Deux chercheurs d’or mauritaniens abattus par les troupes algériennes (Médias)

Deux chercheurs d’or mauritaniens ont été tués aujourd’hui par des tirs des troupes algériennes, a appris le site mauritanien Zouerate media, citant une source sécuritaire à Zouerate, la ville mauritanienne la plus proche de la frontière avec l’Algérie. Les Algériens ont confisqué deux voitures qui étaient en possession des prospecteurs mauritaniens, lorsqu’elle les a surpris à l’aube ce vendredi.

Selon la source, les deux victimes ont été abattues alors qu’elles recherchaient de l’or selon des procédés artisanaux en territoire algérien, a précisé la source. Un troisième orpailleur mauritanien a été blessé et a rejoint un poste de santé au nord de Zouerate, a ajouté la même source.

Les soldats algériens ont également confisqué deux véhicules détenus par les Mauritaniens. L’armée mauritanienne a averti à plusieurs reprises ces mineurs des dangers qu’ils courent en traversant ou même en s’approchant de la frontière nord de la Mauritanie, où elle borde l’Algérie et le Sahara marocain.

En effet, de nombreux Mauritaniens ont été tués dans des bombardements de drones attribués à des Marocains alors qu’ils cherchaient de l’or en territoire sahraoui. Officiellement, la Mauritanie n’a jamais protesté après ces attaques contre ses ressortissants en dehors de son territoire.




Campagne anti-Maroc au PE: le décryptage de l’ex-congressman américain, Michael Flanagan

 “Les raisons cachées derrière les attaques du Parlement européen contre le Maroc”, est le titre d’une longue analyse que vient de publier l’ancien congressman américain, Michael Flanagan, qui fustige “une ingérence directe” dans les affaires d’un Etat souverain et décrypte les dessous d’une campagne “systématique” aussi injuste que fantaisiste.

Sur les colonnes du magazine américain Newslooks, l’homme politique et fin analyste des questions internationales souligne que les agissements des eurodéputés “vont au-delà de l’engagement politique et diplomatique ordinaire entre États et institutions”, relevant que ces attaques constituent une “ingérence directe” dans les affaires internes d’États souverains.

Dans son décryptage des visées de cette campagne, il y voit “la main de l’Algérie” et une réaction hostile aux choix du Maroc aux plans socio-économiques, son ferme attachement à la défense de ses causes, et pour la diversification de ses partenaires avec l’Afrique et le reste du monde, avant de s’interroger qui serait contre la reprise des relations entre le Royaume et Israël ou la consolidation des relations avec les Etats-Unis “après la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur le Sahara”?.

“Je crois qu’il y a un agenda caché. Il ne fait aucun doute que les plans de développement économique ainsi que les programmes de développement des droits de l’Homme que SM le Roi Mohammed VI a parrainés depuis son intronisation ont suscité l’inquiétude de certains pays européens et leurs ambitions mesquines”, constate l’analyste américain. Ces développements ne sont “pas résolument dans l’intérêt de l’Europe en général et de la France en particulier”, poursuit-il tout comme la “direction habile” prise par le Souverain envers l’Afrique.

Dans son analyse, Michael Flanagan relève que “grâce à ses politiques économiques, sa stabilité sociale et politique et sa coexistence religieuse unique, le Maroc est devenu très attractif sur les marchés mondiaux”, ce qui a mis fin, selon lui, à la domination européenne sur les marchés marocains et suscité une “riposte avec de fausses revendications au Parlement européen”.

L’ex-congressman est revenu à cet effet sur la riposte ferme du parlement marocain à l’ingérence dans les affaires intérieures du Maroc et sa décision unanime de reconsidérer ses relations avec l’assemblée européenne à Bruxelles.

Aucun doute pour ce fin connaisseur de la région, “le gaz algérien est désormais dans l’esprit des États membres de l’UE. Le prix élevé de l’énergie et la ruée des marchés européens vers l’Algérie en remplacement des contrats perdus dans la guerre d’Ukraine montrent clairement la position actuelle de l’UE de ne pas offenser l’Algérie en aucune façon. Le Maroc doit être calomnié pour satisfaire ses fournisseurs de gaz algériens”.

“En outre, l’Europe a depuis longtemps intérêt à entraver la croissance marocaine sur les marchés mondiaux au-delà des marchés régionaux (c’est-à-dire capturés par l’Europe)”, poursuit-il.

“La main de l’Algérie dans cette affaire est évidente”, souligne l’ancien Congressman républicain qui fustige un chantage sous forme de “gaz algérien en échange de l’hostilité envers le Maroc”. A l’adresse des autorités et de l’opinion publique américaines, cet homme politique chevronné estime que “nous devons considérer qu’une attaque diplomatique contre le Maroc est une attaque contre la relation États-Unis/Maroc et notre intérêt stratégique commun en Afrique du Nord et au Moyen-Orient”. “La longue liste de succès et d’excellentes initiatives du Maroc mérite d’être défendue”, souligne-t-il.

A la fin de son analyse, l’expert n’a pas manqué d’interpeller l’Europe et ses eurodéputés, avec une série d’interrogations:

“N’est-ce pas le Maroc qui a envoyé ses fils pour libérer l’Europe de l’invasion nazie ?, n’est-ce pas le Maroc qui a envoyé ses fils construire des ponts, des aéroports et des usines en Europe après la Seconde Guerre mondiale ?, n’est-ce pas le Maroc qui lutte avec succès contre le problème de l’immigration clandestine vers l’Europe via le détroit de Gibraltar ? n’est-ce pas le Maroc qui démantèle chaque année des centaines de cellules terroristes et assure la sécurité et la sûreté de son peuple ainsi que celui des pays européens ? n’est-ce pas le Maroc qui contribue aux côtés des forces européennes et américaines en toute occasion pour assurer la paix et la sécurité mondiales ?, n’est-ce pas le Maroc qui a empêché les nazis de capturer et d’exécuter ses citoyens juifs ?, n’est-ce pas le Maroc qui a été l’initiateur de toutes les médiations de paix” entre Israéliens et Palestiniens ? “n’est-ce pas le Maroc qui a été le premier pays à reconnaître notre indépendance en 1777 et qui est depuis lors notre fidèle ami ?”.




L’Occident doit comprendre la Chine au lieu de la diaboliser, affirme un auteur espagnol

Le monde occidental devrait essayer de mieux comprendre la Chine au lieu de la diaboliser, a déclaré mercredi à Madrid l’auteur espagnol Julio Ceballos dans une interview exclusive accordée à Xinhua après la présentation de son nouveau livre sur la Chine “Regarder pousser le riz”.

L’oeuvre, dont le titre espagnol original est “Observando el arroz crecer”, contient 88 nouvelles et essais visant à informer les lecteurs sur la culture chinoise, afin de les aider à comprendre ce pays et la façon de penser de son peuple.

M.Ceballos est un spécialiste de l’internationalisation, des stratégies de marché et de la négociation, qui a vécu et travaillé en Chine pendant 17 ans. “La vérité, c’est qu’aujourd’hui la Chine connaît l’Occident beaucoup mieux que nous ne connaissons la Chine”, a-t-il affirmé.

“Il y a besoin de plus d’Occidentaux connaissant la réalité chinoise. De nouveaux ponts doivent être franchis entre les deux rives. Il nous faut davantage de spécialistes ayant une connaissance de terrain de ce pays, et davantage de liens entre citoyens occidentaux et chinois pour éliminer les barrières et renverser les stéréotypes infondés”, a-t-il indiqué.

“Tout le monde devrait connaître la Chine ; mais la plupart des gens dans le monde occidental ne la connaissent pas”, a-t-il souligné. Il existe une raison “très simple” pour laquelle les gens ont besoin de renforcer leur compréhension de ce pays : “la Chine est déjà le plus grand exportateur au monde”, a-t-il ajouté.

L’Occident “est encore enfermé dans des chambres d’écho qui ne font que renforcer les idées préconçues (et pas toujours correctes) que nous avons sur presque tout ce qui est chinois”, a-t-il déclaré. Afin de faire évoluer ces notions, il a conseillé aux gens de “monter dans un avion, visiter la Chine, voir, sentir, entendre, goûter et ressentir ce qui s’y passe”.

“Aller se faire une opinion de première main en allant en personne dans la rue est un bon premier pas pour ne pas se contenter de diaboliser la Chine”, a-t-il souligné.




Xi Jinping encourage le personnel médical chinois en Afrique à offrir des bénéfices aux populations locales

Le président chinois, Xi Jinping, a encouragé jeudi les membres d’une équipe médicale chinoise envoyée en Afrique à offrir des bénéfices aux populations locales avec leurs compétences médicales et leur éthique médicale, et à mieux présenter la Chine au monde par leurs actions concrètes.

M.Xi, également secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois et président de la Commission militaire centrale, a fait ces remarques dans une lettre de réponse à la 19e équipe médicale chinoise envoyée en République centrafricaine.

Dans sa lettre, M. Xi a fait l’éloge du personnel médical pour avoir surmonté les difficultés dans le travail et dans la vie quotidienne en offrant des services aux populations locales, déclarant qu’ils ne font pas que sauver des vies, mais qu’ils construisent aussi l’amitié.

Il a adressé ses sincères salutations à tous ceux qui participent ou ont participé aux missions d’aide médicale internationale de la Chine, alors que cette année marque le 60e anniversaire de l’envoi par le pays de sa première équipe d’aide médicale à l’étranger.

Le peuple chinois aime la paix et chérit la vie, ce qui est illustré de manière éclatante par ses efforts d’assistance médicale internationale, indique la lettre.

M.Xi a appelé le personnel médical à mettre ses compétences médicales et son éthique au service des populations locales, et à mieux présenter la Chine au monde par ses actions concrètes, apportant ainsi de plus grandes contributions à la construction d’une communauté mondiale de la santé pour tous, selon la lettre.

Les onze membres de l’équipe avaient écrit à M. Xi pour lui raconter comment ils avaient servi les populations locales, exprimant leur volonté de contribuer à la construction d’une communauté mondiale de la santé pour tous.

Au cours des six dernières décennies, la Chine a envoyé des équipes médicales composées de 30.000 membres dans 76 pays et régions des cinq continents, offrant 290 millions de diagnostics et de traitements aux populations locales.

Les équipes médicales chinoises travaillent actuellement sur 115 sites dans 56 pays du monde entier, dont près de la moitié dans des zones reculées aux conditions extrêmes.




L’intégration commerciale peut-elle changer la donne en Afrique ?

Une nouvelle étude de la Banque mondiale montre que l’accord conclu entre 54 pays pourrait attirer davantage d’investissements directs étrangers, donc en démultiplier les bénéfices.

Imaginons qu’une grande entreprise textile africaine souhaite construire une nouvelle usine dans un pays voisin dans le but de se doter d’une chaîne de production régionale. Elle se heurtera sans doute pendant des mois à une avalanche de paperasse fastidieuse pour obtenir les autorisations nécessaires et l’agrément indispensable aux investisseurs. Les restrictions sur les visas peuvent compliquer la venue de spécialistes pour former le personnel local, tandis que d’autres employés risquent même ne pas être autorisés à travailler parce que leurs diplômes professionnels ne sont pas reconnus. Et même une fois l’usine opérationnelle, les expéditions de ses produits se trouveront souvent retardées aux postes-frontières, en raison de formalités redondantes et d’innombrables inspections successives.

Ce ne sont là que quelques exemples des difficultés rencontrées par les entreprises qui cherchent à investir et à commercer dans un autre pays africain. Rien d’étonnant donc que les frontières sur ce continent soient parmi les plus restrictives au monde, ce qui explique la faiblesse relative des échanges et des investissements intra-africains.

Partout dans le monde, le commerce et les investissements ont été les principaux moteurs de la croissance des économies en développement et ont permis à des centaines de millions de personnes d’échapper à la pauvreté. Cependant, le fractionnement de son marché intérieur a empêché l’Afrique de s’inscrire pleinement dans ce mouvement. La finalité de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) est précisément de changer la donne. Pour la première fois, l’accord conclu entre 54 pays représentant une population totale de 1,3 milliard d’habitants et un PIB de 3 400 milliards de dollars devrait créer un marché unique à l’échelle du continent. Des échanges et des investissements plus faciles et une concurrence plus vive permettraient ainsi à l’Afrique de gagner en attractivité aux yeux des acteurs des chaînes de valeur régionales et des investisseurs.

Selon une étude de la Banque mondiale, cet accord a le potentiel de générer des avantages économiques et sociaux importants, sous forme d’une croissance économique plus rapide, de revenus plus élevés et d’une réduction de la pauvreté. Il aiderait l’Afrique à diversifier et industrialiser son économie, et à être moins dépendante de l’exportation d’un petit nombre de produits de base tels que le cuivre, le pétrole et le café. Les femmes et les travailleurs qualifiés en seraient parmi les premiers bénéficiaires, avec néanmoins des variations selon les pays.

Mais beaucoup dépendra de la réussite des négociations et de la mise en œuvre de l’intégralité des objectifs les plus ambitieux de l’accord. La concrétisation effective des engagements de la ZLECAf sur le terrain doit devenir une priorité pour les signataires de l’accord et il faudra pour cela une volonté et une impulsion politiques.

La première phase de l’accord, entrée en vigueur en janvier 2021, éliminera progressivement les droits de douane sur 90 % des marchandises et réduira les obstacles au commerce des services. À elle seule, cette mesure permettrait de développer les échanges et d’augmenter le revenu réel de 7 % d’ici à 2035, réduisant ainsi le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté de 40 millions pour atteindre 277 millions, d’après un rapport de la Banque mondiale publié en 2020 (a). Environ deux tiers des 450 milliards de dollars de revenus supplémentaires potentiels résulteraient de la suppression des longs délais aux frontières et de la baisse des coûts commerciaux, ce qui permettrait aux entreprises africaines d’intégrer plus facilement les chaînes d’approvisionnement régionales et mondiales.

Une étude publiée récemment (a) examine deux scénarios pour montrer que les avantages pourraient être encore plus importants si l’on considère non seulement les retombées de la libéralisation des échanges, mais aussi celles liées à la hausse des investissements et à une plus grande intégration commerciale qui, au-delà des questions frontalières, s’attache à lever les barrières à l’investissement et les obstacles internes. Le premier scénario rend compte des investissements directs étrangers (IDE) supplémentaires que la ZLECAf devrait attirer, en provenance d’Afrique et d’autres parties du monde. Les IDE sont essentiels, car ils apportent des capitaux, des technologies et des compétences. En outre, s’ils sont associés aux investissements nationaux, ils aideront les économies africaines à se diversifier dans de nouveaux secteurs de l’agroalimentaire, de l’industrie manufacturière et des services pour les marchés nationaux, intra-africains et extra-africains. Selon ce scénario, le revenu réel pourrait encore augmenter pour atteindre environ 8 % en 2035 (506 milliards de dollars), et le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté diminuerait de 45 millions.

Le deuxième scénario évalue l’impact — si l’accord est élargi comme prévu — de l’harmonisation des politiques en matière d’investissement, de concurrence, de commerce électronique et de droits de propriété intellectuelle. Une intégration plus poussée dans ces domaines permettrait de créer des marchés équitables et performants, d’améliorer la compétitivité et d’attirer encore plus d’IDE en limitant les risques liés aux changements de réglementation et de politique. Ce scénario permettrait de générer des augmentations de revenus de 9 % d’ici 2035 (571 milliards de dollars) et de réduire de 50 millions le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté (soit une baisse de 16 % par rapport au taux d’extrême pauvreté prévu en 2035 sans la ZLECAf).

La mise en œuvre de l’accord se heurte toutefois à plusieurs difficultés. Le secteur privé africain, notamment les PME qui pourraient bénéficier de la zone de libre-échange, doit mieux maîtriser les différentes dispositions de l’accord pour savoir comment celles-ci — par exemple la libéralisation du commerce des services — peuvent être mises à profit pour développer leurs activités. C’est ce qui s’est produit en Amérique centrale où le secteur privé s’est organisé dans le cadre du Système d’intégration centraméricain, une fédération de chambres et d’associations d’exportateurs qui assure un suivi régulier de la mise en œuvre des engagements commerciaux.

Les entreprises africaines devraient aussi considérer les possibilités nouvelles, et non se contenter de réagir par peur de la concurrence des importations.  Outre les ministères du Commerce impliqués dans les négociations, d’autres agences gouvernementales de chaque pays devraient également se familiariser avec la ZLECAf et comprendre le rôle clé qu’elles pourraient être appelées à jouer dans sa mise en œuvre sur le terrain. Il est primordial de s’attaquer aux barrières non tarifaires et aux obstacles qui entravent le passage transfrontalier des marchandises.  Il en va de même de la levée des restrictions au commerce des services, chaque pays appliquant aujourd’hui sa propre réglementation dans des secteurs tels que la logistique et le transport, les services financiers, le tourisme et les communications.

La signature de l’accord n’est donc qu’une première étape. Il faudra aller beaucoup plus loin pour recueillir tous les bénéfices potentiels de la ZLECAf en matière de commerce, d’investissement et d’emploi. Les nations africaines devront soutenir le travail du secrétariat permanent chargé d’administrer l’accord, basé à Accra, au Ghana. Les lois et réglementations nationales devront être harmonisées avec les modalités de l’accord sur l’investissement, les droits de propriété intellectuelle, la concurrence et le commerce numérique. Et pour résoudre les problèmes structurels qu’ils connaissent de longue date, les pays africains devront également :

  • encourager la libéralisation progressive du commerce transfrontalier et des politiques d’investissement, conformément aux dispositions de l’accord, afin de jeter les bases des chaînes de valeur régionales en Afrique ;
  • rationaliser les procédures douanières et frontalières et moderniser les infrastructures afin de réduire les longs délais qui ralentissent les mouvements transfrontières des marchandises et renchérissent les coûts commerciaux, et mettre sur pied des plateformes logistiques efficaces ;
  • renforcer le commerce transfrontalier et l’investissement dans les services, en facilitant le commerce des services numériques, en supprimant les restrictions en matière d’IDE et en libéralisant la circulation des travailleurs.

Il appartient maintenant aux États membres — et à leurs champions — de prendre l’initiative, en collaboration avec le secteur privé et la société civile, pour faire en sorte que la promesse de la ZLECAf puisse enfin changer la donne en Afrique, pour le plus grand bien de ses habitants.




Impasses tunisiennes !

Aux dernière nouvelles, le ministre tunisien des affaire étrangères Othmane Jerandi a été limogé par le président Kais Saied. Il est le quatrième à devoir quitter son poste depuis le début de l’année, révélant un contexte politique instable dans une Tunisie au bord de grandes ruptures.
Le départ d’Othmane Jerandi peut être interprété comme une relative bonne nouvelle pour le Maroc. L’homme a incarné le tournant diplomatique agressif tunisien à l’égard du Maroc et avait été considéré comme l’homme de main du sérail algérien au Palais de Carthage.
Ce départ intervient à un moment clef de l’histoire politique tunisienne où le président Kais Saied, obsédé par ses lubies autoritaires, tente sans succès ni crédibilité, de se tisser un costume de despote et de dictateur.
Le limogeage d’Othmane Jerandi serait pourtant lié à la mauvaise gestion par les autorités tunisiennes de l’affaire de l’activiste franco-algérienne, Amira Bouraoui.
Récemment, la Tunisie a failli se transformer en prison annexe de l’Algérie lorsqu’elle avait procédé à l’arrestation de l’opposante et animatrice du Hirak algérien Amira Bouraoui. Cette dernière fuyait discrètement l’enfer algérien via la Tunisie. Et alors que le régime de Kaïs Saied s’apprêtait à l’extrader vers l’Algérie, seule l’intervention de la France a mis fin à cet projet et offert une protection consulaire à Amira Bourraoui, porteuse aussi de la nationalité française.
Cette crise autour d’Amira Bouraoui serait si importante qu’elle a poussé le président algérien Abdelmajid Tebboune à rappeler pour consultations son ambassadeur à Paris. Elle a montré, si besoin encore était, la grande proximité des militaires d’Alger et du régime du président Kais Saied. A tel point que de nombreuses interrogations se posent sur la Tunisie d’aujourd’hui.
Que reste-il à cette Tunisie comme message à transmettre à son opinion et son environnement immédiat? L’image d’un pays qui se noie sous l’effet d’une crise économique dévastatrice, d’un peuple qui sombre sous l’effet d’une dictature sans complexe ? Le taux d’abstention des Tunisiens aux dernières législatives avoisine un record planétaire, presque du 90%.
En cause. Un homme, Kais Saied, obsédé par la confection d’une costume présidentiel sur mesure qui lui octroie tous les leviers du pouvoir et qui a spectaculairement échoué. Les Tunisiens des villes, ainsi que ceux de campagne, lui ont refusé ce caprice et ont volontairement boycotté son opération de monter en douce une dictature autour du Palais de Carthage.
Logiquement et dans les pays qui respectent la volonté populaire, un tel taux de défiance est susceptible à lui seul de provoquer démission et retrait. Pas dans la Tunisie de Kais Saied. L’homme s’accroche au pouvoir comme le pendu à sa corde. Que la Tunisie puisse perdre tous ses atouts pour pouvoir un jour espérer décoller, cela lui importe peu. L’essentiel est de garder ce pourvoir et ce nouveau parlement même s’il est adoubé par seulement 10% de la population.
Pour ne pas dire la vérité crue aux Tunisiens, une certaine presse préférait parler de désaffection par rapport à la politique, de désenchantement par rapport à la démocratie. Autant de figures de style pour éviter de nommer un flagrant retour de la dictature, incarné par les obsessions de Kais Saied.
Généralement, la tradition implique que quand on veut justifier une prise de pouvoir aussi peu démocratique, il est d’usage d’évoquer le danger islamiste. L’idée étant d’exporter vers l’international que l’autorité qui a procédé à cela vise à protéger le pays d’un danger beaucoup plus grand et plus grave.
La démarche a relativement réussi en Égypte avec les multiples hésitations et critiques qu’on connaît. Elle a, de manière ridicule, échoué en Tunisie avec les nombreuses tension internes notamment avec le puissant syndicat UGTT susceptible de plonger le pays dans un dangereux cycle de ruptures.
Kais Saied a non seulement dégouté les Tunisiens de la politique, mais il a aussi mis en danger et en question le soutien de la communauté internationale à l’économie tunisienne. Pour pourvoir espérer sortir la tête du goulot, la Tunisie a besoin de négocier des accords de soutien avec des institutions financiers internationales comme le FMI et la banque mondiale.
Et comme la situation politique et sociale engendrée par les choix du président tunisien n’est pas de nature à garantir un minimum de stabilité, cela parait comme une mission impossible de déverrouiller la générosité de ces institutions internationales. Ce qui va certainement participer à aggraver les souffrances du peuple tunisien.
Kais Saied met aussi en difficulté un de ses principaux soutiens européens, la France. Emmanuel Macron a apporté une aide politique extrêmement précieuse au président tunisien depuis le début de son aventure. Aujourd’hui avec une adhésion des Tunisiens à son projet politique des plus squelettiques, Paris pourra-elle continuer à fermer les yeux sur ce flagrant déficit démocratique sous le simple prétexte que Kais Saied a promis d’être un barrage au retour des islamistes du parti Annahda au pouvoir? Paris tente déjà de jouer les avocats de la Tunisie auprès des instances financières internationales.
Les récents échecs électoraux et les multiples coups de force contre la constitution sous l’ère de Saïd Saied vont certainement compliquer le plaidoyer français en faveur de la Tunisie auprès de ces institutions dont le soutien paraît vital pour l’économie du pays.
Le seul « exploit » dont les Tunisiens peuvent « s’enorgueillir » est de voir que leur président à l’expression bizarre et aux comportements lunatiques, a opéré une grand rapprochement avec le régime algérien depuis qu’a la surprise générale, il avait reçu en grandes pompes le chef du mouvement séparatiste du polisario Brahim Ghali. Depuis la Tunisie est généralement décrite dans les réseaux sociaux comme une wilaya algérienne, sans aucune souveraineté.




Affaire Pegasus: Un avocat français fustige “des accusations fantaisistes” portées contre le Maroc

Aucun élément technique n’a pu mettre en lumière les accusations “fantaisistes” portées contre le Maroc sur l’utilisation présumée du logiciel Pegasus, a affirmé, mercredi à Rabat, Me Olivier Baratelli, avocat du Royaume auprès des tribunaux français, soulignant que «le Maroc est de manière évidente victime, depuis longtemps, d’une tentative de déstabilisation internationale”.
“Depuis 18 mois, nous attendons toujours le moindre commencement de preuve de ces accusations fantaisistes”, a fait observer Me Baratelli, relevant que deux juges d’instruction ont été désignés sur des plaintes de différentes personnes, qui accusent le Maroc d’avoir espionné leurs téléphones, mais “aucun élément technique ne vient mettre en lumière ces accusations”.

“Aucun des plaignants n’a été en mesure de fournir son téléphone et d’apporter la preuve que le logiciel l’aurait infecté”, a ajouté l’avocat français, dans une vidéo projetée lors d’une conférence débat organisée par le Parlement marocain et consacrée aux attaques hostiles, flagrantes et répétées contre le Royaume ourdies au sein du Parlement européen (PE).
Le Maroc n’a eu cesse de dénoncer les “accusations fantaisistes, injustes et téléguidées” sur l’utilisation du logiciel espion Pegasus, a noté Me Baratelli, faisant savoir que le Royaume a engagé 10 procédures pénales en diffamation contre 10 journaux qui ont propagé cette rumeur, sans fournir aucune pièce, ni document, ni attestation, ni témoignage.
Le Royaume du Maroc, sous le contrôle des autorités judiciaires françaises, a fait contrôler le “pseudo rapport” informatique d’Amnesty International par des experts informatiques agréés près la Cour d’appel de Paris, près le tribunal judiciaire de Paris et près la Cour de cassation, a expliqué Me Baratelli, indiquant qu’aucun de ces experts informatiques n’a mis en lumière une quelconque infiltration par le logiciel Pegasus des téléphones des personnes soi-disant visées en France.
En Espagne, des accusations ont été portées par un journaliste dénommé Ignacio Cembrero, qui avait dit, de manière péremptoire, que son téléphone avait été infiltré par le Maroc, a poursuivi l’avocat français, indiquant que cette plainte a été classée sans suite par le parquet de Madrid qui a “ausculté et dépiauté” le téléphone de ce journaliste dans lequel ne figurait aucune trace du logiciel espion.
“Ces accusations mensongères avaient été portées à tort dans le but de nuire à la réputation internationale du Royaume du Maroc”, par un journaliste considéré comme un ennemi déclaré du Maroc, a-t-il souligné.
“En Espagne, il a été judiciairement exclu l’utilisation par le Maroc de ce logiciel,” a indiqué Me Baratelli, ajoutant que les investigations européennes n’ont rien pu démontrer à l’encontre du Maroc.
Et de conclure : “Nous avons comme seule certitude dans le dossier que le Maroc est exempt de tout reproche mais qu’en revanche d’autres Etats européens ont utilisé le logiciel”.
La rencontre organisée par le Parlement marocain a examiné les soubassements de ces attaques systématiques et désormais assumées par leurs instigateurs. Elle a été l’occasion d’aborder l’instrumentalisation de la question des droits de l’homme, les visées contre l’intégrité territoriale du Royaume ou encore l’exploitation sournoise de l’affaire Pegasus.




Affaire Pegasus : un expert informatique judiciaire français appelle à “la plus grande prudence” vis-à-vis du rapport d’AI

Un expert informatique judiciaire français a appelé, mercredi à Rabat, à “la plus grande prudence” vis-à-vis du rapport d’Amnesty international (AI) accusant le Maroc d’avoir utilisé le logiciel espion “Pegasus”, précisant que les éléments techniques fournis par AI ne permettent, en aucun cas, d’identifier ou de localiser l’utilisateur de ce logiciel.
“Il faut être extrêmement prudent” vis-à-vis des accusations faites par cette ONG internationale et relayées par un certain nombre de médias, a souligné David Zenaty, expert depuis 1985 auprès de la Cour de cassation et de la Cour pénale internationale, lors d’une conférence-débat et d’information tenue au Parlement et consacrée aux attaques hostiles, flagrantes et répétées contre le Royaume au sein du Parlement européen (PE).
“Les éléments techniques publiés par AI, dont l’intégrité n’est pas vérifiable, ne permettent, en aucun cas, d’identifier ou de localiser techniquement l’utilisateur de Pegasus et ce, quel que soit l’émetteur, pas uniquement le Royaume du Maroc”, a tranché M. Zenaty, citant les conclusions d’un rapport qu’il a élaboré en août 2021 en collaboration avec trois autres experts auprès de la Cour d’appel et de la Cour de Cassation de Paris.
Sur demande des avocats du Royaume du Maroc, ce collège d’experts avait pour mission de “caractériser les éléments figurant dans le rapport d’AI et dans quelle mesure ils étaient probants, techniquement parlant”, a précisé M. Zenaty dans une vidéo projetée à l’occasion de cette conférence à laquelle ont pris part des parlementaires, des représentants de la société civile, des experts et des juristes.
Et d’ajouter que pour mener cette “analyse forensic” (procédé permettant d’investiguer un système d’information après une cyberattaque), les quatre experts ont passé à la loupe des documents sur lesquels s’est basé le rapport d’AI, dont le manuel d’utilisation de Pegasus et le “transparency and responsability report 2020-2021” de NSO Group, société commercialisant ce logiciel.
Après s’être longuement attardé sur le mode de fonctionnement de ce malware, M. Zenaty a affirmé que dans le cas d’un acte d’espionnage moyennant Pegasus, “il est très dur de retrouver l’émetteur” puisque le logiciel “utilise une technique spéciale pour masquer l’origine du serveur, comme pour le Dark net”.

“Par conséquent, si on veut savoir si tel ou tel pays a piraté tel ou tel téléphone, le seul endroit où l’on peut obtenir cette information c’est là où existe le serveur NSO”, a-t-il expliqué.
Au lieu de fournir des preuves tangibles pour étayer ses propos, “AI s’est contentée de communiquer une liste d’adresses e-mail et de noms de domaine dont la provenance est difficile à établir, outre une liste de 600 noms dont personne ne sait comment ils ont été associés à cette affaire”, a signalé l’avocat.
Cette conférence-débat, organisée par les deux Chambres du Parlement, a examiné les soubassements des attaques méthodiques et des agressions mensongères relayées par le PE contre le Royaume de manière systématique et assumée.
Les participants ont abordé l’instrumentalisation de la question des droits de l’Homme, les visées contre l’intégrité territoriale du Royaume ou encore l’exploitation sournoise de l’affaire Pegasus.




Logiciel espion Pegasus: le Maroc dénonce une “campagne injuste”

Le Maroc a fustigé mercredi une “campagne injuste” au Parlement européen à la veille d’une audition parlementaire à Bruxelles sur l’utilisation du logiciel espion Pegasus, dont sont soupçonnées les autorités marocaines. “Notre pays subit des agissements hostiles et des attaques au Parlement européen qui nous ont obligés à réévaluer notre relation avec lui”, a dénoncé le président de la chambre des représentants Rachid Talbi El-Alami. “Cette campagne se poursuit avec le débat annoncé sur d’anciennes allégations d’espionnage de dirigeants d’un pays européen (ndlr: la France)”, a déploré El-Alami, lors d’un débat au Parlement marocain à Rabat consacré aux “attaques hostiles et répétées contre le royaume”. A l’ordre du jour du Parlement européen est programmée jeudi après-midi une réunion d’experts, de défenseurs des droits humains et de journalistes sur l’affaire d’espionnage Pegasus. Selon un consortium de médias internationaux, quelque 50.000 personnes à travers le monde (femmes et hommes politiques, journalistes, militants des droits humains, etc.) ont pu être espionnées par certains gouvernements, dont celui du Maroc, au moyen du logiciel espion Pegasus, conçu par la société israélienne NSO Group. Une commission d’enquête a été lancée en avril dernier au Parlement européen pour que les abus du logiciel espion “ne se produisent plus”.
Parmi les hommes politiques espionnés, figure le président français Emmanuel Macron, dont un numéro de téléphone portable aurait été visé par le Maroc, affirme ce consortium. Rabat a poursuivi en diffamation des ONG et médias français qui ont révélé ou dénoncé le recours par le Maroc au logiciel Pegasus, mais ces plaintes ont été jugées irrecevables par le tribunal de Paris. “Le Maroc est depuis longtemps victime d’une tentative de déstabilisation internationale. Il n’a eu de cesse de dénoncer ces accusations injustes et fantaisistes”, a déclaré Olivier Baratelli, avocat de Rabat dans cette affaire, intervenant en visioconférence devant les députés marocains. La classe politique marocaine et les médias proches du pouvoir à l’unisson ne décolèrent pas depuis que le Parlement européen a critiqué la détérioration de la liberté de la presse au Maroc. Principalement ciblée, la présidence française, accusée d’être à l’origine d’une campagne anti-marocaine à Bruxelles. “Il s’agit d’une guerre méthodique (…) Le Parlement européen a une responsabilité politique, il n’est pas possible qu’il devienne une plateforme pour attaquer le Maroc”, a estimé Lahcen Haddad, président de la commission parlementaire mixte Maroc-UE. A la suite du vote européen, le Parlement marocain a décidé unanimement de “reconsidérer” ses relations avec l’assemblée européenne à Bruxelles, rejetant toute “ingérence” dans les affaires intérieures du Maroc. A cet effet, il a décidé mardi de créer “une commission thématique ad hoc consacrée à ladite réévaluation”, composée de représentants des deux chambres du Parlement. (Fin)




Iran, Algérie, Zwelivelile Mandela… l’axe du diable dans le dossier du Sahara

La relation entre l’Algérie, le polisario, l’Afrique du sud et l’Iran se confirme une nouvelle fois avec le Sahara comme intérêt partagé. Le petit-fils de Nelson Mandela, dernière recrue d’Alger pour médiatiser et ameuter les troupes autour de la théorie séparatiste sahraouie, est devenu le lien entre ces parties qui nourrissent des envies déstabilisatrices envers le Maroc.
L’Algérie met les bouchées doubles actuellement pour s’attaquer au Maroc et son Sahara en mobilisant son réseau de lobbyistes d’eurodéputés, et au sein de l’+InterGroupe pour le Sahara occidental+ (algérien) dans le Parlement européen.
Des mouvements se font en dehors de cette sphère avec l’intensification des relations entre le régime militaire algérienne et l’Iran qui coïncide avec la montée inquiétante de l’influence de l’Iran en Afrique du nord et de l’Ouest.
Cherchant à déstabiliser le Maroc et y provoquer une guerre qui se propagerait dans toute la région d’Afrique du nord en armant la milice du polisario à travers le Hezbollah libanais, l’Iran avait été sévèrement recadré par le Royaume qui a répliqué en suspendant ses relations diplomatiques.
Les Iraniens ont toujours nié leur implication, cependant le nouvel envoi d’armes aux terroristes du polisario, des drones à travers l’Algérie, et la récente visite du ministre des Affaires étrangères iranien, Houceïn Emir Abdoullahyane, en Mauritanie, partie au conflit du Sahara, acte la décomplexion du régime iranien par rapport à son intérêt au Sahara, ses liens avec le séparatisme et la promotion du terrorisme en jouant un rôle actif auprès des acteurs anti-marocains.
Cette décomplexion de l’Iran et ses liens avec l’Algérie peut être constatée par une nouvelle alliance qui comprend aussi l’Afrique du sud à présent qui se manifeste avec un acteur en commun, le petit-fils de Nelson Mandela.
Le 14 janvier, Zwelivelile Mandela a ainsi été reçu par le ministre des Affaires étrangères iranien Houceïn Emir Abdoullahyane, et le vice-président des affaires internationales du siège de la magistrature et des droits de l’homme, l’ayatollah Mohammad Hassan Akhtari.
L’homme qui vit sur le dos de la légende de son patriarche est désormais lié avec l’Algérie par un pacte pour faire la promotion du polisario et reprendre les slogans algériens qui disent que le Sahara serait le dernière colonie d’Afrique en jouant sur le statut de territoire non autonome de l’ONU alors que c’est le Maroc qui l’a inscrit sur cette liste pour définitivement clore l’épisode du colonialisme espagnol.
Avec un premier dépôt de 100.000 dollars, Little Mandela est devenu ambassadeur des causes perdues de l’Algérie. Il commence ainsi à être envoyé pour sillonner le monde en sa qualité de petit fils de Nelson Mandela, avec tout le bagage que son nom de famille implique, pour parler en lieu et place d’Alger des préoccupations d’Alger.
L’idée de faire intervenir un agent extérieur sous couvert d’un « militant » pour se substituer à l’Algérie dans la promotion du terrorisme de l’Etat algérien dans la région et son plan expansionniste, était presque parfaite si l’on ne connaissait pas le CV douteux du petits fils de Nelson Mandela et l’axe privilégié par son pays dans le conflit du Sahara.
En Algérie depuis le début du CHAN, le petit-fils de Nelson Mandela, s’est envolé mardi pour Tindouf pour rencontrer le chef des séparatistes sahraouis, Brahim Ghali pour mieux s’imprégner des discours du polisario, lui qui ne connait rien à cette histoire si ce n’est ce qu’Alger lui a soufflé.