A l’occasion du 75ème Anniversaire de la Fondation de l’Armée Populaire de Corée

Le 8 février 2023 est le 75e anniversaire de la fondation de l’Armée populaire de Corée qui n’a cessé de se renforcer et d’écrire une histoire glorieuse sous la direction des éminents Commandants.

Au lendemain de la Libération (15 août 1945), le Président Kim Il Sung, fondateur de la Corée socialiste, a défini la création d’une armée régulière puissante comme un impératif de la construction d’un Etat indépendant et souverain et s’est consacré à fonder l’Armée populaire de Corée (APC), forces armées révolutionnaires régulières et héritières de la résistance antijaponaise.
Si l’APC âgée seulement deux ans a pu remporter une victoire historique à l’issue de la guerre de Libération de la patrie (25 juin 1950-27 juillet 1953) provoquée par les impérialistes américains, contrer leurs provocations militaires interminables et défendre efficacement la progression victorieuse du socialisme, tout cela est impensable loin des hauts faits du Président Kim Il Sung en matière de l’édification militaire à la coréenne.
Kim Il Sung a proposé la ligne stratégique de développer parallèlement l’édification économique et la défense nationale et veillé à ce qu’elle soit appliquée pour renforcer plus encore le potentiel militaire national.
L’œuvre Juche d’édification de l’armée a progressé remarquablement grâce aux idées éminentes et à la direction du Dirigeant Kim Jong Il.
Au milieu des années 1990, Kim Jong Il a porté haut le drapeau du Songun dans la pire adversité qui puisse mettre en jeu le destin du pays et de la nation, accru au maximum la puissance politique et idéologique de l’Armée populaire, cimentant ainsi la force motrice de la révolution, sauvegardant et développant on ne peut mieux le socialisme dans la confrontation avec les forces impérialistes coalisées, exploits à jamais mémorables.
Aujourd’hui, l’APC, ayant à sa tête le camarade Kim Jong Un, a franchi le seuil d’une période de plein développement.
Dès le début des cents nouvelles années du Juche, il a défini sous un angle nouveau la tâche globale à réaliser dans l’édification de l’armée, guide programme à suivre pour développer encore l’Armée populaire.
Sous sa direction éminente, l’APC dispose des forces militaires les plus puissantes du monde, jouit d’une dignité d’une puissante armée révolutionnaire de haute valeur politique et idéologique ; sa puissance ne cesse de s’accroître.
A l’avenir aussi, sous la direction de Kim Jong Un, l’APC honorera son histoire et sa tradition sacrées et ne connaîtra que victoire et gloire.

Une force absolue de la RPDC

On peut dire que la marche dynamique de la RPDC vers une puissance socialiste est garantie sûrement, surtout par l’union monolithique du Parti du travail de Corée et de toute la société, et le puissant potentiel d’autodéfense du pays. Or, tous ces gages ne sont possibles que grâce à une force absolue qu’est la direction éminente et chevronnée du Président des affaires d’Etat Kim Jong Un. L’an 2022 a vu se manifester pleinement cette force absolue.

Une capacité de direction éminente

En 2022, Kim Jong Un a conduit énergiquement l’édification d’une puissance socialiste à de plus grandes victoires. Lors de réunions importantes du Parti et de l’Etat tenues l’année dernière, il a présenté des solutions appropriées permettant de vaincre toutes les épreuves et difficultés en dépit d’un changement brusque de la situation.
L’année dernière ont eu lieu le plus grand nombre de pareilles réunions et de réunions sectorielles dans l’histoire de la RPDC. Rien que selon les informations officielles, Kim Jong Un a présidé en 2022 18 réunions importantes du Parti et de l’Etat. Pendant les 11 jours du mois de février, il a même publié 3 œuvres.
Lors de la 4e session plénière du 8e Comité central du Parti tenue à la fin de l’an 2021, il a veillé à fixer des objectifs audacieux et tendant vers le développement, et réalistes, pour obtenir de plus grandes victoires dans l’édification du socialisme, et précisé même des moyens pour leur réalisation. De même, lors de la 5e session plénière du 8e CC du PTC, de réunions du Bureau politique du Parti, de la 7e session de la 14e législature de l’Assemblée populaire suprême, de la réunion pour dresser le bilan du travail antiépidémique national d’urgence, etc., il a proposé de nombreux programmes d’action et stratagèmes, entre autres la théorie de l’édification du Parti digne de la nouvelle époque, l’idée de considérer le renforcement du potentiel de défense nationale comme prioritaire et importante au plus haut point et l’idée d’accroître par tous les moyens la capacité de faire face à la crise de l’épidémie et aux calamités naturelles.
En outre, lorsqu’en mai de l’année dernière, le mur de prévention extraordinaire défendu efficacement pendant plusieurs années s’est fissuré, l’incident le plus grave de l’Etat, il a convoqué successivement des réunions du Parti importantes et y a suggéré des idées pertinentes pour juguler au plus tôt la crise sanitaire, y compris l’idée que les cadres doivent se faire un pare-balles pour sauvegarder la sécurité du peuple et celle de remporter une grande victoire grâce aux efforts conjugués et à la résistance du peuple entier.
Il en est résulté que la RPDC a pu accomplir le miracle d’empêcher la diffusion de la pandémie en un peu plus de 90 jours seulement et de transformer de nouveau le pays entier en une région propre, débarrassée du virus pernicieux.

Une action persévérante

La direction de Kim Jong Un marquée de progressivité, de dynamisme, de caractère de traction et de scientificité a permis d’opérer de grosses transformations grâce à une persévérance. C’était sa volonté inébranlable que de faire progresser sans faute l’édification d’une puissance socialiste suivant l’horaire fixé par nous.
En juin de l’année passée, il a fait l’analyse, lors de la 5e session plénière du 8e CC du Parti, des succès obtenus pendant le premier semestre, ainsi que des défauts révélés, et arrêté des mesures décisives pour appliquer à tout prix les politiques économiques de l’Etat pour 2022. Ainsi s’est déroulé vigoureusement le travail visant à réaliser des tâches énormes définies en 2022, dans tous les secteurs, notamment l’agriculture, l’industrie légère, le bâtiment et les industries clé.
Ses efforts opiniâtres ne visaient pas seulement à atteindre un objectif fixé, mais aussi à imprimer un essor en engendrant un nouveau développement et en créant une nouvelle vitesse. La parade militaire consacrée au 90e anniversaire de la fondation de l’Armée révolutionnaire populaire coréenne et les festivités du 74e anniversaire de la fondation de la RPDC, organisées sous sa direction de façon particularisée et magnifique ont fait comprendre de nouveau à la communauté internationale ce que c’est que la nouvelle innovation, la création audacieuse et le progrès incessant, exigés par Kim Jong Un.
Notons également que conformément à sa recommandation de créer une nouvelle norme et un nouveau record, les bâtisseurs de la ferme en serres de Ryonpho ont créé une vitesse étonnante en aménageant en un peu plus de 230 jours seulement le secteur d’une grande ferme, pourvu de plus de 850 serres hydroponiques et de sol d’une superficie de 280 hectares permettant une culture modernisée, intensive et industrialisée, d’un millier de logements, d’écoles, d’une maison de la culture, d’établissements de services, etc., construits en conformité avec les particularités locales.
Sur le chantier de construction de 10 000 logements du secteur de Hwasong à Pyongyang, on a créé un nouveau mythe de la construction. Le flambeau de la révolution de l’industrie locale a été monté à partir de l’arrondissement de Kimhwa, un des arrondissements de montagne caractérisés par la difficulté des conditions de vie et la faiblesse des bases économiques. Les produits de haute qualité présentés lors d’expositions d’articles de grande consommation et d’articles de première nécessité organisées dans toutes les régions du pays ont été appréciés. Des logements de diverses formes ont surgi comme des pousses de bambou après la pluie dans les villages ruraux du pays, conformément aux particularités régionales.
Toutes ces transformations témoignent du dynamisme révolutionnaire, du talent d’organisation et de la persévérance de Kim Jong Un qui ne manque pas d’exécuter la décision qu’il prend.
Lors de la 6e session plénière élargie du 8e CC du Parti tenue à la fin de l’année passée, Kim Jong Un a déclaré : La nouvelle année aussi, notre lutte s’accompagnera de grandes difficultés et épreuves, mais, nous devons avancer énergiquement vers un nouveau horizon pour le développement de l’Etat, forts d’une ferme confiance en notre œuvre et en nos propres forces.
Nous vaincrons tous les obstacles et défis rencontrés en faisant appel à nos propres moyens, non pas à un coup de chance et à une aide étrangère et accélérerons notre marche vers une nouvelle époque, selon notre dessein, notre détermination et notre horaire.




Urgent. L’opposante algérienne Amira Bouraoui arrêtée et enlevée en Tunisie

L’opposante Amira Bouraoui, l’une des militantes et activistes les plus célèbres et les plus engagées en faveur du changement démocratique en Algérie, a été arrêtée par les autorités tunisiennes au niveau de l’aéroport international de Tunis-Carthage alors qu’elle s’apprêtait à quitter le territoire tunisien pour rallier la France le vendredi 3 février dernier, a pu confirmer Algérie Part au cours de ses investigations.

Placées provisoirement en détention, l’opposante algérienne a été par la suite libérée ce lundi 6 février sous le régime de la liberté provisoire en attendant sa comparution devant un tribunal tunisien pour des faits liés à un délit de l’entrée illégale sur le territoire tunisien étant donné que l’ancienne leader du mouvement d’opposition Barakat en 2014 était « interdite de quitter le territoire algérien » alors qu’aucune décision judiciaire en bonne et due forme n’a été prononcée par tribunal compétent pour légitimer cette privation de la liberté de circulation.

Cependant, selon plusieurs sources concordantes contactées par Algérie Part, dès la libération conditionnelle d’Amira Bouraoui par les autorités tunisiennes, des agents en civil ont orchestré son enlèvement dans les rues de la capitale tunisienne pour l’emmener vers une destination qui demeure inconnue jusqu’à l’heure où nous mettons en ligne notre article. Les proches de l’opposante algérienne craignent le pire et cherchent désespérément la moindre information pouvant indiquer sa localisation.

Les autorités tunisiennes n’ont fait pour l’heure aucun commentaire au sujet de cet enlèvement et aucune information n’a filtré pour le moment sur l’identité des kidnappeurs d’Amira Bouraoui. Cette dernière ne fait l’objet d’aucune condamnation judiciaire en Tunisie puisqu’elle n’a même pas été encore jugée et officiellement, elle ne fait l’objet d’aucun mandat d’arrêt émis à son encontre par les autorités algériennes. Soulignons enfin que plusieurs sources concordantes ont assuré à notre Rédaction que les autorités tunisiennes s’apprêtent à mettre en place son extradition vers l’Algérie à la demande express des autorités algériennes.




Quand l’ANC et l’Afrique du Sud sont du mauvais côté de l’Histoire

N’est nul aveugle que celui qui ne veut pas voir, dit le dicton. L’ANC, pour African National Congress, le parti au pouvoir en Afrique du Sud qui passe pour être un champion du paradoxe politique et de l’hypocrise, l’illustre mieux que quiconque au grand dam de cette Nation dès lors qu’il s’agit du Royaume. 

En effet, le parti du président, Cyril Ramaphosa, qui a fait de ses priorités de 2023, d’œuvrer à l’expulsion du Maroc de l’Union africaine ou tout au moins de l’isoler de cette Instance, s’essaye au petit jeu de l’arroseur arrosé.

Rêver ne tue point et l’Afrique du Sud pour changer quoi que ce soit à l’Acte constitutif de l’UA, avant que de pouvoir expulser le Maroc, Cyril Ramaphosa & Co, devront en amender ou réviser les articles qui plus est doivent être adoptés et ratifiés par tous les Etats membres lors d’une Conférence de l’Union (chefs d’Etats).

Mais, il ne faut y voir là qu’une riposte à la réunion de suivi des anciens Premiers ministres et ministres des Affaires étrangères africains, signataires de l’Appel de Tanger -réclamant l’expulsion de la fantomatique « RASD » de l’UA- et qui s’est tenue il y a une semaine à Marrakech.

C’est que ce parterre de personnalités africaines, en revendiquant légitimement et au demeurant l’exclusion du mouvement séparatiste et terroriste, a fait l’effet d’un Tsunami à Prétoria. Pourtant l’Appel de Tanger ne vise qu’à réparer une erreur de l’histoire et une faute politique comme l’avait d’ailleurs affirmé le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita lors de cet évènement à Marrakech.

Le chef de la diplomatie avait effectivement estimé, que « la présence de la +rasd+ au sein de l’UA était un obstacle institutionnel, une anomalie et une aberration juridique, car elle ne correspond pas aux éléments constitutifs d’un Etat au niveau international« , car sans effectivité du fait de son caractère non étatique. Du coup elle n’apporte aucune valeur ajoutée à l’UA et en devient une source de division plutôt que d’unité. Ce n’est donc que justice que de l’exclure de l’Instance panafricaine.

Cela étant, l’Afrique du Sud qui à travers son parti au pouvoir, l’ANC, défend mordicus ce mouvement terroriste, nage à, contre-courant et du mauvais côté de l’histoire. Octobre passé, le président sud-africain Cyril Ramaphosa à peine sorti d’un scandale de corruption qui avait failli lui coûter ses fonctions à la tête de l’ANC et de l’Afrique du Sud, avait déclaré que son gouvernement soutenait « sans état d’âme » la rasd. C’était à l’occasion de la venue du chef du polisario à Pretoria et après la manifestation devant l’ambassade du Royaume. Une manifestation emmenée par des ministres du gouvernement sud-africain.

Tout dernièrement, lors de la cérémonie d’ouverture du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), le soi-disant petit-fils de Nelson Mandela, Zwelivelile Mandela, membre de l’ANC, s’était « distingué » d’un laïus pro-terroriste et séparatiste en appelant à la guerre le 13 janvier 2023 pour « libérer la dernière colonie en Afrique » – une colonie que du reste les supporters du Raja ont eu vite fait de remettre en place géographiquement.

Il s’est encore manifesté en bon sbire du régime sénile d’Alger la semaine passée lors de la 17e Conférence de l’Union des parlements des Etats membres de l’Organisation de la coopération islamique (UPCI), quand il s’est affiché avec la sénatrice colombienne Gloria Florez, qui a utilisé indûment sa qualité de présidente du Parlement andin pour lancer des messages hostiles à l’intégrité territoriale du Maroc, alors qu’elle n’avait jamais été mandatée à cet effet par le Parlement andin dont le Maroc est membre observateur.

Mais toute cette haine s’inscrit dans la lignée des postions anti-marocaines, dont depuis le début des années 2000 l’ANC n’a de cesse de ressasser et que l’Algérie nourrit en se servant d’une nation toute vouée à sa cause perdue.

L’Afrique du Sud devrait plutôt se préoccuper de ses citoyens qui exaspérés descendent dans la rue pour exprimer leur colère face aux pénuries d’eau et aux coupures d’électricité. Cela ne se limite pas qu’à Johannesburg et Pretoria. Les Sud-Africains n’ont de cesse de condamner les politiques impuissants et dénoncent la corruption rampante sur fond de pauvreté et d’inégalités criantes.




Séisme en Turquie: Le roi Mohammed VI présente ses condoléances au président turc Recep Tayyip Erdoğan

Le roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances et de compassion au président de la République turque, Recep Tayyip Erdoğan, suite au violent séisme qui a frappé les régions sud-est de son pays, faisant plusieurs victimes et blessés et causant d’importants dégâts matériels.

Dans ce message, le souverain affirme avoir appris avec une vive émotion et une profonde affliction la nouvelle du violent séisme qui a frappé les régions sud-est de la Turquie, faisant de nombreux victimes et blessés et provoquant d’importants dégâts matériels.

En cette douloureuse circonstance, le souverain exprime, en son nom propre et en celui du peuple marocain, au président turc, ses vives condoléances et ses sincères sentiments de compassion, et à travers lui, aux familles éplorées, ses sentiments de sympathie et de solidarité suite à cette catastrophe naturelle.

Le roi Mohammed VI dit partager les sentiments de tristesse éprouvés par le président turc en cette pénible épreuve, la volonté divine étant imparable, exprimant la solidarité agissante du royaume du Maroc qui se tient aux côtés du peuple turc frère en cette circonstance douloureuse, implorant le Tout-Puissant d’accorder prompt rétablissement aux blessés, d’entourer les victimes de sa Sainte miséricorde et de les accueillir dans Son vaste paradis, et d’épargner la Turquie et le peuple turc de tout malheur.




Tunisie : la militante franco-algérienne Amira Bouraoui “sous la protection des autorités françaises”

La militante politique et journaliste franco-algérienne Amira Bouraoui, arrêtée en Tunisie et en passe d’être expulsée vers l’Algérie, se trouve désormais “sous la protection des autorités françaises”, a déclaré son avocat français François Zimeray à l’AFP. Elle est “libre et en bonne santé” se réjouit son avocat tunisien Hashem Badra.

 Arrivée en Tunisie le 3 février, la militante politique et journaliste franco-algérienne Amira Bouraoui avait été “interpellée alors qu’elle cherchait à embarquer avec son passeport français sur un vol pour la France”,  indique son avocat Maître Badra.

Cette médecin de formation de 46 ans avait ensuite été placée en détention provisoire jusqu’à sa comparution devant une juge le 6 février, qui avait décidé sa remise en liberté, en ajournant son dossier au 23 février, ajoute-t-il.

Malgré cela, elle avait toutefois été emmenée à un poste de la police des frontières à Tunis en vue d'”être expulsée vers Alger” ce soir même, regrettait l’avocat tunisien, racontant l’avoir vue “pleurer” “dans une cage en verre”.

Contacté par l’AFP, le ministère tunisien de l’Intérieur n’était pas en mesure de confirmer ni d’infirmer ces informations.

“Ma cliente a fait l’objet d’une tentative d’enlèvement et de séquestration de la part de certaines autorités dépositaires de la force publique en Tunisie, à la demande des autorités algériennes”, avait précédemment dénoncé son avocat français François Zimeray, ancien ambassadeur de France au Danemark.

“J’ai fait savoir cet après-midi que je n’hésiterais pas à déposer une plainte au parquet de Paris pour enlèvement-séquestration si elle n’était pas immédiatement libérée sachant que, en droit français, la détention arbitraire commise par un agent dépositaire de la force publique est un crime. Et que lorsque ce crime est commis à l’étranger sur un citoyen français, les tribunaux français sont compétents”, avait menacé Maître Zimeray.

Selon une responsable du bureau de l’ONG Human Rights Watch à Tunis qui a été saisi de l’affaire, il ne fallait “en aucun cas” renvoyer Amira Bouraoui “vers un pays où elle a été emprisonnée et fait l’objet d’une série de poursuites pour son militantisme pacifique et ses opinions”.

Le site du média algérien Radio M où elle animait depuis septembre une émission politique, avait également fait état de l’arrestation d’Amira Bouraoui par la police des frontières en Tunisie, et de son “extradition” prévue dans la soirée du 6 février vers l’Algérie.

“Connue depuis son engagement dans le mouvement ‘Barakat’ en 2014 qui a mené une campagne contre le quatrième mandat du président défunt, Abdelaziz Bouteflika, elle a tenté plusieurs fois de quitter le territoire national ces derniers mois pour rendre visite à son fils établi en France, mais en vain”, selon le site.

Amira Bouraoui avait été emprisonnée courant 2020 pour plusieurs chefs d’inculpation. Elle a été libérée en juillet 2020.




Graves incidents à l’aéroport de Tunis : des témoins dénoncent des violences à caractère raciste

Selon le syndicat de la sécurité de l’aéroport, des agents ont été agressés. Des témoins affirment de leur côté que les véritables victimes seraient des passagers subsahariens.

L’aéroport de Tunis a connu, mardi 5 juillet, de graves incidents au sujet desquels les versions des faits divergents.

Tout a commencé avec de fortes perturbations du programme des vols de Tunisair, provoquées par une pénurie de pièces de rechange ayant immobilisé plusieurs avions. Des centaines de passagers se sont donc retrouvés bloqués et la tension a commencé à monter au sein de l’aéroport.

D’après la version du Syndicat régional de la sécurité de l’aéroport Tunis-Carthage, « des voyageurs ont agressé des agents de sécurité ». Il s’agirait, selon le même syndicat, « de voyageurs de nationalités [de pays d’Afrique subsaharienne] qui se sont attaqués à des agents des forces de l’ordre pour protester contre les retards enregistrés ».

 « L’agression de deux agents est survenue à la suite de leur intervention pour contenir la situation », d’après le même syndicat. L’un des agents agressés a été admis à l’hôpital dans un état grave, souligne la même source.

Huit personnes ont été arrêtées sur place et le tribunal de première instance de Tunis a émis des mandats de dépôt à leur encontre. Les huit suspects sont accusés de tentative d’homicide involontaire et de formation d’entente criminelle dans le but d’agresser les biens et les personnes.

Différence de traitement

Mais d’autres versions des faits ont été publiées sur les réseaux sociaux, comme ce témoignage d’un des passagers sénégalais, Junior Bouassa Ngounga, qui évoque des « scènes très violentes à caractère raciste ».

Car au-delà des retards enregistrés sur les vols vers Dakar, ce témoin insiste sur le fait que tout a été déclenché par « les forces de l’ordre tunisiennes » qui auraient agressé à l’aéroport des passagers subsahariens désireux de faire entendre leur mécontentement.

Des médias sénégalais ont également présenté une autre version des faits qui contredit les affirmations du syndicat de la sécurité de l’aéroport Tunis-Carthage.

« Selon les premières images visionnées par Senego [site d’informations], des forces de l’ordre en poste à l’aéroport Tunis-Carthage ont bastonné des voyageurs noirs qui attendaient leur vol de la compagnie Tunisair », peut-on lire sur le média.

« Toujours selon nos informations, des voyageurs sénégalais, en plus d’autres voyageurs d’Afrique noire, se seraient offusqués du traitement [privilégié] réservé aux [autres] passagers. »




Ce que l’ambassadeur de France au Maroc ne dit pas

La diplomatie du gaz permet à la France d’empocher des milliards de dollars en signant des contrats d’armement avec la junte militaire algérienne en contrepartie d’un gel de ses relations avec le Maroc. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Les propos du nouvel ambassadeur français au Maroc, Christophe Lecourtier, sur l’adoption du parlement européen d’une résolution sur les droits de l’Homme et la liberté de la presse comme n’engageant aucunement la France, sonnent faux. Il ne s’agit que d’un simple décorum diplomatique que démentent les faits concrets sur le terrain. Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son éditorial daté du mardi 7 février, que la vérité qui ne peut être masquée par ces belles paroles diplomatiques a été révélée par le journal The Economist indiquant que la France lâche le Maroc au profit de l’Algérie ou plutôt au profit du gaz algérien.

Il suffit de voir le nombre des visites officielles échangées entre les responsables des deux pays pour comprendre que la France s’est rangée du côté de la junte militaire aux dépens de nos intérêts supérieurs (visite de Macron et de Borne à Alger et du chef d’état-majeur Saïd Chengriha à Paris). Le président français est arrivé à Alger en août 2022 pour rassurer Abdelamjid Tebboune avec des mots d’amour sans, toutefois, présenter ses excuses au nom de la France. Durant le mois janvier, le président français a reçu à l’Élysée le chef d’état-major Saïd Chengriha pour signer des contrats d’achat d’armement et préparer la visite du président algérien à Paris prévue au mois de mai.

Le quotidien Al Akhbar souligne que la diplomatie du gaz permet à la France d’empocher des milliards de dollars en signant des contrats d’armement avec les caporaux d’Alger tout en bénéficiant des prix avantageux du pétrole algérien en contrepartie d’un gel de ses relations avec le Maroc. Il est vrai que les relations entre Rabat et Paris ont été toujours gérées en dents de scie selon la couleur politique du locataire de l’Élysée. Mais depuis l’arrivée de Macron, les nuages de la tension, occulte ou déclarée, qui assombrissent les relations des deux pays, ne se dissipent plus.

Ce qui a envenimé davantage la situation, c’est que les répercussions des transformations géostratégiques ont imposé à la France de troquer ses positions contre le gaz en soutenant indirectement la junte militaire et en fermant les yeux sur les violations des droits de l’Homme en Algérie. Autant dire que la France ne raisonne qu’avec les intérêts de ses partenaires, de ses citoyens et le prix des carburants dans les stations-services en étant toujours prête à composer avec n’importe qui pourvu qu’elle en tire tous les profits.

Par Hassan Banadad




La vidéo qui circule sur les réseaux sociaux et qui met en cause la compagnie Royale Air Maroc est une fake news !

Depuis un certain temps circule une vidéo où des policiers non autrement identifiés sont en train de maltraiter un Africain subsaharien, dans un aéroport malicieusement présenté comme étant celui du Maroc.
Selon des informations recoupées par nos fins limiers, il importe de relever que cette vidéo est faite dans le seul objectif de nuire à la compagnie marocaine Royal Air Maroc. En plus, il s’évertue à insister sur une scène de brutalité contre un passager « supposé sénégalais » qui a été tabassé par des policiers de l’aéroport.
Il s’agit donc d’une fake news œuvre des jaloux et des gens de mauvaise foi dont l’objectif est de ternir l’image de marque de cette compagnie qui a déjà fait ses preuves.
Selon des informations recueillies, la vidéo en question date de juillet 2022. La scène se passe à l’aéroport de Tunis (Tunisie) et non dans un aéroport marocain.
En plus, la vidéo est accompagnée d’un texte qui relève de la pure désinformation pour nuire à l’image du Maroc et elle est l’œuvre des ennemis du Maroc et publiée à dessein à quelques jours de l’annonce par la CAF du pays qui va abriter la CAN 2025.
En plus, si c’est l’article du site mirror.co.uk daté du 08 juillet 2022 et de jeune Afrique qui rapportent cet incident, cela prouve que la vidéo accompagnée d’un texte qui circule depuis hier est une fake news.
Qu’à cela ne tienne, rien ne peut ébranler la détermination du Maroc d’organiser la CAN 2025, d’autant plus qu’il présente la meilleure offre en termes d’infrastructures sportives et hôtelières qui font de lui un leader incontesté de la région. En plus, ceux-là qui connaissent mieux le Maroc savent qu’il n’a jamais été un pays xénophobe.




Sahara : la Commission de la politique étrangère au Parlement andin réfute les déclarations de sa présidente en Algérie

La Commission de la politique étrangère, des relations internationales et de la diplomatie parlementaire au Parlement andin a réaffirmé sa position constante en faveur de l’intégrité territoriale du Royaume et du Plan marocain d’autonomie, pour ainsi réfuter les déclarations de sa présidente lors de la 17e Conférence de l’Union parlementaire des Etats membres de l’Organisation de la coopération islamique (UPCI), tenue récemment en Algérie.
Suite aux contacts intenses du président de la Chambre des conseillers, Ennam Mayara, avec la présidence et les membres de ladite Commission, la présidence de la Chambre a reçu un communiqué de cette Commission dans lequel elle précise avoir réaffirmé, le 3 février courant, sa position immuable soutenant la souveraineté politique, l’unité nationale et l’intégrité territoriale du Royaume, ainsi que le plan marocain d’autonomie au Sahara, indique samedi un communiqué de la Chambre des conseillers.
La Commission a également affirmé qu’elle considère le dialogue civilisé comme étant le meilleur moyen de parvenir aux consensus nécessaires à un climat de paix réelle et durable, selon la même source.
Elle rappelle, à cet égard, avoir tenu une réunion le 03 juillet 2022 à Marrakech, au cours de laquelle elle avait évoqué le soutien à la souveraineté nationale et à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc, en tenant compte de la préservation de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale des États souverains, comme l’une des constantes de la politique étrangère de la communauté andine, ainsi que des États membres du Parlement andin, et au vu du statut de membre observateur dont jouit le Maroc au sein de cette institution parlementaire.
La commission revient en outre sur la session ordinaire du Parlement andin tenue le 04 juillet 2022 à Laâyoune, avec la participation du Parlement marocain, représenté par les présidents des Chambres des représentants et des conseillers, au cours de laquelle a été adoptée une position favorable au dialogue politique et à la coopération parlementaire, ajoutant qu’au cours de cette session, les parlementaires andins avaient constaté in situ le climat de paix, de stabilité et de développement qui règne dans la région, à travers des visites de projets de développement socio-économique et dans des établissements d’enseignement et de santé.
Rappelant la dernière résolution officielle adoptée par le Parlement andin à cet égard, la Commission indique dans son communiqué qu’elle s’était réunie le 27 octobre 2022 à Bucaramanga, en Colombie, où une majorité de ses membres avaient voté en faveur d’une résolution appuyant la souveraineté politique, l’unité nationale et l’intégrité territoriale des États souverains reconnus par les Nations Unies, exprimant son soutien au plan marocain d’autonomie comme solution réaliste, sérieuse et crédible à ce différend régional dans le cadre des résolutions des Nations Unies.
La Commission rappelle aussi que des membres du Parlement andin s’étaient rendus au Maroc pour participer au Festival du cinéma de Nador, dont la cérémonie d’ouverture a été marquée par la présence du président de la Chambre des conseillers, du représentant de la Chambre auprès du Parlement andin, Abdelkader Salama, de la représentante de la Chambre des représentants, Fatine El Ghali, outre plusieurs responsables gouvernementaux et parlementaires.
Lors de sa participation à la 17e Conférence de l’Union parlementaire des Etats membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (UPCI), tenue du 26 au 30 janvier en Algérie, la délégation parlementaire marocaine avait dénoncé l’incident ayant entaché la session d’ouverture de cette réunion, après l’atteinte à l’intégrité territoriale du Maroc et l’ingérence dans les affaires intérieures d’un pays musulman membre de cette Union parlementaire, de la part de la représentante d’une organisation parlementaire non membre, en l’occurrence la députée colombienne Gloria Florez, qui a prétendu s’exprimer au nom du Parlement andin, avant que la Commission ne réfute catégoriquement ces allégations via son communiqué qui vient réaffirmer la vraie position du Parlement andin soutenant l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc.




L’Afrique ne doit pas être le champ de bataille d’une rivalité entre grandes puissances (COMMENTAIRE)

De hauts responsables américains se dirigent vers l’Afrique, dans la foulée du Sommet des dirigeants américano-africains qui s’est tenu le mois dernier pour la première fois en huit ans. Après le voyage de la secrétaire au Trésor Janet Yellen sur le continent au début du mois, la représentante permanente des Etats-Unis auprès des Nations Unies, Linda Thomas-Greenfield, a entamé mercredi sa tournée africaine.

Avec ces voyages, les Etats-Unis signalent leur “retour en Afrique”. Mais quelle est leur véritable intention? S’agit-il de promouvoir la coopération avec l’Afrique ou d’une tentative de pression sur le continent pour contrer “l’influence de la Chine” ?

Au cours de leurs visites, les responsables américains ont tenté de creuser un fossé entre la Chine et l’Afrique en soulevant des inquiétudes concernant la dette africaine. Le présumé “piège de la dette” est depuis longtemps un piège narratif tendu par l’Occident pour salir la coopération sino-africaine.

Lors de sa récente visite en Afrique, le ministre chinois des Affaires étrangères, Qin Gang, a souligné que le problème de la dette de l’Afrique était essentiellement une question de développement. Pour résoudre ce problème, il faut s’attaquer non seulement aux symptômes, mais aussi aux causes profondes.

M.Qin a déclaré que la Chine s’était toujours engagée à aider l’Afrique à alléger le fardeau de sa dette, et le pays participe activement à l’initiative de suspension du service de la dette (ISSD) du Groupe des 20 (G20). La Chine a signé des accords ou conclu des consensus avec 19 pays africains sur l’allègement de la dette et a suspendu le plus grand nombre de paiements du service de la dette parmi tous les membres du G20. La Chine s’est également engagé activement dans le traitement au cas par cas de la dette du Tchad, de l’Ethiopie et de la Zambie dans le cadre commun du G20.

Les données de la Banque mondiale montrent que les institutions financières multilatérales et les créanciers commerciaux détiennent près des trois quarts de la dette extérieure totale de l’Afrique. Ils pourraient et devraient prendre des mesures plus énergiques pour alléger le fardeau de la dette des pays africains. La Chine appelle toutes les parties concernées à contribuer à l’allègement du fardeau de la dette de l’Afrique.

Parallèlement, la coopération financière de la Chine avec l’Afrique a principalement porté sur la construction d’infrastructures et la capacité de production afin de renforcer la capacité de l’Afrique à se développer de manière indépendante et durable.

Au fil des ans, la coopération Chine-Afrique a répondu aux besoins urgents de développement des pays africains. Sous l’impulsion de l’initiative la Ceinture et la Route (ICR), la coopération Chine-Afrique dans le domaine des infrastructures a donné des résultats fructueux. Les statistiques montrent que depuis la création du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) il y a 23 ans, les entreprises chinoises ont construit ou modernisé plus de 10.000 km de voies ferrées, près de 100.000 km de routes, environ 1.000 ponts et 100 ports, ainsi que plusieurs hôpitaux et écoles en Afrique, créant ainsi plus de 4,5 millions d’emplois.

Il convient de noter que les aéroports où les officiels américains ont atterri et les routes et ponts que leurs convois ont traversés au cours de leurs visites en Afrique ont probablement été construits en coopération avec des entreprises chinoises.

Qui aide sincèrement l’Afrique à se développer ? Le peuple africain est le mieux placé pour répondre à cette question.

Une étude publiée l’année dernière par l’Inter Region Economic Network, un groupe de réflexion basé au Kenya, a révélé que la Chine prenait une avance considérable dans la prise de décision et la réalisation en temps voulu de projets d’infrastructure tels que les routes, les centrales électriques, les chemins de fer et les ponts en Afrique. Les faits et les chiffres de l’étude montrent qu’en agissant efficacement, la Chine contribue de manière tangible au développement de l’Afrique.

Craignant que les Etats-Unis ne soient pas réellement intéressés par l’aide à l’Afrique ou à la Zambie, mais se soucient davantage de faire valoir leurs intérêts là où ils ont le sentiment de perdre du terrain, Fred Mutesa, expert en gouvernance, en coopération au développement et en réduction de la pauvreté basé en Zambie, a déclaré : “Nous espérons que les Etats-Unis ne profiteront pas de leur amitié renouvelée avec la Zambie pour marquer des points contre la Chine”.

L’Afrique ne doit pas devenir une arène pour une rivalité entre grandes puissances. Au contraire, que l’Afrique devienne un terrain de coopération bénéfique pour tous, en particulier pour les Africains.