L’Eurodéputé Thierry Mariani : « Ce n’est pas au parlement européen de s’essuyer les pieds sur la justice marocaine »

Face au Parlement européen, qui a voté ce 19 janvier une résolution sur «la situation des journalistes au Maroc, en particulier le cas d’Omar Radi», l’homme politique français n’a pas caché son indignation.

Votée à raison de 356 voix favorables, 32 contre et 42 abstentions, la résolution adoptée ce jour, en séance plénière au Parlement européen (PE), a suscité l’indignation dans les rangs des eurodéputés qui n’y étaient pas favorables.

C’est le cas de Thierry Mariani qui, dans un discours face au PE, a fait part de son incompréhension en pointant du doigt les incohérences de cette résolution, ainsi que l’hypocrisie qui la gouverne.

«Je vais commencer ce discours en disant que nous nous réunissons pour condamner les pratiques d’un pays qui bride les droits de l’homme, oppresse les voix contestataires et participe à la déstabilisation de l’Afrique. Mais alors, cela signifierait que nous parlons ici de l’Algérie», a-t-il lancé d’emblée non sans ironie.

«Or, la gauche européenne ne condamne jamais l’Algérie et l’Union européenne lui passe tout en espérant son gaz», a-t-il dénoncé. «A la place, nous débattons du Maroc, qui est pourtant un des pivots de notre partenariat stratégique en Afrique», a poursuivi Mariani.

Et de questionner, à juste titre: «Qu’y a-t-il dans cette résolution? L’affirmation que Monsieur Radi ne serait pas un violeur. Comme chacun d’entre vous, je n’en sais rien. En revanche, à la différence de la majorité de cette assemblée, je ne considère pas que les décisions de la justice marocaine, que les accusations de la victime du viol, valent moins que les communiqués d’Amnesty International ou de Human Rights Watch», a lancé l’homme politique français, rendant ainsi justice à la victime d’Omar Radi, pourtant journaliste elle aussi, Hafsa Boutahar. Une femme à qui le Parlement européen, au même titre que les ONG citées, a refusé, en votant cette résolution ce 19 janvier, jusqu’au droit à la parole.

Mais Thierry Mariani ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Et toujours au sujet des organisations droit-de-l’hommistes qui, décidément, semblent faire la pluie et le beau temps au sein du Parlement européen, il a cité «le récent exemple des pratiques de l’ONG Fight Impunity (qui) devait d’ailleurs avoir alerté chacun d’entre nous sur le crédit que nous accordons systématiquement aux ONG». Rappelant aux eurodéputés une vérité pourtant évidente, il a poursuivi en disant que «comme les Etats, elles ont leurs intérêts et leurs limites».

L’eurodéputé français a enfin conclu sa prise de parole en évoquant le principe de souveraineté de la justice marocaine, en déclarant que «si Monsieur Radi est victime d’un complot, c’est à ses avocats et au peuple marocain de le démontrer », et qu’in fine, «ce n’est pas au Parlement européen de s’essuyer les pieds sur la justice marocaine».

En dépit des intimidations qui ciblent les eurodéputés constructifs, il reste des voix intrépides, sages, tournées vers l’avenir, qui ne craignent pas de mettre en garde contre le bashing du Royaume. Thierry Mariani en fait assurément partie.

Par Zineb Ibnouzahir




Un scandale de corruption déguisé en ingérence : Les dessous de l’attaque du parlement européen contre le Maroc

En actant, ce jeudi 19 janvier 2023, une résolution appelant à la libération d’un journaliste condamné pour viol et en citant le Royaume dans des allégations de corruption, les voix extrémistes du Parlement européen créent un écran de fumée pour occulter des scandales plus grands concernant l’institution et attaquer un Maroc qui dérange. Analyse.

Les voix les plus extrémistes au sein du Parlement européen (PE) ont fini par obtenir leur petite victoire, et une résolution «d’urgence» clairement hostile au Maroc et interférant dans ses affaires intérieures a été votée ce jeudi 19 janvier 2023 en plénière à Strasbourg. Le PE y appelle à remettre en liberté des personnes inculpées dans des affaires de droit commun pour la simple raison qu’il s’agit de journalistes ou de «militants», citant principalement Omar Radi, mais aussi Toufik Bouachrine et Soulaimane Raïssouni. Les trois protagonistes sont accusés et condamnés pour des affaires de viol. Mais le PE n’en a cure et, preuve de l’acharnement des arrière-pensées, le Royaume y est également cité dans des allégations de corruption d’eurodéputés, dans le cadre du désormais célèbre Qatargate.

A la lecture de ladite résolution, une évidence saute aux yeux: son objectif n’est nullement de défendre une quelconque liberté de la presse ou d’opinion au Maroc. Sinon, et ce n’est là qu’un détail parmi tant d’autres, à quoi bon parler d’une «résolution d’urgence» sur des affaires jugées depuis fort longtemps et dont la plus «urgente» date d’au moins deux ans? Et comment peut-on forcer le passage du scandale du Qatargate, qui, lui, est bien récent, en impliquant le Maroc, si ce n’est que le PE court après une légitimité en ressortant de vieux dossiers, dans lesquels le Maroc fait office de solution de facilité?

Ecran de fumée

L’analyse du contexte actuel en dit long sur les véritables motivations d’une telle attaque et son caractère «urgent». Une source bien informée nous explique que celle-ci intervient justement au moment où des accusations graves de corruption pèsent sur un grand nombre d’eurodéputés. «Les milieux hostiles cherchent à créer un écran de fumée à travers une résolution revancharde, basée sur des narratifs réchauffés et largement fantasmés. Cette résolution est un étalage où tous les extrémistes et marginaux sont venus cracher leur venin et déverser leurs diatribes hystériques», affirme-t-elle.

Cette campagne de harcèlement et d’acharnement n’est pas nouvelle. Pour la seule année 2022, le Maroc a fait l’objet de 112 questions parlementaires depuis le début de cette législature, 18 tentatives d’amendement, 4 tentatives de résolution et 2 tentatives de nomination au prix Sakharov de personnes qui n’ont rien à voir avec les droits de l’homme. Pour le seul cas du dénommé Omar Radi et la liberté de la presse, 3 résolutions ont été avortées cette même année 2022.

L’avalanche d’attaques a néanmoins franchi un seuil inédit en ce début d’année. C’est toute une institution –le Parlement européen– qui se trouve prise en otage, en l’absence de la majorité de ses membres. «Le PE est entraîné par ses propres extrêmes aveuglés, sur des chemins de traverse, au détriment de ses propres intérêts et valeurs et au seul profit de certains groupes qui servent un agenda caché», souligne notre source. À l’arrivée, une institution qui se dit démocratique exerce volontairement une pression sur un Etat souverain et harcèle sciemment son système judiciaire en s’ingérant dans ses procédures et en lui dictant ses lignes de conduite.

Les champions de l’ingérence

Mieux, ceux qui agissent ainsi sont les premiers à crier au loup et à pointer du doigt le Maroc dans des soupçons d’ingérence dans une tentative d’intimidation d’un pays qui avance et qui, tout en consolidant sa coopération avec l’Union européenne (UE), est résolument tourné vers la diversification de ses partenariats (notamment avec les Etats-Unis, Israël et la Chine). «Et si le Parlement européen est à ce point perméable aux infiltrations d’un petit pays comme le Maroc, que dire alors des grandes puissances et, surtout, de ces grands groupes et multinationales qui en font leur terrain de jeu et de lobbying?», remarque notre interlocuteur.

Le lobbying des Etats dans le PE est epsilon comparé aux groupes industriels. Les remous suscités par l’admission des produits agricoles traités au chlordécone, un pesticide jugé dangereux, mais aussi l’inclusion du gaz et du nucléaire dans la liste des «énergies vertes» de l’UE et toutes les pressions exercées sur le PE sont encore vifs. Mais au lieu de se pencher sur des dossiers éminemment européens, certains préfèrent la fuite en avant, en épinglant cette fois le Maroc. «Ceux qui se plaignent de l’ingérence sont, en fait, les champions de l’ingérence», ironise une source au ministère des Affaires étrangères.

S’agissant du Maroc, il convient de rappeler que l’objet principal de cette résolution, Omar Radi, a été arrêté, poursuivi et condamné à 6 ans de prison pour viol et espionnage, des faits de droit commun incriminés par le Code pénal marocain, qui n’ont aucun rapport avec sa qualité de journaliste ni, de façon générale, avec son droit à la liberté d’expression et d’opinion. La qualité de journaliste ne saurait en soi l’exonérer de sa responsabilité pénale. Sa condamnation a été prononcée à l’issue d’un procès équitable durant lequel tous les droits de la défense ont été garantis, et ce, conformément aux dispositions du Pacte international relatives aux droits civils et politiques. Omar Radi a fait une victime qui, à ce jour, ne se remet toujours pas du choc qu’elle a subi. Cette victime a un nom: Hafsa Boutahar. Elle a une vie et un destin brisés à jamais. Le PE s’en soucie-t-il? Pas le moins du monde. Il lui préfère ce qui est plus rentable: un focus indu sur son ravisseur, dans une démarche cynique qui nie complètement les droits de la victime. La justice marocaine s’en est par contre occupée et c’est son devoir. Et une fois de plus, les procédures judiciaires enclenchées contre Radi n’ont aucun rapport avec sa qualité de journaliste.

Transparence? A la bonne heure

Forçant le trait, la «résolution» accuse le Maroc de mener des actions pour influencer les décisions européennes, notamment au sein du PE, sur les sujets en relation avec le Royaume (Sahara atlantique, accords commerciaux, droits de l’homme…). Tout est de savoir où est le mal dès lors qu’aucune attitude répréhensible, telle que la corruption, n’est établie. «A l’instar de tous les pays, le Maroc a toujours défendu ses intérêts dans le cadre de ses relations avec ses différents partenaires étrangers. L’UE est un partenaire stratégique du Maroc. Ils ont, depuis plus d’un demi-siècle, œuvré ensemble avec l’implication de toutes les institutions européennes pour le développement des relations bilatérales dans divers domaines dans l’intérêt des deux parties», indique notre source. Pour elle, ce sont les réalisations du Royaume, tant avec l’Union européenne qu’avec d’autres partenaires, qui incommodent certaines parties et qui provoquent des réactions et manœuvres inappropriées et incompréhensibles.

Rappelons, sur le registre de la transparence, que le Maroc a toujours appelé à travailler dans le cadre des institutions établies par les deux parties, y compris au sein du PE. Il a insisté à plusieurs reprises sur le renforcement du rôle de la Commission parlementaire mixte (CPM) pour éviter l’intervention de parties malintentionnées dans les dossiers liés aux relations Maroc-UE. Mais durant cette législature, la CPM a mis beaucoup de temps pour se mettre en marche en raison, d’ailleurs, des tergiversations côté européen. Elle est aujourd’hui opérationnelle pour traiter tous les sujets concernant le Maroc et son partenariat avec l’UE.

Pour le Maroc, le renforcement des règles de transparence au sein du PE ne peut être que bénéfique pour éviter certaines dérives, telles que la constitution d’un intergroupe «Sahara occidental» –créé par le Polisario et l’Algérie– et l’acharnement flagrant et non justifié de certains eurodéputés sur le Royaume sans aucun contrôle de la part du PE.

En attendant, le pays est doublement pénalisé: il y a, d’une part, cette campagne médiatico-politique injustifiée et, d’autre part, l’adoption de mesures telles que la résolution de ce jeudi par le PE qui le stigmatise à tort. Et c’est inacceptable.

Par Tarik Qattab




Sahara : Les derniers événements où l’Algérie a prouvé son entière implication

L’Algérie n’est partie pas au conflit du Sahara, ne cesse de clamer le régime algérien. Pourtant force est de constater que chaque jour, un peu plus, cette affirmation est tout le contraire de la réalité. Les dernières remontrances d’un ministre algérien contre l’Arabie Saoudite donnent à voir l’étendue de l’implication algérienne dans le dossier. Voici les derniers événements en date où l’Algérie a montré qu’elle est bel et bien un acteur du conflit.

Devant le Conseil de sécurité de l’ONU, l’Algérie refuse le contenu des résolutions votées qui nomment 4 parties au conflit, à savoir le Maroc, l’Algérie et dans une moindre mesure la Mauritanie et le polisario.

L’Algérie refuse de participer aux tables rondes sous l’égide de l’ONU pour négocier une solution politique mutuellement acceptable, arguant ne pas être partie au conflit et qu’il ne concernerait que le Maroc et la milice du polisario.

La communauté internationale est lucide sur l’implication totale du régime algérien qui se dérobe de sa responsabilité. Pour elle (communauté), le polisario n’est qu’un proxy utilisé par l’Algérie pour ne pas se montrer comme la réelle deuxième partie à ce conflit, révéler son ambition de déstabiliser son voisin et mettre à nu ses velléités expansionnistes sur le Sahara.

L’Algérie continue et s’acharne à affirmer qu’elle n’est qu’un « pays observateur » même si tous les jours, les événements prouvent qu’elle est à l’origine de ce conflit qu’elle entretient jusqu’à aujourd’hui.

Cette semaine, c’est le ministre algérien de l’Industrie pharmaceutique, Ali Aoun, qui a montré l’implication de son pays dans le conflit en s’attaquant verbalement à une entreprise saoudienne. Alors que l’Algérie cherche désespérément à attirer les investisseurs étrangers et leur prouver sa fiabilité, le ministre algérien a fait tout l’inverse en menaçant les entreprises saoudiennes et toutes celles des pays du Golfe.

Dans une prise de position colérique et irrespectueuse envers l’Arabie saoudite suite à sa visite au siège de la filiale Tabuk Pharmaceuticals à Blida, le ministre algérien a ordonné à l’entreprise saoudienne de ne plus jamais afficher de carte correcte du Maroc telle que reconnue par l’Arabie saoudite (soutien de la souveraineté du Maroc, ndlr) et la Ligue arabe, lui ordonnant d’afficher la carte tronquée amputant le Sahara du royaume.

« Première remarque, changez-moi cette carte ! » s’est-il écrié dans un langage vulgaire et menaçant. « La carte doit être corrigée rapidement. Vous êtes en Algérie et la position de l’Algérie, vous la connaissez bien. Entre le Maroc et le Sahara occidental. Rapidement ! Il ne faut plus présenter ce type de carte», a-t-il déclaré depuis un pupitre devant la presse.

Quelques jours auparavant, le 13 janvier, c’était lors de la cérémonie d’ouverture officielle du Championnat africain de football des locaux (CHAN) organisé en Algérie que le régime algérien a montré sa « non-ingérence » dans le dossier en invitant le petit fils de Nelson Mandela et lui intimant l’ordre (payé) de faire un discours anti-marocain. Consigne lui a été donnée de reprendre la phrase culte algérienne selon laquelle le Sahara serait « la dernière colonie en Afrique », tout en liant le polisario, une organisation séparatiste armée et criminelle à la Palestine, pour que le public fasse l’amalgame et pense que la cause palestinienne serait la même que celle du polisario.

Selon Maghreb intelligence et des sources algériennes ayant requis l’anonymat, « Little Mandela » aurait reçu un cachet de plusieurs milliers de dollars pour inclure le Sahara dans son discours et le financement par l’Algérie d’une Fondation dont le but sera de faire du plaidoyer pour des « causes » en Afrique.

La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé à la suite de ce discours politique et les propos haineux du public algérien visant le Maroc (dont l’équipe nationale, double championne en titre de la compétition a été empêchée par l’Algérie de participer, ndlr) qu’une enquête a été ouverte.

La haine du Maroc a poussé les autorités algériennes à ordonner aux médias à leur solde de taire tout le parcours de l’équipe du Maroc en Coupe du Monde 2022 qui s’est déroulée en décembre au Qatar, si bien que tous les matchs et résultats ont été mentionnés sauf ceux disputés par le Maroc, jusqu’à son élimination en demi-finale contre la France. Et le patron d’une chaine de télévision qui a eu « l’audace » de contrevenir à cet ordre, a été limogé.

En novembre 2022, à l’occasion du Sommet de la Ligue arabe organisé à Alger, une chaine d’informations internationales algérienne créée par le président algérien Abdelmadjid Tebboune, qui s’est réclamée « partenaire officiel » de la Ligue arabe, a diffusé la même carte officielle des Etats de la Ligue arabe en amputant le Sahara du Maroc du design.

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a interpellé les organisateurs pour demander des explications, lesquels ont réfuté avoir un quelconque partenariat avec la chaine algérienne et ont demandé des explications au ministre algérien, Ramtane Lamamra qui a dû présenter ses plates excuses. La chaine de télévision, elle, a soutenu qu’il ne s’agissait que d’une simple erreur de graphisme.

L’organisation du Sommet par l’Algérie a failli être compromise, après plusieurs mois de demandes, d’allers-retours des ministres algériens pour tenter de convaincre les dirigeants arabes de ne pas boycotter l’événement.

En cause, l’Algérie a voulu instrumentaliser le Sommet pour faire passer sa position pro-iranienne, redonner un siège à la Syrie, inclure des discours haineux envers les pays signataires des Accords d’Abraham avec Israël et faire passer des thèses prétendants une similitude entre la cause palestinienne et celle du polisario pour revendiquer le Sahara marocain.

Toutes ces choses, ne servent, si besoin était, à prouver qu’une seule chose, c’est l’implication indiscutable de l’Algérie dans le dossier du Sahara en étant la principale partie cherchant à faire perdurer le conflit, à l’envenimer, en provoquant le Maroc à n’importe quelle occasion.




Pour la junte, la haine du Maroc passe avant les IDE et les (vrais) intérêts de l’Algérie

Véritable leçon de logique anti-économique, le violent coup de gueule du ministre algérien de l’Industrie pharmaceutique, Ali Aoun, contre la filiale locale du géant saoudien Tabuk, sur fond d’une carte intégrale du Maroc, en dit long sur la fixation du régime d’Alger sur le Royaume. Au détriment même de l’économie algérienne.

La sortie est pour le moins hasardeuse et d’une rare violence, puisqu’elle concerne un ministre qui s’adresse à un investisseur étranger. Elle n’a cependant rien d’étonnant quand on sait que le responsable en question n’est autre qu’Ali Aoun, ministre algérien de l’industrie pharmaceutique, et que son coup de sang incontrôlé vise la filiale locale du groupe saoudien Tabuk, dont le pays d’origine est un fervent soutien à la marocanité du Sahara.

Il aura ainsi suffi que les responsables de Tabuk Pharmaceuticals Algérie aient eu «l’outrecuidance» de recevoir, lundi 16 janvier à Blida, le ministre algérien avec une carte intégrale du Royaume du Maroc pour qu’une véritable tempête, faite de propos humiliants et d’insultes à peine voilées, s’abatte sur eux. Une démonstration, encore une, de la folie furieuse qui gagne toutes les strates du pouvoir algérien quand il est question du Maroc.

Ce mercredi, nous vous rapportions le stade ultime de l’hystérie qu’a atteint le ministre algérien lors de sa visite dans les usines de Tabuk, et ce, à la simple vue de la carte du Maroc comprenant son Sahara. Pris d’une crise de nerfs, Aoun a, séance tenante, ordonné aux dirigeants du groupe de changer «rapidement» ladite carte de manière à ce qu’une ligne de démarcation sépare les provinces du Sud du reste du Royaume.

«La carte doit être corrigée rapidement. Vous êtes en Algérie et vous connaissez bien la position de l’Algérie sur l’affaire entre le Maroc et le Sahara occidental. Rapidement. Il ne faut plus présenter ce type de carte», a tancé le ministre algérien, remonté comme jamais. Intempestive, irréfléchie, sa «remarque» a aussi cette charge de mépris, et de méprise, qu’on ne retrouve plus que chez les dirigeants algériens.

Ainsi lancé, le ministre algérien n’allait pas s’arrêter en si bon chemin. La suite de sa prise de parole à l’adresse du top management de Tabuk Algérie est un morceau d’anthologie en matière de logique anti-économique. À l’heure où tous les pays du monde s’arrachent le moindre dollar d’investissement étranger, dans une conjoncture économique aussi dure, lui juge que le groupe saoudien n’en fait pas assez avec ses 16 millions de dollars injectés dans une économie algérienne en manque de diversification et otage de ses recettes exlusivement issues des hydrocarbures.

Aoun n’en a que faire, la filiale du groupe saoudien s’étant rendue coupable de l’impardonnable en terre algérienne: dire, ou ne serait-ce que suggérer, à travers une carte que le Sahara est, évidemment, marocain. Quand on sait qu’Alger ne cesse de marteler à longueur de journée que la question du Sahara ne la concerne pas, refusant même de prendre part aux tables rondes décidées par le Conseil de sécurité de l’ONU, il y a comme un grand souci de cohérence. Mais la junte n’est pas à une contradiction près. Et puis, qui peut le plus, peut le moins.

En matière de «plus», le ministre algérien a poussé le ridicule jusqu’à contester l’existence même des unités de production de Tabuk en Algérie, alors que celles-ci ont fait l’objet d’accords, d’accompagnement et de facilités de la part des autorités et que le projet est né il y a de cela 7 ans. «Un tel montant d’investissement est indigne d’un aussi grand groupe comme Tabuk. Le cadet des investisseurs algériens est capable de l’apporter. Il faut revoir vos capacités sur ce registre. L’état actuel des choses est inacceptable. Nous voulons un autre projet, un nouvel investissement, qui soit respectable», a-t-il crié.

On passera sur le manque total d’élégance, de savoir-vivre et même de savoir-être, car il y a mieux: le délai pour le moins intenable fixé à Tabuk pour arriver avec ce nouveau business plan, à savoir la fin du premier semestre de cette année 2023. De plus en plus en forme, le ministre algérien de l’Industrie pharmaceutique a poussé le bouchon encore plus loin: «Que produisez-vous en Algérie? Du shampooing? L’Algérie n’a pas besoin de shampooing. Débarrassez-nous-en, quels que soient les vertus thérapeutiques et les usages médicaux auxquels ce produit est destiné. Nous avons besoin de traitements contre le cancer, contre le diabète.» Comme si, jusqu’ici, Tabuk agissait clandestinement et qu’on peut, du jour au lendemain, changer de taille d’entreprise ou encore de ligne de production. Si ce n’est pas du populisme à l’état primitif, on se demande bien ce que cela pourrait être comme posture.

Déjà fin expert en industrie pharmaceutique, visiblement allergique aux shampooings et autres produits d’hygiène, Aoun se veut aussi une référence en politique de change. Il a reproché, à ce titre, à la filiale algérienne de Tabuk d’importer des matières premières et autres intrants de l’étranger «en devises» et de rapatrier ses bénéfices à la maison mère «en devises». Il oublie que c’est le propre de tout investissement étranger, et qu’en matière d’intrants, il y a lieu de créer un écosystème et de favoriser le taux d’intégration.

Mais il ne faut pas non plus trop en demander à un aussi brillant ministre, tout juste animé par sa volonté d’effacer sa propre ardoise, puisqu’il a été auparavant accusé de corruption, associé au scandale de la banque Khalifa, et condamné à une peine de prison, avant de bénéficier d’un acquittement. Une forme d’avance sur ses bons et loyaux services, mais qui servent uniquement le maintien d’un régime en fin de vie.

Et puisque le ridicule ne tue pas, Aoun a ordonné, avec effet immédiat, qu’une partie de la production soit destinée à l’export pour couvrir les pertes en devises dont la filiale de Tabuk est responsable. Mais sur les marchés potentiels et tout le dispositif à mettre en place, il est resté muet: «Ce que je vous dis est une instruction officielle. Le shampooing, il suffit. Dites-le à la bande de Tabuk: l’Etat algérien n’est pas satisfait de ce qui se fait en Algérie.» Tout est de savoir comment le groupe, l’Arabie saoudite et tous les investisseurs du monde vont interpréter de telles carabistouilles. Dépourvues de la moindre once de bon sens. Ainsi va l’Algérie.

Par Tarik Qattab




Parlement européen : Deux amendements apportés par des milieux hostiles au Maroc

Le Parlement européen a adopté, ce mercredi 18 janvier, deux amendements dans le cadre du «Rapport concernant la mise en œuvre de la politique étrangère et de sécurité commune – 2022», une action considérée comme « manœuvres dilatoires et hostiles menées contre le Maroc”.

Suite aux deux amendements poussés ce mercredi par le Parlement européen au «Rapport concernant la mise en œuvre de la politique étrangère et de sécurité commune – 2022», une source au sein du ministère des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger a tenu de souligner que cette démarche, émanant d’une partie qui estime avoir de bonnes intentions, tel a été confirmé par le haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell lors de sa dernière visite à Rabat, a été promue par des milieux hostiles aux intérêts du Maroc.

Ces amendements relèvent d’une campagne d’attaques et de harcèlement menée contre Royaume, surtout par ceux qui entravent la croissance, la prospérité et la forte présence du Maroc dans son environnement régional et international, a-t-elle indiqué.

La même source a affirmé que le Maroc a depuis longtemps mis en garde et à plusieurs reprises contre cette campagne continue qui le vise directement et individuellement. De tous les pays arabes et africains, le Maroc est le plus ciblé et attaqué, ce qui indique un parti pris clair qui ne peut être ignoré.

La source du ministère a déclaré que ces amendements ne sont qu’une manifestation des véritables abus et violations des institutions et de la voie démocratique. Pour l’interlocuteur, il est surprenant de voir que ceux qui se plaignent de l’ingérence étrangère sont, en fait, les premiers à intervenir dans les affaires intérieures et procédures judiciaires d’un État souverain, soulignant que “ceux qui se plaignent de l’ingérence sont en fait les champions de l’ingérence”.

La même source a poursuivi : “Ceux qui prétendent que leur travail se caractérise par la légitimité fondent leurs positions sur des allégations fantaisistes que certains médias promeuvent sans s’appuyer sur aucune base légale, à un moment où des enquêtes judiciaires sont toujours en cours, dans l’attente de la publication de leurs résultats”.

En ce sens, la source explique que le Maroc s’attend à plus d’attaques, qui emploieront une rhétorique creuse basée sur des faits que déjà tranchés par la justice.

Elle ajoute que les cercles hostiles au Maroc identifiés au sein du Parlement européen, et qui ont un agenda bien connu, ne reculeront devant rien, étant donné qu’ils ignorent les droits des victimes, remettent en cause l’indépendance du système judiciaire au Maroc et prennent parti du côté des personnes qui ont déjà été jugées pour des faits de droit commun, et en aucun cas, en raison d’opinions ou d’attitudes.

Et d’ajouter : « Sans ignorer la sage position de certains groupes politiques et représentations au Parlement européen, le Maroc reste confiant dans sa voie nationale et sage dans ses choix liés à sa politique intérieure et extérieure ».

La source du ministère a indiqué notamment que le Maroc, toujours attaché à son partenariat stratégique avec l’Union européenne, alerte sur les conséquences de ces manœuvres ignobles, et appelle les voix sages et responsables à évoquer le langage de la raison et à privilégier les intérêts de ce partenariat, et de s’abstenir de se livrer à ces manœuvres et de fermer les yeux sur celles-ci.

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Sahara : Akhannouch invite la France à “jouer un rôle plus important”

Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a donné sa première interview à un média étranger avant de s’envoler pour le Forum économique de Davos en Suisse. Dans cet entretien, il a notamment invité la France à jouer un rôle plus important dans le dossier du Sahara.

Les relations entre le Maroc et la France ne sont toujours pas au mieux et la gêne est toujours palpable. La visite à Rabat de la ministre française des Affaires Etrangères, Catherine Colonna, n’a pas apaisé les tensions existantes sur le dossier du Sahara, le « prisme à travers lequel le Maroc regarde le monde », selon la formule utilisée par le Roi Mohammed VI.

Cette nouvelle réalité, dans laquelle le Maroc est assertif et ne compromet pas sa cause nationale numéro 1, est celle mise en avant par la diplomatie marocaine qui rééquilibre ses relations avec ses partenaires sur plus de clarté.

Si le chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, en a déjà parlé à plusieurs reprises, cela n’a pas été le cas du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch qui n’avait pas pris une position aussi ouverte et franche pour nommer directement la France.

Dans sa première interview accordée à un média étranger depuis l’élection de son parti aux législatives en 2021, Aziz Akhannouch a choisi de répondre aux questions au quotidien français, L’Opinion, et de lancer une invitation à la France.

« Il y a des grandes évolutions dans la reconnaissance par les grandes puissances de la souveraineté du Maroc dans nos provinces du Sud. Paris ne doit pas simplement être un observateur », a-t-il estimé, invitant la France à jouer un rôle important dans ce dossier dans le nouvel environnement géopolitique qui entoure la question du Sahara

Aziz Akhannouch a également fait observer que les relations entre le Maroc et la France, sont appelées à se développer davantage sur le volet économique.

La France qui a jusqu’ici été la première à soutenir le plan d’autonomie marocain, est aujourd’hui dépassée par les évolutions que connait le dossier. Le Maroc lui a déjà tendu la perche pour prendre une nouvelle fois la position de premier soutien du Royaume dans sa cause nationale et confirmer sa position de pays ami privilégié.

« La position de la France concernant le plan d’autonomie est favorable au Maroc. Nous ne la changeons pas« , avait déclaré la ministre françaises des Affaires étrangères lors de son déplacement à Rabat, en tentant de rassurer le Maroc après une série de sujets de friction, alimentées par le dossier des visas et le positionnement pro-algérien du président français, Emmanuel Macron, incompréhensible pour Rabat.

Le Maroc attend une reconnaissance plus affirmée de la France sur le Sahara marocain dépassant celle de l’Allemagne ou encore de l’Espagne qui « considère l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme LA base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution de ce différend« , selon la Déclaration conjointe maroco-espagnole à l’issue des entretiens entre le chef du gouvernement, Pedro Sanchez, et le Roi Mohammed VI.

Le chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, l’a fait savoir à demi-mots lors de la conférence de presse conjointe avec Colonna, en soulignant que « le Maroc n’a jamais considéré que la position de la France est négative ».

« Durant ces trois dernières années, grâce à l’action menée par SM le Roi, il y a eu des évolutions fondamentales dans les positions des pays proches de la France géographiquement ou politiquement, mais la France a toujours été pionnière et le besoin d’adaptation peut être là aussi sur la table et peut être examiné », a-t-il déclaré.

Une visite officielle du président français, Emmanuel Macron le premier trimestre de 2023 – la première depuis 2017 et en deux mandats- sera sans doute, si elle a lieu, une occasion de clore cet épisode de froid entre les deux pays et de recalibrer la relation entre Rabat et Paris.




Pour Akhannouch, l’accord d’association UE-Maroc a besoin d’un nouvel élan

L’accord d’association Union européenne-Maroc a besoin d’un nouvel élan, dans la confiance mutuelle, a affirmé le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, soulignant que le partenariat entre le Royaume et l’Europe est ”le plus avancé’’.

Les sujets d’avenir ne manquent pas, notamment les énergies renouvelables, la sécurité alimentaire, les technologies de l’information et le développement de l’hydrogène vert, a-t-il indiqué dans une interview au quotidien français “l’Opinion”.

Selon le chef du gouvernement, “les Européens ont tout intérêt à investir au Maroc alors que la crise sanitaire les a convaincus de relocaliser leurs activités dans un environnement proche”, rappelant que le Maroc est le premier partenaire de l’UE dans le continent africain, avec des échanges qui ont triplé lors de la dernière décennie pour atteindre 45 milliards d’euros en 2021.

L’UE a beaucoup augmenté ses exportations et ses investissements directs dans le Royaume alors que le Maroc a, de son côté, exporté pour huit milliards de dollars – un record – de produits agricoles et agroalimentaires en 2022, a-t-il ajouté.

Par ailleurs, Akhannouch a souligné que face aux effets de la guerre en Ukraine, l’emballement de l’après-Covid et une année exceptionnelle de sécheresse, la plus aiguë depuis quarante ans au Maroc, “notre mission est de nous adapter, de gérer les attentes”.

“Il nous faut agir avec un double souci, qui est d’apporter des solutions aux Marocains, tout en veillant à nos équilibres macroéconomiques”, a-t-il soutenu, ajoutant que l’action de l’Exécutif d’aujourd’hui doit atténuer l’onde de choc sans laisser un héritage difficile aux générations futures.

La priorité est de réduire les effets de l’inflation pour les plus vulnérables, a-t-il indiqué, faisant valoir que des efforts de rationalisation et de bonnes recettes fiscales ont permis de le faire tout en réduisant le déficit public à 5,3% contre une prévision initiale de 5,7%.

Parmi les priorités du gouvernement pour 2023, Akhannouch a évoqué la généralisation de l’assurance maladie obligatoire (AMO) pour l’ensemble des Marocains ainsi que la généralisation des allocations familiales, ce qui constitue, à ses yeux, “une grande première pour la mise en place de l’Etat social voulu par Sa Majesté le Roi Mohammed VI”.

Il s’agit aussi de l’éducation, de la réforme du cadre législatif de l’investissement, du grand chantier des ressources en eau ainsi que celui de la réforme du secteur énergétique, qui sont des jalons supplémentaires sur le chemin de la transformation structurelle du Royaume, a-t-il soutenu.




L’IPD, une organisation internationale, élit domicile à Dakhla

L’Institut panafricain pour le développement (IPD) a transféré son siège permanent de Genève à Dakhla, lequel deviendra la plateforme institutionnelle centrale de la prise de décision dans la conduite des actions de l’Institut dans le continent africain et la mise en œuvre de ses stratégies de développement socio-économique en faveur des populations africaines.

L’accord de siège relatif au transfert de cette organisation internationale à Dakhla a été signé lundi à Rabat par l’ambassadeur directeur général des relations bilatérales au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Fouad Yazourh, et le secrétaire général de l’IPD, Emmanuel Kamdem.

L’Institut vise à aider au développement économique, social et culturel des pays africains à travers la recherche, l’appui-conseil et la recherche formation des responsables africains capables de prendre en charge, à différents niveaux, l’action à mener avec les populations en vue de leur promotion et de l’amélioration de leurs conditions de vie.

Dans une déclaration à la presse, M. Kamdem a affirmé que cette signature revêt une double importance, puisqu’il s’agit de transférer le siège d’une organisation panafricaine de l’Europe vers l’Afrique et que l’établissement de ce siège permanent se fait à Dakhla, car “le Maroc joue un rôle très important dans la coopération Sud-Sud”, soulignant l’intérêt particulier qu’accorde SM le Roi Mohammed VI à cette coopération Sud-Sud.

 “Le Maroc est un exemple de développement en Afrique et se trouve parmi les pays les plus avancés du continent africain”, s’est-il réjoui, ajoutant que cette signature et cette coopération permettront à “l’IPD de remplir sa mission qui est d’aider les populations africaines à se prendre en charge et s’entraider pour développer leurs pays”.

De son côté, M. Yazourh a mis en avant l’importance de cet accord qui correspond à “la vision de SM le Roi et Ses instructions, qui sont le développement, l’implication des jeunes et la recherche académique”.

 “Le Maroc a toujours conçu son développement, sa sécurité et sa stabilité dans son continent d’appartenance et ne le conçoit pas en dehors”, a-t-il déclaré à la presse, soulignant que “la ville de Dakhla constitue aujourd’hui un pont naturel vers l’Afrique, choisie par les Africains eux-mêmes et par d’autres pays de par le monde qui voient en cette ville une plateforme non seulement de passage mais aussi de production”.

Les activités de l’IPD constituent un levier pour le développement et le bien-être de l’Homme africain, notamment en matière de recherche, de formation académique et professionnelle, et le Maroc se réjouit d’y apporter tous les moyens nécessaires dont il dispose pour atteindre ces objectifs nobles, en tant qu’acteur international engagé pour défendre les intérêts et les bonnes causes de ses frères et amis des pays africains.




Des sénateurs US soulignent le leadership régional continu du Maroc en faveur de la paix

Une délégation du Congrès américain, composée de sept membres représentant les partis démocrate et républicain, a mis en exergue, vendredi à Rabat, le leadership régional continu du Royaume en Afrique du Nord et à travers l’Afrique, en faveur de la paix, sous la vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI.

 “Notre intérêt dans les jours à venir est de continuer à travailler pour la paix dans cette région, étant donné le leadership continu du Maroc en Afrique du Nord et à travers l’Afrique dans son ensemble”, a déclaré le sénateur républicain de l’Oklahoma, James Lankford, à l’issue des entretiens de la délégation US avec le ministre des affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

M.Lankford s’est également félicité de l’amitié qui lie le Maroc aux Etats-Unis d’Amérique qui date de plus de deux siècles, soulignant la volonté de son pays de raffermir encore davantage ces liens dans les prochaines années.

 Dans la même veine, le sénateur a indiqué que la visite de la délégation lui permettra de mieux s’informer et de rencontrer des responsables marocains pour développer une amitié “à très long terme”.

 De son côté, la sénatrice démocrate du Nevada, Jacky Rosen, a déclaré que le but de cette visite est d’examiner les moyens susceptibles de renforcer la paix et la prospérité dans la région avec l’aide du Maroc, exprimant la volonté des Etats-Unis d’approfondir et de consolider le partenariat avec le Royaume.

 La délégation du Congrès américain s’était entretenue, vendredi, avec le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, au sujet des relations distinguées unissant le Maroc et les Etats-Unis fondées sur un partenariat fort, ambitieux et diversifié.




Information sur la 6e session plénière élargie du 8e CC du PTC

La 6session plénière élargie du 8Comité central du PTC s’est tenue du 26 au 31 décembre 2022 au siège du CC du Parti, état-major suprême de la révolution coréenne.

Le Secrétaire général Kim Jong Un l’a honorée de sa présence.

Le BP du CC du PTC a donné mandat à Kim Jong Un de présider la réunion.

Kim Jong Un a noté que depuis la fin du VIIIe Congrès du Parti, celui-ci a promu de façon plus énergique et sur une échelle plus large l’édification du socialisme en surmontant de rudes épreuves et souffrances équivalentes à dix ans de lutte et en redoublant d’ardeur du Parti et du peuple entiers et que d’avoir saisi exactement pendant cette période la spécificité de la circonstance intérieure et extérieure de la révolution coréenne et confirmé les principes et méthodes, et l’orientation de la marche de notre révolution constituent l’expérience la plus précieuse.

Affirmant qu’ il faut veiller à ce que la présente réunion indique la voie d’un nouvel essor et élabore le plan le plus judicieux et le plus efficace pour ouvrir la voie au développement de l’Etat et insuffler au peuple une confiance et un optimisme plus grands, et que les membres de l’organisme de direction central du Parti doivent, à cette fin, faire preuve d’un sens aigu des responsabilités et d’une grande ardeur.

Kim Jong Un a fait un rapport. Il a d’abord mentionné les succès obtenus par notre Parti et notre peuple en 2022 où ils ont connu toujours un développement vigoureux en s’unissant étroitement dans une dure lutte.

Et de poursuivre :

Des succès et des progrès remarquables ont été enregistrés dans les activités du Parti et son renforcement. Le CC du Parti a conduit énergiquement le peuple entiers à un progrès et à un développement incessants grâce à sa direction marquée d’initiative et d’habileté en dépit d’un changement subit et dur de la situation intérieure et extérieure ; il a maintenu strictement son style de direction caractérisé par une réaction résolue et prompte, améliorant sa capacité de direction et accroissant sensiblement la puissance de l’union des rangs des révolutionnaires.

D’avoir créé une garantie de sécurité éternelle au moment le plus convenable et le plus important en codifiant officiellement la politique de la RPDC en matière de force nucléaire et résolu la tâche historique de faire savoir clairement au monde le statut stratégique de l’Etat est une démonstration du principe d’indépendance et de l’idée d’autodéfense immuables du Parti, et a une plus grande efficacité que tout événement politique tant du point de vue de la conduite du changement de la structure politique mondiale que de l’élévation de l’orbite de développement de l’Etat à un nouveau palier.

Le rapport a fait l’analyse des changements spectaculaires enregistrés dans le renforcement du potentiel de défense national et la lutte contre les ennemis.

C’est une grande fierté du Parti et du gouvernement de la République, et du peuple coréen, que d’avoir accentué la puissance et créé un potentiel militaire sans pareil grâce à une lutte vigoureuse menée pour le renforcement de la capacité de défende nationale.

Le principe essentiel du Parti pour la sauvegarde des intérêts de l’Etat et le rehaussement du prestige de celui-ci a été appliqué à merveille en dépit de la situation politique internationale en plein changement, infligeant des coups sévères au diktat et au despotisme des impérialistes américains et à leur politique à l’égard de la RPDC, suivant le dessein stratégique et la détermination du Parti.

Dans son rapport, il a fait un résumé sur les réalisations tangibles enregistrées dans l’édification de l’économie et l’édification culturelle.

L’application du nouveau programme de révolution rurale débute véritablement, et les logements exemplaires représentatifs du développement rural ont surgi dans tous les villes et arrondissements du pays. Le travail consistant à améliorer la gestion économique et à rehausser la capacité de riposte à la crise et à améliorer le niveau de civilisation du pays a été mené activement.

Ces sûres réalisations issues des affaires du Parti et de l’Etat sont une victoire précieuse à obtenir uniquement par le peuple coréen qui faisait preuve de la confiance en soi, de l’esprit d’opiniâtreté et de la force créative en surmontant sans aucune vacillation de rudes adversités sans précédent. Cela constitue également des exploits immortels dignes d’être inscrits dans l’histoire de la patrie.

Disant que l’année 2023 revêt une importance cruciale dans l’application des tâches de la 3année du plan quinquennal défini par le VIIIe Congrès du Parti et une occasion importante dans le développement de notre socialisme et l’histoire de notre République célébrant le 70anniversaire de la victoire dans la guerre de Libération de la patrie et le 75anniversaire de la fondation de la République, Kim Jong Un a précisé l’orientation générale des activités de la nouvelle année de prendre en ampleur la lutte du peuple entier destinée à imprimer un nouvel tournant dans l’édification du socialisme et à créer un gage réel de la réalisation du plan quinquennal.

Tout le monde redoublera de son ardeur au travail de 2022, a-t-il souligné, pour atteindre l’objectif de cette année et s’engagera dans l’accomplissement de nouvelles tâches perspectives pour faire de l’année 2023 année de grand tournant et année de transformation digne d’être inscrite dans l’histoire de développement de la République.

Et il a présenté les tâches générales susceptibles d’assurer un développement stabilisé de l’économie de l’Etat et d’apporter des changements substantiels dans l’amélioration de la vie du peuple.

L’année 2023 impose, a-t-il continué, un objectif plus élevé et d’immenses tâches pour appliquer le plan quinquennal de développement économique de l’Etat.

Le Secrétaire général a lancé avec instance un ardent appel militant aux ouvriers, scientifiques et techniciens des secteurs pivots revêtant une importance dans le développement fructueux de l’économie nationale devront surmonter par leurs propres moyens les difficultés rencontrées au cours de notre révolution.

Dans le rapport, il a précisé comme cibles principales les indices et les 12 objectifs principaux à atteindre dans tous les domaines de l’économie nationale pour 2003, éclairé en détail les moyens pour y parvenir. De même, on a insisté sur la nécessité de concentrer l’opération et la direction en sorte que l’exécution du plan 2023 s’achemine vers la réalisation de la stratégie à moyen et long termes pour le développement économique.

Il convient de considérer comme tâche de la politique d’importance primordiale la construction de logements, une révolution du siècle et entreprise la plus favorite du peuple, de mener plus d’envergure la construction dans la capitale 10 000 logements dans le secteur de Hwasong et une nouvelle cité de 3 700 logements à Pyongyang et de consentir de gros efforts dans la construction rurale, en se basant sur des expériences cumulées en 2022.

Le rapport a proposé les changements substantiels dans la vie du peuple comme tâches politiques dont le Parti fait le plus grand cas pour les impulser avec soin, et précisé les tâches et les méthodes à mettre en valeur sans faute dans le secteur agricole.

Les secteurs directement liés à la vie du peuple doivent chercher le système de travail et les méthodes réelles et rationnelles et les appliquer inconditionnellement de sorte que les habitants puissent bénéficier sans faillite de la politique du Parti et de l’Etat.

Dans le rapport, on a mentionné : reconnaître judicieusement l’importance de la science et de la technique qui jouent un rôle de locomotive dans le développement de l’économie nationale et dans l’amélioration de la vie du peuple et se tenir fermement aux principes du Parti en matière de la primauté de la science et de la technique. De même, on a avancé l’orientation innovatrice de porter à une nouvelle étape élevée le niveau de la science et de la technique du pays.

Le rapport a indiqué également les principes et les moyens pour amplifier les succès et les expériences enregistrés en 2022 dans les domaines de l’édification de la culture socialiste, notamment l’enseignement et la santé et remédier à toutes les déviations révélées.

Le Secrétaire général a souligné de soigner l’organisation et la direction du mouvement patriotique socialiste, mouvement de masse révolutionnaire, qui constitue une force motrice puissante dans la prospérité et le développement de note Etat.

Indiquant que l’attention prioritaire doit être accordée au maintien et à la poursuite de la tradition de fidélité, tradition propre à la révolution coréenne, et de celle de patriotisme propre à notre Etat, et que la révolution promue grâce à la grande force que sont la fidélité et le patriotisme, le Secrétaire général a précisé les principes à respecter par les organisations du Parti et celles de travailleurs dans l’animation de divers mouvements de masse patriotiques.

Le rapport a, sur la base de l’analyse de l’état actuel des rapports Nord-Sud et des défis extérieurs menaçant la paix et la sécurité de la région, précisé la décision politique majeure d’accélérer le renforcement de la capacité d’autodéfense du pays.

Récemment, les Etats-Unis et les forces hostiles ont subi des coups sévères devant l’accroissement rapide de notre capacité militaire et la promulgation de l’unique loi du monde sur la force nucléaire et se sont encore vus confrontés à notre volonté de riposte très dure, au point qu’ils restent plongés dans l’effroi et l’angoisse. Toujours est-il qu’ils s’obstinent dans leurs manœuvres d’isolement et d’étranglement contre la République, machinations sans précédent dans l’histoire de l’humanité pour leur scélératesse et leur ténacité.

En 2022, les Etats-Unis ont fait une pression militaire extrême sur notre République en introduisant fréquemment en Corée du Sud divers moyens de frappe nucléaire au point de les y affecter en permanence, d’une part, et d’autre part, cherchent à former un bloc militaire, une Otan asiatique, sous prétexte de renforcer l’« alliance », tout en poussant pour de bon la réalisation de la coopération tripartite entre Etats-Unis, Japon et Corée du Sud.

La Corée du Sud, sous prétexte de faire face à une quelconque « menace », se livre désespérément à des manœuvres d’augmentation des armements insensées et pernicieuses et s’oppose à nous avec de fréquentes opérations hostiles.

La situation intervenue exige de nous que nous redoublions d’efforts pour le renforcement d’un potentiel militaire à même de garantir avec assurance la souveraineté, la sécurité et les intérêts fondamentaux de notre République, face aux dangereux agissements militaires des Etats-Unis et forces hostiles qui prennent notre Etat pour cible.

Insistant sur l’importance du renforcement de la force nucléaire, le rapport a affirmé que les forces armées nucléaires se faisaient la première tâche de dissuader la guerre et de sauvegarder la paix et la stabilité, mais elles rempliraient résolument leur seconde mission en cas d’échec de la dissuasion, cette seconde mission étant, certes, une autre chose que la défense.

En vertu de la stratégie et le dessein du Parti et du gouvernement de la République concernant le renforcement de la force nucléaire pour sauvegarder à tout prix la dignité absolue, la souveraineté et le droit à l’existence de la République, y a été avancée la tâche de développer un nouveau système de missile balistique intercontinental ayant pour mission de riposter rapidement par les armes nucléaires.

Mentionnant que, l’état actuel que les fantoches sud-coréens, qui définissent la RPDC comme un « cible principal » et parlent ouvertement des « préparatifs de guerre », se révèlent de toute évidence l’ennemi de la RPDC, accentue l’importance et la nécessité de fabriquer en grande quantité des armes nucléaires tactiques et demande d’accroître par progression géométrique le nombre d’engins nucléaires du pays, le rapport a précisé la stratégie en matière de changement dans le développement de la force nucléaire et de la défense nationale pour 2023 axée sur cette orientation principale.

La Direction nationale de l’exploitation spatiale aura à lancer dans les meilleurs délais le premier satellite militaire de la RPDC.

Le rapport a proposé comme une tâche importante le renforcement de la puissance tant politique et idéologique que militaire et technique de l’Armée populaire, force principale du potentiel de défense nationale.

il a avancé les objectifs à atteindre pour la nouvelle année dans le développement d’armes et leur production.

Le rapport, en se basant sur l’analyse de l’ambiance extérieure de notre révolution, a précisé les tâches essentielles incombant au secteur des affaires envers le Sud et à celui des activités extérieures.

Tenant compte de l’échiquier international marqué par une conversion irrévocable en la « nouvelle guerre froide » et l’accélération de la tendance à la multipolarité, le rapport a souligné les principes d’activités extérieures auxquels se tenir fermement par notre Parti et notre gouvernement de la République pour le rehaussement du statut de l’Etat, la sauvegarde de sa dignité et la défense de ses intérêts et pour la paix et la sécurité de la région.

Le rapport a indiqué l’orientation concrète de riposte aux agissements des Etats-Unis et des ennemis consistant à passer, sur le principe d’œil pour œil, dent pour dent et d’affronter l’ennemi pour le vaincre, à l’action réelle visant à raffermir solidement notre force physique. Et il a donné un avertissement à des pays qui se mettent à usurper de la dignité et de la souveraineté sacrées de notre Etat à la faveur de la stratégie d’alliance des Etats-Unis.

Le Secrétaire général a précisé dans son rapport les questions importantes posées par le raffermissement du régime étatique et social de notre pays et la mise en jeu de sa valeur et de sa puissance.

Il a précisé les points importants, l’orientation et les principes à respecter pour maintenir et consolider le climat politique propre à notre Parti et pour garantir efficacement son développement prospectif grâce au renforcement de la capacité d’action des organisations du Parti de tous les échelons et à une amélioration radicale du travail du Parti et de celui du personnel d’encadrement.

Les participants à la réunion ont témoigné par leurs chaleureux applaudissements le soutien et l’approbation absolus au rapport de Kim Jong Un.

La session a procédé à l’examen final du bilan d’exécution du budget de l’Etat de 2022 et du projet de budget de l’Etat pour 2023 proposés par le groupe d’examen du budget de l’Etat, avant de ratifier ces documents à présenter à la 8session de la 14législature de l’Assemblée populaire suprême.

Les idées et théories originales du Secrétaire général en matière d’édification du Parti d’une nouvelle époque comprennent la quintessence, le contenu révolutionnaires et les expériences précieuses accumulées historiquement dans les trois domaines, l’organisation, l’idéologie et l’art de la direction.

Un système théorique d’édification du Parti a été composé sous un angle nouveau tant de l’édification politique, organisationnelle et idéologique que de l’édification de la discipline et du style de travail, et le travail visant à rendre son contenu riche et pertinent bien appliqué.

Etroitement unis autour du CC du Parti sur les plans tant de la pensée et de la volonté que du sens du devoir moral mutuel, les organisations du Parti et des millions d’adhérents du Parti luttent vigoureusement pour établir le climat politique pur et sain, et des dizaines de millions d’habitants témoignent une confiance absolue le Parti en le considérant comme guide invincible et grand mère et le suivent fidèlement. Cela constitue un effectif digne de confiance et une solide base pour le renforcement du Parti.

Compte tenu de nouvelles exigences du développement de la révolution, le Parti a défini comme la ligne de conduite du Parti l’orientation en 5 points d’une nouvelle époque qui consiste à édifier un parti. Le PTC maintiendra constamment son caractère révolutionnaire et son aspect propre et s’acquittera pour toujours de sa mission et de son sens de responsabilités sacrés qu’il assume devant le peuple, le Secrétaire général a proposé avec politesse de définir en bonne et due forme ladite orientation synthétisant la volonté du Parti tout entier comme sa ligne de conduite devant la session plénière.

La décision de définir son orientation originale comme la ligne du Parti a été adoptée à l’unanimité par des enthousiastes applaudissements.

Kim Jong Un a fait le discours de clôture dans lequel il a dit notamment :

Notre lutte ne se limite pas seulement à supporter des épreuves rencontrées et à nous préserver nous-mêmes : c’est une œuvre gigantesque sans précédent avançant vers un nouveau changement, un développement généralisé de l’édification du socialisme.

Cette nouvelle année aussi, elle se heurterait à de rudes épreuves et difficultés. Mais, forts d’une ferme confiance en notre œuvre et en nos propres forces, nous devons avancer avec énergie vers un nouvel horizon du développement de l’Etat.

Nous vaincrons tous les obstacles et défis rencontrés en faisant appel à nos propres moyens, non pas à un coup de chance et à une aide extérieure et accélérons notre marche vers une nouvelle époque selon notre dessein, à notre volonté et suivant notre horaire.

Le Secrétaire général a exprimé sa certitude que grâce à l’esprit de dévouement au Parti, à la révolution et au dévouement de tous les participants, les décisions de la session seront exécutées bel et bien et s’achemineront vers des changements tangibles, et une nouvelle période de floraison du développement de la révolution s’ouvrira à perte de vue, avant de déclarer la clôture de la session.

La 6e session plénière du 8e CC du PTC brillera à jamais dans l’histoire de la révolution sacrée Juche comme une occasion significative d’avoir imprimé un tournant important sur le trajet de notre révolution plein de victoires.