Donald Trump affirme qu’il va être arrêté la semaine prochaine

L’ancien président américain Donald Trump a laissé entendre samedi qu’il serait arrêté la semaine prochaine. Dans un message publié sur Truth Social, M. Trump a écrit que des “fuites illégales” provenant du bureau du procureur de Manhattan indiquaient qu’il “sera arrêté mardi de la semaine prochaine”.

“Reprenez notre nation”, a ajouté M. Trump, appelant ses partisans à manifester. Le bureau du procureur de Manhattan enquêterait sur la falsification par M. Trump de documents commerciaux relatifs à un paiement présumé visant à acheter le silence d’une actrice de films pornographiques au cours de la campagne présidentielle de 2016.

L’avocat de M. Trump a dit qu’il n’avait pas l’intention de participer à l’enquête, et le Républicain, qui a été président des Etats-Unis de janvier 2017 à janvier 2021, a qualifié l’enquête de “chasse aux sorcières”.




Les ministres des AE de l’OCI saluent le rôle pionnier de SM le Roi, en tant que Leader de l’UA sur la question de la Migration

Les ministres des AE de l’OCI saluent le rôle pionnier de SM le Roi, en tant que Leader de l’UA sur la question de la Migratio

Le 49ème Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), tenu les 16 et 17 mars à Nouakchott, a salué le rôle pionnier de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en tant que Leader de l’Union africaine sur la question de la Migration, ainsi que la politique du Maroc en la matière.
Au terme des travaux de cette session, à laquelle le Maroc était représenté par une délégation conduite par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita, les ministres ont mis l’accent sur les efforts consentis par le Royaume dans le domaine de la migration ainsi que la pertinence de sa politique d’intégration des migrants, en régularisant leur situation juridique et en leur offrant les conditions d’une vie décente.
Le Conseil s’est, également, félicité de la mise en place au Maroc de l’Observatoire africain des migrations.
Cette session, organisée sous le thème “le juste milieu et la modération : gage de sécurité et de stabilité”, a été l’occasion, aussi, de mettre en avant les actions menées par le Royaume, sous le leadership de Sa Majesté le Roi, pour rétablir la sécurité et la stabilité dans plusieurs Etats membres de l’OCI, notamment en Afrique.
A cet égard, les ministres ont salué le rôle actif du Maroc, qui assure depuis 2021 la présidence de la Configuration République Centrafricaine de la Commission de consolidation de la paix des Nations unies (CCP) et de ses efforts dans la consolidation de la paix dans ce pays.
Le Conseil s’est, également, félicité de l’ouverture à Rabat du Bureau Programme des Nations unies pour la lutte contre le terrorisme et la formation en Afrique.
Dans ce sens, il a appelé les Etats membres de l’OCI à tirer profit de ce partenariat et des projets conjoints mis en œuvre par ce bureau dans le domaine de la lutte contre le terrorisme.
En outre, le Conseil a mis en exergue l’organisation par le Maroc de la réunion de haut niveau des chefs des agences de lutte contre le terrorisme et de sécurité des pays de l’Afrique du Nord et du Sahel, tenue les 23 et 24 juin 2022 à Marrakech.
Dans le même contexte, le Conseil a mis en exergue les efforts déployés par le Royaume en matière de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme à travers ses initiatives entreprises aux niveaux régional et international, couronnées par l’inauguration du Bureau du programme de l’ONU pour la lutte contre le terrorisme et la formation en Afrique, ainsi que la coprésidence avec le Canada du Forum mondial de lutte contre le terrorisme et la tenue à Marrakech, le 11 mai 2022, de la Réunion ministérielle de la Coalition mondiale contre “Daech”.
Il a affirmé que “les menaces que représentent les groupes séparatistes pour la stabilité politique et sécuritaire dans de nombreuses régions sont aussi dangereuses que celles émanant des groupes terroristes et extrémistes, eu égard à leurs alliances et leur accès à des moyens financiers et tactiques, ce qui exige l’adoption par les Etats membres d’une approche globale pour renforcer les efforts de lutte contre les principaux facteurs de la propagation de l’extrémisme, du terrorisme et du séparatisme.
Le Conseil a, également, salué le don d’un million de dollars, accordé par le Maroc, sur Hautes Instructions Royales, au profit du peuple yéménite, à l’occasion de la tenue, le 1er mars 2021, de la réunion de haut niveau sur le Plan d’intervention humanitaire dans ce pays, ainsi que l’assistance fournie par le Royaume à l’Union des Comores, portant sur des équipements médicaux pour faire face à la pandémie de Covid-19.
La délégation marocaine à cette réunion comprend également MM. Hamid Chabar, ambassadeur du Maroc en Mauritanie, Fouad Akhrif, Directeur du Machrek, du Golfe et des Organisations Arabes et Islamiques au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des MRE, Abdelali Al-Jahed et El Hassan Badri, respectivement chef de Division des Organisations arabes et islamiques et chef du service de l’OCI au ministère, ainsi que Othman Rehhou, adjoint du délégué permanent du Royaume auprès de l’OCI.
Cette session de deux jours, à laquelle a assisté le directeur chargé de la gestion de l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif, Mohamed Salem Echarkaoui, a porté sur d’autres questions notamment la question palestinienne, l’évolution de la situation en Afghanistan et dans la région du Sahel.




Demande d’enrôlement et de réintégration dans l’Armée populaire

Les manœuvres de provocation d’une guerre nucléaire que font les impérialistes américains et les fantoches sud-coréens en violant brutalement la souveraineté et la sécurité de notre Etat ainsi que ses intérêts sont sans précédent pour leur agressivité et leur envergure. Elles approchent de plus en plus leur extrémité, à tel point qu’elles ne sont plus tolérables.

Selon les données, rien que pendant une seule journée du 17 mars, plus de 800 000 jeunes, élèves et étudiants ont demandé instamment à entrer dans l’Armée populaire ou à la réintégrer, farouchement déterminés à anéantir l’ennemi.
Parmi eux comptent aussi des cadres de l’Union de la jeunesse, des jeunes et élèves de la ville de Pyongyang et d’autres régions du pays, des commandants et membres de la troupe de choc des Jeunes Héros de Paektusan, les étudiants de l’université Kim Il Sung, de l’université polytechnique Kim Chaek, de l’école supérieure d’industrie chimique de Hamhung, de l’école supérieure de formation des professeurs de Nampho, etc. Ils ont pris la ferme résolution d’écraser sans merci tous les fanatiques de la guerre et de défendre avec sûreté notre idéologie, notre régime et notre patrie.
Le nombre des pétitionnaires ne cesse d’augmenter.




La Chine joue un rôle historique au Moyen-Orient, mettant fin à des années de rupture entre l’Arabie saoudite et l’Iran, selon des experts syriens

La Chine a joué un rôle historique au Moyen-Orient après ses efforts de médiation offerts aux pourparlers entre l’Arabie saoudite et l’Iran qui sont parvenus à un accord, mettant ainsi fin à des années de rupture entre les deux pays, estiment des experts politiques syriens.

Un tel effort pourrait avoir des répercussions positives sur presque toutes les crises régionales actuelles, selon les experts.
Comme l’ont annoncé vendredi la Chine, l’Arabie saoudite et l’Iran, ces deux derniers pays sont parvenus à un accord qui prévoit notamment la reprise des relations diplomatiques et la réouverture des ambassades et des missions dans un délai de deux mois, à l’issue de pourparlers qui se sont déroulés à Beijing du 6 au 10 mars.
L’Arabie saoudite et l’Iran ont tous deux exprimé leur appréciation et leurs remerciements envers l’Irak et Oman pour l’hébergement de plusieurs cycles de dialogue entre 2021 et 2022, ainsi qu’aux dirigeants et au gouvernement chinois pour avoir accueilli, soutenu et contribué au succès des pourparlers.
Les relations entre Téhéran et Riyad, deux grandes puissances régionales, sont depuis longtemps marquées par les tensions. En 2016, l’Arabie saoudite avait rompu ses liens diplomatiques avec l’Iran.
Il est essentiel de rétablir les liens entre l’Arabie saoudite et l’Iran pour stabiliser la région, et c’est pourquoi le rôle de la Chine dans le rapprochement des deux pays est considéré comme “historique”, selon des analystes syriens.
“Nous parlons d’une présence effective de la Chine, pour la première fois dans l’histoire de cette région, en tant que mécène d’une entente ou d’un désengagement d’un conflit stratégique entre deux pays importants de la région”, a noté Oussama Danura, un analyste politique syrien basé à Damas.
M. Danura a observé que la Chine était en mesure de faire cette réalisation remarquable grâce à ses relations équilibrées avec les deux pays.
En ce qui concerne l’impact sur la Syrie, M. Danura a déclaré que la réconciliation pourrait avoir une influence positive sur la crise qui sévit dans le pays depuis douze ans. Une détente possible entre la Syrie et l’Arabie saoudite pourrait voir le jour, a-t-il ajouté.
Mohammad al-Omari, un expert politique syrien, a déclaré que la Chine était consciente de l’importance de réduire les provocations entre l’Arabie saoudite et l’Iran en servant de médiateur à leur dialogue, ce qui aurait des répercussions positives sur la recherche de solutions aux crises dans différentes parties de la région, comme en Syrie, en Irak, au Liban et au Yémen.
“La Chine est l’un des acteurs politiques les plus influents pour faciliter la médiation et résoudre les différends”, a-t-il remarqué.
Il a souligné que la reprise des liens entre l’Iran et l’Arabie saoudite était essentielle pour renforcer la sécurité et la stabilité et réduire les tensions régionales.
Le ministère syrien des Affaires étrangères a signalé samedi dans un communiqué que la Syrie appréciait le rôle de la Chine dans la réconciliation entre l’Arabie saoudite et l’Iran.




Le voyage de Xi Jinping en Russie fera progresser l’amitié, la coopération et la paix (porte-parole)

La visite prochaine du président chinois, Xi Jinping, en Russie, sera un voyage d’amitié, de coopération et de paix, a déclaré vendredi le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin.
M. Xi effectuera une visite d’Etat en Russie du 20 au 22 mars à l’invitation du président russe, Vladimir Poutine.
Ces dernières années, le président Xi a maintenu des contacts étroits avec le président Poutine. Sous leur direction et leur orientation, le partenariat stratégique global de coordination Chine-Russie pour la nouvelle ère a connu un développement durable, solide et stable, a indiqué M. Wang lors d’un point presse quotidien.
Les deux pays ont trouvé une voie de relations de grandes puissances caractérisée par la confiance stratégique et le bon voisinage, donnant ainsi un bon exemple pour un nouveau paradigme des relations internationales, a-t-il ajouté.
Durant sa visite, M. Xi aura un échange de vues approfondi avec M. Poutine sur les relations bilatérales, et sur des questions internationales et régionales majeures d’intérêt commun, promouvra la coordination stratégique bilatérale et la coopération pratique, et donnera un nouvel élan au développement des relations bilatérales, a poursuivi le porte-parole.
Cette visite sera un voyage d’amitié qui permettra d’approfondir davantage la confiance et la compréhension mutuelles entre la Chine et la Russie et de consolider le fondement politique et le soutien public de l’amitié entre les deux peuples pour les générations à venir, a déclaré M. Wang.
Selon lui, la visite de M. Xi en Russie sera un voyage de coopération visant à promouvoir une coopération mutuellement bénéfique dans divers domaines, à approfondir la synergie entre l’initiative “la Ceinture et la Route” et l’Union économique eurasiatique, et à aider les deux pays à atteindre leurs objectifs respectifs de développement et de renouveau.
La visite sera également un voyage pour favoriser la paix, a expliqué M. Wang, notant que la Chine et la Russie, sur la base du non-alignement, de la non-confrontation et de la non-prise pour cible d’une tierce partie, pratiqueront un véritable multilatéralisme, promouvront un monde multipolaire et une plus grande démocratie dans les relations internationales, amélioreront la gouvernance mondiale et contribueront au développement et au progrès dans le monde.
“La Chine continuera à maintenir sa position objective et juste sur la crise ukrainienne et à jouer un rôle constructif pour favoriser des pourparlers de paix”, a déclaré le porte-parole.




Le Bénin accueillera la 45ème Assemblée Générale Ordinaire de la CAF en juillet 2023

Cotonou la capitale du Bénin, accueillera la 45ème Assemblée Générale Ordinaire (AGO) de la CAF le 13 juillet 2023. L’information est confirmée par la CAF.
C’est la première Assemblée Ordinaire de la CAF qu’accueille le Bénin. La CAF se réjouit de travailler en étroite collaboration avec la Fédération béninoise de football, le gouvernement béninois et les diverses parties prenantes pour accueillir ses Associations Membres à Cotonou.
Le Bénin avait accueilli la finale de la Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies 2021 entre la JS Kabylie (Algérie) et le Raja Club Athletic (Maroc).




Des rapporteurs spéciaux de l’ONU interpellent l’Algérie sur les violations de la liberté d’expression et du droit à un procès équitable

Trois rapporteurs spéciaux des Nations unies sur les questions des droits de l’Homme ont exprimé leur inquiétude quant aux violations du droit à la liberté de la presse et d’expression, ainsi que du droit à un procès équitable en Algérie.

Dans une correspondance adressée aux autorités algériennes, la Rapporteuse spéciale sur la promotion et la protection du droit à la liberté d’opinion et d’expression, le Rapporteur spécial sur le droit de réunion pacifique et la liberté d’association et la Rapporteuse spéciale sur la promotion et la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans la lutte antiterroriste ont attiré l’attention sur le procès du journaliste Ihsane El Kadi, directeur de la station algérienne Radio M et du site d’information Maghreb Emergent.
Ils ont exprimé leur inquiétude quant à la violation des normes de procès équitable lors de l’arrestation et de la détention de M. El Kadi, y compris son droit d’accès à un avocat et son droit d’être informé des charges retenues contre lui et des raisons de son arrestation.
“Nous sommes également préoccupés par la base juridique ambiguë des accusations portées contre M. El Kadi et de la perquisition de police contre les deux médias indépendants, et par le fait que l’action judiciaire semble être liée à leurs activités journalistiques”, ont ajouté les rapporteurs.
Les experts onusiens se sont également dit “alarmés” par la réduction au silence de facto d’un journaliste critique et par la perquisition de deux médias indépendants qui ont un impact négatif sur la liberté de la presse en Algérie.
“Nous sommes profondément préoccupés par l’utilisation abusive des mesures de sécurité dans ce qui semble être des moyens disproportionnés et inutiles, principalement pour empêcher l’expression par les médias et ainsi limiter la participation plus large de la société aux affaires politiques”, ont-ils souligné.
De plus, les rapporteurs ont fait part de leur préoccupation particulière en ce qui concerne “la signification plus large et les implications négatives de la situation de M. El Kadi, de Radio M et de Maghreb Émergent pour la liberté d’expression et la liberté des médias en Algérie”, déplorant entre autres “l’effet dissuasif” qu’ils peuvent constituer pour les individus, y compris les journalistes, les travailleurs des médias et les défenseurs des droits de l’homme, qui souhaitent s’exprimer, manifester pacifiquement et participer à la vie publique et politique en Algérie.
La correspondance presse donc les autorités algériennes à fournir des informations sur les motifs juridiques et factuels de l’arrestation, de la détention et des charges retenues contre M. El Kadi, et d’expliquer en quoi ceux-ci sont conformes à leurs obligations en vertu du droit international des droits de l’homme.
Les rapporteurs ont également appelé Alger à fournir des informations sur les motifs juridiques et factuels de la perquisition des deux médias Radio M et Maghreb Émergent et d’expliquer quelles mesures ont été prises pour garantir la possibilité pour les journalistes et les travailleurs des médias en Algérie d’exercer leurs droits légitimes à la liberté d’expression et de se livrer librement à un travail journalistique “sans crainte de représailles, de poursuites judiciaires ou de criminalisation d’aucune sorte”.




Genève : Le “polisario” cherche à maintenir la population des camps dans des conditions de vie désastreuses (ONG)

L’ONG ”Ocapros International’’ a dénoncé les pratiques du “polisario” visant à maintenir la population des camps de Tindouf (sud-ouest de l’Algérie) dans des conditions de vie catastrophiques et à leur imposer la faim, la misère et la pauvreté.

L’Organisation, qui dispose d’un statut consultatif auprès du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC), a fait part de sa “grande préoccupation” à l’égard de la situation des droits de l’homme dans les camps de Tindouf et a dénoncé les violations commises par le groupe armé du ‘’polisario’’.
Dans un communiqué, publié à l’occasion des travaux de la 52ème session du Conseil des droits de l’homme (CDH), ‘’Ocapros’’ a attiré l’attention à la “situation désastreuse” des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf, en raison du manque d’éducation, de logement, de sécurité, de soins de santé et d’infrastructures.
‘’Il existe dans les camps un traitement discriminatoire à l’encontre d’un groupe important de personnes, qui sont confrontées aux pires formes d’esclavage’’, a souligné l’ONG, condamnant également la situation des enfants qui sont “envoyés dans d’autres pays, afin d’être adoptés dans un environnement étranger loin de leurs parents, ce qui provoque des tragédies humaines pour ces familles”.
L’ONG a appelé la communauté internationale à prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à cette situation illégale et à assumer toutes les responsabilités dans la gestion des camps, pour assurer la liberté de mouvement de la population et l’accès à la justice.




Manifestation de la capacité de réaction superpuissante des forces stratégiques de la RPDC : Lancement du missile balistique intercontinental « Hwasongpho-17 »

La région de la péninsule coréenne voit se créer le contexte de sécurité le plus instable à cause des exercices de guerre de grande envergure des Etats-Unis et des fantoches sud-coréens contre la République populaire démocratique de Corée. Dans cette grave situation, la Commission militaire centrale du Parti du travail de Corée a fait effectuer le 16 mars l’exercice de lancement du missile balistique intercontinental « Hwasongpho-17 ».

Kim Jong Un, Secrétaire général du PTC et Président des affaires d’Etat de la RPDC, a dirigé sur place l’exercice de lancement de l’unité des missiles balistiques intercontinentaux.
Y ont assisté les cadres principaux du CC du PTC et les commandants de la Direction générale des missiles.
Le but de cet exercice était de confirmer la mobilité régulière et la fiabilité de notre force de dissuasion nucléaire.
Lancé de l’aéroport international de Pyongyang, le missile a atteint les parages de cible dans les eaux internationales de la mer de l’Est de la Corée après avoir volé 1 000,2 km pendant 4 151s en prenant son altitude maximale de 6 045 km.
L’exercice n’a pas donné aucune influence sur la sécurité des pays voisins.
De même, l’exercice a permis de vérifier les préparatifs de combat de l’unité des missiles balistiques intercontinentaux ainsi que la capacité de combat remarquable et la fiabilité des forces stratégiques de la République.


Kim Jong Un s’est montré très satisfait, disant que l’exercice a prouvé à l’évidence une nouvelle fois la confiance dans les systèmes de fonctionnement de notre force stratégique nucléaire qui se développe davantage.
L’orientation et la ligne de nos activités pour faire face au contexte de sécurité prospectif de l’Etat et à la menace de l’ennemi sont invariables, a-t-il poursuivi ; il faut renforcer notre force de dissuasion nucléaire qui ne peut être réversible par quiconque, pour faire peur à l’ennemi, juguler réellement la guerre et garantir avec sûreté la vie pacifique de notre peuple et la lutte pour l’édification du socialisme.


Nous continuerons à faire savoir aux Etats-Unis et à la Corée du Sud la témérité des exercices de guerre d’envergure qu’ils effectuent souvent dans la région de la péninsule coréenne en manifestant ouvertement leur hostilité à l’égard de notre République ; nous leur ferons comprendre eux-mêmes que plus leurs manœuvres militaires contre notre République se poursuivent et s’accroissent, plus ils feront l’objet d’une grave menace inévitable.
Il a évoqué encore une fois la déclaration solennelle de notre Parti et du gouvernement de notre République : répondre aux armes nucléaires par les armes nucléaires et à la confrontation totale par la confrontation totale, insistant pour maintenir rigoureusement la capacité de réaction rapide des forces stratégiques pour faire face à tout conflit armé et à toute guerre.
Les forces stratégiques de notre République se prépareront parfaitement à s’acquitter en tout temps de leur mission de haute importance.




Commentaire sur la cause de la situation explosive de la péninsule coréenne

Voici le texte intégral du commentaire du journal « Rodong Sinmun » du 17 mars :
La situation de la péninsule coréenne s’avère de plus en plus dangereuse et incontrôlable.
Le monde suit de près avec une grosse inquiétude l’affrontement sévère entre des puissances nucléaires, qui risque de tourner à la guerre.
Cette grave situation a été créée entièrement à cause des manœuvres insensées et brutales des Etats-Unis et des forces à leur remorque pour étrangler notre République.
Il est de notoriété publique que cette dernière a consenti tous ses efforts dès le début de cette année pour atténuer la tension militaire dans la péninsule coréenne et ses environs, et y maintenir la paix et la stabilité, afin d’apporter de nouveaux développement et progrès dans l’édification de l’économie et l’amélioration de la vie du peuple.
Cependant, les forces ennemies sous l’égide des Etats-Unis s’obstinent cette année aussi dans leurs actes d’hostilité inquiétants en violant brutalement la souveraineté et la sécurité de notre Etat ainsi que ses intérêts, à tel point que nous ne pouvons plus tolérer la gravité et la dangerosité de ces actes.
Une fois entré en janvier dernier dans la région des fantoches sud-coréens, le secrétaire américain à la Défense a, en dévoilant ouvertement l’intention d’employer des armes nucléaires contre notre Etat, prétendu déployer davantage de matériels de guerre stratégiques, tels que chasseurs Stealth de la 5e génération et porte-avions. De son côté, le traître Yun Sok Yol, fou de la confrontation intercoréenne, a parlé, dans un abri souterrain, de « parer à toute éventualité » et de « châtier ».
Ayant déclaré que dans la première moitié de cette année, ils effectueraient à une vingtaine de reprises les exercices militaires conjoints d’une plus haute intensité que ceux « Foal Eagle » d’autrefois, les fanatiques de guerre pleins de forfanterie et de témérité ont mené avec frénésie les exercices de guerre contre notre République, y compris exercice de pénétration dans notre région et celui de frappe conjoint contre les installations stratégiques et les objectifs essentiels.
Les Etats-Unis qui avaient allégué un stationnement permanent de la force de dissuasion élargie ont effectué plusieurs exercices aériens conjoints avec les fantoches sud-coréens dans le ciel de la mer de l’Ouest de la Corée en introduisant en Corée du Sud des armes stratégiques aériennes essentielles, entre autres bombardier stratégique nucléaire « B-1B » et chasseurs Stealth « F-22 » et « F-35B ».
Surtout, en février dernier, ils ont mené avec la Corée du Sud dans leur pays l’« exercice d’usage de la force de dissuasion élargie » en considérant comme un fait établi l’attaque nucléaire préventive contre notre République. Puis, ils ont dit qu’ils déploieraient à l’avenir aussi leurs matériels de guerre stratégiques nucléaires dans la péninsule coréenne.
A cause de ces actes de confrontation militaire téméraires a été créée en mars dans la péninsule coréenne une situation explosive.
En vue de renforcer la pression militaire à notre égard, les Etats-Unis ont introduit d’urgence en Corée du Sud le sous-marin nucléaire et le contre-torpilleur Aegis, moyens de guerre stratégiques principaux de la marine américaine.
Le 1er mars, ils ont introduit dans la mer de l’Est de la Corée « Howard Lorenzen », navire de poursuite du missile de nouveau modèle de la marine américaine, et perpétré des actes de reconnaissance avec des moyens de reconnaissance, y compris « RC-135S ».
Le 3 mars, les Etats-Unis et les fanatiques de guerre de Corée du Sud ont effectué pour la 4e fois en cette année dans le ciel de la mer de l’Ouest de la Corée les exercices aériens conjoints en mobilisant des équipements stratégiques de diverses sortes, notamment le bombardier stratégique « B-1B » et le chasseur-drone « MQ-9 Reaper » réputé comme « assassin aérien ».
Quant au président du comité des chefs d’état-major des fantoches sud-coréens, il a déclaré que « la provocation de l’ennemi avait déjà commencé » et que « celui-ci serait châtié », en faisant le tour du champ d’entraînement d’opérations spéciales où se déroulait l’« opération de décapitation » ayant pour but d’attaquer par surprise avec les Etats-Unis les points stratégiques de notre République, et des unités de l’armée sud-coréenne dans la région limitrophe du front.
Malgré la gravité extrême de la situation militaire et politique dans la péninsule coréenne et la région, les Etats-Unis se sont livrés le 6 mars à leurs 5es exercices aériens conjoints en mobilisant de nouveau le bombardier stratégique nucléaire « B-52 ».
A partir du 13, ils ont entrepris « Freedom Shield », exercices militaires conjoints américano-sud-coréens d’envergure.
La réalité montre clairement que le danger d’éclatement d’une guerre nucléaire dans la péninsule coréenne passe de sa phase virtuelle à celle pratique.
Tous les exercices militaires lancés par les Américains de connivence avec les fantoches sud-coréens sont des manœuvres d’agression contre le Nord, une guerre nucléaire préliminaire supposant la guerre totale contre nous. La gravité de la situation y réside.
Quant à « Sangryong », exercices de débarquement conjoints visant à « occuper Pyongyang », ils les ont repris cinq ans après leur suspension.
De plus, ils parlent à tout bout de champs qu’ils les effectueront au niveau suprême du point de vue de l’envergure et de la sphère.
Les impérialistes américains parlent de leurs manœuvres sous le couvert de la « défense », mais ce n’est rien d’autre qu’un sophisme insolent qui dénature le fait.
Les Etats-Unis ne pourront pas dénier le fait que le bombardier stratégique nucléaire« B-52H », le bombardier stratégique supersonique « B-1B », le porte-avions nucléaire, le sous-marin d’assaut nucléaire et le chasseur Stealth « F-35 », qu’ils introduisent n’importe quand cette année comme l’année précédente dans la péninsule coréenne et à leurs alentours sont tous les matériels de guerre les plus offensifs pouvant remplir une mission de frappe nucléaire, non pas ceux de nature défensive.
Nul au monde ne croit que le déploiement constant des biens stratégiques nucléaires américains dans la péninsule coréenne, ainsi que les exercices de descente et d’infiltration et ceux de débarquement surpris et de progression que poursuivent les unités spéciales d’après les scénarios de guerre visant la « Fin du pouvoir », l’« Opération de décapitation » et la « Prise d’assaut de Pyongyang » sont de nature « défensive ».
A l’heure actuelle, les forces hostiles se cramponnent à des aventures militaires dangereuses, d’une part, et, d’autre part, ont le culot de mettre en cause on ne sait quel « problème des droits de l’homme » et se livrent à des manœuvres scélérates pour isoler et étouffer notre République en recourant à des sanctions inhumaines et illégitimes.
En vue de faire de notre République un Etat diable sur les arènes internationales, y compris celle de l’Onu, les Etats-Unis et les forces à leur remorque forgent toutes sortes de rumeurs sur sa « menace » et se livrent à des actes ignobles à tel point que les articles indispensables à la vie quotidienne de nos habitants n’entrent pas dans l’intérieur du pays, en les qualifiant d’ « objets de luxe ».
Convaincus qu’il serait difficile de réussir l’isolement international de notre République à la faveur du problème nucléaire, les Américains, avec un ramassis de forces à leur remorque, s’obstinent à ourdir leurs complots ignobles contre notre République sur la scène internationale.
L’impact négatif causé par les manœuvres des Etats-Unis et autres forces hostiles contre nous ne se limite pas seulement à la péninsule coréenne.
A l’heure qu’il est, les Etats-Unis font flèche de tout bois pour convertir la balance militaire dans la péninsule coréenne et la région de l’Asie du Nord-Est en celle favorable au régime de l’union sous leur houlette, en incitant les fantoches sud-coréens et les Japonais à l’accroissement des armements dangereux sous le prétexte de l’application de la « stratégie Inde-Pacifique » consistant à maintenir l’hégémonie stratégique militaire de la région.
S’obstinant à la formation d’un nouveau bloc militaire, « Otan asiatique », dans la région Asie-Pacifique, les Américains tentent de construire la « force de dissuasion intégrée » englobant les forces militaires des Etats à leur remorque, y compris celle de « AUKUS », et de réaliser leur convoitise de l’hégémonie grâce à l’encerclement des puissances régionales et aux isolement et affaiblissement de ces pays.
Le développement et l’introduction de « missiles balistiques de haute puissance » des fantoches sud-coréens, leurs lancement de satellite de reconnaissance militaire et tentatives de posséder le sous-marin nucléaire, les manœuvres du Japon pour l’introduction de missiles de croisière « Tomahawk » en vue de l’assurance de la « capacité d’attaque contre les bases ennemies » et pour le développement de missiles hypersoniques, prouvent que les manœuvres d’accroissement des armements des Etats-Unis et des forces à leur remorque dépassent les limites du danger intolérables.
A l’heure actuelle, la péninsule coréenne devient, à cause des manœuvres d’expansion militaire frénétiques des Etats-Unis et de leurs forces satellites, un arsenal, le plus grand du monde, et un théâtre d’exercices de guerre.
Il est de notoriété publique que, à cause des Américains qui s’évertuent à encourager la division, à inciter à la confrontation et à empêcher la stabilité et le développement, dans le but de poursuivre leur hégémonie, la sécurité de la région s’aggrave et la base de la paix et de la sécurité internationales risque de s’écrouler.
Toutes les affaires ont leur cause, leur raison.
Comme l’apprécie précisément la communauté internationale, la situation de la péninsule coréenne qui atteint à une telle gravité d’aujourd’hui est redevable à ce que les Américains refusent de répondre à des mesures positives prises par notre Etat, mais ne cessent de renforcer leurs pressions et leur menace militaires contre la RPDC.
Rien que cette année, nous avons précisé à plusieurs reprises que de fréquentes manœuvres conjointes des Etats-Unis et de leurs laquais qui s’évertuent à aggraver la situation de la région, en fixant un objectif irréaliste et fort dangereux comme la « fin du pouvoir » d’un Etat souverain et recourant à toutes sortes d’expressions rhétoriques de menaces, n’étaient qu’un facteur permanent de provoquer un cycle vicieux de la situation dans la péninsule coréenne, et nous les avons exigés avec véhémence d’arrêter immédiatement leurs actes d’hostilité militaires de nature à détruire la paix et la stabilité dans la péninsule coréenne et la région.
Pourtant, les Américains, faisant toujours fi des revendications justes de notre Etat et de la communauté internationale, s’obstinent à précipiter la situation de la péninsule coréenne et de la région à l’extrémité à ne plus tolérer.
Face à cette grave situation où la souveraineté et la sécurité de l’Etat risquent d’être menacées jusqu’à un niveau intolérable, notre Parti et le gouvernement de la République sont obligés de prendre des mesures rigoureuses et décisives destinées à juguler complètement la menace militaire des forces hostiles et à défendre la paix et la sécurité dans la péninsule coréenne et la région.
Nos forces armées nucléaires ne sont pas pour faire la publicité.
Elles peuvent être utilisées n’importe quand si l’on a besoin de s’acquitter de la mission sacrée de la défense de l’Etat ; en cas d’un conflit voué à une guerre, on les utilisera de façon préemptive et à n’importe quel moment, selon les desseins stratégiques.
Le présent exercice de tir du missile balistique intercontinental « Hwasongpho-17 » est une suggestion évidente en la matière.
Nous opposerons par nos forces écrasantes successives les manœuvres de provocation militaires téméraires des Etats-Unis et des forces à leur remorque.
La loi de la République populaire démocratique de Corée sur la politique de la force nucléaire stipule nettement le principe de l’emploi da la force nucléaire et les conditions de cet emploi à observer dans différentes circonstances pour faire face à la menace et à l’attaque militaires extérieures à l’égard de notre Etat.
Si quelqu’un ose porter atteinte à la souveraineté et à la sécurité de notre République, nos forces nucléaires s’acquitteront de leur mission importante.
Si l’on demeure toujours indifférent à des agissements de provocation militaires dangereux des Etats-Unis et de la Corée du Sud comme c’est le cas d’aujourd’hui, il n’y aurait aucune garantie qu’un conflit violent ne s’apparaisse dans la région de la péninsule coréenne où se demeurent concentrées de pléthoriques forces de deux parties.
Au cas où un tel conflit devient réalité, seront voués à une phase catastrophique inextricable non seulement la stabilité de la région mais aussi la crise de sécurité des Etats-Unis.
Ceux-ci ont intérêt à arrêter immédiatement leurs graves provocations militaires et exercices de guerre téméraires dirigés contre nous.