Le PAM satisfait de la contribution supplémentaire de 1,5 millions de dollars Us du Japon

Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) se félicité d’une contribution supplémentaire de 1,5 million de dollars du gouvernement japonais dans le cadre de son soutien d’urgence aux activités d’assistance alimentaire en cours dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).

Ce financement, qui s’ajoute à une contribution initiale de 6,5 millions de dollars, permettra au PAM d’atteindre près de 110 000 personnes déplacées au total.

“Le PAM est très reconnaissant au gouvernement japonais pour son soutien indéfectible à nos opérations en République démocratique du Congo”, a déclaré Peter Musoko, directeur de pays du PAM en RDC. “Cette contribution nous permettra de continuer à fournir une assistance vitale à ceux qui en ont le plus besoin et d’alléger les souffrances de ceux qui sont affectés par la crise actuelle”.

La situation humanitaire en RDC demeure catastrophique. Dans l’Est du pays, les affrontements armés ont entraîné des déplacements massifs, des milliers de familles fuyant vers les camps autour de Goma. Plus de 1,1 million de personnes ont besoin d’une aide alimentaire dans le Nord-Kivu, l’Ituri et le Sud-Kivu.

“Le Japon est très préoccupé par la situation de la sécurité alimentaire due à l’aggravation de la crise sécuritaire dans l’est de la RDC et nous espérons que cette assistance d’urgence supplémentaire aidera le PAM à atteindre davantage de personnes ayant besoin de nourriture”, a déclaré Minami Hiro, ambassadeur du Japon en RDC. “Le Japon apprécie le PAM et son personnel pour leurs efforts inlassables pour fournir de l’aide humanitaire et continuera à coopérer avec le PAM pour résoudre les problèmes de sécurité alimentaire en RDC”, a-t-il ajouté.

Soulignons que le Japon est un partenaire de longue date du PAM, fournissant régulièrement des fonds importants et un soutien technique. Pour la seule année 2023, le Gouvernement du Japon a contribué à hauteur de 8 millions de dollars US aux activités du PAM en RDC.

Le Programme alimentaire mondial des Nations unies est la plus grande organisation humanitaire au monde à sauver des vies dans les situations d’urgence et à utiliser l’assistance alimentaire pour ouvrir la voie à la paix, à la stabilité et à la prospérité pour les personnes qui se remettent d’un conflit, de catastrophes et de l’impact du changement climatique




Le président Ali Bongo remercie «son frère le roi Mohammed VI»

Lors d’une cérémonie marquant le 55e anniversaire de la création du Parti démocratique gabonais (PDG), le président gabonais Ali Bongo a exprimé sa gratitude envers le Roi Mohammed VI pour son rôle crucial dans sa guérison après l’AVC qu’il a subi en octobre 2018 à Ryad, en Arabie saoudite.

Devant les militants de son parti, Ali Bongo a partagé des souvenirs émouvants de son traitement au Maroc et a remercié le roi pour son soutien inestimable.

lespanafricaines.com




Washington tire la sonnette sur la répression des libertés en Algérie

Les Etats-Unis ont officiellement tiré la sonnette d’alarme en Algérie concernant la situation des droits de l’Homme et en particulier des droits des journalistes et la liberté d’expression. La situation de répression et de non droit est devenue très intense mais toutes les capitales européennes se taisent devant l’innommable.

Toutes les dérives les plus autoritaires et les plus impensables se déroulent depuis 2019 en Algérie depuis la présidence d’Abdelmadjid Tebboune, sans foi ni loi, qui dirige avec ses acolytes de l’institution armée, une Algérie devenue l’ombre d’elle-même. Les Algériens en viennent même à regretter l’époque d’Abdelaziz Bouteflika, et sa maladie invalidante qui laissait au moins du répit et de la marge à la liberté d’expression.

Dans un message signé de l’ambassade américaine à Alger, l’administration US a signifié son total rejet de la chasse aux sorcières, et les arrestations arbitraires de journalistes, militants et opposants politiques.

Le message de l’ambassade des Etats-Unis est intervenu quelques heures seulement après le verdict rendu dans l’affaire du journaliste Ihssan El Kadi, dimanche.

« La liberté d’expression est un droit fondamental reconnu par l’ONU. L’administration Biden a et continuera d’indiquer clairement que la liberté de la presse et la liberté d’expression sont des priorités américaines dans le monde entier, y compris en Algérie », a écrit la représentation diplomatique US à Alger.

Ce lourd rappel à l’ordre fait suite à la condamnation contre le patron de presse à cinq ans de prison dont trois fermes, d’une amende de 12 millions de dinars (900.000 dirhams), et la dissolution de son entreprise de presse, Interface Médias, qui détient la fameuse Radio M et le site Maghreb Emergent. Tous les équipements ont été saisis afin d’empêcher la création d’autres médias.

Ihssan El Kadi a également été victime d’une autre accusation, proférée à tort et à travers en Algérie depuis 2019 contre les militants du mouvement Hirak et des indépendantistes du MAK. Il a été condamné pour « réception de fonds depuis l’étranger pour commettre des actes contre la sécurité de l’État et l’unité nationale », et « réception de fonds depuis l’étranger afin de faire de la propagande politique», et l’unité nationale », « publication de tracts de nature portant atteinte à l’intérêt national» et «collecte de fonds sans autorisation » pour avoir reçu près de 27.000 livres sterling de la part de sa fille établie à Londres.

Le président algérien est personnellement impliqué dans cette affaire, il avait traité le journaliste de « khabbardji » (espion) dans une récente interview en février. Ihsane El Kadi, depuis son arrestation, a toujours refusé de parler aux juges comme signe de protestation. Dimanche, les seuls mots qu’il a prononcés étaient qu’il avait rêvé d’avoir porté plainte contre le président de la République pour diffamation et d’avoir gagné son procès.

Plus de 300 prisonniers d’opinion croupissent dans les geôles algériennes dans l’absence totale de mises en garde ou sanctions internationales. Pire, l’Algérie échappe à toute condamnation de la part de l’Union européenne ou du Parlement européen, premiers à sauter sur le cas Maroc pour bien moins que cela.

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Algérie: l’ambassade américaine dénonce la répression des libertés par le régime

Par la voix de son ambassade à Alger, l’administration américaine a exprimé, dimanche 2 avril, son rejet de la cabale judiciaire contre les journalistes et militants politiques algériens, lancée depuis l’installation de l’actuel pouvoir politico-militaire dirigé par le duo Abdelmadjid Tebboune-Saïd Chengriha. Faut-il alors s’attendre à un rappel de l’ambassadeur d’Algérie aux Etats-Unis?

Une lourde condamnation a été prononcée, dimanche 2 avril à Alger, contre le patron de presse Ihsane El Kadi. En plus d’une peine de prison de cinq ans, dont trois fermes, ainsi qu’une amende de quelque 12 millions de dinars (900.000 dirhams), Interface Médias, société éditrice des médias qu’il dirige (Radio M et Maghreb Emergent), a été mise à mort suite à sa dissolution et la confiscation de tous ses équipements et biens.

Avec cette énième condamnation d’un journaliste, qui vient ainsi grossir les rangs de plusieurs centaines de détenus politiques, emprisonnés ces trois dernières années, la junte algérienne a clairement montré au monde qu’elle est déterminée à ne laisser d’autre choix aux voix dissonantes que la prison ou le silence imposé par la terreur.

En effet, pour avoir reçu 25.000 ou 27.000 livres sterling (341.800 dirhams) de la part de sa fille qui réside à Londres, Ihsane El Kadi a été condamné après avoir été accusé de tous les maux: «réception de fonds depuis l’étranger afin de faire de la propagande politique», «réception de fonds depuis l’étranger pour commettre des actes contre la sécurité de l’État et l’unité nationale», «publication de tracts de nature portant atteinte à l’intérêt national» et «collecte de fonds sans autorisation».

Quelques heures seulement après le prononcé du verdict contre le journaliste, c’est l’ambassade des Etats-Unis en Algérie qui a été parmi les premiers à réagir en dénonçant cette condamnation. Dans un tweet publié dimanche soir, elle écrit que «la liberté d’expression est un droit fondamental reconnu par l’ONU. L’administration Biden a et continuera d’indiquer clairement que la liberté de la presse et la liberté d’expression sont des priorités américaines dans le monde entier, y compris en Algérie.»

Une façon de rappeler sévèrement la junte algérienne à l’ordre. Le rappel à l’ordre est d’autant plus cinglant qu’il émane de quelques encablures des résidences des pontes du régime. Leurs oreilles ont dû siffler. «Cette condamnation s’est fondée sur un dossier qui se caractérise par une vacuité ahurissante», selon le communiqué de la famille d’Ihsane El Kadi, qui qualifie le régime algérien de «machine à broyer».

Cette réaction américaine va-t-elle pousser la junte algérienne à rappeler son ambassadeur à Washington, surtout que son tweet n’est pas sans rappeler les critiques acerbes proférées en octobre 2021 par le président français Emmanuel Macron, contre le «régime politico-militaire» algérien «fatigué» et «fragilisé» par le Hirak, conduisant à un premier rappel de l’ambassadeur algérien à Paris? Un deuxième rappel de l’ambassadeur algérien à Paris a eu lieu en février dernier suite à l’exfiltration vers la France de la journaliste franco-algérienne Amira Bouraoui, condamnée à une peine de prison et interdite de quitter le territoire algérien.

Mais il y a plus important: quand le président du gouvernement espagnol a reconnu que le plan d’autonomie présenté par le Maroc pour tourner la page du conflit du Sahara est la seule base de solution, le régime algérien a poussé des cris d’orfraie, alors que le sujet n’est pas supposé le concerner. Il a rappelé l’ambassadeur d’Algérie à Madrid en mars 2022. Plus d’un an après, le poste est toujours vacant. Pourtant l’Espagne n’a porté aucun jugement sur la politique ou les affaires algériennes, et elle a même livré à la vindicte de la junte deux opposants très actifs sur les réseaux sociaux, Mohamed Benhalima et Mohamed Abdellah.

On va voir si la gifle infligée à la junte à partir d’Alger va provoquer une réaction en cohérence avec les coups de menton de ces deux dernières années ou bien si les vieillards aux commandes vont faire la sourde oreille.

Selon des analystes algériens, Ihsane El Kadi a été envoyé en prison sur ordre du président algérien Abdelmadjid Tebboune lui-même. Ce dernier l’a d’ailleurs traité de «khabardji» (indic) lors de sa dernière sortie médiatique face à la presse locale, le 24 février. Une accusation qu’il a l’habitude de coller à tous les journalistes qui le critiquent, surtout qu’Ihsane El Kadi venait de lui contester toute habilitation à briguer un second mandat en 2024 et exiger du commandement de l’armée de chercher une autre monture, capable de manier les chiffres avec exactitude et de veiller à la véracité des faits rapportés.

D’ailleurs, Ihsane El Kadi, qui a toujours refusé de parler aux juges depuis son arrestation le 23 décembre dernier, s’est finalement exprimé lors du prononcé du verdict, se limitant à lancer une pique contre Tebboune. «J’ai rêvé d’avoir porté plainte contre le président de la République pour diffamation et avoir gagné mon procès» a été son dernier mot.

fr.le360.ma




« SM le Roi Mohammed VI, mon frère, notre frère, a tout fait pour moi » S.E.M. Ali Bongo Ondimba

«Le Roi Mohammed VI, Mon Frère, Notre Frère, a tout fait pour moi». Le président gabonais S.E.M. Ali Bongo revient sur son séjour au Maroc suite à son AVC survenu en octobre 2018.

S’exprimant à l’occasion du 55e anniversaire de la création du parti au pouvoir, le Parti démocratique gabonais (PDG), ce dimanche 2 avril à Libreville, S.E.M. Ali Bongo a brisé le silence sur le difficile épisode de son AVC survenu à Ryad en Arabie saoudite.

Evoquant son séjour de convalescence au Maroc, Ali Bongo Ondimba n’a pas manqué de dire Merci à SM le Roi Mohammed VI qui a joué un grand rôle dans sa guérison.

«Le Roi, mon frère, notre frère, a tout fait pour moi », a dit le président. «J’ai pu bénéficier de tous les soins pour, petit à petit, reprendre mes esprits», a-t-il poursuivi.

Voici quelques extraits du discours du président Bangoprononcé dimanche 2 avril à Libreville:

«Maintenant, je suis entièrement au service du pays »

«Ce matin-là, j’ai eu des réunions avec des chefs d’État, tout s’est bien passé, raconte-t-il dans un discours rapporté par notre correspondant, Yves-Laurent Goma. J’avais retrouvé aussi le président du Sénégal. Tous les deux nous participions à une mission. Et donc je me suis retrouvé seul, à table, parce que les autres étaient descendus. Et là, j’ai été victime d’un accident. Je ne me souviens plus tellement bien de la manière dont ça s’est passé».

«Mais je sais que j’ai demandé à ce qu’on appelle le médecin. Et dès que le médecin est arrivé, je ne me souviens plus de rien, jusqu’au dernier jour de mon séjour en Arabie saoudite. Et après nous sommes partis pour le Maroc.»

Nous sommes arrivés au Maroc… le Roi, mon frère, notre frère, a tout fait pour moi…

Exit l’Arabie saoudite, cap sur le Maroc. « Nous sommes arrivés au Maroc, le Roi, Mon Frère, Notre Frère, a tout fait pour moi », s’est ému le président gabonais, sous les applaudissement nourris des 5.000 militants DU PDG (au pouvoir depuis 2009). « J’ai logé chez le Souverain, et j’ai pu bénéficier de tous les soins pour pouvoir petit à petit retrouver mes esprits », se rappelle-il, ému.

« La vraie amitié est celle qui n’a aucun secret »

Pour rappel, le président gabonais a passé une partie de son adolescence au Maroc, où il a fait ses études. C’est à cette époque que les liens entre les deux futurs chefs d’État se sont renforcés.

Fin juillet 2017, « La vraie amitié est celle qui n’a aucun secret ». C’est par ces mots que le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, a accompagné la publication, sur son compte Facebook, de deux photos de lui et du Roi Mohammed VI suite à la célébration de la fête du trône. Deux adolescents qui célèbrent une longue amitié. La photo date du temps où le roi était encore prince héritier.

Rappelons que le président de la République gabonaise, avait quitté el Maroc, en mars 2019,  au terme d’un séjour médical dans le Royaume, aux fins de rééducation et de convalescence.

lafrique-adulte.com




L’Arabie saoudite annonce une baisse volontaire de la production pétrolière de 500.000 barils par jour

Le ministère saoudien de l’Energie a annoncé dimanche une baisse volontaire de la production pétrolière de 500.000 barils par jour du mois de mai jusqu’à la fin de l’année en cours.

 

Le ministère saoudien de l’Energie a annoncé dimanche une baisse volontaire de la production pétrolière de 500.000 barils par jour du mois de mai jusqu’à la fin de l’année en cours.

Cette réduction de la production se fait en coordination avec plusieurs autres pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et des pays participant à la Déclaration de coopération qui ne sont pas membres de l’OPEP, a indiqué le ministère dans un communiqué.

Il a fait savoir que cette baisse volontaire s’ajoutait à la réduction de la production qui avait déjà été convenue lors de la 33e réunion ministérielle des pays membres de l’OPEP et de leurs alliés (rassemblés sous le nom d’OPEP+) le 5 octobre dernier.

Le ministère a clarifié le fait que la décision était une mesure de précaution visant à soutenir la stabilité du marché pétrolier mondial.




Le MSP prévient que le Front Polisario pourrait déclencher une vague de répression prochainement dans le camp de Dakhla

Le Mouvement Sahraoui pour la Paix (MSP) a publié un communiqué officiel avertissant que le Front Polisario pourrait déclencher une vague de répression dans les prochaines heures dans le camp de Dakhla. Ceci fait suite à la dénonciation par l’organisation d’attaques contre des proches de son premier secrétaire, Hach Ahmed Bericalla, dans le même camp.

Le premier secrétaire du Mouvement Sahraoui pour la Paix (MSP) a de nouveau dénoncé l’agression subie la semaine dernière par ses proches de la part de groupes armés du Front Polisario dans le camp de réfugiés sahraouis de Dakhla, à 160 kilomètres à l’est de la ville algérienne de Tindouf.

Dans plusieurs lettres adressées à des membres du Parlement européen et du Service extérieur de l’Union européenne, ainsi qu’à divers partis politiques espagnols et organisations internationales, Hach Ahmed Bericalla a de nouveau condamné les actes d’hostilité à l’égard de ses proches dans la région de Tindouf et le climat d’intimidation qui règne dans le camp de Dakhla, théâtre des émeutes provoquées par l’usage excessif de la force contre ses proches jeudi dernier, au cours desquelles sa nièce Hassina Salem Ahmed et son oncle Buh Habub ont été blessés.

Le premier secrétaire du MSP a appelé à l’intervention des institutions européennes pour enquêter sur les événements et a critiqué le discours d’intolérance et de haine que le Front Polisario fait circuler parmi les réfugiés.

Pour Hach Ahmed, le Front Polisario, de par sa nature totalitaire, continue, à ce stade, d’exercer son autorité en tant que parti unique dans les camps de réfugiés en dehors du rôle des instances internationales et des lois de l’Etat hôte, l’Algérie.

Depuis vendredi, une forte milice du Front Polisario a pris position dans le camp de Dakhla et il n’est pas exclu qu’une vague d’arrestations et de répression contre les réfugiés se déclenche dans les prochaines heures.

 

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L’ASADEDH condamne l’agression des proches de Hach Ahmed à Dakhla. Des membres du Polisario attaquent des proches du secrétaire général du MSP, Hach Ahmed




La farce du “Catalan-gate” et la “complicité” de “Citizen Lab” (Par Julio Valdeon)

“EL MUNDO” s’entretient avec le professeur de sciences politiques qui a réfuté les allégations en rapport avec le “Catalan-gate”. Il a souligné que les indépendantistes cherchent à annuler les condamnations du “procès”, en se basant sur un rapport dépourvu de crédibilité et en instrumentalisant la Commission d’enquête du Parlement Européen sur l’utilisation de Pegasus (PEGA).

José Javier Olivas a écrit, sur Twitter, qu’il n’y a pas d’Oscar en vue pour Clara Ponsatí, en référence à la récente arrestation de l’eurodéputée, accusée de désobéissance. “Elle feint d’être surprise lorsqu’elle a été arrêtée, même si elle a été entourée de journalistes convoqués précisément pour immortaliser le moment de son arrestation”, a expliqué Olivas, professeur de la London School of Economics et chercheur au département de sciences politiques et d’administration de l’UNED, qui connaît bien les manigances des indépendantistes.
Il a enquêté d’une manière profonde sur le rapport “Catalan-gate” publié par le “Citizen Lab” de Toronto, “un travail de recherche truffé d’erreurs et de lacunes méthodologiques, qui font douter de sa fiabilité”.
Pour le professeur, ce laboratoire canadien “fait preuve d’un manque total de transparence en ce qui concerne la méthodologie adoptée, ce qui est anormal dans le monde universitaire, où le chercheur doit, également, préciser les possibles conflits d’intérêts économiques ou politiques”.
Il a rappelé que “de nombreux universitaires ont demandé à Citizen Lab de fournir des informations sur ses recherches, mais le laboratoire canadien a refusé. Par exemple, les experts de Citizen Lab ne disent pas combien de dispositifs ont été analysés, car ce n’est pas la même chose qu’il y en ait 50 et que tous soient positifs, ou qu’il y en ait 2000 et que seulement 50 soient positifs. Ils ne précisent pas non plus qui les a analysés, ni quand, ni comment. Et chaque fois que nous soulignons les lacunes du rapport, Citizen Lab adopte une attitude arrogante, discréditant ceux qui leur demandent des explications”. Curieux, n’est-ce pas ? “Surtout parce qu’ils demandent des explications aux gouvernements et aux entreprises et exigent qu’ils soient transparents, sachant qu’ils ne respectent pas les normes de la transparence académique”.
Le rapport a été promu par Ronan Farrow dans le “New Yorker”, puis rapporté par le “Washington Post”. “C’était bien ficelé. Ils ont lancé une campagne bien orchestrée, au niveau international. La campagne n’a pas seulement accusé l’Espagne, mais a également fait taire les voix critiques. “Citizen Lab” a des contacts avec de nombreux journalistes spécialistes dans le domaine de la technologie.
Ceux qui ont enquêté sur la fiabilité du rapport de “Citizen Lab” ont été harcelés sur les réseaux sociaux ou ont subi des tentatives de discréditation. “Si nous examinons les conclusions de la PEGA, l’Espagne y est signalée du doigt. Les indépendantistes catalans instrumentalisent cette commission d’enquête pour obtenir l’annulation des procès des indépendantistes”.
En revanche, ni le gouvernement, ni la plupart des partis politiques espagnols, ne semblent reconnaître l’importance de cette manœuvre, qui mine la crédibilité de l’Etat de droit. “Ils n’ont pas utilisé les outils disponibles pour s’opposer à la campagne de désinformation. Le gouvernement n’a pas non plus envoyé d’émissaires pour remettre en question la qualité du rapport. Le récit est celui conçu par les indépendantistes et Citizen Lab”.
“Toutes les informations qui démontrent qu’il s’agit d’une campagne d’intoxication ont été recueillies par des citoyens comme moi, qui ont enquêté sur l’affaire pendant leur temps libre, sans aucun soutien institutionnel. Il est normal que l’indépendantisme et Citizen Lab aient senti qu’ils jouissaient d’une certaine impunité”, a ajouté Olivas.
Pour illustrer l’ampleur de la campagne de désinformation, le professeur raconte : “quelqu’un a emmené à Barcelone le correspondant d’un journal japonais à Bruxelles, pour interviewer José Bové (ex-eurodéputé français), avant de publier un article très critique contre l’Espagne au Japon”. De plus, selon le professeur, il semble que les ambassades et les consulats n’aient pas pour mandat de contrer ces initiatives de désinformation.




Le Maroc commémore le 64ème anniversaire de la disparation de feu SM le Roi Mohammed V, héros de la lutte pour l’indépendance

Le peuple marocain commémore, samedi, 10ème jour du mois sacré de Ramadan 1444 H, le 64ème anniversaire de la disparition du Libérateur de la Nation, feu Sa Majesté le Roi Mohammed V.

Le Père de la Nation s’était éteint le 10 Ramadan de l’année 1380 de l’Hégire (26 février 1961), quelques années seulement après l’accession du Royaume à l’indépendance au prix d’une lutte acharnée qui a permis d’affranchir la Patrie du joug du colonialisme.

Le regretté Souverain, qui avait voué sa vie à la lutte pour la libération du Maroc, avait consenti tous les sacrifices, y compris l’exil auquel il a été forcé en compagnie de la Famille Royale par les autorités coloniales, pour le recouvrement de la pleine indépendance de son pays.

Les Marocains se rappellent la longue marche de la libération du pays et le combat qu’a mené, sur tous les fronts et en étroite symbiose avec son peuple, le Libérateur de la Nation, un Souverain dont le parcours était intimement lié à la lutte pour l’indépendance du pays et l’exercice de la souveraineté et de la liberté pour le peuple marocain.

Dans sa lutte sans relâche pour l’indépendance, feu SM le Roi Mohammed V tenait absolument à la concertation et à la coordination avec le Mouvement national, persuadé que le recouvrement de la souveraineté ne saurait être l’œuvre d’une seule personne ou d’une seule institution, mais le fruit d’une action collective basée sur la foi et l’effort de sensibilisation et de mobilisation du peuple marocain.

Le point d’orgue de cette action nationaliste et patriotique collective a été la présentation, le 11 janvier 1944, du Manifeste de l’indépendance, une démarche audacieuse qui a reflété la parfaite symbiose entre le Trône, le mouvement national et le peuple, et constitué le premier pas sur la voie de la libération du joug du protectorat.

Le 10 avril 1947, le Sultan Mohammed Ben Youssef se rendait à Tanger pour prononcer un discours retentissant qui marquera l’histoire et les esprits. Et pour cause, le Souverain y formulait solennellement et explicitement, pour la première fois, la revendication de l’indépendance du Maroc, donnant ainsi des sueurs froides aux autorités coloniales qui, poussées dans leurs derniers retranchements, vont faire des mains et des pieds pour reprendre le contrôle de la situation.

Après l’échec de toutes leurs manigances ourdies, chantages et menaces destinés à faire pression sur feu SM Mohammed V pour qu’il abandonne la lutte nationale, le colonisateur monte un complot sordide contre le Sultan et l’Auguste Famille Royale qui sont forcés à l’exil en 1953, d’abord en Corse, puis à Madagascar.

Le sinistre stratagème de l’occupant se retourne contre lui. Ayant pour but de couper les ponts entre le défunt Roi et son peuple fidèle, la déportation du Sultan Mohammed Ben Youssef soude davantage le peuple et le mouvement national derrière lui, déclenche une vague d’émeutes populaires et d’actions armées contre les forces coloniales, et fait de l’indépendance la cause, non plus d’une élite de politiques et d’intellectuels nationalistes, mais de tout un peuple mobilisé derrière son Souverain.

Cette belle épopée de patriotisme, de bravoure et de fidélité s’est couronnée par le retour triomphal du Père de la Nation et de l’Auguste Famille Royale à la Mère-Patrie, le 16 novembre 1955, et l’annonce, une année plus tard, de l’indépendance et du début du “Grand Jihad”, celui de l’édification d’un Maroc nouveau et moderne.

Après le recouvrement de l’indépendance du Royaume et dans le même esprit du Père de la Nation, feu Sa Majesté le Roi Hassan II, compagnon de lutte du héros de l’indépendance, a poursuivi l’œuvre de consolidation des acquis, en s’engageant dans un programme d’envergure pour le développement économique et social du pays, avant que Son digne successeur, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, ne prenne le flambeau pour poursuivre l’œuvre de Ses prédécesseurs avec détermination et abnégation.

Ainsi, Sa Majesté le Roi Mohammed VI S’est engagé, depuis Son accession au Trône de Ses Glorieux Ancêtres, dans la consolidation de ce grand projet national, faisant ainsi entrer le Maroc dans une nouvelle ère, celle de la modernité et du développement global.

2m.ma




Le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, se recueille sur la tombe de feu le Roi Mohammed V

Le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine, accompagné du Prince Héritier Moulay El Hassan, du Prince Moulay Rachid, du Prince Moulay Ahmed et du Prince Moulay Ismail, S’est recueilli samedi sur la tombe de Feu le Roi Mohammed V, à l’occasion de la commémoration de l’anniversaire de la disparition du Père de la Nation, que Dieu l’entoure de Son infinie miséricorde, qui coïncide avec le 10ème jour du mois sacré du Ramadan.

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