Une enquête de i24News démontre l’existence des liens étroits entre le Polisario et Hezbollah

Le magazine Défense, présenté par Matthias Inbar, a diffusé mercredi soir une enquête exclusive révélant les réseaux de financement du Front Polisario et ses liens avec le Hezbollah sur la chaîne d’information i24News.

En s’appuyant sur des notes d’agences de renseignement et sur des rapports de la garde civile espagnole, i24News a divulgué l’identité des responsables du financement du Front Polisario et en a expliqué les mécanismes via la « Hawala Tirs », un réseau informel de transfert de fonds. Lors du reportage, des comptes bancaires en Irlande et en Espagne ainsi que différents réseaux de blanchiment d’argent vers l’Europe, les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite ont été dévoilés.

Par ailleurs, nos confrères de i24News ont pu démontrer l’existence des liens étroits qui unissent le Front Polisario et l’organisation chiite libanaise, le Hezbollah. En effet, une vidéo montre la rencontre entre l’un des responsables de la « Hawala Tirs », qui finance le Front Polisario, et un homme d’affaires libanais des « Qard El hassan », réseau de blanchiment d’argent du Hezbollah.




Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, est arrivé au Maroc

Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, est arrivé mercredi au Maroc pour co-présider avec le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, les travaux de la 12ème session de la Réunion de haut niveau Maroc-Espagne.

Ason arrivée à l’aéroport de Rabat-Salé, Sanchez, qui conduit une importante délégation, a été accueilli par Akhannouch et l’ambassadeur d’Espagne au Maroc, Ricardo Diez-Hochleitner Rodriguez.

Après avoir passé en revue un détachement de la première base aérienne des Forces royales air qui rendait les honneurs, le président du gouvernement espagnol a été salué par le ministre de la Santé et de la protection sociale, le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, le ministre du Transport et de la logistique, le ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication, le wali de la région de Rabat-Salé-Kénitra et l’ambassadeur du Maroc à Madrid.

Par la suite, Akhannouch a été notamment salué par les ministres espagnols de l’Intérieur et des Affaires étrangères et l’ambassadeur d’Espagne au Maroc.

La 12ème session de la Réunion de haut niveau Maroc-Espagne, qui se tient huit ans après la dernière session de ce mécanisme institutionnel, s’inscrit dans le cadre du partenariat stratégique et de la nouvelle dynamique que connaissent les relations entre les deux Royaumes suite à la visite effectuée, en avril dernier, par Sanchez au Maroc, à l’invitation du roi Mohammed VI.




Le Roi s’entretient au téléphone avec Pedro Sanchez

Le Roi Mohammed VI s’est entretenu, ce mercredi, au téléphone avec le Président du Gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, indique un communiqué du Cabinet Royal.

Voici le texte du communiqué :

« Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a eu, ce jour, un entretien téléphonique avec Son Excellence Monsieur Pedro Sanchez, Président du Gouvernement espagnol.

Au cours de cet entretien chaleureux, Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, S’est félicité de l’évolution, dans la concertation, la confiance et le respect mutuel, de la nouvelle phase du Partenariat bilatéral depuis la Rencontre du 07 avril 2022 entre le Souverain et le Président du Gouvernement espagnol. Les engagements contenus dans la Déclaration conjointe adoptée à cette occasion ont été substantiellement mis en œuvre.

C’est dans ce contexte que Sa Majesté le Roi, que Dieu Le Glorifie, a salué la tenue à Rabat de la 12ème session de la Réunion de Haut Niveau Maroc-Espagne, huit ans après la dernière session de ce mécanisme institutionnel.

En vue de renforcer cette dynamique positive dans le partenariat stratégique bilatéral excellent, Sa Majesté le Roi a invité le Chef du Gouvernement espagnol à effectuer une visite officielle au Maroc, très prochainement. Cette visite sera l’occasion pour renforcer davantage les relations bilatérales, à travers des actions concrètes marquées par l’efficacité, et des projets tangibles dans des domaines stratégiques d’intérêt commun ».




Albares : Le Maroc, un acteur fondamental pour la stabilité de l’espace euro-méditerranéen

Le ministre espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la coopération, José Manuel Albares, a réaffirmé l’importance stratégique du Maroc pour l’Union européenne, saluant le rôle fondamental du Royaume pour la stabilité de l’espace euro-méditerranéen.

‘’Le Maroc est un partenaire de premier ordre pour l’Union européenne. Le Royaume est un pays fondamental pour la stabilité de l’espace euro-méditerranéen que nous partageons entre l’Europe et l’Afrique et l’Europe et le Maghreb’’, a souligné Albares à l’occasion de la tenue, mercredi et jeudi à Rabat, de la 12ème Réunion de Haut Niveau Maroc-Espagne.

‘’Le Maroc joue un rôle clé pour la stabilité et le développement de toute la région euro-méditerranéenne’’, a insisté le chef de la diplomatie espagnole.

Par conséquent, a-t-il fait observer, ‘’tout comme la relation entre l’Espagne et le Maroc est mutuellement bénéfique, la relation entre le Maroc et l’UE l’est également’’.

Par ailleurs, Albares a mis en exergue les réformes et le processus de modernisation que connaît le Maroc lors des dernières années.

‘’Le dynamisme modernisateur des dernières décennies au Maroc est incontestable. La progression de la modernisation du Maroc est un fait qui peut être constaté si l’on regarde les 20 ou 30 dernières années’’, a relevé le ministre espagnol.

Le point d’orgue de ce moment de nostalgie a été la montée sur scène du sélectionneur national Walid Regragui, l’invité surprise de cette soirée, accueilli chaleureusement par le public.

L’occasion ne pouvait pas passer sans rendre un hommage posthume à la légende Pelé, décédé fin 2022.

Le Maroc organise le Mondialito pour la troisième fois, après l’édition 2013 qui a vu le Raja de Casablanca atteindre la finale (défaite 2-0 devant Bayern Munich) et celle de 2014, qui a vu la participation du Moghreb de Tétouan, en tant que champion du Maroc.




Maroc-Irak. Nouvelle ère pour les relations bilatérales

L’ouverture d’une ambassade marocaine à Bagdad est un signal fort montrant le nouveau palier que viennent de franchir les relations maroco-irakiennes. Celles-ci sont appelées à se développées sur des «bases solides».

L’Ambassade du Royaume du Maroc en Irak a été ouverte, samedi à Bagdad, en présence du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, du ministre irakien des Affaires étrangères, Fouad Hussein, de personnalités politiques, d’hommes d’affaires irakiens et de représentants d’organisations internationales en Irak.

Dans une déclaration à la presse à cette occasion, le ministre irakien des Affaires étrangères a salué l’ouverture de l’ambassade du Maroc à Bagdad, relevant qu’il s’agit d’un mécanisme important pour consolider les relations entre les deux pays frères et une preuve que ces relations ont atteint un niveau très avancé.

“Sur cette base, nous construirons les relations économiques, commerciales, culturelles, sécuritaires et dans différents domaines, ainsi que l’action commune sur les plans arabe, islamique et international,” a-t-il ajouté.

L’ouverture de l’ambassade est très importante pour le développement des liens d’amitié entre les deux pays et entre les diplomaties marocaine et irakienne, a poursuivi Hussein, notant que les deux pays ont inauguré une nouvelle ère des relations.

“Pour l’Irak, les relations avec le Maroc sont importantes et historiques,” a-t-il dit, exprimant sa détermination à œuvrer pour l’édification de ces relations sur des bases solides.

Le Roi du Bahreïn, Hamad Ben Issa Al Khalifa, a reçu, jeudi 26 janvier, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, en visite à Manama à la tête d’une importante…

De son côté, Bourita a indiqué que l’ouverture de l’ambassade du Maroc en Irak s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations solides et ancrées entre les deux pays.

“Nous assistons aujourd’hui à une nouvelle ère des relations maroco-irakiennes, sur les mêmes bases solides déjà en place, mais avec des visions en conformité avec la réalité des deux pays et de la région”, a déclaré Bourita.

L’ambassade jouera un rôle essentiel en tant que mécanisme de développement des relations bilatérales, a-t-il ajouté, notant qu’il a été convenu d’ouvrir des consulats dans des régions du Maroc et de l’Irak afin de renforcer la coopération entre les deux pays et les deux peuples.

L’Iraq réitère sa position ferme en soutien à l’intégrité territoriale du Royaume

“Je réitère la position constante de l’Irak sur la question du Sahara marocain et son soutien à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc”, a déclaré le ministre irakien des Affaires étrangères, Fouad Hussein, lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, tenue à l’issue de leurs entretiens à Bagdad.

Il a ajouté que l’Irak se tient aux côtés du Maroc concernant la question de son intégrité territoriale nationale.

De même, le chef de la diplomatie irakienne a affirmé l’appui de l’Iraq aux efforts des Nations Unies tendant à parvenir à une solution définitive à ce conflit, notant que son pays soutient les résolutions onusiennes à ce sujet.

Par ailleurs, Hussein a insisté sur l’importance de recourir à des voies pacifiques à travers des négociations pour résoudre ce différend, en préservant l’intégrité territoriale du Maroc et en assurant la sécurité et la stabilité dans la région du Maghreb.

Les deux pays avaient publié une Déclaration conjointe lors de la visite officielle du ministre irakien des Affaires étrangères au Maroc, le 13 mai 2022, dans laquelle l’Irak avait affirmé son “soutien à l’intégrité territoriale du Royaume et aux efforts de l’ONU et son rôle central pour parvenir à une solution politique”.

Pour sa part, le Maroc n’a ménagé aucun effort durant les différentes étapes du processus politique en Irak pour apporter son soutien et son aide au peuple irakien dans ses efforts visant à mettre en place des institutions démocratiques représentatives de toutes ses composantes et contribuer à la reconstruction d’un Irak unifié, démocratique et ouvert sur son environnement arabe.




Blanchiment d’argent, financement du terrorisme… Le Polisario au cœur d’un nouveau scandale impliquant le Hezbollah

Citant des enquêteurs financiers, des rapports de la Guardia Civil espagnole et des experts en terrorisme, le quotidien allemand «Die Welt» révèle des liens étroits et un gros trafic de devises entre le Polisario et un réseau spécialisé dans le blanchiment d’argent pour le compte du Hezbollah libanais, vassal de l’Iran. La méthode utilisée est celle de la «Hawala» et l’argent est destiné, entre autres, à financer le terrorisme. Le tout au vu et au su de la junte d’Alger.

Des enquêteurs financiers ont découvert des transferts illégaux d’argent sous forme de «Hawala» entre de nombreux pays européens, dont l’Allemagne, la Belgique, la France et la Grande-Bretagne ainsi que des Etats du Golfe et les territoires où le Polisario a pied, a rapporté samedi le média allemand Die Welt.

«Tires» est le nom du réseau qu’Ahmed A. et son associé Azman M., un ancien camarade de classe, ont mis en place à l’est du mur de défense au Sahara. Ahmed A s’est vanté de pouvoir négocier des montants allant jusqu’à 50.000 euros n’importe où et n’importe quand. Et il évoluait pour pouvoir faire des «transferts encore plus élevés», relève le journal, qui cite des informations remises au service financier de la Guardia Civil.

A., qui a étudié en Libye, vit en Espagne depuis 2007. Il est spécialisé dans les transferts d’argent illégaux de l’Europe vers l’Afrique de l’Ouest et vice versa. Lui et son associé sont basés en Espagne. Un de ses proches travaille en Algérie. Ils ont de bons contacts avec l’armée algérienne, selon le quotidien, qui note que A. a lui-même déclaré qu’il pouvait transférer de l’argent liquide vers et depuis le Liban à tout moment.

Les succursales de sa «banque» fantôme sont les propriétaires d’entreprises discrètes telles que des marchands de légumes, des bouchers ou des magasins d’informatique. «Hawaladars» est le nom donné aux personnes auprès desquelles les clients peuvent déposer de l’argent ou être payés.

En outre, selon l’enquête, Ahmed A. et Azman M. ont ouvert des comptes privés dans diverses banques européennes sur lesquels leurs clients peuvent transférer des sommes d’argent qui sont versées en espèces ailleurs, et vice versa.

«Les liquidités des Hawaladars d’Europe, d’Afrique et du Moyen-Orient s’équilibrent ou, si nécessaire, sont compensées par la contrebande d’argent liquide, de bijoux ou de montres de luxe. Des cartes de visite avec le nom “Tires” et des publicités de “Services informatiques” et “Money Exchange” en arabe ont été découvertes par les enquêteurs là même où opère le Polisario. Parmi les experts du terrorisme, cette découverte déclenche des alarmes. Cette région est truffée de ramifications allant d’Al-Qaïda à l’État islamique», note le média allemand.

D’après l’article, un acteur majeur en particulier étend son influence en Afrique de l’Ouest et au-delà, à savoir l’Iran, le plus grand Etat sponsor de groupes terroristes au monde. La stratégie centrale de la dictature islamique est d’exercer une influence culturelle, politique et militaire à travers les communautés chiites à l’étranger. Les régions instables et pauvres sont idéales pour gagner des milices locales pour la lutte supposée contre «l’Occident colonialiste». Des membres du Polisario auraient reçu de Téhéran des missiles sol-air et des drones et le Hezbollah, qui est allié à l’Iran, aurait installé des camps en Algérie où il entraîne des combattants du Polisario, ajoute la même source.

Le Hezbollah est confronté au problème que le secteur bancaire s’est partiellement effondré dans la crise économique libanaise et ses propres institutions financières ont également été sanctionnées. L’organisation veut aussi camoufler du mieux qu’elle peut son financement du terrorisme en Afrique. C’est la raison pour laquelle elle recourt aux réseaux Hawala. Les premières investigations indiquent que c’est en l’occurrence le cas dans cette affaire. Ahmed A. précise sur sa propre page Facebook qu’il entretient une attitude positive envers l’Iran, le Hezbollah et les combattants du Polisario. Là-bas, il est ami avec des représentants de la milice séparatiste et aussi avec des agents de liaison entre le front et le Hezbollah.

Ahmed A. a également exprimé à plusieurs reprises sa sympathie pour l’Iran. Ce dernier «s’est tenu aux côtés de ses alliés dans les moments les plus sombres et est pris en étau», écrit-il. Cela fait probablement référence aux sanctions occidentales contre le régime de Téhéran -qui peuvent être contournées par la Hawala, conclut l’auteur de l’article.




Les inconnues des intérêts réels de la France au Maghreb

La visite du chef d’état-major de l’armée algérienne, le général Said Chengriha, à Paris a suscité de nombreuses réticences. Les dernières actions politiques et militaires de l’Algérie incluent la France dans ce qui est considéré comme une série de positions stratégiques des deux pays.

Au-delà des interprétations de tout ce qui se passe à Alger pour disqualifier son voisin marocain sur la scène européenne et internationale, au moment même où le Maroc voit son prestige et son image s’accroître grâce à ses Lions de l’Atlas à la Coupe du monde au Qatar, il est maintenant conditionné par un scandale de corruption qatarie présumé au Parlement européen dont certains profitent pour impliquer le lobbying marocain.

Il est quelque peu surprenant que les partis de gauche, d’extrême-gauche et radicaux du Parlement européen aient réussi avec une certaine facilité et rapidité à faire débattre et voter une résolution critique sur les droits de l’homme et la liberté de la presse au Maroc. En d’autres occasions, d’autres groupes influents et décisifs gérés par les gouvernements de grands pays européens, tels que la France ou l’Allemagne, se sont absentés du débat et ont facilité l’approbation d’une résolution destinée à donner un grand avantage au gouvernement militaro-politique de l’Algérie sur le Maroc. En outre, quelques semaines seulement avant une importante réunion de haut niveau entre l’Espagne et le Maroc, qui dynamisera considérablement les relations entre les deux voisins.

A ce stade, il convient d’analyser certains aspects clés de la reprise des relations entre la France et l’Algérie, après de profondes divergences.

Pour de nombreux observateurs, la France compte, entre autres, sur la récente augmentation de 18 milliards de dollars du budget de la défense de l’Algérie pour établir des contrats d’armement avec l’armée algérienne.

La vente d’armes à l’Algérie s’avère être un acte à haut risque, en raison des doutes sur la destination finale de ces armes, qui bénéficieront sans aucun doute aux groupes armés de la région, tels que les milices séparatistes du Front Polisario. Ce scénario envisageable aura pour effet de contribuer à une instabilité régionale accrue et de porter atteinte à l’intégrité du territoire marocain.




Maroc-Irak. Nouvelle ère pour les relations bilatérales

L’ouverture d’une ambassade marocaine à Bagdad est un signal fort montrant le nouveau palier que viennent de franchir les relations maroco-irakiennes. Celles-ci sont appelées à se développées sur des «bases solides».

L’Ambassade du Royaume du Maroc en Irak a été ouverte, samedi à Bagdad, en présence du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, du ministre irakien des Affaires étrangères, Fouad Hussein, de personnalités politiques, d’hommes d’affaires irakiens et de représentants d’organisations internationales en Irak.

Dans une déclaration à la presse à cette occasion, le ministre irakien des Affaires étrangères a salué l’ouverture de l’ambassade du Maroc à Bagdad, relevant qu’il s’agit d’un mécanisme important pour consolider les relations entre les deux pays frères et une preuve que ces relations ont atteint un niveau très avancé.

“Sur cette base, nous construirons les relations économiques, commerciales, culturelles, sécuritaires et dans différents domaines, ainsi que l’action commune sur les plans arabe, islamique et international,” a-t-il ajouté.

L’ouverture de l’ambassade est très importante pour le développement des liens d’amitié entre les deux pays et entre les diplomaties marocaine et irakienne, a poursuivi Hussein, notant que les deux pays ont inauguré une nouvelle ère des relations.

“Pour l’Irak, les relations avec le Maroc sont importantes et historiques,” a-t-il dit, exprimant sa détermination à œuvrer pour l’édification de ces relations sur des bases solides.

Le Roi du Bahreïn, Hamad Ben Issa Al Khalifa, a reçu, jeudi 26 janvier, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, en visite à Manama à la tête d’une importante…

De son côté, Bourita a indiqué que l’ouverture de l’ambassade du Maroc en Irak s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations solides et ancrées entre les deux pays.

“Nous assistons aujourd’hui à une nouvelle ère des relations maroco-irakiennes, sur les mêmes bases solides déjà en place, mais avec des visions en conformité avec la réalité des deux pays et de la région”, a déclaré Bourita.

L’ambassade jouera un rôle essentiel en tant que mécanisme de développement des relations bilatérales, a-t-il ajouté, notant qu’il a été convenu d’ouvrir des consulats dans des régions du Maroc et de l’Irak afin de renforcer la coopération entre les deux pays et les deux peuples.

L’Iraq réitère sa position ferme en soutien à l’intégrité territoriale du Royaume

“Je réitère la position constante de l’Irak sur la question du Sahara marocain et son soutien à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc”, a déclaré le ministre irakien des Affaires étrangères, Fouad Hussein, lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, tenue à l’issue de leurs entretiens à Bagdad.

Il a ajouté que l’Irak se tient aux côtés du Maroc concernant la question de son intégrité territoriale nationale.

De même, le chef de la diplomatie irakienne a affirmé l’appui de l’Iraq aux efforts des Nations Unies tendant à parvenir à une solution définitive à ce conflit, notant que son pays soutient les résolutions onusiennes à ce sujet.

Par ailleurs, Hussein a insisté sur l’importance de recourir à des voies pacifiques à travers des négociations pour résoudre ce différend, en préservant l’intégrité territoriale du Maroc et en assurant la sécurité et la stabilité dans la région du Maghreb.

Les deux pays avaient publié une Déclaration conjointe lors de la visite officielle du ministre irakien des Affaires étrangères au Maroc, le 13 mai 2022, dans laquelle l’Irak avait affirmé son “soutien à l’intégrité territoriale du Royaume et aux efforts de l’ONU et son rôle central pour parvenir à une solution politique”.

Pour sa part, le Maroc n’a ménagé aucun effort durant les différentes étapes du processus politique en Irak pour apporter son soutien et son aide au peuple irakien dans ses efforts visant à mettre en place des institutions démocratiques représentatives de toutes ses composantes et contribuer à la reconstruction d’un Irak unifié, démocratique et ouvert sur son environnement arabe.




Retombées de l’Accord agricole Maroc-UE sur le Sahara : le grand satisfecit de l’Union européenne

Publié ce mois de janvier, le rapport 2022 du Service européen pour l’action extérieure et de la Commission européenne pointe, chiffres à l’appui, les effets et avantages de l’Accord agricole Maroc-UE sur les sahraouis, faisant par la même occasion taire les thèses farfelues de «pillage» véhiculées par le régime algérien et le Polisario.

Le verdict est sans appel et il est clairement indiqué dans le rapport 2022 du Service européen pour l’action extérieure (SEAE) et de la Commission européenne (CE). La mise en œuvre de l’Accord agricole Maroc-UE, entré en vigueur le 19 juillet 2019, se déroule de manière satisfaisante et ses retombées, notamment sur les populations sahraouies, sont des plus positives. Le texte vient confirmer les tendances haussières de 2021 concernant les échanges commerciaux entre les deux parties, grâce à l’Accord et aux préférences tarifaires dont bénéficient les produits marocains, y compris ceux des provinces du Sud, destinés à l’exportation vers l’UE, les rendant plus compétitifs et attractifs.

Chiffres à l’appui, l’impact de l’accord sur le développement socioéconomique des régions du Sahara marocain et leurs populations est palpable. Ceci, que ce soit en termes de croissance économique, de production et d’exportation des produits agricoles et de la pêche, de création d’emplois ou d’investissements. «Depuis la publication du rapport de 2018, la production de produits agricoles du Sahara occidental a augmenté de façon notable, passant progressivement de 64.000 tonnes enregistrées à 101.000 tonnes en 2021, pour une surface totale cultivée de 1.300 hectares contre 900 hectares. Cela représente une augmentation en volume de plus de 60% en 6 ans», lit-on. Quelque 66% de la production totale est destinée à l’UE, soit 65.700 tonnes.

Autre indicateur: le secteur agricole comptait en 2021 environ 14.000 emplois directs dans la région de Dakhla-Oued Ed-Dahab, dont 12.000 sont liés à l’exportation vers l’UE. «L’entrée en vigueur de l’accord et sa mise en œuvre depuis juillet 2019 ont confirmé les effets positifs attendus en termes de production et d’exportations, et pérennise alors l’emploi et l’investissement dans ce secteur», indique le rapport.

Il en va de même pour la pêche. Le rapport indique qu’en 2021, 962.000 tonnes de produits de la pêche ont été capturées et débarquées dans les ports sahariens, pour une valeur totale de 629 millions d’euros. Le nombre d’emplois – directs et indirects – liés au secteur de la pêche s’élève à 133.478, soit une hausse de presque 50% en 5 ans.

Manœuvres infructueuses

Partant, le rapport confirme l’importance de l’accord pour les provinces du Sud et va ainsi à l’encontre de l’objectif recherché par l’Algérie et le Polisario, à savoir priver les populations de ces régions de leur droit au développement. Il constitue ainsi un nouveau camouflet apporté par les institutions européennes à la propagande sur un soi-disant «pillage» des ressources des provinces du Sud.

L’Algérie et le Polisario ne cessent, à ce titre, de multiplier les manœuvres infructueuses dans l’objectif de remettre en question la légalité des accords entre l’UE et le Maroc. Fait notable, le rapport intervient dans le sillage de la décision de la Cour administrative de Londres qui a rejeté leur action en justice contre l’accord d’association liant le Maroc et le Royaume-Uni, confirmant la validité de cet accord.

«Ce rapport 2022 vient à nouveau attester de la continuité des relations commerciales entre le Maroc et l’Union européenne, de leur stabilité et de l’engagement continu de l’UE dans le cadre de son partenariat global, stratégique et de longue date avec le Maroc. Grâce à l’essor qu’elles connaissent, les régions du Sahara marocain sont aujourd’hui devenues un véritable pôle de prospérité et d’investissement dans le cadre du partenariat win-win avec l’Union européenne», commente une source diplomatique marocaine.

Le rapport met, par ailleurs, en avant les avancées importantes réalisées par le Royaume du Maroc pour le développement de ses provinces du Sud, dans le cadre du «Programme de développement 2016-2021», à travers la mise en œuvre de grands projets d’envergure et les différentes politiques publiques déployées dans ces régions. Il confirme l’impact des mesures déployées et leurs effets multiplicateurs en termes d’investissements, d’amélioration des conditions de travail, d’intégration socioéconomique de la femme, de soutien vigoureux à la jeunesse, ou encore de développement des infrastructures.

«Le gouvernement marocain poursuit la mise en œuvre du Programme de développement 2016-2021, 88% du programme étant achevé (soit 303 projets) ou en cours de réalisation (257 projets). Le programme se concentre sur l’investissement dans différents secteurs pertinents tels que les phosphates, les énergies renouvelables, l’agriculture, les infrastructures portuaires et routières. Sur un budget total prévisionnel de plus de 7 milliards d’euros (80,8 milliards de dirhams), 52% est prévu pour la région de Laâyoune-Sakia El Hamra (270 projets, à hauteur de 3,8 milliards d’euros (42,2 milliards de dirhams)) et 20% pour la région de Dakhla-Oued Ed-Dahab (157 projets, à hauteur de 2,2 milliards d’euros (24,2 milliards de dirhams)). Les 28% restants sont pour le financement de projets régionaux», résume le rapport.

Gestion rationnelle des ressources

Le document reflète une reconnaissance par la CE et le SEAE des efforts substantiels déployés par le Royaume dans ses provinces du Sud, en matière d’utilisation rationnalisée et durable des ressources naturelles (projet du Port de Dakhla, projet d’une station de dessalement, plan de lutte contre la désertification, etc.). Il fait également état d’importants investissements nationaux dans le secteur des énergies renouvelables, la production d’électricité dans la région et le développement de nouvelles activités industrielles créatrices d’emplois.

«Le nouveau port en eau profonde, baptisé Port Atlantique, qui sera construit à proximité de Dakhla, devrait faciliter les exportations directes de marchandises originaires du Sahara occidental vers l’UE et éviter le passage par les stations de conditionnement d’Agadir, ce qui devrait générer des économies pour les exportateurs de la région. D’importants investissements sont également en cours dans le secteur des énergies renouvelables. Celles-ci devraient, dans un avenir proche, fournir la totalité de l’électricité du territoire et permettre le développement de nouvelles activités industrielles qui pourraient éventuellement bénéficier de l’accord», souligne-t-on.

Le texte rappelle que les différents acteurs économiques et représentants de la société civile, y compris les organisations non gouvernementales actives dans le domaine des droits de l’homme dans ces régions, ont souligné l’importance primordiale de l’Accord, sa mise en œuvre satisfaisante et son impact bénéfique sur le développement socioéconomique des régions du Sahara marocain.

Le Rapport met en avant les efforts et réalisations importantes du Maroc en matière de défense des droits de l’homme au niveau national, et son rôle actif au niveau multilatéral, comme en atteste son élection en tant que membre du Conseil des droits de l’homme de l’ONU pour la période 2023-2025. Il rappelle aussi le dialogue régulier entre le Maroc et l’UE dans le cadre du sous-comité «Droits de l’homme, démocratisation et gouvernance» et le rôle important joué par les Commissions régionales des droits de l’homme à Dakhla et Laâyoune, réitéré dans la dernière résolution du Conseil de sécurité de l’ONU.

Enfin, s’agissant du dossier du Sahara, le rapport rappelle le soutien de l’UE au processus mené par les Nations unies et aux efforts du nouvel envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, Staffan de Mistura. Il affirme ainsi l’engagement de l’UE au renforcement de la coopération régionale et sa disposition à y contribuer.

Par Youssef Bellarbi




Un Eurodéputé dénonce les discours contre le Maroc, un ‘’voisin indispensable’’ pour l’Europe

L’eurodéputé espagnol Juan Fernando López Aguilar a condamné certains ‘’discours enflammés et très offensifs’’ contre le Maroc, prononcés au sein du Parlement européen, assurant que le Royaume est un ‘’voisin indispensable’’ pour l’Europe et l’Espagne.

 ‘’Les discours enflammés et très offensifs contre le Maroc et tout ce qui concerne son système politique et pénal (…), qui sont entendus au sein du Parlement européen, ne rendent pas service aux relations entre les deux parties’’, a souligné, mardi, M. Lopez Aguilar qui intervenait lors du Forum Atlantique Premium, organisé par ‘’Diario de Avisos’’.

 Selon le président de la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures du Parlement européen, ‘’l’utilisation de ces discours est profondément insensée’’, assurant que les Espagnols n’accepteraient pas “de voir des interventions impitoyables à l’égard de l’Espagne et de ses institutions (…) diffusées à la télévision”.

 “Tout ce discours impitoyable à l’égard du Maroc n’est pas anodin. Il a des conséquences et celles-ci ne sont pas bonnes (…), car le Maroc est notre voisin indispensable”, a-t-il insisté. “La seule façon de (procéder) est le respect mutuel”, a conclu l’eurodéputé socialiste espagnol.

 Le Parlement du Royaume du Maroc a annoncé lundi sa décision de reconsidérer ses relations avec le Parlement européen en les soumettant à une réévaluation globale, visant à prendre des décisions fermes et appropriées, suite aux dernières positions du Parlement européen à l’égard du Maroc.

 Le Parlement marocain rejette l’instrumentalisation et la politisation d’affaires relevant de la compétence de la justice pénale et du droit commun ; affaires ayant fait l’objet de poursuites voire de condamnations pour des faits n’ayant aucun lien que ce soit avec une activité journalistique ou la pratique de la liberté d’opinion et d’expression.