Après la Côte d’Ivoire, le Togo, Congo, Gabon et le Cameroun : St Digital s’installe en Rd Congo

Ce mercredi 15 février 2023 dans le joli cadre de l’hôtel Memling, au centre-ville de Kinshasa la capitale, une nouvelle unité est née dans le monde digital. Il s’agit de St Digital, une firme qui a de l’expérience après plusieurs années de succès en Afrique centrale. C’est donc une société de services informatiques implantée en Afrique centrale et de l’Ouest.

Le Groupe panafricain pionnier du cloud, St Digital s’occupe de la formation, intégration, conseil en transformation digitale et le cloud et Datacenter services. Cette société qui a d’énormes ambitions se base sur une vision de la transformation digitale en 5 axes : la transformation de la relation client, l’amélioration des processus opérationnels, la digitalisation du business model, les infrastructures digitales de nouvelle génération (Cloud), les compétences humaines et la gestion du changement.

St Digital est gold partner Microsoft et oracle ainsi que de nombreux autres éditeurs internationaux. Le nouveau bureau de Kinshasa sera dirigé par le nouveau Directeur général, Jean-Philippe Laguna.

Parcours

Jean-Philippe Laguna qui occupait jusqu’ici le poste de Directeur de marketing au siège social du Cameroun, est un grand manager dont l’expertise n’est plus à démontrer. Il pourra s’appuyer sur ses compétences de marketiste et sur la qualité de ses collaborateurs pour relever les défis : ‘’ ce n’est pas un métier facile ; car on ne vend pas des solutions qui sont à même d’être comprises par tous. On vend de la compétence, de la spécificité, de la technologie. Bien comprendre les besoins et spécificités du marché local et avoir une équipe de confiance est très important’’, soutient le nouveau promu.

Son entourage le présente comme un homme jovial, exigeant envers lui-même, attentionné et ouvert au partage de savoir.  Rappelons que Jean-Philippe Laguna qui prend les rênes de St Digital en RDC a débuté sa carrière professionnelle en 2007 en tant que commercial chez Idtrack à Barcelone ; Une société de traçabilité innovante.

Ensuite, il travaille dans le service client chez Teletech, toujours à Barcelone en Espagne. En arrivant au Cameroun en 2014, Jean-Philippe Laguna est d’abord responsable commercial chez Apps Tech avant de rejoindre St Digital en mai 2017. Il y occupe le poste de chef produit formation puis celui de Directeur marketing.

Un parcours professionnel dans les entreprises aux activités liées à l’innovation et au digital. Agé de 43 ans et né en région toulousaine, il quitte la France à la fin du primaire pour rejoindre l’Espagne, précisément à Barcelone jusqu’à la fin de ses études supérieures. Il est titulaire d’un diplôme en sociologie et d’un master en commerce et marketing.

Muntu Bualu




Enfants soldats: La Coalition pour la protection des enfants des camps de Tindouf interpelle l’ONU

La Coalition civile de plaidoyer pour la protection des enfants dans les camps de Tindouf a appelé les Nations Unies et la communauté internationale à intervenir d’urgence pour protéger les enfants victimes de détention forcée au sein des camps et les protéger contre leur exploitation dans l’esclavage et à des fins militaires.

Les membres de la coalition ont saisi l’ONU pour intervenir rapidement et redoubler d’efforts pour sauver ces enfants du recrutement et leur exploitation à des fins militaires dans le sud de l’Algérie par la milice du polisario.
Ces appels interviennent dans le cadre de la Journée internationale de lutte contre les enfants soldats, et à ce titre la Coalition a souligné la nécessité de lutter pour prévenir le recrutement et l’utilisation d’enfants dans les conflits, et obtenir leur libération et assurer leur réintégration.
Les membres de la protection de l’enfance dans les camps de Tindouf, ont rappelé que la détention de ces enfants et leur enrôlement militaire contrevient à toutes les dispositions relatives à la protection des enfants et droits humains, notamment la Convention contre la torture de 1978, la Convention relative aux droits de l’homme l’enfant et ses protocoles facultatifs.
Ces enfants soldats, victimes d’endoctrinement et de sévices sont formatés à agir comme des machines tueuses alors qu’ils devraient aller à l’école, jouer et vivre leur innocence. Au lieu de cela, ils reçoivent des ordres et subissent des entrainements militaires, portent des armes et sont déshumanisés pour devenir des mitraillettes humaines et servent surtout de chair à canon pour le polisario.
La Coalition a en ce sens indiqué que le groupe armé polisario continue de priver les enfants de leur dignité, de détruire leur vie et leur avenir et d’empêcher des centaines d’entre eux d’accéder à une éducation de qualité, aux soins de santé, au droit à la famille, à la nationalité et au droit de jouer et se divertir.
Pire encore, ces enfants soldats, garçons et filles sont victimes d’abus et d’exploitation sexuelle, affirme la Coalition, notant que certains d’entre eux sont vendus comme esclaves et que les petites filles sont mariées de force à des combattants de groupes armés.
Malgré l’horreur de ces scénarios qui se passent en Afrique du nord et sous les yeux du gouvernement algérien qui abrite le groupe armé du polisario, la communauté internationale et les ONG qui peuvent avoir un rôle pour endiguer ce phénomène ne s’engagent pas assez pour agir concrètement dans la lutte contre ce crime humain qui menace la vie de millions d’enfants.
La Coalition a appelé les pays légalement et politiquement engagés dans la lutte contre ce crime humain à avoir de l’audace politique de dénoncer les violations commises par les groupes armés et terroristes à l’égard des enfants dans les camps de Tindouf.




Le groupe d’amitié France Maroc condamne le vote de députés français au Parlement européen

Le groupe d’amitié France Maroc du Sénat français s’est étonné, lundi, du vote de députés proches de la majorité présidentielle française contre le Maroc dans la récente la résolution du Parlement européen sur la liberté de la presse au Maroc.

Le président de la Commission des Affaires étrangères et de la défense du Sénat français et président du Groupe d’amitié France Maroc au Sénat, Christian Cambon, a réagi à la résolution du Parlement européen sur la liberté de la presse au Maroc, votée par des députés français de la majorité présidentielle, alors que les députés du RN de Marine Le Pen, ont eux voté contre cette résolution.
Ce vote a provoqué la surprise de Christian Cambon, qui s’est insurgé dans un communiqué de ce vote des députés français « pourtant proches de la Majorité (qui) préfèrent joindre leurs voix aux adversaires habituels du Maroc ».Cambon dit avoir «pris connaissance avec étonnement du vote par le Parlement européen d’une résolution condamnant la détérioration de la liberté de la presse au Maroc» et a critiqué celles et ceux qui ont voté pour la résolution.
« Prompts à donner des leçons, ils semblent apprécier la situation des droits de l’Homme et de la presse au Maghreb avec beaucoup de parti pris, loin des réalités », a-t-il déclaré faisant allusion à la situation bien plus préoccupante en Algérie, qui ne fait étrangement réagir aucune de ces parties.
Le président du groupe d’amitié France Maroc du Sénat, prenant à parti les députés français qui ont voté pour cette résolution contre le Maroc, leur a rappelé « que le Président de la République (Emmanuel Macron), le Gouvernement et l’Ambassadeur de France s’efforcent de donner un nouvel élan à la relation franco-marocaine », leur signifiant que ce qu’ils ont fait est contreproductif.
Pour sa part, le groupe d’amitié France Maroc du Sénat, a-t-il indiqué, « renouvelle son attachement inconditionnel à la liberté de la presse dans tous les pays, sans aucune exception. Il continuera à œuvrer pour le renforcement des relations avec le Maroc qui dans tous les domaines reste notre plus fidèle partenaire et allié au service de la paix dans cette région du Monde ».

La réaction de Christian Cambon tombe près d’un mois après le vote de la résolution au Parlement européen, et quelques jours après l’annonce publique de la fin de mission de l’ambassadeur du Maroc à Paris, Mohamed Benchaaboun (le même jour du vote de la résolution), auparavant rappelé pour diriger le Fonds Mohammed VI.
Avant le communiqué du président du Groupe d’amitié France Maroc au Sénat, le président de la Commission parlementaire mixte Maroc-Union européenne, Lahcen Haddad, avait directement accusé l’eurodéputé français Stéphane Sejourné, président du groupe Renew Europe, et proche du président français, d’avoir été le principal acteur dans la condamnation du Maroc au sein du Parlement européen.




Algérie: la junte militaire se venge de la famille d’Amira Bouraoui

La mère et la sœur de la militante politique Amira Bouraoui, au cœur d’un incident diplomatique entre l’Algérie et la France, ont été arrêtées à Alger, ont indiqué dimanche une ONG et un média.
Arrêtée le 3 février en Tunisie d’où elle risquait d’être expulsée vers l’Algérie, la militante Amira Bouraoui a finalement pu embarquer le 6 février sur un vol à destination de la France.
Alger a jugé qu’il s’agissait d’une «exfiltration illégale» et a rappelé son ambassadeur «pour consultations». Cette Franco-Algérienne faisait l’objet d’une interdiction de sortie du territoire en Algérie.
Dans une note officielle aux autorités françaises, l’Algérie a dénoncé «une violation» de sa souveraineté, affirmant que des personnels diplomatiques et sécuritaires français avaient «participé à une opération clandestine et illégale d’exfiltration d’une ressortissante algérienne».
Selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD) et le site d’information Radio M, la mère de la militante, Khadidja Bouaroui, 71 ans, et sa soeur, Wafa, ont été arrêtées samedi soir par des gendarmes à Alger, et leur domicile a été perquisitionné.

La sœur a été relâchée tôt dimanche, mais la mère «a été transférée» à Annaba (est), près de la frontière avec la Tunisie, où elle «risque d’être présentée aujourd’hui devant le procureur», a indiqué le CNLD.
Un cousin de la famille a aussi été arrêté et placé en garde à vue à Annaba, selon les mêmes sources.
Après un grave coup de froid à l’automne 2021, Paris et Alger avaient scellé un réchauffement de leurs relations à l’occasion d’un déplacement du président français Emmanuel Macron à Alger en août dernier.




Le roi Mohammed VI appelle à une alliance mondiale pour protéger Al Qods

Le roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, a adressé un message aux participants à la Conférence de haut niveau sur la protection et le soutien à la ville d’Al Qods qui a ouvert ses travaux, dimanche, au Caire.
En tant que Président du Comité Al-Qods, le roi Mohammed VI a appelé à une alliance mondiale de toutes les forces vives ralliées au pacifisme et aux valeurs de tolérance et de coexistence, en vue de protéger la Cité de la Paix et de préserver son patrimoine culturel commun à toute l’Humanité.
Dans son message, le souverain a souligné qu’ »en accord avec l’Appel lancé sous Notre impulsion lors de la Conférence internationale sur Al-Qods, en 2009, à Rabat, Nous appelons de nouveau à une alliance mondiale de toutes les forces vives ralliées au pacifisme et aux valeurs de tolérance et de coexistence, en vue de protéger la Cité de la Paix et de préserver son patrimoine culturel commun à toute l’Humanité ».
Mettant en exergue la place singulière que les peuples arabes et musulmans réservent dans leurs cœurs à la ville d’Al Qods, il a affirmé, dans ce Message dont lecture a été donnée par le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, que le souci de défendre cette Cité « ne doit être ni conjoncturel, ni circonstanciel. Il doit, au contraire, s’inscrire dans une logique globale impliquant des initiatives diplomatiques impactantes et des actions de terrain conduites au sein-même de la Ville Sainte ».
« De fait, depuis plus de 25 ans et sous Notre supervision personnelle, l’action concrète menée sur le terrain par l’Agence Bayt Mal Al-Qods, le bras exécutif du Comité Al-Qods, relevant de l’Organisation de la Coopération Islamique, vise à apporter son soutien à la Ville sacrée et à préserver son cachet civilisationnel », a poursuivi le Souverain, notant que l’Agence réalise, à cette fin, des projets sociaux et en matière de développement, à destination de toutes les franges de la société maqdissi.
« C’est ainsi que l’Agence a pu mettre en œuvre plus de 200 projets, pour un coût estimé à 65 millions de dollars environ. Assuré à 100% par le Maroc dans la rubrique budgétaire +Dons d’Etats+, le financement de ces activités est couvert par 70% environ des dons émanant des institutions et des particuliers », a précisé le roi Mohammed VI.
Voici le texte intégral du Message Royal dont lecture a été donnée par le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.
« Louange à Dieu, Prière et Salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.
Excellence, Monsieur Mahmoud Abbas, Président de l’Etat de Palestine,
Excellence, le Secrétaire général de la Ligue des Etats arabes,
Excellences, Altesses, Eminences,
Mesdames, Messieurs,
C’est, pour Moi, un véritable motif de fierté d’adresser ce Message à la Conférence de haut niveau qui se tient aujourd’hui à l’initiative de la Ligue des Etats Arabes, en application d’une Résolution du Sommet Arabe appelant à soutenir la Ville d’Al-Qods.
Participe à ces éminentes assises une pléiade de personnalités politiques et religieuses, d’experts de droits de l’Homme et de professionnels des médias. Que cette assistance soit d’une si grande diversité, voilà qui illustre la volonté générale de relever l’un des défis les plus tenaces auxquels la paix mondiale fait face au Moyen-Orient.
En prenant part aujourd’hui à cette conférence, le Royaume du Maroc réaffirme son engagement constant en faveur de la Cause palestinienne en général et de la question d’Al-Qods en particulier. De fait, en qualité de Président du Comité Al-Qods, issu de l’Organisation de la Coopération islamique, Nous portons à la Ville Sainte un intérêt capital. C’est que, en ce qui Nous concerne, Nous lui sommes attaché comme à Notre première Cause nationale et Nous érigeons sa protection, comme Nous l’avons souligné à diverses occasions, en principe intangible de Notre politique extérieure.
Cette importante conférence se tient dans un contexte difficile pour la Cause palestinienne dans son ensemble et, en particulier, pour la question d’Al-Qods et des sanctuaires musulmans et chrétiens de la Ville Sainte, au premier chef desquels la Mosquée sacrée d’Al-Aqsa.
En de pareilles circonstances, et en conformité avec l’agenda de l’Action arabe conjointe et l’esprit d’unité qui la sous-tend, nous devons nous mobiliser collectivement pour prémunir la Ville Sainte d’Al-Qods contre les violations qui visent à gommer la singularité de son cachet civilisationnel, à altérer son statut juridique, dont la protection fait pourtant l’objet d’un engagement clair dans les résolutions connexes du Conseil de sécurité.
Toutes les mesures unilatérales qui cherchent à imposer un état de fait illégitime dans Al-Qods et ses alentours menacent de compromettre le statut juridique de la Ville, d’altérer sa structure démographique et d’estomper sa dimension historique de cité multiculturelle et multiconfessionnelle. Par ailleurs, les actions systématiques, menées au grand mépris du droit international et des résolutions onusiennes, ne permettent pas d’instaurer un climat de confiance et elles sapent la possibilité même de parvenir à un règlement durable fondé sur l’existence de deux Etats vivant côte à côte, dans la paix et la sécurité.
Il est indéniable que la situation difficile de la Ville Sainte d’Al-Qods ne peut être considérée séparément du contexte général lié à l’évolution de la question palestinienne. En effet, les extrémistes de part et d’autre profitent de l’arrêt des négociations israélo-palestiniennes et du blocage persistant du processus de paix pour attiser les conflits, nourrir les susceptibilités religieuses et provoquer la montée des tensions dans la Ville d’Al-Qods. Aussi, de différend fondamentalement politique, ce conflit risque de se transformer en une véritable confrontation religieuse, aux conséquences potentiellement désastreuses pour l’ensemble de la région.
Pour préserver efficacement la ville d’Al-Qods des menées qui visent à altérer son histoire et son statut juridique, les intentions comme les actes doivent être sincères et s’écarter des rhétoriques creuses, des surenchères oiseuses et des calculs étriqués.
Excellences, Altesses,
Mesdames, Messieurs,
Nous avons maintes fois souligné la place singulière que les peuples arabes et musulmans réservent dans leurs cœurs à la ville d’Al-Qods. Devant Dieu et aux yeux de l’Histoire, elle est notre grande responsabilité à tous. Le souci de la défendre ne doit être ni conjoncturel, ni circonstanciel. Il doit, au contraire, s’inscrire dans une logique globale impliquant des initiatives diplomatiques impactantes et des actions de terrain conduites au sein-même de la Ville Sainte.
De fait, depuis plus de 25 ans et sous Notre supervision personnelle, l’action concrète menée sur le terrain par l’Agence Bayt Mal Al-Qods, le bras exécutif du Comité Al-Qods, relevant de l’Organisation de la Coopération Islamique, vise à apporter son soutien à la Ville sacrée et à préserver son cachet civilisationnel. A cette fin, l’Agence réalise des projets sociaux et en matière de développement, à destination de toutes les franges de la société maqdissi.
C’est ainsi que l’Agence a pu mettre en œuvre plus de 200 projets, pour un coût estimé à 65 millions de dollars environ. Assuré à 100% par le Maroc dans la rubrique budgétaire « Dons d’Etats », le financement de ces activités est couvert par 70% environ des dons émanant des institutions et des particuliers.
A cet égard, le Royaume du Maroc insiste sur la nécessité de mutualiser les efforts arabes et islamiques, en vue d’une implication accrue dans la dynamique de protection et de soutien apporté à la ville d’Al Qods Acharif. In fine, il s’agit d’avancer vers un déblocage de la situation politique, susceptible d’ouvrir des perspectives d’avenir empreintes d’optimisme et propices à la paix, à la sécurité et à la prospérité dans la région. Pour ce faire, il importe de respecter les valeurs du vivre-ensemble et de garder à l’esprit que les différences d’ordre culturel, religieux et doctrinal sont une source d’enrichissement de la société tout entière, un vecteur d’unité et nullement un facteur de division.
C’est dans cet esprit qu’a été élaboré « l’Appel d’Al-Qods » que Nous avons signé avec Sa Sainteté le Pape François, à Rabat, le 30 mars 2019. Nous y avons notamment souligné la nécessité de « préserver la Ville sainte de Jérusalem/Al Qods Acharif comme patrimoine commun de l’Humanité et, par-dessus tout, pour les fidèles des trois religions monothéistes, comme lieu de rencontre et symbole de coexistence pacifique, où se cultivent le respect réciproque et le dialogue ».
A ce propos, et en accord avec l’Appel lancé sous Notre impulsion lors de la Conférence internationale sur Al-Qods, en 2009, à Rabat, Nous appelons de nouveau à une alliance mondiale de toutes les forces vives ralliées au pacifisme et aux valeurs de tolérance et de coexistence, en vue de protéger la Cité de la Paix et de préserver son patrimoine culturel commun à toute l’Humanité.
Excellences, Altesses,
Mesdames, Messieurs,
Le Maroc, fort de son engagement inébranlable, demeure intimement convaincu que la Cause palestinienne est une question fondamentalement politique et, qu’à ce titre, elle constitue la clé de voûte pour un règlement durable et global qui apportera la paix et la stabilité dans la région du Moyen-Orient. Par conséquent, dans le cadre de la légalité internationale et conformément au principe de la Solution à deux Etats convenu par la communauté internationale, il est important de parvenir à un règlement juste de la question palestinienne.
Convaincu que la paix au Moyen-Orient demeure une option stratégique incontournable, le Royaume du Maroc poursuivra ses efforts dans ce sens, en mettant à profit ses moyens et ses relations privilégiées avec toutes les parties et les puissances internationales agissantes. Il apportera ainsi son concours notamment à tout effort international destiné à relancer le processus de dialogue et de négociations, considéré comme l’unique moyen de mettre un terme à ce conflit et pour que prévalent la sécurité, la stabilité et la prospérité au Moyen-Orient.
C’est l’occasion pour Nous de réaffirmer Notre soutien plein et entier à l’Autorité nationale palestinienne, sous la direction de Notre Frère, Son Excellence le Président Mahmoud Abbas, dans ses efforts pour concrétiser les ambitions du peuple palestinien frère qui aspire à la liberté et à l’indépendance, à l’unité et à la prospérité.
En conclusion, Nous avons bon espoir que cette rencontre de haut niveau soit d’un appui considérable pour Al-Qods et les maqdissis, et qu’elle mette davantage en évidence la justesse et la centralité de la question d’Al-Qods Acharif. Nous prions le Très-Haut pour qu’Il couronne nos actions de succès en faveur de la paix et de la préservation de l’identité de la Cité de la Paix, afin qu’elle demeure un haut lieu de coexistence et d’entente entre les adeptes de toutes les religions monothéistes.
Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh ».




ONU: Hilale expose à New York l’ancrage des valeurs de coexistence et de tolérance dans les actions de la monarchie alaouite

L’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale a mis en valeur, à l’occasion d’une réunion de haut niveau au siège de l’ONU à New York, l’acte courageux et héroïque de feu SM le Roi Mohammed V, à travers la protection apportée aux Marocains de confession juive, durant la deuxième guerre mondiale, face au régime nazi brutal et barbare de Vichy.
Cette réunion, qui a eu lieu jeudi, a été rehaussée par la participation notamment de M. Douglas Emhoff, époux de la Vice-présidente des Etats-Unis, Kamala Harris, Mme Deborah Lipstadt, Envoyée spéciale des Etats-Unis pour combattre l’antisémitisme, M. Ted Deutch, président de l’American Jewish Committee et Mme Melissa Fleming, Secrétaire générale adjointe aux Communications globales des Nations Unies.
L’invitation par les Etats-Unis au Maroc de co-organiser cet événement sur la mondialisation des efforts internationaux pour combattre l’antisémitisme, est une marque de reconnaissance et d’appréciation des efforts et de l’engagement du Royaume, conformément aux Haute orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour lutter contre toutes les formes de discrimination et de haine, notamment, l’antisémitisme.
Dans son allocution, M. Hilale a mis en relief l’engagement de Amir Al Mouminine, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, de préserver l’héritage de Ses Glorieux ancêtres, en promouvant la coexistence entre les Marocains de confession musulmane et juive, ajoutant que sous le leadership éclairé du Souverain, le Maroc a réussi à renforcer son rôle de leader mondial pour la promotion du respect culturel, religieux et civilisationnel.
L’ambassadeur a également relevé l’esprit de fraternité entre Marocains musulmans et juifs, prôné par feu SM Hassan II qui avait renforcé les contributions et l’engagement du Maroc en faveur du respect de la diversité cultuelle et culturelle.
Le diplomate a, en outre, mis en exergue la vision du Royaume en matière d’éducation pour contrer l’antisémitisme, rappelant l’événement de haut niveau sur « le pouvoir de l’éducation: cas de l’antisémitisme », organisé par l’UNESCO en septembre 2018, lors duquel Sa Majesté le Roi Mohammed VI avait souligné que “le racisme en général et l’antisémitisme en particulier ne sont nullement des opinions. L’antisémitisme est l’antonyme de la liberté d’expression. Il manifeste la négation de l’Autre et constitue l’aveu d’un échec, d’une insuffisance, d’une incapacité à coexister. C’est le retour anachronique à un passé mythifié”.
M. Hilale a, de même, relevé l’action du Maroc en matière de sensibilisation des futures générations, en mettant en lumière la réforme du système éducatif, qui intègre l’histoire et la culture juives marocaines dans les programmes scolaires au primaire et au collège, notant que le Royaume a choisi volontairement de miser sur la pédagogie et l’éducation pour résister aux illusions tragiques de la négation du Holocauste et pour combattre la haine en terre d’Islam.
Par ailleurs, il a affirmé que le Maroc reste déterminé à sauvegarder l’héritage et le patrimoine hébraïques du Royaume, en vertu de la Constitution de 2011, qui reconnaît que l’unité du Royaume “s’est nourrie et enrichie de ses affluents africain, andalou, hébraïque et méditerranéen”.
L’inauguration par Sa Majesté le Roi de “Bayt Dakira” et la réfection des cimetières et des synagogues juifs sur Hautes instructions royales, reflètent la volonté du Maroc de perpétuer sa mémoire hébraïque, a noté l’ambassadeur, soulignant que l’action du Royaume en faveur de la lutte contre le discours de haine et la promotion de la tolérance interculturelle et religieuse, reconnue mondialement, a valu au Maroc l’accueil, en novembre dernier à Fès, du 9ème Forum global de l’Alliance des Civilisations des Nations Unies.
Le Maroc joint la parole à l’acte, a déclaré M. Hilale, en rappelant que le Royaume a été l’initiateur de de la résolution 73/328 de l’Assemblée générale de l’ONU, la première du genre portant sur la lutte contre les discours de haine, adoptée en 2019. Le Maroc avait, également, initié la résolution 75/309, par laquelle l’Assemblée générale de l’ONU a proclamé le 18 juin Journée internationale contre les discours de haine, a-t-il conclu.
Co-organisée par les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, Israël, l’Argentine et le Mexique, cette réunion a été l’occasion de rassembler les hauts responsables pour attirer l’attention sur la tendance inquiétante de la montée de l’antisémitisme et des discours de haine. Les discussions ont porté, notamment, sur les efforts et solutions efficaces pour faire face aux diverses manifestations de l’antisémitisme contemporain.




Le Monde tacle la “Nouvelle Algérie” de Tebboune tombée dans la dictature absolue

Le quotidien français Le Monde s’est penché sur le cas de l’Algérie en lui consacrant les deux premières pages de son édition du Weekend. Le « retour » de la répression y est mentionné, mais aussi la dictature militaire, et l’incapacité du régime à fédérer qui l’a conduit à serrer la vis contre toute forme de critique pour se donner une légitimité forcée.
Dans son édition à paraitre ce samedi, Le Monde s’est employé à critiquer vertement le régime algérien en lui consacrant 3 sujets, qui retracent le début de la dictature dans le pays avec l’arrivée au pouvoir d’Abdelmadjid Tebboune et la fuite des intellectuels.
Après l’épisode de l’exfiltration de l’opposante Amira Bouraoui par les autorités françaises en Tunisie, les relations franco-algériennes sont non seulement sur un retour à la case départ, la détérioration va encore plus loin avec la presse française qui réplique avec force à la colère d’Alger.
« L’Algérie bascule dans une nouvelle ère de répression », a titré le quotidien français, qui a fait fi de la continuité de cette même répression qui s’est abattue sur les citoyens algériens depuis 2019 avec l’arrivée au pouvoir du controversé Abdelmadjid Tebboune, qui cherche l’appui de Paris pour un second mandat en 2024 à travers une visite d’Etat programmée en mars 2023.
Entre Paris et Alger qui se sont aussitôt rabibochées aussitôt séparées, la presse française s’est soudain réveillée pour parler de la situation dramatique des droits de l’Homme en Algérie, de la liberté d’expression et l’Etat algérien qui sévit contre toute forme d’opposition forçant des milliers de leaders d’opinion, bloggeurs, journalistes et opposants à quitter le pays pour aller en France, au Canada, en Grande-Bretagne…
« Près de quatre ans après la grande vague de manifestations pacifistes du Hirak, le climat s’est durci, au point de provoquer un exode de représentants des médias et de la société civile », a écrit le quotidien français.
Et de citer Amira Bouraoui, à l’origine de la brouille entre Paris et Alger: « Je n’ai jamais souhaité quitter l’Algérie. C’est mon pays, ma terre. Là où je me suis battue. Ce sont les circonstances qui me l’ont imposé. La pression devenait insupportable ».
« Pour l’opposante algérienne Amira Bouraoui, l’équation était simple : la prison ou l’exil », raconte Le Monde après sa rencontre avec l’opposante le 7 février.
Les opposants en Algérie « fuient à grande échelle » parce que l’atmosphère y est devenue « irrespirable ». Un pays « en pleine dérive autoritaire où l’arrestation guette à tout instant », indique la publication en s’attardant sur le cas des membres du Hirak, le mouvement né en 2019 avec des manifestations contre le cinquième mandat de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika, qui s’est plus tard transformé en revendication de démocratie et des appels au changement de régime.
La répression policière et juridique, la prison, les violences et les souffrances physiques et médicales, le déchirement des familles, sont devenus le quotidien de ceux qui ont voulu poursuivre le mouvement de contestation (qui s’est essoufflé à cause de la pandémie du covid) au péril de leur vie et leur nombre, leurs noms sont connus.
Le Monde cite le cas d’opposants qui n’ont pas eu la chance de s’exiler dans un pays occidental et qui ont subi la traitrise de la Tunisie, devenue une autre « wilaya » algérienne depuis le renforcement de l’autorité d’Alger sur Tunis sur fonds de crise institutionnelle et économiques.
Slimane Bouhafs, sympathisant du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) a été enlevé en août 2021 au cœur de Tunis par des inconnus qui l’ont rapatrié de force en Algérie, rappelle le journal.
« Alger tente d’endiguer cette vague de départs de peur que ces opposants, une fois à l’étranger, diffusent largement les informations sur la répression », souligne Le Monde, en citant un intellectuel algérien sous couvert d’anonymat: « Le régime n’apprécie guère que la communauté internationale mette son nez dans les droits de l’homme en Algérie », ce qui explique les interdictions de sortie du territoire national prononcées par les tribunaux.
Quant à la presse algérienne, « dont la vitalité détonnait en Afrique du Nord, n’est plus que l’ombre d’elle­-même », indique le Monde citant le cas de plusieurs titres disparus de force depuis l’accession au pouvoir d’Abdelmadjid Tebboune et le renforcement du rôle de l’armée.
Cette « Algérie nouvelle » dont le président Abdelmadjid Tebboune a fait son slogan, consacre en fait un grand saut en arrière politique, tance le média français. « On était bien plus libre sous l’ère de Bouteflika », déplore un journaliste.
Le quotidien raconte le mouvement Hirak qui a réclamé un « Etat civil et non militaire », un mouvement qui a ébranlé la société algérienne malgré les souvenirs traumatisants de la décennie noire des années 1990 qui « n’avaient nullement dissuadé les familles d’arpenter rues et avenues, patriotisme en sautoir, rêvant d’une +nouvelle indépendance + ».
« Ces masses joviales, pacifiques et disciplinées, soulevées par une fierté collective retrouvée, avaient bluffé le monde. Tous les espoirs semblaient permis. D’où la douleur du désenchantement quand le régime, aidé par le Covid­19 au printemps 2020, a progressivement repris l’avantage, et resserré écrou par écrou l’étau sécuritaire autour d’un mouvement devenu impuissant, handicapé par son refus de s’organiser », note le média en racontant comment le régime algérien a verrouillé tout espace de liberté depuis 2019.
« C’est un régime nettement plus autoritaire qu’avant. Il était autoritaire, mais avec des marges de manœuvre pour les libertés. Aujourd’hui, nous sommes entrés dans une phase dictatoriale », a déclaré le professeur de droit public à l’université de Picardie­ Jules­ Verne, l’Algérien Mouloud Boumghar.
L’universitaire a rappelé la criminalisation par la régime algérien de la revendication même du Hirak qui voulait un changement radical de système politique avec la révision l’été 2021 du code pénal sur le sujet du terrorisme par le président Tebboune.
« L’arme de l’accusation de terrorisme a un effet tellement dissuasif qu’il n’y a pas besoin d’y recourir massivement, puisque l’objectif est de terroriser les gens », a-t-il expliqué, ajoutant que cela est intervenu après le classement du mouvement Rachad et du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) comme terroristes par le Haut Conseil de sécurité « sans aucune base légale ».
Le but du régime algérien « est de terroriser tous ceux qui voudraient garder à l’esprit cette idée de changement de gouvernance politique et de faire croire que le Hirak est dirigé par Rachad », a-t-il affirmé.
En outre, le chercheur a noté que le régime algérien « est de plus en plus ouvertement militarisé. La tradition voulait que l’armée soit un roi qui ne gouverne pas mais à qui le dernier mot revient sur les affaires importantes », mais face à l’incapacité du régime à « reconstituer sa clientèle et sa base sociale, l’armée s’est mise en avant ».
Et de conclure qu’il ne reste à ceux qui tiennent les rênes du pays « que la coercition, l’exacerbation du chauvinisme et un projet conservateur (…) On flatte une forme d’identité fantasmée, présentée comme assiégée ».




Des parlementaires marocains s’insurgent contre le chantage du PE

Des parlementaires marocains se sont insurgés, mercredi à Rabat, contre la politique de chantage et de marchandage à laquelle se livrent certains parties au sein du parlement européen (PE) à l’encontre du Maroc, fustigeant le double standard de l’institution législative européenne sur les questions des droits de l’homme.

Intervenant lors d’une conférence-débat et d’information consacrée aux attaques hostiles, flagrantes et répétées contre le Royaume par le PE, ces parlementaires ont souligné que le Maroc est suffisamment parvenu à maturité pour défendre son choix démocratique, ses droits et libertés. Ils ont dénoncé, de même, “la vision colonialiste et de supériorité affichée” du PE, relevant que les peuples africains sont désormais capables de prendre en main leur destin de manière souveraine.

Dans une allocution à cette occasion, le président du groupe socialiste à la Chambre des représentants, Abderrahim Chahid, a affirmé que le Maroc, qui est pleinement engagé dans la dynamique internationale de promotion des droits de l’homme, n’a jamais rechigné à débattre des questions de la démocratie et des droits de l’Homme. Le Maroc, a-t-il dit, est résolument engagé dans la promotion des droits de l’Homme et a signé toutes les conventions internationales qui n’ont pas été ratifiées par de grands pays.

  1. Chahid a rappelé, dans ce sens, que le Maroc a été soumis récemment à un examen périodique universel du Conseil des droits de l’homme pour la troisième fois, et a reçu plus de 200 recommandations couvrant divers dossiers auxquelles il a répondu.

Mettant en avant les efforts consentis pour la promotion et la consolidation des droits de l’homme dans le Royaume, à la faveur, a-t-il dit, “du renforcement des institutions que nous construisons et dans le cadre desquelles nous appelons les Européens au partenariat”, déplorant que les eurodéputés “préfèrent un travail plus proche du banditisme et du langage colonial”.

Pour sa part, le vice-président de la Chambre des représentants, Mohamed Ouzzine, a dénoncé les agissements inacceptables et la duplicité du PE. M. Ouzzine a fustigé l’accueil par le parlement européen quelques jours avant le vote de sa résolution hostile au Maroc, “d’une séparatiste égarée qui appelle à prendre les armes contre les Marocains au moment où l’Europe prône la paix et la sécurité”.

Il a dénoncé, de même, la résolution adoptée par le PE à l’encontre du Maroc, la qualifiant d’atteinte à “des droits stratégiques et territoriaux” du Royaume. Et d’ajouter que le Maroc “refuse de recevoir des leçons de quiconque sur les droits de l’homme, et rejette tout acte de chantage ou de marchandage politique.”

De son côté, le 3e vice-président de la Chambre des conseillers, Fouad Kadiri, a indiqué que “la nature de la relation entre l’institution législative européenne et le parlement marocain est complexe”, ajoutant que les relations entre les deux institutions ont rarement été calmes.

Il a souligné que la décision du parlement marocain de reconsidérer ses relations avec son homologue européen était “une décision juste et objective”, dénonçant les manoeuvres tendancieuses, les mensonges, et la campagne de diffamation visant à nuire à l’image du Maroc et à la dynamique de développement dans le Royaume.

Cette conférence, organisée par les deux Chambres du Parlement, a examiné les soubassements des attaques méthodiques et des agressions mensongères relayées par le PE contre le Royaume de manière systématique et assumée.

Elle a connu la participation de parlementaires, de représentants de la société civile, d’experts et de juristes, qui ont abordé l’instrumentalisation de la question des droits de l’Homme, les visées contre l’intégrité territoriale du Royaume ou encore l’exploitation sournoise de l’affaire Pegasus.

Le parlement du Royaume du Maroc avait annoncé, dans un communiqué conjoint des deux chambres, le 23 janvier, sa décision de reconsidérer ses relations avec le Parlement européen en les soumettant à une réévaluation globale, visant à prendre des décisions fermes et appropriées, suite aux dernières positions du Parlement européen à l’égard du Maroc.

Dans cette optique, le Parlement avait décidé de créer une commission thématique ad-hoc consacrée à la réévaluation des relations avec le PE et composée de représentants des deux Chambres du Parlement.




Un ex-congressman américain montre les raisons cachées des attaques ciblant le Maroc depuis le parlement européen

Dans une analyse publiée dans le média US Newslooks.com, l’avocat et ex représentant du 5e district de l’Illinois au congrès américain, Michael Flanagan dévoile les dessous des attaques ciblant le Maroc au Parlement européen. 

Le constat établi, jeudi 9 février sur le site américain d’informations newslooks.com, par Michael Flanagan est on ne peut plus clair : «Ces attaques systématiques constituent une ingérence directe dans les affaires intérieures d’États souverains, et vont au-delà de l’engagement politique et diplomatique ordinaire entre les États et les institutions».

En sa qualité de juriste, l’ancien «congressman» sait de quoi il parle. Pour lui, il ne fait aucun doute que l’Union européenne «déforme négativement l’image de Rabat afin de la maintenir sous le parapluie européen en tant que marché de consommation». L’analyste assure que l’Europe a un intérêt de longue date à entraver la croissance du Maroc au-delà des marchés régionaux.

«La main de l’Algérie dans cette affaire est évidente compte tenu de ses ambitions expansionnistes de longue date en Afrique», ajoute Michael Flanagan en soulignant qu’Alger fait appel à l’UE pour porter des accusations sans fondement contre le Maroc. Pays dont «les plans de développement économique ainsi que les programmes de développement des droits de l’Homme que parraine le Roi Mohamed VI inquiètent certains pays européens», note Flanagan. Et ce dernier de poursuivre : «La sortie du Maroc de la position de dépendance vis-à-vis des états de l’UE, couplée au renforcement des relations transatlantiques en Amérique du Nord, menace la domination européenne sur les marchés marocains».

Ayant suivi le récent débat initié au parlement marocain sur les attaques en série provenant du parlement européen, l’ancien ex représentant du 5e district de l’Illinois au congrès américain donne raison Talbi Alami et à Lahcen Haddad quand ils lient ces attaques au pressant besoin européen du gaz algérien.

Pour ce qui est des relations franco-algériennes, Michael Flanagan dit tout haut (en l’écrivant) ce que tout observateur sensé pense tout bas : «le Royaume du Maroc paie le prix de ses choix stratégiques et de ses relations équilibrées notamment avec Israël et l’Autorité palestinienne, et aussi parce qu’il soutient les États-Unis au détriment de son ancien colonisateur».




EFE. Des militaires algériens tuent deux orpailleurs mauritaniens

Le bilan d’orpailleurs tués par l’armée algérienne s’alourdit. Cette fois-ci, les victimes sont de nationalité mauritanienne, d’après des informations rapportées et vérifiées par l’agence espagnole de presse EFE.

Deux chercheurs d’or mauritaniens ont été tués aujourd’hui par des tirs des troupes algériennes, a appris EFE d’une source sécuritaire à Zouerate, la ville mauritanienne la plus proche de la frontière avec l’Algérie.

Les deux victimes ont été abattues alors qu’elles recherchaient de l’or selon des procédés artisanaux en territoire algérien, a précisé la source, ajoutant qu’un troisième orpailleur mauritanien a été blessé et a rejoint un poste de santé au nord de Zouerate.

EFE précise que les soldats algériens ont également confisqué deux véhicules détenus par les Mauritaniens.

Pour rappel, lors d’une nouvelle chasse à l’homme perpétré le 04 mai 2021 dans le camp de Dakhla, des militaires algériens ont tué deux jeunes orpailleurs et blessé un autre.

Une chasse à l’homme meurtrière similaire avait eu lieu en octobre 2020. Là encore, deux jeunes sahraouis des camps de séquestration de Tindouf y ont laissé leur vie. Ils ont été brûlés vifs dans un puits où ils avaient essayé de se cacher pour échapper aux balles.

Le Haut-commissariat aux droits de l’homme (HCDH) et d’autres organes de l’ONU ont interpellé le régime algérien pour ces meurtres en série.

«L’Algérie doit enquêter sur les abus et les violations des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf, car les abus allégués se sont produits sur le territoire algérien et relèvent donc de sa juridiction territoriale», avait exigé le Rapporteur spécial des migrants, la rapporteuse spéciale sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires et arbitraires et le rapporteur spécial sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants dans une lettre envoyée par le HCDH au palais d’Al Mouradia. Depuis, silence radio et les meurtres se poursuivent.