« Education Plus » Une bouée de sauvetage pour les adolescentes au Bénin et en Afrique dans la lutte contre le VIH/SIDA

« Chaque semaine en Afrique subsaharienne, 3.100 filles contractent le VIH. Les inégalités croisées telles que : la discrimination, les privations, les mariages précoces et forcés, et les grossesses précoces ainsi que l’abandon scolaire, sont autant de facteurs qui mettent les jeunes femmes en danger et augmentent les risques auxquels elles sont confrontées ». C’est ce qu’a déploré la Directrice exécutive du Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA(ONUSIDA) après sa visite officielle au Bénin. Pour pallier à cette réalité encore active en Afrique, elle appelle de tous ses vœux à la scolarisation des adolescentes.

« Pour autant, nous savons ce qu’il faut faire pour que les jeunes filles soient en sécurité et autonomes. Le maintien d’une fille à l’école secondaire peut réduire son risque de contracter le VIH jusqu’à 50 %. En plus d’un certain nombre de mesures nécessaires à l’achèvement de la scolarité, il est essentiel de fournir une éducation sexuelle holistique, de garantir l’accès aux services de la santé et de la reproduction, de lutter contre les violences basées sur le genre et de permettre l’autonomisation des jeunes filles. Toutes ces mesures nous permettront de réduire les taux d’infection à VIH, les grossesses précoces et d’assurer ainsi un avenir meilleur à nos chères filles – et à notre continent« , a déclaré la Directrice exécutive du Programme commun de Nations unies, Madame Winnie Byanyima

C’est dans cet optique que l’initiative Education Plus, qui rassemble les forces et les compétences de cinq agences des Nations Unies – ONUSIDA, ONU Femmes, UNICEF, UNESCO et FNUAP – de la société civile et des partenaires internationaux, a été lancée pour soutenir les pays d’Afrique. Le Bénin a été l’un des premiers pays à adopter cette initiative, et à démontrer son impact.

« Ma visite au Bénin en septembre dernier, a été une source d’inspiration. J’ai pu en effet constater les gains extraordinaires déjà obtenus grâce à l’initiative Education Plus dans le pays, et surtout j’ai pu personnellement apprécier ce qu’il reste à faire pour que nous puissions continuer à avancer ensemble », a souligné la Directrice exécutive de l’ONUSIDA.

En 2020, renseigne cette agence des Nations unies, le gouvernement du président Patrice Talon a pris des mesures audacieuses pour intégrer les principes de l’initiative Éducation Plus dans la politique nationale –, et les premières études montrent déjà les bénéfices obtenus. Le nombre de filles qui terminent leurs études secondaires a augmenté de plus de 15 %, et ces filles peuvent s’attendre à une augmentation de 18 % de leurs revenus. Ainsi, a dit Mme Winnie Byanyima; « Nous espérons que le fait de savoir qu’elles auront ainsi un meilleur avenir et un revenu plus élevé, incitera les filles et leurs familles à rester à l’école« .

Au Bénin, à travers Education Plus, le gouvernement a élaboré un programme technique qui mobilise sept ministères, pour répondre aux besoins éducatifs et socioculturels des adolescentes et des jeunes femmes, en mettant l’accent sur l’éducation, l’emploi, la lutte pour les droits des femmes et des filles, et la lutte contre les violences sexistes.

Le gouvernement met en œuvre des réformes, notamment des lois visant à empêcher les relations sexuelles entre enseignants et élèves. Il s’est engagé à garantir la disponibilité des financements nécessaires aux programmes, notamment en créant une ligne dédiée à la riposte au VIH à partir de 2026. Il s’agit d’augmenter la collaboration intersectorielle afin de répondre aux besoins éducatifs, sociaux et sanitaires des filles de manière globale.

Au cœur des progrès réalisés au Bénin, il faut noter le plaidoyer fait par les femmes pour les femmes.

En effet, les femmes parlementaires se sont mobilisées pour faire un plaidoyer en faveur des lois visant à lutter contre la violence et la stigmatisation des filles liée au VIH. La Première dame pour sa part, s’est mobilisée pour l’amélioration de l’accès des filles à l’information sur la santé et la reproduction. Les résultats obtenus jusqu’ici, mettent en évidence le lien intrinsèque qui existe entre l’éradication du sida et l’égalité des sexes.

« Et si nous sommes tous conscients et fiers des progrès réalisés, nous sommes aussi conscients des efforts qu’il reste à faire au Bénin, et dans la sous-région Afrique de l’Ouest et du Centre, pour qu’aucune fille ne soit laissée pour compte. Tous les partenaires (gouvernement, société civile, etc.) ont rappelé qu’il subsiste encore des normes culturelles qui limitent les aspirations des filles. Il s’agit entre autres du mariage précoce et de l’exploitation des enfants et des femmes en tant que « vidomégon » (enfants-esclaves). Ils ont rappelé que les réformes juridiques, bien que vitales, sont insuffisantes, et qu’il est nécessaire de renforcer les campagnes communautaires, pour lutter contre ces pratiques néfastes« , a-t-elle exhorté.

Ces partenaires ont rappelé aussi que le fait que des jeunes s’engagent auprès d’autres jeunes est crucial, notamment pour la sécurité des jeunes eux-mêmes. En effet, les jeunes représentent aujourd’hui 31 % des nouvelles infections à VIH (63 % chez les filles). Des études récentes ont montré que les connaissances en matière de prévention du VIH au Bénin en dix ans, ont diminué de 61 % à 11 %. On note aussi une nette diminution de l’utilisation du préservatif durant cette même période. Pour y remédier, il est essentiel d’augmenter les campagnes de prévention du VIH menées par les communautés.

« Nous pouvons mettre fin au sida. Les progrès réalisés au Bénin et les projets visant à maintenir et accélérer ces progrès, doivent être une source d’inspiration pour les autres pays de la sous-région. Les ministres de l’éducation des pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre se sont engagés l’année dernière à œuvrer pour une région où tous les jeunes ont un accès libre aux soins de santé, à l’éducation et à l’égalité des sexes. Avec une collaboration audacieuse, cette vision peut devenir réalité, et ainsi les filles ne seront plus freinées par les inégalités, mais pourront réaliser leur plein potentiel« , a conclu la Directrice exécutive de l’ONUSIDA, qui a clôturé sa visite officielle dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest sur une note de satisfaction.

Prince Yassa




Alerte à la peste des petits ruminants : Urgence vaccinale pour protéger les chèvres et moutons d’Idjwi 

L’inspecteur en charge de la pêche et élevage sur l’île d’Idjwi tire la sonnette d’alarme face à la propagation de la peste des petits ruminants qui décime les troupeaux depuis 2023. Une situation critique qui nécessite une intervention urgente.

Barumvuana Bulambo insiste sur l’urgence d’apporter le vaccin nécessaire pour protéger les bétails d’Idjwi contre la peste des petits ruminants, qui ne cesse de faire des ravages depuis plusieurs années.

Malgré la disponibilité des vaccins à la division provinciale de la pêche et élevage, le manque de financement empêche l’envoi des équipes de vétérinaires sur le terrain pour mener la campagne de vaccination. Une situation désastreuse pour les éleveurs de l’île, déjà durement touchés par les pertes de leurs troupeaux.

Face à cette situation chaotique, il est urgent que des mesures concrètes soient prises pour assurer la protection des bétails d’Idjwi contre la peste des petits ruminants. La mobilisation de tous est nécessaire pour sauver les élevages locaux et garantir la sécurité alimentaire de la population.

Eugide Abalawi




Lutte contre le VIH/SIDA au Bénin:  Winnie Byanyima plaide pour la réduction de la stigmatisation

La Directrice Exécutive du Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA), Winnie Byanyima, a plaidé pour la réforme législative, la réduction de la stigmatisation et de la discrimination dans les établissements de soins de santé et l’autonomisation des initiatives menées par les communautés.

S’inscrivant dans le cadre du projet de partenariat avec Expertise France, qui marque un tournant décisif dans le renforcement des efforts de l’ONUSIDA pour éradiquer le VIH/SIDA dans la région d’Afrique de l’Ouest et du Centre, Mme Winnie Byanyima a achevé sa mission au Bénin sur une note de satisfaction, au regard des efforts fournis par le Bénin pour endiguer cette pandémie.

« Le Bénin a accompli des progrès considérables dans la lutte contre le VIH SIDA. En 14 ans, les nouvelles infections et les décès ont été réduits de moitié, et de nombreuses personnes ont désormais accès à des traitements », s’est réjouie Mme Winnie Byanyima. Elle a néanmoins souligné les efforts à faire en ce qui concerne la réforme législative, la réduction de la stigmatisation et de la discrimination dans les établissements de soins de santé et l’autonomisation des initiatives menées par les communautés en vue de résultats encore plus probants.

La Directrice Exécutive de l’ONUSIDA a par ailleurs félicité le président béninois, Patrice Talon pour avoir été l’un des premiers chefs d’Etat à signer l’initiative Education Plus. Elle est une campagne soutenue par les Nations Unies, dont l’objectif est de réduire la vulnérabilité des adolescentes au VIH en Afrique subsaharienne, y compris au Bénin. Le chef de l’Etat s’est notamment engagé à œuvrer au maintien des filles à l’école et à l’augmentation du financement public dans la lutte contre le VIH SIDA au Bénin.

Au cours de sa mission, la Directrice Exécutive de l’ONUSIDA a également rencontré plusieurs acteurs et structures de la lutte contre le VIH SIDA au Bénin entre autres : les ministères sectoriels, l’Institut national de la femme, l’ONG Racines, le président de l’Assemblée nationale, le Caucus des femmes parlementaires et la Fondation Claudine Talon. Winnie Byanyima qui était accompagnée d’une délégation d’Expertise France, a insisté sur l’importance du projet de réponse communautaire à la stigmatisation, la discrimination et la réforme juridique en Afrique de l’Ouest et du Centre.

Financé à hauteur de 1.921.520 € pour la phase pilote, ce projet mis en œuvre avec Expertise France vise à améliorer les réponses juridiques et sociales face au VIH dans six pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre : le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la République Centrafricaine, le Sénégal et le Togo. Il met l’accent sur l’accès aux traitements, la prévention et la sensibilisation au niveau communautaire.

« La priorité si nous voulons atteindre nos objectifs de 2030, reste le VIH pédiatrique, et l’ONUSIDA soutiendra tous les efforts du Benin pour augmenter la couverture du traitement pour les enfants qui n’est que de 36% actuellement », a-t-elle déclaré.

 

Prince Yassa




Après la gratuité, cap sur la viabilisation des établissements scolaires du pays   

Le Président de la République, FélixAntoine Tshiesekedi, a présidé, à la Cité de l’Union Africaine, la quatorzième réunion ordinaire du Conseil des ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 20 septembre 2024.

Le Président de la République a commencé par rappeler sa communication faite lors de la troisième réunion du Conseil des Ministres tenue le 28 juin 2024 où il avait souligné que les efforts consentis pour la gratuité de l’enseignement primaire de base devraient se poursuivre afin d’améliorer la qualité et la gouvernance des établissements scolaires, en plus de l’accessibilité accrue d’élèves générée par ce programme.

A cet effet, il avait insisté sur le fait que toutes les infrastructures dont la construction était complètement terminée dans le cadre du Programme PDL145 Territoires et d’autres devraient être livrées aux bénéficiaires sur toute l’étendue de la République.

Dans le cadre de ses descentes sur terrain, au lendemain de la récente rentrée scolaire, en date du 16 septembre 2024, il a visité deux écoles publiques de la capitale Kinshasa, à savoir : l’école EP I Yolo-Nord autrement appelée Ecole Kamina dans la commune de Kalamu et l’école EP II Camp Tshatshi située dans la commune de Ngaliema.

Partant de l’échantillon de deux écoles visitées et des informations recueillies, le Président de la République a fait observer que bien que la quasi-totalité d’écoles aient déjà ouvert leurs portes pour accueillir les élèves, la viabilité de certaines d’entre elles reste encore un défi à relever et nous avons le devoir de le relever. La gratuité de l’enseignement, bien qu’elle ait certes favorisé la scolarisation de plusieurs de nos enfants dans une mesure, elle doit cependant être accompagnée de bonnes conditions d’études.

Le Président de la République a insisté pour que le fonctionnement d’une école en République Démocratique du Congo requiert un certain nombre de conditions qui tiennent compte notamment de la dimension des classes, du nombre d’élèves, de l’équipement en bancs permettant aux élèves de bien s’asseoir et écrire pour un bon apprentissage. Ainsi, il a engagé le Gouvernement, sous la coordination de Mme la Première Ministre, à consentir plus d’efforts pour la viabilisation des Etablissements scolaires afin de permettre aux élèves d’étudier dans un meilleur environnement.

La Ministre d’Etat, Ministre de l’Education Nationale et Nouvelle Citoyenneté devra particulièrement activer les services des Inspecteurs scolaires attitrés à l’effet de faire respecter les conditions que doit remplir une école avant son fonctionnement effectif.

Un assainissement dans ce secteur devrait être envisagé afin de ne pas compromettre la qualité de l’enseignement de base, socle de l’instruction du citoyen congolais. Un contrôle permanent de la viabilité des écoles devra être instauré, a martelé le Président de la République.




Selon un nouveau rapport de l’ONUSIDA:  La dette publique étouffe l’Afrique subsaharienne pour financer les services de santé…

Selon un nouveau rapport du Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA), la dette publique croissante étouffe les pays d’Afrique subsaharienne, leur laissant peu de marge budgétaire pour financer les services de santé et les services essentiels liés au VIH.

Intitulé « Recettes nationales, allègement de la dette et aide au développement : Voies transformatrices pour mettre fin au sida d’ici 2030″, ce rapport montre que la crise de la dette met en péril les progrès réalisés pour mettre fin de la pandémie du SIDA.

Ce document souligne que l’Afrique subsaharienne compte le plus grand nombre de personnes vivant avec le VIH, avec plus de 25,9 millions de personnes sur les 39,9 millions vivant avec le VIH dans le monde. « Le succès de la région, qui a réduit les nouvelles infections par le VIH de 56 % depuis 2010, ne sera pas maintenu si la marge de manœuvre budgétaire est limitée« , peut-on lire dans ce rapport, qui montre que la combinaison des paiements croissants de la dette publique et des réductions de dépenses prévues dans les accords du Fonds monétaire international au cours des trois à cinq prochaines années laissera, si rien n’est fait, les pays dangereusement dépourvus des ressources nécessaires au financement de leurs ripostes au VIH.

« Lorsque les pays ne peuvent pas répondre efficacement aux besoins de santé de leur population en raison du remboursement de leur dette, la sécurité sanitaire mondiale est mise en péril », a déclaré Winnie Byanyima, directrice exécutive de l’ONUSIDA. Et d’ajouter ceci:  » La dette publique doit être réduite de toute urgence et la mobilisation des ressources nationales doit être renforcée afin de disposer de la marge de manœuvre budgétaire nécessaire pour financer pleinement la riposte mondiale au VIH et mettre fin au SIDA ».

Le service de la dette dépasse désormais 50 % des recettes publiques en Angola, au Kenya, au Malawi, au Rwanda, en Ouganda et en Zambie.  Même après les mesures d’allègement de la dette, la Zambie consacrera encore deux tiers de son budget au service de la dette entre 2024 et 2026.

Les dépenses consacrées à la lutte contre le VIH ont diminué depuis 2017 en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, passant de 0,3 % du PIB en 2017 à seulement 0,12 % en 2022.

L’Afrique de l’Ouest et du Centre devra mobiliser 4,18 milliards de dollars pour financer entièrement la riposte au VIH en 2024. Ce montant atteindra 7,9 milliards de dollars d’ici à 2030 si les efforts ne sont pas intensifiés dès aujourd’hui pour mettre fin aux nouvelles infections par le VIH.

Alors que 20,8 milliards de dollars étaient disponibles pour la riposte au VIH en 2022 dans les pays à revenu faible et intermédiaire grâce à des sources nationales et internationales, ces fonds n’étaient pas suffisants pour financer suffisamment la riposte au VIH. L’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, par exemple, présentaient un déficit de financement de 32 % en 2022.

Rien qu’en 2024, l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe devront mobiliser près de 12 milliards de dollars pour financer entièrement la riposte au VIH. Ce montant atteindra environ 17 milliards de dollars d’ici à 2030 si les nouvelles infections par le VIH ne sont pas réduites.

Afin de permettre une mobilisation accrue des ressources nationales pour que les pays puissent répondre efficacement à leurs pandémies, les pays d’Afrique subsaharienne devront renforcer leurs systèmes fiscaux, notamment en supprimant les exonérations fiscales qui coûtent actuellement aux pays une perte de recettes de 2,6 % du PIB en moyenne dans l’ensemble de la région.  Les donateurs doivent également accroître leur aide financière à la santé et à la lutte contre le VIH d’ici à 2030, tandis que les créanciers devraient offrir un allègement de la dette aux pays lourdement endettés pour alléger le fardeau.

« Les dirigeants du monde ne peuvent pas laisser une pénurie de ressources faire dérailler les progrès mondiaux visant à mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique d’ici à 2030″, a déclaré Mme Byanyima.

Ce rapport est publié avant la 79e session de l’Assemblée générale des Nations unies à New York aux Etats-un

is.

Prince Yassa




Les professionnels des médias informés sur l’évolution et la riposte engagée contre l’épidémie de Mpox en RDC

Les professionnels des médias ont été informés sur la situation épidémiologique de Mpox en République Démocratique du Congo, et les stratégies mises en place dans le cadre d’une riposte robuste et coordonnée.

C’était jeudi lors d’un briefing inaugural, organisé par l’Institut national de santé publique (INSP), à travers son Centre des opérations d’urgence en santé publique (COUSP).

Selon son coordonnateur, le Docteur Christian Ngandu, la communication a toute sa place dans le cadre de la riposte, organisée contre cette épidémie.  La communication, dit-il, « est la seule arme, la seule stratégie qui intervient sur l’incident lorsqu’on n’a pas toutes les données ». « Et donc, nous devons  bien comprendre l’importance que nous accordons à la communication dans toutes les opérations de préparation et de réponse face  aux urgences de santé publique ici j’ai cité le Mpox », a indiqué le Coordonnateur du Centre des opérations d’urgence en santé publique.

A l’en croire, au lendemain de l’annonce par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) de Mpox comme une urgence continentale, le Centre des opérations d’urgence en santé publique (COUSP) avait activé le mode réponse au niveau maximal  au niveau 3 selon le concept  des opérations. Et donc, c’est à ce titre qu’une réponse est administrée. En fait, une équipe appelée «  le Système de gestion de l’incident » est mise en place, et aussi « un Plan de préparation et de réponse » a été élaboré et même actualisé. Ce Plan est aujourd’hui en train d’être matérialisé dans le volet de la communication de risque et engagement communautaire.

«  (…) l’épidémie de Mpox aujourd’hui est une situation qui présente une forte notification dans le pays. Presque toutes les provinces sont affectées. La première de chose que je dirai à la population qu’il n’y a pas de panique  pour le Mpox. Le gouvernement a déjà pris toutes les mesures pour limiter la circulation du virus. (…) toutes les activités qui sont prises en compte les sont à travers un plan bien élaboré avec toutes les parties prenantes », a rassuré le coordonnateur du COUSP, le Dr. Christian Ngandu.

La vaccination contre le Mpox sera lancée le 2 octobre prochain

La campagne de vaccination contre l’épidémie de Mpox en République démocratique du Congo sera lancée le 02 octobre prochain, soit pratiquement dans deux semaines sur l’étendue nationale. C’est ce qu’a affirmé  l’Incident manager adjoint du Centre des Opérations d’Urgence de Santé publique (COUSP), le Docteur  Adelard Lufongola.

«  Ce qu’il faut retenir est que nous préparons déjà la vaccination, et cette vaccination aura lieu d’ici deux semaines. La date qui est lancée jusque-là, c’est le 2 octobre 2024. Alors entre-temps, on suit la préparation au niveau des zones de santé et des programmes. Ce n’est pas le niveau national qui vaccine. Ce sont les zones de santé qui vaccinent, et on a un outil, appelé Osp, lorsque les zones de santé ou les provinces atteignent 80 % de préparation en ce moment-là, on utilise la vaccination. Dès qu’elles n’atteignent pas 80 %, c’est possible que l’on puisse repousser un peu »,a-t-il précisé,visiblement très satisfait de ce briefing, qui a passé en revue les généralités, des signes, les modes de transmission, le traitement et les modes de répartition des cas au niveau du pays.

Vaccins pas encore disponibles Sur place, le pays dispose déjà de 265.000 doses de vaccin pour adulte. Tandis que les doses de vaccin promis par le royaume du Japon pour enfants, ne sont pas encore disponibles au pays.

Cependant, le COUSP reste optimiste et espère que ces doses arriveront le plus rapidement possible afin de lancer cette campagne fortement attendue sur l’ensemble du pays.

Selon l’Inps, cette campagne ne va durer que dix jours, et va privilégier d’abord les prestataires de première ligne (le personnel de santé), les enfants, les populations clés…

Rappelons que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS)  a déclaré le 14 aout 2024 l’épidémie de Mpox  « Urgence de santé publique de portée internationale» pour sa propagation rapide.  Aussi, elle a été annoncée comme étant une urgence continentale

.

Prince Yassa




Média : Kamanda wa Kamanda Muzembe élu Président de l’UNPC 

L’Union nationale de la presse du Congo (UNPC), autorité de régulation des journalistes de la République démocratique du Congo, a élu dans la nuit de jeudi à ce vendredi 20 septembre 2024, Kamanda Wa Kamanda Muzembe, ancien journaliste à la télévision nationale et à la Radio France Internationale (RFI), au poste de président.

Ces élections du nouveau comité directeur de l’UNPC ont eu lieu au terme des travaux du 10 ème congrès de l’union, tenu dans un contexte de crise persistante dans le secteur médiatique du pays.

L’équipe du nouveau président est composée notamment de Cyril Kileba, patron du journal “The Post” et aussi président d’une structure dénommée, Association nationale des éditeurs des journaux du Congo (ANECO). Marianne Mujing Yav Muland occupe le poste de 2e vice-présidente

Jasbey Zegbia, a été reconduit au secrétariat général,Gino Rehema de la radio Top Congo a été élue conseillère et Rachel Kitsita Ndongo, DG de Actu 30 télévision a remporté le poste de trésorière générale en battant Sylvie Bongo.

 

Mboshi




Pénurie d’eau potable au Sud-Kivu : La Licoski réclame la tenue des états généraux de l’eau à Bukavu 

Face à la pénurie d’eau potable dans la ville de Bukavu et le risque de voir la situation s’empirer avec le prolongement de la saison sèche, les consommateurs exigent du pouvoir public provincial une implication immédiate pour remettre de l’ordre dans la desserte en eau potable.

Les habitants de Bukavu sont confrontés à une crise sans précédent de pénurie d’eau potable. Avec le prolongement de la saison sèche, la situation risque de s’aggraver, mettant en danger la santé et le bien-être de milliers d’habitants de la ville. Face à ce constat alarmant, les consommateurs réclament une action immédiate des autorités pour résoudre ce problème.

Les membres de la Ligue des Consommateurs des Services au Congo Kinshasa (Licoski) ont proposé la convocation des états généraux de l’eau, réunissant la Régideso, les opérateurs privés et les partenaires financiers afin de trouver des solutions durables à cette crise.

Le président de la Licoski, Janvier Mizo Kabare, a notamment proposé la réactivation du projet Mazigiro, confié à un opérateur fiable, ainsi que la mise en œuvre rapide des autres points de captage d’eau dans le lac Kivu et la rivière Ruzizi.

La Régideso, dans un communiqué publié à Bukavu, a tiré la sonnette d’alarme en évoquant une perte de la moitié de la capacité de l’usine de Murhundu, passant de 32 mille à 20 mille mètres cubes. Si les pluies ne reprennent pas dans les sept prochains jours, la situation pourrait devenir critique pour la population de Bukavu.

Une crise qui menace la santé publique

La pénurie d’eau potable à Bukavu menace la santé publique des habitants, qui sont contraints de recourir à des sources d’eau non sécurisées pour subvenir à leurs besoins quotidiens. Les maladies liées à la consommation d’eau contaminée risquent de se propager rapidement, mettant en danger la vie de nombreux habitants de la ville.

Face à cette urgence, les autorités provinciales doivent agir rapidement et efficacement pour garantir l’accès à l’eau potable à tous les habitants de Bukavu. La situation ne peut plus être ignorée, et des mesures concrètes doivent être prises pour éviter une catastrophe sanitaire dans la ville.

Il est temps pour les autorités provinciales de prendre leurs responsabilités et de faire de la gestion de l’eau potable une priorité absolue. Les habitants de Bukavu ne peuvent plus attendre, ils ont besoin d’une action immédiate pour garantir leur accès à une ressource aussi essentielle que l’eau potable.

Eugide Abalawi




Traque des rebelles Mobondo : 3 miliciens neutralisés et un capturé par l’armée congolaise à Fatundu au Kwango.

L’opération “Ngemba” visant à neutraliser définitivement les rebelles Mobondo dans l’espace grand Bandundu se poursuit sans désemparée.

Le mardi 17 septembre, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo,`ont neutralisé trois éléments de ce mouvement rebelle et un d’entre eux, a été capturé muni de son arme type calibre 12 de fabrication locale. Kyana Mafu Thomas, originaire du village Matongo dans la province du Kwango, a été capturé par l’armée Congolaise lorsqu’il voulait trouver refuge dans la ferme Mwanapuka, sur la route qui mène vers la cité de Fatundu.

Le porte-parole de l’opération Ngemba Anthony Mwalushayi précise que ce hors la loi a été vite ramené au parquet militaire détaché de Kenge par le commandant de la onzième Région Militaire, le Général Major Jonas Padiri Muhizi qui supervise lui-même ces opérations dans cette partie du territoire national.

 

Osk




OM : La situation s’empire pour Mbemba.

Après avoir refusé de passer l’IRM de son retour de sélection, Chancel Mbemba est en passe de subir des sanctions supplémentaires à Marseille.

Selon la Provence, le défenseur congolais soupçonnerait les dirigeants Marseillais de vouloir lui priver des entraînements en inventant une blessure qui n’existe pas.

Cependant, le capitaine des Léopards est ouvert à passer l’IRM avec les médecins de son choix. Dans le cas contraire, son clan saisira la justice.

Plus les jours passent, plus le dossier se pimente.

 

 

ST