Kampala: M. El Bouari réaffirme l’engagement du Maroc pour le développement d’une agriculture résiliente

Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari, a mis en avant, samedi à Kampala, les efforts du Maroc visant à développer une agriculture durable et résiliente.

“Le Royaume du Maroc, sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, réaffirme son engagement à accroître et à accélérer les investissements dans la résilience du système alimentaire et plus particulièrement du secteur agricole”, a souligné M. El Bouari qui intervenait lors des travaux du Sommet du Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine (PDDAA), organisé du 9 au 11 janvier dans la capitale ougandaise.

En parfait alignement avec les objectifs de développement de l’agriculture durable en Afrique, le Maroc a déployé la stratégie Génération Green 2020-2030, relative au développement agricole, et qui capitalise sur les acquis positifs du Plan Maroc vert 2008-2020, a fait savoir le ministre qui conduit une importante délégation marocaine à cet événement d’envergure.

Plus de 10% du budget d’investissement public national est alloué à l’agriculture, en plus de 16 milliards de dollars d’investissements destinés à la maîtrise de l’eau à l’horizon 2027, a-t-il indiqué.

Dans la même lignée, M. El Bouari a mis en relief la généralisation de la protection sociale à l’ensemble des agriculteurs, notant que cette initiative reflète la centralité du capital humain dans la politique marocaine de développement durable.

Les efforts déployés par le Maroc ont été reconnus à l’échelle continental lors des revues biennales de suivi du plan d’action de la Déclaration de Malabo, a-t-il rappelé, notant que ces biennales ont placé le Royaume au premier rang en Afrique du Nord et à la deuxième position au niveau continental.

“Nous sommes également guidés par la Vision Royale qui repose sur la confiance dans la coopération Sud-Sud, une coopération solidaire et durable dont les succès attestent de la pertinence de ce choix dans la contribution à l’atteinte des objectifs du PDDAA”, a ajouté le responsable gouvernemental, réaffirmant le ferme engagement du Maroc en faveur de l’atteinte des objectifs du PDDAA 2026-2035, pour une Afrique prospère, résiliente et solidaire.

Par ailleurs, M. El Bouari a tenu à souligner que le sommet de Kampala intervient à un moment où les économies africaines pâtissent encore des conséquences de la succession des crises depuis 2020, et qui ont affecté le secteur agro-alimentaire.

Appelant à l’action pour relever les défis actuels et futurs liés à la sécurité alimentaire, le ministre a déploré que l’Afrique importe environ 80 milliards de dollars par an en denrées alimentaires, bien qu’elle dispose de ressources naturelles et humaines importantes, à même de devenir un acteur majeur de la production alimentaire mondiale.

“La résilience de l’Afrique passe également par le développement du commerce intra africain qui est un levier de l’intégration économique de notre continent”, a-t-il poursuivi, notant que la Zone de libre-échange continentale Africaine constitue une réelle opportunité dans ce sens.

Les travaux du Sommet du PDDAA se sont ouverts, jeudi, avec la participation d’une importante délégation marocaine conduite par M. Ahmed El Bouari et composée notamment du Secrétaire général du département de l’Agriculture, Redouane Arrach, du directeur de l’Irrigation et de l’Aménagement de l’espace agricole par intérim, au sein de ce département, Zakaria El Yacoubi, et de l’Ambassadeur du Maroc auprès de la République Unie de Tanzanie et de l’Union des Comores, Zakaria El Goumiri.

Prennent part à ce sommet, organisé par la Commission de l’Union africaine, plus de 2.000 participants, dont des chefs d’État, des responsables gouvernementaux, des représentants du secteur privé et de la société civile, ainsi que des experts et des scientifiques.

Lors de cet événement, placé sous le thème “Une seule voix, une seule terre”, les participants se sont penchés sur l’élaboration et l’adoption du Plan d’action PDDAA (2026-2035) et de la Déclaration de Kampala.




Grâce à la vision éclairée de SM le Roi, la transition énergétique est en marche, portée par des réformes stratégiques et un écosystème innovant (Think Tank français)

Grâce à la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la transition énergétique est en marche, portée par des réformes stratégiques et un écosystème innovant, souligne l’Institut international d’Études géopolitiques (IIEG), basé à Montpellier.

Dans une note conceptuelle intitulée “la mobilité électrique, un levier stratégique pour l’Afrique, le Maroc et au-delà de l’Europe”, signée de son président Khaled Hamadé, le think tank français note que le Maroc fait figure de modèle de leadership en matière de mobilité électrique, à la faveur d’une vision stratégique claire, relevant que le Royaume possède tous les atouts pour devenir un hub africain et mondial de cette mobilité électrique.

Cette ambition est confortée notamment par des infrastructures énergétiques de pointe, comme Noor Ouarzazate ou les parcs éoliens (Tarfaya ou Jbel Lahdid) qui renforcent la capacité du Maroc à produire de l’énergie propre et compétitive, essentielle pour soutenir un écosystème de mobilité électrique durable et par des réformes structurelles comme celle de l’ANRE récemment et la modernisation des politiques énergétiques qui offrent un cadre favorable à l’intégration de nouvelles technologies.

Le Maroc, ajoute la même source, a initié tout un plan de mise en œuvre de smart cities et de connectivité urbaine qui permettent de tester des solutions novatrices intégrant la mobilité électrique dans une approche globale de durabilité et de gestion urbaine, outre l’intégration de solutions fintech et de technologies de surveillance intelligente, combinées à des mesures de sécurité robustes, ce qui ouvre la voie à une mobilité légère qui est non seulement plus verte mais aussi plus connectée.

L’Institut International d’Études géopolitiques relève dans le même contexte le rôle déterminant de la coopération internationale dans le développement de la mobilité électrique au Maroc, rappelant que le Royaume a attiré en 2024 des investissements directs étrangers (IDE) significatifs dans le secteur des batteries pour véhicules électriques.

Il a également souligné une montée en puissance des programmes de formation spécialisés dans les métiers des énergies renouvelables, du stockage d’énergie et de la mobilité électrique qui favorisent l’émergence d’une de compétences essentielles pour accompagner la transition énergétique.

Cet environnement favorable et le potentiel dont dispose le Royaume, ajoute la note de l’IIEG, est de nature à offrir aux investisseurs internationaux le cadre idoine pour implanter leurs projets au Maroc, fort de sa résilience économique, sa stabilité institutionnelle et sa position stratégique en tant que porte d’entrée vers l’Afrique.

En investissant dans les infrastructures modernes, en favorisant les synergies entre acteurs publics et privés et en soutenant des initiatives collaboratives, a estimé l’auteur de la note de l’IIEG, le Maroc se positionne progressivement comme un hub mondial de la mobilité électrique en s’appuyant sur une stratégie industrielle ambitieuse, portée par des réformes structurantes et des projets de grande envergure, tels que la R&D autour des batteries électriques (notamment la technologie Lithium-Fer-Phosphate) et le développement de véhicules à faible empreinte carbone.

Cette transformation, a-t-il poursuivi, s’inscrit dans une volonté de bâtir des communautés résilientes et connectées, où l’innovation est mise au service du développement durable.

Et d’ajouter que le Maroc démontre ainsi qu’il est possible de concilier avancées technologiques, accessibilité financière et respect des engagements environnementaux.




Le MAE chinois appelle à une coopération Chine-Afrique sur la réforme de la gouvernance mondiale

La Chine est prête à travailler avec les pays africains pour faire avancer la réforme du système de gouvernance mondiale, a déclaré vendredi le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi.

M. Wang, également membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois (PCC), a fait ces remarques lors d’une interview avec les médias chinois à la suite de ses visites en Namibie, en République du Congo, au Tchad et au Nigeria.

Soulignant l’essor collectif du Sud global dans un paysage international en pleine mutation, M. Wang a déclaré que la Chine et l’Afrique étaient les principales forces motrices du développement et de la revitalisation du Sud global, et qu’elles partageaient l’engagement de construire un système de gouvernance mondiale juste et équitable.

En regardant le passé, la Chine et l’Afrique devraient prendre l’initiative de corriger les injustices historiques, a-t-il déclaré.

Les souffrances subies par les nations africaines tout au long de l’histoire découlent non seulement du colonialisme, mais aussi de l’hégémonisme et de la politique de puissance, qui sont les plus grandes injustices historiques auxquelles l’Afrique a été confrontée, a fait remarquer M. Wang.

En tant que bon ami et partenaire de l’Afrique, la Chine soutiendra indéfectiblement les pays africains dans la réparation des injustices historiques qu’ils ont subies, s’opposera fermement à toute ingérence extérieure dans les affaires intérieures de l’Afrique et plaidera en faveur d’arrangements spéciaux pour répondre aux préoccupations de l’Afrique dans le cadre de la réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies, a déclaré M. Wang.

Dans le contexte actuel, la Chine et l’Afrique devraient faciliter l’essor du Sud global de manière pragmatique, a déclaré M. Wang.

En tant que plus grand pays en développement du monde, la Chine s’est toujours engagée à promouvoir l’unité et la revitalisation du Sud global, a-t-il ajouté.

Lors du Sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) tenu à Beijing l’année dernière, le président chinois Xi Jinping a proposé que la Chine et l’Afrique devaient conjointement faire progresser la modernisation caractérisée par six propositions majeures, qui correspondent aux besoins fondamentaux des pays en développement, a indiqué M. Wang.

L’Afrique a également le droit de se moderniser, car sans la modernisation de l’Afrique, la modernisation mondiale ne peut être réalisée, a-t-il noté.

La Chine est prête à saisir l’occasion de la mise en œuvre des résultats du Sommet de Beijing du FCSA pour soutenir, avec ses partenaires africains, les efforts de modernisation des uns et des autres, et montrer ainsi la voie de la modernisation mondiale, a-t-il ajouté.

Pour l’avenir, la Chine est prête à travailler avec l’Afrique pour appliquer conjointement le principe de consultation étendue, de contribution conjointe et de bénéfices partagés dans la gouvernance mondiale, promouvoir régulièrement le développement de haute qualité de la coopération dans la cadre de l’Initiative la Ceinture et la Route, et mettre en œuvre trois initiatives mondiales majeures, à savoir l’Initiative pour le développement mondial, l’Initiative pour la sécurité mondiale et l’Initiative pour la civilisation mondiale, a déclaré M. Wang.

La Chine est prête à collaborer avec les pays africains pour améliorer continuellement la représentation et la voix des nations africaines dans les systèmes de gouvernance commerciale et financière mondiale, et pour réaliser de nouveaux progrès dans la coopération Chine-Afrique en matière de gouvernance numérique et écologique mondiale, afin de contribuer à l’avancement de la réforme du système de gouvernance mondiale, a conclu M. Wang.




Groenland : le gouvernement danois cherche le dialogue avec Trump

La Première ministre danoise Mette Frederiksen a déclaré jeudi que son gouvernement a demandé au président élu américain Donald Trump une conversation téléphonique suite à ses remarques controversées sur le Groenland, mais qu’aucune réponse officielle n’a été reçue.

Elle s’est exprimée lors d’une conférence de presse, à l’issue d’une réunion où tous les chefs de parti du Folketing, le Parlement danois, ont été informés des efforts diplomatiques en cours suite aux propos de M. Trump selon lesquels Washington n’exclut pas des mesures militaires pour prendre le contrôle du Groenland, un territoire autonome du Danemark.

Mme Frederiksen a souligné qu’il n’y avait actuellement aucune raison de croire que M. Trump agirait en fonction de ses déclarations, tandis que le ministre des Affaires étrangères, Lars Lokke Rasmussen, a estimé que “nous devons le prendre au sérieux, mais pas au pied de la lettre”.

La Première ministre a également révélé qu’un dialogue informel avec l’administration américaine entrante a commencé depuis la victoire électorale de M. Trump en novembre. Elle a exprimé l’espoir de poursuivre les discussions après son investiture officielle.

Toutefois, les partis politiques ont fait part de leur mécontentement à la suite de la réunion d’information. Le Parti populaire danois a demandé des politiques plus claires concernant l’autonomie du Groenland, tandis que l’Alliance rouge-verte de gauche a critiqué la position du gouvernement, la jugeant trop indulgente à l’égard des Etats-Unis.

Le Groenland, la plus grande île du monde avec une population d’environ 60.000 habitants, a été une colonie danoise jusqu’en 1953, date à laquelle il est devenu partie intégrante du Danemark, accordant aux Groenlandais la citoyenneté danoise. En 1979, le Groenland a obtenu le statut d’autonomie, ce qui lui a permis de jouir d’une plus grande autonomie tout en restant sous l’autorité du Danemark en matière de politique étrangère et de défense.




Japon : une étudiante arrêtée après avoir blessé 8 personnes lors d’une attaque sur un campus à Tokyo

La police de Tokyo a arrêté vendredi une étudiante soupçonnée d’avoir blessé huit personnes lors d’une attaque au marteau sur un campus dans la banlieue de Tokyo, selon les autorités locales.

Un membre du personnel du campus Tama de l’Université Hosei, situé dans la ville de Machida, a passé un appel d’urgence vers 15H45 heure locale, signalant qu’une étudiante brandissant un marteau avait blessé des personnes.

Le département de la police métropolitaine a déclaré que huit étudiants qui se trouvaient dans une salle de classe avaient reçu des coups à la tête ou sur le corps, ajoutant que leurs blessures ne mettaient pas leur vie en danger.

L’agresseuse, une Sud-Coréenne de 22 ans, qui a déjà été maîtrisée et arrêtée, serait une étudiante de l’université, d’après la police et les pompiers.

La suspecte aurait déclaré à la police qu’elle s’était sentie “frustrée” après avoir été ignorée par un groupe d’étudiants et qu’elle avait perpétré l’attaque avec un marteau qu’elle avait trouvé sur le campus.

Une enquête sur l’incident a été ouverte par la police.




Israël : le ministre de la Défense ordonne de préparer un plan de “défaite totale” du Hamas en cas d’échec de l’accord sur les otages

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a demandé à l’armée de préparer un plan de “défaite totale” du Hamas si un accord de libération des otages n’est pas signé d’ici le 20 janvier, selon un communiqué publié vendredi par son bureau.

M. Katz a déclaré que si le Hamas ne libérait pas les otages avant l’entrée en fonction du président américain élu Donald Trump, un “plan de défaite totale du Hamas à Gaza” serait mis en œuvre.

Il a demandé à l’armée “d’identifier les obstacles potentiels à la mise en œuvre du plan, y compris les préoccupations humanitaires et d’autres problèmes”, afin que les dirigeants politiques puissent prendre les “décisions nécessaires”.

M. Katz a donné ces instructions lors d’une réunion d’évaluation de la sécurité qui s’est tenue jeudi avec le chef d’état-major des forces de défense israéliennes, Herzi Halevi.

Il a appelé à porter un coup plus fort au Hamas plutôt que de s’engager dans une “guerre d’usure”.

M. Katz a indiqué que la “défaite complète” du Hamas devait être poursuivie indépendamment des plans de reconstruction de Gaza après la guerre. “Toute résolution politique est sans rapport avec le plan actuel et les actions requises, car aucune entité arabe ou autre ne prendra la responsabilité de gérer la vie civile à Gaza tant que le Hamas n’aura pas été complètement démantelé”, a-t-il ajouté.

Ces propos ont été tenus dans le cadre d’un nouveau cycle de négociations à Doha, au Qatar, visant à parvenir à un cessez-le-feu à Gaza et à libérer les derniers otages israéliens qui y sont détenus.

Israël a lancé une offensive de grande envergure sur la bande de Gaza en octobre 2023, à la suite d’un assaut mené par le Hamas contre le sud d’Israël, qui avait fait environ 1 200 morts et enlevé 250 personnes. Israël a déclaré que son objectif était de parvenir à une “victoire totale” sur le Hamas et d’obtenir la libération des otages. Depuis lors, plus de 46 000 Palestiniens ont été tués dans l’enclave, selon les autorités sanitaires de Gaza.




Des entretiens Poutine-Trump sans conditions préalables sont possibles (Kremlin)

Le président russe Vladimir Poutine est ouvert à d’éventuelles négociations avec le président élu américain Donald Trump sans aucune condition préalable, a déclaré vendredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Il a indiqué qu’aucune condition spécifique n’était requise pour de telles négociations, ajoutant que les deux dirigeants devaient faire preuve d’un désir mutuel et d’une volonté politique de résoudre les problèmes existants par le biais du dialogue.

M. Peskov a également confirmé que M. Poutine était ouvert à de futures discussions avec M. Trump et que la planification d’une rencontre pourrait commencer dès que M. Trump prendra ses fonctions à la fin du mois.

“Nous constatons que M. Trump a également exprimé sa volonté de résoudre les problèmes par le dialogue et nous nous en félicitons”, a poursuivi le porte-parole.

Il a souligné que la position de la Russie sur l’Ukraine, telle qu’exposée par M. Poutine en juillet dernier, demeure claire et cohérente. Selon lui, cette position restera inchangée lors de tout entretien éventuel entre MM. Poutine et Trump.




Grâce Royale au profit de 1.304 personnes à l’occasion de la commémoration de la présentation du Manifeste de l’Indépendance

À l’occasion de la commémoration de la présentation du Manifeste de l’Indépendance, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a bien voulu accorder Sa grâce à 1.304 personnes condamnées par différents tribunaux du Royaume, annonce le ministère de la Justice dans un communiqué.

En voici le texte :

“À l’occasion de la commémoration de la présentation du Manifeste de l’Indépendance de cette année 1446 H-2025 G, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu perpétue Sa gloire, a bien voulu accorder Sa grâce à un ensemble de personnes condamnées par différents tribunaux du Royaume. Ces personnes sont au nombre de 1.304 et se présentent comme suit :

*Les bénéficiaires de la Grâce Royale qui sont en détention sont au nombre de 948 détenus se répartissant comme suit :

– Grâce sur le reliquat de la peine d’emprisonnement ou de réclusion au profit de 33 détenus.

– Remise de la peine d’emprisonnement ou de réclusion au profit de 915 détenus.

*Les bénéficiaires de la Grâce Royale qui sont en liberté sont au nombre de 356 personnes se répartissant comme suit :

– Grâce sur la peine d’emprisonnement ou son reliquat au profit de 62 personnes.

– Grâce sur la peine d’emprisonnement avec maintien de l’amende au profit de 15 personnes.

– Grâce sur la peine d’amende au profit de 260 personnes.

– Grâce sur la peine d’emprisonnement et d’amende au profit de 19 personnes.

Puisse Dieu garder Sa Majesté le Roi, source de clémence et de miséricorde, perpétuer Sa gloire et préserver Son Altesse Royale le Prince Héritier Moulay El Hassan ainsi que tous les membres de la Famille Royale”.




Réflexions sur les relations Chine-Afrique: Un partenariat de prospérité partagée

Alors que le Ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, entame sa visite en Namibie, République du Congo, Tchad et Nigeria du 5 au 11 janvier, la tradition bien établie des ministres chinois de commencer l’année par une visite en Afrique prend un sens renouvelé. Maintenue depuis 35 ans, cette tradition illustre le profond respect et l’importance stratégique que la Chine accorde à son partenariat avec l’Afrique.

Les relations entre la Chine et l’Afrique dépassent la simple diplomatie ; elles incarnent une vision de prospérité partagée. Lors du récent Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCAC) à Pékin, les nations africaines ont bénéficié d’une plateforme unique pour examiner les engagements politiques, économiques et sociaux à une échelle mondiale. La visite de Wang Yi peut être perçue comme une continuation des engagements pris lors du FOCAC, assurant leur traduction en actions concrètes pour le développement durable de l’Afrique.

Le Rôle de l’Afrique dans la Stratégie Globale de la Chine

L’Afrique joue un rôle central dans la stratégie globale de la Chine. Le continent offre des ressources naturelles essentielles, telles que le charbon d’Afrique du Sud, le minerai de fer du Gabon, le bois d’œuvre de la Guinée équatoriale et le cuivre de la Zambie, qui alimentent les industries chinoises.

Avec une population africaine prévue à 2,5 milliards d’ici 2050, le continent représente également un marché en pleine expansion pour les produits chinois.

En se positionnant comme un centre mondial du commerce et de l’innovation, l’Afrique peut tirer parti de ses partenariats avec la Chine pour catalyser cette transformation. Ces collaborations ne sont pas unilatérales ; le soutien de l’Afrique aux initiatives multilatérales de la Chine renforce également l’influence de cette dernière dans les institutions internationales, comme les Nations Unies, favorisant ainsi un ordre mondial multipolaire.

Les Axes Clés de Coopération

La coopération économique est au cœur des relations sino-africaines. Au cours des deux dernières décennies, la Chine est devenue le plus grand partenaire commercial bilatéral de l’Afrique subsaharienne, avec des échanges commerciaux atteignant un record de 282 milliards de dollars en 2023.

Lors de cette visite, je m’attends à ce que les discussions portent sur le développement des infrastructures, les énergies renouvelables et le transfert de technologies. Des initiatives telles que la Belt and Road Initiative (BRI) visent également à intégrer davantage les nations africaines dans les cadres économiques mondiaux, en surmontant les barrières structurelles au commerce et en créant de nouvelles opportunités pour les produits africains.

Pour garantir des partenariats durables et équitables, les pays africains doivent prioriser la transparence, la gestion durable de la dette et la protection de l’environnement. Les investissements doivent générer des emplois locaux, transférer des compétences et offrir des avantages tangibles aux communautés locales.

Au-Delà de l’Économie : Échanges Culturels et Sociaux

La coopération sino-africaine dépasse les enjeux économiques. Les échanges culturels et interpersonnels jouent un rôle essentiel dans le renforcement de la compréhension mutuelle et de la collaboration. Ces initiatives bâtissent des ponts entre les langues et les traditions, permettant une coopération plus approfondie dans l’éducation, les arts et l’innovation.

Des organisations comme le Réseau de la Renaissance Africaine et de la Diaspora (ARDN) sont particulièrement bien placées pour servir de passerelle entre l’Afrique et ses partenaires mondiaux, y compris la Chine. À travers des initiatives telles que la Campagne Carton Rouge, qui lutte contre les violences basées sur le genre et promeut l’égalité des genres (ODD 5), l’ARDN favorise le dialogue et renforce les liens collaboratifs. Notre initiative Pathway to Solutions exploite les partenariats avec les entités des Nations Unies, les communautés locales et les réseaux de la diaspora pour promouvoir le développement durable.

Opportunités pour les Partenariats Sino-Africains

Les partenariats entre l’Afrique et la Chine renforcent la position de l’Afrique dans la diplomatie mondiale, offrant une plateforme pour défendre une représentation équitable dans les institutions internationales. En tant que Président de l’ARDN, je vois un potentiel significatif pour des efforts collaboratifs visant à autonomiser les femmes, les jeunes et les communautés marginalisées.

Les initiatives conjointes dans la santé, l’innovation numérique et les infrastructures peuvent amplifier le développement africain tout en répondant à des enjeux pressants comme le changement climatique, les crises sanitaires et les lacunes technologiques.

Impliquer la diaspora africaine constitue une autre opportunité cruciale. Les ressources, l’expertise et les réseaux de la diaspora peuvent stimuler les investissements et l’innovation sur le continent. Les partenariats avec la Chine qui favorisent l’implication de la diaspora dans le commerce, l’éducation et l’entrepreneuriat ouvriront de nouvelles voies pour la croissance de l’Afrique.

Regard Vers l’Avenir

Alors que la visite de Wang Yi se déroule, j’espère voir des accords prioritaires sur la création d’emplois, l’éducation et les énergies renouvelables, ainsi que des engagements envers l’adaptation climatique et l’allègement de la dette. Ces résultats permettront non seulement de relever les défis immédiats, mais aussi de jeter les bases d’un avenir durable et prospère pour l’Afrique et la Chine.

Cette visite est une occasion de renforcer les liens d’amitié, de favoriser le respect mutuel et de promouvoir une vision commune de prospérité. En adoptant la transparence, la responsabilité et la durabilité, l’Afrique et la Chine peuvent garantir un partenariat véritablement équitable et transformateur.

Par Dr. Djibril Diallo, Président et Directeur Général, Réseau de la Renaissance Africaine et de la Diaspora (ARDN)/ Prince Yassa.




Message de félicitations de Kabasele Tshimanga au président Nicolas Maduro 

Ce vendredi 10 janvier 2025 a lieu à Caracas, l’investiture du Président vénézuélien Nicolas Maduro Moros qui a été élu le 28 juillet 2024. A cette occasion, le Président National de l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, et Coordonnateur National de l’Internationale Antifasciste RD Congo, monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, a adressé un message de félicitations à l’homme du jour. Ci-dessous, l’intégralité de ce message de félicitations.

Cher Camarade Président,

A l’occasion de Votre investiture comme Président de la République Bolivarienne du Venezuela, ce vendredi 10 Janvier 2025, après Votre brillante victoire électorale incontestée et incontestable, le 28 Juillet 2024, je Vous présente mes sincères félicitations au nom des Camarades de l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, de l’internationale Antifasciste RD Congo et au mien propre.

Je confirme que, sous Votre courageuse direction, l’Héroïque Peuple Vénézuélien réalise des prouesses politiques, économiques, sociales et culturelles éclatantes sur le chemin de l’édification de l’Etat socialiste en République Bolivarienne du Venezuela selon le testament du Grand Libérateur Simon BOLIVAR et conformément à la ligne politique tracée par l’Immortel Commandant Hugo CHAVEZ, l’Illustre Initiateur du socialisme du vingt-unième siècle.

Socialiste convaincu, Votre mandat que Vous inaugurez, ce jour, contribuera sans aucun doute, à l’avènement du nouveau monde multipolaire fondé sur la défense de l’indépendance et de la souveraineté de chaque Etat, lequel monde devra être juste, solidaire et porteur de bonheur pour tous les Peuples de la planète.

Infatigable défenseur des valeurs socialistes, Vous avez bravé toutes les sanctions illégales et ignominieuses du fascisme qui tenait à maintenir le Peuple vénézuélien dans l’obscurantisme et sous sa domination.

Votre réélection méritée constitue une grande assurance pour toutes les forces progressistes et antifascistes mondiales qui sont à Vos côtés pour Vous accompagner dans l’accomplissement de Votre grandiose et délicate mission de construction d’une véritable société socialiste en République Bolivarienne du Venezuela.

Que Votre nouveau mandat soit couronné de succès pour le grand bien du Peuple Vénézuélien et de toutes les forces progressistes et antifascistes mondiales.

Salutations révolutionnaires.

Fait à Kinshasa, le 10 Janvier 2025.

Crispin KABASELE TSHIMANGA BABANYA KABUDI

Sénateur honoraire

Président National de l’Union des Démocrates Socialistes

Coordonnateur National de l’Internationale Antifasciste RD Congo