Lutte contre les Ist et le VIH/SIDA à Kindu: Le Groupe de travail «  Préservatif » a tenu sa première réunion de l’année

Le Groupe de travail Préservatif a tenu hier jeudi 13 juin 2024, sa première réunion pour l’année 2024 dans le cadre de la lutte contre les Infections sexuellement transmissibles et le VIH/SIDA. C’était au bureau de l’Eup Kindu dans la province du Maniema.

Plusieurs acteurs dans la riposte ont pris part à cette rencontre qui visait à renforcer la coordination multisectorielle de la réponse au VIH/SIDA plus particulièrement de définir et de récolter les besoins en préservatifs auprès des partenaires afin de fixer les besoins de la province pour chaque circuit communautaire, sanitaire et commercial.

Aussi, les participants ont eu à définir les stratégies et adopter le plan de distribution des préservatifs, et offrir aux acteurs de LCS un espace de concertation sur les activités de prévention au VIH à mener au niveau de la province du Maniema.

Cette rencontre a renforcé les capacités techniques des acteurs de LCS par le partage des informations, des stratégies et méthodes de travail en gestion des préservatifs.

Ainsi pour améliorer le fonctionnement de ce Groupe, un comité a été mis en place, dont la composition se présente de la manière ci-après : Président : PNMLS; Vice-Président : PNUD; Secrétariat : PNSR et PNLS; Membres.

Les participants ont été informés de la disponibilité d’un lot de préservatifs fournit par le bureau du Fonds des Nations unies pour la Population (UNFPA) de GOMA pour la province du Maniema.

«  Ce rassemblement témoigne de l’engagement des acteurs en faveur de la santé publique et de la promotion des pratiques sexuelles sûres et responsables afin de lutter contre les infections sexuellement transmissibles (IST) et le VIH/SIDA », a déclaré le secrétaire exécutif provincial du Programme national multisectoriel de lutte contre le VIH/SIDA (PNMLS), visiblement très ému de la forte participation de ces acteurs, à qui il a promis un accompagne permanent de sa structure.

Prince Yassa




Elimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant: Le Directeur Fodé Simaga de l’ONUSIDA préconise la volonté politique

Intervenant le vendredi dernier lors d’un webinaire, organisé par le Réseau des Médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN), le Directeur de la science, des services et des systèmes pour tous au siège du Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA), a fait savoir qu’avec la volonté politique, la région peut arriver à l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant, parce que le traitement est là et n’est pas couteux.

« Elimination de la transmission de la Mère à l’Enfants du VIH en Afrique de l’Ouest et du Centre et si on en parlait», telle a été la thématique de ce webinaire, qui a exposé la situation des femmes enceintes et des enfants malades dans cette région d’Afrique, où de plus en plus d’enfants sont issus de mères qui ne sont pas sous traitement antirétroviral (Arv).

« L’Afrique de l’Ouest et du Centre représentent 50% des femmes enceintes qui ne sont pas sous traitement anti rétroviral (Arv). La couverture Arv des enfants globalement dans le monde est de 52 %, en Afrique globalement il est de 37% en Afrique. Mais en Afrique de l’Ouest et du Centre est de 27 %. Ça veut dire que seulement un enfant sur quatre est traité des Arv. Tout ceci pour dire que ça ne marche pas», a indiqué le Directeur de la Science, des Services et des Systèmes pour Tous de l’ONUSIDA, Monsieur Fodé Simaga.

41% de toutes les nouvelles infections des enfants dans le monde, soit 51 % sont en Afrique de l’Ouest et du Centre

Dans un langage clair mais plus interpellateur, le Directeur Fodé Simaga, a fait savoir que 41% de toutes les nouvelles infections des enfants dans le monde, soit 51 % sont en Afrique de l’Ouest et du Centre. « Tout ça pour dire que ça ne marche pas pour pleins de raisons », a-t-il indiqué.

Plusieurs raisons expliquent cela. En effet, dit-il : « Pour traiter les femmes enceintes, il faut d’abord les trouver, les identifier et les sensibiliser. Où est ce que l’on peut trouver les femmes enceintes. Naturellement dans les centres de santé lors des consultations de planning familial, prénatal… Mais dans mon pays, il y a déjà un nombre significatif des femmes enceintes qui ne vont pas dans les centres de santé. Et dans celles qui y vont, ce n’est pas sûr qu’on leur propose le test systématiquement. Deuxièmement, il faudrait que la société civile soit le plus supportée, appuyée pour pouvoir aller, faire en quelque sorte les portes à portes pour proposer aux femmes enceintes le test sachant qu’en plus on a l’autotest. Donc, il est temps de tirer la sonnette d’alarme surtout dans notre région pour qu’on puisse avancer », a-t-il plaidé.

En plus de la société civile, les chefs religieux et coutumiers doivent entrer dans la danse afin de toucher un grand nombre de femmes.

Outre cela, le Directeur de la Science, des Services et des Systèmes pour Tous au siège de l’ONUSIDA a déploré le fait que les systèmes des données ne soient pas très performants dans la région. C’est justement pour cela qu’il a plaidé encore une fois, pour une amélioration de ces systèmes afin de pouvoir savoir combien des femmes potentielles, où elles sont géographiquement. Car, « (…) techniquement tout est là. Le traitement qui marche est là. Il n’est pas cher. Il est très souvent financé par les partenaires extérieurs (…) Mais il faut que les femmes soient identifiées et repérées », a-t-il indiqué.

Elimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant, c’est possible.

« Absolument à 100%. Quand on dit qu’il n’y a pas de moyen, soit la technologie n’existe pas, soit l technologie est trop chère et nos pays n’y arrivent pas. Mais là, on a le traitement extrêmement efficace. Il n’est pas cher du tout (…) il faut une volonté politique, il faut remettre la volonté politique sur la table, il faut les campagnes de sensibilisation modernes… pour sensibiliser les femmes », a rassuré Monsieur Fodé Simaga au cours de ce webinaire auquel participait aussi le Directeur Pays de l’ONUSIDA au Benin et au Togo.

Prenant à son tour la parole, Éric Verschueren, a fait savoir que la prévention des nouvelles infections chez les enfants et les femmes enceintes fait partie du troisième pilier de l’Alliance globale pour l’Elimination du VIH/SIDA chez les enfants. Une approche qui implique aussi les hommes.

« Les hommes sont souvent perçus comme les grands peureux, fréquentent moins les centres de santé. L’autotest pourrait être une solution intéressante pour augmenter la couverture du dépistage chez les hommes et réduire les risques d’infections chez les femmes enceintes », a suggéré le Directeur Pays de l’ONUSIDA au Beni et au Togo.

Rappelons que le monde avait lancé l’Alliance globale contre le VIH/SIDA chez les enfants au début de l’année passée à Dar-es-Salam en Tanzanie. Elle regroupe douze pays du continent.

Prince Yassa




Denise Nyakeru Tshisekedi visite l’hôpital Mabanga désormais opérationnel

La Première Dame de la République démocratique du Congo, Denise Nyakeru Tshisekedi, a visité le mercredi 19 juin, le Centre de Médecine mixte d’Anémie SS (l’hôpital Mabanga), situé dans le quartier Yolo dans la commune de Kalamu.

Cette visite  consolatrice et très attendue avait commencé par la pédiatrie en passant par la médecine interne pour chuter aux urgences. La Présidente de la Fondation DNT a fait cette ronde pour se rendre compte du fonctionnement effectif de ce centre, qui est aujourd’hui une grande référence après sa rénovation intervenue après près d’une année des travaux de réhabilitation et de construction. Et ce, grâce à l’implication de la Première Dame. Il offre aujourd’hui les meilleures conditions de prise en charge des malades.
« Nous disons un grand merci à Maman Denise pour cette belle œuvre qui nous permet d’avoir des soins de qualité dans un environnement très propre. Que le Seigneur se souvienne d’elle et la bénisse abondamment », a lâché une malade, qui exprimait toute sa reconnaissance à Denise Nyakeru Tshisekedi, qui a fait de la lutte contre la drépanocytose son combat.
Aujourd’hui, le Centre « Mabanga » présente un autre visage avec une capacité d’accueil qui a sensiblement augmenté. Elle est passée de 56 à 120, et doté de plusieurs nouveaux services. A savoir : L’imagerie, le scanner, la radiologie, la mammographie, l’ECG…
Soulignons que cette visite de la Première Dame au Centre de Médecine mixte d’Anémie SS s’inscrit dans le cadre de la célébration de la journée mondiale contre la drépanocytose, le 19 juin de chaque année.
Prince Yassa




Journée internationale de l’Enfant africain : Berthilde G. pour le renforcement de l’autonomie des filles par l’éducation pour l’éradication du SIDA

La Directrice régionale du Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA) appelle au renforcement de l’autonomie des filles par l’éducation et les droits à la santé pour l’éradication du VIH/SIDA. Ce pressant appel a été lancé hier à l’occasion de la journée internationale de l’Enfant africaine, célébrée le 16 juin de chaque année.

« Aujourd’hui, nous célébrons la Journée internationale de l’enfant africain dans des circonstances difficiles, nos communautés et nos pays étant confrontés à de multiples crises. Bien que nous ayons fait plusieurs progrès, de nombreux obstacles empêchent encore tous les enfants africains de jouir de leurs droits et de mener une vie pleine et en bonne santé. Malgré les progrès réalisés au cours des dernières décennies, on estime que 58 % des enfants en âge de fréquenter le deuxième cycle du secondaire en Afrique subsaharienne ne sont pas scolarisés », a déclaré la Directrice régionale de l’ONUSIDA, Madame Berthilde Gahongayire.
Selon l’ONUSIDA, en Afrique de l’Ouest et du Centre (AOC), seuls 65% des filles et 69% des garçons terminent l’école primaire, les filles sont moins nombreuses que les garçons à achever leur scolarité et cet écart s’accroît avec l’âge.
Dans le même temps, une adolescente sur quatre et près d’un adolescent sur cinq ne reçoivent aucune éducation ou formation formelle. « Notre région est confrontée à une crise avec le taux de natalité le plus élevé au monde : 33 % des femmes accouchent avant l’âge de 18 ans, et 3,5 % avant l’âge de 15 ans. Le mariage des enfants est endémique : plus d’une fille sur sept est mariée avant l’âge de 14 ans, voire trois sur dix dans certains pays. Il est alarmant de constater que seulement 15 % des jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans, ou leurs partenaires, utilisent des contraceptifs modernes », a déploré la Directrice régionale de l’ONUSIDA.
Elle estime à cet effet, que le manque d’accès à la santé reproductive aggrave les problèmes. Car, près de la moitié des adolescentes et plus d’un tiers des garçons justifient de manière choquante le fait de battre leur femme. Le fléau des mutilations génitales féminines persiste également, sa prévalence chez les filles âgées de 15 à 19 ans variant considérablement de moins de 1 % à plus de 90 % dans la région. Ces dures réalités exigent une attention et une action urgentes. Ces sombres statistiques représentent la vie de jeunes filles dont le potentiel est bafoué et l’avenir détourné. Nombre d’entre elles ne retourneront jamais à l’école, reléguant leur participation économique à des emplois mal rémunérés et perpétuant un cycle de pauvreté pour leurs enfants.
Ce qui fait que maintenir les filles à l’école est un défi majeur qui exige des investissements urgents.

L’éducation est essentielle pour lutter contre les taux élevés de VIH

« Les femmes plus instruites sont en meilleure santé et ont des revenus plus élevés, se marient plus tard et contribuent à la santé et à l’éducation de leur famille. Ces facteurs combinés peuvent permettre à des millions de personnes de sortir de la pauvreté. L’éducation est également essentielle pour lutter contre les taux élevés de VIH chez les adolescentes et les jeunes femmes. Il est temps de renouveler l’engagement en faveur de cette cause », a préconisé la Directrice régionale de l’ONUSIDA.
Ainsi, fait-elle remarquer, malgré une baisse substantielle des nouvelles infections par le VIH au niveau mondial, l’épidémie continue de toucher de manière disproportionnée les adolescentes et les jeunes femmes, en particulier en Afrique.
En effet, explique Madame Berthilde Gahongayire, les adolescentes et les femmes (âgées de 15 à 49 ans), qui représentent 43 % des nouvelles infections par le VIH dans la région en 2022, continuent de se heurter à des obstacles juridiques et sociétaux, tels que les limites liées à l’âge du consentement pour l’accès au dépistage du VIH.
«  Ces obstacles entravent leur accès au VIH et à d’autres services vitaux, notamment en ce qui concerne la violence sexiste, ainsi que les efforts visant à réduire la stigmatisation et la discrimination. 4,8 millions de personnes vivent actuellement avec le VIH en Afrique de l’Ouest et du Centre, et plus d’un quart (26 %) de tous les enfants séropositifs dans le monde résident dans la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre », a précisé ce haut cadre des Nations unies, avant de souligner que 38% des nouvelles infections chez les enfants se produisent dans cette région aussi.
« Nos données montrent que le maintien d’une fille à l’école secondaire peut réduire son risque de contracter le VIH jusqu’à 50 % dans certains pays. L’éducation est un facteur de protection contre les mariages d’enfants et les mariages précoces, les grossesses non désirées chez les adolescentes, la violence, la stigmatisation et la discrimination liées au genre », a-t-elle souligné.
Ainsi, l’engagement de l’AOC, approuvé par les ministères de l’éducation et de la santé en 2023, envisage une Afrique subsaharienne où les adolescents et les jeunes obtiennent des résultats positifs en matière de santé, d’éducation et d’égalité des sexes. Il vise à améliorer les résultats des jeunes en matière de santé et d’éducation en renforçant le plaidoyer, en fournissant un cadre politique, en renforçant les mécanismes de coordination, en encourageant la collaboration entre les secteurs de l’éducation et de la santé, et en mobilisant les donateurs autour d’un programme commun, avec des rapports périodiques par rapport aux objectifs convenus pour assurer une mise en œuvre cohérente.
À l’occasion du premier anniversaire de l’engagement de l’AOC, elle estime qu’il est louable que l’Union africaine ait désigné 2024 comme l’année de l’éducation pour le continent.
« Cinq agences des Nations unies – ONUSIDA, UNESCO, UNFPA, UNICEF et ONU Femmes – collaborent avec les gouvernements, l’Union africaine, la société civile, les réseaux de femmes et de filles et les partenaires du développement, dans le cadre de l’initiative Education Plus, afin de déployer des efforts délibérés pour investir dans l’éducation des adolescentes et dans des programmes de transition entre l’école et le travail, de manière à réduire le risque de contracter le VIH/sida et à leur assurer un avenir indépendant sur le plan économique. Alors que nous célébrons la Journée de l’enfant africain, unissons-nous pour garantir le droit de chaque enfant à l’éducation et à un avenir meilleur. Nous ne devons pas laisser tomber nos jeunes. Nous devons investir dans leur vie et protéger leurs droits. Investir dans l’éducation, ce n’est pas seulement mettre fin à la pauvreté et aux disparités entre les sexes ; c’est aussi donner à chaque enfant la possibilité de s’épanouir et nous aider tous à lutter contre le sida d’ici à 2030 », a-t-elle recommandé.
Prince Yassa




Katmandou va abriter la 3ème réunion du processus de reconstitution des ressources IDA-21

L’Association internationale de développement (IDA) est un partenaire engagé de longue date aux côtés des pays d’Asie du Sud, où elle s’emploie depuis plus de 60 ans à impulser des changements transformateurs qui améliorent les conditions de vie de millions d’habitants.

Face à la conjonction de défis auxquels est confrontée la région, la 21e reconstitution du fonds de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres (IDA-21) marque une étape décisive pour le développement et la relance de l’Asie du Sud.

Dirigeants et acteurs du changement se retrouvent à Katmandou (Népal), le 18 juin, pour la troisième réunion du processus de reconstitution des ressources IDA-21. « Renforcer la résilience en Asie du Sud » est le thème retenu.

Qu’est-ce que l’IDA ?

L’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui investit dans l’avenir des populations et de la planète, en finançant des projets dans 75 pays. Fondée en 1960, l’IDA vise à réduire la pauvreté en fournissant des dons et des prêts à taux faible ou nul destinés à des programmes qui stimulent la croissance économique, réduisent les inégalités et améliorent les conditions de vie des populations.




Le vaccin antipaludique R21/Matrix-M désormais disponible en Rdc

Le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, Docteur Roger Kamba qui a procédé à la réception d’un lot important de 693.500 doses, jeudi 13 juin 2024, à 22 heures à l’aéroport international de N’djili à Kinshasa, grâce à l’appui de certains partenaires dont l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF).

« Nous recevons pour la première fois en République Démocratique du Congo, le vaccin pour lutter contre le paludisme qui est une des grandes causes de mortalité notamment chez les enfants qui payent le lourd prix de cette maladie. Il va donc de soi que toutes les solutions que nous pouvons utiliser pour diminuer la mortalité due à cette maladie sont importantes. Il est démontré que ce vaccin est efficace pour avoir été utilisé dans d’autres pays d’Afrique sur plus de 2 millions d’enfants; voilà pourquoi le ministère de santé publique a fait le choix d’utiliser ce vaccin pour diminuer la mortalité liée au paludisme”, a indiqué Dr Roger Kamba.

Il a en outre précisé que ce vaccin sera donné en 4 doses (à 6 mois, 7mois, 9 mois et 15 mois ) en suivant les provinces les plus touchées par la maladie, notamment le Kongo-Central, le Grand Bandundu et Kinshasa, ainsi de suite, pour assurer une large couverture d’enfants en attendant d’autres lots.

Le vaccin étant pré qualifié par l’OMS est sécurisé pour les enfants ainsi le ministre de la Santé publique, hygiène et prévoyance insiste sur sa qualité tout en laissant la main au ministère de la Recherche scientifique à continuer des recherches dessus.

L’Organisation Mondiale de la Santé souligne que les vaccins contre le paludisme préviennent plus de la moitié des cas chez l’enfant dans l’année suivant la vaccination, quand les enfants sont exposés à un risque de maladie et de décès élevé.

Prince Yassa




Lutte contre les Ist et le VIH/SIDA à Kindu: Le Groupe de travail «  Préservatif » a tenu sa première réunion de l’année

Le Groupe de travail Préservatif a tenu hier jeudi 13 juin 2024, sa première réunion pour l’année 2024 dans le cadre de la lutte contre les Infections sexuellement transmissibles et le VIH/SIDA. C’était au bureau de l’Eup Kindu dans la province du Maniema.

Plusieurs acteurs dans la riposte ont pris part à cette rencontre qui visait à renforcer la coordination multisectorielle de la réponse au VIH/SIDA plus particulièrement de définir et de récolter les besoins en préservatifs auprès des partenaires afin de fixer les besoins de la province pour chaque circuit communautaire, sanitaire et commercial.

Aussi, les participants ont eu à définir les stratégies et adopter le plan de distribution des préservatifs, et offrir aux acteurs de LCS un espace de concertation sur les activités de prévention au VIH à mener au niveau de la province du Maniema.

Cette rencontre a renforcé les capacités techniques des acteurs de LCS par le partage des informations, des stratégies et méthodes de travail en gestion des préservatifs.

Ainsi pour améliorer le fonctionnement de ce Groupe, un comité a été mis en place, dont la composition se présente de la manière ci-après :

– Président : PNMLS; Vice-Président : PNUD; Secrétariat : PNSR et PNLS; Membres

Les participants ont été informés de la disponibilité d’un lot de préservatifs fournit par le bureau du Fonds des Nations unies pour la Population (UNFPA) de GOMA pour la province du Maniema.

«  Ce rassemblement témoigne de l’engagement des acteurs en faveur de la santé publique et de la promotion des pratiques sexuelles sûres et responsables afin de lutter contre les infections sexuellement transmissibles (IST) et le VIH/SIDA », a déclaré le secrétaire exécutif provincial du Programme national multisectoriel de lutte contre le VIH/SIDA (PNMLS), visiblement très ému de la forte participation de ces acteurs, à qui il a promis un accompagne permanent de sa structure.

Prince Yassa




L’église du Congo en deuil : L’épouse du pasteur Marcello Tunasi, Blanche Tunasi n’est plus

Plusieurs sources annoncent le décès de Madame Blanche Tunasi, décès survenu ce mercredi 12 juin 2024. L’épouse du célèbre pasteur Marcello Tunasi, visionnaire de l’église la Compassion aurait morte de suite d’une crise cardiaque.

La dernière apparition en public de cette servante de Dieu était récemment au stade des Martyrs, lors d’une réunion des prières, où le public avait apprécié le comportement de la dame qui avait rejoint son mari en prière, alors qu’il pleuvait abondamment à Kinshasa. Une séquence que le public n’oubliera jamais. Paix à l’âme de l’illustre disparue.

 

 

Mboshi




Écho de la Paroisse Saint Paul de Businga Cité, diocèse de Molegbe   

L’Egilse St Paul de Businga, dans le Doyenné de Molegbe, au Diocèse de même nom, Territoire de Businga, dans la Province du Nord-Ubangi, a célébré ce 10ème dimanche du temps ordinaire, avec grande joie la solennité du Sacré-Cœur de Jésus.

La Grande Messe a été présidée par l’Abbé Abbé Egide de la Croix Mbimba Mokumbu, Curé de la Paroisse, au cours de laquelle 167 Aspirants Dévots ont fait leurs actes d’engagement et ont formé pour première fois le Mouvement du Sacré-Cœur de Jésus dans cette Paroisse depuis sa Création en 1957. Une Ancienne Membre venue de Kinshasa, Maman Fransisca, a renouvelé sa promesse. Ces cérémonies se sont déroulées entre les mains de l’Abbé Curé, premier Aumônier du Mouvement, en présence des Fidèles Chrétiens venus nombreux, même de la Paroisse voisine du St Herman de la ville pour participer à ce grand et heureux événement de la dévotion chrétienne. Les temps forts de la cérémonie était : dialogue avec le Prêtre Aumônier, l’acte d’engagement, promesse, prière de la bénédiction, chant de dévotion au Sacré-Cœur, acclamations des fidèles. Il faut noté que le nouveau comité paroissial, composé de dix Membres dont : une président, un vice-président, une trésorerie, un secrétaire et sept conseillers a été présenté au public et installé pour le nouveau mandat.

La messe a été animée par la Chorale du Sacré-Cœur fondée par l’Abbé Oscar Koyogo, qui de droit est partie prenante du Mouvement. Dans son Homélie axée sur les textes liturgiques du jour, la Pasteur Propre de la Paroisse a exhorté les fidèles et les Aspirants Dévots a imité le Sacré-Cœur de Jésus , plein des vertus : de bonté, de sacrifice, de pardon, d’humilité…Après la Messe, un tour de pèlerinage dans la cour de la Paroisse s’est déroulé dans l’enceinte de la paroisse conformément aux directives du Mouvement. Une pose des photos souvenirs et une agape de réjouissances ont clôturé ces grandes cérémonies dans la très grande satisfaction de toutes et de tous ! Il était 12h00′ heures de BGA !

Au paravent, tous les Aspirants Dévots avaient suivi une formation de deux, soit du lundi 3/6/ au Mardi 4/6/24, dans l’Eglise paroissiale. Elle été animée par Monsieur Luc GEKU, le Président Paroissial de St Joseph de Gbadolite et Décanal du Doyenné de Molegbe. La formation était axée sur l’historique du Mouvement, transmis par la Ste Marguerite Marie Alacoque en 1675, la spiritualité, les vertus, la devise et l’organisation du mouvement. Le Facilitateur M. Luc a doté le nouveau comité des documents de base et outils de dévotion avec dévouement. La Paroisse St Paul lui rend un vibrant hommage.

Depuis Businga, Paroisse St Paul. Abbé Egide de la Croix Mbimba Mokumbu. Curé, pour le compte de la Radio Maria !




Du 13 au 15 juin 2024 : Tous les enfants de moins de 5 ans vont être vaccinés contre la poliomyélite

Tous les enfants âgés de 0 à 59 mois vivant en République démocratique du Congo (RDC) vont être vaccinés contre la poliomyélite du jeudi 13 au samedi 15 juin 2024. C’est ce qu’a annoncé le Docteur Fabrice Mawa Kakese, coordonnateur a.i. du Comité des Opérations d’Urgence Polio (COUP) en RDC, lors d’un briefing organisé le vendredi dernier.

A en croire ce médecin, il s’agit d’une campagne intégrée au cours de laquelle il y aura aussi la supplémentation en vitamine A des enfants de 6 mois à 5 ans et le déparasitage à l’Albendazole (lutte contre les vers intestinaux) des enfants de 1 à 5 ans. Pour la province du Tanganyika, une de plus touchées par l’épidémie de poliomyélite, la cible de cette campagne de vaccination sera exceptionnellement les enfants de 0 à 15 ans. La poliomyélite est une maladie grave et très contagieuse causée par le poliovirus. C’est une maladie qui entraine la paralysie, surtout celle des membres inférieurs, voire la mort. Le virus de la poliomyélite peut toucher tout le monde, cependant les enfants de 0 à 5 ans sont les plus vulnérables.

Selon le Docteur Iris Gomez, consultante en appui à la surveillance épidémiologique au Comité des Opérations d’Urgence Polio en RDC, les campagnes de vaccination à répétition se justifient par le fait que depuis 2017, la RDC est en situation d’épidémie de poliomyélite causée par les poliovirus variants de type 1 et de type 2. A ce jour, 846 cas de polio ont été enregistrés dont 830 enfants paralysés. Les enfants de moins de 5 ans sont les plus à risque. Les provinces les plus touchées sont le Tanganyika, le Haut-Lomami et le Maniema. Depuis 2017, a-t-elle précisé, la RDC a connu 24 épidémies de polio dont 14 ont été maitrisées et 10 sont en cours.

Et puis, a-t-elle encore dit, la multiplication de la vaccination forme dans l’organisme de l’enfant une barrière contre le virus de la poliomyélite qui ne peut plus y pénétrer.

La vitamine A est un micronutriment qui contribue au renforcement du système de défense du corps de l’enfant. Elle le protège contre certaines maladies et lui permet de grandir convenablement. La carence en vitamine A est la principale cause de la cécité chez les enfants. Le déparasitage consiste à administrer de l’Albendazole (un vermifuge) aux enfants âgés de 1 à 5 ans pour les débarrasser des vers intestinaux qui causent dans l’organisme des troubles tels que la perte d’appétit, le retard de croissance et l’anémie.

Clarisse Kalala, chargée de communication au Comité des Opérations d’Urgence Polio Coup, a demandé aux professionnels des médias de relayer auprès des parents et du public en général des messages importants portant sur cette campagne, notamment la date de la campagne, la cible, l’importance de la vaccination et le danger de la maladie. Elle a, à cette occasion, présenté aux membres du Réseau des Journalistes Amis de l’Enfant (RJAE) les résultats de l’enquête de monitoring indépendant sur l’identification et l’importance des canaux de communication qui ont permis au public d’être informé des campagnes de vaccination. Elle a indiqué que la stratégie « porte à porte » sera utilisée lors de cette campagne, c’est-à-dire que les vaccinateurs, les mobilisateurs et les prestataires qui vont administrer la vitamine A et l’Albendazole passeront dans tous les ménages.

Prince Yassa