président Xi Jinping a insisté sur la nécessité d’approfondir la coopération mutuellement bénéfique bilatérale par l’ouverture et l’inclusion. La Chine, selon lui, accélérera la construction du marché domestique et œuvrera à promouvoir l’ouverture de haut niveau et à élargir à pas assurés l’ouverture institutionnelle en termes de règles, de réglementation, de gestion et de normes pour faire partager les nouvelles opportunités apportées par la modernisation à la chinoise à la France et aux autres pays du monde. En réitérant le soutien de la partie chinoise aux efforts des entreprises françaises à utiliser effectivement les grandes plateformes d’ouverture chinoises telles que l’Exposition internationale d’importation de la Chine (CIIE), la Foire internationale du commerce des services de Chine (CIFTIS) et l’Exposition internationale des produits de consommation de Chine (CICPE) pour prospérer sur le marché chinois, il a souligné l’importance d’approfondir la coopération mutuellement bénéfique avec la France dans les domaines du développement vert, du numérique, de l’innovation et autres. Le Président Xi Jinping a insisté sur l’indépendance et l’autonomie pour préserver les intérêts communs de la Chine et de l’Europe. Pour lui, la Chine et l’Europe sont deux forces majeures dans la promotion de l’avènement d’un monde multipolaire, liées par un vaste consensus stratégique, des intérêts communs et une coopération au fondement solide. Leur coopération concerne directement la prospérité sur le continent eurasiatique et la stabilité dans l’architecture mondiale, a-t-il affirmé. Il a exprimé la volonté de la Chine de continuer de voir et de développer ses relations avec l’Union européenne dans une optique stratégique et de long terme, et de soutenir l’intégration européenne ainsi que la solidarité et la prospérité dans l’UE, et invité l’UE à se faire une idée objective et correcte de la Chine et à tenir le cap du partenariat global stratégique Chine-UE. Personne ne sortira gagnant d’un jeu à somme nulle, a-t-il souligné, le découplage et la rupture des chaînes ne sauraient entraver le processus du développement chinois. Il a exprimé la volonté de la partie chinoise de renforcer la coordination des macro politiques avec la partie européenne, pour s’opposer à tout acte de politiser ou utiliser comme armes les échanges économiques et commerciaux, scientifiques et technologiques, préserver ensemble la sécurité et la stabilité des chaînes industrielles et d’approvisionnement et créer un environnement propice à la coopération.

Le Président Xi Jinping a appelé à promouvoir le développement commun dans le monde dans la solidarité et la coordination. Selon lui, aujourd’hui, la société humaine fait face à des défis communs sans précédent, et la solidarité et la coordination renforcées sont la seule issue. J’ai proposé, a-t-il dit, de construire la communauté d’avenir partagé pour l’humanité et lancé l’Initiative « la Ceinture et la Route », l’Initiative pour le Développement mondial, l’Initiative pour la Sécurité mondiale et l’Initiative pour la Civilisation mondiale, dans le souhait de remplacer la division, la confrontation et l’exclusion par la solidarité, la coopération et l’inclusion, et de construire ensemble un monde de paix durable, de sécurité universelle, de prospérité commune, ouvert, inclusif, propre et beau. En rappelant que cette année, la Chine organisera le 3e Forum « la Ceinture et la Route » pour la coopération internationale, il a exprimé le souhait de la partie chinoise de travailler avec la partie française et toutes les autres parties à approfondir, à la lumière des principes d’amples consultations, de contribution conjointe et de bénéfices partagés, la coopération bilatérale et sur le marché tiers dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route », en faveur du développement commun dans le monde.

Le Président Xi Jinping a souligné qu’à l’occasion du 50 e anniversaire des relations diplomatiques sino-françaises en 2014, il avait qualifié l’esprit fondateur des relations sino-françaises, à savoir l’indépendance, la compréhension mutuelle, la clairvoyance et le bénéfice partagé. Cet esprit, a-t-il dit, a toujours guidé le développement des relations sino-françaises, à l’avant- garde des relations entre la Chine et les grands pays occidentaux. Il a indiqué que l’année prochaine marquerait le 60e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques sino-françaises. Aujourd’hui, a-t-il poursuivi, face à une situation internationale changeante et instable et aux risques et défis de l’après- COVID, il est d’autant plus important de poursuivre et faire valoir l’esprit fondateur des relations sino-françaises, afin d’assurer un développement sain et stable des relations bilatérales contre vents et marées. Il a exprimé le souhait de voir les amis du monde des affaires chinois et français avancer main dans la main pour écrire de nouveaux chapitres de la coopération économique et commerciale sur le nouveau point de départ, au mieux-être des peuples des deux pays.

Le Président Emmanuel Macron a indiqué que les accords importants signés par les deux parties en présence du Président Xi Jinping et de lui-même montraient l’ambition commune des deux pays d’approfondir la coopération mutuellement bénéfique et leur responsabilité de relever ensemble les défis globaux. La coopération n’est pas une voie à sens unique, mais doit être mutuellement bénéfice et gagnant-gagnant, a-t-il souligné, et une amitié à toute épreuve est la vraie amitié. Il a exprimé l’opposition de la partie française au découplage et à la rupture des chaînes d’approvisionnement, ainsi que son souhait de construire des chaînes d’approvisionnement plus stables et plus ouvertes. La partie française, selon lui, entend se respecter mutuellement avec la partie chinoise, mener un dialogue sincère, faire preuve d’inclusivité quant à leurs différences, encourager l’ouverture et l’innovation et travailler main dans la main pour approfondir le partenariat global stratégique sino-français et faire aboutir la coopération dans tous les domaines. Le soir même, le Président Xi Jinping a tenu un dîner en l’honneur du Président Emmanuel Macron à la Grande Salle dorée du Grand Palais du Peuple. Wang Yi et Qin Gang ont assisté à ces événements




Xi Jinping : La Chine entend appeler conjointement avec la France au règlement politique de la crise ukrainienne

Dans l’après-midi du 6 avril, le Président Xi Jinping a tenu avec le Président français Emmanuel Macron une conférence de presse conjointe à l’issue de leur entretien. Le Président Xi Jinping a indiqué que sur la crise ukrainienne, la Chine s’en tenait depuis toujours aux pourparlers de paix et au règlement politique.

Il a exprimé la volonté de la Chine de lancer avec la France un appel à la communauté internationale à : Garder la raison et la retenue et s’abstenir de tout acte susceptible de conduire à une nouvelle détérioration, même à un dérapage de la crise ;

Observer scrupuleusement le droit humanitaire international, éviter d’attaquer les civils et les installations civiles, et protéger les femmes, les enfants ainsi que les autres victimes du conflit ;

Honorer effectivement l’engagement solennel selon lequel les armes nucléaires ne doivent pas être utilisées et la guerre nucléaire ne doit pas être menée, et s’opposer à l’utilisation des armes biologiques et chimiques dans quelques circonstances que ce soient, ainsi qu’aux attaques armées contre les centrales nucléaires et les autres installations nucléaires civiles ;

Relancer au plus tôt les pourparlers de paix, prendre en compte les préoccupations sécuritaires légitimes des différentes parties conformément aux buts et principes de la Charte des Nations Unies, rechercher un règlement politique et construire une architecture de sécurité européenne équilibrée, effective et durable ;

Coopérer pour répondre aux effets de débordement de la crise ukrainienne dans les domaines alimentaire, énergétique, financier, du transport et autres, et réduire les impacts




Le Président Xi Jinping s’est entretenu avec le Président français Emmanuel Macron

Dans l’après-midi du 6 avril, le Président Xi Jinping s’est entretenu au Grand Palais du Peuple avec le Président français Emmanuel Macron en visite d’État en Chine.

Le Président Xi Jinping a souhaité la bienvenue au Président Emmanuel Macron pour cette nouvelle visite d’État en Chine en plus de trois ans. Selon lui, la situation internationale est changeante et volatile depuis ce temps, mais les relations sino-françaises ont toujours fait preuve d’une dynamique de développement active et solide grâce aux efforts conjoints de part et d’autre. Nous avons maintenu, en ligne comme en présentiel, une communication stratégique de grande intensité et de haute qualité sous différentes formes, a-t-il rappelé avant de souligner le soutien mutuel entre les deux pays dans la riposte sanitaire contre la COVID-19, l’importante croissance du commerce bilatéral sino-français, la coopération fructueuse dans les domaines tels que l’aéronautique, l’aérospatiale et l’agroalimentaire, ainsi que la communication et la coordination étroites sur le changement climatique, la biodiversité, le développement en Afrique et d’autres sujets.

Rappelant que le monde d’aujourd’hui traversait des changements historiques profonds, le Président Xi Jinping a fait remarquer que la Chine et la France, membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations Unies, grands pays dotés d’une tradition d’indépendance et promoteurs déterminés de la multipolarisation du monde et de la démocratisation des relations internationales, avaient la capacité et la responsabilité de dépasser les divergences et les contraintes, de maintenir le cap d’un partenariat global stratégique sino-français stable, mutuellement bénéfique, entreprenant et dynamique, de poursuivre le véritable multilatéralisme, et de préserver la paix, la stabilité et la prospérité dans le monde.

La visite du Président Emmanuel Macron est la première visite d’un Chef d’État européen en Chine depuis la reprise globale des échanges de la Chine avec l’extérieur et la tenue avec succès des sessions annuelles de l ’APN et du comité national de la CCPPC, a souligné le Président Xi Jinping qui s’est dit convaincu qu’elle apporterait de nouvelles impulsions et injecterait de nouvelles vitalités au développement des relations sino- européennes.