La Chine et l’Afrique bâtissent une communauté d’avenir partagé dans la nouvelle ère (SYNTHESE)

La Chine est le plus grand pays en développement du monde, et l’Afrique est le continent comptant le plus grand nombre de pays en développement. Bien qu’elles soient toutes deux séparées par des milliers de kilomètres, leurs expériences passées communes et leurs objectifs similaires les ont rapprochées. La Chine et l’Afrique forment une communauté d’avenir partagé.

Le principe de “sincérité, pragmatisme, amitié et franchise” et une juste conception de l’équilibre entre l’équité et l’intérêt propre résument la politique de la Chine en Afrique, déclare un livre blanc intitulé “La Chine et l’Afrique dans la nouvelle ère : un partenariat d’égalité”. Cette année marque le 10e anniversaire de leur lancement.

Selon Liu Yuxi, représentant spécial du gouvernement chinois pour les affaires africaines, pendant ces dix dernières années, la Chine et l’Afrique se sont toujours traitées d’égal à égal, et leur amitié traditionnelle est devenue de plus en plus solide ; elles s’en sont tenues au pragmatisme, et l’élan du développement commun est devenu de plus en plus fort ; la coopération sino-africaine a toujours répondu aux circonstances actuelles, et les caractéristiques gagnant-gagnant sont devenues plus distinctes ; les deux parties ont toujours défendu la justice, et leur volonté de braver ensemble vents et marées est devenue de plus en plus ferme.

En dix ans, la confiance mutuelle sur le plan politique entre la Chine et l’Afrique s’est renforcée sans relâche. Le double succès du Sommet de Johannesburg en 2015 et du Sommet de Beijing en 2018 du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) a propulsé la coopération sino-africaine à un niveau sans précédent. Durant le Sommet de Beijing, la Chine et l’Afrique ont convenu de construire une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique plus forte. En 2021, avant la huitième Conférence ministérielle du FCSA, les deux parties ont élaboré ensemble la Vision 2035 de la Coopération Chine-Afrique, faisant un grand pas en avant dans la construction d’une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique dans la nouvelle ère.

“Il existe un sentiment commun parmi les pays africains que la Chine est un partenaire fiable et il existe une grande confiance dans la coopération Chine-Afrique marquée par une grande crédibilité”, a récemment déclaré Ezzat Saad, directeur du Conseil égyptien des affaires étrangères.

Ces dix dernières années, la coopération économique et commerciale sino-africaine n’a cessé de progresser. De grands projets de coopération sino-africaine, tels que les “dix grands plans pour la coopération sino-africaine”, les “huit initiatives majeures” et les “neuf programmes de coopération” sont mis en oeuvre en Afrique.

Selon des données du ministère chinois du Commerce, le volume des échanges entre la Chine et l’Afrique a atteint un niveau record de 282 milliards de dollars en 2022. La Chine a maintenu sa position de premier partenaire commercial de l’Afrique pendant 14 années consécutives. Les investissements chinois en Afrique sont restés stables, et la Chine est devenue la quatrième source d’investissement sur le continent.

Depuis le début du XXIe siècle, la Chine a construit en Afrique plus de 6.000 kilomètres de voies ferrées, 6.000 kilomètres de routes, près de 20 ports et plus de 80 grandes centrales électriques, a indiqué le conseiller d’Etat et ministre des Affaires étrangères de la Chine, Qin Gang, lors de sa visite en Afrique en janvier cette année, ajoutant qu’elle avait contribué à la construction de plus de 130 hôpitaux et cliniques, de plus de 170 écoles, et de 45 stades et gymnases, et à la mise en oeuvre de plus de 500 projets agricoles.

Le vice-ministre chinois du Commerce Li Fei a souligné que les résultats fructueux de la coopération économique et commerciale entre la Chine et l’Afrique reflétaient pleinement la résilience et la vitalité de la coopération, ainsi que la confiance ferme de tous les échelons dans le développement des relations entre les deux parties et dans l’approfondissement de la coopération pratique.

En dix ans, la Chine et l’Afrique ont approfondi leurs échanges culturels et humains. Comme le dit un proverbe chinois, “les relations interétatiques sont portées par les liens d’amitié entre les peuples”. La Chine et les pays africains ont réalisé de nouveaux échanges dans les domaines de la culture, des médias, de la science et de la technologie, et des think tanks, et ont facilité les dialogues entre les jeunes et entre les femmes. Ces efforts ont favorisé les liens entre les peuples et jeté des bases solides pour de nouveaux développements. Des instituts Confucius ont été établis conjointement dans la plupart des pays africains, les programmes de coopération agricole sino-africaine ont été menés à pas assurés, et une dizaine d’ateliers Luban ont été ouverts en Afrique… remportant la faveur du public africain.

Selon Li Xinfeng, président exécutif de l’Institut Chine-Afrique, les échanges culturels et humains constituent une partie importante de la coopération sino-africaine dans la nouvelle ère et de leur partenariat de coopération stratégique global, et ils sont également un grand pilier de la communauté d’avenir partagé Chine-Afrique.

Durant ces dix années, les deux parties ont toujours fait front commun à des moments critiques et sur les questions majeures. Les pays africains ont apporté un soutien important aux efforts de la Chine pour sauvegarder sa souveraineté, sa sécurité et ses intérêts de développement, promouvoir la réunification et réaliser le renouveau national par le développement. La Chine a fermement soutenu les pays africains dans la réalisation de l’indépendance nationale, dans la poursuite de voies de développement correspondant à leurs conditions nationales, dans la promotion de l’intégration régionale et dans leurs efforts de s’unir pour accroître leur puissance.

“La Chine et l’Afrique se traitent avec sincérité dans le processus d’échanges, réduisent et éliminent les différends par le dialogue, s’apportent solidarité et réconfort sur de nombreux grands dossiers internationaux”, a déclaré Li Hongfeng, doyenne de la Faculté d’études africaines de l’Université des langues étrangères de Beijing,

Selon elle, au cours des dix dernières années, les relations de coopération Chine-Afrique se sont enrichies au fil du temps. Dans le domaine de la coopération pratique, la priorité de leur coopération a été constamment ajustée en fonction des stratégies de développement de l’Afrique et des sujets de l’époque. La coopération dans la technologie, la protection environnementale et le bien-être social n’a cessé de s’approfondir. Dans les échanges culturels et humains, les peuples de Chine et d’Afrique, en particulier les jeunes, ont accru leur compréhension mutuelle, ce qui a insufflé une riche connotation émotionnelle à la coopération politique et économique sino-africaine.

Pousser la communauté d’avenir partagé Chine-Afrique à jouer un rôle pionnier dans la construction d’une communauté d’avenir partagé pour l’humanité montre la voie à suivre pour les relations sino-africaines, a fait savoir Liu Yuxi, ajoutant qu’à l’avenir, la Chine et l’Afrique continueraient à faire des efforts dans l’approfondissement des échanges d’idées, l’augmentation des échanges économiques et commerciaux, la promotion de la montée en gamme de la coopération pratique et l’avancement de la gouvernance mondiale.




Coran brûlé au Danemark: Le Maroc condamne “fermement” un acte de “provocation”

Le Royaume du Maroc a fermement condamné, samedi soir, dans les termes les plus vifs l’autodafé d’un exemplaire du Saint Coran dans la capitale danoise, Copenhague, devant des agents de sécurité. Le Maroc appelle les autorités danoises à appliquer strictement la loi et à ne plus permettre ces comportements haineux et islamophobes.

Bien que cet acte odieux ait été perpétré devant la représentation diplomatique d’un autre pays musulman, le Royaume du Maroc le considère comme « un acte provocateur qui le concerne également », a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Cet acte porte également atteinte aux symboles sacrés et aux sentiments de plus d’un milliard de musulmans, en particulier au cours du mois sacré du Ramadan, a fait savoir la diplomatie marocaine.

Le Royaume du Maroc appelle les autorités danoises à appliquer strictement la loi afin de faire face à ces comportements incendiaires irresponsables et à ne pas permettre qu’ils se reproduisent sous aucun prétexte, indique un communiqué sous le ton de la mise en garde.

Le Maroc souligne par ailleurs « la nécessité de dissuader toute forme de haine contre les religions et de nuire aux sentiments des leurs adhérents ».

Ce n’est pas la première fois que des actes islamophobes extrémistes ont lieu au Danemark. Début 2023, le chef du parti d’extrême droite danois « Ligne dure », Rasmus Paludan, a brûlé deux exemplaires du Saint Coran, sous protection policière.

En l’espace d’une semaine, l’extrémiste islamophobe a brulé deux exemplaires, dont l’un devant l’ambassade de Turquie et le second devant une mosquée de Copenhague.




Médecins sans frontières alerte et dénonce : l’Algérie expulse des réfugiés, les abandonne en plein désert

«Des enfants, des femmes, des hommes sont morts car il n’y a ni eau, ni nourriture. Certains ont été blessés, d’autres ont même disparu dans le désert», dénonce Médecins sans frontières, une ONG française.

Pour le régime algérien, plus c’est abominable, mieux c’est pour débarrasser son territoire des migrants subsahariens. L’ONG française, Médecins sans frontières (MSF), dénonce le traitement inhumain infligé par le régime algérien aux migrants et décrit des conditions au-delà de l’imaginable.

Images insupportables à l’appui, MSF affirme que «dans la région d’Agadez au nord du Niger, 4.677 personnes ont été expulsées par les autorités algériennes et tout simplement abandonnées en plein désert». Sur l’une des photos que montre l’ONG, on dénombre des centaines de personnes rassemblées en plein désert et forcées à s’asseoir en rangs serrés.

Les témoignages recueillis montrent le manque d’humanité dans le traitement qui leur est réservé. «On a tout construit en Algérie, et maintenant ce sont eux, les Algériens, qui nous ont mis dans le désert», affirme un migrant dans une vidéo reçue et diffusée par MSF dans les médias français.

La rafle se fait la nuit dans les principales villes de résidence des migrants et «au grand matin, les autorités les acheminent par autobus pour les jeter dans le désert, à plus de 2.000 km au sud d’Alger» affirme le même témoin. «Nous, on ne connaît même pas de quel côté il faut partir», explique la même personne dont l’origine n’a pas été précisée dans la vidéo.

En plus de devoir faire avec le manque d’eau et de nourriture, il leur faut également s’orienter en plein désert. Autant dire que ces expulsions ressemblent à des condamnations à mort pour certains. Car, ici, «les températures peuvent atteindre les 48 degrés».

Cette manière d’agir n’est pas une nouveauté. Ce n’est effectivement pas la première fois que les autorités algériennes se font épingler. En 2022, plus de 14 Subsahariens ont été expulsés de la sorte, précise MSF.

D’autres ONG comme Alarm Phone Sahara ont également fustigé cette pratique des autorités algériennes.




Salé : Le Roi lance l’opération “Ramadan 1444”, près de 5 millions de bénéficiaires

Le Roi Mohammed VI, accompagné du Prince héritier Moulay El Hassan, a procédé, vendredi à Sidi Moussa, arrondissement Lamrissa à Salé, au lancement de l’opération nationale « Ramadan 1444 », initiée par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité à l’occasion du mois sacré de Ramadan et bénéficiant à près de 5 millions de personnes.

Cette action de générosité, hautement significative en ce mois béni, traduit la sollicitude Royale constante envers les populations en situation de vulnérabilité sociale et vient consacrer les valeurs d’humanité, de solidarité, d’entraide et de partage, caractéristiques de la société marocaine.

Mobilisant une enveloppe budgétaire de 390 millions de dirhams, l’opération « Ramadan 1444 » se caractérise cette année par l’augmentation, conformément aux Hautes Instructions Royales, du nombre des bénéficiaires, qui est passé de 600.000 ménages lors de l’édition précédente à un million de ménages, établis dans 83 provinces et préfectures du Royaume et dont 77% vivent en milieu rural.

Offre enrichie

Le Roi a également donné, à l’occasion de cette 24ème édition, ses hautes instructions pour que la composition de l’aide alimentaire soit enrichie par de nouveaux produits, notamment le riz et le lait.

Organisée avec le soutien financier du ministère de l’Intérieur et du ministère des Habous et des Affaires islamiques, cette opération nationale est devenue au fil du temps un rendez-vous annuel visant à apporter aide et réconfort aux catégories sociales les plus vulnérables, notamment les veuves, les personnes âgées et les personnes en situation de handicap.

Elle s’inscrit en droite ligne du programme humanitaire mené par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité et ayant pour objectif d’apporter soutien aux personnes qui en ont le plus besoin, tout en valorisant la culture de solidarité.

Pour le bon déroulement de cette opération, des milliers de personnes sont mobilisées, soutenues par des assistantes sociales et des bénévoles, au niveau des points de distribution mis en place à travers le territoire national. Ils veilleront à la remise de l’aide alimentaire aux chefs et représentants des familles bénéficiaires.

La mise en œuvre de cette initiative obéit également à des contrôles notamment au niveau de deux comités, l’un local et l’autre provincial, qui veillent sur le terrain au suivi de l’approvisionnement des Centres de distribution, à l’identification des bénéficiaires et à la distribution des denrées alimentaires. En fait, l’identification des personnes bénéficiaires est soumise, comme chaque année, à un travail de terrain effectué par les autorités locales et permettant d’évaluer les conditions de vie de ces personnes et leur situation actuelle sur la base des critères socio-économiques.

Les services sociaux des Forces Armées Royales, l’Entraide nationale, la Promotion nationale et les autorités locales prêtent également leur concours à la Fondation Mohammed V pour la Solidarité pour assurer le bon déroulement de cette opération solidaire. Le ministère de la Santé et de la Protection Sociale et l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) veillent, pour leur part, au contrôle de la qualité des produits alimentaires distribués.

A cette occasion, le Souverain a remis, à titre symbolique, des paniers de denrées alimentaires à 10 chefs ou représentants des familles bénéficiaires de l’opération « Ramadan 1444 », avant de poser pour une photo-souvenir avec des bénévoles qui participent à cette opération solidaire.

L’opération nationale de soutien alimentaire a, depuis son lancement en 1998, mobilisé une enveloppe budgétaire globale de près de 2 milliards de dirhams, avec un nombre de familles bénéficiaires qui est passé de 34.100 en 1998 à un million cette année.

L’opération « Ramadan 1444 » vient ainsi s’ajouter aux différentes actions et initiatives humanitaires entreprises par le Roi dans le but de promouvoir la culture de solidarité et d’assurer un développement humain durable.




Visite de Xi Jiping en Russie : Enjeu pour la région vu par un journaliste  

L’enjeu de cette visite est celui de l’amitié, de la coopération et de la paix. D’après Zhang Shanhui, Journaliste chez CGTN/ Français pour de questions diplomatiques, Politiques et surtout Economiques. Dans une interview accordée au journal L’Avenir ce mardi 21 mars à Beijing, ce professionnel de media chinois qui salue cette tournée a tenu à souligner que la Russie a constitué la première visite d’État à l’étranger pour Xi Jinping quand il est devenu président pour la première fois en 2013.

 

Cette visite aura non seulement un impact positif dans le renforcement de la coopération qui existe déjà entre la Chine et la Russie, estime Zhang Shanhui Journaliste chez CGTN/ Français, mais aussi permettra aux deux parties d’évoquer la question de la crise entre l’Ukraine et la Russie.

 

Evoquant la phrase employée par le président chinois dans un article publié dans un journal russe et sur un site web de l’agence de presse RIA Novosti avant son arrivée en Russi,e je cite : « Aller de l’avant, ouvrons un nouveau chapitre de coopération amicale sino-russe et de développement commun », Zhang Shanhui soutient que ces quelques faits montrent à quel point la Chine attache une grande importance à sa relation avec la Russie et que le rapprochement n’est pas nouveau puisque, renchérit-elle, ce partenariat stratégique sino-russe date depuis bien longtemps.

 

D’ajouter que comme rappelé que dans cet article, le président chinois est revenu sur ces 3 points: le premier, concerne la coopération: les deux parties ont formé un modèle de coopération tous azimuts et à plusieurs niveaux. Ici, il faut dire que le volume des échanges bilatéraux entre la Chine et la Russie a dépassé les 190 milliards de dollars l’an dernier, soit une augmentation de 116 % par rapport à il y a 10 ans. La Chine est depuis 13 années consécutives le plus grand partenaire commercial de la Russie. En deuxième position, l’amitié qui date de plusieurs années déjà entre les deux pays. En 2021, les deux présidents ont commémoré le 20e anniversaire du traité de bon voisinage et de coopération amicale entre la Chine et la Russie et ont pris la décision de prolonger ce pacte.

 

En 2022, les deux chefs d’Etat ont officiellement lancé les Années d’échanges sportifs Chine-Russie lors des Jeux olympiques d’hiver de Beijing.

Et pour finir en troisième position, la question de la paix. Ici, il faut dire que cette visite du dirigeant chinois en Russie intervient alors que les tensions géopolitiques s’intensifient dans le monde.

 

Mais surtout au sujet de la crise, ce professionnel de media a insisté sur le rôle que compte jouer la Chine, en soulignant que la Chine va maintenir une position objective et juste et jouera un rôle constructif dans la promotion des pourparlers de paix.

Mais déjà face à l’aggravation de la crise, son pays a successivement avancé un certain nombre de propositions ;

« Notamment l’adhésion aux buts et principes de la Charte des Nations Unies, le respect des préoccupations légitimes de sécurité de tous les pays, le soutien aux efforts visant à résoudre pacifiquement la crise ukrainienne et la garantie de la stabilité de la chaîne industrielle et de la chaîne d’approvisionnement mondiale ».

 

Donc la Chine promeut en ce sens, le concept de sécurité commune et globale.

 

Il faut dire que c’est le premier déplacement de Xi Jinping à l’étranger depuis qu’il a été élu président de la Chine pour un troisième mandat début mars, mais aussi la 9ème fois qu’il visite la Russie en tant que président chinois.

 

 

Hugo Matadi, depuis Beijing




Pour lannée 2023: La Chine est prête à renforcer ses investissements en Afrique

Cette question a été au centre du séminaire organisé ce mercredi par le forum de coopération sino-africaine tenu à Beijing sous le thème : « Promouvoir le développement de la chaine industrielle africaine et renforcer la valeur ajoutée des produits africains ». Wu Peng, Directeur général du département des affaires africaines du ministère des Affaires étrangères chinois, qui a introduit cette rencontre, a dans son discours salué les réalisations déjà accomplies dans le cadre de cette coopération.

Plus de 120 milliards de dollars américains avec une coopération de financement pour aider les pays africains à améliorer les infrastructures, a été mise sur pied par la Chine pour cette nouvelle année afin de faciliter le développement de lAfrique dans divers domaines. Bien quil existe une coopération entre la Chine et lAfrique dans le secteur agricole. Mais jusquici en rapport avec les produis finis africains, il y a trop peu qui sont exportés vers la Chine. Pour ce faire, les efforts doivent être faits pour changer la donne, estime Wu Peng.

 

Ibrahima Sory Sylla salue le volume des échanges commerciaux entre la Chine et lAfrique

« Partenaire de l’Afrique, la Chine s’est engagée avec les pays africains pour lagenda 2063 à élaborer des stratégies dune coopération industrielle pour aider l’Afrique ».

Saluant cet engagement combien important de la Chine vis-à-vis des pays Africains, lambassadeur du Sénégal en Chine, Ibrahima Sory Sylla, estime quà l’heure actuelle, le volume commercial entre la Chine et l’Afrique a atteint une grande échelle et la Chine est devenue une source de capital importante pour l’Afrique.

« Les champs couverts comprennent l’énergie, la métallurgie et l’industrie de la défense ».

La Chine est maintenant le plus grand pays de fabrication du monde, elle a progressivement développé et réalisé une croissance économique très élevée. Aujourdhui, la Chine est devenue un pays qui peut développer des champs de fin de haut niveau comme le rail à grande vitesse, l’aérospatiale, l’intelligence artificielle, donc un très bel exemple pour tous les pays en développement en Afrique pour croire que l’industrialisation est nécessaire pour les pays en développement comme le nôtre.

Bien que le continent Africain est riche en ressources naturelles, et l’utilisation et la mise à niveau de ces ressources se présentent maintenant à nous, soutien ce diplomate sénégalais. Et ce, avant de reconnaitre quà l’heure actuelle, la part de l’Afrique dans la chaîne mondiale de l’industrie manufacturière est encore très faible.

 

Doù limportant dexaminer comme réaménager lindustrie manufacture qui en 1990 la part de lAfrique était toujours bonne et en même temps l’intégrer dans le processus de développement industriel mondial dans cette nouvelle situation, ajoute Ibrahim Sylla.

Mais alors, quel modèle devrions-nous adopter dans notre coopération pour réaliser le développement de la chaîne industrielle en Afrique? Une très bonne question à laquelle les pays africains sont tous appelés à y réfléchir.

Comme les dirigeants africains disent souvent :”Marcher seul est plus rapide, mais marcher ensemble va vous amener plus loin”. La Chine et l’Afrique ont obtenu de très bons résultats en termes de commerce, qui peuvent être observés et mêmes entretenus. Pour nous, la Chine est un partenaire très important, et l’investissement de la Chine peut être plus avantageux que sous le financement de la Banque mondiale et maintenant, il est temps de lancer un projet de développement industriel, avec un plan clair pour le développement industriel, renchérit lambassadeur sénégalais en chine.

Lheure est venu eu égard du soutien quapporte la Chine au continent de se déplacer vers la voie du développement, donc du traitement à la transformation industrielle et la mise à niveau. À l’heure actuelle, nos exportations, y compris celles de la Chine, sont principalement des ressources minérales et des produits agricoles. Si c’est toujours dans l’état des produits primaires, il aura peu d’effets sur notre industrialisation. Aujourd’hui, la Chine n’est plus un centre de fabrication pur. C’est dans le processus de mise à niveau industriel et de transformation. Nous pouvons voir dans le changement d’importation de produits chinois d’Afrique.

Pour nous, nous devons passer par le développement de l’industrie de la transformation avant de pouvoir transformer. En tant que gouvernements africains, il est de notre responsabilité de créer un environnement favorable et d’investissement afin que le marché africain dans son ensemble et investissement africain soit compétitif au monde, lance Ibrahim Sylla.

 

 

Aujourdhui avec la Zone de libre-échange africaine qui est la plus grande au monde, et c’est aussi la même chose en ce qui concerne le nombre de membres de ce pays. LAfrique se présente comme le continent le plus important dans le monde, avec ce 54 pays membres. La politique du développement quoffre la chine au pays Africains basée sur les besoins réels des pays afin de permettre à ceux-ci à trouver leurs propres possibilités de coopération et aider d’autres pays à réaliser l’industrialisation. Beaucoup de travail a déjà été fait, et il y a encore de la place pour des progrès supplémentaires. LAfrique continue à espérer à une forme de coopération encore plus prospère. Déjà les dirigeants africains restent très engagés à poursuivre sur ce chemin.

Il faut dire aussi que cette grande rencontre a connu la participation des responsables des institutions chinoises, des entreprises, des corps diplomatiques africains, des professeurs duniversités, mais aussi des journalistes Africains et des autres continent du monde qui assistent au programme China international Press Communication Center (CIPCC), tenu dans la salle des Etats Unis, au deuxième étage de limmeuble Regis Beijing.

Hugo Matadi, depuis Pékin 




Industrie pharmaceutique: M. Akhannouch inaugure la 1ère usine 4.0 en Afrique

Le Chef du Gouvernement, Aziz Akhannouch, a inauguré, mardi dans la zone industrielle de Oulad Salah à Bouskoura, la Smart Factory, première usine pharmaceutique 4.0 en Afrique appartenant au Groupe Pharma 5.

Fruit d’une étroite collaboration entre le savoir-faire marocain en matière d’industrie pharmaceutique et les meilleures expertises internationales, la Smart Factory a été construite sur une superficie de 12.000 m2 et a nécessité un investissement global de plus de 300 millions de dirhams (MDH).

Cette nouvelle unité industrielle totalement digitalisée va permettre au Groupe Pharma 5 de multiplier par 5 ses capacités de production tout en assurant une traçabilité parfaite de l’ensemble des processus de production.

Grâce aux outils de monitoring à distance et en temps réel installés dans tous les compartiments de l’usine construite selon la technique Shell Building favorisant la gestion des flux liquides, la qualité de l’air, de pression, d’humidité, de température et assure la “Data Integrity”.

Pensée dans un écosystème d’innovation unique en son genre qui place l’agilité au cœur de tout le processus de conception et d’exploitation par la digitalisation des processus, combinée à la robotisation de certaines opérations, l’usine se distingue par sa capacité à intégrer toutes les avancées technologiques à venir, notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle.

Lors de cette cérémonie d’inauguration marquée également par la présence du ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Ait Taleb, et du ministre délégué chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des Politiques publiques, Mohcine Jazouli, un protocole d’accord a été signé entre le ministère de la Santé et de la Protection sociale et le Groupe Pharma 5.

Dans une déclaration à la presse, M. Ait Taleb a indiqué que la vision de la Smart Factory intervient dans le cadre des orientations du Royaume en matière de souveraineté sanitaire et médicamenteuse. “Il faut encourager l’industrie pharmaceutique et la production de médicaments génériques à l’heure où les pays souffrent de difficultés d’approvisionnement en matière premières pour la fabrication de médicaments”, a-t-il soutenu.

Après avoir salué les progrès réalisés par le Groupe Pharma 5 en matière de digitalisation et de développement de son outil industriel, le ministre a appelé à promouvoir et accompagner les initiatives locales qui devraient contribuer au déploiement du chantier national de généralisation de l’assurance maladie obligatoire (AMO) et de sa mise en œuvre efficace à travers la facilitation de l’accès aux médicaments.

“Cette nouvelle unité industrielle est une contribution significative au chantier royal de généralisation de l’AMO et de la garantie de la souveraineté sanitaire nationale”, a, pour sa part, déclaré la directrice-générale du Groupe Pharma 5, Mia Lahlou-Filali, ajoutant que le médicament générique “Made in Morocco” est en effet une composante majeure des soins dont bénéficient déjà des millions de nos compatriotes.

“L’accord que nous entérinons aujourd’hui concerne la création de nouvelles unités de production d’injectables, de biotechnologies, de nouvelles formes galéniques et de recherche et développement dans des nouvelles aires thérapeutiques”, a expliqué Mme Lahlou-Filali, faisant savoir que “Pharma 5 s’engage ainsi à investir pas moins de 300 MDH à l’horizon 2027 et de créer un minimum de 300 emplois directs”.

Engagé depuis 40 ans en faveur de l’indépendance thérapeutique et de l’accès aux soins pour tous, Pharma 5 confirme par cette inauguration son rang de pionnier de l’industrie pharmaceutique aussi bien au Maroc qu’en Afrique.

Avec plus d’un milliard d’unités produites en 2022, Pharma 5 est aujourd’hui leader des médicaments génériques au Maroc et à l’export vers plus de 40 pays, se hissant ainsi à la 7ème place sur le marché africain qui ne compte pas moins de 1.200 acteurs internationaux.




La Vice-Présidente du Venezuela révèle : « Le nouvel ordre mondial multipolaire sera anticapitaliste et anti-impérialiste »

Dans le cadre des manifestations marquant le dixième anniversaire du départ physique de l’ancien Président vénézuélien, le Commandant Eternel Hugo Chavez Fria, une rencontre internationale a été organisée à Caracas par le gouvernement vénézuélien pour valider la pensée politique du Commandant Chavez.

A cette occasion, la Vice-Présidente Exécutive de la République Bolivarienne du Venezuela, Madame Delcy Rodriguez, a fait une brillante intervention à l’intention des invités nationaux et internationaux présents à Caracas.

Elle a démontré que le nouvel ordre mondial multipolaire s’inscrit dans la droite ligne de la pensée du Grand Libérateur Simon Bolivar et répond à l’engagement politique du Commandant Eternel Hugo Chavez Frias.

Elle a fixé l’opinion en déclarant que l’ancien Président avait déjà parlé au Peuple vénézuélien de justice sociale et de l’inclusion tout en paraphrasant l’actuel Président Nicolas Maduro Moros qui avait rappelé, en son temps, que « le Commandant Eternel Hugo Chavez Frias avait déjà conçu, en 1998, un autre monde, avait une forte fixation à l’extérieur du pôle « monoïste » et un regard tourné vers un autre monde. »

Madame Delcy Rodriguez a rafraîchi la mémoire des uns et des autres en expliquant que « l’ancien Président Chavez avait promu un monde autre que celui hégémonique, que celui de deux blocs de pouvoir imposé à l’humanité par les Etats-Unis et l’Europe. Car, aujourd’hui, l’Europe est subordonnée aux intérêts économiques, financiers, politiques et militaires des Etats-Unis. D’où l’on parle de l’hégémonie du monde ».

Elle a assuré que grâce au fait que « le Commandant bolivarien Chavez s’était plus tourné vers l’Asie, les pays arabes et vers la mère Afrique, la coopération Sud-Sud s’est accrue. Ce qui a permis de relancer l’OPEP, brutalement attaquée par les États-Unis ».

Elle a ajouté que « l’ancien Président Chavez avait promu les anneaux géopolitiques qui ont rompu avec l’unipolarité, a donné vie à CELAC, Unasur, ALBA, anneaux qui cherchent à planter la première pierre de la construction d’un monde multipolaire et a établi une coopération stratégique avec la Chine, la Russie, l’Inde”.

Quand les Etats-Unis désespèrent

La Vice-Présidente Delcy Rodriguez a averti que « dans le nouvel ordre mondial qui se dessine actuellement, le groupe BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) joue un rôle de premier plan. Car, il détient 75 % du PIB mondial, 43 % de la population, 20% des investissements et 18% du commerce ».

En plus de cela, il y a une liste de plus de 20 pays qui demandent à rejoindre les BRICS pour ajouter de la puissance au groupe qui dirige le monde.

Au sein des pays BRICS actuels, la République Populaire de Chine est la première puissance économique de la planète, qui investit plus que les États-Unis et est devenue la première nation financière de la planète Terre.

“La Chine est le plus grand bailleur de fonds mondial de la planète”, a-t-elle résumé, et son principal débiteur est les États-Unis.

Elle a également déclaré qu’un « nouvel ordre mondial multipolaire est en cours de reconfiguration et le Venezuela propose que l’un de ces piliers soit le pôle bolivarien, sous la vision du Père Libérateur Simón Bolívar qui a renforcé le Commandant Hugo Chávez Frías pendant sa présidence ».

Elle n’a pas manqué d’émettre un vœu : “Depuis le Venezuela, avec une grande modestie, nous proposons que ce nouveau pôle soit également bolivarien. Car, il promeut l’égalité et la justice sociale incarnées dans le discours de notre Père Libérateur Simón Bolívar à Angostura. Il promeut l’union des peuples pour notre propre développement”.

Certain espoir, espoir du monde

Elle a souligné que « la validité de la pensée bolivarienne du Commandant Chávez au 21ème siècle est sous la vision du monde anticapitaliste et anti-impérialiste, un modèle de développement différent pour les peuples et un profond espoir de sauver l’espèce humaine à l’avenir ».

Elle a poursuivi qu’en 1998, Chávez avait prédit que l’horizon de l’humanité ne sera ni unipolaire ni bipolaire : « Dieu merci, il sera multipolaire. Il a imaginé comment nous devrions considérer le nouveau monde, et ce serait le nouvel ordre international basé sur les racines de Bolívar, El Libertador ».

En ce sens, elle a affirmé qu’il est « possible de sauver l’espèce humaine et que nous sommes dans des moments et des temps critiques pour en décider. C’est pourquoi ces mouvements du nouvel ordre international ont lieu et doivent être profondément humanistes et loin d’être le régime capitaliste ».

Elle a conclu en disant : “Nous avons une bonne nouvelle pour le monde : il y a assez de Chávez ici, il y a assez d’espoir et d’avenir ici, pour les peuples de la planète sur la base de la validité de la pensée du commandant Hugo Chávez.”

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp




Rachid M’Barki : “le Maroc ne m’a jamais donné un seul centime pour dire quoi que ce soit”(Par Soufiane Sbiti)

L’ancien journaliste de BFM TV, au coeur de l’affaire portant son nom, réagit pour la première fois au sujet des accusations portées à son encontre. À l’Assemblée nationale, il nie avoir été payé par le Maroc et revient sur l’expression « Sahara marocain »

C’est la première véritable sortie médiatique de Rachid M’Barki depuis le début de l’affaire qui porte son nom. Elle s’est faite à l’occasion de son audition à l’Assemblée nationale française, dans le cadre de la commission d’enquête présidée par Jean-Philippe Tanguy (Rassemblement national) qui vise cherche à identifier de possibles ingérences politiques, économiques et financières de puissances étrangères dans la politique française.

D’emblée, le désormais ex-journaliste de BFM TV est revenu sur l’enquête de Forbidden Stories. Sa principale cible : le journaliste Frédéric Métézeau, correspondant de Radio France à Jérusalem et qu’il accuse de ne pas avoir respecté le contradictoire dans son enquête. Le reporter, en partenariat avec le collectif Forbidden Stories mais aussi d’autres médias internationaux, avait publié en février dernier, une longue enquête, sur une officine israélienne et ses pratiques, dont les faits révélés ont été à l’origine de l’enquête interne visant le journaliste Rachid M’Barki.

M’Barki avait été cité comme réceptacle de la désinformation distillée par cette agence du nom de Team Jorge, afin de servir des clients bien précis. Les journalistes de Radio France avaient notamment mis en avant un passage d’une émission de Rachid M’Barki que Team Jorge avait présenté comme fait d’armes.

Pour Rachid M’Barki, le passage et les informations en question, portant sur les sanctions visant les oligarques à la suite de la guerre menée par Moscou en Ukraine, ne sont finalement pas aussi importants que cela, et semblent même être abordés par plusieurs autres médias. Si l’extrait de M’Barki est diffusé en décembre 2022, le journaliste rappelle qu’un reportage similaire avait été diffusé par la section régionale BFM Var, par un autre journaliste et une autre équipe rédactionnelle. Le passage en question a été diffusé aux parlementaires français.

Lors de son audition, toujours en cours, Rachid M’Barki a aussi pointé du doigt le manque de respect du contradictoire chez le journaliste de Radio France. Pour lui, le reporter aurait directement porté l’affaire de ce passage aux supérieurs de M’Barki, sans pour autant interpeller la principale personne concernée.

« Le Maroc n’a pas besoin de petits télégraphistes »

Le Maroc a bien évidemment été mentionné lors de l’audition de Rachid M’Barki. Il a été évoqué par la rapporteuse de la commission d’enquête, Constance Le Grip (Les Républicains).

Celle-ci a pointé du doigt le reportage évoqué par la presse, quant à l’organisation d’un forum économique Maroc-Espagne à Dakhla. La parlementaire a souligné « la sémantique » utilisée. Rachid M’Barki a rapidement répondu qu’il n’avait jamais été payé par le Maroc. « Concernant le Maroc, on a même prétendu que j’ai été payé par le Maroc. Ce qui est absurdité totale », affirme le journaliste. Il ajoute : « le Maroc ne m’a jamais donné un seul centime pour dire quoi que ce soit ».

Revenant sur le reportage en question, il précise que ce jour-là, il y avait une actualité. « C’était l’ouverture du forum économique entre le Maroc et l’Espagne au sud du Maroc, à Dakhla, au Sahara. C’est pour ça que pour moi c’est une actualité. Le deuxième point, c’est que ça se déroule à Dakhla qui est une ville du Sahara », lance-t-il.

Question sémantique, M’Barki précise : j’ai dit que ce forum entre le Maroc et l’Espagne avait été rendu possible grâce au réchauffement des relations entre les deux pays, en rappelant qu’il y avait une rupture diplomatique et que même les frontières étaient fermées. Grâce à ce réchauffement, depuis que l’Espagne avait reconnu le Sahara marocain. Voilà ma phrase exacte », avance-t-il.

Il rappelle par ailleurs que récemment une personne a aussi parlé de Sahara marocain : « je crois que c’est le chancelier autrichien. Et ça date de la semaine dernière ».

Passant outre la question qui lui a été posé, l’ancien animateur s’attarde sur sa « pensée profonde à propos du Maroc. Dès lors que le sujet du Maroc et de son mon expression du Sahara marocain ont pris l’ampleur qu’on a connu, je suis soudainement devenu, comme par enchantement, journaliste franco-marocain. Avant cela, personne n’avait fait référence à mes origines dans la presse. D’ailleurs, il y a même des gens qui se demandaient de quelle origine j’étais. Et moi-même je n’ai jamais mis en avant mes origines marocaines », indique M’Barki.

Il conclut sa réponse à propos du Maroc en déclarant : « J’ajouterai une dernière chose. Et ça c’est vraiment le fond de ma pensée : le Maroc est un grand pays, souverain et qui n’a besoin de personne pour défendre ses intérêts. Et surtout pas de petits télégraphistes »




Onzième Forum budgétaire africain : Voici la déclaration conjointe de Kristalina Georgieva du FMI et de Jutta Urpilainen de l’UE

Mme Kristalina Georgieva, Directrice générale de l’International Monetary et Mme Jutta Urpilainen, Commissaire européenne aux affaires internationales Partenariats, a publié aujourd’hui la déclaration suivante à l’occasion de la Onzième Forum budgétaire africain « Construire une Afrique résiliente », qui est se déroulant virtuellement du 21 au 22 mars :

« Au cours des trois dernières années, les pays d’Afrique subsaharienne ont été confrontés à chocs négatifs importants qui ont entraîné une forte détérioration des conditions de vie les conditions, y compris la pandémie de COVID-19, le prix des aliments et de l’énergie les augmentations aggravées par la guerre de la Russie en Ukraine et le changement climatique.

« Face à de tels chocs, de nombreux pays ont été contraints de se tourner vers des mesures de soutien à court terme, telles que des réductions d’impôts, des denrées alimentaires ou des carburants non ciblés les subventions et le contrôle des prix de biens spécifiques. Ces mesures, tandis que nécessaires, ont ajouté aux pressions budgétaires dans un contexte d’endettement croissant les vulnérabilités, forçant les gouvernements à faire des compromis difficiles.

« Bien que de tels chocs exigent que les gouvernements interviennent et protègent le plus Vulnérable, les actions visant à réduire progressivement les déficits budgétaires seront cruciales pour la plupart des pays doivent reconstituer leurs amortisseurs, protéger la viabilité de leur dette et veiller à ce que la stabilité macroéconomique.

« Ce forum met l’accent sur trois façons de concilier la nécessité de réagir aux chocs dans le but de reconstituer la marge de manœuvre budgétaire, contribuer à la construction d’une Afrique plus résiliente :

• Lorsque les conditions le permettent, passer de subventions généralisées à des subventions plus ciblées l’appui à l’économie de ressources précieuses pour le financement des plans de développement et investissement. Les dépenses sociales constituent une base solide pour l’inclusion croissance. Il a un impact significatif sur le développement du capital humain en stimuler la scolarisation, la fréquentation et l’apprentissage, améliorer les soins de santé et les résultats, et jeter les bases d’une augmentation de la situation économique productivité. Des filets de sécurité sociale bien conçus et ciblés garantiront que les maigres ressources des pays parviennent aux plus vulnérables, là où ils le peuvent; Faites le plus de bien.

 

• Utiliser efficacement l’argent public pour maximiser son impact et en construire davantage la résilience au profit de l’ensemble de l’économie. Transparent et fiable Les systèmes de gestion des finances publiques (GFP) sont essentiels et robustes à moyen terme Les cadres budgétaires aideront les décideurs à gérer les dépenses concurrentes pour atteindre au mieux leurs objectifs de développement. De plus, La numérisation, y compris dans la prestation de l’aide sociale, peut jouer un rôle rôle essentiel dans l’amélioration de l’efficacité et de la robustesse de la gestion de fonds publics. Et GFP axée sur le climat et gestion des investissements publics Les pratiques peuvent garantir que les pays gèrent l’adaptation au changement climatique et La transition est plus efficace dans les limites des ressources disponibles; enveloppe.

• Assurer des ressources financières plus stables et préserver la viabilité de la dette. Un financement concessionnel plus important est nécessaire pour assouplir les contraintes de financement compte tenu les niveaux élevés d’endettement des pays et la hausse des coûts d’emprunt. Plus fort Une coopération multilatérale est nécessaire pour s’attaquer au problème de la dette insoutenable et fournir un espace pour soutenir les plus vulnérables. Pour aider à déverrouiller financement de la résilience climatique, les pays d’Afrique subsaharienne peuvent développer des stratégies climatiques bien définies qui quantifient les besoins de financement, favorisent une un bon environnement d’affaires et développer un pipeline de projets crédibles. Les réformes de la bonne gouvernance et de la transparence des finances publiques peuvent également renforcer la confiance dans institutions publiques, améliorer l’observation fiscale pour soutenir plus de revenus la mobilisation et la création d’un environnement attrayant pour les entreprises privées dont le besoin se fait cruellement sentir; financement.

« Nous nous engageons à travailler avec les pays d’Afrique subsaharienne pour créer un environnement politique attractif et fournir des financements pour stimuler l’investissement pour le développement durable ».

Parmi les délégués au Forum figurent les ministres des Finances et des Affaires sociales, d’autres responsables gouvernementaux et des représentants de la société civile.