Ouverture de la première session de l’Assemblée nationale: Le Premier ministre Li keqiang présente le rapport du gouvernement pour l’année 2022

L’économie chinoise va de plus en plus mieux malgré les difficultés qu’elle a pu faire face durant l’année 2022. Propos du Premier ministre chinois Li Keqiang tenus ce dimanche 5 février devant les députés lors de l’ouverture de la première session au grand Hall du peuple à Pékin, capitale de la Chine.

Le gouvernement chinois sous le contrôle du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC), mais aussi sous la ferme direction du comité central du parti communiste chinois autour du camarade Xi Jinping, a face à une situation internationale agitée et au fardeau des tâches, en matière de réforme, de développement et de maintien de la stabilité, a réussi sa triple mission de la prévention de la COVID-19, de la stabilisation de l’économie et de la sécurisation du développement, renforcé le contrôle macroéconomique, mais aussi assuré l’activité régulière de l’économie, tout en continuant d’améliorer la qualité du développement et maintenir ainsi la stabilité sociale du people chinois. Et tout ça au prix d’énormes efforts.
«L’année 2022 restera comme une date très importante dans l’histoire du Parti et de l’État. Elle a été l’année du XXe Congrès du Parti communiste chinois, auquel nous devons le plan grandiose qui fera de notre pays un État socialiste moderne à tous égards», a laissé entendre Li Keqiang.
De poursuivre qu’au cours de l’année écoulée, l’économie chinoise a été frappée par la Covid-19 et une multiplicité d’autres imprévus venant de l’intérieur comme de l’extérieur. Sous la ferme direction du Comité central du Parti, nous avons coordonné efficacement la lutte contre l’épidémie et le développement économique et social, tout en réajustant et en optimisant les mesures de prévention et de contrôle en fonction de l’apparition de variants et de l’évolution de la situation sanitaire.
Face aux nouvelles pressions à la baisse sur l’économie, nous avons réagi avec fermeté en mettant en place les régulations nécessaires en temps opportun, mobilisé les instruments politiques mis en réserve ces dernières années et avancé le calendrier de certains de nos plans. Nous avons en même temps avec détermination notre réforme structurelle du côté de l’offre et lancé un ensemble de politiques pour stabiliser l’économie, en veillant à les accompagner par des mesures de suivi et à bien organiser le travail: nous avons sérieusement contrôlé et assisté les autorités locales dans l’application de ces politiques, et encouragé ces dernières à en exploiter tout le potentiel, tout en confiant le plus gros de la tâche aux provinces dont l’économie est florissante. Une importance particulière a été accordée au maintien d’une croissance régulière ainsi qu’à la stabilisation de l’emploi et des prix pour que notre économie puisse redémarrer, a déclaré le patron du gouvernement chinois.
En même temps une situation générale de la politique du gouvernement pour l’année 2022 a été présentée en commençant par la politique, économie, la science et la technologie, la santé, et le social, mais aussi dans tous les autres secteurs de la vie de la nation rien n’a été oublié, par Li Keqiang, Premier ministre chinois.

Une nouvelle page devait être écrite pour cette année 2023, a renchérit Li Kiqiang. Déjà a-t-il fait savoir que les objectifs essentiels prévus pour 2023 sont les suivants : augmentation d’environ 5 % du PIB ; création de quelque 12 millions d’emplois dans les agglomérations urbaines, avec un taux de chômage au sens du recensement de la population urbaine à environ 5,5 % ; hausse d’environ 3 % des prix à la consommation des ménages ; accroissement des revenus des habitants au même rythme que la croissance économique ; stabilisation de l’import-export et amélioration de sa qualité, et équilibre global de la balance des paiements internationaux ; maintien de la production céréalière au-dessus de 650 millions de tonnes ; diminution constante de la consommation d’énergie par unité de PIB et des émissions des principaux polluants, contrôle concentré sur la consommation des énergies fossiles et amélioration constante de la qualité de l’environnement. Il faut à tout prix progresser à pas assurés en faisant de la stabilité la priorité de priorité, préserver la continuité et la pertinence de nos politiques et améliorer la coordination entre les politiques de toutes sortes, afin de créer une synergie en faveur du développement de qualité pour son peuple en même temps rester un grand marché ouvert qui ne cessera d’offrir davantage d’opportunités aux entreprises étrangères toujours sous l’étendard du socialisme à la chinoise, guidés par la pensée de Xi Jinping secrétaire général du comité central du Parti communiste chinois.

Hugo Matadi




La Parti Communiste Chinois sengage pour une chine sans Covid « Zero Covid-19 »

Le Parti Communiste Chinois, parti au pouvoir en Chine, tient à tout prix à améliorer la vie des peuples chinois. Pour cela, plusieurs stratégies ont été mises en place pour atteindre cet objectif, qui est celui de rendre la vie du chinois meilleur. Le Secrétaire général du Comité central du PCC et président de la Chine, Xi Jinping avait lors du 20 Congrès du Parti Communiste Chinois, annoncé plusieurs mesures qui ont été prises pour la bonne marche du pays. Entre autres mesures, une Chine sans Covid-19.

Ayant été parmi les pays les plus touchés par la pandémie de la Covid-19, la République populaire de Chine a réussi aujourdhui à éradiquer sur ce sol cette pandémie. Dans lunité et la concorde sous la vision du parti communiste chinois, la Chine a fourni beaucoup d’efforts et continue à le faire pour atteindre lobjectif « Zéro Covid-19 », efforts qui aujourdhui ont permis à la Chine à réouvrir ces portes au monde, mais aussi au peuple de retrouver une vie normale. Le lancement pour cette année à plus de 60 journalistes du monde du programme China frica Press center 2023 program (le premier pour cette année) confirme une fois de plus cette volonté de faire mieux aux bénéfices non seulement de son peuple, mais aussi au reste du monde.

Malgré ces efforts, le Parti Communiste Chinois sengage à faire encore plus. Xi Jinping avait lors de son discours annoncé que le pays a mené une guerre populaire et globale contre cette épidémie.

« Face à lapparition inopinée du Covid-19, nous avons, en accordant toujours la priorité au peuple et à la vie humaine, poursuivi notre travail pour prévenir à la fois limportation de cas et le rebond de lépidémie à lintérieur du pays, maintenu la politique dynamique « zéro Covid », et mené une guerre populaire et globale contre lépidémie, de sorte que la vie et la santé de notre population ont été protégées au maximum et que la coordination entre la lutte contre lépidémie et le développement économique et social a obtenu des résultats positifs importants », a laissé entendre Xi Jinping, président de la République populaire de Chine.

Dans son discours, Xi Jinping martèle que nous avons assumé notre rôle de grand pays responsable, participé activement à la réforme et à lédification du système de gouvernance mondiale, et mené sur tous les fronts la coopération internationale en matière de lutte contre le Covid-19, ce qui nous a valu de grands éloges de la part de la communauté internationale et permis à la Chine de jouir dune influence accrue, de susciter une adhésion croissante autour de ses initiatives et de jouer un rôle chaque jour plus actif sur la scène internationale », renchérit, le Secrétaire général du Parti Communiste chinois.

Il faut avoir à cur le monde entier. Le Parti Communiste Chinois qui est un parti qui uvre non seulement pour le bonheur du peuple chinois et au renouveau de la nation chinoise, sinscrit également dans la logique de travailler pour le progrès de lhumanité, mais aussi à lharmonie dans le monde.
Estime quil faut élargir la vision du pays au monde ; en observer minutieusement les tendances du progrès et du développement de lhumanité ; tout en répondant activement aux attentes des peuples de tous les pays, afin dapporter sa contribution à la résolution des problèmes communs auxquels est confrontée lhumanité ; et chercher à assimiler la totalité des acquis positifs de la civilisation humaine avec une grande ouverture desprit, telle la mer qui accueille tous les fleuves en son sein. Tout cela doit servir à construire un monde meilleur.

Hugo Matadi




L’Africa Focus Group met en garde contre l’impact de la prolifération des groupes séparatistes sur les efforts de lutte contre Daech en Afrique

L’Africa Focus Group relevant de la Coalition mondiale contre Daech, coprésidée par le Maroc, les États-Unis, l’Italie et le Niger, a mis en garde contre l’impact de la prolifération des acteurs non étatiques, notamment les mouvements séparatistes, sur les efforts de lutte contre Daech en Afrique.

Les coprésidents et les membres de l’Africa Focus Group ont exprimé leur préoccupation quant à l’impact de la prolifération des acteurs non étatiques sur les efforts de lutte contre Daech en Afrique, souligne un communiqué final sanctionnant les travaux de la réunion de deux jours tenue à Niamey (1 et 2 mars), ajoutant qu’il s’agit notamment des mouvements séparatistes.
Ces groupes séparatistes génèrent une déstabilisation et une vulnérabilité accrue des États africains favorisant Daech et d’autres organisations terroristes et extrémistes violentes, précise la même source.
Dans ce sens, l’Africa Focus Group a mis l’accent sur la nécessité de faire face à l’évolution de la menace de Daech, notamment en Afrique, par le renforcement des capacités de lutte contre le terrorisme des membres africains et de prendre en compte les enjeux et menaces posés par la prolifération des acteurs non étatiques, notamment les groupes séparatistes, comme facteur de déstabilisation et de vulnérabilité dans la région.
Il a également insisté sur l’importance de renforcer les capacités des pays partenaires de la Coalition et soutenir les initiatives sous-régionales et régionales sur le continent africain.
A cet égard, le Groupe a adopté son plan d’action de soutien aux Etat africains pour lutter contre les menaces des groupes terroristes et visant à renforcer la sécurité des frontières, à collecter les données biométriques des terroristes présumés, à faire face à la propagande et au recrutement de Daech et à lutter contre le financement du terrorisme, indique le communiqué final.
La réunion de Niamey a permis aux 38 membres et observateurs de la Coalition de mettre en exergue les différentes initiatives prises contre Daech, ainsi que l’identification des manquements dans les capacités de lutte contre le terrorisme dans les États de l’Afrique de l’Ouest, du Sahel, de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique centrale et australe, fait savoir la même source.
Cette rencontre fait suite à la première réunion plénière du Groupe sur le continent africain abritée par Marrakech en mai dernier, en marge de la réunion ministérielle de la Coalition Globale contre Daech.
La participation du Maroc à la réunion plénière de l’Africa Focus Group a été ainsi l’occasion de réitérer le soutien et l’engagement du Royaume en faveur de la sécurité et la stabilité de l’Afrique en général, et du Sahel en particulier, au regard de l’histoire commune, des liens humains forts et des intérêts partagés entre cette région et le Maroc.
La co-présidence du Maroc de cette rencontre confirme son rôle de premier plan dans la lutte contre le terrorisme, en tant que pourvoyeur de paix et de stabilité en Afrique, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Elle est également une reconnaissance du plaidoyer pionnier du Royaume au sein de la Coalition pour une prise en charge adéquate de l’évolution de la menace terroriste en Afrique.
Elle traduit également d’une manière claire les principes de la politique du Royaume, sous la conduite éclairée de SM le Mohammed VI, qui considère la sécurité et la stabilité du continent africain comme étant une priorité collective.
A rappeler que le Maroc assure actuellement, aux côtés de l’Union Européenne, la co-présidence du Forum Global de Lutte Contre le Terrorisme (GCTF).




Le Maroc, l’Union européenne et Israël signeront prochainement un accord tripartite de coopération, selon Nasser Bourita

Un accord de coopération tripartite sera signé vers la fin du mois de mars 2023, a affirmé ce jeudi le ministre marocain des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.
Le ministre a fait cette annonce au terme d’un long entretien qu’il a eu ce jeudi 2 mars 2023 à Rabat avec le commissaire européen au Voisinage et à l’Élargissement, Olivér Várhelyi. «Nous envisageons la conclusion de cet accord entre les trois parties vers la fin du mois de mars», a affirmé le ministre lors d’un point de presse tenu conjointement avec le commissaire européen.
Ce dernier a lui aussi plaidé pour ce partenariat, félicitant le Royaume pour l’accord tripartite qu’il a signé en 2020 avec les États-Unis et Israël.
Lors de ce point de presse, Nasser Bourita s’est attardé sur la coopération fructueuse existant entre l’Union européenne et le Maroc, et ce malgré le parasitage de certaines parties connues pour leur hostilité à l’égard de l’intégrité territoriale du Royaume.
«Ces trois dernières années, la coopération politique et économique a connu une évolution positive», a déclaré Nasser Bourita, alors que le Commissaire européen venait d’annoncer la possibilité pour l’Europe de participer au Fonds Mohammed VI pour l’investissement.
«Le Maroc est un pilier de stabilité dans la Méditerranée qui joue un rôle phare et crucial dans notre relation», a affirmé Olivér Várhelyi.
«Avec l’ensemble de nos engagements, nous changeons vraiment la nature et la profondeur de notre coopération», s’est-il réjoui, précisant que les réformes lancées au Maroc sont des réformes ambitieuses proches des valeurs européennes.
Le Maroc est et sera un bénéficiaire majeur de l’agenda de projets de l’UE pour toute la région, a tenu à préciser M. Várhelyi, ajoutant que cet appui financier porte sur les volets social, économique, agricole, hydrique et énergétique, ce dernier étant un secteur crucial à l’échelle mondiale.
Le Royaume a le potentiel de devenir une source d’énergie non seulement pour la région mais aussi pour l’Europe, a fait savoir M. Várhelyi, ajoutant que le marché européen est prêt à recevoir de l’énergie en provenance du Maroc.
Il a également mis l’accent sur l’importance des autres domaines de coopération entre le Royaume et l’UE, dont la migration et la lutte contre les réseaux criminels.
S’agissant de la reprise des relations avec Israël, M. Várhelyi a fait part de la volonté de l’UE de participer à cette coopération, qui permettra de relever les défis majeurs auxquels se heurte la région, notamment la gestion de l’eau. Cette coopération trilatérale, a-t-il estimé, permettra aussi de relever les défis en matière de recherche, de développement et de rapprochement entre les peuples.
Par Mohamed Chakir Alaoui et Fahd Rajil




Les relations du Maroc avec l’UE n’ont jamais été aussi denses (Bourita)

Les relations du Maroc avec l’Union Européenne n’ont jamais été aussi denses, a affirmé, jeudi à Rabat, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.
“L’année 2023 sera celle d’un engagement et d’ambitions plus forts” pour l’approfondissement des relations de coopération entre les deux parties dans les divers domaines, a souligné M. Bourita lors d’un point de presse conjoint avec le Commissaire européen à la Politique de voisinage et à l’Élargissement, Olivér Várhelyi, à l’issue de leurs d’entretiens.
Il a relevé qu'”au cours des trois dernières années, nous avons constaté un changement dans la politique de voisinage vis-à-vis du sud de la Méditerranée, avec désormais une plus grande propension à l’écoute, un dialogue plus approfondi et une volonté des pays du sud de la Méditerranée de s’approprier les projets que nous développons”.
Ce partenariat, a-t-il soutenu, s’est également approfondi au niveau régional à travers des projets pilotes mis en œuvre dans le cadre de cette nouvelle approche.
M. Bourita a souligné, par ailleurs, que le partenariat entre le Maroc et l’UE a enregistré “des résultats positifs tangibles en 2020 durant la crise de Covid”, se félicitant de l’accompagnement de l’approche initiée par SM le Roi Mohammed VI pour faire face à la pandémie et à ses conséquences économiques et sociales.
Il a formé l’espoir que 2023 soit une année d’engagement et d’ambitions plus forts, à travers la mise en œuvre des accords de “partenariat financier” signés et l’ouverture de nouveaux horizons de coopération dans les domaines de la sécurité et de la migration, qui vont se renforcer davantage à partir de cette année.
M. Bourita a émis également le souhait que l’année 2023 connaisse le lancement du programme de coopération dans le domaine de la recherche et de l’enseignement “Horizon”, qui constitue un élément majeur dans le domaine de la formation et des échanges entre universités, ainsi que l’ouverture à d’autres projets dans le domaine de la sécurité énergétique qui concernent le Maroc et l’UE.
Le ministre a, en outre, souligné la nécessité de développer une coopération régionale tripartite entre le Maroc, la Commission européenne et Israël, en tant qu’”élément complémentaire à la coopération bilatérale, qui englobera plusieurs domaines à travers la coordination entre les trois parties”.
A cet égard, a-t-il poursuivi, “nous avons préparé un document que nous signerons avant la fin de ce mois pour consolider la dimension régionale tripartite dans nos relations également, dans des domaines d’intérêt commun”.
M. Bourita a émis le souhait que cette année soit aussi celle d’ambitions plus fortes dans de nouveaux domaines, de la mise en place de nouveaux moyens de coopération et de mécanismes de financement développés et de l’accélération de la mise en œuvre des projets stratégiques, ajoutant que le Maroc, sous la conduite de SM le Roi, avance sûrement sur la voie de l’implémentation de son nouveau modèle de développement afin de satisfaire les aspirations de ses citoyens.
Les réformes engagées par le Royaume, sous la conduite de SM le Roi, lui ont permis de sortir de la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI), s’est félicité le ministre, invitant l’UE à interagir rapidement avec cette nouvelle en retirant le Maroc de la liste grise de l’Union.
La visite au Maroc du Commissaire européen à la Politique de voisinage et à l’Elargissement est la deuxième du genre en moins d’une année, “ce qui confirme la profondeur, la force et la solidité des relations entre le Royaume du Maroc et la Commission européenne”, a-t-il soutenu, rappelant la dernière visite à Rabat du Haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, vice-président de la Commission européenne, Josep Borrell, qui s’est inscrite dans la même dynamique.
Le ministre a formé l’espoir de voir s’inscrire dans la durée cet état d’esprit positif et cette approche pragmatique caractérisant les relations entre le Maroc et la Commission Européenne, pour faire en sorte que le partenariat transcende les simples discours pour prendre une dimension concrète, contribuant ainsi au raffermissement des liens entre le Maroc et l’UE dans le cadre de la politique de bon voisinage.




Représentation de l’armée française dans Black Panthère II et les protestations d’un violeur impénitent d’imaginaires(Alain Ngono)

Manifestement le vent de l’histoire tourne et le sol semble se dérouler lentement mais sûrement et imperceptiblement sous les pieds de notre chère « mère patrie », la France ! Aveuglée qu’elle est par son arrogance et sa voracité séculaires, elle ne s’en rend compte que de manière spasmodique et sporadique.

Il y a deux semaines environ la France officielle, à travers son ministre des Armées, Sébastien Lecornu, dénonçait une « représentation mensongère et trompeuse de nos forces Armées» en Afrique dans le film Black Panther II.
Un déni des réalités qui ne peut que faire sourire les Africains et d’autres observateurs indépendants pour qui les missions et le fonctionnement néocoloniaux des forces françaises en Afrique sont aussi visibles que le nez sur la figure.
On peut parier que les 500 millions de jeunes sur le continent qui comprennent mal la poursuite de l’arrogante présence militaire française en Afrique n’a même pas encore vu le film Black Panther II. Des centaines de millions ne pourraient même jamais le voir.
Toutefois, l’on ne peut que se délecter que la France réalise enfin l’importance du narratif, du regard de l’autre sur sa propre réalité. Elle qui nous arrose depuis plus d’un siècle avec des contenus falsifiés, propagandistes, dégradants, tordant délibérément le cou à la réalité semble aujourd’hui étonnamment se plaindre.
Or, qui ignore que l’impérialisme français s’est toujours reposé sur son frère siamois qu’est l’impérialisme médiatique ?
Depuis des décennies, le système que forme France Médias Monde ainsi que ses supplétifs privés et africains, couplé aux différentes maisons d’édition françaises ont longtemps régné sans partage sur le discours public et la perception de l’Afrique et l’Africain aussi bien sur le continent qu’en dehors.

Combien de fois des écrivains africains, comme Mongo Beti ou Cheick Anta Diop, ont été volontairement marginalisés, calomniés et ostracisés au profit d’autres chouchous comme Senghor.
Plus récemment, des auteurs comme Djaïli Amadou Amal sont présentés comme des phénomènes littéraires tout simplement parce que les histoires qu’ils racontent cadrent trop bien avec les vieux clichés éculés d’une Afrique arriérée, incapable de s’autogérer et qui terrorise ses filles et ses femmes.
Le livre scolaire dans de nombreux pays francophones reste un marché exclusivement français avec des livres truffés de représentations exotiques pour le jeune Africain et dommageables pour son imaginaire.
Sur les médias publics français, l’audio-visuel extérieur de la France et son réseau de centres culturels français n’ont jamais cessé de saturer les imaginaires africains avec des récits humiliants comme ceux contenus dans des téléfilms comme Paris à tous prix, Le Blanc d’Eyenga, Brouteurs, etc.
Un récit dépeignant les Africains toujours comme des habitants provisoires du continent, permanemment en transit et à la recherche constante des moyens pour débarquer sur les rives de la Seine et à Charles de Gaulle.
D’où les humiliations systématiquement infligées aux Africains dans les représentations diplomatiques et les aéroports, parce que nous sommes collectivement coupables de suspicion de fuite et de tentative d’envahissement de la France.
Aujourd’hui, la France découvre plus d’un siècle après les Africains que les représentations inexactes ou volontairement déformées de la réalité sont inacceptables.
Ce n’est qu’un début. Si la France officielle ne se réveille pas de son mépris raciste, elle sera encore plus choquée lorsque l’Afrique sponsorisera et diffusera elle-même ses propres contenus selon ses seuls prismes. Peut-être qu’elle se jettera à la Seine si elle le souhaite, mais chaque peuple mérite la liberté. Cette dernière passe aussi par une création artistique qui émancipe et non qui aliène.




Le Maroc, pilier de stabilité dans la région (M. Várhelyi)

Le Maroc est un pays phare et un pilier de stabilité dans la région, a affirmé, jeudi à Rabat, le Commissaire européen à la Politique de voisinage et à l’Élargissement, Olivér Várhelyi, qui a mis l’accent sur “l’extrême importance” du partenariat Maroc-UE.

Dans un contexte mondial marqué par de multiples défis, il n’est pas évident de trouver des partenaires stables comme le Maroc, d’où “l’extrême importance” du partenariat Maroc-UE, a souligné M. Várhelyi, qui s’exprimait lors d’un point de presse tenu à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.
Le Commissaire européen, actuellement en visite de travail dans le Royaume, a précisé que la signature, ce jeudi, par le Maroc et l’UE de 5 programmes de coopération d’un montant total de 5,5 milliards de dirhams (près de 500 millions d’euros) pour appuyer les grands chantiers de réforme du Royaume, témoigne de l’engagement “direct et sérieux” de la part de l’Union envers le Maroc.
“Avec l’ensemble de nos engagements, nous changeons vraiment la nature et la profondeur de notre coopération”, s’est-il réjoui, précisant que les réformes lancées au Maroc sont des réformes ambitieuses proches des valeurs européennes.
Le Maroc est et sera un bénéficiaire majeur de l’agenda de projets de l’UE pour toute la région, a tenu à préciser M. Várhelyi, ajoutant que cet appui financier porte sur les volets social, économique, agricole, hydrique et énergétique, ce dernier étant un secteur crucial à l’échelle mondiale.
Le Royaume a le potentiel de devenir une source d’énergie non seulement pour la région mais aussi pour l’Europe, a fait savoir M. Várhelyi, ajoutant que le marché européen est prêt à recevoir de l’énergie en provenance du Maroc.
Il a également mis l’accent sur l’importance des autres domaines de coopération entre le Royaume et l’UE, dont la migration et la lutte contre les réseaux criminels.
S’agissant de la reprise des relations avec Israël, M. Várhelyi a fait part de la volonté de l’UE de participer à cette coopération, qui permettra de relever les défis majeurs auxquels se heurte la région, notamment la gestion de l’eau.
Cette coopération trilatérale, a-t-il estimé, permettra aussi de relever les défis en matière de recherche, de développement et de rapprochement entre les peuples.
Par ailleurs, le Commissaire européen a saisi cette occasion pour féliciter le Maroc pour sa sortie de la liste “grise” du Groupe d’Action Financière Internationale (GAFI), saluant la coopération maroco-européenne qui a permis d’atteindre ce résultat.
Deuxième du genre en moins d’une année, la visite de M. Várhelyi au Maroc intervient dans le contexte de la mise en œuvre de la Déclaration politique conjointe, adoptée en juin 2019, ayant institué le “Partenariat euro-marocain de Prospérité partagée” qui s’articule autour de quatre Espaces : politique et sécurité ; Économique ; valeurs ; connaissances, et deux axes horizontaux : l’Environnement et la migration.
Elle s’inscrit également dans le cadre des contacts réguliers qu’entretiennent les deux parties. Des Contacts illustrés par la récente visite au Maroc du Haut Représentant de l’UE pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité et Vice-Président de la Commission européenne, Josep Borrell, en janvier 2023, ainsi que les précédents déplacements de six autres membres du Collège des commissaires pour la seule année 2022, dont la Présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen.




Humiliations, insultes, cris, sexisme : Deux employées à l’entretien ménager, qui allèguent avoir été exploitées par le consul d’Algérie, réclament plus de 450 000 $ en dédommagement

« Nos clientes, en plus d’être littéralement exploitées, n’avaient droit à aucune pause et leurs arrêts de maladie furent ni plus ni moins rejetés », a écrit l’avocate Yasmina Boukossa, en 2021, dans une lettre adressée au consulat général d’Algérie à Montréal et consultée par Le Journal.

Selon deux poursuites civiles, Marisa Amaya, 65 ans, et Elida Rivera Lopez, 69 ans, deux travailleuses autonomes en entretien ménager, auraient été victimes de harcèlement psychologique, d’abus de pouvoir, d’insultes, de cris et d’humiliation de la part du consul général d’Algérie, Nourredine Meriem, et son épouse.
Elles poursuivent le gouvernement algérien et le ministère des Affaires étrangères algérien pour un total de 452 452 $ en salaire impayé, perte de salaire, dommages et intérêts. M. Meriem n’est pas personnellement visé par le recours. Les dames travaillaient pour le consulat depuis 2008 et 2014, respectivement.
Ambiance détériorée
Or, ce n’est qu’après l’entrée en poste du diplomate en 2019 que l’ambiance et les conditions de travail se seraient détériorées, jusqu’à devenir « intolérables », « toxiques », lit-on dans les documents.
Celles-ci auraient alors vu leur charge de travail augmenter considérablement en plus d’être assignées à entretenir la demeure du consul et de sa famille, allèguent les poursuites. À cet endroit, les plaignantes disent avoir subi des comportements « vexatoires » et des conditions « hostiles ».
Des objets auraient été jetés au plancher devant elles, accompagnés d’ordres de les ramasser. Et en plus de devoir tolérer des propos haineux, Mmes Amaya et Lopez auraient aussi eu à travailler blessées, selon les requêtes introductives.
« C’était un cauchemar. On ne sait pas comment on a fait pour rester », raconte Mme Amaya, en essuyant ses larmes. Elle croit que sa collègue et elle ont été perçues comme des « servantes ».
« Comme des chiens »
« L’estime de soi est tombée par terre. On sentait un nœud dans la gorge de se faire traiter comme des chiens », seconde Mme Lopez. Par ailleurs, les deux femmes allèguent également avoir fait l’objet d’un congédiement déguisé. Depuis, elles disent souffrir de symptômes dépressifs, ne se sentant pas capables de retourner travailler.
Il n’a pas été possible de joindre M. Meriem ni le gouvernement algérien, hier. Dans un document déposé au palais de justice de Montréal il y a quelques jours, l’État d’Algérie a laissé entendre qu’elle disposait d’une immunité. « En vertu de la Loi sur l’immunité des États, la République Algérienne Démocratique et Populaire est un État étranger aux fins de la loi », est-il indiqué, par la voix d’Affaires mondiales Canada.
Avec la collaboration de Michael Nguyen




L’Union européenne doit réagir au double jeu d’Alger (Par Juan Vicente Pérez Aras)

L’Union européenne a intensifié ses liens avec l’Algérie ces derniers mois en raison de la dépendance croissante au gaz consécutive à la guerre en Ukraine. La commissaire européenne à l’énergie, Kadri Simson, s’est elle-même rendue dans ce pays d’Afrique du Nord en octobre dernier et a déclaré que “l’Algérie est un partenaire d’exportation digne de confiance”.
D’autres États membres, comme la France et l’Italie, ont également multiplié les compliments au régime d’Abdelmadjid Tebboune. Toutefois, Alger est devenu un allié clé de Moscou dans la guerre de Poutine contre l’Ukraine.
L’Algérie est devenue le porte-avions russe en Méditerranée. Les armées algérienne et russe ont mené ces derniers mois des manœuvres militaires conjointes, y compris en territoire algérien tout près de la frontière marocaine. De mêm, le régime d’Alger est l’un des grands financiers de l’agression de Poutine contre l’Ukraine, parce qu’il est l’un des principaux clients de la Russie pour l’achats d’armes.
Cette situation a été dénoncée tant au Congrès des États-Unis qu’au Parlement européen. En ce sens, le 16 novembre, 17 eurodéputés ont envoyé une lettre à Ursula von der Leyen demandant la révision de l’accord d’association entre l’Union européenne et l’Algérie, entré en vigueur en 2005, en raison des liens grandissants Algérie-Moscou.
Ce mercredi 23 février, à la veille de l’anniversaire de l’agression russe contre l’Ukraine, l’Assemblée générale des Nations s’est réunie en session extraordinaire pour approuver une résolution qui appelle au retrait russe d’Ukraine et exige que la Russie « respecte la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de l’Ukraine ».
Néanmoins, la résolution approuvée à une large majorité, n’est pas contraignante. Toutefois, elle constitue un bon thermomètre pour mesurer le soutien international dont bénéficient à la fois la Russie et l’Ukraine.
L’agression de Poutine contre l’Ukraine ne laisse aucune place aux demi-mesures. Le non-soutien de l’Algérie à la résolution corrobore le lien étroit entre Alger et Moscou.
L’Algérie n’est pas un partenaire fiable. L’Union européenne doit être cohérente dans ses efforts pour soutenir l’Ukraine face à l’agression russe et, par conséquent, reconsidérer ses partenariats avec les alliés de Moscou. C’est un non-sens que, d’une part nous renforcions, avec de l’argent public, l’armée de Kiev pour sa défense et que, d’autre part, nous intensifions les liens avec les alliés de ceux qui attaquent l’Ukraine. La révision de l’accord d’association entre l’Union européenne et l’Algérie est urgente.




L’Iran livre des drones au Polisario, selon un média US

Le Polisario recevrait des drones de l’Iran, premier fabricant dans la région de ces mini-aéronefs de haute technologie.
Selon le média américain Boston Herald, l’Iran livrerait au Polisario des drones. « Les diplomates marocains soulèvent activement la question auprès des gouvernements occidentaux. L’Iran, disent-ils, en collusion avec l’Algérie, approvisionne les rebelles du Front Polisario qui sont engagés dans des attaques de guérilla contre le Maroc », lit-on dans cet article datant du 25 février dernier.
« Le Maroc a raison d’être inquiet, mais le monde aussi. Les drones sont une infection mortelle qui se propage rapidement », poursuit le média développant sur ces « nouvelles armes de guerre » de plus en plus pointues, fournies par l’Iran à la Russie et au Moyen-Orient notamment.
Les drones, même s’ils ne permettent peut-être pas de gagner une guerre, peuvent infliger de graves dommages à diverses cibles, des centres touristiques aux installations militaires en passant par les réseaux électriques vitaux et les centrales électriques.
« Ce que les Iraniens apportent à la table, c’est qu’il est connu qu’ils sont le principal État sponsor du terrorisme au monde, se déplaçant maintenant en Afrique, renforçant la capacité de leurs groupes mandataires », a déclaré Ilan Berman, vice-président senior de l’American Foreign Policy Council, cité par l’article.