Addis-Abeba: ouverture de la 49ème session ordinaire du COREP en perspective du Sommet de l’UA, avec la participation du Maroc

Les travaux de la quarante-neuvième session ordinaire du Comité des Représentants Permanents (COREP), une étape cruciale dans les préparatifs du prochain Sommet de l’Union Africaine (UA), prévu mi-février, ont débuté mardi à Addis-Abeba.

Le Royaume est représenté aux travaux de cette session par une délégation présidée par l’Ambassadeur, Représentant Permanent du Maroc auprès de l’Union Africaine (UA) et de la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi.

Cette session du COREP marque le début des travaux préparatoires du Sommet ordinaire annuel de l’Union Africaine. Ce sommet sera particulièrement marquant puisqu’il verra l’élection du nouveau leadership de la Commission de l’Union Africaine (CUA).

Les élections, qui visent à désigner les postes de Président, Vice-président et Commissaires de l’exécutif de l’organisation panafricaine, représentent un moment clé qui façonnera la direction de l’Union pour les prochaines années.




À la rencontre du sélectionneur : Wedson Nyirenda (Zambia)

Les Chipolopolo de Zambie seront dirigés par l’expérimenté Wedson Nyirenda lors du Championnat d’Afrique des Nations TotalEnergies (CHAN) 2024.

Médaille de bronze en 2009, la Zambie espère s’appuyer sur l’expérience de l’ancien attaquant des Nchanga Rangers et de Power Dynamos pour tenter de décrocher un deuxième titre continental après leur victoire historique à la CAN TotalEnergies 2012.

Nom : Wedson Nyirenda

Pays de naissance : Zambie

Âge : 58 ans

Équipe actuelle : Zambie

Points marquants de sa carrière

Parmi les faits marquants de la carrière d’entraîneur de Nyirenda, on compte ses passages à la tête de deux grands clubs zambiens, Zesco United et Zanaco.

Il a également joué un rôle clé en tant que conseiller technique auprès de Beston Chambeshi lors du triomphe des Zambiens à la CAN U-20 en 2017.

Au-delà des frontières zambiennes, l’ancien attaquant a évolué et entraîné en Afrique du Sud. En 1993, il a porté les couleurs des Kaizer Chiefs avant de revenir en 2018 comme entraîneur de Baroka FC.

Style de jeu

Nyirenda est un fervent partisan de la promotion des jeunes talents, ayant travaillé avec succès avec les équipes nationales de jeunes de Zambie.

Il possède une capacité unique à analyser les forces de ses adversaires et à ajuster son modèle de jeu pour maximiser les points forts de son équipe.

Expérience au CHAN

Nyirenda fera sa deuxième apparition au CHAN CAF TotalEnergies en tant qu’entraîneur. Il avait mené la Zambie jusqu’aux quarts de finale lors de l’édition 2018 au Maroc, où son équipe s’était inclinée de justesse face au Soudan.

Impact sur l’équipe

L’expérience de Nyirenda avec les jeunes joueurs, combinée à ses compétences acquises au-delà des frontières zambiennes, lui donne un avantage supplémentaire pour tirer le meilleur parti de son équipe lors de cette compétition.

Sa précédente expérience au CHAN 2018 sera également un atout précieux pour les Chipolopolo.

Le saviez-vous ?

Si la Zambie remporte le CHAN TotalEnergies 2024, elle deviendra la seule équipe de la région COSAFA à avoir remporté à la fo

is la CAN et le CHAN.




Israël et les médiateurs s’entendent sur un projet d’accord de cessez-le-feu à Gaza (médias)

Les responsables israéliens et les médiateurs se sont entendus sur une proposition d’accord concernant un cessez-le-feu à Gaza et la libération des otages, ont rapporté lundi les médias israéliens.

Ce projet d’accord a été remis au Hamas et le mouvement armé palestinien devra ensuite donner sa réponse aux médiateurs, a fait savoir le site d’information israélien Walla en citant des sources impliquées dans les négociations.

Selon ces sources, un accord serait en vue qui mettrait fin à plus de 15 mois de conflit et assurerait la libération de près de 100 otages toujours retenus à Gaza.

Plus tôt dans la journée, le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Sa’ar, a confirmé que des “progrès” avaient été réalisés dans les pourparlers qui se sont tenus au Qatar, tandis qu’Israël “travaille dur pour conclure un accord”.




L’allégation sur la surcapacité de la Chine est purement fallacieuse (responsable des douanes)

La soi-disant “surcapacité” des exportations chinoises est purement fallacieuse, a déclaré lundi un responsable des douanes chinoises.

Il n’y a pas de surcapacité en Chine, que ce soit du point de vue de l’avantage comparatif ou de la demande du marché mondial, a déclaré Wang Lingjun, chef adjoint de l’Administration générale des douanes, lors d’une conférence de presse, en réponse à une question sur l’allégation du gouvernement américain concernant la surcapacité des exportations chinoises.

L’industrie manufacturière chinoise, qui jouit d’une large popularité sur le marché mondial, repose sur un système industriel global et continuellement modernisé, ainsi que sur des investissements continus dans la recherche, le développement et l’innovation, a fait remarquer M. Wang.

Il est évident et indéniable que l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement manufacturière complète du pays assure la stabilité des chaînes de production et d’approvisionnement mondiales, stimulant ainsi le progrès technologique et la modernisation industrielle dans le monde entier, selon le responsable.

Les allégations répétées de certains pays sont essentiellement une tentative de supprimer et d’entraver le développement de la Chine, représentant une forme de protectionnisme qui nuit gravement à la coopération industrielle mondiale et à la stabilité de la chaîne d’approvisionnement, a noté M. Wang, ajoutant que le maintien d’une coopération ouverte et d’un bénéfice mutuel était la bonne direction pour le développement économique mondial.




Congo Angola : Sassou N’Guesso loue l’action João Lourenco dans la médiation de la crise à l’Est de la RDC

Le président congolais, Denis Sassou N’Guesso a salué les efforts de S.E.M. João Manuel Gonçalves Lourenço dans la recherche de solution à la crise de l’Est de la RDC, à travers le processus de Luanda. Ainsi souligne le communiqué de presse sanctionnant la visite de travail du président angolais, les 11 et 12 janvier 2025, à Brazzaville.

L’un des points forts de cette visite de travail du président angolais à Brazzaville a été le tête-à-tête avec son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso, au cours desquels, les deux Chefs d’Etat ont eu un large échange de vue sur des questions bilatérales, régionales et internationales.

Sur le plan bilatéral, les deux Chefs d’Etat se sont réjouis de l’excellence des relations d’amitié et de fraternité qui existent entre les deux pays et ont salué les conclusions de la 25ème Sommet de la CEEAC, tenu le 18 octobre 2024 à Malabo, en Guinée Equatoriale.

Le Président Denis congolais a renouvelé ses salutations à Son homologue angolais, suite à ses efforts dans la recherche de solution à la crise de l’Est de la RDC, à travers le processus de Luanda. Il a encouragé Son Homologue à poursuivre la dynamique du dialogue en cours, tout en lui renouvelant son soutien.

Pour sa part, João Manuel Gonçalves Lourenço a édifié le Président Denis Sassou N’Guesso sur l’évolution de sa médiation et les initiatives à venir. Il a renouvelé son engagement à poursuivre sa mission dans le cadre du mandat de l’Union Africaine tout en l’encourageant dans sa mission à la tête du Comité de Haut niveau de l’Union Africaine sur la Libye.

Sur le plan régional, les deux Chefs d’Etat ont exprimé leur profonde préoccupation face à la poursuite des combats à l’Est de la RDC, malgré le cessez-le-feu signé le 4 août 2024 et la dynamique des rencontres entre les délégations de la RDC et du Rwanda.

Les deux Chefs d’Etat ont exhorté les parties à maintenir et renforcer les initiatives favorables au dialogue et de faciliter et soutenir les efforts de la médiation. Exprimant leur préoccupation sur la situation humanitaire, ils ont lancé un appel à la Communauté internationale pour une assistance plus accrue en faveur de réfugiés et déplacés internes en République Démocratique du Congo.

Les deux Chefs d’Etat ont également échangé sur les grands rendez-vous de cette année 2025, notamment la perspective du renouvellement des Exécutifs à l’Union Africaine, à la CEEAC et à la CIRGL.

Par Roch Bouka/Correspondant de la RTGA World au Congo




Rabat : échange constructif entre l’ANGSPE et une délégation du ministère du Portefeuille de la RDC

Le directeur général de l’Agence nationale de gestion stratégique des participations de l’Etat et de suivi des performances des établissements et entreprises publics (ANGSPE), Abdellatif Zaghnoun, a reçu, du 24 au 26 décembre 2024 à Rabat, une délégation de hauts responsables du ministère du Portefeuille de la République Démocratique du Congo (RDC).

 

Accompagnée par le Président du Think Tank “RDC STRATEGIE”, Bodom Matungulu, cette délégation, dont la visite s’inscrit dans le cadre d’une démarche de partage d’expériences et de bonnes pratiques en matière de gestion des participations de l’État, était composée du directeur de Cabinet du ministre du Portefeuille, Youyou Baende Bofota, et plusieurs autres experts du ministère, indiquent l’ANGSPE et le ministère du Portefeuille de la RDC dans un communiqué conjoint.

 

La réunion inaugurale de cette visite, présidée par M. Zaghnoun, a permis de remercier la délégation congolaise pour son initiative, qui a favorisé un échange fructueux entre les entités des deux pays frères sur leurs expertises, missions et défis communs en matière de gestion stratégique des participations publiques.

 

M. Zaghnoun a souligné que cette visite pose les bases d’une future coopération entre l’ANGSPE et le ministère du Portefeuille de la RDC, dans la continuité d’échanges similaires engagés avec d’autres pays du Continent.

 

Pour sa part, M. Matungulu a exprimé sa gratitude pour l’accueil chaleureux et la qualité des échanges avec l’ANGSPE.

 

Pour Mme Baende Bofota, cette mission va dans le sens de la mise en œuvre des conclusions des Etats Généraux du portefeuille de l’Etat organisés récemment en République Démocratique du Congo.

 

C’est dans cette optique, que la délégation a reçu mandat du ministre du portefeuille pour en apprendre davantage sur le fonctionnement du secteur des établissements et entreprises publics (EEP) au Maroc, afin de tirer parti de ses expériences.

 

Il s’en est suivi un échange de document, notamment celui relatif au protocole d’accord entre l’ANGSPE et le Ministère du Portefeuille de la République du Congo, en présence du Think Tank RDC STRATEGIE.

 

Ce document, qui sera transmis au ministre du portefeuille de la RDC, exprime l’intention des deux parties de renforcer leur coopération, en approfondissant les domaines d’échange existants et en identifiant des actions concrètes pour développer des relations durables.

 

Tout au long de la mission, l’ANGSPE a organisé plusieurs ateliers techniques au cours desquels les membres de la délégation congolaise ont pu échanger avec leurs homologues marocains sur des sujets clés.

 

Il s’agit de la mise en œuvre de la réforme du secteur des EEP depuis la création de l’ANGSPE, de la gouvernance des EEP du périmètre de l’ANGSPE, des enjeux et objectifs de la Politique Actionnariale de l’État, de la Réforme du cadre de la privatisation et des opérations de portefeuille et sur le capital, des restructurations et transformations des établissements publics en sociétés anonymes, de la consolidation des comptes de l’État actionnaire et l’évaluation des performances des EEP, de la gestion des ressources humaines et le déploiement organisationnel.

 

En clôture de la mission, une synthèse des principales recommandations issues des différents ateliers a été présentée des deux côtés




Crise libyenne: l’Algérie apporte son soutien à la médiation africaine conduite par Denis Sassou N’Guesso  

La médiation africaine conduite par le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso sous l’égide de l’Union africaine en dans la crise libyenne peut compter sur le soutient de l’Algérie. Le ministre d’État algérien, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf l’a déclaré à la presse, à l’issue de ses entretiens avec le président Denis Sassou N’Guesso, le 8 janvier à Brazzaville.

Le chef de la diplomatie algérienne a échangé avec Denis Sassou N’Guesso, notamment, sur la coopération bilatérale, les questions de paix et de sécurité en Afrique et dans le monde, ainsi que sur la persistance de certains conflits au nombre desquelles, la crise en Libye.

A propos de cette crise, le ministre algérien des affaires étrangères qui était porteur d’un message du président Abdelmadjid Tebboune à son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso a déclaré que son pays partage avec le Congo, une convergence de vues sur un possible règlement pacifique de ce conflit.

« L’Algérie, qui partage une convergence de vues avec le Congo sur le règlement de la crise libyenne, soutient la médiation africaine conduite par le président Denis Sassou N’Guesso. La situation en Libye reste difficile, mais je crois qu’Algériens et Congolais nous sommes d’accord sur au moins trois conditions indispensables pour le règlement de cette crise », a indiqué Ahmed Attaf à sa sortie d’audience.

Il s’agit selon le chef de la diplomatie algérienne, de la tenue d’un dialogue inclusif entre toutes les parties libyennes sans exclusion, de l’organisation d’élections sous double égide ONU-UA, garantissant leur légitimité et de l’arrêt des ingérences étrangères qui compliquent, selon lui, la résolution du conflit.

« D’abord, que le règlement de la crise libyenne est l’affaire de tous les Libyens. Le deuxième point, c’est que le dénouement de la crise libyenne sera l’œuvre d’un processus électoral. Troisième point qui nous relie, la nécessité de mettre fin aux interférences étrangères », a-t-il poursuivi à cette occasion.

Parlant des relations d’amitié et de coopération entre son pays et le Congo, Ahmed Attaf a indiqué que celles-ci se portent bien dans l’ensemble des secteurs concernés notamment, l’énergie, les mines, la géologie ainsi qu’en termes de formation. « Et il y a des perspectives qui sont actuellement examinées comme, par exemple, la réouverture de la ligne aérienne qui est sur notre agenda et à propos de laquelle nous avons des discussions entre nos ministères concernés », a annoncé l’homme d’état algérien.

La reprise des vols directs Alger-Brazzaville, initialement prévue pour le second semestre 2024, mais avortée, facilitera non seulement les échanges commerciaux mais aussi les contacts entre entrepreneurs et institutions des deux pays.

Les défis de l’Union africaine en cette année 2025 ont, également, été au cœur des entretiens entre le président Denis Sassou N’Guesso et le ministre d’État Ahmed Attaf. Il s’agit notamment de la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) et de la représentativité de l’Afrique au sein du Conseil de sécurité de l’ONU.

Une fois mise en service, la ZLECAF pourrait ouvrir de nouvelles perspectives pour intensifier les échanges commerciaux entre le Congo et l’Algérie. Les volumes commerciaux estimés, actuellement, à 150 millions de dollars annuels, pourraient significativement augmenter grâce à ce cadre favorable.

Roch Bouka/Correspondant de la RTGA Wo

rld au Congo.




Caracas très engagée dans la lutte contre le fascisme 

En marge de la grandiose cérémonie d’investiture du Président Nicolas Maduro Moros du 10 janvier 2025, Caracas, capitale de la République Bolivarienne du Venezuela, a abrité le Festival Mondial de l’Internationale Antifasciste qui s’est tenu du 9 au 11 janvier 2025.

Au cours de ces assises, plusieurs résolutions d’importance capitale pour l’avenir du mouvement antifasciste international ont été prises.

Il est à noter que plus de 2 000 dirigeants de mouvements sociaux, de partis politiques, d’organisations culturelles et populaires, d’intellectuels, de peuples autochtones, de jeunes , étudiants, travailleurs, femmes, parlementaires, communicateurs et personnalités, venus de 125 pays de la planète ont courageusement exprimé leur ferme reconnaissance et leur soutien au Président constitutionnel de la République, le Bolivarien du Venezuela, Nicolás Maduro Moros, à l’occasion de son investiture en tant que leader légitime pour la période 2025-2031.

Parmi les résolutions votées, il y a lieu de retenir celles-ci pour l’année 2025 :

* Continuer à avancer dans l’organisation et la consolidation des sections de l’Internationale Antifasciste dans les pays, régions et continents pour articuler les luttes contre le fascisme depuis les territoires vers une plate-forme mondiale de lutte.

* Lancer le « Groupe de réflexion de l’Internationale antifasciste » appelé Forum de Caracas qui sera convoqué au cours du premier semestre 2025 en Grande Rencontre Mondiale des groupes de réflexion du Sud.

* Organiser le camp d’entraînement dit « Semilleros du Nouveau Monde », une initiative de mise en place d’École Mondiale approuvée lors de la Rencontre Mondiale des Jeunes Antifascistes. Ce programme vise à former les jeunes leaders engagés dans la construction d’un monde nouveau.

* Tenir une Rencontre internationale des écoles de formation politique du Sud.

* Lancer l’Internationale Féministe Antifasciste.

* Commémorer le 80e anniversaire de la défaite du nazisme en tant qu’occasion de réaffirmer la lutte pour la justice et l’autodétermination.

* Organiser le Congrès Antifasciste Mondial des Peuples Autochtones.

* Convoquer la Rencontre Mondiale des Juristes contre le fascisme en 2025, qui permettra d’établir des stratégies juridiques pour faire face au fascisme et à ses expressions similaires.

Comme on le constate, la République Bolivarienne du Venezuela est déterminée à vaincre définitivement le fascisme.

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp




La Chine soumet deux documents sur la lutte contre les changements climatiques à l’ONU

La Chine a soumis deux rapports au secrétariat de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, détaillant ses actions et ses progrès en la matière, selon le ministère de l’Ecologie et de l’Environnement.

Les deux documents, à savoir le premier rapport biennal de transparence sur les changements climatiques et le quatrième rapport biennal de mise à jour, ont été soumis comme prévu à la fin de 2024.

Les deux rapports couvrent un large éventail d’informations, dont l’inventaire national des gaz à effet de serre de la Chine, les progrès réalisés dans les contributions déterminées au niveau national, les actions politiques et leurs effets en matière de réduction des émissions, les impacts des changements climatiques et l’adaptation, ainsi que les besoins en matière de financement et de technologie et le soutien obtenu dans ce domaine.

Les émissions de dioxyde de carbone par unité de PIB de la Chine ont diminué de plus de 50% en 2021 par rapport à 2005, et son stock forestier a augmenté de plus de 6,49 milliards de mètres cubes, selon les rapports. En 2023, les combustibles non fossiles représentaient 17,9% de la consommation totale d’énergie de la Chine, tandis qu’en octobre 2024, la capacité totale installée d’énergie éolienne et solaire dans le pays avait atteint 1,28 milliard de kilowatts.

La mise en œuvre des différents objectifs est en bonne voie, les objectifs relatifs au stock forestier et à la capacité totale installée d’énergie éolienne et solaire ayant été atteints plus tôt que prévu, révèlent les rapports.

Les rapports évaluent l’impact des changements climatiques sur les écosystèmes naturels et le développement social et économique de la Chine, ainsi que les pertes et les dommages qui en découlent. Le pays a également présenté ses politiques et ses expériences en matière de lutte contre les changements climatiques dans ces rapports.




Le lien durable entre la Chine et l’Afrique favorise la prospérité partagée et la modernisation (COMMENTAIRE)

Pendant 35 années consécutives, les ministres chinois des Affaires étrangères ont fait toujours de l’Afrique la destination de leur première visite à l’étranger de l’année, reflétant ainsi l’amitié profonde, durable et en constante évolution entre la Chine et l’Afrique.

Ce geste, alors que le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi vient de conclure une tournée dans quatre pays africains, en dit long sur le lien profond entre la Chine et l’Afrique, une relation qui n’est pas définie par la géographie ou la culture, mais par l’esprit durable d’une véritable amitié et d’une poursuite commune de la modernisation.

Cette amitié solide se nourrit d’un soutien inébranlable et d’un respect mutuel pour les intérêts fondamentaux de chacun. Il y a plus de 50 ans, les pays africains ont soutenu le retour de la République populaire de Chine aux Nations Unies, illustrant ce lien durable par leur adhésion inébranlable au principe d’une seule Chine et leur soutien résolu aux principales préoccupations chinoises.

Dans le même temps, la Chine a défendu sans relâche l’Afrique sur la scène internationale, en étant la première à soutenir l’adhésion de l’Union africaine au G20. Cela permet non seulement d’élever le statut mondial de l’Afrique, mais aussi d’amplifier la voix du Sud global sur des questions vitales telles que le changement climatique, la santé mondiale, la pauvreté et la réforme du commerce.

La profondeur de l’amitié entre la Chine et l’Afrique se reflète le plus clairement dans les résultats tangibles de leur coopération. Depuis sa création en 2000, le Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) a joué un rôle déterminant dans le développement de l’Afrique et l’amélioration du bien-être de ses habitants. Il est la marque de l’unité sino-africaine, un symbole de la coopération Sud-Sud et un exemple de premier plan pour les partenariats internationaux avec le continent.

Au cours des 25 dernières années, les entreprises chinoises ont aidé les pays africains à construire ou à moderniser plus de 10.000km de voies ferrées, près de 100.000km d’autoroutes, 1.000 ponts, 100 ports et 66.000km de lignes de transport et de distribution d’électricité, qui ont tous créé des artères de connectivité à travers le continent africain.

Au-delà des infrastructures, la Chine collabore également avec l’Afrique pour favoriser la transition écologique du continent grâce à des investissements dans l’hydroélectricité, l’énergie éolienne et l’énergie solaire, et pour relever des défis majeurs en matière de technologie agricole et de sécurité alimentaire.

Au cours de la dernière décennie, la Chine a mis en place 24 centres de démonstration de technologies agricoles en Afrique et a popularisé plus de 300 technologies agricoles avancées, qui ont permis d’augmenter les rendements des cultures locales de 30% à 60% en moyenne, ce qui a profité à plus d’un million d’agriculteurs dans les pays africains.

Les liens économiques entre les deux parties continuent de se développer. Les investissements directs chinois, qui s’élèvent à plus de 40 milliards de dollars d’ici la fin de 2023, ont fait de la Chine un investisseur étranger de premier plan en Afrique.

Depuis le 1er décembre 2024, la Chine a accordé à tous les pays les moins avancés avec lesquels elle entretient des relations diplomatiques, dont 33 pays africains, un régime à zéro droit de douane sur 100% de leurs catégories de produits, illustrant ainsi l’engagement de la Chine en faveur d’une croissance partagée.

Ces initiatives ont non seulement stimulé les infrastructures, la technologie et la croissance industrielle de l’Afrique, mais elles ont également amélioré l’accès des communautés locales à l’éducation, à la santé et à l’énergie, soutenant ainsi les efforts de l’Afrique dans des domaines aussi cruciaux que la réduction de la pauvreté, la réponse au changement climatique et la diversification économique.

La véritable amitié est également illustrée par leur quête commune de modernisation. Le sommet de Beijing 2024 du FCSA a marqué un tournant. Lors de ce sommet, le président chinois Xi Jinping a proposé que les relations bilatérales entre la Chine et tous les pays africains ayant des liens diplomatiques avec elle soient élevées au rang de relations stratégiques.

M. Xi a également proposé que les relations sino-africaines soient caractérisées de manière générale par une communauté de destin sino-africaine par tous les temps, pour la nouvelle ère.

Pour concrétiser la vision de la modernisation, M. Xi a proposé dix actions de partenariat à mettre en œuvre au cours des trois prochaines années, qui couvrent des domaines tels que l’apprentissage mutuel entre les civilisations, la prospérité commerciale, la coopération de la chaîne industrielle et la connectivité.

Alors que la Chine renforce sa coopération avec les pays africains, l’accent reste mis sur la création de résultats à long terme et mutuellement bénéfiques qui s’alignent sur les objectifs de développement des deux parties. Cet engagement durable devrait permettre de réaliser de nouveaux progrès et de renforcer la coopération dans les années à venir.

Dans un monde marqué par la politique de puissance et l’hégémonie, l’importance du partenariat sino-africain devient encore plus évidente. Il représente un symbole d’égalité, de développement commun et de prospérité partagée.

Alors que les deux parties sont engagées ensemble sur la voie de la modernisation, elles démontrent non seulement la force de la collaboration, mais inspirent également le monde à s’unir dans la poursuite de la prospérité, de la justice et de la paix pour tous.