Campagne ”Pas une école sans bancs” : Tony Mwaba remet 10.000 bancs au Kongo-Central

Ce n’est pas l’UNICEF, encore moins l’USAID ou l’UNESCO qui fait un don au Gouvernement congolais. Non. C’est le Gouvernement congolais lui-même qui se prend en charge pour répondre aux effets induits de la gratuité de l’enseignement primaire dont le manque des bancs dans les écoles qui ont connu un surpeuplement des élèves.

Sur instruction du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le Professeur Tony Mwaba Kazadi avait lancé en octobre 2021, la campagne ”Pas une école sans bancs”, à Kabeya Kamuanga, Province du Kasaï-Oriental.

Après la remise symbolique des 1000 bancs dans chaque province éducationnelle, lors de ses différentes itinérances en Provinces, c’est le tour du Gouvernement central de prendre le taureau par les cornes en initiant la fabrication des 60.000 bancs à distribuer dans 6 Provinces administratives à raison des 10.000 bancs par province.

Des bancs qui ont été fabriqués dans les ateliers de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo, CENCO qui les déploie en Provinces, gardés dans les entrepôts de l’Eglise catholique pour être distribués aux Gouvernements provinciaux qui les mettront à la disposition des Directeurs provinciaux de l’EPST pour les distribuer aux écoles nécessiteuses.

C’est ce qui justifie la cérémonie du lancement de la distribution de ces bancs à la première province administrative du Kongo-Central, dans l’enceinte de l’Ecole Primaire Londe, située dans la commune Matadi, ville du même nom, Province du Kongo-Central, ce samedi 28 janvier 2023, présidée par le ministre de l’EPST, le professeur Tony Mwaba Kazadi, accompagné de Mme Christine Nepa Nepa, M. Jacques Odia Musungayi et Papy Mangobe, respectivement Secrétaire Général à l’EPST, Inspecteur Général de l’EPST et Directeur national du SECOPE, en présence du Gouverneur de province, représenté par Mme Carole Kiatazabu Itambo, Ministre provinciale du Kongo-Central en charge de l’Education.

Améliorer la qualité de l’enseignement et les conditions d’apprentissage

Prenant le premier la parole, le Directeur, Chef de Service de la Direction des Infrastructures Scolaires, M. Éloïs Kumbo Bopey, a circonscrit le cadre de cette cérémonie qui consiste à répondre à la campagne ”Pas une école sans bancs” lancée sur l’instruction du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et exécutée par le ministre Tony Mwaba Kazadi qui l’a confiée à sa Direction, après le FPEFP.

En ce qui concerne cette cérémonie, le Directeur Éloïs Kumbo Bopey, a indiqué qu’il s’agit du projet qui vise l’amélioration de la qualité de l’enseignement ainsi que les conditions d’apprentissage des élèves par la dotation des bancs pupitres aux écoles, a-t-il déclaré, avant de préciser que c’est dans ce cadre qu’un appel d’offre a été lancé et a abouti à la signature par le ministre de l’EPST des contrats avec les Asbl pour la fabrication des six contrats pour la fourniture des 60000 bancs à distribuer dans dix provinces administratives, a-t-il indiqué.

Les six provinces constituent la première vague d’un programme qui s’inscrit dans la continuité de la campagne ”Pas une école sans bancs”.

60.000 bancs dont 10.000 bancs par province

Avant de remettre les blancs au Gouvernement provincial, le patron de l’EPST, le professeur Tony Mwaba Kazadi a déclaré:” c’est dans le cadre de la poursuite de la campagne ”Pas une école sans bancs”, une campagne patronnée par le Chef de l’Etat lui-même, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour répondre à l’amélioration de la qualité de l’enseignement qui a été affectée bien avant la gratuité de l’enseignement primaire, nous avons un autre défi, celui de l’amélioration de sa qualité”, a déclaré le ministre Tony Mwaba Kazadi avant de fixer:” Dans le cadre de cette campagne, à travers la Direction des Infrastructures Scolaires, nous avons signé six Contrats avec des ONG pour la fabrication des 60 000 bancs, à raison des 10.000 bancs par province pour la première phase. Et la province du Kongo-Central est parmi les premières provinces bénéficiaires”.

Par la qualité de l’enseignement, a-t-il poursuivi, ”on vise les enseignants qualifiés, un programme qui a un contenu qui répond aux besoins de la société et un cadre approprié pour les apprentissages et les enseignements”, a expliqué Tony Mwaba Kazadi.

Malgré les potentialités de notre pays, certains élèves étudient à même le sol, a déploré le ministre Tony Mwaba qui a toutefois fait observer qu’il n’est pas à Matadi pour distribuer les bancs, mais dans le cadre de sa campagne ”Pas une école sans bancs” en vue de remettre les Gouvernements provinciaux dans leurs responsabilités, ainsi que les chefs d’établissements scolaires, qui devraient au moyen des frais de fonctionnement fabriquer aussi les bancs pupitres au profit de leurs élèves.

”Le Directeur des Infrastructures Scolaires l’a dit. C’est la remise symbolique des 200 bancs qui est juste le lancement de distribution”, a précisé le professeur Tony Mwaba Kazadi. ”Les Directeurs provinciaux doivent identifier les écoles qui sont dans les besoins et là où il n’y a pas des besoins, que l’on trouve les entrepôts pour garder ces bancs”, a-t-il instruit.

Au nom du Gouverneur du Kongo-Central, Mme Carole Kiatazabu Itambo, Ministre provinciale en charge de l’Education, a remercié le ministre de l’EPST pour l’attention combien remarquable dont est bénéficiaire sa province. Elle a également dit merci pour les orientations données aux Directeurs provinciaux, les Inspecteurs et autres cadres de l’EPST dans la compréhension de la trilogie inspectorale scolaire.

La ministre provinciale a souligné que le geste que vient de poser le Ministre en faveur de sa province est très encourageant.

Ainsi, elle a exhorté le ministre Tony Mwaba Kazadi ”à rester fidèle à l’engagement de matérialiser la vision du Chef de l’Etat, à travers la consolidation et la pérennisation de la gratuité de l’enseignement primaire”, a-t-elle déclaré avant d’instruire les chefs d’établissements scolaires :

”Aux autorités scolaires, je vous enjoins de gérer ces bancs pupitres en bon père de famille dans le cadre du respect du bien communautaires afin qu’ils servent réellement aux besoins pour lesquels ils ont été fabriqués”, a conclu Carole Kiatazabu Itambo.




Pourquoi des crises se produisent-elles ?

Les crises ont des causes variées et complexes, qui peuvent être d’origine intérieure, extérieure, ou les deux à la fois.

Les facteurs intérieurs sont, notamment, des politiques budgétaires et monétaires inadaptées, qui peuvent être à l’origine de déficits budgétaires et courants considérables, ainsi que de niveaux d’endettement public élevés ; la fixation du taux de change à un niveau inadéquat, qui peut éroder la compétitivité et engendrer la perte de réserves officielles ; ou un système financier précaire, qui peut se traduire par l’alternance de phases d’essor et d’effondrement de l’activité. L’instabilité politique et la faiblesse des institutions peuvent aussi provoquer des crises.

Les facteurs extérieurs comprennent divers types de chocs, tels que des catastrophes naturelles ou de fortes fluctuations des cours des produits de base, qui sont fréquemment à l’origine de crises, en particulier dans les pays à faible revenu. Avec la mondialisation de l’économie, les sautes d’humeur du marché peuvent rendre les flux de capitaux volatils. Même les pays dotés de solides paramètres fondamentaux peuvent être durement touchés par des politiques et des crises économiques émanant de l’extérieur.

La pandémie de COVID-19 constitue un exemple de choc extérieur touchant des pays sur toute la planète. Le FMI a réagi avec un concours financier d’envergure inédite pour aider les pays à protéger les plus vulnérables et à jeter les bases de la reprise économique.




Au Kongo Central : Tony Mwaba au front pour le réveil de la trilogie de l’Inspection scolaire

Boma, première capitale de l’Etat Indépendant du Congo, où s’est tenue la réunion présidée par le professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, à l’attention du corps inspectoral scolaire de la Province administrative du Kongo-Central, réunissant toutes les trois provinces éducationnelles.

Témoins de l’événement, Mme Christine Nepa Nepa, M. Jacques Odia Musungayi, Mme Carole Kiatazabu Itambo et M. Papy Mangobe, respectivement, Secrétaire général, Inspecteur général de l’EPST, ministre provinciale en charge de l’Education du Kongo-Central et Directeur national du SECOPE.

Premier à prendre la parole, le Maire de Boma, M. Mbutuyibi Kuakula Senghor, qui a tenu à souhaiter la bienvenue à la délégation du ministre Tony Mwaba Kazadi, avant de lui présenter la carte postale de ce qui a été la première capitale de ce pays en 1885.  La Ville de Boma est constituée de 3 communes, 17 quartiers dont la population au 31 mars 2022 est estimée à plus de 400.000 habitants.

Ensuite, c’est l’Inspecteur général de l’EPST, M.  Jacques Odia Musungayi qui  a de prime abord souhaité au nom du corps inspectoral du Kongo-Central la bienvenue et les meilleurs voeux pour la nouvelle année 2023.

Ensuite, il a peint un tableau peu reluisant du corps inspectoral du Kongo-Central qui n’est pas présentable au point où l’on a trouvé dans une école un Chef d’établissement, Médecin de son état, qui est Préfet des études.

Jacques Odia a également déploré la situation non viable des infrastructures scolaires, la fusion des classes dont les élèves sont de différentes filières, manque des rapports des Inspecteurs, déficit d’équipements et matériels scolaires ou didactiques, la sous qualification des enseignants…

Face à toutes ces difficultés, Jacques Odia, s’adressant au ministre a indiqué :”La stratégie face à tout ce tableau peint reste entre vos mains. Voilà pourquoi je vous remets la parole pour nous entretenir”.

Du réveil de la trilogie inspectorale

Prenant le dernier la parole, le ministre Tony Mwaba Kazadi a rappelé le périple qui l’a conduit au Grand Kasaï, Grand Équateur en passant par Kinshasa avant de venir au Kongo Central dans sa thématique :”Le réveil de la trilogie inspectorale”, étant donné que cette année scolaire a été dédiée à l’Inspection scolaire, a rappelé le professeur Tony Mwaba Kazadi.

”J’ai tenu seul à présider cette séance, parce que le réveil du sommeil dans la vie d’un homme, c’est une seule fois. Et lorsque quelqu’un resterait en sommeil après cette campagne de réveil, nous le mettrons dans le cercueil et le conduirons au cimetière qui signifie soit la retraite ou la révocation”, a déclaré le professeur Tony Mwaba Kazadi, avant d’entrer dans l’exégèse pour expliquer ce que dit la loi au sujet de l’Inspection scolaire qui est ”le bras séculier du ministre”. Cela veut dire, a-t-il expliqué, qu’il s’agit du reflet et de l’image du Ministre, a-t-il démontré.

Pas confondre la gratuité avec les conditions d’apprentissage

C’est là qu’il est revenu sur la gratuité de l’enseignement primaire qui n’est pas comprise par certaines personnes, voire les intellectuels.

Beaucoup confondent la gratuité de l’enseignement primaire avec les conditions d’apprentissage ou socioprofessionnelles des enseignants. La gratuité veut dire, a-t-il poursuivi, la suppression de tous les frais payés jadis par les parents pour la scolarité de leurs enfants au cycle primaire dans les établissements scolaires publics.

A côté de la gratuité, il y a la problématique de la qualité de l’enseignement. Et pour y veiller, le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique ne dispose que d’un seul instrument. Il s’agit de l’Inspection scolaire qui a une triple mission : Former, contrôler et évaluer, a insisté Tony Mwaba Kazadi.

Pour lui, cette mission n’est pas remplie par les Inspecteurs scolaires. Pour preuves, a-t-il démontré :”Il suffit de voir comment les enseignants qui viennent manifester au Cabinet, de quelle manière ils s’expriment, a déploré Tony Mwaba Kazadi qui a du mal à trouver un enseignant capable de tenir dans un débat pendant plus de 2 minutes pour se rabattre en lingala.

De même, a-t-il ajouté, il faut regarder le niveau des finalistes qui sortent des humanités dont l’expression en français laisse à désirer. Pour le patron de l’EPST, c’est le produit du travail de l’Inspection qui n’est pas à l’oeuvre, a fustigé le n°1 de l’EPST.

Pour compter sur la qualité de l’enseignement, il faut que l’on ait le programme à jour, le contrôle, …

C’est ce qui arrivait dans le temps avec les anciens Inspecteurs, lors de leurs descentes dans les salles de classe, faisaient trembler les enseignants qui éprouvaient de la panique, une fois contrôlés par quelqu’un qui n’avait que son papier et son stylo.

Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui, où les Inspecteurs disent à leurs familles : ”Je ne vais pas au travail, mais je vais chercher l’argent ”. Raison pour laquelle, on a trouvé là où les Inspecteurs sont passés, l’absence des rapports ou les rapports trouvés, indiquaient ”Actualisés”.

A l’EPST, on n’a pas besoin de la police. L’EPST a sa police qui est l’Inspecteur scolaire, a indiqué le ministre, avant de préciser :”Ainsi, pour y arriver, je me rappelle de cet adage latin :”Il est de meilleure politique criminelle que la loi avertisse avant de punir”.

Voilà pourquoi, il est venu rencontrer son armée qui est l’Inspection scolaire pour lui dire :”Nous sommes en guerre et pour cela, vous devriez vous mettre debout pour combattre contre les antivaleurs. Parce que ne pas combattre les antivaleurs équivaut à une désertion punie en temps de guerre, comme une haute trahison, dont la peine est la peine capitale”.

Là-dessus, le ministre de l’EPST a rappelé que ”l’armée ne va jamais en grève. De même, à l’Inspection scolaire, on ne peut pas avoir des Inspecteurs qui vont de revendications en revendications jusqu’au point de grever. Or, à l’Inspection scolaire, c’est le sacrifice, la passion. Et c’est dans ces conditions que nous découvrons certains d’entre vous qui peuvent aller plus loin, contrairement à ceux qui ne veulent que de l’argent”, a rappelé le Ministre Tony Mwaba Kazadi.

A ce sujet, le professeur Tony Mwaba a rappelé dans quelles conditions, il a fermé une école à Kasa-Vubu, à Kinshasa pour non viabilité, alors que c’est le travail de l’Inspecteur.

Des constats

Avant de les réveiller, le professeur Tony Mwaba Kazadi est revenu sur quelques constats qu’il a faits :  très faible production des Inspecteurs dans tous les modules ; très faible contribution à la banque d’ITEMS à cause à cause de la faible maîtrise de la technique de composition et d’analyse des items ; tripatouillage des rapports d’inspection. Attiré par le moindre effort, l’Inspecteur reprend ses rapports d’il y a deux ans, trois ans derrière et leur donne la date du jour, comme s’ils venaient d’être produits; monnayage du contrôle des dossiers des finalistes; la tolérance des mercenaires dans les salles de l’Examen d’Etat ; favoriser la tricherie par la mise dans une même classe des élèves d’une même option pour collaborer ; absence de cotation des enseignants, l’absence du contrôle des documents administratifs et des dossiers pédagogiques des enseignants,…

A ce propos, le Ministre Tony Mwaba a appelé le corps inspectoral à se réveiller pour s’engager contre ces antivaleurs.

Comme père de famille, le Ministre Tony Mwaba a fait observer qu’il est conscient des difficultés que rencontrent les inspecteurs dans l’accomplissement de leurs tâches, notamment le problème de mobilité surtout dans les milieux ruraux.

 Là-dessus, il a déclaré s’être déjà engagé pour l’augmentation exponentielle de la prime pour fonctions spéciales dont l’engagement est effectué. D’ores et déjà, à partir du mois de mois d’avril, tout ceci sera pris en charge par l’Etat congolais.

A ce sujet, il a fait savoir que le ministère de l’EPST ne paie pas. Il a déjà engagé. Le dossier est déjà passé au ministère du Budget, il ne reste que sa liquidation au niveau du ministère des Finances. A Kinshasa, une partie a été payée et il reste l’arrière-pays, a-t-il rassuré.

D’ores et déjà, il a signalé la préparation de l’engagement de la prime d’itinérance dont les travaux seront finalisés sous peu par l’Inspecteur Général. Aussi, le Ministre entrevoit la revue à la hausse des frais de fonctionnement pour l’Inspection Provinciale Principale et l’Inspection de Pool actuellement plafonnés à actuellement, à 400.000 alors qu’ils étaient à 175.000 FC par mois.

Le Ministre a engagé également des démarches auprès des partenaires pour financer les moyens de locomotion. C’est notamment les démarches qui sont en voie d’être achevées avec le BeCeCO pour l’acquisition des motos.

Que les inspecteurs se mettent au travail

Il a exhorté tous les Inspecteurs à se mettre au travail en dépit des difficultés qui peuvent subvenir.

”Dès notre retour, il faut que les choses changent. Surtout avec la signature de la Nouvelle Convention scolaire signée avec les Confessions religieuses. Cette Convention a une disposition qui charge le PROVED qui, en cas de dérapage dans le chef des enseignants ou des Chefs d’établissements scolaires conventionnés, fait une réquisition qui, après 72 heures, si elle n’est pas observée par la Coordination, frappe. C’est justement pour rétablir l’autorité de l’État qui a la charge de la régulation de l’éducation dans notre pays.

Avant de conclure, le professeur Tony Mwaba Kazadi est revenu sur les innovations qu’il a apportées notamment en ce qui concerne l’identification des enfants, des établissements scolaires publics mécanisés et des établissements scolaires privés.

A l’issue de cette séance de travail et se livrant à la presse, le Ministre Tony Mwaba Kazadi a déclaré : ”l’objet de la rencontre d’aujourd’hui était de rappeler à l’Inspection scolaire sa mission qui se résume à la trilogie : former, contrôler et évaluer.

Si la qualité de l’enseignement est au rabais aujourd’hui, c’est parce que l’Inspection Scolaire ne fait pas son travail”, a-t-il déclaré avant d’insister sur le rôle de l’inspection scolaire qui est ” L’instrument entre les mains du Ministre qui permet de relever la qualité de l’enseignement et de veiller sur la consolidation et la pérennisation de l’enseignement primaire”.

 A ce sujet, il a indiqué :”Aujourd’hui même avec la gratuité, la police du respect des mesures de la gratuité, c’est l’Inspection”, a-t-il déclaré avant de rappeler :”Cette année scolaire à été dédiée à l’Inspection scolaire pour son réveil, et nous venions d’initier une série des rencontres avec les Inspecteurs pour qu’ils se réveillent et qu’ils accomplissent fidèlement et pleinement leurs missions et c’est le tour du Kongo-Central”.

En rapport avec ce qu’il reproche aux Inspecteurs, le ministre a répondu : « C’est la léthargie, ils ne font pas leur travail. Il faut les réveiller, les engager à lutter contre les antivaleurs, à travailler pour relever la qualité de l’enseignement dans nos écoles, à surveiller la mise en oeuvre de la gratuité de l’enseignement primaire dans leurs écoles”, a indiqué Tony Mwaba Kazadi.

Et en ce qui concerne leurs droits, le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique répond : “Leurs droits, on en a parlé effectivement, comme on dit à chaque droit correspond un devoir. On leur a parlé de leurs missions et leurs devoirs. En ce qui concerne leurs droits, il faut reconnaître qu’ils ont besoin des moyens pour travailler. Il y a d’autres, on a déjà engagé, on attend qu’ils soient résolus et ce, avec la mise en pratique du budget 2023. Il y a aussi une équipe qu’on a mise sur place pour évaluer tous les besoins de l’Inspection scolaire de nos jours pour permettre à celle-ci d’accomplir toutes ses missions. Nous sommes en train d’y travailler dans le budget 2023. Nous allons nous battre pour améliorer aussi leurs conditions de travail”, a conclu le professeur Tony Mwaba Kazadi.

Poursuite des visites surprises

Rappelons qu’avant cette grande messe inspectorale, le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi, a poursuivi avec ses visites surprises dans différents établissements scolaires de Boma après la cité côtière de Muanda, Province du Kongo-central.

Objectif, veiller sur la qualité de l’enseignement après avoir réussi la consolidation et la pérennisation de l’enseignement primaire.

Première étape, c’est le Complexe scolaire Makaya Lezi. Ici, c’est le Chef d’établissement qui l’accueille. Il est surpris de recevoir le patron de l’Epst à qui le Préfet Masuangi Musuangi Didier-Potain a présenté cette école qui organise trois cycles : maternel, primaire et secondaire.

Aux humanités, le Complexe scolaire organise les Options Latin-philo, Commercial et Gestion et Sciences.

Comme exercices, le ministre et son équipe se sont livrés au contrôle de la matière en cours d’enseignement, les documents administratifs d’agrément et de fonctionnement de l’école, les documents pédagogiques des enseignants et ceux scolaires des élèves, …

Là-dessus, Mme Christine Nepa Nepa et Monsieur Jacques Odia Musungayi, respectivement Secrétaire Général et IG de l’EPST ont fait quelques observations aux chefs d’établissements scolaires et aux enseignants qui n’étaient pas en ordre avant de leur donner des instructions précises dans le but de l’amélioration.

Des instructions pertinentes ont été également données au Directeur et sous-directeur de l’EPST Kongo-Central 1 et Boma pour poursuivre le contrôle de routine.

Deuxième étape, c’est le Lycée Technique Kyesse. Le Préfet Ndoki Ditia surpris pendant la récréation, a reçu la délégation du Ministre à laquelle il a présenté son école, fondée en 1935 par les Soeurs Franciscaines et organise deux options dont Technique Coupe et Couture et Technique Agricole et Nutrition.

Même exercice avec Mme le SG et l’IG de l’EPST. Un constat malheureux toutefois, les toilettes sont dans un état piteux. Et là, le patron de l’EPST a invité le Chef d’établissement pour qu’avec les frais de fonctionnement, qu’il s’organise pour mettre en état de propreté les lieux d’aisance.




Pressions euro-américaines sur le Covid-19 : La Chine poussée à pratiquer la réciprocité à son corps défendant !

L’annonce, par la Chine, depuis le mercredi 7 décembre 2022 de l’allègement général des restrictions contre le Covid-19 a soulevé en Occident un tollé général pour le moins insolite, particulièrement en ce début du mois de janvier 2023, la date prévue à cet effet pour ses autorités étant le 8  janvier…

Les médias dits internationaux semblent avoir reçu consigne de discréditer davantage Pékin au travers des titres à la fois alarmants et alarmistes du genre « En Chine, la mort de plusieurs personnalités renforce les soupçons sur le bilan réel du Covid-19 » ; « Covid-19 : A quelles conséquences faut-il s’attendre en France après le rebond épidémique en Chine ? » ; « Covid-19 : la Chine tente de minimiser le nombre de morts liés à l’épidémie » ; « Covid-19 en Chine : 90 % des habitants d’une province contaminés » ; « Covid : situation alarmante en Chine » ; « Covid-19 : les passagers en provenance de Chine doivent désormais présenter un test négatif pour venir en France » ; « Covid-19 : une ‘ écrasante majorité’ des pays de l’UE favorables à des tests pour les voyageurs venant de Chine, Pékin promet des ‘contre-mesures’». Ceci pour un seul pays.

On imagine l’ampleur de la médiatisation négative pour la quarantaine de pays d’Europe et d’Amérique du Nord participants à cette campagne à laquelle s’ajoutent certaines organisations internationales dont l’Oms.

A, à en croire un quotidien français citant nommément Michael Ryan, responsable de l’OMS chargé de la gestion des situations d’urgence sanitaire, « les chiffres actuels publiés par la Chine sous-représentent l’impact réel de la maladie en termes d’admissions hospitalières, d’admissions dans les soins intensifs et surtout en termes de décès».

Perspective redoutée parce que redoutable

En réponse à une préoccupation exprimée au média chinois Global Times,  Sunshu Shuai déclare : « Nous avons remarqué que certains médias occidentaux ont prétendu que l’ajustement de la politique sanitaire chinoise montre que la Chine a changé sa philosophie anti-épidémique contre le COVID-19 et qu’elle n’attache plus d’importance à la vie du peuple ».

Pour Wang Wenbin, « Les affirmations en question sont totalement contraires aux faits et à la science, et constituent une pure rhétorique de dénigrement aux motivations inavouées ».

Depuis l’apparition du Covid-19, son pays, relève-t-il, place la vie de son peuple au-dessus de tout, à l’instar d’ailleurs de tous les gouvernements sérieux.

« Nous avons fait tout notre possible pour protéger la vie et la santé du peuple et avons consacré toutes nos ressources au traitement de chaque patient. Au cours des trois dernières années, nous avons répondu efficacement à cinq vagues mondiales de COVID-19 et évité les infections généralisées par la souche originale et le variant Delta, qui sont relativement plus pathogènes que les autres variants. Nous avons considérablement réduit le nombre de cas graves et de décès, et gagné un temps précieux pour la recherche, le développement et l’application de vaccins et de thérapies, ainsi que pour la préparation de fournitures médicales et d’autres ressources ».

Résultat indéniable à l’échelle mondiale : « la Chine a enregistré les taux d’infection et de mortalité les plus faibles. Malgré la pandémie, l’espérance de vie moyenne en Chine est passée de 77,3 à 78,2 ans ».

A propos du variant Omicron devenu une obsession pour ces médias agissant certainement au nom de leurs gouvernements, la partie chinoise met les choses au clair. « Actuellement, le variant Omicron étant beaucoup moins pathogène et mortel et les capacités de traitement, de test et de vaccination de la Chine étant en constante augmentation, la Chine a pris l’initiative d’optimiser ses mesures de réponse au COVID-19. Nous avons adopté de manière ordonnée les 20 mesures optimisées et les 10 nouvelles mesures et avons publié des mesures visant à traiter le COVID-19 comme une maladie infectieuse de classe B au lieu de classe A, déplaçant l’objectif de notre réponse de l’endiguement de l’infection à la prévention des cas graves et aux soins de santé », déclarent les autorités chinoises convaincues du fait qu’« Il s’agit d’une démarche scientifique, opportune et nécessaire, visant à maximiser la sécurité de la vie et de la santé des personnes et à minimiser l’impact de l’épidémie sur le développement économique et social ».

Rejetant le reproche lui est fait de non-partage des informations disponibles sur cette épidémie, la Chine affirme plutôt le contraire. « La Chine a partagé les informations et les données concernées avec la communauté internationale de manière ouverte et transparente. Nous avons procédé à plus de 60 échanges techniques avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et avons partagé les données génomiques du virus provenant des derniers cas de COVID-19 en Chine via l’Initiative mondiale sur le partage des données relatives à la grippe aviaire (GISAID), fournissant ainsi des références importantes aux institutions internationales de recherche en santé », déclare-t-elle en soulignant qu’« à plusieurs reprises que pour tous les pays, les mesures de lutte contre le COVID-19 doivent être fondées sur des données scientifiques et proportionnées. Elles ne doivent pas affecter les déplacements transfrontaliers normaux ni les échanges et la coopération entre les peuples. Il ne doit pas y avoir de mesures discriminatoires, et encore moins utiliser ces mesures à des fins de manipulation politique ».

Se désolant de la manipulation à grande échelle en cours, Beijing prévient qu’« En réponse aux mesures déraisonnables prises par certains pays, la Chine prendra, selon la situation du COVID-19 et de la nécessité d’y répondre, des mesures correspondantes fondées sur le principe de réciprocité ».

C’est une perspective redoutée parce que redoutable.

SM




Muanda : Tony Mwaba ordonne des mesures disciplinaires contre le préfet de l’école Banza

Faire des visites surprises pour s’enquérir de la réalité des écoles, la nouvelle religion du Ministre de l’Enseignement Primaire Secondaire et Technique, le Professeur Tony Mwaba.  C’est ce qui justifie sa descente dans la ville côtière de Muanda, sans s’accorder le repos après une long périple parcouru de Kinshasa à Boma, dans la Province du Kongo-Central, ce mercredi 25 janvier 2023.

Sur place, indique notre source, la religion du professeur Tony Mwaba Kazadi a été de mise : écoles publiques comme privées ont subi la surprise parfois désagréable pour certaines.

Le cas probant est celui de l’école Banza, un établissement public où est organisé plusieurs options dont la Pêche, visiblement la seule dans la ville. A l’entrée du ministre, direction la salle qui abrite la 4ème des humanités. Le constat est amer : la salle n’a ni pavement et moins encore une toiture appropriée. L’enseignant est absent et les élèves sans matériels didactiques. Ce constat est général comme en témoignent les avis des Inspecteurs dans les différents rapports.

Sur le champ, le ministre a instruit Mme le Secrétaire général, également de la partie, ainsi que les responsables locaux pour des mesures disciplinaires contre le préfet de ladite école.

Après Banza, direction cette fois, le Groupe Scolaire Horizon, une école privée dans le territoire de Muanda, même Province additionnelle. A son entrée, le ministre Tony Mwaba a vite remarqué l’absence du drapeau. Sur le champ, il a vite interpellé le responsable de l’école pour faire respecter sa décision rendant obligatoire le salut au drapeau ainsi que l’exécution de l’hymne national dans tous les établissements scolaires.

Contrairement à Banza, ici le constat est plutôt favorable. Les bâtiments ainsi que les latrines ont attiré l’attention du Ministre qui a salué leur viabilité.

 Troisième étape, l’EP GS COM, ex Athénée Royal. Ce vaste Complexe de plus de 17 salles de classe et chambres d’internement fait partie des écoles mythiques de la Province construite par le colon belge dont la gestion a été cédée à l’Eglise catholique. Après une visite guidée, le ministre Tony Mwaba s’est dit satisfait de la qualité de l’enseignement dispensé dans cet établissement de référence et en a profité pour signer dans le livre d’or.

La visite s’est clôturée à l’EP Nsumbu Mankumbu, école salutiste qui se trouve dans un état déplorable.

Ayant reçu le cri d’alarme des autorités de ladite école, le n°1 de l’EPST a rappelé aux gestionnaires la responsabilité de l’église et celle de la Province dans la viabilisation de cette école. Rigoureux au sujet du respect des conditions d’apprentissage des élèves, le Ministre a lancé un ultimatum aux gestionnaires pour une réhabilitation dans le délai au risque de subir la rigueur de la loi avec comme conséquence le retrait de la liste de mécanisation pour non viabilité.

Après sa tournée, le professeur Tony Mwaba a regagné sa résidence à Boma en vue de préparer la grande rencontre avec tous les inspecteurs scolaires prévue ce vendredi 27 janvier à Boma avec comme orientation la réactivation de la trilogie inspectorale, gage du redressement de la qualité de l’enseignement.




Baie de Ngaliema : Gentiny Ngobila supervise la démolition des constructions anarchiques

Le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, a supervisé, mercredi 27 janvier 2023, l’opération de démolition des constructions anarchiques sur la baie de Ngaliema. Il était accompagné du patron de la police ville de Kinshasa, le général Sylvano Kasongo, ainsi que du Commandant de la 14ème région militaire.

Sur instruction du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi, le Gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka a dirigé cette opération à bord des engins de l’hôtel de ville, consistant en la démolition des constructions anarchiques sur la baie de Ngaliema tout au long du fleuve Congo afin de faire respecter les normes urbanistiques.

” L’opération va se poursuivre jusqu’à la fin de la semaine, j’avoue ma satisfaction sur le fait de bénéficier du soutien de la population et des mamans maraîchères en particulier. J’invite la police à veiller sur l’effectivité du déroulement de cette opération”, a déclaré le gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka. Par ailleurs, l’autorité urbaine a interpellé les chefs coutumiers qui n’arrêtent pas de vendre des terres aux paisibles citoyens.

“Nul n’est censé ignorer la loi, la population doit retenir que les chefs coutumiers n’ont aucun droit pour vendre des espaces et des terres dans la ville de Kinshasa.  Le droit coutumier ne s’exerce pas ici à Kinshasa. Les chefs coutumiers, ici, ont le rôle des vigiles. C’est-à-dire, surveiller, sécuriser pour éviter que n’importe qui vienne occuper des espaces”, a interpellé le patron de la ville de Kinshasa, avant de rassurer qu’il fera le suivi de cette opération lui-même durant cette semaine sur cet espace.




Gratuité de l’enseignement : Tony Mwaba félicité par la population de Boma

Après 08h de route à destination de la ville de Boma dans la Province de Kongo Central pour une rencontre de haut niveau avec les Inspecteurs scolaires, le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a vu son cortège être pris d’assaut ce mercredi 25 janvier dans la soirée par les habitants à l’entrée de la ville ainsi que les membres de son parti politique, UDPS.

Cette foule est venue rendre hommages à ce digne, Lieutenant du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi qu’est Tony Mwaba Kazadi. Ému par ce geste de solidarité de la population de Boma, le patron de l’EPST est descendu de son cortège pour saluer la délégation venue à sa rencontre.

Gerbe de fleurs et mots de bienvenue lui adressés par les élèves, Tony Mwaba a effectué quelques kilomètres à pied saluant ainsi la foule réunie en son honneur.

Communiant avec la population de Boma ainsi que les militants de l’UDPS présents, ces derniers ont remercié le Chef de l’Etat pour sa vision dans le sous-secteur de l’EPST avec une mention spéciale pour la gratuite de l’Enseignement Primaire, le plus beau cadeau offert à la jeunesse.

Reconnaissant envers le Président de la République, cette population a également félicité le ministre pour son leadership et son abnégation dans la matérialisation de la vision du Chef de l’État.

Après communion avec ses compatriotes, le ministre et son cortège ont repris la route avec un sentiment du travail accompli comme en témoigne la réaction de la population générale de la République qui est de nature à récompenser ce travail acharné dont les résultats sont plus qu’évidents et font la fierté du Chef de l’État




Sud -Ubangi : Jean-Jacques Mbungani en démonstration de force à Likaw et exhorte la population à la paix, à l’unité et à l’amour

Dr Jean-Jacques Mbungani, ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, poursuit sa mission officielle d’itinérance et d’inspection dans les aires de santé de la province du Sud-Ubangi. Cette mission a deux objectifs principaux, rappelle-t-on. Renforcer les structures de santé en médicaments et équipements médicaux dans les différentes zones de santé des groupements et secteurs du territoire de cette province et sensibiliser la population à participer au processus électoral qui se poursuit avec l’enrôlement et identification des électeurs sur toute l’étendue du territoire national.

Il faut noter qu’au niveau du territoire de Budjala, le ministre national de la Santé publique, Hygiène et Prévention, a provoqué de l’effervescence lors de son arrivé au village Likaw, dans le secteur de Ngombe-Bola. Jamais un acteur politique ou un membre du gouvernement central n’a été accueilli à Likaw comme Dr Jean-Jacques Mbungani.

Au rythme de fanfares, animations et pas de danses, ce haut cadre du Mouvement de Libération du Congo (MLC), parti cher à JP Bemba, a marché sur une distance de 5 Kilomètres à pied avec la population qui lui a réservé un accueil chaleureux, de son arrivée jusqu’au centre de Santé Bonga-Bola.

La présence de Mbungani dans ce coin du pays est une démonstration de force qui prouve que le fils du feu Jeannot Bemba est le seul et l’unique leader politique charismatique, incontestable et inégalable dans cette partie du Sud Ubangi.  Il a drainé une foule immense. Cette réalité a confirmé que Likaw demeure et restera sous contrôle du MLC.

Cela contrairement à certains politiciens opportunistes qui prétendent l’être, en semant la discorde dans la communauté, à travers leur discours machiavélique et démagogique.   A contrario, le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a, dans son mot de circonstance, apporté un message de paix et d’espoir à la population de Likaw.  Il a exhorté la communauté à cultiver la paix, l’unité et l’amour. Car, la haine et la xénophobie n’ont pas leur place lorsqu’on aspire au développement intégral de Budjala.

Patriotisme oblige, Dr Jean-Jacques Mbungani a profité de l’occasion, pour échanger sur les enjeux politiques de l’heure en RDC, qui sont dominés par le début du processus électoral au pays. Il a, en effet, invité les jeunes majeurs et les vieux à s’enrôler massivement afin d’obtenir leurs cartes d’électeur et s’acquitter de leur devoir civique pour participer aux prochaines élections générales. Signalons en passant que Dr Jean-Jacques Mbungani a prêché par l’exemple, en s’enrôlant dans son fief politique, Budjala centre.

 Comme dans ses habitudes, le numéro Un de la Santé en RDC n’est pas venu mains bredouilles à Likaw. Au nom du gouvernement de la République, le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, a procédé également à la remise d’un lot de médicaments et équipements médicaux (lits, appareils du laboratoire, gangs, blouses…) à la Zone de Santé de Banga-Bola. Ce geste s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Couverture Santé Universelle (CSU) qui vise à améliorer et à permettre l’accès aux soins de santé de qualité à tout congolais.

 « On a entendu parler du Ministre Jacques Mbungani dans les informations au niveau de notre parti. On l’avait aussi vu dans les images à travers les réseaux sociaux. On nous a dit que c’est un médecin de haut niveau qui maitrise bien le secteur de la santé.  Aujourd’hui, je suis très content de rencontrer notre ministre national de la Santé, qui est du MLC. Je suis fier de lui. Il a bien parlé au nom du gouvernement et du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi. C’est vraiment l’homme qu’il faut pour défendre et faire honneur à notre président national, JP Bemba ici à Lukaw. Vous avez vu, vous-même, comment sa présence a créé la panique dans le camp adverse mais chez nous au MLC, nous prônons la paix, l’amour et l’unité, comme l’a dit le Ministre Mbungani. Que Dieu l’accompagne toujours pour accomplir tous les bons projets qu’il a pour nous à Budjala. Merci à lui et à toute sa délégation », commente un jeune militant d’une trentaine d’années, à Likaw.




Incendié au mois de décembre passé : Wenze ya Imbwa en voie de reprendre ses activités

Contrairement au vouloir de la population environnante, le marché Citas, communément appelé ” Wenze ya Imbwa” commence à reprendre ses activités petit à petit, après un moment de silence dû à l’incendie électrique qui avait provoqué la perte de plusieurs biens dans la nuit du jeudi au vendredi 30 décembre 2022 au quartier Cimanga, dans la commune de Barumbu.

Il s’observe dans ce site commercial une présence timide des vendeuses de pains, du café, de boutiques, de restaurants et d’autres quincailleries en pleine reconstitution, alors que la population environnante souhaite l’interdiction de ce petit marché qui perturbe selon elle, la circulation dans ce coin de la capitale et ne répondant pas aux critères du marché.

Aucun mort n’avait été enregistré dans cet incident, comme avait affirmé une maman vendeuse de farine, victime de perte et surprise par le feu au moulin. Elle s’était exprimée, disant : « nous avons fait beaucoup de temps sans courant, comme c’était rétabli, nous étions venues pour moudre les maïs. Le courant s’est soudainement explosé et rien n’a été sauvé là », parce que le feu était difficile à maîtriser et la fumée s’était rependue partout.

Il faudrait attendre le service anti incendie, lequel arrive malheureusement en retard, tous étaient déjà réduit en cendres”, a-t-elle dit.

Touchée de l’incendie, la population environnante plaide pour la non restauration de ce site qui ne répond pas aux critères du marché.  “Nous demandons au gouverneur de la ville, Gentiny Ngobila de ne plus autoriser le fonctionnement de ce marché, car il ne répond pas aux critères appropriés”, souhaite la population.

Il est à noter que “wenze ya imbwa” au quartier Cimanga dans la commune de Barumbu n’a aucun bâtiment construit en matériaux durables. Il ne constitue que des tôles et des planches allergiques au feu. Et d’ajouter qu’après cet incendie, le marché est en train d’être reconstruit de la même manière.

Jean-Luc Lukanda




Kailo : Un enfant de 14 ans trouvé pendu dans sa chambre !

Un fait macabre s’est passé le dimanche soir à Kailo Centre, chef-lieu du territoire qui porte le même nom. En effet, un enfant de 14 ans a été retrouvé pendu dans sa chambre.  Fort malheureusement, sa marâtre a préférée de le délier de sa corde de crime avant de faire appel à la police et l’enterrement s’en suivra quelques temps après.

Aucune enquête n’a été menée pour connaitre l’origine de ce meurtre et les autorités territoriales ne se préoccupent guère. Informé à ce sujet, le commissaire près le Gouverneur en charge de l’Intérieur et sécurité, Me Marcel Lemba-Lemba, promet d’envoyer une équipe dans les heures qui viennent pour mener une enquête approfondie.

Il nous revient que le territoire de Kailo n’a pas un Sous Commissaire dans la commune, mais plutôt une infanterie qui dirige la juridiction de la PNC. D’autres détails dans nos prochaines éditions.