Quand le nouveau président élu du Nigeria, Bola Ahmed Tinubu, citait le Maroc en exemple

Bola Ahmed Tinubu aura la lourde tâche de redresser une économie nigériane en crise. Pour y parvenir, le nouveau président élu du Nigeria a un modèle, le Maroc, qu’il a nommément cité lors de sa campagne présidentielle. Et il n’était le seul candidat à vouloir s’inspirer des expériences du Royaume.

Le Nigeria, première économie africaine en termes de Produit Intérieur Brut et le pays le plus peuplé d’Afrique, souffre de déficits en infrastructures et subit de multiples pénuries : électricité, carburant…
Le défi premier du président sera donc de redresser l’économie du pays. En plus de la sécurité, Bola Ahmed Tinubu en a fait une de ses priorités.
A ce titre, le nouveau président du Nigeria a un modèle clair à suivre : le Maroc. « Nous pouvons construire une nation comme le Maroc. Nous le pouvons, et avec la grâce de Dieu nous le ferons. Nous pouvons faire renaître notre économie », a ainsi déclaré le successeur de Muhammadu Buhari à la tête du Nigeria lors de sa campagne présidentielle.
Si le président élu du Nigeria citait le Maroc en exemple lors de la campagne, c’est qu’il connait les réussites du royaume dans de nombreux domaines qui pourraient inspirer le Nigeria. C’est le cas particulièrement de l’électrification, de l’agriculture avec le Plan Maroc Vert, le développement industriel (automobile, aéronautique…), les infrastructures, la diversification économique, le tourisme…
Le Nigeria, premier producteur de pétrole disposant des plus importantes réserves de gaz du continent, a de considérables atouts à faire valoir, dont un marché de plus de 220 millions de consommateurs, un pays vaste et suffisamment arrosé pour développer le secteur agricole à l’instar du Maroc.
Lors de cette campagne électorale, il n’a pas été le seul à vouloir s’inspirer du Maroc. Son challenger Atiku Abubakar, candidat malheureux du Parti démocratique populaire (PDP), avait aussi promis d’imiter l’investissement du Maroc dans le sport pour développer ce secteur dans son propre pays. S’exprimant récemment lors d’un débat électoral, Abubakar avait déclaré : «Ce que l’on trouve au Maroc, c’est qu’ils ont aménagé des terrains de football dans presque tous les quartiers. Dans chaque quartier où vous allez au Maroc, dans les petits villages, les villes et les cités, vous trouvez des terrains de football publics».
Rappelons que Bola Ahmed Tinubu a remporté la présidentielle nigériane avec 8,8 millions de voix, devant Atiku Abubakar (6,9 millions) et Peter Obi (6,1 millions).




L’Union européenne doit réagir au double jeu d’Alger (Par Juan Vicente Pérez Aras)

L’Union européenne a intensifié ses liens avec l’Algérie ces derniers mois en raison de la dépendance croissante au gaz consécutive à la guerre en Ukraine. La commissaire européenne à l’énergie, Kadri Simson, s’est elle-même rendue dans ce pays d’Afrique du Nord en octobre dernier et a déclaré que “l’Algérie est un partenaire d’exportation digne de confiance”.

D’autres États membres, comme la France et l’Italie, ont également multiplié les compliments au régime d’Abdelmadjid Tebboune. Toutefois, Alger est devenu un allié clé de Moscou dans la guerre de Poutine contre l’Ukraine.
L’Algérie est devenue le porte-avions russe en Méditerranée. Les armées algérienne et russe ont mené ces derniers mois des manœuvres militaires conjointes, y compris en territoire algérien tout près de la frontière marocaine. De mêm, le régime d’Alger est l’un des grands financiers de l’agression de Poutine contre l’Ukraine, parce qu’il est l’un des principaux clients de la Russie pour l’achats d’armes.
Cette situation a été dénoncée tant au Congrès des États-Unis qu’au Parlement européen. En ce sens, le 16 novembre, 17 eurodéputés ont envoyé une lettre à Ursula von der Leyen demandant la révision de l’accord d’association entre l’Union européenne et l’Algérie, entré en vigueur en 2005, en raison des liens grandissants Algérie-Moscou.
Ce mercredi 23 février, à la veille de l’anniversaire de l’agression russe contre l’Ukraine, l’Assemblée générale des Nations s’est réunie en session extraordinaire pour approuver une résolution qui appelle au retrait russe d’Ukraine et exige que la Russie « respecte la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de l’Ukraine ».
Néanmoins, la résolution approuvée à une large majorité, n’est pas contraignante. Toutefois, elle constitue un bon thermomètre pour mesurer le soutien international dont bénéficient à la fois la Russie et l’Ukraine.
L’agression de Poutine contre l’Ukraine ne laisse aucune place aux demi-mesures. Le non-soutien de l’Algérie à la résolution corrobore le lien étroit entre Alger et Moscou.
L’Algérie n’est pas un partenaire fiable. L’Union européenne doit être cohérente dans ses efforts pour soutenir l’Ukraine face à l’agression russe et, par conséquent, reconsidérer ses partenariats avec les alliés de Moscou. C’est un non-sens que, d’une part nous renforcions, avec de l’argent public, l’armée de Kiev pour sa défense et que, d’autre part, nous intensifions les liens avec les alliés de ceux qui attaquent l’Ukraine. La révision de l’accord d’association entre l’Union européenne et l’Algérie est urgente.




Sahara: L’Autriche appuie le plan d’autonomie présenté par le Maroc

L’Autriche a exprimé son appui au plan d’autonomie dans les provinces du Sud du Royaume, le qualifiant de « contribution sérieuse et crédible au processus politique mené par l’ONU », pour le règlement de conflit artificiel.
Ce plan, présenté par le Maroc en 2007, constitue « une base de solution au différend autour du Sahara marocain, acceptée par toutes les parties », ressort-il de la déclaration conjointe sanctionnant la visite de travail dans le Royaume, du Chancelier fédéral de la République d’Autriche, Karl Nehammer.
Dans ce cadre, l’Autriche a qualifié les efforts du Maroc de sérieux et crédibles.
Dans cette Déclaration, les deux pays ont affirmé leur soutien aux efforts de l’Envoyé Personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara, Staffan de Mistura, et à ses efforts pour poursuivre le processus politique visant à atteindre « une solution juste, durable, politique et mutuellement acceptable », conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l’ONU et aux objectifs et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies.


Volonté commune d’aller de l’avant
Sur un autre registre, les deux parties ont réaffirmé leur volonté commune de renforcer la coopération bilatérale, se félicitant de l’excellence des relations entre les deux pays qui ont connu une forte dynamique et des progrès significatifs au cours des dernières années.
Elles ont également exprimé leur volonté commune d’établir un dialogue stratégique au niveau des ministres des Affaires étrangères en vue d’approfondir les domaines de coopération existants et de développer de nouvelles voies de collaboration.
Au niveau parlementaire, lit-on dans la Déclaration, les deux parties ont souligné l’importance des contacts interparlementaires, qui jouent un rôle essentiel dans le renforcement des relations bilatérales.
Elles se sont félicitées, à ce titre, de la visite officielle du président de la Chambre des représentants du Royaume en Autriche en décembre 2022 et de la visite officielle du président du Conseil national autrichien au Maroc, prévue en mars 2023, ainsi que des visites effectuées par les présidents des groupes d’amitié parlementaires créés par les deux institutions.
Sur le plan économique, les deux Chefs de gouvernement ont noté avec satisfaction l’augmentation des échanges commerciaux entre les deux pays et des investissements réalisés par les entreprises autrichiennes au Maroc au cours des dernières années.
Se félicitant de la signature, lundi, du Protocole d’accord de coopération entre la Chambre Économique Fédérale de l’Autriche (WKÖ) et la Confédération générale des Entreprises du Maroc (CGEM), ils ont, toutefois, considéré que le niveau de la coopération économique reste en deçà du potentiel des économies marocaine et autrichienne.
Le Maroc et l’Autriche se sont, ainsi, déclarés satisfaits des développements récents en matière de coopération industrielle, se réjouissant de la signature, en novembre 2021, d’un partenariat entre l’Association marocaine de l’industrie automobile et Advantage Austria.
Les deux parties ont, en outre, exprimé leur souhait de partager les meilleures pratiques et de développer des projets communs dans le domaine de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables, tout en s’accordant sur l’importance de la tenue de Forums économiques afin d’encourager les échanges entre les acteurs économiques des deux pays.
Au niveau culturel, les deux pays ont souligné l’importance de la coopération bilatérale dans le domaine culturel et universitaire pour la promotion du développement humain et économique, ainsi que pour le renforcement des échanges aux niveaux intergouvernemental et de la société civile.
Les deux Chefs de gouvernement ont, par ailleurs, noté avec satisfaction la signature, au cours des deux dernières années, d’un Mémorandum d’entente (MoU) entre le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire du Maroc et la Cour Suprême de Justice de la République d’Autriche, visant à promouvoir la coopération et l’échange d’expertises dans les domaines liés aux affaires judiciaires et juridiques.
Ils se sont également félicités de la signature d’un Mémorandum d’entente sur le renforcement de la coopération bilatérale dans le domaine du dialogue religieux et interreligieux, et d’un autre visant à renforcer la coopération dans le domaine de l’enseignement supérieur entre l’Université Cadi Ayyad de Marrakech et l’Université autonome de Vienne.
Le Maroc et l’Autriche sont, en outre, déterminés à renforcer leur coopération dans la lutte contre la migration illégale et la traite des êtres humains et ont convenu de faire face efficacement à la pression migratoire comme un défi commun et une responsabilité partagée.
A cet égard, l’Autriche reconnaît les efforts du Maroc en matière de lutte contre l’immigration illégale, mettant en exergue la présidence par le Royaume en 2023 du processus de Rabat.
Selon la Déclaration conjointe, le Maroc et l’Autriche travailleront pour lutter contre la migration illégale, le trafic de migrants et la traite des personnes dans le but d’endiguer les départs illégaux du Royaume.
Cela comprend, entre autres, des actions conjointes contre les moteurs de la migration illégale, mais aussi des mesures adéquates de gestion des frontières, précise-t-on dans la Déclaration, qui souligne que les deux pays renforceront considérablement leur coopération en matière de retour volontaire et non volontaire rapide et efficace et de réadmission des migrants illégaux.
Par conséquent, les deux parties conviennent de soutenir le retour immédiat des ressortissants de l’autre partie qui ne remplissent pas les conditions d’entrée ou de résidence légales, en accélérant le processus de retour et de réadmission, en utilisant toutes les options de vol possibles, avec un accent particulier sur les délinquants.
En outre, les deux parties trouveront une solution efficace pour gérer le retour et la réadmission des cas perturbateurs, ajoute la Déclaration conjointe, notant que le Maroc et l’Autriche travailleront pour accélérer le processus d’identification et de délivrance des documents de voyage de leurs ressortissants respectifs qui sont obligés de quitter l’autre pays, en garantissant un retour et une réadmission rapides des personnes identifiées.
Les deux parties conviennent également de mettre en place immédiatement un dialogue bilatéral régulier de Haut niveau sur les migrations entre leurs autorités nationales compétentes, à travers la mise en place de mécanismes de concertation et de coopération appropriés, pour l’échange d’informations, en particulier pour résoudre les cas de retour et de réadmission en suspens et pour améliorer encore le processus de réadmission, lit-on dans ce document.

Le Royaume, pôle régional de stabilité
Dans cette même déclaration conjointe, l’Autriche s’est également félicitée du rôle du Maroc en tant que relais de croissance et de développement en Afrique.
A cet égard, les deux Chefs de gouvernement ont souligné les rôles constructif et positif du Maroc et de l’Autriche dans le maintien de la paix et de la stabilité dans leurs régions respectives.
L’Autriche s’est aussi félicitée de la reprise et du développement régulier des relations entre le Maroc et Israël, poursuit le document qui indique que le Royaume et l’Autriche ont souligné le potentiel des relations avec Israël pour la paix, la sécurité et la prospérité dans la région.
Les deux parties ont également confirmé leur engagement à l’égard de la solution à deux États où deux États démocratiques, Israël et la Palestine, vivent côte à côte en paix à l’intérieur de frontières sûres et reconnues, conformément au droit international et aux résolutions pertinentes des Nations Unies.
Rappelons qu’à l’invitation du Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, le Chancelier fédéral d’Autriche, Karl Nehammer, a effectué une visite officielle au Maroc les 27 et 28 février, accompagné d’une délégation de haut niveau.
Cette visite s’inscrit dans le cadre de la célébration, le 28 février 2023, du 240ème anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays, lorsque Mohamed Ben Abdelmalek a présenté ses lettres de créance, en tant qu’Ambassadeur du Sultan Moulay Mohamed III, à SM l’Empereur Joseph II, le 28 février 1783.




Le Roi Mohammed VI sera primé par la CAF

Le Roi Mohammed VI et le président du Rwanda, Paul Kagamé, ont été choisis pour recevoir le prix de la « réalisation exceptionnelle » des présidents de la Confédération africaine de football (CAF) au titre de l’année 2022.
Le Roi du Maroc et le président rwandais, sont les invités d’honneur du Sommet de la FIFA qui se tiendra le 16 mars à Kigali au Rwanda, selon un email interne de la CAF.
Un email signé de Véron Mosengo-Omba, secrétaire général de la CAF, et adressé à tous les présidents des associations de football du continent africain, a invité les présidents des Fédérations africaines pour la cérémonie de remise des prix à cette occasion.

Le secrétaire général de la CAF explique avoir été mandaté par le président, Patrice Motsepe pour faire parvenir ces invitations.
Donnant plus de détails, il précise que le président de la FIFA, Gianni Infantino ainsi que d’autres invités de la CAF rejoindront cette cérémonie dédiée aux réalisations exceptionnelles.
Pour rappel, la cérémonie verra également l’annonce du nom du pays retenu pour l’organisation de la prochaine CAN 2025. Le Maroc est le grand favori pour l’organisation de cette compétition.




Une importante délégation du Sénat américain salue le rôle de SM le Roi Mohammed VI dans le renforcement de la paix et la prospérité dans la région et le monde

Une importante délégation bipartisane du Sénat américain a salué, lundi à Casablanca, le rôle de SM le Roi Mohammed VI dans le renforcement de la paix, la prospérité et la sécurité dans la région et à travers le monde.


“Nous exprimons notre profonde reconnaissance à Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour Son engagement à renforcer les relations entre les Etats-Unis et la Maroc, et pour Son rôle dans la promotion de la paix, de la prospérité et de la sécurité dans la région et dans le monde”, a déclaré à la presse le sénateur démocrate, Bob Menendez, à l’issue d’un entretien avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine, et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.
Les entretiens avec M. Bourita ont permis de passer en revue les “relations solides” entre les États-Unis et le Maroc, et de discuter de la coopération bilatérale “pour faire face, ensemble, à un large éventail de défis régionaux et internationaux”, a fait savoir le sénateur Menendez, président du Comité des affaires étrangères au Sénat US.
Rappelant que le Maroc est l’un des alliés les “plus proches et les plus anciens” des Etats-Unis, le législateur US a indiqué que la rencontre a également été l’occasion de souligner l’importance du partenariat bilatéral “sur une panoplie de questions de sécurité, en particulier la lutte contre le terrorisme”.
À cet égard, le sénateur américain s’est dit confiant que les relations maroco-américaines “ne peuvent que se raffermir davantage dans les années à venir”.
M. Menendez s’est, en outre, arrêté sur le “réchauffement des relations du Maroc avec Israël”, soulignant que ces relations “créent déjà de nouvelles opportunités de paix et de prospérité”.
Pour sa part, le sénateur républicain, Lindsey Graham, a souligné que “les membres des deux partis considèrent le Maroc comme étant une force stabilisatrice dans une région instable”, ajoutant que le Royaume “se distingue comme une force stable pour le bien”.
Et le sénateur de la Caroline du Sud de souligner que les relations entre Rabat et Washington “sont l’une des plus solides que les Etats-Unis d’Amérique entretiennent dans la région”.
Par ailleurs, le sénateur Graham a fait remarquer que l’ambassadeur US au Maroc, Puneet Talwar, en plus d’être l’une des personnes les plus proches du président Joe Biden, “jouit du respect des membres du Sénat des États-Unis”.




La position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne

La Chine a publié vendredi un document énonçant sa position sur la résolution politique de la crise ukrainienne. Voici le texte intégral :
La position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne
1. Respecter la souveraineté de tous les pays. Le droit international universellement reconnu, y compris les buts et principes de la Charte des Nations Unies, doit être strictement observé. La souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de tous les pays doivent être effectivement garanties. Les pays, qu’ils soient grands ou petits, puissants ou faibles, riches ou pauvres, sont membres égaux de la communauté internationale. Les différentes parties doivent préserver ensemble les normes fondamentales régissant les relations internationales et défendre l’équité et la justice internationales. Il faut promouvoir une application égale et uniforme du droit international et rejeter le deux poids deux mesures.
2. Renoncer à la mentalité de la guerre froide. Il ne faut pas rechercher la sécurité d’un pays au détriment de celle des autres, ni garantir la sécurité d’une région par le renforcement voire l’expansion des blocs militaires. Les intérêts et préoccupations sécuritaires légitimes des différents pays doivent être pris au sérieux et traités de manière appropriée. Il n’y a pas de solution simple aux problèmes complexes. Toutes les parties doivent poursuivre la vision de sécurité commune, intégrée, coopérative et durable, garder à l’esprit la paix et la stabilité de long terme dans le monde, et promouvoir la construction d’une architecture de sécurité européenne équilibrée, effective et durable. Il faut s’opposer à ce qu’un pays recherche sa propre sécurité au prix de celle d’autrui, prévenir la confrontation des blocs, et œuvrer ensemble à la paix et à la stabilité sur le continent eurasiatique.
3. Cesser les hostilités. Les conflits et guerres ne font de bien à personne. Les parties doivent toutes garder la raison et la retenue, s’abstenir de mettre de l’huile sur le feu et d’aggraver les tensions, et prévenir une nouvelle détérioration ou même un dérapage de la crise ukrainienne. Il faut soutenir la Russie et l’Ukraine de sorte qu’elles travaillent dans la même direction pour reprendre au plus tôt un dialogue direct, promouvoir progressivement la désescalade de la situation et parvenir finalement à un cessez-le-feu complet.
4. Lancer les pourparlers de paix. Le dialogue et les négociations sont la seule solution viable à la crise ukrainienne. Tout effort en faveur du règlement pacifique de la crise doit être encouragé et soutenu. La communauté internationale doit poursuivre la bonne direction qui est de promouvoir les pourparlers de paix, aider les parties au conflit à ouvrir rapidement la porte qui mène au règlement politique de la crise, et créer des conditions et plateformes pour la reprise des négociations. La Chine continuera de jouer un rôle constructif dans ce sens.
5.Régler la crise humanitaire. Toute mesure en faveur de l’apaisement de la crise humanitaire doit être encouragée et soutenue. Les opérations humanitaires doivent se conformer aux principes de neutralité et d’impartialité et les questions humanitaires ne doivent pas être politisées. Il faut protéger effectivement la sécurité des civils et mettre en place des corridors humanitaires pour évacuer des civils des zones de conflit. Il convient d’accroître les aides humanitaires aux zones concernées, d’améliorer les conditions humanitaires, et de fournir un accès humanitaire rapide, sûr et sans entrave, en vue de prévenir une crise humanitaire de plus grande ampleur. Il faut soutenir l’ONU dans ses efforts pour jouer un rôle coordinateur dans l’acheminement des aides humanitaires dans les zones de conflit.
6.Protéger les civils et les prisonniers de guerre. Les parties au conflit doivent observer scrupuleusement le droit humanitaire international, éviter d’attaquer les civils et les installations civiles, protéger les femmes, les enfants et les autres victimes du conflit et respecter les droits fondamentaux des prisonniers de guerre. La Chine soutient l’échange de prisonniers de guerre entre la Russie et l’Ukraine et appelle les différentes parties à créer plus de conditions favorables à cette fin.
7.Préserver la sécurité des centrales nucléaires. La Chine s’oppose aux attaques armées contre les centrales nucléaires et les autres installations nucléaires pacifiques, et appelle les différentes parties à observer le droit international, y compris la Convention sur la sûreté nucléaire, et à prévenir résolument les accidents nucléaires d’origine humaine. La Chine soutient l’Agence internationale de l’énergie atomique dans ses efforts pour jouer un rôle constructif dans la promotion de la sûreté et de la sécurité des installations nucléaires pacifiques.
8.Réduire les risques stratégiques. Les armes nucléaires ne doivent pas être utilisées et la guerre nucléaire ne doit pas être menée. Il faut s’opposer à la menace ou l’emploi d’armes nucléaires. Il est impératif de prévenir la prolifération nucléaire et d’éviter les crises nucléaires. La Chine s’oppose à la recherche et développement et à l’utilisation des armes chimiques et biologiques par quelque pays que ce soit dans quelques circonstances que ce soient.
9.Faciliter l’exportation des céréales. Toutes les parties doivent appliquer de manière équilibrée, intégrale et effective l’Initiative céréalière de la mer Noire signée par la Russie, la Türkiye, l’Ukraine et l’ONU, et soutenir l’ONU dans ses efforts pour jouer un rôle important à cet égard. L’initiative de coopération sur la sécurité alimentaire mondiale lancée par la Chine offre une solution viable à la crise alimentaire mondiale.
10.Mettre fin aux sanctions unilatérales. Les sanctions unilatérales et la pression maximale n’aident pas à régler les problèmes et ne font que créer de nouveaux problèmes. La Chine s’oppose à toute sanction unilatérale non autorisée par le Conseil de Sécurité des Nations Unies. Les pays concernés doivent cesser de recourir de manière abusive aux sanctions unilatérales et aux juridictions extraterritoriales contre les autres pays, jouer un rôle en faveur de la désescalade de la crise ukrainienne et créer des conditions favorables au développement économique et à l’amélioration du bien-être de la population des pays en développement.
11.Assurer la stabilité des chaînes industrielles et d’approvisionnement. Toutes les parties doivent préserver effectivement le système économique mondial existant, et s’opposer à ce que l’économie mondiale soit politisée ou utilisée comme un outil ou une arme. Il faut œuvrer ensemble à atténuer les effets de débordement de la crise pour qu’elle ne perturbe la coopération internationale en matière d’énergie, de finance, de commerce alimentaire et de transport ni ne compromette la reprise économique mondiale.
12.Promouvoir la reconstruction post-conflit. La communauté internationale doit prendre des mesures pour soutenir la reconstruction post-conflit dans les zones de conflit. La Chine est prête à accorder son assistance et à jouer un rôle constructif à cet égard.




Union Africaine : Moussa Faki Mahamat condamne fermement les déclarations raciales sur des compatriotes Africains en Tunisie

Le Président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat, condamne fermement les déclarations choquantes faites par les autorités Tunisiennes contre des compatriotes Africains, qui vont à l’encontre de la lettre et de l’esprit de notre Organisation et de nos principes fondateurs.

Au nom du Président, la Vice-Présidente, Dr Monique Nsanzabaganwa, et la Commissaire de l’UA pour la Santé, les Affaires Humanitaires et le Développement Social, Amb. Minata Samate, ont reçu le Représentant Permanent de la Tunisie accrédité auprès de l’Union Africaine afin d’exprimer les vives préoccupations de l’Union Africaine quant à la forme et le fond de la déclaration ciblant des compatriotes Africains, nonobstant leur statut légal dans le pays.
Le Président rappelle à tous les pays, en particulier aux États membres de l’Union Africaine, qu’ils doivent honorer les obligations qui leur incombent en vertu du Droit International et des instruments pertinents de l’Union Africaine, à savoir traiter tous les migrants avec dignité, d’où qu’ils viennent, s’abstenir de tout discours haineux à caractère raciste, susceptible de nuire aux personnes, et accorder la priorité à leur sécurité et à leurs droits fondamentaux.
Le Président réitère l’engagement de la Commission à soutenir les autorités Tunisiennes en vue de la résolution des problèmes de migration afin de rendre la migration sûre, digne et régulière.




Sortie de la liste grise du GAFI: un désaveu cinglant aux détracteurs du Maroc au sein du Parlement européen

Le Groupe d’action financière (GAFI) a décidé le 24 février 2023, à l’unanimité de ses membres, de sortir le Maroc du processus de surveillance renforcée, connu sous “liste grise”, et ce après évaluation de la conformité du dispositif national avec les normes internationales relatives à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, et ce depuis l’adoption par le GAFI en février 2021 du plan d’action spécifique au Royaume du Maroc.
Cette nouvelle victoire du royaume est une réponse à ceux qui s’activent d’arrache-pied au sein Parlement Européen (PE) contre le Maroc et ses intérêts, ainsi qu’à tous ceux qui refusent d’accepter que le Maroc avance d’un pas ferme et décidé dans sa marche irréversible vers le progrès, la transparence et la bonne gouvernance, qui le distingue dans un voisinage empêtré dans un archaïsme d’un autre temps.
Cette nouvelle décision du GAFI consacre ainsi la position de leadership régional et continental du Maroc en matière de bonne gouvernance financière, et positionne le royaume en tant que modèle en la matière.
Il s’agit d’une consécration du royaume, par une instance financière internationale de référence qui vient apporter une réponse cinglante aux détracteurs au sein du PE, ceux-là même qui tentent, sans succès, de coller au Maroc l’étiquette d’un état qui ne respecte pas les lois internationales les plus essentielles.
Cette sortie du Maroc de la liste grise du GAFI, au moment même où l’Afrique du Sud, soutien de l’entité terroriste et séparatiste du Polisario, y fait son entrée est significative à plus d’un titre et vient couronner les efforts et actions privatives du royaume en application des hautes directives royales.




Communiqué de presse sur la dissolution de l’association Rassemblement Actions Jeunesse (RAJ en Sigle) par les autorités algériennes

La Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (La Commission) à travers son Rapporteur Spécial sur les défenseurs des Droits de l’homme et Point Focal sur les Représailles en Afrique suit avec une attention particulière la situation des droits de l’homme en Afrique.

Dans ce cadre, il est profondément préoccupé par la détérioration de la situation des défenseurs des droits de l’homme en Afrique du Nord, particulièrement en Algérie. En particulier, la Commission a appris avec regret la dissolution en date du 23 février 2023, par les autorités judiciaires algériennes, de l’Association dénommée Rassemblement Actions Jeunesse RAJ créée depuis 1992. Il lui est reprochée d’agir en contradiction avec la loi sur les associations, elle-même contestée par plusieurs Organisations de la Société Civile algérienne.

La Commission Africaine déplore une telle mesure et souhaite rappeler aux autorités algériennes que pareille décision pour judiciaire qu’elle soit, n’en demeure pas moins contradictoire avec les obligations découlant des articles 10 et 11 sur la liberté d’association et de réunion protégées par la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (la Charte Africaine) ; ainsi que d’ autres instruments internationaux et régionaux relatifs aux droits de l’homme auxquels l’Algérie est partie. Elle est également contraire aux Lignes Directrices sur la liberté d’association et de réunion en Afrique.

Pour la Commission, cette décision inadmissible constitue un acte d’intimidation et de tentative de réduction au silence des défenseurs des droits de l’homme et contribue sans conteste à la réduction de l’espace civique dans ce pays. Elle invite les autorités algériennes à examiner souverainement les voies et moyens de son annulation.

Fait à Banjul, le 24 février 2023




Après deux semaines de tension à Tunis : L’ambassadeur de la Rdc en Tunisie appelle la colonie congolaise à l’apaisement et au calme

A travers un communiqué publié ce samedi 24 février 2023 par l’ambassade de la RDC en Tunisie, la représentation de l’Etat congolais qui s’est dite préoccupée par la situation que subissent les africains subsahariens en général ces derniers temps dans ce pays et le Congolais en particulier appelle ainsi la colonie congolaise au calme en attendant l’aboutissement des actions auprès des autorités tunisiennes compétentes pour la solution à cette situation.

L’ambassade demande en même temps à tous les ressortissants congolais vivant en Tunisie d’observer certaines mesures préventives, notamment : limiter les déplacements, éviter les regroupements et les manifestations de protestation violente, garder contact permanent avec l’ambassade et les structures associatives, adopter un comportement responsable et ne céder à aucune provocation de rue.
Concernant tous les compatriotes qui ne sont pas encore en règle sur le sol tunisien, dans son message, l’ambassade exhorte tous les retardataires, de pouvoir introduire la demande de titre de séjour à la police tunisienne pour ne pas être dans l’irrégularité et déposer la copie de réception auprès de l’ambassade pour le suivi.
Pour rappel, la Tunisie avait procédé à la vérification des documents de chaque étranger dans ce pays. Une action qui a tourné à une violence entre les étrangers exceptionnellement les ressortissants de l’Afrique subsaharienne et la police tunisienne provoquant des vives manifestations accompagnées des arrestations arbitraires qui ont été enregistrées. Une situation qu’avait dénoncé les étudiants congolais vivant en Tunisie qui sont tombés victimes de ce mouvement. Malgré l’appel au calme, la tension reste toujours tendue dans plusieurs villes tunisiennes.