France/Maroc : pour la DGSE « il n’est pas question que le Maroc devienne la Turquie de l’Afrique du Nord »

« La machine à souiller est en branle et tous les moyens sont mis à son service pour atteindre son objectif : affaiblir le royaume du Maroc en le salissant », affirme à Maghreb-intelligence un ancien ambassadeur français à Rabat, aujourd’hui à la retraite.
Et le procédé semble très rodé comme du papier à musique. Alterner des enquêtes non corroborées d’ONG, présumées indépendantes, publier des dossiers de presse et de reportages soi-disant objectifs dans des média prétendus neutres, organiser des cabales sur les réseaux sociaux et enfin tenter le « containment diplomatique ».
Pour la DGSE, dirigée depuis bientôt six ans par Bernard Emié, l’essor du Maroc qui ressemble « étrangement » à celui de la Turquie est désormais inquiétant pour Paris. Cela lui rappelle d’amers souvenirs quand il a été ambassadeur à Ankara entre 2007 et 2011 et où à la montée en puissance des héritiers de l’empire Ottoman.
Pour Bernard Emié, le « traumatisme » d’un pays qui « ose » défier économiquement, culturellement, militairement et surtout sur le plan diplomatique la France refait surface.
Mohammed VI insondable pour Paris
Selon des sources bien informées de Maghreb-intelligence, l’inimitié de la DGSE envers le Maroc ne date pas de ces dernières années. Elle remonte au début des années 2000 et le changement de règne à Rabat. « A la Piscine, on ne connaît pas très bien le nouveau monarque ni ses choix économiques et diplomatiques. C’est juste que l’on se rend rapidement compte qu’il récuse toute ingérence paternaliste de Paris. Il n’a pas le tropisme français de Hassan II », expliquent nos sources.
Mohammed VI installe un nouveau management au sommet de l’Etat marocain que les Français ne comprennent pas du tout. Dans l’entourage proche du souverain alaouite, rares sont ceux qui ont des accointances dans l’hexagone. Si les livres à sensation visant à « faire pression » sur le Maroc continuent à sortir avec une régularité de métronome, l’Elysée et le Quai d’Orsay veillent au grain pour éviter une grande dégradation des relations entre les deux pays.
Mais au début des années 2010 la donne change. Economiquement, le Maroc s’arroge des parts de plus en plus importantes sur le marché africain. Banques, assurances, entreprises de BTP, télécoms, aérien et bien d’autres secteurs font que Casablanca devienne plus proche de Dakar, Abidjan et Libreville que Paris. Dans la capitale française les dents grincent. Et la diplomatie suit. Rabat est désormais une étape incontournable pour les chefs d’Etat du continent. A Paris, le mal de dents est insupportable.
Rabat incontournable en Afrique
Sur le plan sécuritaire, non seulement le Maroc s’autonomise, mais ses services de renseignement prennent le devant dans la lutte antiterroriste et la guerre contre le grand-banditisme. Les Marocains participent à déjouer de nombreux attentats sur le sol européen. Les Allemands, les Espagnols et les Américains saluent…Les Français, principaux concernés, détournent les yeux.
La gestion que fait le royaume chérifien du printemps arabe et des islamistes marocains n’est pas du goût de la DGSE, adepte de « l’éradication » pure et simple de l’Islam politique. Au grand dam de Paris, Rabat laisse la parenthèse islamiste ouverte pendant une dizaine d’années. Les barbus finiront par quitter le gouvernement comme ils sont venus…par les urnes. Une leçon magistrale dont tout le monde et content sauf les Français bien sûr.
Mais, c’est la goutte Donald Trump qui fera déborder le vase. La reconnaissance en 2022 par l’ancien président américain Donald Trump de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental rabat les cartes géopolitiques au Maghreb. Dans la foulée, l’Allemagne et l’Espagne se rabibochent avec le Maroc sur le même dossier. Et c’est le roi lui-même qui le signifie clairement dans un de ses discours : pas de grands marchés (TGV, ports, infrastructures) au royaume pour les entreprises des pays qui trainent les pieds pour reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara. Se sentant visés, les Français n’apprécient pas du tout…et ils répliquent.
Pegasus et bien avant «Chris Coleman », le Qatargate, le vote contre le Maroc au Parlement européen, la dissolution du Conseil français du culte musulman élu où les Marocains sont majoritaires sonnent aujourd’hui comme des rappels à l’ordre de Paris.
« La France fera tout son possible pour que le Maroc ne s’impose pas à la tête du Maghreb. Beaucoup de responsables français savent que l’Algérie est en déliquescence et que son avenir est compromis à moyen-termes. Alors, il vont essayer de freiner le royaume ou du moins ralentir son avance », explique à Maghreb-intelligence, l’ancien ambassadeur français.




L’Union africaine endosse les candidatures marocaines au système international

Le Conseil Exécutif de l’Union africaine a endossé, à l’occasion de sa 42ème session qui s’est tenue les 15 et 16 février courant à Addis-Abeba en prélude au Sommet de l’Union, les candidatures marocaines en cours au système international.
Ainsi, le Conseil a décidé d’appuyer la candidature du Maroc au Conseil de l’Organisation Maritime Internationale pour la période 2024-2025, lors des élections qui se tiendront à l’occasion de la 33ème session de l’Assemblée Générale de l’OMI, en décembre 2023 à Londres.
De même, le Conseil a décidé d’appuyer la candidature de M. Mohammed Charef pour sa réélection au Comité sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et les membres de leurs familles pour la période 2024-2027, lors des élections prévues à l’occasion de la 11ème réunion des Etats Parties à la Convention sur les droits des travailleurs migrants, prévue à New York en juin 2023.
Le Conseil Exécutif de l’UA a par ailleurs pris note de la candidature du Maroc au Conseil de Sécurité des Nations Unies pour la période 2028-2029, lors des élections prévues en juin 2027 à New York.
L’endossement de ces candidatures par le Conseil Exécutif de l’UA témoigne de la grande crédibilité dont jouit le Royaume auprès de l’organisation panafricaine et de la pertinence de la stratégie du Royaume, sous la Haute Vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour le renforcement de sa présence au sein des organisations internationales.
La délégation marocaine était conduite au Conseil Exécutif de l’UA par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération Africaine, et des Marocains Résidant à l’étranger, Nasser Bourita.




Le CICR fête ses 160 ans et poursuit son action pour protéger les civils des horreurs des conflits

Le 17 février, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) célèbre sa 160e année d’activités visant à porter secours à des millions de personnes victimes de conflits armés.
Les progrès technologiques ont radicalement modifié la physionomie de la guerre depuis 1863. Mais une chose reste hélas inchangée : le niveau de souffrance enduré par les civils touchés par un conflit. Le cofondateur du CICR, Henry Dunant, a écrit ceci il y a 160 ans, après avoir été témoin des horreurs sur un champ de bataille :
Les maisons sont trouées, lézardées, détériorées et leurs habitants qui ont passé près de vingt heures cachés et réfugiés dans leurs caves, sans lumière et sans vivres, commencent à en sortir. Leur air de stupeur témoigne du long effroi qu’ils ont éprouvé.
Selon un communiqué de presse publié à cet effet, ce texte aurait pu être écrit aujourd’hui à propos des populations prises dans l’étau des conflits en Ukraine, ou au Yémen, ou en Syrie. Les civils en proie à la violence des combats qui font rage en Afghanistan ou en Somalie ces dernières années sont comme sidérés par la terreur semée par ces conflits.
« Après 160 ans de travail, le Comité international de la Croix-Rouge peut dire que le monde a fait de réels progrès pour réduire les dommages causés aux civils sur le champ de bataille. Pourtant, aujourd’hui encore, les conflits génèrent des souffrances massives, ce qui signifie qu’il reste beaucoup à faire pour réduire la douleur et le déchirement », a déclaré Mirjana Spoljaric, présidente du CICR. « Le respect du droit international humanitaire a toujours été et continuera d’être le seul moyen de conserver un minimum d’humanité en période de conflit. Les lois de la guerre doivent être élevées au rang de priorité politique ».
Le CICR opère dans 100 pays, fort d’un effectif de plus de 21 000 personnes. Dans les années à venir, aux côtés de ses partenaires au sein du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, l’institution poursuivra son action visant à faire en sorte que la nature neutre, impartiale et indépendante de nos activités humanitaires soit comprise par tous, même si de nouvelles armes et technologies continuent de voir le jour.
Se plaçant toujours du côté de l’humanité, le CICR continuera également à plaider et à insister pour un plus grand respect du droit international humanitaire, qui interdit la violence dirigée contre les personnes qui ne prennent pas part à un conflit armé.
Pour rappel, dans son ouvrage de référence intitulé « Un Souvenir de Solférino », Henry Dunant suggérait d’établir des sociétés nationales de secours identifiées par un emblème commun et un traité international pour protéger les blessés sur le champ de bataille. Le 17 février 1863, cette vision est devenue une réalité avec la création par un groupe de citoyens de Genève du Comité international de secours aux blessés, qui est devenu par la suite le Comité international de la Croix-Rouge. Un peu plus d’un an plus tard, le 22 août 1864, douze États signaient un traité consacrant l’obligation d’épargner et de protéger les soldats blessés et le personnel employé à les secourir, donnant naissance aux Conventions de Genève.




UA/Climat: Le Roi plaide pour une mobilisation optimale des ressources pour gagner la bataille climatique

Le Roi Mohammed VI a affirmé que la bataille climatique de la région du Sahel ne peut être gagnée que par la mobilisation optimale des ressources propres de ses Etats.
Dans un message aux participants à la 2ème Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Commission Climat pour la région du Sahel, qui a ouvert ses travaux vendredi à Addis-Abeba, le Souverain a de même réitéré l’engagement du Royaume de continuer « de guider nos efforts pour que soient assurées la résilience de notre continent et les ambitions des futures générations africaines »
Voici le texte intégral du Message Royal dont lecture a été donnée par le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.
« Louange à Dieu, Prière et Salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.
Excellences Mes Chers Frères Chefs d’Etat,
Monsieur le Président de la Commission de l’Union Africaine,
Mesdames et Messieurs les Chefs de Gouvernement,
Je me réjouis avec vous de la tenue de cette deuxième session de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Commission Climat pour la région du Sahel. Elle nous donne l’heureuse opportunité de constater que les objectifs que nous nous étions assignés à Niamey en 2019 lors de la première Conférence (des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Commission Climat pour la région du Sahel) sont sur la voie de la concrétisation.
A cette occasion, Je salue le leadership assuré par Notre frère le Président Mohamed Bazoum, qui a permis de poursuivre, avec élan et détermination, le processus d’opérationnalisation.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
D’ici 2030, des manifestations climatiques extrêmes menacent directement jusqu’à 118 millions d’Africains parmi les plus pauvres. Selon les estimations, dans la sous-région du G5 Sahel, la pauvreté pourrait frapper 13,5 millions de personnes supplémentaires d’ici 2050.
De surcroît, en dépit de ce bilan alarmant, jusqu’en 2020, notre Continent n’a reçu que 12% du financement climatique mondial.
La bataille climatique de la région du Sahel ne peut être gagnée que par la mobilisation optimale des ressources propres de ses Etats, résolument conjuguée à un soutien financier international à la hauteur des ambitions du Plan d’investissement Climat.
Ce prérequis se fonde sur la création historique, à l’issue de la COP27, d’un fonds répondant aux pertes et dommages amplifiés par la crise climatique. Quelle région au monde peut en effet mieux justifier la raison d’être de ce fonds ? Il n’en est pas qui ait été plus lourdement impactée que le Sahel !
Excellences, Mesdames et Messieurs,
Comme Nous l’avions annoncé dans Notre Discours, lors la première Conférence de la Commission Climat pour la région du Sahel, le Maroc a honoré son engagement en apportant, à la Commission, son appui en matière de renforcement des capacités, d’assistance technique et de soutien financier pour l’élaboration des études de faisabilité afin qu’elle finalise son Plan d’Investissement Climatique. Constant dans son engagement, le Royaume assure d’ores et déjà l’assistance technique nécessaire aux actions de la Commission et il œuvrera, avec la même détermination, pour mener à terme sa feuille de route.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
Si l’action de l’Afrique pour relever les défis de la crise climatique continue à se heurter à de multiples contraintes, nous pouvons nous féliciter de la voie sage que nous, Dirigeants africains, avons privilégiée, la voie de l’action régionale coordonnée et concertée.
La Réunion de Très Haut Niveau des trois Commissions Climats Africaines, tenue en marge de la COP27 à l’initiative de Mes frères Président Macky Sall et Président Denis Sassou N’Guesso illustre cette approche solidaire qu’il conviendrait de consolider. De même, le renforcement de la coordination entre les structures de gouvernance des trois Commissions nous permettra de renforcer la cohérence de notre action commune pour une Afrique plus résiliente au changement climatique.
Les engagements que Nous avons pris lors du Premier Sommet Africain de l’Action tenu à Marrakech en 2016 en marge de la COP22, continueront de guider nos efforts pour que soient assurées la résilience de notre continent et les ambitions des futures générations africaines.
Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh ».




Droits de l’Homme: Bourita pointe les “évaluateurs autoproclamés”

Les travaux du pré-forum mondial des droits de l’Homme de Rabat, se sont ouverts ce vendredi, en présence de plus de 300 militants des DH venant de 50 pays. A cette occasion, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a pointé les évaluateurs autoproclamés des DH, mais qui adoptent des positions de double standard.


Dans une allocution vidéo, le ministre a soutenu que « le meilleur outil dont dispose la communauté internationale reste, sans doute, une diplomatie ambitieuse, patiente et réfléchie qui construit, dans le dialogue et la coopération, un système international des droits de l’Homme plus équilibré qui trouve, aussi, la voie de générer une discussion plus active sur les droits économiques et sociaux alors que les inégalités sociales globales et l’insécurité économique mondiale s’approfondissent, sous nos yeux, de jour en jour ».
En effet, a-t-il dit, « d’aucuns, érigés en évaluateurs autoproclamés des droits de l’Homme sur notre Continent s’arcboutent sur des postures qui mettent de côté le dialogue et la coopération comme fondements de la protection et de la réalisation des droits de l’Homme pour adopter malheureusement, des positions de double standard et de politisation qui, loin de servir la cause des droits de l’Homme, fragilisent ses fondements ».
Pour Nasser Bourita, « il n’y pas une quelconque tutelle sur les questions des droits de l’Homme, il n’y pas de légitimité d’office à des dictat d’évaluations extérieures et il n’y a pas d’alternative sérieuse à l’appropriation progressive, individuelle et collective de l’universalité des droits de l’Homme ».
Le ministre a, en ce sens, fait observer que « notre trajectoire d’affirmation sur la scène mondiale ne saurait être prise en otage par des logiques de confrontations qui nourrissent des processus de fracture fragilisant de surcroit la solidarité internationale dans la défense des droits de l’Homme ».

Dans le même ordre d’idées, Bourita a assuré que « notre Continent est appelé à s’organiser et à consolider ses positions sur le débat international des droits de l’Homme qui s’annonce dans les prochaines années ».
Il a, à cet égard, noté que l’opportunité, voire la nécessité d’une nouvelle Convention de Vienne sur les droits de l’Homme pour faire évoluer, moderniser et approfondir le système international des droits de l’Homme pourrait rapidement émerger sur l’agenda international, appelant à réfléchir sur les réponses aux défis qui se présentent pour apporter une touche africaine à cette nouvelle étape et pour faire avancer les principes universels des droits de l’Homme.
Le Maroc, sous la conduite du Roi Mohammed VI, continue, inlassablement, de promouvoir sa dynamique nationale dans le domaine des droits de l’Homme dans leur globalité et universalité comme vecteur de développement, a-t-il encore dit, relevant que ce choix irréversible, se confirme par les nombreuses avancées qui ont été réalisées sur l’ensemble des droits civils, politiques, économiques, sociaux, culturels et environnementaux.
« Les droits de l’Homme et l’ancrage de l’Etat de droit étant d’abord et avant tout, des chantiers permanents, aujourd’hui encore, nos pays doivent poursuivre leurs efforts et leurs actions dans le but de renforcer leurs acquis et créer de nouvelles opportunités, tant aux niveaux national et régional qu’international », a-t-il fait remarquer.
Pour conclure: « Il est grand temps d’adopter une approche intersectorielle en se ralliant à une dynamique de coopération approfondie et de dialogue élargi entre nos pays, tels que nous le faisons aujourd’hui, à l’occasion de ce pré-forum et que nous le ferons bientôt à Buenos Aires », en ce sens que « les plus grandes leçons, sur les droits de l’Homme ou sur tout autre sujet, ne sont pas tirées de ceux qui pensent pouvoir les donner mais sont le fruit des actes de ceux qui agissent ».
A noter que ce pré-forum, organisé par le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) en collaboration avec le Centre international pour la promotion des droits de l’Homme (CIPDH)-UNESCO, est tenu en prélude de la 3e édition du Forum mondial des droits de l’Homme prévu en mars prochain à Buenos Aires.




Contrat chinois : « Le contenu est plein de préjugés et ne correspond pas à la réalité » (Porte-parole de l’ambassade de Chine en Rdc)

« Nous avons appris avec stupéfaction la publication du rapport sur le Contrat chinois par l’Inspection Générale des Finances (IGF) de la République Démocratique du Congo », a indiqué le porte-parole de l’Ambassade de Chine en Rdc dans son commentaire sur le rapport de l’IGF sur le contrat chinois.
Et de poursuivre, nous avons le regret de constater que le rapport, dont le contenu est plein de préjugés, ne correspond pas à la réalité, ne peut pas être considéré comme crédible et n’a pas de valeur constructive.
A l’en croire, le Contrat chinois constitue un bel exemple du partenariat gagnant-gagnant. Il s’agit d’un fait indéniable. De nombreuses réalisations palpables prouvent que la partie congolaise a bénéficié effectivement de cette coopération.
Le gouvernement chinois encourage les entreprises chinoises à travailler avec leur partenaire congolais pour améliorer la coopération en la faisant bénéficier davantage à la partie congolaise, et résoudre les désaccords à travers le dialogue amical et raisonnable. Il va défendre fermement les droits et intérêts légitimes des entreprises chinoises et riposter résolument à toute violation des droits et intérêts légitimes des entreprises chinoises.




Les femmes africaines extrêmement affectées par le changement climatique (M. Bourita)

Les femmes africaines, qui sont l’épine dorsale de la sécurité alimentaire du continent, sont extrêmement affectées par le changement climatique, a affirmé jeudi à Addis-Abeba le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.


Intervenant à l’occasion d’un déjeuner-débat sur les défis croisés des changements climatiques et de l’Agenda Femmes, Paix et Sécurité en Afrique (FPS), organisé par le Maroc en collaboration avec l’Union africaine, en marge de la 42ème session du Conseil exécutif de l’Union africaine (UA), M. Bourita a souligné que les femmes africaines souffrent le plus des conflits, de la violence et des déplacements forcés résultant du changement climatique, notant qu’elles ne participent pas pleinement aux processus décisionnels liés à l’adaptation et à l’atténuation.
Soulignant le leadership des États africains dans l’élaboration de l’agenda climatique et le renforcement de la participation des femmes dans ce domaine, M. Bourita a rappelé que lors du Premier Sommet Africain de l’Action, présidé par SM le Roi Mohammed VI à Marrakech en 2016, les chefs d’État africains se sont engagés à promouvoir les politiques et les mesures en matière d’adaptation requises, qui soient aussi des catalyseurs pour une transformation structurelle profonde sur les plans économique et social en Afrique.
“Nous ne pouvons parvenir à une adaptation et à une atténuation efficaces que si nous tenons compte des effets sexospécifiques du changement climatique et si nous encourageons la participation des femmes,” a affirmé le ministre, relevant qu’il ne peut y avoir de résilience climatique sans égalité des sexes, qui permet aux femmes de jouir pleinement de leurs droits dans le contexte des impacts dramatiques du changement climatique.

Cette rencontre sur les défis croisés des changements climatiques et de l’Agenda FPS, organisée au siège de l’Union africaine, découle de l’engagement du Maroc à stimuler une nouvelle réflexion pour relever les défis traditionnels et émergents de l’Afrique et les transformer en véritables opportunités de partenariats régionaux et sous-régionaux, a-t-il fait savoir, notant que le Royaume est fermement convaincu que ces défis ne doivent pas être un motif de division, mais “un catalyseur d’action collective au sein de notre Organisation”.
Alors que l’Afrique ne représente que 3 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, elle porte en grande partie le fardeau du changement climatique, a souligné M. Bourita.
Notant que le changement climatique est un multiplicateur de menaces en Afrique plus que dans toute autre région, le ministre marocain a cité le discours de SM le Roi au Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement sur la sécheresse et la gestion durable des terres, tenu le 9 mai 2022, lorsque le Souverain a souligné que “avec la sécurité environnementale, se trouvent en jeu la sécurité alimentaire, la sécurité humaine et la sécurité +tout court+”.
Cette réalité peut être illustrée à travers trois exemples parmi d’autres, a-t-il fait observer, évoquant l’augmentation de la demande en eau, la sécheresse et les précipitations irrégulières qui perturbent les systèmes alimentaires, avec jusqu’à 250 millions d’Africains touchés par le stress hydrique.
Deuxièmement, le continent connaît des catastrophes naturelles à un rythme plus rapide que jamais, qui ont déplacé plus de 2,5 millions d’Africains en 2021, a-t-il poursuivi, ajoutant que le troisième exemple est le fait que la rareté des ressources causée par le changement climatique donne lieu à des conflits entre différents groupes sociaux et offre un terrain fertile à l’extrémisme violent.
Une approche holistique de la sécurité humaine jette donc les bases des synergies entre l’Agenda climatique et l’Agenda FPS, a soutenu M. Bourita, faisant savoir qu’à cet égard, le Maroc a toujours été d’avis que l’agenda FPS n’est pas un plan technique, mais une plate-forme politique et un programme d’action transformateur qui implique les États et d’autres parties prenantes, y compris la société civile, le monde universitaire et le secteur privé.
Saluant les efforts “considérables” déployés par les États africains et l’UA dans la mise en œuvre de l’Agenda FPS au niveau continental, il a indiqué que “conformément à la Vision royale pour la promotion de l’égalité entre les hommes et les femmes comme fondement d’une société moderne et démocratique, le Plan d’action national du Maroc, lancé en mars dernier devant l’ONU, repose sur une approche globale avec la participation active de la société civile”.
Ce plan aborde trois domaines prioritaires, à savoir la diplomatie préventive, la médiation, le maintien de la paix et la promotion d’une culture de la paix, ainsi que l’autonomisation économique des femmes, a-t-il noté, exprimant la disposition du Maroc à partager son expérience dans l’élaboration de son Plan d’action national avec les pays africains, dans le cadre de la coopération Sud-Sud, en vue de promouvoir l’appropriation nationale de cet agenda.
En tant que président du Conseil de paix et de sécurité en octobre 2022, le Maroc a lancé un débat fructueux sur le lien entre le changement climatique, la Covid-19, les conflits et la violence sexiste, a souligné M. Bourita, estimant qu’une coopération multilatérale forte au niveau de l’UA et de l’ONU est nécessaire pour combler le vide politique et normatif dans ce domaine.




Célébration de la Fête de l’Etoile

Tout le pays a célébré solennellement la Fête de l’Etoile, fête nationale suprême.

Les masses populaires ont visité le Palais du Soleil de Kumsusan où reposent en paix le Président Kim Il Sung et le Dirigeant Kim Jong Il, sanctuaire suprême du Juche, et les statues et les portraits rayonnants de ces grands hommes, érigés partout dans le pays, pour présenter leurs plus profonds respects envers eux.
L’exposition centrale des beaux-arts et les expositions de photos de province, de ville et d’arrondissement ont été débordées de sentiments de regret envers le Dirigeant qui, grâce à son énergie et à sa volonté surhumaines, avait conduit à une issue victorieuse notre révolution.
Des spectacles de célébration se sont joués dans les différentes régions du pays.
Partout dans les endroits de la capitale, se sont produites des représentations en plein air, et des bals de gala des permanentes et des membres de l’Union des femmes ont ajouté au climat de la fête.
De leur côté, les spectacles de célébration des artistes de différentes régions, dont les provinces du Jagang, du Kangwon, du Hamgyong du Nord et la ville de Kaesong, et les représentations de cercles artistiques des organismes du niveau provincial données aux chefs-lieux de province, entre autres villes de Sinuiju, de Phyongsong et de Hamhung, ont ajouté aussi au climat de la Fête de l’Etoile.
Au stade Kim Il Sung s’est déroulé un match de football masculin.
Des rires de bonheur des travailleurs célébrant la fête n’ont pas cessé de fuser des lieux de repos culturel, tels que le zoo central, le musée d’Histoire naturelle, etc.
Dans des établissements de ravitaillement et de services, ont été servis des plats particuliers, faisant la joie des habitants.
Des boutiques de châtaignes et patates grillées se faisaient entendre des rires des travailleurs.




Spectacle de célébration

A l’occasion de la Fête de l’Etoile, fête nationale suprême, s’est joué le 16 février un spectacle de célébration dans le Théâtre de Samjiyon.

Y ont assisté des travailleurs de la capitale.
Se sont produits sur la scène les artistes de la Troupe artistique Wangjaesan, de la Chorale d’Etat Emérite et de l’Orchestre Samjiyon.
Ont été mis en scène des hymnes inoubliables que le peuple coréen aimait chanter, fier d’une gloire et d’un bonheur de tenir en haute estime le Dirigeant Kim Jong Il en Leader de la révolution et Père affectueux.




Pour le bien-être du peuple

Le 15 décembre 2011, le Dirigeant Kim Jong Il a visité le centre commercial du district de Kwangbok aménagé à merveille dans la cité Kwangbok de la capitale Pyongyang.
Ayant une superficie bâtie totale de plus de 12 700 m2, cet établissement a bénéficié de l’informatisation et de la commande numérique de toutes les activités gestionnaires depuis l’emmagasinage jusqu’à la vente, ce qui lui a permis d’assurer l’exactitude et la promptitude des services aussi bien que le confort des acheteurs à un haut niveau.
Ce jour-là, parcourant divers endroits de ce centre commercial disposant d’articles de ménage, de produits électroniques, de denrées alimentaires, de produits textiles et d’autres, le Dirigeant s’est informé en détail de la gamme des marchandises, de leur étalage et du plan de vente.
Puis, il a interrogé les cadres du lieu sur la date de l’ouverture du magasin et les prix des marchandises.
Sur ce, il a indiqué la nécessité de l’ouvrir au plus tôt pour permettre aux gens du peuple d’acheter les produits dont ils ont besoin et faire produire les effets dudit centre construit à grand-peine.
Je voulais faire construire un centre commercial moderne et fournir à la population davantage d’articles, a-t-il déclaré. Maintenant, je peux me soulager un peu. Je remercie les cadres du secteur concerné qui ont pris de la peine pour cette construction. Je fais l’éloge de leurs bonnes actions.
Et de poursuivre : Le centre commercial du district de Kwangbok est aménagé impeccablement. S’il vent en quantité, sans parler des marchandises en provenance d’autres pays, les produits de notre pays, les gens du peuple en seraient contents. Permettre à note peuple de se servir des meilleurs produits du monde, c’est ma volonté.