L’intégration commerciale peut-elle changer la donne en Afrique ?

Une nouvelle étude de la Banque mondiale montre que l’accord conclu entre 54 pays pourrait attirer davantage d’investissements directs étrangers, donc en démultiplier les bénéfices.

Imaginons qu’une grande entreprise textile africaine souhaite construire une nouvelle usine dans un pays voisin dans le but de se doter d’une chaîne de production régionale. Elle se heurtera sans doute pendant des mois à une avalanche de paperasse fastidieuse pour obtenir les autorisations nécessaires et l’agrément indispensable aux investisseurs. Les restrictions sur les visas peuvent compliquer la venue de spécialistes pour former le personnel local, tandis que d’autres employés risquent même ne pas être autorisés à travailler parce que leurs diplômes professionnels ne sont pas reconnus. Et même une fois l’usine opérationnelle, les expéditions de ses produits se trouveront souvent retardées aux postes-frontières, en raison de formalités redondantes et d’innombrables inspections successives.

Ce ne sont là que quelques exemples des difficultés rencontrées par les entreprises qui cherchent à investir et à commercer dans un autre pays africain. Rien d’étonnant donc que les frontières sur ce continent soient parmi les plus restrictives au monde, ce qui explique la faiblesse relative des échanges et des investissements intra-africains.

Partout dans le monde, le commerce et les investissements ont été les principaux moteurs de la croissance des économies en développement et ont permis à des centaines de millions de personnes d’échapper à la pauvreté. Cependant, le fractionnement de son marché intérieur a empêché l’Afrique de s’inscrire pleinement dans ce mouvement. La finalité de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) est précisément de changer la donne. Pour la première fois, l’accord conclu entre 54 pays représentant une population totale de 1,3 milliard d’habitants et un PIB de 3 400 milliards de dollars devrait créer un marché unique à l’échelle du continent. Des échanges et des investissements plus faciles et une concurrence plus vive permettraient ainsi à l’Afrique de gagner en attractivité aux yeux des acteurs des chaînes de valeur régionales et des investisseurs.

Selon une étude de la Banque mondiale, cet accord a le potentiel de générer des avantages économiques et sociaux importants, sous forme d’une croissance économique plus rapide, de revenus plus élevés et d’une réduction de la pauvreté. Il aiderait l’Afrique à diversifier et industrialiser son économie, et à être moins dépendante de l’exportation d’un petit nombre de produits de base tels que le cuivre, le pétrole et le café. Les femmes et les travailleurs qualifiés en seraient parmi les premiers bénéficiaires, avec néanmoins des variations selon les pays.

Mais beaucoup dépendra de la réussite des négociations et de la mise en œuvre de l’intégralité des objectifs les plus ambitieux de l’accord. La concrétisation effective des engagements de la ZLECAf sur le terrain doit devenir une priorité pour les signataires de l’accord et il faudra pour cela une volonté et une impulsion politiques.

La première phase de l’accord, entrée en vigueur en janvier 2021, éliminera progressivement les droits de douane sur 90 % des marchandises et réduira les obstacles au commerce des services. À elle seule, cette mesure permettrait de développer les échanges et d’augmenter le revenu réel de 7 % d’ici à 2035, réduisant ainsi le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté de 40 millions pour atteindre 277 millions, d’après un rapport de la Banque mondiale publié en 2020 (a). Environ deux tiers des 450 milliards de dollars de revenus supplémentaires potentiels résulteraient de la suppression des longs délais aux frontières et de la baisse des coûts commerciaux, ce qui permettrait aux entreprises africaines d’intégrer plus facilement les chaînes d’approvisionnement régionales et mondiales.

Une étude publiée récemment (a) examine deux scénarios pour montrer que les avantages pourraient être encore plus importants si l’on considère non seulement les retombées de la libéralisation des échanges, mais aussi celles liées à la hausse des investissements et à une plus grande intégration commerciale qui, au-delà des questions frontalières, s’attache à lever les barrières à l’investissement et les obstacles internes. Le premier scénario rend compte des investissements directs étrangers (IDE) supplémentaires que la ZLECAf devrait attirer, en provenance d’Afrique et d’autres parties du monde. Les IDE sont essentiels, car ils apportent des capitaux, des technologies et des compétences. En outre, s’ils sont associés aux investissements nationaux, ils aideront les économies africaines à se diversifier dans de nouveaux secteurs de l’agroalimentaire, de l’industrie manufacturière et des services pour les marchés nationaux, intra-africains et extra-africains. Selon ce scénario, le revenu réel pourrait encore augmenter pour atteindre environ 8 % en 2035 (506 milliards de dollars), et le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté diminuerait de 45 millions.

Le deuxième scénario évalue l’impact — si l’accord est élargi comme prévu — de l’harmonisation des politiques en matière d’investissement, de concurrence, de commerce électronique et de droits de propriété intellectuelle. Une intégration plus poussée dans ces domaines permettrait de créer des marchés équitables et performants, d’améliorer la compétitivité et d’attirer encore plus d’IDE en limitant les risques liés aux changements de réglementation et de politique. Ce scénario permettrait de générer des augmentations de revenus de 9 % d’ici 2035 (571 milliards de dollars) et de réduire de 50 millions le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté (soit une baisse de 16 % par rapport au taux d’extrême pauvreté prévu en 2035 sans la ZLECAf).

La mise en œuvre de l’accord se heurte toutefois à plusieurs difficultés. Le secteur privé africain, notamment les PME qui pourraient bénéficier de la zone de libre-échange, doit mieux maîtriser les différentes dispositions de l’accord pour savoir comment celles-ci — par exemple la libéralisation du commerce des services — peuvent être mises à profit pour développer leurs activités. C’est ce qui s’est produit en Amérique centrale où le secteur privé s’est organisé dans le cadre du Système d’intégration centraméricain, une fédération de chambres et d’associations d’exportateurs qui assure un suivi régulier de la mise en œuvre des engagements commerciaux.

Les entreprises africaines devraient aussi considérer les possibilités nouvelles, et non se contenter de réagir par peur de la concurrence des importations.  Outre les ministères du Commerce impliqués dans les négociations, d’autres agences gouvernementales de chaque pays devraient également se familiariser avec la ZLECAf et comprendre le rôle clé qu’elles pourraient être appelées à jouer dans sa mise en œuvre sur le terrain. Il est primordial de s’attaquer aux barrières non tarifaires et aux obstacles qui entravent le passage transfrontalier des marchandises.  Il en va de même de la levée des restrictions au commerce des services, chaque pays appliquant aujourd’hui sa propre réglementation dans des secteurs tels que la logistique et le transport, les services financiers, le tourisme et les communications.

La signature de l’accord n’est donc qu’une première étape. Il faudra aller beaucoup plus loin pour recueillir tous les bénéfices potentiels de la ZLECAf en matière de commerce, d’investissement et d’emploi. Les nations africaines devront soutenir le travail du secrétariat permanent chargé d’administrer l’accord, basé à Accra, au Ghana. Les lois et réglementations nationales devront être harmonisées avec les modalités de l’accord sur l’investissement, les droits de propriété intellectuelle, la concurrence et le commerce numérique. Et pour résoudre les problèmes structurels qu’ils connaissent de longue date, les pays africains devront également :

  • encourager la libéralisation progressive du commerce transfrontalier et des politiques d’investissement, conformément aux dispositions de l’accord, afin de jeter les bases des chaînes de valeur régionales en Afrique ;
  • rationaliser les procédures douanières et frontalières et moderniser les infrastructures afin de réduire les longs délais qui ralentissent les mouvements transfrontières des marchandises et renchérissent les coûts commerciaux, et mettre sur pied des plateformes logistiques efficaces ;
  • renforcer le commerce transfrontalier et l’investissement dans les services, en facilitant le commerce des services numériques, en supprimant les restrictions en matière d’IDE et en libéralisant la circulation des travailleurs.

Il appartient maintenant aux États membres — et à leurs champions — de prendre l’initiative, en collaboration avec le secteur privé et la société civile, pour faire en sorte que la promesse de la ZLECAf puisse enfin changer la donne en Afrique, pour le plus grand bien de ses habitants.




Impasses tunisiennes !

Aux dernière nouvelles, le ministre tunisien des affaire étrangères Othmane Jerandi a été limogé par le président Kais Saied. Il est le quatrième à devoir quitter son poste depuis le début de l’année, révélant un contexte politique instable dans une Tunisie au bord de grandes ruptures.
Le départ d’Othmane Jerandi peut être interprété comme une relative bonne nouvelle pour le Maroc. L’homme a incarné le tournant diplomatique agressif tunisien à l’égard du Maroc et avait été considéré comme l’homme de main du sérail algérien au Palais de Carthage.
Ce départ intervient à un moment clef de l’histoire politique tunisienne où le président Kais Saied, obsédé par ses lubies autoritaires, tente sans succès ni crédibilité, de se tisser un costume de despote et de dictateur.
Le limogeage d’Othmane Jerandi serait pourtant lié à la mauvaise gestion par les autorités tunisiennes de l’affaire de l’activiste franco-algérienne, Amira Bouraoui.
Récemment, la Tunisie a failli se transformer en prison annexe de l’Algérie lorsqu’elle avait procédé à l’arrestation de l’opposante et animatrice du Hirak algérien Amira Bouraoui. Cette dernière fuyait discrètement l’enfer algérien via la Tunisie. Et alors que le régime de Kaïs Saied s’apprêtait à l’extrader vers l’Algérie, seule l’intervention de la France a mis fin à cet projet et offert une protection consulaire à Amira Bourraoui, porteuse aussi de la nationalité française.
Cette crise autour d’Amira Bouraoui serait si importante qu’elle a poussé le président algérien Abdelmajid Tebboune à rappeler pour consultations son ambassadeur à Paris. Elle a montré, si besoin encore était, la grande proximité des militaires d’Alger et du régime du président Kais Saied. A tel point que de nombreuses interrogations se posent sur la Tunisie d’aujourd’hui.
Que reste-il à cette Tunisie comme message à transmettre à son opinion et son environnement immédiat? L’image d’un pays qui se noie sous l’effet d’une crise économique dévastatrice, d’un peuple qui sombre sous l’effet d’une dictature sans complexe ? Le taux d’abstention des Tunisiens aux dernières législatives avoisine un record planétaire, presque du 90%.
En cause. Un homme, Kais Saied, obsédé par la confection d’une costume présidentiel sur mesure qui lui octroie tous les leviers du pouvoir et qui a spectaculairement échoué. Les Tunisiens des villes, ainsi que ceux de campagne, lui ont refusé ce caprice et ont volontairement boycotté son opération de monter en douce une dictature autour du Palais de Carthage.
Logiquement et dans les pays qui respectent la volonté populaire, un tel taux de défiance est susceptible à lui seul de provoquer démission et retrait. Pas dans la Tunisie de Kais Saied. L’homme s’accroche au pouvoir comme le pendu à sa corde. Que la Tunisie puisse perdre tous ses atouts pour pouvoir un jour espérer décoller, cela lui importe peu. L’essentiel est de garder ce pourvoir et ce nouveau parlement même s’il est adoubé par seulement 10% de la population.
Pour ne pas dire la vérité crue aux Tunisiens, une certaine presse préférait parler de désaffection par rapport à la politique, de désenchantement par rapport à la démocratie. Autant de figures de style pour éviter de nommer un flagrant retour de la dictature, incarné par les obsessions de Kais Saied.
Généralement, la tradition implique que quand on veut justifier une prise de pouvoir aussi peu démocratique, il est d’usage d’évoquer le danger islamiste. L’idée étant d’exporter vers l’international que l’autorité qui a procédé à cela vise à protéger le pays d’un danger beaucoup plus grand et plus grave.
La démarche a relativement réussi en Égypte avec les multiples hésitations et critiques qu’on connaît. Elle a, de manière ridicule, échoué en Tunisie avec les nombreuses tension internes notamment avec le puissant syndicat UGTT susceptible de plonger le pays dans un dangereux cycle de ruptures.
Kais Saied a non seulement dégouté les Tunisiens de la politique, mais il a aussi mis en danger et en question le soutien de la communauté internationale à l’économie tunisienne. Pour pourvoir espérer sortir la tête du goulot, la Tunisie a besoin de négocier des accords de soutien avec des institutions financiers internationales comme le FMI et la banque mondiale.
Et comme la situation politique et sociale engendrée par les choix du président tunisien n’est pas de nature à garantir un minimum de stabilité, cela parait comme une mission impossible de déverrouiller la générosité de ces institutions internationales. Ce qui va certainement participer à aggraver les souffrances du peuple tunisien.
Kais Saied met aussi en difficulté un de ses principaux soutiens européens, la France. Emmanuel Macron a apporté une aide politique extrêmement précieuse au président tunisien depuis le début de son aventure. Aujourd’hui avec une adhésion des Tunisiens à son projet politique des plus squelettiques, Paris pourra-elle continuer à fermer les yeux sur ce flagrant déficit démocratique sous le simple prétexte que Kais Saied a promis d’être un barrage au retour des islamistes du parti Annahda au pouvoir? Paris tente déjà de jouer les avocats de la Tunisie auprès des instances financières internationales.
Les récents échecs électoraux et les multiples coups de force contre la constitution sous l’ère de Saïd Saied vont certainement compliquer le plaidoyer français en faveur de la Tunisie auprès de ces institutions dont le soutien paraît vital pour l’économie du pays.
Le seul « exploit » dont les Tunisiens peuvent « s’enorgueillir » est de voir que leur président à l’expression bizarre et aux comportements lunatiques, a opéré une grand rapprochement avec le régime algérien depuis qu’a la surprise générale, il avait reçu en grandes pompes le chef du mouvement séparatiste du polisario Brahim Ghali. Depuis la Tunisie est généralement décrite dans les réseaux sociaux comme une wilaya algérienne, sans aucune souveraineté.




Affaire Pegasus: Un avocat français fustige “des accusations fantaisistes” portées contre le Maroc

Aucun élément technique n’a pu mettre en lumière les accusations “fantaisistes” portées contre le Maroc sur l’utilisation présumée du logiciel Pegasus, a affirmé, mercredi à Rabat, Me Olivier Baratelli, avocat du Royaume auprès des tribunaux français, soulignant que «le Maroc est de manière évidente victime, depuis longtemps, d’une tentative de déstabilisation internationale”.
“Depuis 18 mois, nous attendons toujours le moindre commencement de preuve de ces accusations fantaisistes”, a fait observer Me Baratelli, relevant que deux juges d’instruction ont été désignés sur des plaintes de différentes personnes, qui accusent le Maroc d’avoir espionné leurs téléphones, mais “aucun élément technique ne vient mettre en lumière ces accusations”.

“Aucun des plaignants n’a été en mesure de fournir son téléphone et d’apporter la preuve que le logiciel l’aurait infecté”, a ajouté l’avocat français, dans une vidéo projetée lors d’une conférence débat organisée par le Parlement marocain et consacrée aux attaques hostiles, flagrantes et répétées contre le Royaume ourdies au sein du Parlement européen (PE).
Le Maroc n’a eu cesse de dénoncer les “accusations fantaisistes, injustes et téléguidées” sur l’utilisation du logiciel espion Pegasus, a noté Me Baratelli, faisant savoir que le Royaume a engagé 10 procédures pénales en diffamation contre 10 journaux qui ont propagé cette rumeur, sans fournir aucune pièce, ni document, ni attestation, ni témoignage.
Le Royaume du Maroc, sous le contrôle des autorités judiciaires françaises, a fait contrôler le “pseudo rapport” informatique d’Amnesty International par des experts informatiques agréés près la Cour d’appel de Paris, près le tribunal judiciaire de Paris et près la Cour de cassation, a expliqué Me Baratelli, indiquant qu’aucun de ces experts informatiques n’a mis en lumière une quelconque infiltration par le logiciel Pegasus des téléphones des personnes soi-disant visées en France.
En Espagne, des accusations ont été portées par un journaliste dénommé Ignacio Cembrero, qui avait dit, de manière péremptoire, que son téléphone avait été infiltré par le Maroc, a poursuivi l’avocat français, indiquant que cette plainte a été classée sans suite par le parquet de Madrid qui a “ausculté et dépiauté” le téléphone de ce journaliste dans lequel ne figurait aucune trace du logiciel espion.
“Ces accusations mensongères avaient été portées à tort dans le but de nuire à la réputation internationale du Royaume du Maroc”, par un journaliste considéré comme un ennemi déclaré du Maroc, a-t-il souligné.
“En Espagne, il a été judiciairement exclu l’utilisation par le Maroc de ce logiciel,” a indiqué Me Baratelli, ajoutant que les investigations européennes n’ont rien pu démontrer à l’encontre du Maroc.
Et de conclure : “Nous avons comme seule certitude dans le dossier que le Maroc est exempt de tout reproche mais qu’en revanche d’autres Etats européens ont utilisé le logiciel”.
La rencontre organisée par le Parlement marocain a examiné les soubassements de ces attaques systématiques et désormais assumées par leurs instigateurs. Elle a été l’occasion d’aborder l’instrumentalisation de la question des droits de l’homme, les visées contre l’intégrité territoriale du Royaume ou encore l’exploitation sournoise de l’affaire Pegasus.




Affaire Pegasus : un expert informatique judiciaire français appelle à “la plus grande prudence” vis-à-vis du rapport d’AI

Un expert informatique judiciaire français a appelé, mercredi à Rabat, à “la plus grande prudence” vis-à-vis du rapport d’Amnesty international (AI) accusant le Maroc d’avoir utilisé le logiciel espion “Pegasus”, précisant que les éléments techniques fournis par AI ne permettent, en aucun cas, d’identifier ou de localiser l’utilisateur de ce logiciel.
“Il faut être extrêmement prudent” vis-à-vis des accusations faites par cette ONG internationale et relayées par un certain nombre de médias, a souligné David Zenaty, expert depuis 1985 auprès de la Cour de cassation et de la Cour pénale internationale, lors d’une conférence-débat et d’information tenue au Parlement et consacrée aux attaques hostiles, flagrantes et répétées contre le Royaume au sein du Parlement européen (PE).
“Les éléments techniques publiés par AI, dont l’intégrité n’est pas vérifiable, ne permettent, en aucun cas, d’identifier ou de localiser techniquement l’utilisateur de Pegasus et ce, quel que soit l’émetteur, pas uniquement le Royaume du Maroc”, a tranché M. Zenaty, citant les conclusions d’un rapport qu’il a élaboré en août 2021 en collaboration avec trois autres experts auprès de la Cour d’appel et de la Cour de Cassation de Paris.
Sur demande des avocats du Royaume du Maroc, ce collège d’experts avait pour mission de “caractériser les éléments figurant dans le rapport d’AI et dans quelle mesure ils étaient probants, techniquement parlant”, a précisé M. Zenaty dans une vidéo projetée à l’occasion de cette conférence à laquelle ont pris part des parlementaires, des représentants de la société civile, des experts et des juristes.
Et d’ajouter que pour mener cette “analyse forensic” (procédé permettant d’investiguer un système d’information après une cyberattaque), les quatre experts ont passé à la loupe des documents sur lesquels s’est basé le rapport d’AI, dont le manuel d’utilisation de Pegasus et le “transparency and responsability report 2020-2021” de NSO Group, société commercialisant ce logiciel.
Après s’être longuement attardé sur le mode de fonctionnement de ce malware, M. Zenaty a affirmé que dans le cas d’un acte d’espionnage moyennant Pegasus, “il est très dur de retrouver l’émetteur” puisque le logiciel “utilise une technique spéciale pour masquer l’origine du serveur, comme pour le Dark net”.

“Par conséquent, si on veut savoir si tel ou tel pays a piraté tel ou tel téléphone, le seul endroit où l’on peut obtenir cette information c’est là où existe le serveur NSO”, a-t-il expliqué.
Au lieu de fournir des preuves tangibles pour étayer ses propos, “AI s’est contentée de communiquer une liste d’adresses e-mail et de noms de domaine dont la provenance est difficile à établir, outre une liste de 600 noms dont personne ne sait comment ils ont été associés à cette affaire”, a signalé l’avocat.
Cette conférence-débat, organisée par les deux Chambres du Parlement, a examiné les soubassements des attaques méthodiques et des agressions mensongères relayées par le PE contre le Royaume de manière systématique et assumée.
Les participants ont abordé l’instrumentalisation de la question des droits de l’Homme, les visées contre l’intégrité territoriale du Royaume ou encore l’exploitation sournoise de l’affaire Pegasus.




Logiciel espion Pegasus: le Maroc dénonce une “campagne injuste”

Le Maroc a fustigé mercredi une “campagne injuste” au Parlement européen à la veille d’une audition parlementaire à Bruxelles sur l’utilisation du logiciel espion Pegasus, dont sont soupçonnées les autorités marocaines. “Notre pays subit des agissements hostiles et des attaques au Parlement européen qui nous ont obligés à réévaluer notre relation avec lui”, a dénoncé le président de la chambre des représentants Rachid Talbi El-Alami. “Cette campagne se poursuit avec le débat annoncé sur d’anciennes allégations d’espionnage de dirigeants d’un pays européen (ndlr: la France)”, a déploré El-Alami, lors d’un débat au Parlement marocain à Rabat consacré aux “attaques hostiles et répétées contre le royaume”. A l’ordre du jour du Parlement européen est programmée jeudi après-midi une réunion d’experts, de défenseurs des droits humains et de journalistes sur l’affaire d’espionnage Pegasus. Selon un consortium de médias internationaux, quelque 50.000 personnes à travers le monde (femmes et hommes politiques, journalistes, militants des droits humains, etc.) ont pu être espionnées par certains gouvernements, dont celui du Maroc, au moyen du logiciel espion Pegasus, conçu par la société israélienne NSO Group. Une commission d’enquête a été lancée en avril dernier au Parlement européen pour que les abus du logiciel espion “ne se produisent plus”.
Parmi les hommes politiques espionnés, figure le président français Emmanuel Macron, dont un numéro de téléphone portable aurait été visé par le Maroc, affirme ce consortium. Rabat a poursuivi en diffamation des ONG et médias français qui ont révélé ou dénoncé le recours par le Maroc au logiciel Pegasus, mais ces plaintes ont été jugées irrecevables par le tribunal de Paris. “Le Maroc est depuis longtemps victime d’une tentative de déstabilisation internationale. Il n’a eu de cesse de dénoncer ces accusations injustes et fantaisistes”, a déclaré Olivier Baratelli, avocat de Rabat dans cette affaire, intervenant en visioconférence devant les députés marocains. La classe politique marocaine et les médias proches du pouvoir à l’unisson ne décolèrent pas depuis que le Parlement européen a critiqué la détérioration de la liberté de la presse au Maroc. Principalement ciblée, la présidence française, accusée d’être à l’origine d’une campagne anti-marocaine à Bruxelles. “Il s’agit d’une guerre méthodique (…) Le Parlement européen a une responsabilité politique, il n’est pas possible qu’il devienne une plateforme pour attaquer le Maroc”, a estimé Lahcen Haddad, président de la commission parlementaire mixte Maroc-UE. A la suite du vote européen, le Parlement marocain a décidé unanimement de “reconsidérer” ses relations avec l’assemblée européenne à Bruxelles, rejetant toute “ingérence” dans les affaires intérieures du Maroc. A cet effet, il a décidé mardi de créer “une commission thématique ad hoc consacrée à ladite réévaluation”, composée de représentants des deux chambres du Parlement. (Fin)




Iran, Algérie, Zwelivelile Mandela… l’axe du diable dans le dossier du Sahara

La relation entre l’Algérie, le polisario, l’Afrique du sud et l’Iran se confirme une nouvelle fois avec le Sahara comme intérêt partagé. Le petit-fils de Nelson Mandela, dernière recrue d’Alger pour médiatiser et ameuter les troupes autour de la théorie séparatiste sahraouie, est devenu le lien entre ces parties qui nourrissent des envies déstabilisatrices envers le Maroc.
L’Algérie met les bouchées doubles actuellement pour s’attaquer au Maroc et son Sahara en mobilisant son réseau de lobbyistes d’eurodéputés, et au sein de l’+InterGroupe pour le Sahara occidental+ (algérien) dans le Parlement européen.
Des mouvements se font en dehors de cette sphère avec l’intensification des relations entre le régime militaire algérienne et l’Iran qui coïncide avec la montée inquiétante de l’influence de l’Iran en Afrique du nord et de l’Ouest.
Cherchant à déstabiliser le Maroc et y provoquer une guerre qui se propagerait dans toute la région d’Afrique du nord en armant la milice du polisario à travers le Hezbollah libanais, l’Iran avait été sévèrement recadré par le Royaume qui a répliqué en suspendant ses relations diplomatiques.
Les Iraniens ont toujours nié leur implication, cependant le nouvel envoi d’armes aux terroristes du polisario, des drones à travers l’Algérie, et la récente visite du ministre des Affaires étrangères iranien, Houceïn Emir Abdoullahyane, en Mauritanie, partie au conflit du Sahara, acte la décomplexion du régime iranien par rapport à son intérêt au Sahara, ses liens avec le séparatisme et la promotion du terrorisme en jouant un rôle actif auprès des acteurs anti-marocains.
Cette décomplexion de l’Iran et ses liens avec l’Algérie peut être constatée par une nouvelle alliance qui comprend aussi l’Afrique du sud à présent qui se manifeste avec un acteur en commun, le petit-fils de Nelson Mandela.
Le 14 janvier, Zwelivelile Mandela a ainsi été reçu par le ministre des Affaires étrangères iranien Houceïn Emir Abdoullahyane, et le vice-président des affaires internationales du siège de la magistrature et des droits de l’homme, l’ayatollah Mohammad Hassan Akhtari.
L’homme qui vit sur le dos de la légende de son patriarche est désormais lié avec l’Algérie par un pacte pour faire la promotion du polisario et reprendre les slogans algériens qui disent que le Sahara serait le dernière colonie d’Afrique en jouant sur le statut de territoire non autonome de l’ONU alors que c’est le Maroc qui l’a inscrit sur cette liste pour définitivement clore l’épisode du colonialisme espagnol.
Avec un premier dépôt de 100.000 dollars, Little Mandela est devenu ambassadeur des causes perdues de l’Algérie. Il commence ainsi à être envoyé pour sillonner le monde en sa qualité de petit fils de Nelson Mandela, avec tout le bagage que son nom de famille implique, pour parler en lieu et place d’Alger des préoccupations d’Alger.
L’idée de faire intervenir un agent extérieur sous couvert d’un « militant » pour se substituer à l’Algérie dans la promotion du terrorisme de l’Etat algérien dans la région et son plan expansionniste, était presque parfaite si l’on ne connaissait pas le CV douteux du petits fils de Nelson Mandela et l’axe privilégié par son pays dans le conflit du Sahara.
En Algérie depuis le début du CHAN, le petit-fils de Nelson Mandela, s’est envolé mardi pour Tindouf pour rencontrer le chef des séparatistes sahraouis, Brahim Ghali pour mieux s’imprégner des discours du polisario, lui qui ne connait rien à cette histoire si ce n’est ce qu’Alger lui a soufflé.




Le Pape François dresse le bilan de son voyage en Rdc et au Soudan du Sud

Le pape François a dressé un bilan de son voyage en RDC et au Soudan du Sud en prononçant une catéchèse à l’audience générale de ce mercredi 8 février 2023, Salle Paul VI du Vatican.
En saluant cordialement les personnes de langue française – en particulier les jeunes venus de France, de Belgique et les pèlerins du Cameroun – le pape les a invités à prier « pour que, en République Démocratique du Congo et au Soudan du Sud, puissent s’ouvrir des chemins nouveaux de pardon et de communion, et que des graines d’amour, de justice et de paix puissent germer dans toute l’Afrique ». « Que Dieu vous bénisse ! », a-t-il conclu.
Catéchèse en français :
Frères et sœurs, la semaine dernière, je me suis rendu en République Démocratique du Congo et au Soudan du Sud. La République Démocratique du Congo est un pays qui, tel un diamant, fait l’objet de querelles et de violences. Face à cette situation, qui se retrouve dans d’autres régions africaines, j’ai dit deux mots dont le premier est : ça suffit et le second : ensemble. Avec les victimes des conflits, nous avons dit “non” à la violence et à la résignation, “oui” à la réconciliation et à l’espérance.
J’ai ensuite remercié et encouragé les représentants des diverses œuvres caritatives. Aux jeunes et aux catéchistes, j’ai indiqué la voie de la prière, de la communauté, de l’honnêteté, du pardon et du service. J’ai exhorté les prêtres, les diacres, les consacrés et les séminaristes à éviter la médiocrité spirituelle, la commodité mondaine et la superficialité. Au Soudan du Sud, il s’agissait d’un pèlerinage œcuménique de paix et de l’aboutissement d’un parcours initié à Rome en 2019, avec les Autorités soudanaises, pour mettre fin aux conflits.
Je les ai donc invitées à poursuivre l’Accord de paix et la Feuille de Route, en refusant la corruption et le trafic d’armes pour s’ouvrir à la rencontre et au dialogue. J’ai voulu aussi faire sentir aux personnes déplacées la proximité de l’Église. Durant la célébration eucharistique finale, j’ai encouragé les chrétiens à être le sel et la lumière dans ce pays si tourmenté.




Séisme en Turquie et en Syrie : « je suis proche de tout cœur des personnes touchées »

Le pape François « continue à prier pour ceux » qui ont été touchés par les séismes en Turquie et en Syrie : selon un bilan provisoire, plus de 5000 personnes sont tuées et des milliers d’autres sont blessées.
Les deux messages de condoléances et de proximité ont été publiés par le pape sur sa page Twitter Pontifex_fr le 6 et le 7 février 2023.
Le pape a en effet écrit lundi : « Je suis profondément attristé par les nombreuses vies perdues à cause du tremblement de terre en #Turquie et en #Syrie. Confiant ceux qui sont morts à la miséricorde du Seigneur, je prie pour ceux qui sont engagés dans les efforts de secours. »
Ce mardi, le pape a encore une fois exprimé sa proximité aux « personnes touchées » par le séisme. Il a écrit : « Je suis proche de tout cœur des personnes touchées par le séisme en #Turquie et en #Syrie. Je continue à prier pour ceux qui ont perdu la vie, les blessés, leurs familles, les secouristes. Que l’aide concrète de chacun d’entre nous les soutienne dans cette terrible tragédie. »
Lundi, le 6 février, le pape a également envoyé deux télégrammes de condoléances – signés par le cardinal Parolin, secrétaire d’État et adressés aux nonces apostoliques de la Turquie et de la Syrie – dans lesquels il avait exprimé sa profonde tristesse après avoir appris « les énormes pertes en vies humaines » et avait envoyé « l’assurance de sa proximité spirituelle à toutes les personnes touchées ».
Citant l’Organisation mondiale de la santé, Vatican News indique que quelque 23 millions de personnes pourraient être touchées par les séismes en Turquie et en Syrie.




Selon la liste mondiale des persécutions 2023 : 360 millions de chrétiens subissent des niveaux élevés de persécution

Le rapport, rédigé par l’organisation évangélique Portes Ouvertes, révèle qu’un chrétien sur sept dans le monde est persécuté ou victime de discrimination.
Plus de 360 millions de chrétiens subissent aujourd’hui des niveaux élevés de persécution et de discrimination, selon le rapport présenté par l’organisation chrétienne évangélique Portes ouvertes « World Persecution List 2023 ». En outre, dans le monde, un chrétien sur sept est persécuté ou victime de discrimination en raison de sa foi. Selon Ted Blake, directeur de Puertas Abiertas en Espagne, « ce chiffre s’élève à un sur cinq en Afrique, deux sur cinq en Asie et un sur quinze en Amérique latine. »
Une autre des principales conclusions de l’étude est que l’Afrique subsaharienne est confrontée à une énorme catastrophe humanitaire due à la vague de violence religieuse, dont l’épicentre est le Nigeria, qui s’est propagée dans toute la région et qui est dirigée contre les populations chrétiennes.
« Nous en sommes à la 30e année de présentation de cette liste annuelle de la persécution dans le monde, et jamais auparavant nous n’avons connu des niveaux de persécution aussi élevés que maintenant », a reconnu Ted Blake.
La Corée du Nord est le pays numéro un pour la persécution des chrétiens, avec des niveaux de persécution les plus élevés de son histoire. Cette hausse intervient après une nouvelle vague d’arrestations au titre de sa récente « loi sur la pensée anti-réactionnaire ». Les autres pays en tête du rapport sont : Somalie, Yémen, Érythrée, Libye, Nigeria, Pakistan, Iran, Afghanistan et Soudan.
La présence chrétienne au Moyen-Orient continue de décliner, selon Portes ouvertes. Elle n’a pas réussi à se redresser après la montée en puissance de l’État islamique, malgré une légère baisse du nombre de chrétiens tués (à l’exception de la Syrie, qui a subi une vague d’incidents violents). « C’est le berceau du christianisme et une grande partie de l’Église perd l’espoir : le régime de discrimination et de pauvreté est trop lourd à porter, surtout pour les jeunes qui ne voient pas d’avenir ici en tant que croyants », selon Rami Abed Al-Masih, directeur régional du plaidoyer juridique de Portes ouvertes pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.
Un autre pays d’Amérique latine, le Nicaragua, entre dans la liste. Le crime organisé s’implante surtout dans les zones rurales où les chrétiens dénoncent les activités des cartels. Parallèlement, l’oppression directe par le gouvernement des chrétiens considérés comme des voix de l’opposition est répandue au Nicaragua, au Venezuela et à Cuba, où des dirigeants chrétiens évangéliques ont été emprisonnés sans procès pour leur participation aux manifestations de l’année dernière.
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Le nombre total de chrétiens tués pour leur foi a légèrement diminué, passant de 5 898 dans l’édition 2022 du rapport à 5 621 cas enregistrés aujourd’hui, à l’exception manifeste de l’Afrique subsaharienne, comme indiqué plus haut. Le nombre total d’églises attaquées sous différents niveaux de violence a diminué, passant de 5 110 (LMP, 2022) à 2 110 cas enregistrés (LMP, 2023). Au fur et à mesure que le monde revient, dans une certaine mesure, à la normale après la pandémie, la violence semble se stabiliser, bien que la raison exacte de cette stabilisation soit sujette à débat et qu’il soit peu probable qu’elle fasse partie d’une tendance continue.
Une plus grande tolérance a été encouragée dans plusieurs pays du Golfe. Les marques de persécution ont baissé au Bahreïn, aux Émirats arabes unis et en Égypte. Le Qatar a également un niveau plus faible cette année, bien que cela puisse être dû à la fermeture massive des églises pendant l’année 2022.




A l’occasion du 75ème Anniversaire de la Fondation de l’Armée Populaire de Corée

Le 8 février 2023 est le 75e anniversaire de la fondation de l’Armée populaire de Corée qui n’a cessé de se renforcer et d’écrire une histoire glorieuse sous la direction des éminents Commandants.

Au lendemain de la Libération (15 août 1945), le Président Kim Il Sung, fondateur de la Corée socialiste, a défini la création d’une armée régulière puissante comme un impératif de la construction d’un Etat indépendant et souverain et s’est consacré à fonder l’Armée populaire de Corée (APC), forces armées révolutionnaires régulières et héritières de la résistance antijaponaise.
Si l’APC âgée seulement deux ans a pu remporter une victoire historique à l’issue de la guerre de Libération de la patrie (25 juin 1950-27 juillet 1953) provoquée par les impérialistes américains, contrer leurs provocations militaires interminables et défendre efficacement la progression victorieuse du socialisme, tout cela est impensable loin des hauts faits du Président Kim Il Sung en matière de l’édification militaire à la coréenne.
Kim Il Sung a proposé la ligne stratégique de développer parallèlement l’édification économique et la défense nationale et veillé à ce qu’elle soit appliquée pour renforcer plus encore le potentiel militaire national.
L’œuvre Juche d’édification de l’armée a progressé remarquablement grâce aux idées éminentes et à la direction du Dirigeant Kim Jong Il.
Au milieu des années 1990, Kim Jong Il a porté haut le drapeau du Songun dans la pire adversité qui puisse mettre en jeu le destin du pays et de la nation, accru au maximum la puissance politique et idéologique de l’Armée populaire, cimentant ainsi la force motrice de la révolution, sauvegardant et développant on ne peut mieux le socialisme dans la confrontation avec les forces impérialistes coalisées, exploits à jamais mémorables.
Aujourd’hui, l’APC, ayant à sa tête le camarade Kim Jong Un, a franchi le seuil d’une période de plein développement.
Dès le début des cents nouvelles années du Juche, il a défini sous un angle nouveau la tâche globale à réaliser dans l’édification de l’armée, guide programme à suivre pour développer encore l’Armée populaire.
Sous sa direction éminente, l’APC dispose des forces militaires les plus puissantes du monde, jouit d’une dignité d’une puissante armée révolutionnaire de haute valeur politique et idéologique ; sa puissance ne cesse de s’accroître.
A l’avenir aussi, sous la direction de Kim Jong Un, l’APC honorera son histoire et sa tradition sacrées et ne connaîtra que victoire et gloire.

Une force absolue de la RPDC

On peut dire que la marche dynamique de la RPDC vers une puissance socialiste est garantie sûrement, surtout par l’union monolithique du Parti du travail de Corée et de toute la société, et le puissant potentiel d’autodéfense du pays. Or, tous ces gages ne sont possibles que grâce à une force absolue qu’est la direction éminente et chevronnée du Président des affaires d’Etat Kim Jong Un. L’an 2022 a vu se manifester pleinement cette force absolue.

Une capacité de direction éminente

En 2022, Kim Jong Un a conduit énergiquement l’édification d’une puissance socialiste à de plus grandes victoires. Lors de réunions importantes du Parti et de l’Etat tenues l’année dernière, il a présenté des solutions appropriées permettant de vaincre toutes les épreuves et difficultés en dépit d’un changement brusque de la situation.
L’année dernière ont eu lieu le plus grand nombre de pareilles réunions et de réunions sectorielles dans l’histoire de la RPDC. Rien que selon les informations officielles, Kim Jong Un a présidé en 2022 18 réunions importantes du Parti et de l’Etat. Pendant les 11 jours du mois de février, il a même publié 3 œuvres.
Lors de la 4e session plénière du 8e Comité central du Parti tenue à la fin de l’an 2021, il a veillé à fixer des objectifs audacieux et tendant vers le développement, et réalistes, pour obtenir de plus grandes victoires dans l’édification du socialisme, et précisé même des moyens pour leur réalisation. De même, lors de la 5e session plénière du 8e CC du PTC, de réunions du Bureau politique du Parti, de la 7e session de la 14e législature de l’Assemblée populaire suprême, de la réunion pour dresser le bilan du travail antiépidémique national d’urgence, etc., il a proposé de nombreux programmes d’action et stratagèmes, entre autres la théorie de l’édification du Parti digne de la nouvelle époque, l’idée de considérer le renforcement du potentiel de défense nationale comme prioritaire et importante au plus haut point et l’idée d’accroître par tous les moyens la capacité de faire face à la crise de l’épidémie et aux calamités naturelles.
En outre, lorsqu’en mai de l’année dernière, le mur de prévention extraordinaire défendu efficacement pendant plusieurs années s’est fissuré, l’incident le plus grave de l’Etat, il a convoqué successivement des réunions du Parti importantes et y a suggéré des idées pertinentes pour juguler au plus tôt la crise sanitaire, y compris l’idée que les cadres doivent se faire un pare-balles pour sauvegarder la sécurité du peuple et celle de remporter une grande victoire grâce aux efforts conjugués et à la résistance du peuple entier.
Il en est résulté que la RPDC a pu accomplir le miracle d’empêcher la diffusion de la pandémie en un peu plus de 90 jours seulement et de transformer de nouveau le pays entier en une région propre, débarrassée du virus pernicieux.

Une action persévérante

La direction de Kim Jong Un marquée de progressivité, de dynamisme, de caractère de traction et de scientificité a permis d’opérer de grosses transformations grâce à une persévérance. C’était sa volonté inébranlable que de faire progresser sans faute l’édification d’une puissance socialiste suivant l’horaire fixé par nous.
En juin de l’année passée, il a fait l’analyse, lors de la 5e session plénière du 8e CC du Parti, des succès obtenus pendant le premier semestre, ainsi que des défauts révélés, et arrêté des mesures décisives pour appliquer à tout prix les politiques économiques de l’Etat pour 2022. Ainsi s’est déroulé vigoureusement le travail visant à réaliser des tâches énormes définies en 2022, dans tous les secteurs, notamment l’agriculture, l’industrie légère, le bâtiment et les industries clé.
Ses efforts opiniâtres ne visaient pas seulement à atteindre un objectif fixé, mais aussi à imprimer un essor en engendrant un nouveau développement et en créant une nouvelle vitesse. La parade militaire consacrée au 90e anniversaire de la fondation de l’Armée révolutionnaire populaire coréenne et les festivités du 74e anniversaire de la fondation de la RPDC, organisées sous sa direction de façon particularisée et magnifique ont fait comprendre de nouveau à la communauté internationale ce que c’est que la nouvelle innovation, la création audacieuse et le progrès incessant, exigés par Kim Jong Un.
Notons également que conformément à sa recommandation de créer une nouvelle norme et un nouveau record, les bâtisseurs de la ferme en serres de Ryonpho ont créé une vitesse étonnante en aménageant en un peu plus de 230 jours seulement le secteur d’une grande ferme, pourvu de plus de 850 serres hydroponiques et de sol d’une superficie de 280 hectares permettant une culture modernisée, intensive et industrialisée, d’un millier de logements, d’écoles, d’une maison de la culture, d’établissements de services, etc., construits en conformité avec les particularités locales.
Sur le chantier de construction de 10 000 logements du secteur de Hwasong à Pyongyang, on a créé un nouveau mythe de la construction. Le flambeau de la révolution de l’industrie locale a été monté à partir de l’arrondissement de Kimhwa, un des arrondissements de montagne caractérisés par la difficulté des conditions de vie et la faiblesse des bases économiques. Les produits de haute qualité présentés lors d’expositions d’articles de grande consommation et d’articles de première nécessité organisées dans toutes les régions du pays ont été appréciés. Des logements de diverses formes ont surgi comme des pousses de bambou après la pluie dans les villages ruraux du pays, conformément aux particularités régionales.
Toutes ces transformations témoignent du dynamisme révolutionnaire, du talent d’organisation et de la persévérance de Kim Jong Un qui ne manque pas d’exécuter la décision qu’il prend.
Lors de la 6e session plénière élargie du 8e CC du Parti tenue à la fin de l’année passée, Kim Jong Un a déclaré : La nouvelle année aussi, notre lutte s’accompagnera de grandes difficultés et épreuves, mais, nous devons avancer énergiquement vers un nouveau horizon pour le développement de l’Etat, forts d’une ferme confiance en notre œuvre et en nos propres forces.
Nous vaincrons tous les obstacles et défis rencontrés en faisant appel à nos propres moyens, non pas à un coup de chance et à une aide étrangère et accélérerons notre marche vers une nouvelle époque, selon notre dessein, notre détermination et notre horaire.