Selon le dernier rapport de l’ONUSIDA: Le respect des droits humains est essentiel pour mettre fin à la pandémie

Mme Berthilde Gahongayiré, Directrice régionale de L’ONUSIDA pour l’Afrique de l’ouest et du centre.

À l’approche de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA, un nouveau rapport du Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA) révèle que le monde peut atteindre l’objectif de mettre fin au sida en tant que menace de santé publique d’ici 2030 – mais uniquement si les dirigeants protègent les droits humains de toutes les personnes vivantes avec le VIH ou à risque.

Le message du rapport est résumé dans son titre : « Emprunter la voie des droits pour mettre fin au sida ».

« Malgré les progrès considé rables réalisés dans la lutte contre le VIH, les violations des droits humains continuent d’empêcher le monde d’éradiquer le sida », a déclaré Winnie Byanyima, directrice exécutive de l’ONUSIDA. Et d’ajouter : « Quand des filles sont privées d’éducation, quand les violences basées sur le genre impuni, quand des personnes risquent d’être arrêtées pour ce qu’elles sont ou qui elles aiment, ou quand accéder aux services de santé devient dangereux en raison de leur communauté, elles se voient privées des services essentiels pour sauver leur vie et mettre fin à la pandémie. Protéger la santé de tous implique de protéger les droits de tous ».

Parmi les 39,9 millions de personnes vivant avec le VIH, 9,3 millions n’ont toujours pas accès aux traitements vitaux. L’année dernière, 630 000 personnes sont mortes de maladies liées au sida, tandis que 1,3 million de nouvelles infections ont été enregistrées dans le monde. Dans au moins 28 pays, le nombre de nouvelles infections est en hausse.

 

Les programmes vitaux doivent être accessibles à tous sans crainte

Pour inverser cette tendance, l’ONUSIDA préconise que les programmes vitaux soient accessibles à tous sans crainte. En 2023, chaque jour, 570 jeunes femmes et filles âgées de 15 à 24 ans ont contracté le VIH. Dans 22 pays d’Afrique orientale et australe, les jeunes femmes et filles de cette tranche d’âge sont trois fois plus susceptibles de vivre avec le VIH que leurs homologues masculins.

« Aucune fille ne devrait être privée de l’éducation et de l’information dont elle a besoin pour se protéger », a déclaré Nomonde Ngema, une militante de 21 ans vivant avec le VIH. C’était avant de souligner ceci :« La discrimination et la violence envers les filles doivent être traitées comme des urgences de droits humains et de santé».

La criminalisation et la stigmatisation des communautés marginalisées entravent l’accès aux services de santé essentiels contre le VIH.

 

63 pays criminalisent encore les relations entre personnes de même sexe

Dans la Déclaration politique de 2021 sur l’élimination du VIH/sida, les pays se sont engagés à ce qu’en 2025, moins de 10 % des pays maintiennent des cadres juridiques et politiques restrictifs limitant l’accès aux services de lutte contre le VIH. Pourtant, en 2023, 63 pays criminalisent encore les relations entre personnes de même sexe. Ces lois freinent la réponse au VIH : parmi les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, la prévalence du VIH est cinq fois plus élevée dans les pays où ces relations sont criminalisées.

« Les lois et politiques punitives éloignent les personnes vulnérables des services essentiels pour prévenir, tester et traiter le VIH », a expliqué Axel Bautista, responsable de l’engagement communautaire chez MPact Global Action for Gay Men’sHealth&Rights. « Au lieu de punir les communautés marginalisées, les gouvernements doivent garantir leurs droits humains ».

La science continue d’innover contre le sida. Les médicaments à action prolongée, qui ne nécessitent que quelques injections par an, pourraient changer la donne, mais seulement si une approche fondée sur les droits humains est adoptée pour rendre ces technologies accessibles et abordables à travers le monde.

« Les outils médicaux qui sauvent des vies ne peuvent être prévus comme de simples marchandises », a déclaré Alexandra Calmy, spécialiste du VIH aux Hôpitaux universitaires de Genève soulignant ceci : « Les options thérapeutiques et préventives révolutionnaires en cours de développement doivent être mises à disposition sans délai pour garantir un accès universel ».

« Nous connaissons le chemin pour construire une société où chacun peut prospérer », a affirmé Jeanne Gapiya-Niyonzima, fondatrice de l’ANSS et première personne au Burundi à révéler publiquement qu’elle a vécu avec le VIH. « Si le monde veut mettre fin au sida en tant que menace de santé publique, il doit protéger les droits de chaque individu».

Le rapport comprend dix essais rédigés par des dirigeants de la lutte mondiale contre le sida, notamment Elton John ; l’archevêque du Cap, ThaboMakgoba ; le président irlandais, Michael D. Higgins ; le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk ; et l’ancienne présidente de la Société internationale du sida, AdeebaKamarulzaman.

Dans son essai, Elton John écrit : « Je connais le sentiment de honte et ses conséquences. Tant que le VIH sera perçu comme une maladie qui touche « les autres » et non les soi-disant « personnes décentes », le sida ne sera pas vaincu. La science, la médecine et la technologie sont peut-être le « quoi » pour mettre fin au sida, mais l’inclusion, l’empathie et la compassion sont le « comment ».

Le président Michael D. Higgins ajoute : « Garantir la plénitude des droits humains est une nécessité pratique cruciale si nous voulons débarrasser le monde du fléau du sida. Tenir la promesse de mettre fin au sida en tant que menace de santé publique est un choix politique et financier. Il est grand temps de choisir la bonne voie».

Prince Yassa




Face à la situation catastrophique de la PTME et de l’e-TME en Rdc: EGPAF et partenaires lancent une campagne de plaidoyer

Le bureau de la Fondation Elisabeth Glaser, spécialisé dans la prise en charge du VIH pédiatrique, et ses partenaires, ont lancé, jeudi 29 novembre 2024, la campagne de plaidoyer pour soutenir les efforts de l’élimination du VIH de la mère à l’enfant.

D’après le Directeur-pays d’EGPAF, le Docteur Aimé Loando Mboyo, qui s’exprimait sur cette campagne nationale, il s’agit de soutenir les efforts de la PTME et de l’e-TME au niveau de la République démocratique du Congo, par cette activité spécialement ; « parce que la situation de la PTME et de l’e-TME en République démocratique du Congo est dramatique. Elle est même catastrophique. 40% seulement des femmes enceintes en Rdc ont accès aux services de la PTME, 12 % seulement ont accès au dépistage précoce à six semaines et 25 % d’enfants naissent de mères infectées par le VIH. Un gap énorme », a décrié ce médecin. C’était avant de lancer cet avertissement : « Si le programme PTME est bien implémenté, le taux d’infection doit être inférieur à 5%. Et nous sommes à 25%. Situation est dramatique et inquiétante, qui pousse aujourd’hui EGPAF de réagir pour que le VIH pédiatrique soit éliminé en RDC. Voilà, l’objectif de notre activité de ce jour. Nous voulons que les choses changent, parce qu’avec la situation telle qu’elle se présente aujourd’hui, l’avènement d’une génération sans SIDA en République démocratique du Congo risque de rester une utopie ».

Ce cri de cœur a été réellement pris au sérieux par quelques partenaires techniques, dont le Bdom-Kinshasa, qui a promis de se mobiliser pour la réussite de cette campagne, qui oblige un sursaut national pour sa réussite.

«  Nous allons soutenir avec nos structures cette campagne de dépistage de la femme, de leur mise en traitement aux Arv et le dépistage des enfants nés de ces femmes. Aussi, nous soutenons l’accompagnement de leurs partenaires masculins qui doivent les accompagner dans cette lutte que nous menons. Egalement, l’appui des partenaires techniques et financiers pourra nous aider à arriver aux objectifs », a déclaré le Médecin directeur Bdom-Kinshasa, le Docteur Nkoy Belila Joséphine.

Plusieurs messages élaborés et adressés à différentes cibles ont été présentés lors de la cérémonie du lancement de cette campagne, déroulée dans l’enceinte du grand bâtiment du ministère de l’Intérieur.

Des messages pleins d’interpellation à l’endroit des décideurs politiques, des bailleurs fonds, des femmes, des parents mais aussi des partenaires sexuels des femmes enceintes, qui tous, sont appelés à prendre au sérieux cette réalité malheureuse et de s’engager véritablement pour le changement afin de permettre au pays d’être au rendez-vous de l’élimination du VIH pédiatrique d’ici 2030.

 

Voici un échantillon desdits messages :

« Aux décideurs politiques, bailleurs de fonds, et acteurs dans la lutte contre le VIH/SIDA de soutenir l’engagement que le pays a pris pour l’élimination de la transmission de la mère à l’enfant du VIH et de l’hépatite B ».

« Aux partenaires sexuels masculins des femmes enceintes pour le bien de vos bébés et vos femmes ; d’accompagner vos femmes enceinte à la Consultation prénatale (Cpn) dès le premier trimestre de la grossesse. « Faites-vous dépister au VIH et suivez les recommandations médicales, adhérer au traitement antirétroviral si vous êtes identifés VIH-positifs ».

« Aux parents, si votre enfant est né d’une mère VIH-positive, vous devez respecter les prescriptions médicales et les autres recommandations des professionnels de santé. Lui faire le dépistage précoce (EID) à 6-8 semaines après sa naissance : Si le résultat est positif : mettre le bébé sous traitement et suivre les conseils des professionnels de santé pour une prise en charge de qualité. Si le bébé est négatif : Mettre en pratique les conseils es professionnels de santé pour une prise en charge de qualité, et lui faire le test de sérologie à 18 mois d’âge pour s’assurer qu’il n’a pas été infecté par le VIH. L’allaiter exclusivement aux seins jusqu’à 6 mois, puis compléter son alimentation avec d’autres aliments nécessaires selon les recommandations médicales. De continuer à lui manifester et être présent près de et pour lui ».

Le lancement de cette campagne coïncide avec la célébration de la Journée mondiale de la lutte contre le VIH/SIDA (Jms), édition 2024, sous le thème :

Prince Yassa




Match pour la paix :  Les 50 enfants déplacés de guerre sont arrivés à Kinshasa

Accompagnés par la ministre des Droits humains, Mme Chantal Chambu Mwavita, une cinquantaine d’enfants victimes de la guerre dans la province du Nord-Kivu sont arrivés ce dimanche à Kinshasa. Ils sont venus faire un plaidoyer auprès des autorités congolaises, particulièrement le Président de la République, en faveur de la paix dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC).

La Directrice générale adjointe en charge des opérations du Fonds national des réparations des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV), Mme Emmanuella Zandi, a affirmé que ces enfants veulent féliciter les autorités du pays pour tous les efforts consentis dans la résolution des conflits et leur demander de trouver des mécanismes idoines en vue de mettre fin à l’insécurité dans leurs milieux de vie.

« Il est important d’écouter ces enfants, d’identifier leurs besoins, afin de mettre en place des programmes avec leur accord et qui correspondent à leurs attentes », a estimé Mme Zandi.

Durant leur séjour à Kinshasa, ces enfants vont prendre part à de nombreuses activités de relèvement, sous le haut patronage du Chef de l’État, parmi lesquelles quatre ateliers pédagogiques sur des thématiques essentielles : l’éducation, la promotion du football féminin, le journalisme sportif, ainsi que le football et le sport de proximité. Une rencontre « Table Ronde / Forum » autour de la professionnalisation du football et du développement des infrastructures est également prévue.

Les enfants vont également assister à un match de football pour la paix opposant le « Variétés Club de France » à la sélection « RDC All Stars » le 3 décembre à 17h, au Stade des Martyrs.




Le PAM a besoin de 17 milliards de dollars pour répondre à la crise de la faim dans le monde en 2025

Le Programme alimentaire mondial (PAM) a lancé un appel de fonds de 16,9 milliards de dollars vendredi, pour faire face à l’aggravation de la crise de la faim dans le monde en 2025, un montant qui correspond à peu près à ce que le monde dépense en café en deux semaines.

Cet appel fait suite à la publication du rapport de prévisions globales 2025 [Global Outlook 2025] de l’agence, qui évalue les besoins mondiaux en matière de sécurité alimentaire.

Le document phare du PAM, publié ce vendredi, montre que 343 millions de personnes dans 74 pays sont en situation d’insécurité alimentaire aiguë. Il s’agit d’une augmentation de 10 % par rapport à l’année dernière et juste un peu moins que le record atteint pendant la pandémie de Covid-19.

Une série de crises mondiales provoquées par l’escalade et le chevauchement des conflits, les extrêmes climatiques et les chocs économiques ont porté la faim à des niveaux records, générant une demande incessante d’aide humanitaire.

Selon le PAM, les 16,9 milliards de dollars demandés lui permettrait d’atteindre 123 millions de personnes parmi les plus affamées dans le monde.

« Les besoins humanitaires mondiaux augmentent, alimentés par des conflits dévastateurs, des catastrophes climatiques plus fréquentes et des bouleversements économiques de grande ampleur. Pourtant, le financement ne parvient pas à suivre », a déclaré la Directrice exécutive du PAM, Cindy McCain. « Au PAM, nous sommes déterminés à parvenir à un monde sans faim ».

Selon le rapport, environ 1,9 million de personnes sont au bord de la famine. La situation à Gaza reste désastreuse : 91 % de la population est en situation d’insécurité alimentaire aiguë, dont 16 % dans des conditions catastrophiques. Le PAM a besoin de 4,9 milliards de dollars pour ses opérations au Moyen-Orient.

Comme à Gaza, le nombre de personnes confrontées à une faim catastrophique a atteint des niveaux alarmants, en particulier au Soudan, ainsi que dans certaines régions du Soudan du Sud, d’Haïti et du Mali.

D’autant que le déclenchement des hostilités au Liban a aggravé la situation déjà désastreuse dans la région du Moyen-Orient, de l’Afrique du Nord et de l’Europe de l’Est, où les conflits provoquent également l’insécurité alimentaire à Gaza, en Syrie, en Ukraine et au Yémen où plus de 17 millions de personnes sont en situation d’insécurité alimentaire aiguë.

Avec plus de 170 millions de personnes en situation d’insécurité aiguë, l’Afrique subsaharienne représente 50 % des besoins de financement du PAM prévus pour 2025.

Le conflit au Soudan – où la famine a été confirmée dans une localité au mois d’août – provoque des déplacements massifs de population qui se répercutent sur les pays voisins.

Le conflit plonge également des millions de personnes dans la famine en République démocratique du Congo et au Sahel, tandis que les phénomènes climatiques extrêmes exacerbés par le phénomène El Niño aggravent l’insécurité alimentaire dans toute la région de l’Afrique australe. Le PAM a besoin de 8,4 milliards de dollars pour soutenir ses opérations en Afrique subsaharienne.

L’équivalent de deux semaines de consommation de café

En Asie et dans le Pacifique, où 88 millions de personnes luttent contre les effets dévastateurs de la faim aiguë, le PAM aura besoin de 2,5 milliards de dollars pour répondre aux crises. En Amérique latine et dans les Caraïbes, plus de 40 millions de personnes sont en situation d’insécurité alimentaire, dont 14,2 millions sont prioritaires pour l’aide du PAM.

Ce nouvel appel de fonds intervient alors que le manque de financement en 2024 a contraint le PAM à réduire ses activités, laissant souvent de côté certains des plus vulnérables.

« Nous avons besoin de toute urgence du soutien financier et diplomatique de la communauté internationale : pour inverser la vague croissante des besoins mondiaux et aider les communautés vulnérables à construire une résilience à long terme contre l’insécurité alimentaire », a ajouté Mme McCain.

Prince Yassa




Mpox : L’OMS maintient son plus haut niveau d’alerte

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a décidé vendredi de maintenir son plus haut niveau d’alerte concernant l’épidémie de Mpox, qui frappe la République démocratique du Congo et les pays voisins.

Le Comité d’urgence du Règlement sanitaire international concernant la recrudescence de la Mpox s’est réuni ce vendredi, pour la deuxième fois.

A l’issue de cette réunion, le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, en accord avec l’avis du Comité d’urgence, a déterminé que la recrudescence du mpox « continue de constituer une urgence de santé publique de portée internationale », soit le plus haut niveau d’alerte sanitaire de l’organisation.

« Cette décision a été prise en raison du nombre croissant et la propagation géographique continue des cas, les défis opérationnels sur le terrain et la nécessité de mettre en place et de maintenir une réponse cohérente entre les pays et les partenaires », a précisé l’OMS dans une note aux médias.

Urgence déclarée en août

La recrudescence du mpox en République démocratique du Congo (RDC) et sa propagation aux pays voisins ont été déclarées pour la première fois comme une urgence de santé publique de portée internationale par le chef de l’OMS le 14 août 2024.

La RDC est le pays le plus touché, suivi du Burundi et du Nigéria

La Mpox se caractérise par des lésions cutanées, comme des pustules, une forte fièvre et des douleurs musculaires. Identifiée pour la première fois en RDC en 1970, la maladie est longtemps restée circonscrite à une dizaine de pays africains.

 

Mais, en 2022, elle a commencé à s’étendre dans le reste du monde, notamment des pays développés où le virus n’avait jamais circulé. Deux épidémies concomitantes sévissent, l’une provoquée par le clade 1 en Afrique centrale, touchant surtout des enfants, et une autre par le nouveau variant, le clade 1b, qui frappe des adultes dans une autre région, dans l’Est de la RDC, et dans les pays limitrophes.

 

Prince Yassa




Décès de Médard Autsai Asenga : La notabilité de l’espace grande Orientale salue la mémoire d’un unificateur

L’ancien gouverneur de l’ex province orientale est décédé ce vendredi 22 novembre 2024 à Kinshasa. Il s’agit de Médard Autsai Asenga, l’une des grandes figures de la politique de la grande orientale et de l’Ituri voisin. Il est mort à l’âge de 82 ans après une longue période des ennuis de santé. Ce baobab de l’espace Oriental était gouverneur de la province Orientale aujourd’hui Tshopo de 2007 à 2012.

 

Sa disparition laisse un grand vide dans l’espace oriental. L’Homme a été toujours au centre de beaucoup d’actions visant l’unité et le développement, il est resté attaché à cette population qu’il a toujours aimé. Il prêché l’amour du prochain et le vivre ensemble. Après l’annonce de sa mort, la notabilité de l’espace grande orientale ont salué la mémoire de celui qui avait toujours prêché l’unité, l’amour du prochain et le vivre ensemble.

 

Qui était réellement Médard Autsai Asenga ?

 

Médard Autsai Asenga est un grand homme politique de la République Démocratique du Congo, né le 2 janvier 1942. Il a eu à diriger l’ex province orientale en qualité du gouverneur de 2007 à 2012. Mais bien avant, il a été vice-gouverneur en charge de l’économie et finances de la province orientale pendant la transition 1+4.

 

Médard Autsai a été élu plusieurs fois commissaire du peuple ( député national à l’époque de la République du Zaïre), puis député national de la circonscription électorale d’Aru en province de l’ituri et sénateur lors de la législature 2019-2023. Aux législatives nationales de 2023, il ne sera pas élu.

 

Décédé à l’âge de 82 ans, il laisse des orphelins biologiques et politiques. Il faut dire que l’illustre a commencé sa carrière politique à l’époque du feu maréchal Mobutu pour tirer sa révérence sous le règne de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo en passant par Laurent Désiré Kabila et Joseph Kabila.

 

 

 

 

 

 

Osk




Face à la croissance du taux de mortalité maternelle et infantile: Les Agences des Nations unies lancent le programme « Chaque femme, chaque nouveau-né partout »

Les Agences des Nations unies ont lancé, mardi à Dakar, capitale de la République du Sénégal, le programme de consultation régionale dénommé « Chaque femme, chaque nouveau-né partout », par lequel les acteurs concernés ont l’ambition d’apporter des réponses indiquées au défi de la croissance du taux de mortalité maternelle et infantile en Afrique de l’Ouest et du Centre.

L’UNICEF, l’OMS, l’UNFPA et ONU Femmes comptent travailler ensemble à travers ce programme pour ”accélérer les progrès dans la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile”, a expliqué le directeur de cabinet du ministère de la Santé et de l’Action sociale, docteur Samba Cor Sarr à l’ouverture du forum de lancement.

Il a relevé que “la santé de la mère et de l’enfant constitue l’une des principales préoccupations de la santé publique dans le monde”.

En 2020, ”près de 800 femmes sont mortes par jour, de causes évitables liées à la grossesse et à l’accouchement”, a souligné docteur Sarr devant des participants venus de 25 pays du continent. Il a ajouté que pendant la même période, “près de 95 % de morts maternelles sont survenues dans les pays à revenus faibles”.

“L’Afrique subsaharienne a enregistré 57% de l’ensemble des décès chez les enfants de moins de 5 ans, son taux de mortalité néonatale était également le plus élevé au monde en 2022”, a rappelé le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale.

De concert avec les ministères en charge de la Santé des pays concernés, les agences onusiennes en question comptent mettre au centre de leurs objectifs, le programme “Chaque femme, chaque nouveau-né”, partout en Afrique de l’Ouest et du Centre.

L’objectif poursuivi à travers cette consultation régionale est de ”concevoir des actions coordonnées et mesurables pour accélérer les progrès vers les Objectifs de développement durable (ODD) avant de diffuser les meilleures pratiques et approches techniques en matière de santé maternelle et infantile”, selon Samba Cor Sarr.

Le directeur régional de l’UNICEF en Afrique de l’Ouest et du Centre, Gilles Fagninou, a justifié la pertinence de cette consultation par la nécessité d’aller “plus vite dans la réduction de la mortalité maternelle et infantile”.

Il a rappelé qu’une femme meurt toutes les quatre minutes en donnant la vie, là où toutes les 17 secondes un nouveau-né perde la vie.

« Il suffirait de rassembler les forces humaines des 25 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre pour atteindre l’objectif d’ici 2030″, a-t-il indiqué.

C’est pourquoi, il a relevé que « la mobilisation, l’engagement des autorités étatiques seront au cœur des solutions ». Cette consultation régionale prend fin vendredi.

Prince Yassa




Selon l’UNICEF: Un avenir difficile attend les enfants en 2050 

L’avenir de l’enfance pourrait basculer, à moins que des mesures urgentes ne soient prises pour préserver les droits de l’enfant dans un monde en pleine mutation, alerte le Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) dans son nouveau rapport phare publié hier à l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance.

Ce rapport, intitulé « La Situation des enfants dans le monde 2024 : L’avenir de l’enfance dans un monde en mutation », examine la manière dont trois grandes tendances, à savoir trois forces puissantes observées à l’échelle mondiale, affecteront la vie des enfants d’ici aux années 2050 et au-delà. Ces grandes tendances, à savoir les changements démographiques, la crise climatique et environnementale, et les technologies d’avant-garde, fournissent des indications clés sur les défis et les possibilités qui attendent les enfants dans le monde de demain.

« Des chocs climatiques aux dangers en ligne, les enfants sont confrontés à une myriade de crises vouées à s’intensifier au cours des années à venir », indique Catherine Russell, Directrice générale de l’UNICEF. « Les projections présentées dans ce rapport montrent que le monde que nous léguerons aux enfants sera façonné par les décisions que les dirigeants mondiaux prennent, ou ne prennent pas, aujourd’hui. L’imagination ne suffira pas à leur offrir un avenir meilleur. Il faut agir. Des décennies de progrès, en particulier pour les filles, sont menacées (…) La crise climatique nous frappe déjà de plein fouet, l’année 2023 ayant été la plus chaude jamais enregistrée », a-t-elle ajouté.

Or, selon ce rapport, les aléas climatiques et environnementaux devraient s’intensifier partout dans le monde au cours de la période 2050-2059. Ainsi, prévient l’UNICEF, huit fois plus d’enfants devraient être exposés à des vagues de chaleur extrêmes par rapport aux années 2000, trois fois plus à des inondations fluviales extrêmes, et près de deux fois plus à des feux incontrôlés extrêmes.

Abri résistant aux changements climatiques

Les répercussions de ces aléas climatiques sur les enfants dépendront de plusieurs facteurs : l’âge des enfants touchés, leur santé, leur situation socioéconomique et leur accès aux ressources. Ainsi, les enfants ayant accès à un abri résistant aux changements climatiques, à des infrastructures de refroidissement, à des soins de santé, à une éducation et à de l’eau salubre seront plus susceptibles de survivre aux chocs climatiques que les autres.

Le rapport souligne donc le besoin urgent de prendre des mesures environnementales ciblées pour protéger tous les enfants et atténuer les risques auxquels ils font face.

D’après les projections, l’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud devraient compter le plus grand nombre d’enfants dans les années 2050. Leur population devrait toutefois vieillir, comme dans toutes les régions du monde. À titre d’exemple, en Afrique, la proportion d’enfants au sein de la population générale devrait rester élevée mais passer en dessous de 40 % (contre 50 % dans les années 2000). En Asie de l’Est et en Europe de l’Ouest, elle devrait passer en dessous de 17 %, alors que les enfants représentaient respectivement 29 % et 20 % de leur population dans les années 2000.

Ces évolutions démographiques soulèvent plusieurs défis pour les pays, qui seront soumis à la pression d’élargir l’offre de services visant à répondre aux besoins d’une population d’enfants de plus en plus importante ou, au contraire, d’une population vieillissante.

Parallèlement, le rapport reconnaît que les technologies d’avant-garde, telles que l’intelligence artificielle, sont à la fois porteuses de promesses et de dangers pour les enfants, qui interagissent déjà avec l’IA intégrée dans les applications, les jouets, les assistants virtuels, les jeux et les logiciels d’apprentissage. La fracture numérique reste toutefois béante. À l’heure actuelle, plus de 95 % des habitants des pays à revenu élevé sont connectés à Internet contre 26 % dans les pays à revenu faible.

Le rapport remarque en outre qu’une importante proportion de jeunes dans les pays à revenu faible et intermédiaire ont des difficultés à acquérir des compétences numériques, ce qui influera sur leur capacité à utiliser de manière efficace et responsable ces outils technologiques durant leurs études et leur vie professionnelle à venir. Les obstacles auxquels ils se heurtent sont souvent liés à leur situation économique et à leur genre, ainsi qu’à des questions de langue et d’accessibilité.

Le rapport renferme, toutefois, de bonnes nouvelles. Selon les projections, l’espérance de vie à la naissance devrait augmenter. Les progrès enregistrés en matière d’accès à l’éducation au cours de la dernière décennie devraient également s’intensifier : près de 96 % d’enfants à travers le monde devraient achever au moins l’enseignement primaire dans les années 2050, contre 80 % dans les années 2000.

De même, les résultats pour les enfants pourraient s’améliorer considérablement en augmentant les investissements en faveur de l’éducation et de la santé publique et en renforçant la protection environnementale. De telles mesures permettraient notamment de combler l’écart entre les genres concernant le niveau d’instruction et de réduire l’exposition aux aléas environnementaux.

Le rapport « La Situation des enfants dans le monde 2024 » souligne enfin l’importance de placer les droits de l’enfant, tels qu’énoncés dans la Convention relative aux droits de l’enfant des Nations Unies, au cœur de l’ensemble des stratégies, des politiques et des mesures.

« Il nous appelle à saisir les possibilités et à relever les défis inhérents à ces trois grandes tendances en investissant en faveur de l’éducation, de services et de villes durables et résilientes pour les enfants, en renforçant la résilience aux changements climatiques des infrastructures, des technologies, des services essentiels et des systèmes d’aide sociale, en fournissant une connectivité et des conceptions sûres à tous les enfants.

Cette année, la Journée mondiale de l’enfance, la journée annuelle d’action de l’UNICEF pour les enfants, portera sur le thème « Écoutons l’avenir », a fait savoir Catherine Russell.

Soulignons que dans le cadre de cette campagne, l’UNICEF a demandé aux enfants d’écrire des lettres sur le monde qu’ils aimeraient voir en 2050. Les réponses ont afflué du monde entier, de la ville de Gaza à Haïti en passant par la Tanzanie, et les enfants ont exprimé leurs souhaits d’être en sécurité, en bonne santé et instruits, en plus d’être protégés contre la guerre et les aléas climatiques.

« La Journée mondiale de l’enfance constitue une occasion pour les dirigeants de démontrer leur engagement à l’égard des droits et du bien-être de chaque enfant. Nous pouvons bâtir un avenir meilleur pour les enfants de demain, mais nous devons nous y atteler dès aujourd’hui », a conclu la Directrice générale de l’UANICEF.

Prince Yassa




RD Congo : Au cœur d’une crise qui s’intensifie, les communautés touchées par les conflits au Nord-Kivu subissent une détresse économique grandissante

La persistance des conflits armés dans la province du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), affecte la capacité des communautés à répondre à leurs besoins essentiels. Tandis que les combats restreignent l’accès aux champs et que de nombreuses barrières illégales entravent la circulation des personnes et des marchandises, la population, principalement rurale, subit une flambée des prix due à une baisse de la production agricole. Jour après jour, les habitants voient leurs conditions de vie se détériorer.

En dépit d’une accalmie relative dans les zones périphériques de la ville de Goma, les combats continuent d’opposer différents acteurs armés dans plusieurs territoires du Nord-Kivu. Ces affrontements occasionnent de nouveaux déplacements de population et réduisent encore leur accès aux champs et à leurs moyens de subsistance.

La province du Nord-Kivu compte désormais le plus grand nombre de personnes qui ont fui les combats en RDC, soit 2,5 millions d’après le Bureau des Nations-Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA). Pour les familles déplacées qui réussissent à retrouver des terres à exploiter ou pour les communautés hôtes qui peuvent encore travailler leur terre, la présence de nombreux hommes armés entre les lieux d’habitation et les champs à cultiver a considérablement augmenté les cas d’agressions physiques, y compris sexuelles, et les taxations illégales.

Les difficultés d’accès aux champs ont entraîné une hausse des prix des biens agricoles, désormais en partie importées des grandes villes de l’est et des pays voisins. Les communautés ont de plus en plus de mal à subvenir à leurs besoins alimentaires et les cas de malnutrition ne cessent d’augmenter. Entre juillet et décembre 2024, il est estimé qu’environ 2,4 millions de personnes se trouvent dans une situation de crise (phase 3 de l’IPC) dans laquelle le manque d’accès à l’alimentation aura atteint des niveaux critiques..

Myriam Favier, Cheffe de Sous-Délégation du CICR dans le Nord-Kivu, explique : « Les familles confrontées à une insécurité alimentaire grave se trouvent là où les conflits prolongés, comme dans l’est de la RDC, rendent la production et l’acheminement de la nourriture extrêmement difficiles. A terme, l’effondrement de ces systèmes de production alimentaire finit par affaiblir les populations déjà vulnérables. Le respect du droit international humanitaire (DIH), essentiel pour la protection des civils lors de la planification et la conduite des hostilités, limite l’impact que les combats peuvent avoir sur la sécurité alimentaire des personnes en assurant, par exemple, l’accès aux champs et aux marchés, de même que l’accès des acteurs humanitaires aux communautés dans le besoin. »

Les populations civiles étant exposées à une situation combinant violences armées et insécurité alimentaire alarmante, les équipes du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), en coopération avec la Croix-Rouge de RDC, ont fourni une assistance alimentaire à plus de 112 600 personnes dans les zones affectées par les affrontements entre le 7 et le 29 octobre 2024.

Une civile du Nord-Kivu reçoit une assistance de la Croix-Rouge pour renforcer sa sécurité économique.

Le CICR continue d’engager les parties au conflit dans le Nord-Kivu sur l’application des règles du DIH lors de la conduite des hostilités et sur leurs obligations de protéger les civils et leurs biens.

Les actions du CICR pour renforcer la sécurité économique des populations du Nord-Kivu, en octobre 2024

Du 7 au 29 octobre 2024, 60 800 personnes déplacées et retournées ont reçu des vivres (25 Kg d’haricots ; 50 Kg de farine de maïs ; 10 L d’huile et 1 Kg de sel de cuisine) à Nyanzale, Katsiru et Kibirizi, dans le territoire Rutshuru ;

Du 19 au 26 octobre 2024, 28 700 personnes déplacées et retournées ont reçu des vivres à Bweremana, Bishange et Kashenda, dans le territoire de Masisi ;

Du 8 au 20 octobre 2024, plus de 23 000 personnes déplacées et retournées ont reçu des vivres à Kanyabayonga, dans le territoire de Lubero. Cette assistance est la finalisation de la distribution d’aide alimentaire suspendue au mois de juin dernier à la suite de la progression des hostilités dans le sud du territoire de Lubero.




COP29 : « Il est temps d’accélérer, et non de reculer » sur la voie de la neutralité carbone »  

Lors d’une réunion d’hier jeudi, 14 novembre 2024, avec des entités non gouvernementales dans le cadre des négociations sur le climat de la COP29 à Bakou, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a souligné le rôle crucial que les villes, les régions, les entreprises et les institutions financières doivent jouer pour stimuler l’effort mondial visant à atteindre la neutralité carbone d’ici le milieu du siècle.

 

« Nous avons besoin d’un effort mondial massif pour orienter notre monde sur la voie de la sécurité ; vous êtes en première ligne… pour aider les consommateurs, les investisseurs et les régulateurs à comprendre à quoi ressemble un objectif crédible de neutralité carbone », a déclaré le chef de l’ONU.

 

Alors que de violentes conditions météorologiques provoquent des tragédies humaines et des destructions économiques dans le monde entier et que les efforts visant à limiter la hausse de la température mondiale à 1,5 degré Celsius s’essoufflent, M. Guterres a convoqué la réunion de haut niveau des acteurs non étatiques pour mettre en lumière leurs actions et stratégies depuis 2022, conformément aux principales recommandations publiées dans un rapport qu’il a lancé lors de la COP27 à Charm-el-Cheikh.

« Le chemin vers la sécurité »

Le rapport, Integrity Matters, présente 10 recommandations qui servent de guide pratique pour des engagements crédibles et responsables en matière de neutralité carbone. Elles détaillent ce que les acteurs non étatiques doivent prendre en compte à chaque étape de leurs progrès vers la réalisation des ambitions de neutralité carbone et la lutte contre la crise climatique.

En termes simples, la neutralité carbone désigne l’équilibre entre la quantité de gaz à effet de serre produite et la quantité éliminée de l’atmosphère. Pour atteindre cet objectif, il faut une coopération entre les entreprises et les institutions financières, ainsi que d’autres entités travaillant aux côtés des gouvernements.

« Accélérer, pas revenir en arrière »

Le Secrétaire général a remercié les acteurs non étatiques d’avoir pris l’initiative des efforts mondiaux en vue de l’objectif de neutralité carbone, mais a déclaré : « Maintenant, nous avons besoin que d’autres suivent ».

Il a d’abord exhorté tous les acteurs non étatiques à créer des plans de transition solides et responsables d’ici la COP30 l’année prochaine. Ces plans doivent être cohérents avec la limitation de l’augmentation de la température mondiale à 1,5 °C et tracer la voie vers la neutralité carbone d’ici 2050, en passant par des étapes en 2025, 2030, 2035 et au-delà.

 

« Ils doivent tracer la voie vers l’élimination progressive des combustibles fossiles – en se fondant sur la science. Ils doivent divulguer leurs politiques en matière de lobbying et d’engagement politique. Et ils doivent s’engager à une décarbonisation profonde tout au long de la chaîne de valeur », a dit M. Guterres.

 

Il a également souligné que tous ces plans ne doivent pas s’appuyer sur des compensations douteuses, y compris pour les émissions dites de portée 3, ou les émissions indirectes, telles que celles produites par les biens et services achetés, les voyages d’affaires ou l’élimination des déchets.

 

« Il est temps d’accélérer, et non de faire marche arrière ; il est temps d’être ambitieux et transparent. Pas de faire du greenwashing (écoblanchiment) », a-t-il déclaré.

Travailler de concert avec les gouvernements

M. Guterres a appelé à passer des engagements volontaires à des règles obligatoires : « L’avenir de l’humanité est en jeu. L’action ne peut pas être facultative. La divulgation de plans de transition crédibles, alignés sur 1,5 degré, doit être obligatoire pour les entreprises et les institutions financières ».

Le chef de l’ONU a également exhorté les entreprises, les institutions financières, les villes, les régions et autres à travailler avec les gouvernements sur leurs plans d’action nationaux pour le climat, ou CDN, qui doivent être présentés d’ici la COP30.

« Aider les gouvernements à garantir qu’ils offrent une certitude politique et réglementaire sur un avenir aligné sur 1,5 degré Celsius. Nous devons nous assurer que les gouvernements facilitent le travail des autres acteurs à cet égard, et non qu’ils compliquent le travail des autres acteurs en conformité avec l’avenir aligné sur 1,5 degré Celsius », a déclaré le chef de l’ONU.

Plus tard dans la journée, M. Guterres devait rencontrer un groupe de climatologues et d’acteurs de la société civile, dont de jeunes militants pour le climat.

Prince Yassa