Foot/Amicaux: Jorge Vilda dévoile la liste des Lionnes de l’Atlas pour les matchs amicaux contre la Tunisie et le Cameroun  

L’entraineur de l’équipe nationale féminine “A” de football, Jorge Vilda Rodriguez, a dévoilé, jeudi, la liste des joueuses retenues pour les matchs amicaux que disputeront les Lionnes de l’Atlas les 4 et 8 avril prochain face, respectivement, à la Tunisie et au Cameroun.

Ces rencontres, qui se joueront au stade Père Jégo de Casablanca, serviront de préparation à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN) féminine, qui aura lieu au Maroc du 5 au 26 juillet 2025.

Voici la liste des 27 joueuses convoquées:

— Gardiennes de but:

Fatima Zahra El Jebraoui (Wydad Casabanca), Zineb El Arari (Renaissance Berkane), Hind Hasnaoui (AS FAR), Ines Arouaissa (Saint Malo/France).

— Défenseures:

Zineb Redouani (AS FAR), Djennah Cherif (Genk Ladies/Belgique), Hanane Ait Elhaj (Valence CF/Espagne), Aziza Er-rabbah (AS FAR), Nouhaila Benzina (AS FAR), Siham Boukhami (AS FAR), Yasmin Mrabet (Valence CF/Espagne), Fatima El Ghazouani (RS Lens/France).

— Milieux de terrain:

Najat Badri (AS FAR), Ghizlane Chebbak (Levante Badalona/Espagne), Eodie Nakkach (Al Ahli /Arabie Saoudite), Sarah Kassi (FC Fleury 91/France), Soumia Hady (Wydad Casablanca), Sanaa Mssoudy (AS FAR), Imene El Ghazouani (Sevrette FC/Suisse).

–Attaquantes:

Fatima Tagnaout (AS FAR), Sakina Ouzraoui Diki (Costa Adeje Tenerife/Espagne), Jade Nassi (Stade Reims/France), Rania Boutiebi (Yla Brugges/Belgique), Imane Saoud (Sevrette FC/Suisse), Ibtissa Jraïdi (A Ahli Jeddah/Arabie Saoudite), Kenza Chapelle (RC Strasbourg/France), Rosella Ayane (Tottenham/Angleterre).




M. Talbi Alami reçoit le Directeur pays de la Banque mondiale pour le Maghreb et Malte

Le Président de la Chambre des Représentants, Rachid Talbi El Alami, a reçu, jeudi au siège de la Chambre à Rabat, M. Ahmadou Moustapha Ndiaye, Directeur pays de la Banque mondiale pour le Maghreb et Malte.

Selon un communiqué de la Chambre, cette rencontre a servi d’opportunité pour mettre en exergue les réformes institutionnelles et les grands chantiers lancées par le Royaume du Maroc sous la Conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Les deux parties ont également abordé la relation unissant la Chambre des Représentants et la Banque mondiale, tout en soulignant le rôle important de l’institution législative et des parlementaires dans le renforcement de cette coopération.




Modernisation à la chinoise : le développement de haute qualité

(Note de l’éditeur : Cet article représente le point de vue de l’auteur Karim Badolo et pas nécessairement celui de CGTN.)

Le monde est entré dans une nouvelle période de turbulences et de changements. Certains pays occidentaux considèrent la Chine comme un concurrent stratégique majeur. Il faut, selon ces derniers, essayer de contenir le développement de la Chine par tous les moyens. Dans le même temps, un nouveau cycle de révolution scientifique et technologique et de transformation industrielle apporte de nouvelles façons de concevoir le développement. Il est en train de remodeler le paysage mondial de développement. L’incertitude, l’instabilité et l’imprévisibilité augmentent. Toutefois, ces impondérables apportent des opportunités et des défis sans précédent aux pays du monde entier.

La Chine continue inexorablement d’imprimer sa présence au monde à travers sa propre voie. Le processus de modernisation à la chinoise se poursuit à un rythme soutenu et accéléré grâce à des réformes politiques structurées pour qui irriguent tous les secteurs d’activités de nouvelles énergies porteuses d’innovation. Que faut-il entendre par développement de haute de qualité?

Le concept renvoie à un développement qui prend l’innovation comme le premier moteur du développement, la coordination comme une caractéristique endogène, le développement vert comme une forme universelle, l’ouverture comme la seule voie et le partage comme l’objectif fondamental. Lorsqu’il a dirigé l’élaboration du 14e plan quinquennal et celle des objectifs de la Vision 2035, le président chinois Xi Jinping a indiqué qu’un développement de haute qualité est plus qu’un simple slogan qui va au-delà du secteur économique. Lors de la cinquième session plénière du 19e Comité central du Parti communiste chinois, il a précisé que les domaines économique, social, culturel, écologique et autres doivent refléter les exigences d’un développement de haute qualité. Par développement de haute qualité, il faut entendre la construction d’un système industriel moderne, la protection de l’environnement écologique, le développement des œuvre sociales et la promotion d’une prospérité commune au profit de l’ensemble de la population. Le développement de haute qualité englobe tous les aspects du développement économique et social avec l’innovation comme leitmotiv.

Le monde est en pleine mutation et connaît des changements majeurs sans précédent induits par l’Internet, le big data, l’intelligence artificielle, etc. La nouvelle génération de technologies informatiques évolue chaque jour à une vitesse exponentielle. Un nouveau cycle de révolution scientifique et technologique et de transformation industrielle est en cours. Ce constat suppose la nécessité d’une adaptation pour être en phase avec les exigences d’une société aux besoins sans cesse croissants. Le développement de haute qualité implique l’idée que les facteurs de production traditionnels intègrent l’innovation comme norme. Désormais il est question de prendre davantage appui sur l’innovation de la science et de la technologie pour renforcer des milliers de secteurs d’activités. Il s’agit de promouvoir une économie en vue d’une amélioration qualitative, efficace et une croissance rationnelle.

L’économie chinoise est passée d’une phase de croissance rapide à celle de développement de haute qualité avec une relation entre la croissance économique et le développement économique. Il met plutôt l’accent sur l’amélioration de la qualité et de l’efficacité de la croissance économique. Si la croissance économique fait principalement référence à la croissance quantitative, le développement économique ne se rapporte pas seulement à l’augmentation du volume. Il prend en compte également de l’amélioration qualitative, l’équilibre entre le développement des régions orientale, centrale et occidentale. Il s’agit de travailler à réduire le taux entre la proportion de la population à haut revenu et celle de la population à faible revenu.

Quels résultats obtenus ?

De manière précise, le développement de haute qualité reflète non seulement l’efficience de l’activité économique d’un pays ou d’une région, le niveau de vie et la richesse de ses habitants et le pouvoir économique qu’il possède. A titre illustratif, le PIB par habitant de la Chine, qui était d’un équivalent de 6 301 dollars américains en 2012, est passé à 12 681 dollars en 2023. Cela a engendré la formation d’un groupe à moyen revenu avec une population de plus de 400 millions de personnes. A terme, le développement de haute qualité poursuit l’objectif d’un modèle économique rapide, social durable et inclusif.

La promotion des nouvelles énergies est une dimension importante du développement de haute qualité. A ce titre, le cas des véhicules à énergies nouvelles en Chine est très édifiant. En 2023, la production et la vente de véhicules à énergies nouvelles en Chine ont atteint respectivement 9,587 millions d’unités et 9,495 millions d’unités. Cela représente respectivement une augmentation de 35,8 % et de 37,9 % en glissement annuel.

Les parts de marché des véhicules à énergies nouvelles chinois représentent plus de 60 % du total mondial.

Le développement de haute qualité a littéralement transformé l’industrie manufacturière traditionnelle qui a profité de l’innovation scientifique et technologique pour s’inscrire dans la modernité. Ainsi 81 petites et moyennes entreprises sont devenues le premier groupe de sociétés cotées en bourse. Une autre plate-forme importante pour la mise en place d’un système d’innovation complet et adapté à l’innovation scientifique et technologique du système financier a été mise en place. Elle vise à servir les petites et moyennes entreprises innovantes, surtout spécialisées et nouvelles petites entreprises géantes.

Dans ce processus, le gouvernement central guide le marché des capitaux pour ouvrir des canaux de financement en faveur des petites et moyennes entreprises afin de réaliser un développement de haute qualité. On peut citer également le corridor d’innovation scientifique et technologique du G60 à 1 200 kilomètres au sud-est de la Bourse de Beijing. Afin de promouvoir un développement de haute qualité à partir de la pratique de base, elle est devenue une plate-forme importante pour la stratégie nationale de développement intégré du delta du fleuve Yangtsé.

L’autoroute Shanghai-Kunming dénommée G60 est aussi l’un des résultats éloquents du développement de haute qualité. La plupart des sections de cette autoroute qui passent par Shanghai se trouvent dans le district de Songjiang. En s’appuyant sur cette grande artère, Songjiang a créé une destination privilégiée pour les industries de haute technologie. Il a donné naissance à 2 052 nouvelles entreprises spécialisées et spéciales. Parmi elles, se trouvent 82 entreprises d’État, l’île des sciences de Hefei, la Vallée optique de Chine à Wuhan, et le Parc scientifique et technologique Zhigu de Chine à Chongqing.

Les gouvernements de différentes régions s’efforcent de créer des plate-formes d’innovation dynamiques. Les entreprises, en suivant la logique interne des chaînes d’innovation, industrielle, d’approvisionnement et de valeur, forment des clusters vifs.

En juillet 2024, le renforcement de la position principale des entreprises en matière d’innovation scientifique et technologique a été inscrit dans la « Décision » de la troisième session plénière du 20e Comité central du Parti communiste chinois.

A l’instar de bon nombre de provinces chinoises, le Hunan a promu une développement de haute qualité sans précédent. Ces dernières années, l’augmentation du nombre d’entreprises de haute technologie dans le Hunan a dépassé plus de 2 000 par an. L’innovation est un point d’attrait du Hunan. En 2023, le revenu disponible par habitant dans les localités urbaines et rurales du Hunan s’est élevé respectivement à 49 200 yuans et 20 900 yuans. L’Indice de développement vert se classe parmi les dix premiers du pays. Toujours en 2023, le volume total des importations et des exportations du Hunan a dépassé le cap des 110 milliards de dollars américains. En outre, la province a mis en place des médecins généralistes dans les cliniques de village et les centres de santé des cantons et la couverture complète des hôpitaux publics de deuxième classe au niveau du district. L’innovation, la coordination, le vert, l’ouverture et le partage constituent un ensemble indissociable qui participe à transformer qualitativement tous les secteurs d’activités dans cette province.

Les quatre plaques régionales que sont Changsha-Zhuzhou-Xiangtan, le lac Dongting, le sud et l’ouest du Hunan ont connu un développement coordonné et une nette amélioration du niveau d’équilibre entre les zones urbaines et rurales. En 2023, China Mobile a construit à Guiyang la première chaîne de puissance de calcul 400G au monde. Le transfert de données de Guiyang à Shenzhen ne prend que 10 millisecondes. Le Guizhou est aujourd’hui à l’avant-garde du développement de l’économie numérique. L’industrie du big data du Guizhou est partie de zéro en se frayant une nouvelle voie pour faire un bond en avant en matière de développement durable. Le désert de Tara dans le Qinghai était autrefois une terre aride. Aujourd’hui, les panneaux photovoltaïques forment une mer bleue. Les panneaux photovoltaïques sont fabriqués dans la zone de développement économique et technologique de Xining.

Le Xinjiang tire pleinement parti des avantages de ses propres ressources. La région autonome a planifié et construit une base nationale d’énergies propres à grande échelle. L’ampleur du développement des énergies renouvelables continue de s’étendre. La construction de bases éoliennes, de parcs photovoltaïques et d’autres projets avancent de manière ordonnée. Le Xinjiang a réalisé le développement rapide de programmes à grande échelle, intensifs et la généralisation des zones industrielles.

En un mot, le développement de haute qualité est inclusif d’autant plus qu’il prend en compte toutes les localités en tenant compte des spécificités de chacune. L’essentiel revient à trouver la voie d’un développement de qualité adaptée à la situation réelle de la région.

(Photo : VCG)




La Chine fera avancer les procédures de suivi de l’affaire de l’OMC après que les Etats-Unis ont accepté les consultations tarifaires (ministère du Commerce)

La Chine procédera aux procédures de suivi de sa plainte auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) contre les Etats-Unis pour avoir imposé des droits de douane supplémentaires sur les marchandises chinoises, après que les Etats-Unis ont accepté des consultations dans le cadre du mécanisme de règlement des différends de l’OMC, a déclaré jeudi un porte-parole du ministère du Commerce.

Les Etats-Unis ont accepté les consultations le 14 mars, et la Chine fera avancer les procédures ultérieures conformément aux règles de l’OMC, a noté le porte-parole He Yadong lors d’une conférence de presse régulière.

Interrogé sur la récente visite du sénateur américain Steve Daines en Chine, M. He a indiqué que les départements de l’économie et du commerce des deux pays avaient maintenu la communication par le biais de divers canaux.

Le porte-parole a réitéré la ferme opposition de la Chine à l’imposition unilatérale de droits de douane supplémentaires par les Etats-Unis et sa position contre la politisation, la militarisation et l’instrumentalisation des questions économiques et commerciales.

La Chine est prête à s’engager dans un dialogue franc avec les Etats-Unis sur la base du respect mutuel, de l’égalité et des avantages réciproques, a affirmé le porte-parole.




500 prêtres Missionnaires de la miséricorde à Rome 

Le Jubilé des Missionnaires de la miséricorde se déroulera ces 28, 29 et 30 mars 2025. Il rassemblera les prêtres institués par le pape François, dont la mission est de promouvoir le sacrement de réconciliation et incarner la miséricorde de Dieu dans leur ministère pastoral.

500 prêtres du monde entier arriveront à Rome avec leurs accompagnateurs et des membres de leurs familles. Ils participeront dès leur arrivée à deux sessions de formation pastorale et théologique autour du thème « Le pardon comme source d’espérance ».

Vendredi après-midi, ils célébreront ensemble les « 24 heures pour le Seigneur », une journée crée par le pape en 2014 visant à remettre le sacrement de la réconciliation au centre de la vie pastorale de l’Église.

Samedi 29 mars, les Missionnaires feront leur démarche jubilaire et passeront la Porte sainte de la basilique Saint-Pierre. Ils prieront ensuite le rosaire devant la reproduction de la grotte de Lourdes, qui se trouve dans les jardins du Vatican.

Enfin, dimanche 30 mars, ils concélèbreront la messe en la basilique Sant’Andrea della Valle en présence de Mgr Rino Fisichella, pro-préfet du Dicastère pour l’évangélisation, qui remplacera le pape François en convalescence pour au moins deux mois.

Une autorisation spéciale de pardonner certains péchés

Il s’agira de la quatrième rencontre des Missionnaires de la miséricorde. Depuis 2016, ils se réunissent tous les deux ans à l’initiative de pape François, pour être le « signe vivant de la façon dont le Père accueille ceux qui sont à la recherche de son pardon » (Misericordiae Vultus).

Les missionnaires ont l’autorisation de pardonner certains péchés auparavant réservés au Siège apostolique. Ils peuvent ainsi absoudre la profanation des espèces consacrées, la violence physique contre la personne du pape, l’absolution du complice contre le 6e commandement (vocation à la chasteté) et la violation directe du secret de confession.

Leur rôle est essentiel pour tous, qu’ils soient baptisés ou non. Mais si la miséricorde ne se réduit pas au pardon, le sacrement de la réconciliation est une occasion privilégiée de renouveler sa vie chrétienne. Aujourd’hui, les prêtres Missionnaires sont présents dans de nombreux diocèses et notamment dans certains sanctuaires et lieux de pèlerinages. On compte aujourd’hui 1 258 Missionnaires de la miséricorde répartis dansl e monde.




Lutte contre les violences sexuelles dans l’Église catholique 

Suite à la remise du rapport de la CIASE, la Conférence des évêques de France (CEF) a mis en place des Groupes de travail en novembre 2021. Ils ont rendu leur rapport lors de l’Assemblée plénière de mars 2023. Un certain nombre de leurs propositions ont été votées par les évêques.

Trois personnes (Sœur Marie-Laure Dénès, Mme Dominique Rouyer, et le P. Roger Hébert) ont été désignées pour suivre l’avancement concret de ces résolutions. Voici le rapport et les annexes de leur état des lieux.




Terre Sainte : une religieuse arabe fête ses 100 ans 

La célébration, organisée par Sœur Camelia Khoury, supérieure générale, a rassemblé les Sœurs de Nazareth, les Sœurs de Sainte-Anne, le personnel et les résidents dans un hommage sincère.

Le mercredi 12 mars 2025, Mgr Boulos Marcuzzo s’est rendu à la maison de retraite Saint-François de Nazareth pour se joindre aux Sœurs de Nazareth qui célébraient le centenaire de la naissance de Sœur Claude Cherrier.

La célébration, organisée par Sœur Camelia Khoury, supérieure générale, a rassemblé les Sœurs de Nazareth, les Sœurs de Sainte-Anne, le personnel et les résidents dans un hommage sincère.

La réunion était pleine de chaleur et de joie lorsque les participants ont chanté « Happy Birthday » en anglais et en arabe. Mgr Marcuzzo a ensuite dirigé des prières et des hymnes avant de prononcer un discours sur la vie religieuse extraordinaire de Sœur Claude.

Au nom de Sa Béatitude le cardinal Pierbattista Pizzaballa, patriarche latin de Jérusalem, et de Mgr Rafiq Nahra, vicaire Patriarcal pour la Galilée, il a remis à Sœur Claude le prestigieux Ordre de la Croix du Saint Sépulcre, en reconnaissance de son attachement à la foi et au service tout au long de sa vie.

L’évêque a fait l’éloge de ses nombreuses contributions, depuis l’enseignement et l’encadrement des novices jusqu’à son rôle de Mère supérieure et de Supérieure Générale par intérim. Il a également souligné son leadership à la tête de l’Union des ordres religieux de Galilée (USRTS).

Avant de donner sa dernière bénédiction, Mgr Marcuzzo a déclaré : « Sœur Claude est un brillant exemple de dévotion religieuse. Elle aimait profondément la Terre Sainte et son Eglise, en particulier Nazareth, sur les traces de la Vierge Marie et de Saint Joseph, dont la congrégation préserve le tombeau depuis 1855.

La célébration n’était pas seulement un événement marquant, mais un témoignage d’une vie de foi, de dévotion et de service inébranlables.  Avec des informations du Patriarcat latin de Jérusalem.




250ème anniversaire du Traité de paix et d’amitié Maroc-États-Unis: une résolution au Congrès américain pour un partenariat renforcé et un appui au rôle régional du Maroc

Introduite par les congressmen Joe Wilson, républicain, et Bradley Schneider, démocrate, une résolution «reconnaissant l’amitié de longue date entre le Royaume du Maroc et les États-Unis d’Amérique» a été introduite à la Commission des affaires étrangères de la Chambre américaine des représentants. Son plaidoyer: le renforcement de l’alliance «historique et stratégique» entre les deux pays et l’appui au rôle du Maroc, sous le leadership du roi Mohammed VI, en faveur de la paix et la stabilité régionale.

Une résolution vient d’être introduite au Congrès américain en hommage à l’amitié historique et au partenariat stratégique liant le Maroc et les États-Unis, à l’approche de l’anniversaire de la commémoration de 250 ans du Traité de paix et d’amitié en vertu duquel le Royaume a été le premier pays au monde à reconnaître les États-Unis d’Amérique.

Intitulée: «Reconnaissant l’amitié de longue date entre le Royaume du Maroc et les États-Unis d’Amérique», la résolution a été introduite à la Commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, par deux congressmen, le républicain Joe Wilson, et le démocrate Bradley Schneider.

Le texte consacre l’engagement bipartisan à Washington en faveur du renforcement de l’alliance «historique et stratégique» entre les deux pays, de même qu’il reconnaît le rôle du Maroc, sous le leadership du roi Mohammed VI, en faveur de la paix et la stabilité régionale.

«Considérant que le 1er décembre 2027 marquera le 250ème anniversaire de la reconnaissance des États-Unis d’Amérique par le Royaume du Maroc, premier pays à l’avoir fait, marquant ainsi une étape importante dans l’une des relations diplomatiques les plus anciennes de l’histoire des États-Unis», lit-on dans le préambule de la résolution, qui rappelle que le 18 juillet 1787, les États-Unis ont ratifié le Traité de paix et d’amitié établissant des relations diplomatiques et commerciales officielles entre les États-Unis et le Maroc.

«La plus longue relation diplomatique de l’histoire des États-Unis»

La résolution rappelle en outre que ce Traité «demeure la plus longue relation diplomatique ininterrompue de l’histoire des États-Unis», que le Maroc a «historiquement favorisé la coexistence religieuse, notamment en protégeant les communautés juives, et s’est engagé dans le dialogue interreligieux», et que les communautés maroco-américaines contribuent à la diversité culturelle des États-Unis.

Tout en soulignant que les deux alliés ont bâti un partenariat «multiforme fondé sur des intérêts stratégiques, économiques et culturels communs», la résolution soumise au Congrès relève que le Maroc «demeure le seul pays africain à avoir conclu un accord de libre-échange (ALE) avec les États-Unis et que, depuis la promulgation de cet accord en 2006, les échanges agricoles bilatéraux se sont développés».

Les auteurs de la résolution mettent aussi en avant la coopération bilatérale «étroite» en matière de sécurité régionale, de lutte contre le terrorisme et de coordination militaire, ainsi que dans les domaines de la non-prolifération nucléaire, de la lutte contre le trafic d’armes illicites et du renforcement des initiatives de sécurité régionale.

Le rôle du Maroc en faveur de la stabilité régionale

Mettant en exergue le rôle du Maroc en faveur de la stabilité régionale, dans le cadre notamment des Accords d’Abraham, ainsi que la densité des relations maroco-américaines dans les domaines culturel, éducatif et humanitaire, la résolution affirme l’importance de ces relations pour la promotion des intérêts économiques et sécuritaires mutuels et «salue l’engagement du Maroc dans la diplomatie régionale, notamment sa participation aux Accords d’Abraham».

La résolution soumise au Congrès encourage la poursuite de la coopération entre les États-Unis et le Maroc dans les domaines du commerce, de la sécurité, de la transformation numérique et de l’action humanitaire, reconnaissant les opportunités et les défis communs au sein du partenariat de même qu’ils soutiennent les efforts visant à commémorer cette étape importante à l’horizon 2027, à la hauteur de l’importance historique et stratégique de l’alliance entre les deux pays.

 

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Après le Burkina Faso, le Niger et le Gabon rendent hommage à l’action marocaine à la tête du CPS-UA et le rôle de Rabat dans l’architecture africaine destinée à la paix    

Consultations informelles organisées par la présidence marocaine du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine: Après le Burkina-Faso, le Gabon et le Niger saluent à leur tour cette “noble initiative du Maroc”, pour son approche tournée vers la promotion du dialogue sur le Continent, qui “confirme l’importance et la place du Maroc dans l’échiquier politique de l’Afrique, et même au-delà”, grâce à la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste.

En prenant la présidence tournante du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (CPS-UA), le Maroc affirme une vision diplomatique fondée sur la concertation, le respect des souverainetés nationales et la recherche de solutions concertées aux crises qui secouent le continent. Ce choix d’une diplomatie mesurée et pragmatique trouve un écho favorable auprès de plusieurs pays africains, qui saluent une approche à la fois inclusive et réaliste.

Le Niger et le Gabon ont exprimé leur considération pour la présidence marocaine du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (CPS-UA), mettant en avant une approche fondée sur la concertation et le dialogue structuré. Selon des sources proches du dossier, les deux pays ont tenu à souligner la «noble démarche du Maroc», qui, par cette initiative, «confirme l’importance et la place du Royaume dans l’échiquier politique du continent, et même au-delà.» Une reconnaissance qui s’inscrit dans le sillage de l’engagement constant du Maroc en faveur de la stabilité et de la coopération interafricaine.

Depuis le début de son mandat, Rabat a multiplié les échanges avec les différentes parties prenantes aux dossiers sécuritaires et politiques en cours. Dans un contexte où plusieurs États africains connaissent des transitions institutionnelles complexes, le Maroc privilégie une méthode d’accompagnement basée sur l’écoute, le dialogue et le pragmatisme, loin de toute logique de contrainte ou d’ingérence.

Un accueil favorable dans plusieurs capitales africaines

Les messages adressés ces derniers jours à Nasser Bourita par plusieurs ministres des affaires étrangères africains traduisent la reconnaissance du rôle fédérateur du Maroc dans les discussions engagées au sein du CPS.

Dans un courrier daté du 21 mars, le chef de la diplomatie burkinabè, Karamoko Jean-Marie Traoré, a souligné «la pertinence de l’approche marocaine, qui place les États africains au cœur des solutions à apporter aux défis de paix et de sécurité.» Il a insisté sur la nécessité de renforcer les mécanismes de consultation directe avec les pays en transition, une démarche que Rabat a déjà enclenchée à travers plusieurs initiatives diplomatiques.

De son côté, le ministre gabonais des affaires étrangères, Michel Régis Onanga Ndiaye, a, dans une lettre du 25 mars, salué «le doigté et le dynamisme de la présidence marocaine du CPS.» Il a notamment mis en exergue la réunion informelle du 18 mars à Addis-Abeba, convoquée sous l’égide du Maroc, et qui a permis d’ouvrir un dialogue avec plusieurs pays suspendus des instances de l’Union africaine à la suite de changements politiques internes.

Le Niger, également représenté lors de cette rencontre, s’est joint aux félicitations adressées à Rabat. Dans un courrier du 24 mars, le ministre des Affaires étrangères, Bakary Yaou Sangaré, a insisté sur «la noble initiative du Maroc relative à la consultation informelle du 18 mars», soulignant que «l’engagement de [Nasser Bourita] en faveur de la paix et de la promotion du dialogue sur le continent africain.»

Une présidence marocaine ancrée dans une vision africaine de la paix

La réunion informelle du 18 mars a permis d’initier une réflexion collective sur les modalités d’une réintégration progressive des pays suspendus tout en maintenant un cadre de discussions respectueux des décisions de l’Union africaine. En s’engageant dans cette voie, le Maroc s’évertue à préserver l’équilibre institutionnel du CPS tout en évitant l’isolement prolongé de certains États, facteur de tensions accrues sur le continent.

Cette approche, qui allie réalisme et souplesse diplomatique, traduit la volonté de Rabat de faire du CPS un véritable espace de concertation africaine, loin des postures figées et des décisions arbitraires. Conscient des impératifs de stabilité qui s’imposent à l’Union africaine, le Maroc s’attache à instaurer un climat de confiance propice à des solutions concertées, dans l’intérêt des peuples africains.

Au-delà de son rôle institutionnel au sein du CPS, le Maroc ancre ainsi sa présidence dans une vision plus large d’approfondissement des liens interafricains, fidèle aux orientations tracées par le roi Mohammed VI en faveur d’un continent maître de son destin et résolument tourné vers l’avenir.




Arusha: Le Maroc préside un programme d’initiation pour les nouveaux membres du CPS de l’UA

Le Maroc préside, du 22 au 28 mars à Arusha en Tanzanie, un programme d’initiation et d’orientation destiné aux nouveaux membres du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine (CPS de l’UA).

Cette réunion, présidée par l’Ambassadeur Représentant Permanent du Maroc auprès de l’UA et de la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi, a pour objectif d’offrir aux nouveaux élus une compréhension approfondie de leurs futurs rôles et responsabilités au sein du CPS

Le programme, ayant pour but de préparer les membres nouvellement élus à prendre fonction à partir du 1er avril 2025, s’inscrit dans un processus d’initiation destiné à familiariser les participants avec le mandat du CPS, ses méthodes de travail, et ses relations avec d’autres organes de l’UA. Les discussions se concentreront sur l’Architecture africaine de paix et de sécurité (APSA), la gouvernance africaine (AGA), ainsi que la feuille de route de l’UA pour la résolution des conflits à l’horizon 2030.

Les membres nouvellement élus et réélus du CPS participeront à des sessions d’échanges approfondis avec les membres sortants et les anciens membres CPS. Ces échanges permettront de partager des bonnes pratiques, des expériences et des enseignements clés pour améliorer la gestion des conflits en Afrique.

Le programme permettra également de mieux comprendre les priorités du CPS pour 2025, y compris les défis immédiats à la paix et à la sécurité, et d’approfondir les relations de travail avec diverses parties prenantes, telles que les Communautés économiques régionales (CER) et les autres organes de l’UA.

Le Maroc, en tant que Président du CPS pour le mois de mars 2025, met un accent particulier sur la coopération et la coordination entre le CPS et les autres institutions régionales et internationales, comme le Conseil de Sécurité des Nations Unies, ayant la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, dans le but de renforcer la sécurité et la stabilité sur le continent africain.

Le Maroc, à travers cette initiative, met en lumière son engagement indéfectible en faveur d’une Afrique unie et pacifique, et réaffirme son rôle dans la promotion de la stabilité sur le continent. Ainsi, lors de cette session d’initiation, les participants auront l’occasion de réfléchir collectivement sur les défis persistants à la paix et la sécurité en Afrique, notamment les crises géopolitiques actuelles, mais aussi aux solutions concrètes pour y faire face.

Le programme d’initiation destiné aux membres nouvellement élus du CPS représente une étape essentielle dans le renforcement des capacités du CPS et un moment clé pour préparer ses membres à jouer un rôle central dans la gouvernance et la gestion des crises en Afrique.