Séisme en Turquie: Le roi Mohammed VI présente ses condoléances au président turc Recep Tayyip Erdoğan

Le roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances et de compassion au président de la République turque, Recep Tayyip Erdoğan, suite au violent séisme qui a frappé les régions sud-est de son pays, faisant plusieurs victimes et blessés et causant d’importants dégâts matériels.

Dans ce message, le souverain affirme avoir appris avec une vive émotion et une profonde affliction la nouvelle du violent séisme qui a frappé les régions sud-est de la Turquie, faisant de nombreux victimes et blessés et provoquant d’importants dégâts matériels.

En cette douloureuse circonstance, le souverain exprime, en son nom propre et en celui du peuple marocain, au président turc, ses vives condoléances et ses sincères sentiments de compassion, et à travers lui, aux familles éplorées, ses sentiments de sympathie et de solidarité suite à cette catastrophe naturelle.

Le roi Mohammed VI dit partager les sentiments de tristesse éprouvés par le président turc en cette pénible épreuve, la volonté divine étant imparable, exprimant la solidarité agissante du royaume du Maroc qui se tient aux côtés du peuple turc frère en cette circonstance douloureuse, implorant le Tout-Puissant d’accorder prompt rétablissement aux blessés, d’entourer les victimes de sa Sainte miséricorde et de les accueillir dans Son vaste paradis, et d’épargner la Turquie et le peuple turc de tout malheur.




Tunisie : la militante franco-algérienne Amira Bouraoui “sous la protection des autorités françaises”

La militante politique et journaliste franco-algérienne Amira Bouraoui, arrêtée en Tunisie et en passe d’être expulsée vers l’Algérie, se trouve désormais “sous la protection des autorités françaises”, a déclaré son avocat français François Zimeray à l’AFP. Elle est “libre et en bonne santé” se réjouit son avocat tunisien Hashem Badra.

 Arrivée en Tunisie le 3 février, la militante politique et journaliste franco-algérienne Amira Bouraoui avait été “interpellée alors qu’elle cherchait à embarquer avec son passeport français sur un vol pour la France”,  indique son avocat Maître Badra.

Cette médecin de formation de 46 ans avait ensuite été placée en détention provisoire jusqu’à sa comparution devant une juge le 6 février, qui avait décidé sa remise en liberté, en ajournant son dossier au 23 février, ajoute-t-il.

Malgré cela, elle avait toutefois été emmenée à un poste de la police des frontières à Tunis en vue d'”être expulsée vers Alger” ce soir même, regrettait l’avocat tunisien, racontant l’avoir vue “pleurer” “dans une cage en verre”.

Contacté par l’AFP, le ministère tunisien de l’Intérieur n’était pas en mesure de confirmer ni d’infirmer ces informations.

“Ma cliente a fait l’objet d’une tentative d’enlèvement et de séquestration de la part de certaines autorités dépositaires de la force publique en Tunisie, à la demande des autorités algériennes”, avait précédemment dénoncé son avocat français François Zimeray, ancien ambassadeur de France au Danemark.

“J’ai fait savoir cet après-midi que je n’hésiterais pas à déposer une plainte au parquet de Paris pour enlèvement-séquestration si elle n’était pas immédiatement libérée sachant que, en droit français, la détention arbitraire commise par un agent dépositaire de la force publique est un crime. Et que lorsque ce crime est commis à l’étranger sur un citoyen français, les tribunaux français sont compétents”, avait menacé Maître Zimeray.

Selon une responsable du bureau de l’ONG Human Rights Watch à Tunis qui a été saisi de l’affaire, il ne fallait “en aucun cas” renvoyer Amira Bouraoui “vers un pays où elle a été emprisonnée et fait l’objet d’une série de poursuites pour son militantisme pacifique et ses opinions”.

Le site du média algérien Radio M où elle animait depuis septembre une émission politique, avait également fait état de l’arrestation d’Amira Bouraoui par la police des frontières en Tunisie, et de son “extradition” prévue dans la soirée du 6 février vers l’Algérie.

“Connue depuis son engagement dans le mouvement ‘Barakat’ en 2014 qui a mené une campagne contre le quatrième mandat du président défunt, Abdelaziz Bouteflika, elle a tenté plusieurs fois de quitter le territoire national ces derniers mois pour rendre visite à son fils établi en France, mais en vain”, selon le site.

Amira Bouraoui avait été emprisonnée courant 2020 pour plusieurs chefs d’inculpation. Elle a été libérée en juillet 2020.




Graves incidents à l’aéroport de Tunis : des témoins dénoncent des violences à caractère raciste

Selon le syndicat de la sécurité de l’aéroport, des agents ont été agressés. Des témoins affirment de leur côté que les véritables victimes seraient des passagers subsahariens.

L’aéroport de Tunis a connu, mardi 5 juillet, de graves incidents au sujet desquels les versions des faits divergents.

Tout a commencé avec de fortes perturbations du programme des vols de Tunisair, provoquées par une pénurie de pièces de rechange ayant immobilisé plusieurs avions. Des centaines de passagers se sont donc retrouvés bloqués et la tension a commencé à monter au sein de l’aéroport.

D’après la version du Syndicat régional de la sécurité de l’aéroport Tunis-Carthage, « des voyageurs ont agressé des agents de sécurité ». Il s’agirait, selon le même syndicat, « de voyageurs de nationalités [de pays d’Afrique subsaharienne] qui se sont attaqués à des agents des forces de l’ordre pour protester contre les retards enregistrés ».

 « L’agression de deux agents est survenue à la suite de leur intervention pour contenir la situation », d’après le même syndicat. L’un des agents agressés a été admis à l’hôpital dans un état grave, souligne la même source.

Huit personnes ont été arrêtées sur place et le tribunal de première instance de Tunis a émis des mandats de dépôt à leur encontre. Les huit suspects sont accusés de tentative d’homicide involontaire et de formation d’entente criminelle dans le but d’agresser les biens et les personnes.

Différence de traitement

Mais d’autres versions des faits ont été publiées sur les réseaux sociaux, comme ce témoignage d’un des passagers sénégalais, Junior Bouassa Ngounga, qui évoque des « scènes très violentes à caractère raciste ».

Car au-delà des retards enregistrés sur les vols vers Dakar, ce témoin insiste sur le fait que tout a été déclenché par « les forces de l’ordre tunisiennes » qui auraient agressé à l’aéroport des passagers subsahariens désireux de faire entendre leur mécontentement.

Des médias sénégalais ont également présenté une autre version des faits qui contredit les affirmations du syndicat de la sécurité de l’aéroport Tunis-Carthage.

« Selon les premières images visionnées par Senego [site d’informations], des forces de l’ordre en poste à l’aéroport Tunis-Carthage ont bastonné des voyageurs noirs qui attendaient leur vol de la compagnie Tunisair », peut-on lire sur le média.

« Toujours selon nos informations, des voyageurs sénégalais, en plus d’autres voyageurs d’Afrique noire, se seraient offusqués du traitement [privilégié] réservé aux [autres] passagers. »




Ce que l’ambassadeur de France au Maroc ne dit pas

La diplomatie du gaz permet à la France d’empocher des milliards de dollars en signant des contrats d’armement avec la junte militaire algérienne en contrepartie d’un gel de ses relations avec le Maroc. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Les propos du nouvel ambassadeur français au Maroc, Christophe Lecourtier, sur l’adoption du parlement européen d’une résolution sur les droits de l’Homme et la liberté de la presse comme n’engageant aucunement la France, sonnent faux. Il ne s’agit que d’un simple décorum diplomatique que démentent les faits concrets sur le terrain. Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son éditorial daté du mardi 7 février, que la vérité qui ne peut être masquée par ces belles paroles diplomatiques a été révélée par le journal The Economist indiquant que la France lâche le Maroc au profit de l’Algérie ou plutôt au profit du gaz algérien.

Il suffit de voir le nombre des visites officielles échangées entre les responsables des deux pays pour comprendre que la France s’est rangée du côté de la junte militaire aux dépens de nos intérêts supérieurs (visite de Macron et de Borne à Alger et du chef d’état-majeur Saïd Chengriha à Paris). Le président français est arrivé à Alger en août 2022 pour rassurer Abdelamjid Tebboune avec des mots d’amour sans, toutefois, présenter ses excuses au nom de la France. Durant le mois janvier, le président français a reçu à l’Élysée le chef d’état-major Saïd Chengriha pour signer des contrats d’achat d’armement et préparer la visite du président algérien à Paris prévue au mois de mai.

Le quotidien Al Akhbar souligne que la diplomatie du gaz permet à la France d’empocher des milliards de dollars en signant des contrats d’armement avec les caporaux d’Alger tout en bénéficiant des prix avantageux du pétrole algérien en contrepartie d’un gel de ses relations avec le Maroc. Il est vrai que les relations entre Rabat et Paris ont été toujours gérées en dents de scie selon la couleur politique du locataire de l’Élysée. Mais depuis l’arrivée de Macron, les nuages de la tension, occulte ou déclarée, qui assombrissent les relations des deux pays, ne se dissipent plus.

Ce qui a envenimé davantage la situation, c’est que les répercussions des transformations géostratégiques ont imposé à la France de troquer ses positions contre le gaz en soutenant indirectement la junte militaire et en fermant les yeux sur les violations des droits de l’Homme en Algérie. Autant dire que la France ne raisonne qu’avec les intérêts de ses partenaires, de ses citoyens et le prix des carburants dans les stations-services en étant toujours prête à composer avec n’importe qui pourvu qu’elle en tire tous les profits.

Par Hassan Banadad




La vidéo qui circule sur les réseaux sociaux et qui met en cause la compagnie Royale Air Maroc est une fake news !

Depuis un certain temps circule une vidéo où des policiers non autrement identifiés sont en train de maltraiter un Africain subsaharien, dans un aéroport malicieusement présenté comme étant celui du Maroc.
Selon des informations recoupées par nos fins limiers, il importe de relever que cette vidéo est faite dans le seul objectif de nuire à la compagnie marocaine Royal Air Maroc. En plus, il s’évertue à insister sur une scène de brutalité contre un passager « supposé sénégalais » qui a été tabassé par des policiers de l’aéroport.
Il s’agit donc d’une fake news œuvre des jaloux et des gens de mauvaise foi dont l’objectif est de ternir l’image de marque de cette compagnie qui a déjà fait ses preuves.
Selon des informations recueillies, la vidéo en question date de juillet 2022. La scène se passe à l’aéroport de Tunis (Tunisie) et non dans un aéroport marocain.
En plus, la vidéo est accompagnée d’un texte qui relève de la pure désinformation pour nuire à l’image du Maroc et elle est l’œuvre des ennemis du Maroc et publiée à dessein à quelques jours de l’annonce par la CAF du pays qui va abriter la CAN 2025.
En plus, si c’est l’article du site mirror.co.uk daté du 08 juillet 2022 et de jeune Afrique qui rapportent cet incident, cela prouve que la vidéo accompagnée d’un texte qui circule depuis hier est une fake news.
Qu’à cela ne tienne, rien ne peut ébranler la détermination du Maroc d’organiser la CAN 2025, d’autant plus qu’il présente la meilleure offre en termes d’infrastructures sportives et hôtelières qui font de lui un leader incontesté de la région. En plus, ceux-là qui connaissent mieux le Maroc savent qu’il n’a jamais été un pays xénophobe.




Sahara : la Commission de la politique étrangère au Parlement andin réfute les déclarations de sa présidente en Algérie

La Commission de la politique étrangère, des relations internationales et de la diplomatie parlementaire au Parlement andin a réaffirmé sa position constante en faveur de l’intégrité territoriale du Royaume et du Plan marocain d’autonomie, pour ainsi réfuter les déclarations de sa présidente lors de la 17e Conférence de l’Union parlementaire des Etats membres de l’Organisation de la coopération islamique (UPCI), tenue récemment en Algérie.
Suite aux contacts intenses du président de la Chambre des conseillers, Ennam Mayara, avec la présidence et les membres de ladite Commission, la présidence de la Chambre a reçu un communiqué de cette Commission dans lequel elle précise avoir réaffirmé, le 3 février courant, sa position immuable soutenant la souveraineté politique, l’unité nationale et l’intégrité territoriale du Royaume, ainsi que le plan marocain d’autonomie au Sahara, indique samedi un communiqué de la Chambre des conseillers.
La Commission a également affirmé qu’elle considère le dialogue civilisé comme étant le meilleur moyen de parvenir aux consensus nécessaires à un climat de paix réelle et durable, selon la même source.
Elle rappelle, à cet égard, avoir tenu une réunion le 03 juillet 2022 à Marrakech, au cours de laquelle elle avait évoqué le soutien à la souveraineté nationale et à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc, en tenant compte de la préservation de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale des États souverains, comme l’une des constantes de la politique étrangère de la communauté andine, ainsi que des États membres du Parlement andin, et au vu du statut de membre observateur dont jouit le Maroc au sein de cette institution parlementaire.
La commission revient en outre sur la session ordinaire du Parlement andin tenue le 04 juillet 2022 à Laâyoune, avec la participation du Parlement marocain, représenté par les présidents des Chambres des représentants et des conseillers, au cours de laquelle a été adoptée une position favorable au dialogue politique et à la coopération parlementaire, ajoutant qu’au cours de cette session, les parlementaires andins avaient constaté in situ le climat de paix, de stabilité et de développement qui règne dans la région, à travers des visites de projets de développement socio-économique et dans des établissements d’enseignement et de santé.
Rappelant la dernière résolution officielle adoptée par le Parlement andin à cet égard, la Commission indique dans son communiqué qu’elle s’était réunie le 27 octobre 2022 à Bucaramanga, en Colombie, où une majorité de ses membres avaient voté en faveur d’une résolution appuyant la souveraineté politique, l’unité nationale et l’intégrité territoriale des États souverains reconnus par les Nations Unies, exprimant son soutien au plan marocain d’autonomie comme solution réaliste, sérieuse et crédible à ce différend régional dans le cadre des résolutions des Nations Unies.
La Commission rappelle aussi que des membres du Parlement andin s’étaient rendus au Maroc pour participer au Festival du cinéma de Nador, dont la cérémonie d’ouverture a été marquée par la présence du président de la Chambre des conseillers, du représentant de la Chambre auprès du Parlement andin, Abdelkader Salama, de la représentante de la Chambre des représentants, Fatine El Ghali, outre plusieurs responsables gouvernementaux et parlementaires.
Lors de sa participation à la 17e Conférence de l’Union parlementaire des Etats membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (UPCI), tenue du 26 au 30 janvier en Algérie, la délégation parlementaire marocaine avait dénoncé l’incident ayant entaché la session d’ouverture de cette réunion, après l’atteinte à l’intégrité territoriale du Maroc et l’ingérence dans les affaires intérieures d’un pays musulman membre de cette Union parlementaire, de la part de la représentante d’une organisation parlementaire non membre, en l’occurrence la députée colombienne Gloria Florez, qui a prétendu s’exprimer au nom du Parlement andin, avant que la Commission ne réfute catégoriquement ces allégations via son communiqué qui vient réaffirmer la vraie position du Parlement andin soutenant l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc.




L’Afrique ne doit pas être le champ de bataille d’une rivalité entre grandes puissances (COMMENTAIRE)

De hauts responsables américains se dirigent vers l’Afrique, dans la foulée du Sommet des dirigeants américano-africains qui s’est tenu le mois dernier pour la première fois en huit ans. Après le voyage de la secrétaire au Trésor Janet Yellen sur le continent au début du mois, la représentante permanente des Etats-Unis auprès des Nations Unies, Linda Thomas-Greenfield, a entamé mercredi sa tournée africaine.

Avec ces voyages, les Etats-Unis signalent leur “retour en Afrique”. Mais quelle est leur véritable intention? S’agit-il de promouvoir la coopération avec l’Afrique ou d’une tentative de pression sur le continent pour contrer “l’influence de la Chine” ?

Au cours de leurs visites, les responsables américains ont tenté de creuser un fossé entre la Chine et l’Afrique en soulevant des inquiétudes concernant la dette africaine. Le présumé “piège de la dette” est depuis longtemps un piège narratif tendu par l’Occident pour salir la coopération sino-africaine.

Lors de sa récente visite en Afrique, le ministre chinois des Affaires étrangères, Qin Gang, a souligné que le problème de la dette de l’Afrique était essentiellement une question de développement. Pour résoudre ce problème, il faut s’attaquer non seulement aux symptômes, mais aussi aux causes profondes.

M.Qin a déclaré que la Chine s’était toujours engagée à aider l’Afrique à alléger le fardeau de sa dette, et le pays participe activement à l’initiative de suspension du service de la dette (ISSD) du Groupe des 20 (G20). La Chine a signé des accords ou conclu des consensus avec 19 pays africains sur l’allègement de la dette et a suspendu le plus grand nombre de paiements du service de la dette parmi tous les membres du G20. La Chine s’est également engagé activement dans le traitement au cas par cas de la dette du Tchad, de l’Ethiopie et de la Zambie dans le cadre commun du G20.

Les données de la Banque mondiale montrent que les institutions financières multilatérales et les créanciers commerciaux détiennent près des trois quarts de la dette extérieure totale de l’Afrique. Ils pourraient et devraient prendre des mesures plus énergiques pour alléger le fardeau de la dette des pays africains. La Chine appelle toutes les parties concernées à contribuer à l’allègement du fardeau de la dette de l’Afrique.

Parallèlement, la coopération financière de la Chine avec l’Afrique a principalement porté sur la construction d’infrastructures et la capacité de production afin de renforcer la capacité de l’Afrique à se développer de manière indépendante et durable.

Au fil des ans, la coopération Chine-Afrique a répondu aux besoins urgents de développement des pays africains. Sous l’impulsion de l’initiative la Ceinture et la Route (ICR), la coopération Chine-Afrique dans le domaine des infrastructures a donné des résultats fructueux. Les statistiques montrent que depuis la création du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) il y a 23 ans, les entreprises chinoises ont construit ou modernisé plus de 10.000 km de voies ferrées, près de 100.000 km de routes, environ 1.000 ponts et 100 ports, ainsi que plusieurs hôpitaux et écoles en Afrique, créant ainsi plus de 4,5 millions d’emplois.

Il convient de noter que les aéroports où les officiels américains ont atterri et les routes et ponts que leurs convois ont traversés au cours de leurs visites en Afrique ont probablement été construits en coopération avec des entreprises chinoises.

Qui aide sincèrement l’Afrique à se développer ? Le peuple africain est le mieux placé pour répondre à cette question.

Une étude publiée l’année dernière par l’Inter Region Economic Network, un groupe de réflexion basé au Kenya, a révélé que la Chine prenait une avance considérable dans la prise de décision et la réalisation en temps voulu de projets d’infrastructure tels que les routes, les centrales électriques, les chemins de fer et les ponts en Afrique. Les faits et les chiffres de l’étude montrent qu’en agissant efficacement, la Chine contribue de manière tangible au développement de l’Afrique.

Craignant que les Etats-Unis ne soient pas réellement intéressés par l’aide à l’Afrique ou à la Zambie, mais se soucient davantage de faire valoir leurs intérêts là où ils ont le sentiment de perdre du terrain, Fred Mutesa, expert en gouvernance, en coopération au développement et en réduction de la pauvreté basé en Zambie, a déclaré : “Nous espérons que les Etats-Unis ne profiteront pas de leur amitié renouvelée avec la Zambie pour marquer des points contre la Chine”.

L’Afrique ne doit pas devenir une arène pour une rivalité entre grandes puissances. Au contraire, que l’Afrique devienne un terrain de coopération bénéfique pour tous, en particulier pour les Africains.




Le Maroc bashing continue en France: le journaliste Rachid M’Barki écarté de BFMTV pour soupçons d’ingérence

Difficile de ne pas voir planer l’ombre d’une véritable chasse aux sorcières dans les médias français suite à la décision de la chaîne BFMTV de suspendre d’antenne le journaliste franco-marocain Rachid M’Barki, pour soupçons d’ingérence du Maroc.

La suspension de Rachid M’Barki, le 12 janvier, par la chaine télévisée au sein de laquelle il officiait depuis plus de 18 ans ne laisse personne indifférent, depuis que l’annonce en a été faite par les médias français le 2 février.

Depuis, les interrogations fusent de toutes parts. Que reproche-t-on en réalité à ce journaliste et rédacteur en chef, qui affiche plus de 30 ans de métier au compteur et présente le journal de la nuit sur BFMTV depuis son lancement en 2005? À en croire le journal Politico, premier média à faire des révélations –et des raccourcis douteux– sur cette mise à l’écart, un audit interne est actuellement mené au sein de la chaîne d’information française suite à la diffusion «dans des circonstances troubles», de contenus «non validés».

Le Sahara marocain au cœur d’une tempête médiatique en France

Ce qu’on reproche concrètement au journaliste qui présente également l’émission Faites entrer l’accusé sur RMC Story, est d’avoir fait mention à l’antenne du «Sahara marocain» et non du «Sahara occidental», contrairement aux us et coutumes médiatiques en France.

C’est ainsi dans le cadre d’un reportage présenté par Rachid M’barki, l’été dernier, à propos du Forum économique de Dakhla où se sont réunis des investisseurs espagnols en juin 2022, que celui-ci évoquait le «réchauffement des relations diplomatiques» entre l’Espagne et le Maroc facilité, expliquait-il, par «la reconnaissance espagnole du Sahara marocain». Un sujet on ne peut plus toxique pour le pouvoir en France, qui ne semble guère apprécier le caractère stratégique des relations entre Rabat et Madrid, étayé par la clarté de la position de l’Espagne sur le Sahara atlantique.

La mention de la marocanité du Sahara a suffi à déclencher une véritable tempête au sein de la chaîne et à donner lieu à un audit interne pour soupçons d’ingérence du Maroc. Une démarche perçue par nombre d’observateurs comme une véritable chasse aux sorcières orchestrée contre le Maroc.

Et pour cause, c’est précisément au moment où le Maroc fait l’objet d’un acharnement médiatique depuis que le Parlement européen s’emploie à se blanchir des accusations de corruption qui l’entachent, en prenant pour cible le Maroc, qu’une séquence datant de juin 2022 a refait surface afin de mieux corroborer les accusations d’ingérence contre le Maroc.

Bien que la chaîne BFMTV se refuse à se prononcer sur une ingérence étrangère, la presse française, elle, s’est littéralement emballée en publiant à son tour l’information diffusée par Politico le 2 février, participant ainsi à son tour à un véritable Maroc bashing.

Des raccourcis douteux pour preuves

Ainsi, toujours dans les colonnes de Politico, ce média s’est livré à des raccourcis forts douteux en partageant une interview filmée de Rachid M’Barki réalisée par Le360, considéré, avance Politico «comme proche du pouvoir». Ainsi, non seulement est-il reproché au journaliste, dont on a tôt fait de rappeler l’origine marocaine, d’accorder une interview à un site d’information marocain mais aussi d’y avoir parlé de ses liens avec son pays d’origine. Montée en épingle, une déclaration en particulier de Rachid M’Barki a fait mouche: lorsqu’il dit qu’il «essaye d’agir à (sa) manière à (son) petit niveau pour faire briller le Maroc» quand celui est interrogé sur sa participation à un rapprochement à travers des ONG entre la France et le Maroc… On a tôt fait d’y voir un complot. C’est ce qui s’appelle faire mousser du vent quand on manque d’ingrédients.

Joint par le journal Le Parisien, Rachid M’Barki déclare: «On me reproche d’avoir donné à l’antenne des infos qui ne sont pas passées par les circuits de validation officiels», en citant pour exemple l’évocation d’un forum économique entre le Maroc et l’Espagne à Dakhla, mais aussi «des emplois menacés sur la Côte d’Azur par la disparition des oligarques russes après le début de la guerre en Ukraine». Car ce sont désormais tous les journaux télévisés présentés par le journaliste que l’on soupçonne d’avoir été biaisés, en avançant aussi des ingérences d’autres pays africains et arabes, tels que le Soudan et le Qatar, pour la simple et bonne raison qu’ils faisaient l’objet de thématiques abordées dans le journal de la nuit de BFMTV.

Le journaliste plaide quant à lui la bonne foi, assurant que ces informations lui avaient paru tout simplement «intéressantes» à donner aux téléspectateurs, poursuit Le Parisien, et balaie d’un revers de la main les accusations d’ingérence en les qualifiant de «fantasme».

Muhammad SIDAT : « Pas de Super Ligue sans le TPM »

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DEMARRAGE DÈS AOUT PROCHAIN




Le CPS de l’UA adopte la «Déclaration de Tanger» sur la promotion du lien Paix-Sécurité-Développement et décide de la soumettre au Sommet de l’UA

Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) a adopté la «Déclaration de Tanger» sur la promotion du lien entre la paix, la sécurité et le développement en Afrique et a décidé de la soumettre pour examen et adoption par le 36eme Sommet de l’organisation panafricaine prévu la mi-février.

Le CPS de l’UA «adopte la Déclaration de la Conférence de l’UA sur la promotion du lien entre la paix, la sécurité et le développement en Afrique, intitulée ‘’Déclaration de Tanger’’ » et décide de la soumettre « pour examen et adoption par la Conférence de l’Union lors de la 36e session ordinaire des chefs d’État et de gouvernement qui se tiendra en février 2023 », affirme le Conseil dans un communiqué ayant sanctionné sa 1134e réunion tenue le 27 janvier dernier sur l’examen de la Déclaration de Tanger, et publié jeudi.

Le CPS « se félicite de la tenue de la Conférence politique de l’UA sur la promotion du lien entre la paix, la sécurité et le développement en Afrique, qui s’est tenue du 25 au 27 octobre 2022 à Tanger (Royaume du Maroc), et qui a réuni de multiples parties prenantes, notamment les États membres de l’UA, les organes et institutions de l’UA, les communautés économiques régionales, les représentants de l’Organisation des Nations Unies et de ses agences, les institutions africaines de développement, les organisations de la société civile, le monde universitaire, les professionnels, les groupes de jeunes et de femmes, et les partenaires au développement », lit-on dans le communiqué.

Le CPS, ajoute le communiqué « rend hommage au Gouvernement du Royaume du Maroc pour les efforts qu’il a déployés pour abriter la Conférence politique de l’UA sur la promotion du lien entre la paix, la sécurité et le développement en Afrique » et «félicite la Commission de l’UA, en collaboration avec le Royaume du Maroc et tous les partenaires concernés, pour avoir organisé avec succès la Conférence politique de l’UA ».

Le CPS exprime également « sa profonde gratitude à tous les partenaires et parties prenantes pour le soutien apporté afin d’assurer la réussite de la Conférence politique et leur participation, et demande aux États membres de l’UA, à la Commission de l’UA, aux Communautés économiques régionales et aux partenaires d’œuvrer à la mise en œuvre de la Déclaration de Tanger et ce, de manière bien coordonnée, et à la Commission de l’UA de diriger ces initiatives afin d’assurer une synergie et une large participation de toutes les parties prenantes travaillant sur le lien entre la paix, la sécurité et le développement ».

La promotion du lien entre la paix, la sécurité et le développement en Afrique, rappelle-t-on, avait été au centre de la réunion du CPS de l’UA au cours de sa 883ème réunion tenue, au niveau ministériel lors de la présidence marocaine du Conseil pour le mois de septembre 2019, en marge de la 74e Session de l’Assemblée générale des Nations unies.

Présidée par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, cette réunion du CPS, avait examiné la thématique «l’interdépendance entre la paix, la sécurité et le développement : vers un engagement collectif pour l’action».

A l’issue de cette réunion ministérielle, le CPS avait « reconnu l’importance que revêt une considération appropriée de l’interdépendance entre la paix, la sécurité et le développement, en vue d’assurer l’efficacité des efforts de prévention de conflits, de maintien et de consolidation de la paix en Afrique » tout en soulignant « le rôle crucial d’une pleine opérationnalisation de tous les instruments disponibles dans le cadre de l’Architecture africaine de paix et de sécurité (APSA) et de l’Architecture africaine de gouvernance (AGA) dans la réalisation de la paix, de la sécurité et du développement en Afrique et la réduction du nombre de conflits sur le continent ».

Le CPS avait notamment « demandé instamment le renforcement urgent des actions de l’UA pour la prévention des conflits, dans le but de préserver la paix et la stabilité, d’épargner des vies humaines et d’éviter la destruction d’infrastructures et de biens vitaux, qui auront un impact négatif sur les moyens d’existence des populations concernées ».




Arrivée du pape à Djouba : « que des fleuves de paix coulent dans ce cher pays »

Le pape François est arrivé à Djouba, capitale du Soudan du Sud, dans le cadre de son 40e voyage apostolique, ce vendredi 3 février, à 14h45 heure locale (13h45 à Rome). Après la cérémonie de bienvenue à l’aéroport de Djouba, le pape s’est rendu au Palais présidentiel, où il a rencontré le président du pays, Salva Kiir Mayardit.

La Salle de presse du Saint-Siège indique qu’en arrivant à Djouba, le pape a écrit dans un livre d’honneur : « Pèlerin ici, je prie pour que dans ce cher pays, don du Nil, des fleuves de paix coulent et que le peuple du Soudan du Sud, une terre de grande abondance, puisse voir fleurir la réconciliation et germer la prospérité. »