Une importante délégation du Sénat américain salue le rôle de SM le Roi Mohammed VI dans le renforcement de la paix et la prospérité dans la région et le monde

Une importante délégation bipartisane du Sénat américain a salué, lundi à Casablanca, le rôle de SM le Roi Mohammed VI dans le renforcement de la paix, la prospérité et la sécurité dans la région et à travers le monde.


“Nous exprimons notre profonde reconnaissance à Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour Son engagement à renforcer les relations entre les Etats-Unis et la Maroc, et pour Son rôle dans la promotion de la paix, de la prospérité et de la sécurité dans la région et dans le monde”, a déclaré à la presse le sénateur démocrate, Bob Menendez, à l’issue d’un entretien avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine, et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.
Les entretiens avec M. Bourita ont permis de passer en revue les “relations solides” entre les États-Unis et le Maroc, et de discuter de la coopération bilatérale “pour faire face, ensemble, à un large éventail de défis régionaux et internationaux”, a fait savoir le sénateur Menendez, président du Comité des affaires étrangères au Sénat US.
Rappelant que le Maroc est l’un des alliés les “plus proches et les plus anciens” des Etats-Unis, le législateur US a indiqué que la rencontre a également été l’occasion de souligner l’importance du partenariat bilatéral “sur une panoplie de questions de sécurité, en particulier la lutte contre le terrorisme”.
À cet égard, le sénateur américain s’est dit confiant que les relations maroco-américaines “ne peuvent que se raffermir davantage dans les années à venir”.
M. Menendez s’est, en outre, arrêté sur le “réchauffement des relations du Maroc avec Israël”, soulignant que ces relations “créent déjà de nouvelles opportunités de paix et de prospérité”.
Pour sa part, le sénateur républicain, Lindsey Graham, a souligné que “les membres des deux partis considèrent le Maroc comme étant une force stabilisatrice dans une région instable”, ajoutant que le Royaume “se distingue comme une force stable pour le bien”.
Et le sénateur de la Caroline du Sud de souligner que les relations entre Rabat et Washington “sont l’une des plus solides que les Etats-Unis d’Amérique entretiennent dans la région”.
Par ailleurs, le sénateur Graham a fait remarquer que l’ambassadeur US au Maroc, Puneet Talwar, en plus d’être l’une des personnes les plus proches du président Joe Biden, “jouit du respect des membres du Sénat des États-Unis”.




La position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne

La Chine a publié vendredi un document énonçant sa position sur la résolution politique de la crise ukrainienne. Voici le texte intégral :
La position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne
1. Respecter la souveraineté de tous les pays. Le droit international universellement reconnu, y compris les buts et principes de la Charte des Nations Unies, doit être strictement observé. La souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de tous les pays doivent être effectivement garanties. Les pays, qu’ils soient grands ou petits, puissants ou faibles, riches ou pauvres, sont membres égaux de la communauté internationale. Les différentes parties doivent préserver ensemble les normes fondamentales régissant les relations internationales et défendre l’équité et la justice internationales. Il faut promouvoir une application égale et uniforme du droit international et rejeter le deux poids deux mesures.
2. Renoncer à la mentalité de la guerre froide. Il ne faut pas rechercher la sécurité d’un pays au détriment de celle des autres, ni garantir la sécurité d’une région par le renforcement voire l’expansion des blocs militaires. Les intérêts et préoccupations sécuritaires légitimes des différents pays doivent être pris au sérieux et traités de manière appropriée. Il n’y a pas de solution simple aux problèmes complexes. Toutes les parties doivent poursuivre la vision de sécurité commune, intégrée, coopérative et durable, garder à l’esprit la paix et la stabilité de long terme dans le monde, et promouvoir la construction d’une architecture de sécurité européenne équilibrée, effective et durable. Il faut s’opposer à ce qu’un pays recherche sa propre sécurité au prix de celle d’autrui, prévenir la confrontation des blocs, et œuvrer ensemble à la paix et à la stabilité sur le continent eurasiatique.
3. Cesser les hostilités. Les conflits et guerres ne font de bien à personne. Les parties doivent toutes garder la raison et la retenue, s’abstenir de mettre de l’huile sur le feu et d’aggraver les tensions, et prévenir une nouvelle détérioration ou même un dérapage de la crise ukrainienne. Il faut soutenir la Russie et l’Ukraine de sorte qu’elles travaillent dans la même direction pour reprendre au plus tôt un dialogue direct, promouvoir progressivement la désescalade de la situation et parvenir finalement à un cessez-le-feu complet.
4. Lancer les pourparlers de paix. Le dialogue et les négociations sont la seule solution viable à la crise ukrainienne. Tout effort en faveur du règlement pacifique de la crise doit être encouragé et soutenu. La communauté internationale doit poursuivre la bonne direction qui est de promouvoir les pourparlers de paix, aider les parties au conflit à ouvrir rapidement la porte qui mène au règlement politique de la crise, et créer des conditions et plateformes pour la reprise des négociations. La Chine continuera de jouer un rôle constructif dans ce sens.
5.Régler la crise humanitaire. Toute mesure en faveur de l’apaisement de la crise humanitaire doit être encouragée et soutenue. Les opérations humanitaires doivent se conformer aux principes de neutralité et d’impartialité et les questions humanitaires ne doivent pas être politisées. Il faut protéger effectivement la sécurité des civils et mettre en place des corridors humanitaires pour évacuer des civils des zones de conflit. Il convient d’accroître les aides humanitaires aux zones concernées, d’améliorer les conditions humanitaires, et de fournir un accès humanitaire rapide, sûr et sans entrave, en vue de prévenir une crise humanitaire de plus grande ampleur. Il faut soutenir l’ONU dans ses efforts pour jouer un rôle coordinateur dans l’acheminement des aides humanitaires dans les zones de conflit.
6.Protéger les civils et les prisonniers de guerre. Les parties au conflit doivent observer scrupuleusement le droit humanitaire international, éviter d’attaquer les civils et les installations civiles, protéger les femmes, les enfants et les autres victimes du conflit et respecter les droits fondamentaux des prisonniers de guerre. La Chine soutient l’échange de prisonniers de guerre entre la Russie et l’Ukraine et appelle les différentes parties à créer plus de conditions favorables à cette fin.
7.Préserver la sécurité des centrales nucléaires. La Chine s’oppose aux attaques armées contre les centrales nucléaires et les autres installations nucléaires pacifiques, et appelle les différentes parties à observer le droit international, y compris la Convention sur la sûreté nucléaire, et à prévenir résolument les accidents nucléaires d’origine humaine. La Chine soutient l’Agence internationale de l’énergie atomique dans ses efforts pour jouer un rôle constructif dans la promotion de la sûreté et de la sécurité des installations nucléaires pacifiques.
8.Réduire les risques stratégiques. Les armes nucléaires ne doivent pas être utilisées et la guerre nucléaire ne doit pas être menée. Il faut s’opposer à la menace ou l’emploi d’armes nucléaires. Il est impératif de prévenir la prolifération nucléaire et d’éviter les crises nucléaires. La Chine s’oppose à la recherche et développement et à l’utilisation des armes chimiques et biologiques par quelque pays que ce soit dans quelques circonstances que ce soient.
9.Faciliter l’exportation des céréales. Toutes les parties doivent appliquer de manière équilibrée, intégrale et effective l’Initiative céréalière de la mer Noire signée par la Russie, la Türkiye, l’Ukraine et l’ONU, et soutenir l’ONU dans ses efforts pour jouer un rôle important à cet égard. L’initiative de coopération sur la sécurité alimentaire mondiale lancée par la Chine offre une solution viable à la crise alimentaire mondiale.
10.Mettre fin aux sanctions unilatérales. Les sanctions unilatérales et la pression maximale n’aident pas à régler les problèmes et ne font que créer de nouveaux problèmes. La Chine s’oppose à toute sanction unilatérale non autorisée par le Conseil de Sécurité des Nations Unies. Les pays concernés doivent cesser de recourir de manière abusive aux sanctions unilatérales et aux juridictions extraterritoriales contre les autres pays, jouer un rôle en faveur de la désescalade de la crise ukrainienne et créer des conditions favorables au développement économique et à l’amélioration du bien-être de la population des pays en développement.
11.Assurer la stabilité des chaînes industrielles et d’approvisionnement. Toutes les parties doivent préserver effectivement le système économique mondial existant, et s’opposer à ce que l’économie mondiale soit politisée ou utilisée comme un outil ou une arme. Il faut œuvrer ensemble à atténuer les effets de débordement de la crise pour qu’elle ne perturbe la coopération internationale en matière d’énergie, de finance, de commerce alimentaire et de transport ni ne compromette la reprise économique mondiale.
12.Promouvoir la reconstruction post-conflit. La communauté internationale doit prendre des mesures pour soutenir la reconstruction post-conflit dans les zones de conflit. La Chine est prête à accorder son assistance et à jouer un rôle constructif à cet égard.




Union Africaine : Moussa Faki Mahamat condamne fermement les déclarations raciales sur des compatriotes Africains en Tunisie

Le Président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat, condamne fermement les déclarations choquantes faites par les autorités Tunisiennes contre des compatriotes Africains, qui vont à l’encontre de la lettre et de l’esprit de notre Organisation et de nos principes fondateurs.

Au nom du Président, la Vice-Présidente, Dr Monique Nsanzabaganwa, et la Commissaire de l’UA pour la Santé, les Affaires Humanitaires et le Développement Social, Amb. Minata Samate, ont reçu le Représentant Permanent de la Tunisie accrédité auprès de l’Union Africaine afin d’exprimer les vives préoccupations de l’Union Africaine quant à la forme et le fond de la déclaration ciblant des compatriotes Africains, nonobstant leur statut légal dans le pays.
Le Président rappelle à tous les pays, en particulier aux États membres de l’Union Africaine, qu’ils doivent honorer les obligations qui leur incombent en vertu du Droit International et des instruments pertinents de l’Union Africaine, à savoir traiter tous les migrants avec dignité, d’où qu’ils viennent, s’abstenir de tout discours haineux à caractère raciste, susceptible de nuire aux personnes, et accorder la priorité à leur sécurité et à leurs droits fondamentaux.
Le Président réitère l’engagement de la Commission à soutenir les autorités Tunisiennes en vue de la résolution des problèmes de migration afin de rendre la migration sûre, digne et régulière.




Sortie de la liste grise du GAFI: un désaveu cinglant aux détracteurs du Maroc au sein du Parlement européen

Le Groupe d’action financière (GAFI) a décidé le 24 février 2023, à l’unanimité de ses membres, de sortir le Maroc du processus de surveillance renforcée, connu sous “liste grise”, et ce après évaluation de la conformité du dispositif national avec les normes internationales relatives à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, et ce depuis l’adoption par le GAFI en février 2021 du plan d’action spécifique au Royaume du Maroc.
Cette nouvelle victoire du royaume est une réponse à ceux qui s’activent d’arrache-pied au sein Parlement Européen (PE) contre le Maroc et ses intérêts, ainsi qu’à tous ceux qui refusent d’accepter que le Maroc avance d’un pas ferme et décidé dans sa marche irréversible vers le progrès, la transparence et la bonne gouvernance, qui le distingue dans un voisinage empêtré dans un archaïsme d’un autre temps.
Cette nouvelle décision du GAFI consacre ainsi la position de leadership régional et continental du Maroc en matière de bonne gouvernance financière, et positionne le royaume en tant que modèle en la matière.
Il s’agit d’une consécration du royaume, par une instance financière internationale de référence qui vient apporter une réponse cinglante aux détracteurs au sein du PE, ceux-là même qui tentent, sans succès, de coller au Maroc l’étiquette d’un état qui ne respecte pas les lois internationales les plus essentielles.
Cette sortie du Maroc de la liste grise du GAFI, au moment même où l’Afrique du Sud, soutien de l’entité terroriste et séparatiste du Polisario, y fait son entrée est significative à plus d’un titre et vient couronner les efforts et actions privatives du royaume en application des hautes directives royales.




Communiqué de presse sur la dissolution de l’association Rassemblement Actions Jeunesse (RAJ en Sigle) par les autorités algériennes

La Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (La Commission) à travers son Rapporteur Spécial sur les défenseurs des Droits de l’homme et Point Focal sur les Représailles en Afrique suit avec une attention particulière la situation des droits de l’homme en Afrique.

Dans ce cadre, il est profondément préoccupé par la détérioration de la situation des défenseurs des droits de l’homme en Afrique du Nord, particulièrement en Algérie. En particulier, la Commission a appris avec regret la dissolution en date du 23 février 2023, par les autorités judiciaires algériennes, de l’Association dénommée Rassemblement Actions Jeunesse RAJ créée depuis 1992. Il lui est reprochée d’agir en contradiction avec la loi sur les associations, elle-même contestée par plusieurs Organisations de la Société Civile algérienne.

La Commission Africaine déplore une telle mesure et souhaite rappeler aux autorités algériennes que pareille décision pour judiciaire qu’elle soit, n’en demeure pas moins contradictoire avec les obligations découlant des articles 10 et 11 sur la liberté d’association et de réunion protégées par la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (la Charte Africaine) ; ainsi que d’ autres instruments internationaux et régionaux relatifs aux droits de l’homme auxquels l’Algérie est partie. Elle est également contraire aux Lignes Directrices sur la liberté d’association et de réunion en Afrique.

Pour la Commission, cette décision inadmissible constitue un acte d’intimidation et de tentative de réduction au silence des défenseurs des droits de l’homme et contribue sans conteste à la réduction de l’espace civique dans ce pays. Elle invite les autorités algériennes à examiner souverainement les voies et moyens de son annulation.

Fait à Banjul, le 24 février 2023




Après deux semaines de tension à Tunis : L’ambassadeur de la Rdc en Tunisie appelle la colonie congolaise à l’apaisement et au calme

A travers un communiqué publié ce samedi 24 février 2023 par l’ambassade de la RDC en Tunisie, la représentation de l’Etat congolais qui s’est dite préoccupée par la situation que subissent les africains subsahariens en général ces derniers temps dans ce pays et le Congolais en particulier appelle ainsi la colonie congolaise au calme en attendant l’aboutissement des actions auprès des autorités tunisiennes compétentes pour la solution à cette situation.

L’ambassade demande en même temps à tous les ressortissants congolais vivant en Tunisie d’observer certaines mesures préventives, notamment : limiter les déplacements, éviter les regroupements et les manifestations de protestation violente, garder contact permanent avec l’ambassade et les structures associatives, adopter un comportement responsable et ne céder à aucune provocation de rue.
Concernant tous les compatriotes qui ne sont pas encore en règle sur le sol tunisien, dans son message, l’ambassade exhorte tous les retardataires, de pouvoir introduire la demande de titre de séjour à la police tunisienne pour ne pas être dans l’irrégularité et déposer la copie de réception auprès de l’ambassade pour le suivi.
Pour rappel, la Tunisie avait procédé à la vérification des documents de chaque étranger dans ce pays. Une action qui a tourné à une violence entre les étrangers exceptionnellement les ressortissants de l’Afrique subsaharienne et la police tunisienne provoquant des vives manifestations accompagnées des arrestations arbitraires qui ont été enregistrées. Une situation qu’avait dénoncé les étudiants congolais vivant en Tunisie qui sont tombés victimes de ce mouvement. Malgré l’appel au calme, la tension reste toujours tendue dans plusieurs villes tunisiennes.




Exercice de tir de missiles

Le 23 février à l’aube a eu lieu l’exercice de tir de missiles de croisière stratégiques.
Y a pris part une sous-unité de l’unité de missiles de croisière stratégiques du secteur est de l’Armée populaire de Corée.

D’autres sous-unités ont fait leurs exercices sans tir réel dans leurs positions-galeries.
L’unité mobilisée à l’exercice a lancé quatre missiles de croisière stratégiques de type « Hwasal-2 » en direction de la mer de l’Est de la Corée à partir des environs de la ville Kim Chaek, province du Hamgyong du Nord.
A travers l’exercice de tir, on a réaffirmé la fiabilité du système d’armes, vérifié et jugé la posture de riposte rapide des unités de missiles de croisière stratégiques, l’un des constituants importants de la force de dissuasion nucléaire de la République.
L’exercice de lancement a atteint avec honneur son objectif.
Lesdits missiles ont volé de 10 208 à 10 224 secondes suivant leur orbite elliptique et en forme de 8, établi au-dessus de la mer de l’Est de la Corée, pour atteindre la cible à 2 000 km.
La Commission militaire centrale du Parti du travail de Corée a exprimé sa grande satisfaction du résultat de l’exercice.
Ainsi, on a mis en évidence une fois de plus la préparation à la guerre des forces armées nucléaires de la République qui s’emploient à renforcer par tous les moyens leur capacité de riposte nucléaire mortelle contre les forces hostiles.




Le Maroc sort de la liste grise du Gafi




BM : Les Administrateurs dressent le portrait-robot du successeur de David Malpass

Les Administrateurs du Groupe de la Banque mondiale se sont réunis le 22 février sous la direction du Doyen du Conseil, M. Koen Davidse, pour examiner la question de la sélection du prochain Président du Groupe de la Banque mondiale, M. David Malpass ayant annoncé qu’il quitterait son poste le 30 juin 2023.
Le Conseil des administrateurs du Groupe de la Banque mondiale a affirmé son engagement à assurer un processus de sélection ouvert, fondé sur le mérite et transparent. Les candidats devront répondre aux critères suivants : justifier d’une expérience confirmée à des postes de direction et d’accomplissements tangibles, en particulier dans le champ du développement ; posséder une expérience de l’administration des grandes institutions d’envergure internationale et une bonne connaissance du secteur public ; être en mesure de présenter une vision claire de la mission de développement du Groupe de la Banque mondiale ; être fermement déterminé à promouvoir la coopération multilatérale et être convaincu de son importance ; et être en mesure de communiquer de manière efficace et diplomatique, et de faire preuve d’impartialité et d’objectivité dans l’exercice de ses fonctions.
Les candidatures devront être déposées entre le jeudi 23 février 2023 à 9h00 heure normale de l’Est (EST) et le mercredi 29 mars 2023 à 18h00 EST ; elles devront être soumises par les Administrateurs ou par les Gouverneurs par l’intermédiaire des Administrateurs qui les représentent. Les candidats doivent être des ressortissants des États membres de la Banque. Les Administrateurs encouragent vivement la nomination de candidatures féminines.
Au terme de la période de nomination, les Administrateurs arrêteront une liste restreinte comptant au maximum trois candidats, dont ils publieront le nom avec l’assentiment des personnes concernées. Les Administrateurs mèneront des entretiens formels avec tous les candidats figurant sur la liste restreinte en vue de procéder à la désignation du nouveau président d’ici le début du mois de mai 2023.
Les Administrateurs ont exprimé leur profonde gratitude au président Malpass pour l’action qu’il a menée à la tête du Groupe de la Banque mondiale, son administration efficace et les réalisations remarquables qui ont été accomplies durant son mandat, notamment dans la réponse rapide apportée aux crises mondiales. Sous la présidence de M. Malpass, le Groupe de la Banque mondiale a mis en œuvre des hausses de financements records pour aider à faire face, entre autres défis, à la pandémie de COVID-19, tout en s’employant à renforcer l’efficacité de ses opérations. M. Malpass a également œuvré à la consolidation de la situation financière du Groupe, à travers deux reconstitutions du fonds de l’IDA d’un montant sans précédent, des réformes des fonds fiduciaires et une intensification des émissions d’obligations à moyen et long terme. Il a présidé au lancement du Plan d’action sur le changement climatique 2021-2025, qui vise à mieux intégrer les enjeux du climat et de la biodiversité au développement et à la croissance ; sous sa direction, le Groupe a plus que doublé ses financements pour l’action climatique dans les pays en développement, qui ont atteint le montant record de 32 milliards de dollars au cours de l’exercice 2022. M. Malpass s’est fait le champion de la transparence de la dette et a défendu la nécessité de briser des cycles d’endettement insoutenable.
Le Président de la Banque mondiale préside ès qualités le Conseil des administrateurs de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et de l’Association internationale de développement (IDA). Il préside également ès qualités le Conseil d’administration de la Société financière internationale (IFC), le Conseil d’administration de l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), et le Conseil administratif du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI).




Durant son mandat, M. Malpass a renforcé l’efficacité de la gestion du Groupe de la Banque mondiale

Durant son mandat, M. Malpass a priorisé la transparence des activités internes et externes, notamment par la divulgation d’informations financières et climatiques détaillées ; effectué une importante réorganisation des opérations de la Banque mondiale afin de renforcer la collaboration et de mieux intégrer les pôles mondiaux d’expertise et les unités opérationnelles régionales ; œuvré pour garantir la discipline budgétaire, accroître le recouvrement des coûts des fonds fiduciaires et réduire l’empreinte immobilière du Groupe de la Banque mondiale .
David Malpass a établi des partenariats avec les présidents de six collèges et universités servant historiquement la communauté noire afin de promouvoir le partage des connaissances et des talents entre les institutions et les pays en développement ; obtenu une très forte satisfaction du personnel en matière de collaboration, clarté de la stratégie et de promotion d’une culture d’ouverture et de confiance ; présidé à la création d’un groupe de travail sur le harcèlement sexuel, d’une équipe spéciale pour la lutte contre le racisme et d’une équipe spéciale sur la culture d’entreprise afin de contribuer à la mise en place d’un cadre de travail plus cohésif, collaboratif et réceptif ; géré de multiples menaces pour la sécurité du personnel, dont l’évacuation du personnel d’Afghanistan, du Myanmar, du Soudan et de l’Ukraine, et à la suite de coups d’État au Sahel.