Recrudescence des kidnappings : Les taxis ketch à vitres fumés interdits de circuler à Kinshasa dès ce jeudi

La situation de transport à Kinshasa devient de plus en plus compliquée. Les hommes et les femmes, des jeunes filles et garçons sont victimes d’enlèvement dans la ville de Kinshasa au bord des taxis communément appelés “ketch” décorés en jaune comme exigé par l’Hôtel de ville.

Avec une montée en puissance de ce phénomène devenu récurent et inquiétant pour la population kinoise, la Police Nationale Congolaise a pris l’option d’interdire la circulation, dans la capitale Kinshasa, de tous les taxis (ketchs) jaunes, mais teintés.

Cette mesure, annoncée lundi, a été prise pour lutter contre le phénomène de kidnapping décrié par la population ces derniers mois. Une durée de 48 h a été donnée par le Général Sylvano Kasongo.

« Les voitures Ketch de couleur jaune qui font le transport, ont 48h pour enlever leur fumée dans les vitres. Toute voiture fumée de couleur jaune (Ketch) ne va pas circuler. Ceux qui vont oser, seront arrêtés. S’ils vont grever, qu’ils le fassent même pendant un mois ou une année, qu’ils restent à la maison. Ce sont les mesures policières parce que ce sont les Ketch qui font ce genre de chose. C’est teinté, ils mettent la musique, ils font monter les vitres, ils enlèvent les gens surtout les femmes. Ils les ligotent pour exiger de l’argent, 1.000$ à la famille de la personne enlevée », a déclaré le général Sylvano Kasongo

Pour les particuliers dont les voitures sont peintes en jaune depuis leur fabrication, le chef de la PNC/Kinshasa recommande de baisser les vitres pendant les courses.

« Nous sommes lundi, ils ont 48h. Mercredi c’est le dernier jour. À partir de jeudi, la Police va arrêter tous les Ketch jaunes teintés. Qu’ils enlèvent ça, si c’est teinté d’origine, il faut baisser la vitre », a-t-il renchéri.

 

” Nous avons suivi le général avec beaucoup d’attention, c’est une bonne mesure qui réduire le taux d’enlèvement à Kinshasa. Mais grave est que ça ne se dit pour rien sur terrain. Nous demandons au chef de la police de pouvoir accentuer cette mesure, installer de barrière et discipliner la police pour endiguer ce phénomène” dit une de la population kinoise.

Il sied de rappeler que la même mesure a déjà été prise en 2019 mais elle avait souffert d’applicabilité.

Jean-Luc Lukanda




Journée mondiale du donneur de sang 2023 : Sang, plasma : partageons la vie, donnons souvent !

Le slogan de la campagne de la Journée mondiale du donneur de sang 2023, célébrée le 14 juin 2023, est « Sang, plasma : partageons la vie, donnons souvent ! ». Il porte avant tout sur les patients nécessitant un soutien transfusionnel à vie et souligne le rôle que chaque personne peut jouer en faisant le don précieux de sang ou de plasma. Il souligne également l’importance de donner régulièrement du sang ou du plasma pour créer un stock sûr et durable en sang et en produits sanguins qui puisse être toujours disponible, partout dans le monde, de sorte que tous les patients qui en ont besoin puissent recevoir un traitement en temps voulu.

Officiellement désignée comme événement annuel par l’Assemblée mondiale de la Santé en 2005, cette journée offre une occasion spéciale de rendre hommage aux donneurs de sang volontaires du monde entier et de les remercier pour leurs dons. Elle est devenue un axe majeur de l’action visant à assurer l’accès universel à des transfusions sanguines sûres.

Chaque don est un cadeau précieux qui sauve des vies et sa répétition est la clé pour mettre en place un approvisionnement en sang sûr et durable.

Dans de nombreux pays, les services de transfusion sanguine se heurtent aux difficultés qu’il y a à mettre suffisamment de sang à disposition, tout en en garantissant la qualité et la sécurité. Le manque d’accès à du sang et à des produits sanguins sûrs – en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire – a des répercussions sur tous les patients, y compris ceux qui ont besoin d’une transfusion régulière. L’une des stratégies de l’OMS consiste à aider les pays à revenu faible ou intermédiaire à améliorer la disponibilité et la qualité du plasma humain, notamment par une utilisation optimale du plasma obtenu à partir de dons de sang total et par l’amélioration de l’accès des patients aux traitements à base de protéines plasmatiques susceptibles de sauver des vies.

Axe d’action de la campagne de cette année

Le slogan de la campagne de la Journée mondiale du donneur de sang 2023 est « Sang, plasma : partageons la vie, donnons souvent ! ». Il porte avant tout sur les patients nécessitant un soutien transfusionnel à vie et souligne le rôle que chaque personne peut jouer en faisant le don précieux de sang ou de plasma. Il souligne également l’importance de donner régulièrement du sang ou du plasma pour créer un stock sûr et durable en sang et en produits sanguins qui puisse être toujours disponible, partout dans le monde, de sorte que tous les patients qui en ont besoin puissent recevoir un traitement en temps voulu.

Les objectifs sont les suivants :

 

rendre hommage aux personnes qui donnent du sang, les remercier et encourager un plus grand nombre de personnes à devenir donneurs ;

encourager les personnes en bonne santé à donner du sang régulièrement, aussi souvent qu’il est possible de le faire en toute sécurité, de manière à améliorer la qualité de vie des patients qui dépendent des transfusions et à contribuer à la mise en place d’un approvisionnement en sang sûr dans tous les pays du monde ;

souligner le rôle essentiel des dons volontaires réguliers et non rémunérés de sang et de plasma pour garantir l’accès universel à des produits sanguins sûrs pour toutes les populations ; et

mobiliser l’appui des pouvoirs publics et des partenaires de développement au niveau national, régional et mondial pour qu’ils investissent en faveur des programmes nationaux de transfusion sanguine, qu’ils les renforcent et qu’ils les soutiennent.

Parmi les activités qui contribueraient à promouvoir le slogan de la Journée mondiale du donneur de sang de cette année, on pourra trouver des cérémonies de remerciements aux donneurs, des campagnes sur les réseaux sociaux, des émissions spéciales dans les médias, des publications sur les médias sociaux mettant en vedette des donneurs de sang arborant le slogan, des réunions et des ateliers, des événements musicaux et artistiques pour remercier les donneurs de sang et l’éclairage de monuments emblématiques en rouge ou en jaune. Les pays sont encouragés à diffuser dans divers médias des récits de personnes, en particulier de patients qui dépendent des transfusions, dont la vie a été sauvée grâce à des dons de sang ou de plasma, afin d’encourager les gens à en faire.

Pays hôte de la Journée mondiale du donneur de sang 2023

Le pays hôte de l’événement mondial organisé à l’occasion de la Journée mondiale du donneur de sang 2023 est l’Algérie, par l’intermédiaire de son Agence nationale du sang.




Balises : Sorozo rwandaise ? Et alors…

Une vidéo en circulation montre Rochereau Tabu Ley, de son vrai nom Pascal Sinamoyi, en train de présenter au cours d’un tour de chant Sorozo” comme étant une rwandaise.

Elle a le malheur d’en rajouter à la rwandophobie ambiante que nous attribue (lisez nous reproche) l’administration américaine dans toutes ses prises de position en rapport avec la collusion M23/RDF. Washington nous indexe avec le mot haine et l’expression discours de haine.

Pour tout congolais averti, ce mot et cette expression dans le chef des États-Unis ne concernent que la communauté rwandaise et la communauté rwandophone auxquelles est assimilé seulement le tutsi. Si bien que le Hutu, pourtant majoritaire au Rwanda (comme au Burundi d’ailleurs, sinon dans la majorité des pays membres de l’Eac), se voit progressivement privé de son appartenance à la communauté rwandaise.

La faute ? Disons-le clairement et courageusement : au leadership congolais. Précisément aux faiseurs d’opinion qui, pour besoin de la Cause, manipulent l’homme de la rue.

A cet homme de la rue, Félix Tshisekedi s’est pourtant adressé le 3 décembre 2022. ” Ça ne sert à rien de regarder le Rwandais comme un ennemi. C’est le régime rwandais avec Paul Kagame à sa tête qui est l’ennemi de la RDC. Les Rwandais et les Rwandaises sont nos frères et sœurs. D’ailleurs, ils ont besoin de notre aide pour se libérer, parce qu’ils sont muselés », a-t-il déclaré dans sa communication aux délégués des jeunes venus des 26 provinces de la RDC dans le cadre du Conseil national de la jeunesse.

Il a même souligné que les Rwandais « ont besoin de notre solidarité pour se débarrasser de ces genres de dirigeants rétrogrades comme Paul Kagame ».

Peut-on dire de ce message qu’il a été suffisamment capté ou expliqué à la base ?

Il y a de quoi douter.

On peut, à la limite, comprendre la rwandophobie développée particulièrement par le kivutien, l’iturien ou le tanganyikais qui vit dans sa chair l’humiliation que lui font subir des acteurs institutionnels rwandais pro-Kagame, du Président de la République en personne au soldat qu’on envoie au front.

Mais, entendre aujourd’hui des officiels congolais recourir à cette rhétorique pour disqualifier leurs adversaires politiques, là, c’est le bouquet ! Car les conséquences sont terribles.

On en veut pour preuve cette autre vidéo montrant un enseignant congolais en train d’inoculer la rwandophobie aux élèves de sa classe. Au lieu de mettre en exergue les régimes qui sont pour ou contre la RDC, cet enseignant parle des pays voisins. Ainsi, ses élèves vont grandir avec la conviction d’un Rwanda ennemi du Congo-Kinshasa pour l’éternité.

Or, le Rwanda, c’est d’abord 84,99 % des Hutu qui sont des Bantus, et plus ou moins 15 % des Tutsi, les Twa (pygmées) se partageant le reste. Il en est de même au Burundi.

Pour l’histoire, à Berlin 1885, ces deux pays avaient été acquis par l’Allemagne sous forme de protectorat alors que Léopold II se faisait confirmer la propriété de l’EIC qui deviendra colonie belge en 1908.

Ils vont passer sous la coupe de la Belgique en compensation de l’agression allemande pendant la guerre 1914-1918. D’où la colonie belge Congo-Rwanda-Urundi.

Aussi, dans sa politique de peuplement (recherche de la main d’œuvre) dans les provinces minières du Congo Belge, la Belgique avait transplanté notamment des Rwandais (Hutu et Tutsi) au Kivu (particulièrement le Maniema) et au Katanga, exactement comme elle l’avait fait avec les Kasaïens au Katanga.

De toutes les façons, jusqu’au 30 juin 1960, Congolais, Rwandais et Burundais se fréquentaient dans tous les sens du terme.

Des Sorozo en sont la preuve vivante.

Une preuve si édifiante que le premier référendum constitutionnel organisé sous Mobutu à la création du Mpr en 1967 (à ne pas confondre au Mpr Parti-Etat créé en 1974) avait connu la participation des Rwandais résidant sur le territoire congolais, principalement au Kivu !

L’ordonnance-loi n°71-20 du 26 mars 1971 ne contient qu’un article ainsi libellé : “Les personnes originaires du Rwanda-Urundi établies au Congo à la date du 30 juin 1960 sont réputées avoir acquis la nationalité congolaise à la date susdite”.

La loi de 1972 va renforcer cette ordonnance avant l’avènement de la loi de 1982 ayant en quelque sorte remis le compteur à zéro.

Entre-temps, le sort des Rwandais nés en terre congolaise entre 1967 et 1982 devrait nous interpeller tous.

Certains Commissaires du peuple (députés nationaux et sénateurs) ainsi que certains Commissaires d’Etat (ministres du gouvernement central), de même que certains membres du corps judiciaire (magistrats et juges) sont vivants. Ils assument les uns totalement, les autres partiellement, la responsabilité de la situation sécuritaire à l’Est.

Au lieu de le faire, ils situent la cause de cette situation à l’avènement de l’Afdl, conglomérat d’aventuriers apparu en 1996, soit 30 ans après le référendum de 1967. Dans leurs discours, ils soutiennent que l’insécurité remontent à deux décennies, comme pour se dédouaner devant un peuple qu’ils croient sans mémoire.

Résultat : Sorozo !

Ainsi, on veut disqualifier tout le travail abattu par Rochereau Tabu Ley, dans le rayonnement international de la musique congolaise.

Déjà, on tire sur le petit Innocent Didace Balamune, Innobs, qu’on présente en preuve d’infiltration rwandaise en RDC.

On fait semblant de ne pas savoir qu’ils sont nombreux, les artistes, les écrivains, les sportifs, les médecins, les enseignants, les avocats, les ingénieurs, les pilotes, les opérateurs économiques, les agriculteurs, les journalistes etc. ayant fui le Congo de leur père ou de leur mère, simplement parce que leur mère ou leur père est du Rwanda assimilé désormais au pays des Tutsi, exit les Hutu !

Ils ne savent même pas qu’en pratiquant cette ségrégation, ils poussent en réalité les Hutus à se rapprocher de Paul Kagame parce que redoutant de devenir apatrides du fait d’être déclarés indésirables au Congo Kinshasa où tous ne sont ni Rwandais, ni Burundais parce que Congolais à part entière.

Au final, on s’étonne d’avoir un pays de 63 ans géant par la taille et par les ressources, mais demeuré nain par son leadership !

Le 29 juin prochain, dans le cadre d’Indépendance Day, ils se livreront en spectacle dans une scène qui s’annonce, au regard de la thématique et des intervenants, plus pour la division des Congolais que pour leur union, leur unité…

C’est le déclic qu’ils comptent proposer au Président de la République Félix Tshisekedi.

Omer Nsongo die Lema




En Rdc depuis le 9 juin : Mme Patten s’adresse à la presse ce vendredi 

Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies chargée de la question des violences sexuelles en période de conflit, Mme Patten va s’adresser ce vendredi 16 juin 2023, aux médias, dans la concession Utexafrica, à Kinshasa.

Il nous revient que le Conseil de Sécurité a souhaité créer le mandat de la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit après avoir fait le constat que la violence sexuelle était utilisée de manière systématique et généralisée comme arme ou tactique de guerre et que les auteurs agissaient en toute impunité.

Selon des informations contextuelles, le Bureau des violences sexuelles liées au conflit a ainsi été créé par la résolution 1888 du Conseil de Sécurité des Nations Unies qui l’a adoptée en 2009 et qui fait partie d’une série de résolutions dans lesquelles le Conseil a constaté que les conséquences et l’impact de ces violences sur les communautés et sur la paix et la sécurité internationales. Ces résolutions marquent un changement crucial dans l’appréhension et le traitement des violences sexuelles liées au conflit par la communauté internationale. Elles sont dès lors considérées comme un crime que l’on peut prévenir et punir en vertu du droit international humanitaire, du droit pénal international et du droit international des droits de l’homme, et non plus comme un corollaire inévitable de la guerre

En avril 2017, le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies a nommé Mme Patten Représentante spéciale. Cette dernière a fixé les trois priorités stratégiques suivantes pour son mandat : Convertir les cultures d’impunité en cultures de prévention et de dissuasion, notamment par la justice et la responsabilité ; S’attaquer aux inégalités structurelles fondées sur le genre en tant que causes profondes et facteurs invisibles des violences sexuelles commises en temps de guerre et de paix  ; Favoriser l’appropriation nationale et le leadership pour une action durable, holistique et centrée sur les survivantes et les survivants.

La représentante spéciale préside la Campagne des Nations Unies contre la violence sexuelle en temps de conflit (campagne également appelée Halte au viol) et est épaulée dans le cadre de son mandat par l’Équipe d’experts sur l’État de droit et la lutte contre les violences sexuelles commises en période de conflit.

Objectifs de la visite en Rdc

Disons que la visite de Mme Patten en RDC, qui se tiendra du 9 au 17 juin 2023, intervient dans un contexte de recrudescence des violences sexuelles à l’Est de la RDC et dans la situation complexe pré-électoral, et des discussions autour de la transition/reconfiguration de la MONUSCO.

Les objectifs de la visite consistent à réengager le Gouvernement congolais dans l’application de ses engagements vis-à-vis du Communiqué Conjoint de 2023 et son addendum de 2019, y compris ceux d’assurer la protection des civiles exposés aux violences sexuelles dans les zones en conflit en RDC.

Un autre objectif, c’est effectuer une visite sur le terrain dans les camps de personnes déplacées internes autour de Goma dans la province du Nord-Kivu pour sensibiliser à la situation des violences sexuelles et appeler les bailleurs à allouer des ressources pour une réponse d’urgence afin d’assurer une protection et une assistance holistique immédiate et des services multisectoriels aux survivants, conformément à la résolution 2467 (2019) du Conseil de sécurité ;

Engager avec les agences du système des Nations Unies en vue de discuter sur les besoins et les défis rencontrés dans la mise en œuvre du Communiqué conjoint et son addendum, y compris en matière de lutte contre l’impunité ;

S’engager avec les femmes leaders, les chefs religieux, la communauté diplomatique, la société civile et les survivants des violences sexuelles pour discuter de leur point de vue sur la situation des violences sexuelles à l’Est de la RDC, la réponse judiciaire aux crimes du CRSV et leurs recommandations sur les défis connexes ;

Discuter de la loi sur la force de réserve d’autodéfense actuellement en attente de promulgation par le Président et souligner l’importance d’exclure les auteurs présumés de violences sexuelles du processus de recrutement et d’intégration dans l’armée et la police nationale congolaise, ainsi que de toute possibilité de continuité de service ;

Rappeler l’impossibilité de faire déployer des troupes listées à l’annexe du rapport du Secrétaire-General sur les violences sexuelles liées au conflit et plaider pour une meilleure communication sur les mesures prises par les autorités nationales et les commandants militaires et civils pour les violations commises par leurs agents.

Rappeler l’importance de la lutte contre l’impunité pour les auteurs de ces violences, qu’elle que soit leur affiliation.




IXes Jeux de la Francophonie : La commune de la Nsele en mode animations périphériques

A l’approche des IXes Jeux de la Francophonie, les animations périphériques se poursuivent dans les coins chauds de Kinshasa pour mobiliser la population.

Après la première campagne dans la commune de Ndjili dans le district de la Tshangu, le plus populaire des quatre districts qui composent la ville de Kinshasa, ce dimanche 11 juin, le Comité national a investi la commune de la Nsele pour suivre ses actions de proximité.

Une particularité pour cette session, la présence des membres des différentes délégations des pays membres de la Francophonie en visite de repérage à Kinshasa.

Parti du siège du Comité national sur l’avenue de la justice dans la commune de la Gombe, le cortège conduit par le Directeur national Isidore Kwandja Ngembo a traversé la ville en passant par le boulevard Lumumba jusque dans la commune de la Nsele.

Une première escale est intervenue à l’arrêt Plazza avec la présentation de la star de l’activité, Masano, la mascotte des Jeux. S’en est suivi un spectacle de danse avec les chorégraphes avant de poursuivre la parade jusqu’à la maison communale de la Nsele où le convoi a été accueilli par le bourgmestre de cette municipalité   M. Franck Mbo Nzolameso.

Dans son mot de circonstance, le Directeur des Jeux M. Isidore Kwandja Ngembo a lancé un appel à la mobilisation de tous les jeunes de la Nsele.

« La ville de Kinshasa n’est pas seulement la commune de la Gombe. Aujourd’hui, ensemble avec les différentes délégations présentes à Kinshasa, le Comité national des IXes Jeux de la Francophonie est venu ici à la Nsele pour vous appeler à une mobilisation tous azimuts pour accueillir la grande communauté de la jeunesse francophone qui s’apprête à venir à Kinshasa » a-t-il dit en introduction.

« L’aéroport international de Ndjili où vont atterrir toutes les délégations se trouvent dans la commune de la Nsele, nous devons tous nous organiser pour réserver un bon accueil aux différentes délégations. A vous tous, jeunes de la commune de la Nsele, les Jeux de la Francophonie ont permis aux autorités d’investir dans la construction des infrastructures sportives et culturels. Après les Jeux, ces infrastructures seront à votre disposition afin de développer vos talents. Appropriez-vous ce rendez-vous » a poursuivi le Directeur Isidore Kwandja.

« Nous allons poursuivre ces actions de proximité en venant vers la population pour lancer un seul message, celui de l’effectivité de la tenue des Jeux le mois prochain » a souligné pour sa part, le responsable des Animations périphériques M. Eric Mpoyi.

Et de poursuivre : « nous allons continuer ces actions de terrain jusque pendant les Jeux pour permettre à toute la population de communier avec nous. Notre mascotte qui donne de la gaieté à tout le monde, sera toujours là pour le bonheur de tout le monde ».

« Nous sommes émerveillés par cet enthousiasme de la population Kinoise, une occasion que les athlètes et artistes Roumains ne manqueront sous aucun prétexte. Nous viendrons le mois prochain pour les Jeux avec une délégation d’une centaine de personnes », a révélé Madalina Tomescu, membre de la délégation de la Roumanie présente à cette activité.

Abdelrazzak El Kari de la délégation Marocaine, les artistes et athlètes de sont pays qui sont actuellement en stage de préparation, ont tous hâte d’être à Kinshasa le mois prochain.

Ces actions de terrain se poursuivront jusqu’aux IXes Jeux de la Francophonie du 287 juillet au 6 aout 2023.




Après l’atelier de Kinshasa et de Mbanza Ngungu : Yves Bunkulu remet à Tony Mwaba le programme national de l’éducation à la nouvelle citoyenneté

Le Ministre de la Jeunesse, Initiation à la Nouvelle Citoyenneté et Cohésion Nationale, Dr Yves Bunkulu a été reçu en audience par son Collègue de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi, dans son cabinet de travail ce lundi 12 juin 2023.

Au menu de leurs échanges, la remise officielle au Président de la Thématique au Gouvernement du Programme National de l’Education à la Nouvelle Citoyenneté, du Guide National d’Initiation à la Nouvelle Citoyenneté et de différents Modules de formation des enseignants élaborés lors de l’atelier organisé en Janvier, Avril, Mai et Août 2022 à Kinshasa et à Mbanza Ngungu par le Ministère de la Jeunesse et Initiation à la Nouvelle Citoyenneté.

Il s’agit donc d’un contenu pédagogique qui fera désormais partie des  différents programmes des cours et des formations  au niveau de tous les cycles, afin d’initier dès la base, les élèves et les  étudiants au sentiment patriotique, et  créer de ce fait un type de citoyen  conscient de sa nation, et loin du tribalisme et de toute sorte de division, a fait savoir le Ministre de la Jeunesse.

Et  ce programme concerne non seulement les cycles primaire, secondaire et supérieur, mais il y existe également un module qui touche à la formation des enseignants autour de l’Initiation à la Nouvelle Citoyenneté, puisque ces derniers sont  les transmetteurs de ce concept, et  la réussite de ce dernier passe par eux, a-t-il déclaré.

A ce propos, le ministre de la Jeunesse, Dr Yves Bunkulu a expliqué que “là nous avons un programme qui intéresse le cycle primaire, le cycle secondaire ainsi que le cycle supérieur. Et à l’intérieur de ce guide nous avons différentes vertus que nous voulons que les élèves, soit les étudiants, qu’ils puissent s’en approprier, mais également il y a le module de formation qui va nous aider à pouvoir former nos enseignants qui ont déjà des connaissances.

Il faut quand même le dire parce qu’ils ont enseigné le civisme, mais également ici, nous avons ajouté un concept qui est l’éducation à la nouvelle citoyenneté dans ce module de formation, mais également tout le programme qui a en son sein, la stratégie  de mise en œuvre de l’initiation à l’éducation à la nouvelle citoyenneté, s’est-il exprimé.

Cap sur l’implémentation de ce programme

Prenant à son tour la parole, le professeur Tony Mwaba Kazadi, Ministre de l’EPST a déclaré : “Le collègue  l’a dit, il y a une commission qui a travaillé en atelier, nous parlons dans notre pays de l’initiation à la nouvelle citoyenneté. Il fallait donner un contenu pédagogique de manière à  tous nos élèves, les étudiants du niveau primaire, Secondaire, Institut supérieur et Université. Il fallait donc donner un programme pédagogique aux différents programmes des cours et des formations de manière à ce qu’au niveau de tous les cycles, nous puissions avoir un nouveau type, un nouveau citoyen congolais désormais, a-t-il dit avant d’ajouter que “nous sommes dans un pays en proie à l’insécurité dans sa partie Est.

Ça nous demande une mobilisation au niveau national. Ça nous demande le réveil d’un sentiment patriotique, mais aussi le civisme pour nous-mêmes, pour faire avancer notre pays. Alors, il faut avoir un contenu, tout cela c’est au niveau déjà de l’école primaire, secondaire et puis universitaire avant que le citoyen lui-même ne puisse terminer son cursus de formation professionnelle ou académique pour que demain il soit utile pour notre pays, pour notre société, c’est ce qui vient d’être fait.”

“L’étape qui va suivre, c’est maintenant l’implémentation de ce programme dans le programme effectif pour que ça démarre justement dans nos écoles de manière à ce que on ait effectivement un nouveau type de citoyen congolais et qui a intériorisé l’amour de la patrie, aussi le sentiment national qui va nous permettre de  réussir cette mobilisation générale, loin du tribalisme, de l’éthnicisme, de tout ce qui nous divise, pour qu’ensemble, nous puissions défendre notre drapeau, défendre notre nation surtout face à tous ceux qui ne cessent de convoiter nos richesses et qui nous font la guerre et nous déstabilisent notre pays”, a-t-il insisté.

Il sied de rappeler que la campagne  du salut au drapeau dans les écoles s’inscrit dans le souci du ministre de l’EPST à réveiller le civisme dans les élèves et s’inscrit désormais dans le cadre de ce projet.

“La campagne que nous venons de relancer du salut au drapeau, message avant d’entrer à l’école entre dans le cadre de ce programme. Ça fait très longtemps que dans nos écoles, il y avait cette pratique que nous, nous avons connu du salut au drapeau, avant le début des enseignements ou des apprentissages, il y a toujours même un cinq ou dix minutes qu’un gestionnaire d’école prend pour sensibiliser nos élèves autour d’un entretien sur des questions patriotiques, l’amour de la patrie, l’unité nationale, ainsi de suite.

Ce sont des choses qui ont été abandonnées depuis un moment, et cela a eu de l’impact sur la cohésion nationale, sur le civisme et sur la citoyenneté. Et nous devons faire un retour vers toutes ces bonnes pratiques qui permettent à ce que effectivement on obtienne un nouveau type de Congolais capable de relever tous les défis auxquels notre pays est confronté de nos jours. Voilà pourquoi à l’EPST, nous avons instruit cette pratique du salut au drapeau, l’entretien autour de l’éveil patriotique, l’amour de la patrie l’amour de la nation, l’unité nationale. Voilà autant de choses que nous voulons réveiller et c’est le début de la mise en œuvre du travail qui venait d’être fait”, a-t-il conclu.




Pour donner de riches connaissances médicales

La pharmacie électronique de santé relevant du service central d’entretien de médicaments du ministère de la Santé s’applique, à l’aide de la page d’accueil « Kongang », à rendre des services de vente de médicaments sur demande des habitants et à répandre des connaissances médicales à la portée du grand public pour que celui-ci puisse en posséder en commun.

A l’aide de ce site, des centaines de milliers de personnes reçoivent maintenant des données nécessaires à la protection de la santé.

Au débat du réseau, les utilisateurs peuvent présenter ce qu’ils veulent savoir et en trouver la solution ; un colloque médical ou une fenêtre de questions-réponses de connaissances permet à des médecins, étudiants et travailleurs de partager en commun de riches et vastes expériences, connaissances et techniques médicales.

En consultant des médecins, les utilisateurs du réseau peuvent bénéficier de nombreux conseils susceptibles d’aider au traitement de maladies dont souffrent leurs membres de famille. Par la fenêtre médicale, on peut connecter à plus de 30 services de consultation d’après des maladies, dans lesquels plus de 200 médecins d’hôpitaux du niveau central sont tout prêts à leur donner des conseils médicaux.




Loi sur l’assurance du droit des enfants

La Loi de la République populaire démocratique de Corée sur l’assurance du droit des enfants a pour idée maîtresse de consolider et développer le système d’assurance du droit des enfants et d’assurer au maximum le droit et les intérêts des enfants dans tous les domaines de la vie sociale, y compris l’enseignement, la santé publique et la justice.
Elle stipule que l’Etat veille à assurer comme le meilleur et en toute priorité tout ce qui est nécessaire à la santé, à l’éducation et à la vie quotidienne des enfants, selon le principe « Tout ce qui est le meilleur aux enfants ! ».
En juin 2021, la 3e session plénière du 8e Comité central du Parti du travail de Corée a délibéré de l’amélioration et du renforcement de la politique de puériculture, et a défini une politique consistant à fournir aux frais de l’Etat des aliments nutritifs, y compris produits laitiers, aux enfants du pays entier. Preuve évidente pour montrer la mise en œuvre de la loi.
Les produits laitiers, dont la fourniture aux enfants est considérée comme la priorité absolue, sont fournis régulièrement à ceux du pays entier.
La gratuité de l’enseignement se pratique en RPDC. L’enseignement obligatoire de onze années pour tous mis en vigueur à partir de 1972 s’est converti en 2014 en celui de douze années pour tous.
L’Etat ne cesse d’augmenter ses fonds sur le secteur de l’enseignement. Ainsi, on voit s’accroître la production d’articles scolaires, cartables, uniformes et autres produits pour enfants.
Cette année aussi comme l’année dernière, à l’occasion de la nouvelle année scolaire, de nouveaux uniformes scolaires, des articles scolaires, des chaussures et des cartables ont été fournis aux élèves et étudiants des écoles primaires, secondaires et supérieures du pays.
Le droit de soins médicaux, avec le droit de l’enseignement, est très important pour la croissance et le développement des enfants.
La RPDC prend en charge tous les frais de traitement et de prévention de maladies pour les enfants : consultation, test et examen, médicaments, hospitalisation, cure, voyage jusqu’à la maison de cure, vaccin et appareil de prothèse, etc.
La loi susmentionnée stipule également que l’enfant qui n’a pas de soutien de parents ou de tuteur est à élever aux frais de l’Etat dans la crèche, l’école maternelle et l’école pour orphelins. En fait, de modernes crèches, écoles maternelles et écoles primaires et secondaires pour orphelins se trouvent aux lieux les plus pittoresques.
Aujourd’hui, les enfants coréens, entourés de la sollicitude de plus en plus affectueuse de l’Etat, grandissent à vue d’œil sans aucun souci.




Commune de Limete : Trop d’abus dans la traque des Kulunas par les policiers à Mombele

Le phénomène Kuluna, est un mal qui gangrène la société congolaise depuis des années. Petit à petit, ce phénomène a pris de l’ampleur. Aujourd’hui, la prolifération des Kulunas a pris des allures très inquiétantes. La population kinoise ne sait plus à quel saint se vouer tellement ces hors la loi font la loi à longueur des journées.

A dire vrai, on ne compte plus les victimes de ces jeunes qui marchent en marge des bonnes mœurs de la société. D’aucuns ont salué en son temps la décision des autorités d’envoyer les Kulunas à Kaniama Kasese, dans le Tanganyika pour leur reconversion et réinsertion dans la société. Nombreux parmi eux apprennent la menuiserie, la maçonnerie, l’agriculture et autres branches manuelles. Force-nous est de constater que cette manière d’agir, loin d’estomper ce phénomène, a produit l’effet contraire. Les Kulunas se sont multipliés à un rythme vertigineux. Les paisibles citoyens ont du mal à circuler paisiblement dans certains quartiers de la capitale même pendant la journée. Et la nuit, ces malfrats dictent leur loi comme bon leur semble. Que des bagarres des Kulunas dans les rues de la capitale. Pendant la saison de pluie, ces derniers sortent de leur réserve  et traquent tout passant qui ose circuler pendant la tombée de la pluie. Sac et autres objets sont arrachés au vu et su de tout le monde.

La traque des Kulunas saluée de deux mains par la population de Mombele

Le nombre de bagarres et autres violences entre groupes rivaux des Kulunas a pris de l’ampleur à Mombele ces derniers mois. Cet état des choses a poussé les autorités à déclencher une opération de traque de ces inciviques. De nombreuses opérations sont menées et ces Kulunas sont attrapés un à un. La population salue de deux mains cette action. Cependant, au fil du temps, les policiers commis à cette tâche commencent à en abuser par de nombreuses arrestations abusives.

La population déplore trop d’abus commis par les policiers

Comment des policiers censés  connaître les lois, se permettent d’entrer dans des maisons d’autrui sans autorisation du Procureur et ramasser tout le monde. Et pire, ils procèdent par la torture de certaines personnes arrêtées sans raison valable. Or, la torture est prohibée. Lorsqu’on amène les personnes arrêtées dans les Sous-Ciats, il faut nécessairement débourser de l’argent. C’est anormal. Pas plus tard que le samedi 10 juin 2023, des policiers ont interpellés plusieurs jeunes sur l’avenue Langa Langa. A certains parmi eux, ces policiers sans aménagement, leur ont arraché qui argent, qui argent et autres biens. Un autre cas palpable que ces policiers ne respectent pas la loi est survenu sur la même avenue, et ce, dans la nuit de samedi 10 à dimanche 11 juin 2023. Faisons remarquer en passant, que tout le quartier est resté sans eau. L’eau de la Regideso n’a pas jailli des robinets depuis le matin de samedi. Tout le monde guettait les robinets. C’est ainsi qu’une personne âgée se trouvant bel et bien chez-lui dans la parcelle s’était réveillée pour puiser de l’eau et constituer des réserves. Vers 1h42’, 4 policiers en patrouille par enchantement, ce sont permis d’entrer dans la parcelle par effraction et l’ont arrêté sans autre forme de procès. L’un d’eux, à l’aide de son arme le menaça de tirer en cas de résistance. Et aux dires de la victime, ces policiers l’ont amené manu militari comme un malfrat. L’un d’eux a même déclaré qu’ils l’arrêtent parce qu’il était en train de casser la pompe. Et au lieu de l’amener dans le Sous-Ciat environnant, l’ont amené bien plus loin au Sous-Ciat situé au croisement Ngaliema et Kikwit (Lys de la valée). Tout cela se passe à l’insu de membres de famille de l’infortuné. Ces derniers dormaient paisiblement. C’est plus tard que quelques voisins sont venus les alerter. Les recherches pour le retrouver dans les Sous-Ciats environnants ont été vaines jusqu’à ce qu’on le retrouve dans le Sous-Ciat sus évoqué. La question que plus d’un s’est posée est celle de savoir comment peut-on entrer chez autrui, arrêter quelqu’un chez-lui en l’accusant de casser une pompe mais sans alerter les autres membres pour vérifier s’il dit vrai ou faux ? Et ce n’est pas toutes les familles qui hébergent des Kulunas. Au regard de ces cas, l’autorité doit veiller à cette manière d’agir des policiers qui ne cadre pas avec l’état de droit.

Antoine Bolia        




Demain avant la fin du jour (Poème de Magloire Paluku (La voix du Cœur))

Des pleurs,

Pour venir au monde

Demain avant la fin du jour

Des couleurs,

A travers rues nauséabondes

Demain après un court séjour

Ils se réjouissent en écoutant tes cris

Puis ils crient à ton silence de vie.

 

La route, demain, sera dans les urnes

Un isolé pointera son destin

Entre le cœur et la raison du taciturne

Rien qu’une encre du libertin,

Colorera-t-il le sentier de l’avenir

Le peintre à séduire ?

 

L’or est jeté à ses pieds, dans ses cheveux

Il disparaîtra après le mirage

Le sentier traverse les océans des vœux

Le pantin patine dans les rivages

Le gagnant du loto offrira des tombes

Aux multitudes la faute incombe.