La politique africaine du Maroc: un engagement, une identité, une vision

L’Afrique a plus que jamais besoin de paix et de croissance pour soutenir son émergence et son progrès. Mais la paix et la croissance nous obligent à choisir volontairement et sans condition l’unité plutôt que la division et à privilégier le dialogue à toutes formes de manipulations politiques ou politiciennes. Le temps des idéologies a pris fin.

1.L’Afrique est une priorité absolue et un espace de projection stratégique de notre diplomatie. La vision arrêtée au plus haut niveau par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, est on ne peut plus claire et précise. Elle fait de l’émergence africaine l’objet et le sujet premier de toutes les ambitions diplomatiques du Royaume du Maroc envers le Continent, envers ses institutions et envers ses populations. Mais je retreindrai surtout l’optique d’une étape importante pour faire bouger les lignes et construire l’avenir que nous voulons pour nous et les générations qui suivront.

Aujourd’hui, la question est de savoir quel est le degré d’avancement de la construction africaine? Le fait est que cette construction africaine est à la fois un concept, une exigence et une ambition. Le temps est venu pour qu’elle devienne plus que jamais un vécu, une réalisation et un système organisé. L’Afrique intégrée et l’Afrique géopolitique sont à mon sens les deux facettes les plus stratégiques de cette perspective.

L’Afrique géopolitique

2. Je définirais l’Afrique géopolitique comme une capacité. Une capacité de se positionner dans les équilibres mondiaux mouvants. Toute entité géopolitique a besoin de trois éléments fondamentaux pour être fonctionnelle: de l’intégration, de la cohérence et un projet commun. L’Afrique n’est pas un marché, mais bien une force politique avec des croissances soutenues, des réalités socioéconomiques diverses et des ambitions affirmées. L’intégration sur notre Continent connaît des modèles relativement avancés qui fonctionnent et d’autres relativement timides qui trépignent. Je pense à la CEDEAO, à la SADC et à d’autres groupements régionaux qui se sont distingués dans leur capacite à créer effectivement de l’unité et de l’homogénéité dans leurs desseins diplomatiques. Beaucoup, si ce n’est tous les enjeux auxquels font face nos pays africains, ont ce dénominateur en commun: l’exigence d’établir des espaces régionaux homogènes, aux circulations fluidifiées et maîtrisées où domineraient non seulement l’entente, mais également le dialogue, la coopération, l’esprit de compromis et de bon voisinage.

3. L’Afrique a besoin d’engager un débat de fond sur ses capacités d’intégration. C’est là le cœur de l’action diplomatique volontariste du Maroc au sein du l’UA, mais également dans l’ensemble de nos relations partenariales avec nos pays frères et amis africains. Preuve supplémentaire de cet engagement solide, l’Afrique concentre aujourd’hui les 2/3 des investissements directs étrangers (IDE) du Maroc. Le Royaume a investi, depuis 2008, plus de 3 milliards de dollars sur le continent et devient, aujourd’hui, le plus grand investisseur africain en Afrique de l’Ouest et se positionne comme l’un des deux plus grands investisseurs africains à travers le Continent.

4. L’intégration c’est aussi une culture politique avec ses propres exigences. Si on prend le modèle européen pour exemple, on comprend que c’est un processus qui demande du temps pour arriver à maturation. Encore aujourd’hui, l’intégration européenne, bien qu’elle soit l’une des plus avancées, se heurte parfois à des difficultés politiques. Je ne dis pas que l’Afrique devrait calquer le modèle européen. L’Afrique c’est d’autres réalités, d’autres exigences et d’autres aspirations. Mais encore faut-il qu’au-delà des vœux pieux, nous travaillions sur le terrain pour identifier et actionner les leviers politiques qui nous permettrons d’avancer sur ce chemin. Ce n’est pas un exercice facile. Il faut que notre approche puisse trouver des équilibres parfois délicats, entre les disparités de nos tissus économiques, de nos législations respectives, de nos procédures et j’en passe. C’est un travail de longue haleine auquel s’attache actuellement, entre autres, le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).

5. Néanmoins, loin d’être une fin en soi, la création de la Zlecaf marque le début d’un plan collectif plus large et d’un nouveau modèle de co-développement solidaire, efficace et inclusif au service du citoyen africain. En tant que tel, il s’inscrit parfaitement dans la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour une Afrique intégrée et prospère qui place le développement socio-économique de l’Afrique parmi ses principales priorités.

La cohérence africaine

6. Sa Majesté le Roi Mohammed VI a dit, lors de la Conférence de lancement du Forum africain des investisseurs souverains: «Il est aujourd’hui temps que l’Afrique puisse s’affirmer, prendre son destin en main et occuper le rang qui lui échoit. La perception du reste du monde de l’Afrique doit évoluer irrémédiablement.» C’est que l’Afrique doit opérer aujourd’hui un changement de paradigme en vue de parvenir à un développement socio-économique plus juste et équitable. Notre action commune est appelée continuellement à se focaliser sur plus de justice sociale, de démocratie, de développement humain, avec pour exigence première de créer de plus grandes opportunités de travail pour nos jeunes. Ce n’est qu’alors que nous serons en mesure d’atteindre un niveau de stabilité suffisamment pondéré pour créer les conditions d’un continent plus prospère et plus audacieux. Il n’en demeure pas moins que les perspectives de l’émergence africaine restent tributaires de l’articulation d’un véritable système décisionnel, qui soutient non seulement la complémentarité économique mais également des volontés politiques convergentes, engagées à l’unisson pour l’intérêt du Continent, et ce, en dehors de toutes courtes vues politiciennes et idéologiques.

Le projet commun c’est l’idéal panafricain

7. Le Maroc a fermement cru, depuis le tout début, à un projet panafricain ambitieux, large et structurant. Le Maroc n’a jamais changé le cap de cette priorité depuis la conférence de Casablanca, restant indéfectiblement attaché à l’Afrique et à l’unité africaine. De la conférence de Casablanca en 1961 à nos jours, beaucoup de choses ont changé, exception faite de nos valeurs fondamentales. Sa Majesté feu le Roi Mohammed V et, après Elle, Sa Majesté feu le Roi Hassan II n’ont ménagé aucun effort pour initier, renforcer et élever cette unité africaine d’un rêve vers une réalité comme en témoignent les Hautes Orientations de Sa Majesté Mohammed VI pour une Afrique renouvelée dans ses élans d’avenir.

8. La dernière réunion ministérielle des pays africains de l’Atlantique organisée à Rabat par le ministère des Affaires Etrangères marocain participe de cette ambition. Nous nous concentrons, en tant que Marocains et Africains, sur la construction de ponts, le renforcement de notre dialogue et l’amélioration de nos capacités à fournir des réponses communes aux menaces communes. L’initiative se présente comme un espace ouvert désireux de renforcer la coopération Sud-Sud en promouvant les valeurs de l’unité et de la solidarité africaines.

9. Le projet de gazoduc Maroc-Nigeria est également un réel exemple de la place du corridor atlantique Europe-Afrique. Ce projet permettrait de connecter les ressources gazières nigérianes aux pays de l’Afrique de l’Ouest et au Maroc pour desservir l’Europe. Il permettrait aussi le développement d’industries et d’emplois le long du gazoduc. Il s’agit là encore d’un chantier qui s’inscrit dans la logique de corridor, axé sur l’infrastructure, l’interconnexion énergétique et le développement économique.

10. Aussi, en matière de développement agricole en Afrique, les investissements réalisés par le Groupe OCP font du Royaume un réel acteur de la transformation agricole et du renforcement des chaînes de valeur régionales. Son approche dépasse l’approvisionnement en engrais et phosphates pour toucher des aspects comme l’accompagnement et la formation des fermiers, la préservation des sols et la création de synergies dans le domaine agricole.

11. Similairement, le nouvel accord entre le Maroc et le Nigeria visant le développement d’une plateforme d’engrais pour un investissement de 1,3 milliard de dollars est une réelle expression de l’engagement du Maroc en faveur du développement agricole en Afrique et pour la mise en place d’un corridor atlantique articulé autour de la connectivité, de l’industrialisation et de la création de complémentarités régionales.

12. De plus, l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI) constitue un outil de coopération majeur et leader dans la formation des talents africains. Créée en 1986 afin de développer, d’élargir et de renforcer l’ensemble des relations culturelles, scientifiques et techniques du Royaume avec les pays partenaires, notamment dans le cadre de la Coopération Sud-Sud, l’AMCI a intensifié ses activités sur le Continent au travers de plusieurs métiers qui visent à renforcer les compétences africaines: coopération académique, coopération technique, appui aux projets de développement humain durable… Ainsi, entre 1999 et 2019, l’AMCI a permis la formation de 23.000 lauréats originaires de 47 pays du Continent, parmi lesquels 20.000 ont été boursiers du Royaume durant leurs cursus au Maroc.

Des enjeux encore pressants

13. N’oublions pas aujourd’hui que nous avons encore un long chemin à parcourir. Les défis complexes en matière de sécurité gagnent du terrain et constituent une menace sérieuse pour la stabilité de notre continent. Ils sont de plus en plus interdépendants, évoluent rapidement et entravent nos capacités de développement, de paix et de sécurité.

14. L’Afrique a plus que jamais besoin de paix et de croissance pour soutenir son émergence et son progrès. Mais la paix et la croissance nous obligent à choisir volontairement et sans condition l’unité plutôt que la division et à privilégier le dialogue à toutes formes de manipulations politiques ou politiciennes. Le temps des idéologies a pris fin. Le peuple africain a besoin de leaderships pertinents, qui placent la dimension humaine au centre de toute politique nationale ou continentale.

15. Aujourd’hui, l’UA doit constituer pleinement cet espace qui unit les ambitions et met en commun les stratégies. Son rôle est crucial pour exprimer une vision continentale qui rompe avec les approches passées. L’UA doit être la locomotive d’une Afrique qui va de l’avant, d’une Afrique qui se fait confiance et d’une Afrique qui évolue. Il est crucial d’élever la pertinence et l’efficience de nos réponses politiques concertées. Il en va de même pour nos instruments continentaux qui devraient être mieux outillés pour répondre aux enjeux liés à la santé, la gestion de la dette, les politiques sociales, la migration et les menaces à la sécurité.

16. L’UA a été pensée comme une institution de convergence, qui mette en musique nos aspirations, nos ambitions et nos actions. Certains diront que le dessein de cette unité voulue n’a pas encore pleinement déteint sur notre fonctionnement institutionnel. Le temps n’est toutefois pas au défaitisme. L’Afrique doit bercer nos ambitions, concentrer nos attentions et nourrir nos engagements.

17. Quoi qu’il en soit, le Royaume du Maroc continuera à placer cette ambition fondamentale au cœur de ses priorités. Le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI a fait de l’émergence africaine non pas une simple perspective, mais un objectif concret, décliné par le triptyque d’une stratégie globale, d’une vision inclusive et d’une approche responsable. Portons notre engagement commun vers l’avant, avec l’espoir et les aspirations que nous partageons tous. L’Afrique est notre maison et notre avenir.

Des élans de croissance venus de l’extérieur

18. Les partenariats internationaux sont des fenêtres d’opportunité pour la croissance africaine. On voit, ces dernières années, se multiplier les sommets de l’Afrique avec les pays ou organisations tiers. J’ai moi-même assisté l’année dernière au Sommet UE-Afrique. Le partenariat UE-Afrique n’est pas un luxe mais bien une réponse nécessaire à un monde où la transversalité des enjeux exige des responsabilités définies, des actions concertées et des solidarités éprouvées. Les destins communs de l’UE et de l’Afrique ne sont pas hypothétiques ou fantasmés. C’est une réalité de tous les jours, ressentie quotidiennement de part et d’autre de la rive méditerranéenne, à plus forte raison dans le contexte d’incertitude et de crise qui caractérisent la scène internationale.

19. Les crises ont parfois cette vertu d’accélérer des processus qui, autrement, auraient mis plus de temps à se concrétiser. Les rapprochements entre l’Afrique et les autres continents et pays ne font l’objet d’aucun doute. La question n’est pas tant de savoir s’ils continueront à s’opérer mais plutôt de savoir comment les accélérer, les renforcer et les rendre plus efficients. Les paradigmes partenariaux ont évolué et il doit en être de même pour les logiques d’interaction. L’enjeu premier sera de définir conjointement une démarche outillée qui épouse pleinement les exigences d’une action urgente, efficiente et aux retombées palpables pour nos populations.

20. La récente élection du Maroc pour un mandat de trois ans au Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’UA fait écho à cet engagement continental à l’endroit d’une sérénité durable, inclusive et globale. Le Royaume, sous l’impulsion du Souverain, a toujours eu cette vocation à faire avancer la paix et construire la sécurité, par une approche holistique qui met l’humain au centre des préoccupations. Le Maroc est honoré d’une confiance africaine qui l’enjoint à poursuivre avec toujours plus de volontarisme cette démarche et cette vision que nous avons en partage avec nombre de nos partenaires, pays frères et amis.

21. Conformément à la Haute Vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc demeure résolument fidèle à son engagement de faire du maintien de la paix et de la sécurité internationale un axe central de son action diplomatique. Le Maroc participe activement à la dynamique engagée dans son espace institutionnel africain et actif en faveur du développement et de la stabilité en Afrique et dans le respect total de la souveraineté des Etats et de leur intégrité territoriale. Cette présence marocaine dans le Continent, est forte par la promotion d’une stratégie globale et cohérente de coopération Sud-Sud, africaine, solidaire et multiforme, tant au niveau économique qu’à ceux politique, sécuritaire, militaire, humanitaire et cultuel.

22. L’engagement africain du Maroc est d’abord et avant tout un engagement collectif. C’est avec et pour ses partenaires du Continent que le Maroc oriente ses priorités diplomatiques, gardant toujours à l’esprit que l’avenir commun se construit ensemble, dans le partage juste, l’amitié sincère, et la coopération efficiente. En ce sens, les actions de coopération structurelle engagées lors de la dernière visite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI à Libreville dénotent d’un ancrage diplomatique fort du Royaume sur des questions aussi stratégiques que vitales pour le Continent, telles que la sécurité alimentaire et l’agriculture.

fr.le360.ma




Muraille de Chine: Les journalistes africains au cœur de l’histoire militaire de la Chine

Ils ont été en contact direct avec l’histoire glorieuse de la résistance de l’empire du midi. Les journalistes africains accompagnés des autres continents ont procédés en début de la semaine à la visite de la grande muraille de Chine, symbole de la résistance et de l’unité du peuple chinois face aux multiplies agressions venues des autres pays à l’époque empire.

Guidés par Hu Jiliang, les journalistes ont procédés à la visite de la partie Est de ce monument combien important pour la Chine devenu aujourd’hui un site touristique qui garde encore son côté attractif. Les professionnels des médias ont été émerveillés par non seulement l’architecture, mais aussi le caractère historique que renferme cet endroit. Chaque pierre posée dans cet endroit traduit les efforts consentis par les personnes qui ont donné de leurs énergies, de leurs temps, mais aussi de leurs propres vies pour protéger l’Empire du milieu aujourd’hui la Chine.

Au-delà de la visite des journalistes d’Afrique, d’Asie et des Caraïbes qui participent au programme China International Press Communication Center, plusieurs autres personnes venues des autres provinces, mais aussi d’ailleurs s’empressent pour voir de leurs propres yeux La Grande muraille de Juyongguan qui continue à fasciner plus d’un.

«Un véritable monument ancestral et patrimoine touristique mondial. Mais aussi pour la Chine, la grande muraille grade jusqu’à nos jours son caractère mystérieux».

Construite sous différentes périodes, dès le IIIe, pour marquer et défendre la frontière Nord de ce pays, la grande muraille de Chine est conservée dans sa quasi-totalité malgré les années passées et contrairement aux autres monuments tels que la tour Eiffel en France ou encore la statue de liberté aux Etats Unis.

La grande muraille de Chine renferme également une grande partie de l’histoire de la Chine à travers la peinture, les arts, les sculptures et l’architecture. Tout a été fait pour transmettre aux générations futures qui visitent cet endroit, mais aussi aux autres visiteurs, l’histoire de la résistance de la grande Chine.

Pour le peuple chinois, une façon de leur rappeler et les inculquer la culture chinoise qui doit à tout prix être pérennisée puisque cela est l’âme même de cette grande nation.

La grande muraille diffère d’autres monuments

Fasciné par l’architecture de cette grande muraille, Josué Mehouenou, journaliste au Benin (le quotidien national du Benin), reconnait qu’il y a une grande différence entre ce monument et les autres qu’on retrouve dans le monde.

« Ici vous êtes dans un décor totalement naturel, vous êtes en montagne et vous êtes en hauteur et vous observez au fur et à mesure que vous gravissez les marches et que vous montez au sommet. Ceux qui ont érigés cette muraille ont battus un travail architectural titanesque, on comprend qu’il y a un génie, qui a un travail de conception, d’architecture qui a été fait derrière cette grande muraille de Chine. Elle impressionne en même temps qu’elle te donne du plaisir, même si c’est une épreuve de souffler et les nerfs pour ceux qui sont habitués à des exercices sportifs », explique ce professionnel de medias béninois.

Et d’ajouter que concernant la différence, surtout avec la tour Effel et la grande muraille de Chine, elle réside surtout dans le décor. Ici nous sommes dans un milieu totalement naturel, on respire de l’air frais en même temps on fait le sport, mais aussi y a une âme qui vit ici dans chaque pierre comme d’autres architecture ». Tant de sacrifices, pour arrive à cette fin.

Claude Kakizimana, du Renouveau digital du Burundi qui a fait le parcours de la partie Est de la grande muraille s’est dit très émerveillé par le travail abattu par les Chinois pour ériger un tel monument et il estime seulement que les pays africains pourront faire la même chose surtout avec les montagnes qui renferment le continent.

Il invite par la même occasion ses frères burundais qui ont fait des études en Chine d’importer les connaissances apprises en Chine au pays afin d’accélérer le développement et en même temps apporter un véritable changement.

Classée en 1987 comme patrimoine mondial de l’Unesco et en 2001 « Zone panoramique AAAA » par l’administration nationale du tourisme de Chine, la Grande muraille s’étend du Nord-Ouest au Nord-Est de la Chine en traversant neuf provinces et les villes de Gansu, Nigxia, Shaanxi, Hebei, Tianjin, Pékin et Liaoning.

 

Hugo Matadi, depuis Beijing




KIM JONG UN et sa divinisation du Peuple

Le Maréchal KIM JONG UN, Secrétaire Général du Parti du Travail de Corée (PTC créé en 1945 par le Généralissime KIM IL SUNG 1912-1994, NDLR) et Président des Affaires d’Etat de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée en 1948 par KIM IL SUNG, berceau de la Civilisation Taedong-gang de la Nation homogène de plus de 5.000 ans et Superpuissance nucléaire visant à contrer toutes formes de guerre même celle nucléaire pour construire un monde pacifique où la justice internationale soit réalisée, NDLR) est toujours parmi son Peuple.




La gravité des manœuvres militaires des USA et de leurs acolytes (commentaire du Rodong-sinmun, organe quotidien du CC du PTC

La situation de la Péninsule coréenne s’avère, de plus en plus, dangereuse, dépassant le seuil du danger. La folie de guerre et les actes d’étouffement des USA contre la RPDC qui vont croissant en ce mars se précipitent à une étape grave qu’on ne peut plus tolérer. Nous avons, déjà, averti que les manœuvres de provocation militaires et exercices de guerre téméraires des USA conduiraient la situation de la Péninsule coréenne au point critique d’une guerre nucléaire qui risque d’éclater.

Malgré cela, les USA et les fantoches sud-coréens vont devenant de plus en plus belliqueux et frénétiques, révélant ouvertement leurs tentatives d’attaquer notre RPDC. A un sévère avertissement du Gouvernement de notre RPDC et à une revendication judicieuse de la Communauté internationale de cesser les provocations militaires et les exercices de guerre qui portent atteinte à la paix et à la stabilité de la Péninsule coréenne et de la Région, les USA ont;

– répondu par la révélation plus ouverte de leurs tentatives d’agression contre la RPDC, par leurs actions pratiques contre celle-ci

– dépêché, au début de ce mois-ci successivement et d’urgence, en Corée du Sud (colonie des USA depuis 1945 pour être obligée ou forcée, afin de survivre ou subsister, de désigner le côté Nord comme ennemi principal en ignorant ou négligeant, totalement, son homogénéité nationale, NDLR) leurs avoirs stratégiques importants tels que sous-marin nucléaire, destroyers l’USS Aegis (mettant en œuvre des radars et différents armements tel que des missiles anti-navire et missiles anti-aériens, NDLR), bombardiers stratégiques, chasseurs sans pilote humain pour se livrer aux exercices de guerre conjoints maritime et aérien

– effectué avec leurs valets sud-coréens, à partir du 13 dernier les Freedom Shield (FS ou bouclier de liberté), exercices militaires conjoints d’envergure simulant une guerre totale contre nous, en passant outre à leur plan de frappe de précision, de «frappe préemptive» sur les installations nucléaires ou de missiles de l’on ne sait qui.

Cela a montré nettement que les FS que les USA et leurs laquais avaient restaurés dès l’an dernier 2022 n’étaient pas les «exercices annuels de nature défensive» comme ils répètent comme un refrain. Ces FS consistent à;

– «embarquer Wonsan»

– «occuper Pyongyang»

– procéder à une «opération de décapitation» prévoyant l’attaque surprise sur les points d’appui stratégiques de notre RPDC, suivant leur OPLAN 5015 (plan d’opérations conjoint baptisé en 2015 s’appuyant sur les attaques préventives d’urgence contre les installations des forces nucléaires et des missiles de la RPDC, NDLR).

C’étaient les exercices d’une longue durée sans précédent qui se prolongeaient sans cesse jour et nuit pendant 11 jours, en s’élançant, directement, aux phases d’«occupation» et de «stabilisation» contre la formule préétablie. Pendant cette période (13-23/03/2023), les USA se sont livrés, à un degré suprême, aux actions militaires contre notre RPDC dans les airs des environs importants de la Péninsule coréenne, mobilisant toutes sortes de leurs biens de reconnaissance, entre autres avion doté d’un «système de guerre électronique de reconnaissance dans l’Espace aérien» de leur Armée de terre, RC-135V et RC-135S de leur Armée de l’air. Avant et après ces FS, les fanatiques de guerre des USA et de la Corée du Sud ont entrepris dans l’air, sur terre et sur mer toutes sortes d’exercices de guerre, entre autres;

– opération conjointe du passage du fleuve

– exercices conjoints de largage et de déplacement

– exercices conjoints de transport de munitions de guerre

– exercices conjoints de combat scientifique, etc.

D’ailleurs, les maniaques d’affrontement de la Corée du Sud ont mené d’innombrables manœuvres militaires séparées, notamment exercice pour le «contrôle spécial de la posture de la bataille décisive de 2023» effectué, de ce 13 au 15 mars, par le commandement d’opération de leur Aviation, en parlant de l’on ne sait quel «châtiment».

Depuis ce 20 mars, alors qu’ils étaient encore dans la fumée;

– les USA et leurs laquais ont repris de front «Sang-ryong (double dragon)», exercices amphibies conjoints d’envergure sans précédent visant à «occuper Pyongyang», qu’ils avaient suspendus pendant 5 ans après 2018

– de connivence avec leurs acolytes, les USA y ont introduit des dizaines de navires, notamment celui amphibie de leur Marine l’USS Makin Island (landing helicopter dock de classe Wasp LHD-8 lancé en 2006,), appelé sous le nom de porte-avions léger pouvant porter 20 chasseurs furtifs F-35B, plus de 70 chasseurs de diverses sortes, 50 véhicules blindés d’assaut amphibie et des effectifs pléthoriques de plus de 10.000 hommes

– le Secrétaire US des forces aériennes et le Commandant de la 7ème Aviation se sont rendus en Corée du Sud pour conspirer le plan de guerre d’agression contre la RPDC

– le Commandant de l’Infanterie de la Marine du Pacifique contrôlant 70% des effectifs de l’infanterie de la Marine US a fait son apparition pour diriger ces exercices Sang-ryong

– les USA ont invité des unités d’opération spéciale de leurs Pays satellites qui avaient autrefois participé à la Guerre de Corée (1950-1953) pour les faire participer à l’entraînement, et y ont introduit, même, le groupe de frappe navale axé sur le porte-avions à propulsion nucléaire l’USS Nimitz.

Cela montre nettement que l’option des USA à l’égard de la RPDC ne se limite pas aux opérations militaires, mais s’évolue vers une phase de la concrétisation réelle. Ce groupe de frappe constitué des USS de la 11ème Division de porte-avions de la Marine US;

– Nimitz (CVN-68; l’un des 11 porte-avions géants de la Marine US et l’un des plus puissants navires du monde, NDLR)

– Wayne E. Meyer (destroyer lance-missiles de classe Arleigh Burke, NDLR)

– Decatur (DDG-73, destroyer de classe Arleigh Burke mis en service en 1998, NDLR)

a procédé, ce 27 dans les environs au sud de l’île Jeju-do, à un exercice maritime conjoint dont le but était de «renforcer les capacités d’exécution de la force de dissuasion étendue par le déploiement des avoirs stratégiques des USA ». Et, il fait son entrée, ce 28 au Port Pusan, pour entreprendre un nouvel exercice de guerre. Sur cette lancée, les USA et les fantoches sud-coréens prévoient effectuer, en ce juin, des «exercices conjoints d’anéantissement par la frappe» d’envergure inouïe comprenant toutes leurs forces terrestres, navales et aériennes avec des armes dernier cri.

Tous ces exercices ostensibles des ennemis nous font savoir clairement que ceux-là par leur caractère d’action relèvent d’actes militaires d’attaque préalable qu’il perpètre, en considérant comme un fait établi la guerre d’agression contre nous, exercices devant lesquels nous ne pouvons plus rester à bras croisés. Ces manœuvres militaires dont l’envergure et la durée dépassent le niveau de celles précédentes, se déroulent nuit et jour toutes les semaines et tous les mois, avec la participation d’énormes armes d’attaque. L’introduction des moyens de guerre les plus offensifs, notamment le groupe de frappe de porte-avions nucléaire est, en fait, une déclaration de guerre ouvertement lancée contre la RPDC.

C’est bien ridicule et absurde que les fantoches sud-coréens s’évertuent frénétiquement en adhérant aux manœuvres de confrontation de leurs suzerains. Il y a quelques jours, le Ministre de la Défense sud-coréen a proféré des propos imprudents en disant; A travers le lancement de différents missiles notamment ICBM, le Nord menace la paix et la stabilité non seulement de la Péninsule coréenne mais aussi du monde. Dans ce contexte, il faut renforcer nos exercices.

Ce 27, le Président des chefs d’état-major interarmées de la Corée du Sud à bord du porte-avions de l’USS Nimitz a fait son intrépidité, révélant sa folie de confrontation par ses propos rhétoriques; L’Union USA-ROK (Republic of Korea; l’appellation de la Corée du Sud qui tire son origine en 1919, sous la domination 1905-1945 du Japon, sans aucun pouvoir ni autorité ressuscitée rien qu’en 1948 par les USA qui avaient divisé la Péninsule coréenne pour mieux régner) fera une riposte rigoureuse et écrasante sur tous les défis et actes d’agression de l’ennemi. Nous le châtierons impitoyablement en cas d’urgence.

Tous ces faits montrent nettement que les exercices de guerre qui s’amplifient plus frénétiquement en Corée du Sud ne sont pas de simples exercices militaires, mais, par leurs nature, caractère, contenu et forme, ceux pratiques de guerre nucléaire visant à attaquer préalablement la RPDC, ainsi qu’un résultat issu du choix politico-militaire des USA qui n’hésitent pas à se précipiter vers la confrontation avec nous, soit vers la guerre contre notre RPDC. Les USA qui se démènent pour des manœuvres périlleuses dans la région de la Corée du Sud sont de vrais auteurs de destruction de la paix et de la stabilité dans la Péninsule coréenne et dans l’Asie du Nord-Est et coupable principal de l’aggravation de la situation.

La conjoncture critique d’aujourd’hui est due aux USA et à leurs satellites qui tentent de nous étrangler par la force; l’accroissement de nos forces de dissuasion dépend, entièrement, de notre droit d’autodéfense, personne ne peut le mettre en cause. Face à cette situation grave où la souveraineté et la sécurité de l’Etat risquent d’être menacées, nos forces nucléaires doivent s’acquitter de leur mission importante: c’est légitime sans aucun doute.




Exercice de lancement de missiles

Une unité des missiles chargée d’une mission de frappe importante au centre du Front a effectué son exercice éducatif et démonstratif pour permettre à ses sous-unités de se perfectionner dans la méthode et le processus d’accomplissement de leur mission de frappe. L’exercice a été dirigé par la Direction Générale des Missiles de l’Armée Populaire de Corée (APC créée par KIM IL SUNG en 1948, NDLR). Y ont assisté les commandants et combattants des sous-unités.

Une compagnie d’enseignement relevant directement de ladite unité a été mobilisée. Les 2 missiles balistiques tactiques sol-sol ont été lancés pour produire une explosion nucléaire en l’air. La compagnie a lancé depuis l’Arrondissement Ryokpho de la Ville Pyongyang une attaque nucléaire imaginaire contre une île-cible devant la Ville KIM Chaek (1903-1951, Martyr de la Résistance antijaponaise, NDLR) de la Province Hamkyong-Nord en faisant exploser l’ogive du missile à l’altitude de 500m. Le commandant de l’unité a déclaré : La mission de notre unité est claire. Nous savons bien ce que nous devons faire le cas échéant. Nous ne manquerons pas d’anéantir les ennemis lors du combat réel.
Tous les officiers et soldats de l’unité l’intention militaire et stratégique du Comité Central (CC) du PTC grâce à leurs capacités de combat à 01 militaire contre 100 ennemis.

Direction relative à la fabrication d’armes nucléaires
KIM JONG UN a dirigé le travail concernant la fabrication d’armes nucléaires. Ont été accompagnés; les cadres du Département de l’Industrie de Guerre du CC du PTC y compris HONG Sung Mu, 1er Chef adjoint de Département du CC du PTC ; ceux de l’Institut des Armes Nucléaires de la RPDC et de la Direction Générale des Missiles de l’APC.
Ledit Institut a fait part, à KIM JONG UN, des activités menées ces dernières années pour renforcer, qualitativement et quantitativement, les forces nucléaires de la RPDC conformément à l’orientation de développement des armes nucléaires et à celle stratégique définies par le 8ème Congrès (janvier 2021) du PTC et la 6ème session plénière (décembre 2022) du 8ème CC du PTC, ainsi que de l’état de production de ces armes. KIM JONG UN;
– s’est renseigné, en détail, sur les moyens d’application d’armes nucléaires et les caractéristiques techniques et structurales, et de fonctionnement de nouvelles armes tactiques, conformes au but de l’opération et aux cibles, sur leur compatibilité avec des systèmes d’armes variés, etc., ainsi que sur l’état d’informatisation du système de contrôle général national des armes nucléaires Haek-bangashoe (gâchette nucléaire) dont la scientificité, la fiabilité et la sécurité avaient été vérifiées, strictement, dans un exercice tactique général supposant une riposte nucléaire, effectué récemment
– a examiné le plan et les Ordres préparés pour une opération de riposte nucléaire
– a, hautement, apprécié les efforts inlassables de l’Institut ayant contribué à faire des forces nucléaires du Pays les forces fiables à même de faire face à toute alerte nucléaire en conformité avec le projet et l’intention stratégiques du CC du PTC de procéder à un usage intégré d’armes nucléaires avec des moyens variés dans les espaces opérationnels multilatéraux
– a fait remarquer avec émotion; Nous avons parcouru, sans fléchir, un chemin vraiment long et ardu pour nous doter des armes nucléaires; l’ennemi auquel nos forces nucléaires dotées d’une puissante capacité de dissuasion doit faire face est justement la guerre et le désastre nucléaire, et non un Etat ou une collectivité déterminés; la Ligne de notre PTC pour le renforcement des forces nucléaires est destinée uniquement à sauvegarder la sécurité éternelle de notre Etat aussi bien que la paix et la stabilité dans la Région. Nous ne devons jamais nous contenter de ce que nous avons fait dans le perfectionnement des préparatifs de riposte de nos forces nucléaires, mais nous employer toujours pour un renforcement incessant de celles-ci; c’est seulement lorsque nous nous préparerons, parfaitement, à employer les armes nucléaires n’importe quand et contre un objectif quelconque qui se trouve n’importe où que celle-ci ne sera pas utilisée à jamais; quand nous nous mettons en posture d’attaque avec les forces nucléaires puissantes et supérieures qui dépassent l’imagination, l’ennemi aura peur de nous et ne pourra oser porter atteinte à la souveraineté de notre Etat, à notre Régime et à notre Peuple. Ledit Institut et le secteur de l’énergie atomique doivent redoubler d’ardeur pour accroître, avec prévoyance, la production de substances nucléaires à l’usage des armes et fabriquer toujours de puissantes armes nucléaires, en vue d’appliquer, parfaitement, le dessein du CC du PTC d’augmenter, de façon géométrique, le nombre de nos armes nucléaires.
Les scientifiques et les cadres de l’Institut des Armes Nucléaires se sont, farouchement, déterminés à rester fidèles à la mission importante qu’ils assument devant le PTC, la Révolution, la Patrie et le Peuple pour défendre, avec sûreté, l’œuvre révolutionnaire de Juché (idéologie directrice éternelle créée par KIM IL SUNG en 1930, NDLR) grâce à l’accroissement de la production de puissantes armes nucléaires.




RPDC : « Nous ne manquerons pas d’anéantir les ennemis lors du combat réel !»

Voici les 4 événements (25-28/03/2023) en République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée en 1948 par le Généralissime KIM IL SUNG 1912-1994, berceau de la Civilisation Taedong-gang de la Nation homogène de plus de 5.000 ans et Superpuissance nucléaire visant à contrer toutes formes de guerre même celle nucléaire pour construire un monde pacifique où la justice internationale soit réalisée, NDLR) sous le Maréchal KIM JONG UN, Secrétaire Général du Parti du Travail de Corée (PTC créé par KIM IL SUNG en 1945, NDLR) et Président des Affaires d’Etat de la RPDC, vis-à-vis de la situation grave où la souveraineté et la sécurité de l’Etat

Nouvel essai d’une arme stratégique sous-marine 

L’Académie des Sciences de Défense Nationale de la RPDC a effectué son nouvel essai du système d’arme stratégique sous-marine. Ayant fait son départ, ce 25 mars après-midi, du Golfe Wonsan (ville côtière de la Province Kang-won, NDLR), le sous-marin nucléaire d’attaque sans pilote humain, l’Haeil (raz-de-marée)-1, a navigué en plongée pendant 41h27m suivant une route en forme de lame de scie et elliptique fixée dans la Mer de l’Est de Corée en supposant une distance de 600km pour arriver, ce 27 mars dans la matinée comme prévu, au large de l’Arrondissement Hwadae dans la Province Hamkyong-Nord et déclencher une explosion sous-marine exacte de l’ogive expérimental. L’essai a permis d’apprécier, correctement, toutes ses caractéristiques tactiques et techniques ainsi que ses indices techniques de navigation ; de vérifier sa fiabilité et sa sécurité.

 




Hilale décline la diplomatie royale devant les étudiants de la “London School of Economics”

L’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale était mardi l’invité d’honneur d’une conférence organisée par la London School of Economics (LSE) et lors de laquelle le diplomate a décliné les grands axes de la diplomatie du Maroc sous le leadership du Roi Mohammed VI.

Dans le cadre de cette conférence universitaire tenue à l’initiative de la “LSE Moroccan Society” et le “LSESU United Nations”, Hilale a fait une présentation complète sur la diplomatie ancestrale du Royaume, ancrée dans une longue histoire de liens diplomatiques, depuis plus de six siècles, avec plusieurs pays du monde.

A cet égard, il a évoqué l’ambassadeur chérifien Abdelhamid Benmassoud, premier ambassadeur du Maroc auprès de la Reine Elizabeth I d’Angleterre, en 1600. Il s’est également penché sur la diplomatie moderne du Maroc au 21è siècle et sur le rôle que joue le Royaume en faveur du multilatéralisme dans ses différentes dimensions.

Dans ce contexte, il a illustré par des exemples d’accords et de traités que le Maroc consolide avec ses partenaires, capitalisant sur son histoire, sur la modération de sa diplomatie et sur sa position stratégique entre l’Afrique, la région MENA et l’Europe.

Rappelant le premier traité de paix et d’amitié maroco-américain, que la jeune nation américaine avait signé avec le Royaume en 1777, immédiatement après la reconnaissance des Etats Unies d’Amérique par le Maroc, l’ambassadeur a également évoqué la coopération stratégique qui lie le Royaume avec les pays frères en Afrique, à travers plus de 1.000 accords signés, grâce à la stratégie de coopération solidaire initiée par le Roi Mohammed VI en faveur du continent africain.

Il a également relevé le statut avancé avec l’Union européenne et l’alliance solide et fiable dont jouit le Royaume avec les pays arabes et islamiques, ajoutant que le Maroc a également matérialisé son ouverture sur les continents asiatique et américain, à travers un large réseau diplomatique et des liens d’amitié et de coopération, qui illustre le rayonnement culturel, civilisationnel et économique du Royaume.

En ce qui concerne la dimension africaine de la politique étrangère du Maroc, Hilale a souligné : « En tant que pays africain, le Maroc a toujours ancré ses relations dans une politique de coopération Sud-Sud avec les pays africains, fondée sur l’attachement historique et engagée dans le développement socio-économique du continent ».

Il a, en outre, noté que le chemin vers le progrès de l’Afrique commence impérativement par la paix et la sécurité, mais dépend également d’un développement économique et social durable: capitalisation sur la jeunesse, structuration de projets socioéconomiques, création de nouveaux modèles de croissance et de développement, valorisation des ressources naturelles, une coopération Sud-Sud active et efficace et l’accélération de l’intégration régionale.

S’agissant des priorités du Maroc à l’ONU en matière de développement durable, l’ambassadeur a signalé que « le Maroc, sous la direction éclairée du Roi Mohammed VI, est fort de sa conviction en faveur des enjeux pluridisciplinaires de l’action pour le climat, de la transition énergétique et de la sécurité alimentaire », soulignant l’importance de préparer la prochaine génération de décideurs à s’impliquer activement dans cette trajectoire de développement.

Par ailleurs, le diplomate a indiqué que le Royaume a été le premier pays africain à participer aux opérations de maintien de la Paix (OMP) des Nations Unies, et s’est investi depuis 1960 dans le maintien et la consolidation de la paix et la sécurité, en contribuant à plusieurs OMP dans les quatre continents.

« Le Maroc figure parmi les 12 principaux pays contributeurs de troupes et de police dans le monde. Dans ce contexte, la Mission permanente du Maroc à New York agit également en tant que coordinateur du Groupe des pays non alignés pour les opérations de maintien de la paix, qui est le plus grand contributeur au maintien de la paix de l’ONU”, a-t-il ajouté.

Le diplomate marocain a eu un échange riche avec les étudiants de la LSE sur divers sujets, notamment en ce qui concerne la diplomatie économique du Royaume, l’intégrité territoriale et le plan d’autonomie au Sahara marocain, ainsi que la “soft diplomacy” à travers le vecteur du sport, en particulier dans le contexte de la performance historique de la sélection marocaine de football qui a marqué la Coupe du monde au Qatar en 2022.

La LSE Moroccan Society est un club d’étudiants qui vise à sensibiliser aux questions politique, économique et sociale du Maroc, conjointement avec la LSESU United Nations Society, qui est un centre de discussions multilatérales constitué par les étudiants LES au sein de leur campus universitaire.

A travers ces deux plateformes, les étudiants invitent des conférenciers de haut niveau pour partager leurs expériences, offrant des opportunités de poursuivre des carrières dans des organisations internationales telles que les Nations Unies.




Genève : Le Comité des travailleurs migrants se penche sur la tragédie des Marocains expulsés d’Algérie

La tragédie de milliers de citoyens marocains expulsés d’Algérie en 1975 figure parmi les questions évoquées par une experte internationale lors d’un dialogue interactif du Comité des travailleurs migrants, qui s’est tenu mardi à Genève, à l’occasion de l’examen du deuxième rapport périodique du Maroc sur la mise en œuvre de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille.

Lors de ce dialogue, qui s’inscrit dans le cadre de la 36è session du Comité, l’experte Fatima Diallo, s’est interrogée sur la question d’expulsion de milliers de marocains, résidant de manière régulière et depuis de longues années en Algérie, et sur les mesures prises pour la restitution de leurs biens spoliés et leur dédommagement.

Dans le même ordre d’idées, le directeur des questions globales au ministère des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Ismail Chekkori, a relevé que cette question, qui constitue un drame humain et humanitaire, a vu l’Algérie expulser arbitrairement 45 mille familles en pleine fête religieuse de l’Aïd el Adha.

Le responsable marocain a ajouté que la réponse nationale s’est inscrite dans le cadre de la solidarité nationale, qui avait permis l’insertion professionnelle et l’accès des Marocains expulsés arbitrairement d’Algérie aux services sociaux.

Néanmoins, compte tenu du contexte actuel des relations du Maroc avec l’Algérie, marqué par la décision unilatérale algérienne de rompre ses relations diplomatiques avec le Maroc, M. Chekkori a demandé au Comité onusien d’examiner cette question avec l’attention requise, pour que justice soit faite.

Une délégation marocaine multisectorielle, conduite par le ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, Younes Sekkouri, a participé à la rencontre, qui a permis de présenter la politique marocaine en matière d’immigration et d’asile.

Avec MAP




Le Roi Mohammed VI préside à Rabat la première causerie religieuse du mois de Ramadan

Le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, préside ce mercredi 07 Ramadan 1444 de l’Hégire, correspondant au 29 mars 2023, au Palais Royal à Rabat, la première causerie religieuse du mois sacré de Ramadan.

Cette causerie sera animée par le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Toufiq, sous le thème “Les fruits de la foi dans la vie humaine”, en s’inspirant du verset coranique :”Quiconque, mâle ou femelle, fait une bonne œuvre tout en étant croyant, Nous lui ferons vivre une bonne vie. Et Nous les récompenserons, certes, en fonction des meilleures de leurs actions” (sourate Annahl).

Cette causerie est retransmise en direct sur les ondes de la Radio et par la Télévision à partir de 17h00.

fr.hespress.com

 




L’Algérie épinglée par le Comité onusien des travailleurs migrants pour son expulsion arbitraire de plusieurs dizaines de milliers de marocains

Lors du dialogue interactif du Comité des travailleurs migrants, organe conventionnel chargé d’examiner la mise en œuvre par les Etats de la Convention sur les droits des travailleurs migrants et de leurs familles, tenu hier, avec la délégation du Royaume du Maroc à Genève, suivant la présentation de son rapport, l’experte dudit Comité, Mme Fatima Diallo, a interpellé l’Algérie sur la question d’expulsion de milliers de marocains, résidant de manière régulière et depuis de longues années, en Algérie.

En effet, Mme Diallo a fait remarquer que des milliers de migrants marocains ont été expulsés d’Algérie en 1975, et s’est interrogée, notamment sur les mesures qui ont été prises la restitution de leur bien par l’Algérie et leur dédommagement.

Dans le cadre de ce dialogue, le Directeur des Questions Globales au Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Etranger, M. Ismail Chekkori, et tout en remerciant l’experte pour l’intérêt porté à cette question, qui constitue un drame humain et humanitaire, a vu l’Algérie expulser arbitrairement 45 mille familles en pleine fête religieuse de l’Aid el Adha.

Le responsable marocain a ajouté que la réponse nationale s’est inscrite dans le cadre de la solidarité nationale, qui avait permis l’insertion professionnelle et l’accès des marocains expulsés arbitrairement d’Algérie aux services sociaux.

Néanmoins, a-t-il martelé que, compte tenu du contexte actuel des relations du Maroc avec l’Algérie, marquée par la décision unilatérale algérienne de rompre ses relations diplomatiques avec le Maroc, il a demandé au Comité onusien d’examiner cette question avec l’attention requise, pour que justice soit faite.