30 ans après les pillages: Tshisekedi inaugure l’usine de montage des bus Mercedes Benz de la société Suprême automobile

30 ans après le pillage qui avait desindustriasé la République Démocratique du Congo, MERCEDES BENZ est désormais de retour au pays avec son usine de montage des bus inauguré ce samedi à Kinshasa par le Président de la République, Félix Tshisekedi. C’est une initiative du Groupe HJ qui, à travers les activités de son usine, qui va créer beaucoup d’emplois avec l’assemblage des carrosseries d’autobus de haute qualité, les services de maintenance et d’après-vente des Véhicules Mercedes Benz, la fourniture des pièces de rechange, la vente de Piaggio Moto à 3 pneus et de Sanya Moto à 2 pneus.

Personne n’ignore l’ampleur des dégâts matériels que les différents évènements malheureux et tragiques des années 1990 ont causés à travers le pays dans le secteur de l’industrie. Le pillage des biens et des unités de production a plongé le Pays, surtout la Capitale Kinshasa, dans la désindustrialisation.

Nombreuses usines qui fonctionnaient ont dû fermer leurs portes et la plupart ont été délocalisées en dehors du Pays. Les statistiques ont renseigné qu’il n’en restait que près de 525 industries en 2020 quand Félix-Antoine Tshisekedi a pris le pouvoir contre plus de 9.000 unités de production dont disposait le Pays en 1960.

La RDC a une expérience dans ce secteur de l’automobile avec, à l’époque, toutes ces sociétés automobiles, notamment : IVECO, Agence Zaïroise de Distribution Automobiles (AZDA), Industrie Nationale Zaïroise d’Automobiles LAYLAND (INZAL), General Motors, Renault, CYCLOR dans le montage de vélos et tant d’autres mais qui, presque toutes, ont cessé leurs activités en RDC et/ou se sont délocalisées en dehors du Pays.

« Aujourd’hui, notre joie est immense de voir le Chef de l’Etat relancer ce secteur qui est l’un des fleurons de l’industrie au regard de ce qu’il va apporter à l’économie nationale, car, l’objectif que vise le Gouvernement de la République est de limiter sensiblement les importations par la production locale et ainsi ramener des devises au Pays. La facture d’importations, il faut bien le comprendre, pèse lourdement sur l’économie nationale », a indiqué Julien Paluku, le ministre de l’Industrie dans son discours, avant de souligner que le Plan Directeur d’Industrialisation propose un nouveau modèle économique basé sur la transformation de toutes nos ressources, par opposition à l’ancien modèle économique tourné vers l’extérieur et favorisant la fuite des capitaux.

Ainsi, ayant saisi la mesure des enjeux et des défis, le Gouvernement, sous la conduite du Chef de l’Etat, tient fermement à capter les différents marchés tant intérieurs qu’extérieurs pour récupérer les devises en faveur de notre pays et ainsi accélérer son émergence. Ceci passe par la vente des bus et autres types de véhicules que la Société Suprême Automobile compte mettre à la disposition des consommateurs tant à l’intérieur qu’en dehors du pays.

Après la coupure du ruban symbolique, le Chef de l’Etat, accompagné des Présidents de deux chambres du parlement, des membres du Gouvernement et les responsables de Suprême Automobile ont visité l’usine avant de monter à bord de l’un de ces bus montés sur place à Kinshasa.

Encourageant le groupe HJ qui vient de créer plusieurs emplois avec l’assemblage des carrosseries d’autobus de haute qualité, les services de maintenance et d’après-vente des véhicules MERCEDES BENZ, la fourniture de pièces de rechange, la vente de PIAGGIO MOTO à 3 pneus et SANYA MOTO à 2 pneus, le Ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya a parlé d’une révolution industrielle automobile avec le label “Made in congo” qui vient consolider la mise en œuvre du Plan Directeur d’Industrialisation.

Bus Mercedes, une offre adaptée pour les Congolais

Le retour de MERCEDES BENZ va contribuer à chasser tous les véhicules dits esprits de mort à travers le pays, a ajouté le Ministre de l’Industrie, tout en jetant des fleurs au Chef de l’Etat. Ce projet vise le transport personnel et public avec TRANSCO qui achètera désormais ses bus à Kinshasa a fait savoir le Ministre du Transport, Marc Ekila.

Dans son discours, M. Marc Ekila, ministre des Transports, voies de communications et désengorgement a loué le chef de l’Etat qui a donné des instructions pour le changement des paradigmes en déployant les bus Transco à travers les provinces. La société Suprême n’a pas vocation de ne monter des bus que pour Transco. Ce dernier en est le principal bénéficiaire. Le ministre est revenu sur une commande de 230 bus qui a été faite et qui devaient être montés à Kinshasa en accordant certaines facilités à JH. Et Suprême automobile se dit ouverte à toutes les commandes locales, nationales et étrangères.

Soulignons que bien-avant, Jérémie Agito, Manager de Suprême automobile s’est dit heureux d’accueillir le président de la République pour l’inauguration de l’usine de montage des bus Mercedes, une première en RDC. A l’en croire, la cérémonie de ce jour marque un tournant décisif dans le transport en RDC. En effet, c’est pour la première fois que Suprême automobile lance les autobus Mercedes. Il s’agit des équipements de la dernière technologie, des bus robustes équipés pour affronter les conditions de la circulation en Rdc.

Pour sa part, Josline Mamba, Chargée de Marketing a présenté la première Mercedes Benz, avec comme défi de révolutionner l’industrie automobile en Rdc dans le secteur de transport.

Elle a expliqué le besoin de l’heure de la population en RDC, une population qui a besoin d’un mode de transport pour gagner plus de temps, sans oublier la sécurité de nos proches. Pour répondre à ce besoin, Mercedes en est la solution.

Jean-Marie Nkambua




IXes Jeux de la Francophonie : Les délégués des pays participants en mission de repérage à Kinshasa rassurés par les explications des autorités congolaises     

Les délégués des pays participants aux IXes Jeux de la Francophonie ont bouclé leur mission de repérage à Kinshasa, ce samedi 10 juin 2023.

En séjour à Kinshasa, ville hôte pour une mission de repérage, d’imprégnation et de préparation en marge de l’arrivée des athlètes et artistes de leurs pays respectifs, ces différentes délégations ont visités le Village des Jeux à l’Université de Kinshasa pour préparer déjà le logement de leurs athlètes et artistes.

Ils ont été ensuite reçus par le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Etrangères et de la Francophonie pour faire le point sur l’évolution des préparatifs.

Christophe Luntudula Apala a dit à ses interlocuteurs toute la détermination du Gouvernement congolais à relever le défi de l’organisation des Jeux.

Les différents chefs de délégation ont salué les efforts et l’engagement des autorités du pays pour la réussite ce rendez-vous de la jeunesse francophone à Kinshasa. Ils ont exprimé quelques préoccupations sur les questions d’hébergement, de santé, le transport, la restauration et la sécurité.

En sa qualité de président du Comité de pilotage, le Vice-Premier Ministre des Affaires Étrangères et Francophonie a insisté sur la nécessité d’une complémentarité sincère entre le pays hôte et les autres pays participants. Il a par la même occasion rassuré les délégations sur la réalisation des jeux dans des bonnes conditions.

Les après-midi ont été l’occasion de visiter le reste des sites des concours culturels notamment l’Institut Français, l’Académie des Beaux-Arts, le Musée national, le Palais du Peuple et le Centre Wallonie Bruxelles.

Pour rappel, il s’agit des délégations des pays suivants : le Burkina Faso, le Congo Brazzaville, le Canada, la Centrafrique, les Émirats Arabes Unis, La France, la Guinée, le Maroc, l’ile Maurice, La Roumanie, Les Seychelles, la Suisse, le Togo et la Fédération Wallonie-Bruxelles.




Huawei met en avant son engagement envers une transformation numérique inclusive et durable à l’Africa CEO Forum 2023

[Abidjan, Côte d’Ivoire, 9 juin 2023] La capitale ivoirienne a accueilli les 5 et 6 juin 2023 la nouvelle édition de l’Africa CEO Forum, au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire. Rendez-vous incontournable, l’Africa CEO Forum rassemble et fédère depuis 2012 les principaux acteurs qui œuvrent à façonner une Afrique compétitive, résiliente et souveraine. La participation de Huawei reflète l’engagement de l’entreprise d’encourager le dialogue public-privé en Afrique et contribuer activement au développement socio-économique du continent.

Ce sommet international d’envergure a réuni cette année 2000 participants, parmi lesquels des chefs d’entreprises, des investisseurs, des représentants d’institutions financières et des décideurs politiques. Ces derniers reconnaissant tout particulièrement l’importance du dialogue public-privé dans l’émergence africaine. En effet, réunis autour de la thématique « De 300 à 3000 : comment accélérer l’émergence de la prochaine génération de champions africains », les participants ont ainsi pu prendre part à des conférences, des débats, des ateliers et des rencontres de très haut niveau dédiés à mettre en lumière le rôle essentiel du secteur privé pour stimuler l’activité économique des secteurs stratégiques pour le continent et ses populations.

Opérant en Afrique depuis plus de 20 ans et en tant qu’acteur phare dans le secteur des infrastructures de télécommunication, Huawei est résolument engagée à accompagner ses clients et partenaires dans leur transformation numérique, celle-ci étant une l’un des principaux piliers de croissance pour l’ensemble du continent. Preuve de l’engagement de l’entreprise en faveur d’un numérique durable et inclusif, une délégation de représentants haut niveau de Huawei a pris part à cette 9e édition de l’Africa CEO Forum : Tonny BAO, Vice-président, Huawei ; Philippe WANG, Vice-président exécutif, Huawei Northern Africa et Vincent SUN, Président d’Orange Key Account, Huawei. Ils ont ainsi pu partager au cours de ces deux journées leurs points de vue et expertises sur les opportunités que revêt l’émergence d’un numérique africain et les défis inhérents à celui-ci.

Dans le cadre de cet évènement, Huawei a organisé un panel le lundi 5 juin, sur le thème : « Libérer le numérique pour une Afrique durable et inclusive ». Tonny BAO, Vice-président, Huawei, a prononcé un discours inaugural. Il a tenu à rappeler l’importance de la vision proposée par l’Agenda 2063 de l’Union africaine pour transformer l’économie du continent : « L’Agenda 2063 de l’Union africaine, souligne que la construction d’une Afrique entièrement numérique et inclusive est devenue un objectif de développement commun aux pays africains. La transformation digitale de l’Afrique permettra au continent de montrer la voie vers une croissance rapide et durable qui sera bénéfique pour le tissu économique et social des pays ».

Les débats se sont poursuivis en présence de Son Excellence Monsieur Amadou COULIBALY, Ministre de la Communication et de l’Économie Numérique et Porte-Parole du Gouvernement de la République de Côte d’Ivoire. « Le charbon est l’énergie qui a accéléré la révolution industrielle en Europe au siècle dernier, le numérique est aujourd’hui l’énergie qui propulse l’Afrique vers sa révolution industrielle », a-t-il expliqué.

 

Tonny BAO, Vice-président, Huawei, lors de son discours d’ouverture du panel organisé par Huawei à l’occasion de l’Africa

CEO Forum

Étaient également présents, Lacina KONÉ, CEO, Smart Africa, qui a insisté sur la nécessité d’encourager les « financement locaux, mais aussi la confiance des autorités locales » dans le rôle que peuvent jouer les startups dans l’accélération de l’économie des pays, Valérie LEVKOV Senior Vice-President Africa, Middle East & East Mediterranean, EDF, a rappelé que le « digital (…) peut contribuer à hauteur de 20% de la réduction de carbone dans le monde grâce à l’optimisation numérique et l’efficacité des opérations », Adnane BEN HALIMA, Vice-président en charge des relations publiques, Huawei Northern Africa, Brelotte BA, Deputy CEO and Chief Operating Officer d’Orange Middle East and Africa et Jeremy AWORI, CEO Groupe, Ecobank.

Tonny BAO; Jeremy AWORI; Valérie LEVKOV; Son Excellence Monsieur Amadou COULIBALY; Brelotte BA; Adnane BEN HALIMA et Lacina

KONÉ, réunis à l’occasion du panel sur le thème : « Libérer le numérique pour une Afrique durable et inclusive ».

La présence de ces personnalités de renom lors de ce panel souligne la mobilisation d’un écosystème solide pour mener à bien cette révolution numérique et notamment face aux impératifs imposés par le changement climatique. Le message est donc clair : il est essentiel de saisir les opportunités offertes par les nouvelles technologies, tout en les adaptant aux défis actuels, en particulier aux objectifs de neutralité carbone et de réduction de l’empreinte écologique.

A PROPOS DE HUAWEI

Huawei est l’un des principaux fournisseurs mondiaux d’infrastructures de technologies de l’information et de la communication (TIC) et d’appareils intelligents. Grâce à des solutions intégrées dans quatre domaines clés – réseaux de télécommunications, informatique, appareils intelligents et services en Cloud – nous nous engageons à apporter le numérique à chaque personne, chaque foyer et chaque organisation pour un monde intelligent et entièrement connecté. Le portefeuille

HUAWEI

de produits, de solutions et de services de bout en bout de Huawei est à la fois compétitif et sécurisé. Grâce à une collaboration ouverte avec des partenaires de l’écosystème, nous créons une valeur durable pour nos clients, en œuvrant à l’autonomisation des personnes, à l’enrichissement de la vie domestique et à l’inspiration de l’innovation dans des organisations de toutes formes et de toutes tailles. Chez Huawei, l’innovation est axée sur les besoins des clients. Nous investissons massivement dans la recherche fondamentale, en nous concentrant sur les percées technologiques qui font avancer le monde. Nous sommes présents dans plus de 170 pays et sur l’ensemble du continent africain (28 implantations dans la région Northern Africa). Créée en 1987, Huawei est une société privée entièrement détenue par ses employés.

Pour de plus amples informations, veuillez consulter le site de Huawei à l’adresse www.huawei.com ou suivez-nous sur :

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Tshikapa: LIFID apporte une aide alimentaire et morale aux enfants orphelins du Sida

A l’occasion de la célébration de la journée internationale des enfants orphelins du Sida célébrée le 07 mai de chaque année dans le monde, l’ONG” LIFID”, la Ligue des Filles et Femmes Instruites pour le Développement, a décidé d’apporter une assistance alimentation et morale aux enfants orphelins et ceux vivant avec le VIH SIDA dans la ville de Tshikapa par le truchement d’une structure d’ encadrements de ces enfants et autres Personnes Vivant avec le VIH SIDA ( UCOP+ ).

 

Ce geste caritatif de la LIFID est salué par la Mme Adèle Kabedi, responsable de l’Ucop+, une structure qui encadre les personnes vivant avec le VIH qui dans son message a dit toute sa gratitude aux bienfaiteurs avant de promettre une usage de ce don reçu auprès d’une structure sans financement.

Cette assistance de la LIFID envers les enfants orphelins est une consolation pour ces enfants qui vivent une vie misérable et par moment déconsidérés dans la société, peut-être par ignorance.

« Ces enfants opprimés ont besoin d’accompagnement et de la consolation de tout le monde. Voir LIFID dans nos installations pour poser ce geste caritatif, est une immense joie pour nous de l’UCOP+ », a dit Adèle Kabedi, coordonnatrice provinciale de l’UCOP+.

 

Marie Djema, la chargée des ressources humaines et sensibilisation des violences basées sur les genres au sein de la LIFID Kasaï, le geste posé est motivé d’abord par les objectifs que poursuit cette ASBL, mais aussi l’encadrement des enfants et vulnérables de tout genres sans discrimination. Et ce,

avant de plaider pour la réintégration de ses enfants dans les milieux scolaires pour assurer leur avenir, quelque soit les milieux et coutumes, note Maria au micro du confrère Casco de Rop radio.

Mme Lydia Fuamba responsable de l’ONG LIFID et la chef du Programme National Multi-Sectoriel pour la Lutte contre le Sida ( PNMLS ), ont assisté à cette cérémonie et promettant de faire mieux à la longue.

 

Jeanluc Bakampenda depuis Tshikapa ville




Selon le BCNUDH : Les groupes armés sont demeurés les principaux responsables des atteintes documentées dans les provinces affectées par les conflits

Le BCNUDH a documenté 303 violations et atteintes aux droits de l’homme dans les zones affectées par les conflits en avril 2023, une diminution significative par rapport au mois de mars 2023 (420) et février (358). Les cas documentés dans ces zones représentent à eux-seuls 84% des cas documentés sur l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo, avec notamment 248 victimes d’exécutions sommaires et extrajudiciaires (157 hommes, 64 femmes et 27 enfants).

Le Nord-Kivu est demeuré la province ayant enregistré le plus grand nombre de violations et atteintes (52%, soit 159 violations et atteintes), suivi par les provinces de l’Ituri (22%, soit 66 violations et atteintes), du Tanganyika (16%, soit 49 violations et atteintes), du Sud-Kivu (7% soit 21 violations et atteintes) et du Maniema (3 % soit 8 violations et atteintes).

Dans la même dynamique que le mois précédent, les groupes armés sont demeurés les principaux responsables des atteintes documentées dans les provinces affectées par les conflits, avec 216 atteintes, soit 71 %, notamment 60 atteintes au droit à la vie ayant fait 230 victimes (144 hommes, 62 femmes et 24 enfants) d’exécutions sommaires, une réduction par rapport au mois précédent (353 victimes). Les agents de l’Etat ont été, quant à eux, responsables de 87 violations des droits de l’homme, notamment 23 violations du droit à la vie avec 18 victimes (13 hommes et deux femmes et trois enfants) d’exécutions sommaires et extrajudiciaires.

Au cours du mois d’avril 2023, 37 cas d’enlèvement ont été enregistrés dans les provinces affectées par les conflits, ce qui constitue une légère baisse par rapport aux cas documentés en mars (39 cas) avec 100 personnes (79 hommes, 16 femmes et cinq enfants) victimes d’enlèvement par des membres de groupes armés. La province du Nord-Kivu demeure la plus touchée avec 25 cas (68%) suivie des provinces du Sud-Kivu (sept cas soit 19 %) et de l’Ituri (cinq cas, soit 13%). Parmi les groupes armés, des membres des ADF et des éléments Maï-Maï sont responsables du plus grand nombre de victimes d’enlèvement (25 victimes chacun, soit 25%), suivis des FPIC (16 victimes, soit 16%), de CODECO (13 victimes soit 13%), du M23 (11 victimes, soit 11%), entre autres.




Avril 2023 : Le BCNUDH constate une diminution de plus de 27% des violations et atteintes aux droits de l’homme

Dans le cadre de son mandat, le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) en République démocratique du Congo assure un suivi étroit de la situation des droits de l’homme et procède à des analyses des tendances y relatives dans le pays. Ces tendances sont régulièrement partagées avec les autorités afin qu’elles prennent les actions nécessaires, y compris traduire en justice les auteurs présumés des violations des droits de l’homme documentées.

Au cours du mois d’avril 2023, le BCNUDH a documenté 359 violations et atteintes aux droits de l’homme sur tout le territoire de la République démocratique du Congo, soit une diminution de plus de 27% par rapport au mois de mars 2023 (495 violations et atteintes). Cette diminution concerne toutes les violations et atteintes aux droits de l’homme et en particulier le nombre de victimes d’exécutions extrajudiciaires et sommaires (-30%), de mauvais traitements (-38%), d’arrestations et de détentions arbitraires et d’enlèvements (-45%) et de violences sexuelles (-62%).

Les agents de l’Etat ont été responsables de 142 violations, soit 40% des violations et atteintes documentées au cours de ce mois. Ce chiffre est en baisse par rapport au mois précédent (-10% ou 158 violations). Les agents de la PNC, comme le mois précèdent, ont commis le plus grand nombre de violations des droits de l’homme (59) soit 42% du total des violations commises par les agents de l’Etat en avril 2023. Les membres des groupes armés ont quant à eux été les auteurs de 217 atteintes soit 60% des violations et atteintes enregistrées au cours de ce mo

is.




Le Racoj a pris part à la 1ère journée scientifique d’Expertise France

La Coordonnatrice nationale du Réseau des Associations congolaises des jeunes contre le VIH/SIDA (RACOJ) a pris part à la 1ère journée scientifique organisée, le 5 juin dernier à Paris, par Expertise France dans le cadre du Programme « L’INITIATIVE » sur le thème : « Les enfants face aux pandémies de VIH, tuberculose et paludisme ».

D’après le Docteur Rachel Ndaya, il était question au cours de cette journée d’éclairer l’assistance sur ce que le Racoj fait pour le renforcement des capacités des adolescents et jeunes face à la santé sexuelle et reproductive, à la riposte au VIH, le renforcement des capacités des personnes cliniques adaptées. Aussi, il fallait faire voir et comprendre les énormes acquis du projet « INITIATIVE ».

« J’ai été invitée comme intervenante pour parler de la riposte communautaire au VIH chez les enfants, adolescents et jeunes. Ma prestation était par rapport à ce que nous faisons dans le cadre du projet Jeunes et DSSR, financé par l’Initiative. J’ai beaucoup aimé cette journée, parce que ça nous a donné l’opportunité d’apprendre aussi des autres pays », a indiqué la Coordonnatrice du Racoj à congocroissance.com

Profitant de cette occasion, le Racoj et plusieurs autres participants ont saisi la balle au bond pour solliciter la clémence des bailleurs à continuer de disponibiliser des fonds pour que les questions touchant les adolescents et les jeunes soient toujours au centre de la riposte.

Soulignons que l’Initiative est une facilité mise en œuvre par Expertise France et complémentaire du Fonds mondial. Elle apporte une assistance technique et un appui à l’innovation aux pays récipiendaires du Fonds mondial pour améliorer l’efficacité de ses subventions et renforcer l’impact sanitaire des programmes financés. Les évolutions récentes de l’Initiative amplifient son effet catalytique en renforçant les capacités des acteurs de la santé et de la société civile, en améliorant les cadres institutionnels, politiques et sociaux, et en soutenant des approches innovantes contre les pandémies.

Prince Yassa




ISTA : Les étudiants en colère, barricadent la route

Les étudiants de l’Institut Supérieur des Techniques Appliquées (ISTA) s’affrontent avec les éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC) à Ndolo  ce mercredi 7 juin à Kinshasa.

Selon les informations fournies sur place auprès des étudiants de cet Alma mater, la raison n’est autre que la majoration des frais académiques et le paiement d’un quelconque frais à l’entreprise” trans Academia”, alors que ces cas étaient déjà examiné.

Difficile à maîtriser, quelques étudiants  sont dispersés par les gaz lacrymogène pour permettre aux passagers de bien circuler. Mais les autres ont désisté et provoquent un climat d’affrontement avec la Police nationale congolaise (PNC) qui était venue pour l’intervention.

Il faut signaler que  ces futurs ingénieurs ont barricadé da route et ont brûlé des pneus sur la chaussée, perturbant le mouvement dans ce quartier de la capitale congolaise.

Jean-Luc Lukanda




EPST/Kasaï Central : Disparition du don de l’UNICEF destiné à la construction de 3 écoles à Kamponde

Est-ce un hold-up à ciel ouvert, un détournement sans cœur ou bien une manœuvre de mauvais goût pour salir l’image du gouvernement et de ses partenaires  à la sous-division Dibaya3 à Kamponde, dans le Kasaï Central ?

Conformément à la détermination du chef de l’Etat, le gouvernement et ses partenaires éducatifs dont l’Unicef ont entrepris de revêtir les écoles de nouvelles robes surtout dans les milieux ruraux où elles sont dans un état déplorable. Et c’est le cas de la sous-division Dibaya2 dans le secteur de Tshishilu, territoire de Dibaya où un fonds ainsi que les matériaux ont été donnés en quantité suffisante pour la construction de trois écoles : une à Kamponde-mission (école primaire) une autre école primaire à Nganza et une dernière à Cidimba dans le village propre du Sous-Proved John Cisuyi Kabuebue.

Insatisfaite du travail abattu, la population locale avait commencé à murmurer en dénonçant les graves irrégularités constatées. Saisi de ces faits, le Proved a instruit son Sous-Proved de rendre compte à la délégation du gouvernement provincial chargée d’enquêter sur l’évolution des travaux supposés déjà achevés.

Constat révoltant

Arrivée sur place, la délégation gouvernementale partie de Kananga pour la sous-division Dibaya3 de Kamponde a dressé un constat amer et révoltant : les fonds se sont volatilisés dans la nature. Les matériaux de construction ainsi que les ciments et tôles totalement dilapidés. Une construction inachevée à Kamponde-mission, tandis qu’à Luekeji et Cidimba rien n’a été fait avec le don de l’Unicef. Et le Sous-Proved a tenté sans convaincre de présenter quelques justifications sans démontrer clairement la destination prise par les matériaux de construction (barres de fer, ciment, etc.). Il tente vainement de renvoyer la balle à son chef hiérarchique au niveau de Kananga, comme pour dire : je n’ai pas volé tout seul.

Toute la population abusée demande à la justice de faire son travail. Et les autorités politiques et éducationnelles de la province du Kasaï-Central et même l’autorité nationale (le ministre de l’Enseignement primaire secondaire et technique) doivent tirer toutes les conséquences qui s’imposent dans la mesure où pareil détournement sabote la vision du chef de l’Etat dans le territoire de Dibaya. Ce feuilleton promet des rebondissements judiciaires et administratifs et pourquoi pas sociaux dans les jours à venir.

Nous y reviendrons.

Sk.




Sur la voie ferrée Kinshasa-Matadi: Le train ne passe plus depuis presque deux mois

Le train reliant la ville province de Kinshasa à la province du Kongo Central ne passe plus depuis pratiquement deux mois. Et ce, suite au mauvais état du rail dans le tronçon compris entre Kingatoko et Kimwenza qui est devenu impraticable à cause de plusieurs têtes d’érosions occasionnées par les pluies diluviennes qui se sont abattues dernièrement.

Le ministre des Transport, voies de communication et désenclavement vient d’effectuer une descente sur ce site avec une forte délégation de l’Office national de transport. « La réhabilitation de ce tronçon est une urgence », a soutenu Marc Ekila, le patron du secteur de transport en République démocratique du Congo.

A l’étage de Kimwenza où l’ouvrage est prêt à seder, la situation reste très préoccupante. Mais il convient de signaler, d’après le ministre des Transports, voies de communication et désenclavement que les travaux de soutien provisoire ont été exécutés. Ces derniers doivent vite être achevés, soutient-il, avant l’arrivée de dame la pluie.

« Nous allons faire en sorte que le gouvernement prenne rapidement des précautions pour la réhabilitation de cette voie ferrée et nous allons nous impliquer personnellement afin que tout soit mener à bon port », a expliqué Marc Ekila. Ce dernier a recommandé aux responsables de l’office national de transport de bien gérer les fonds affectés à la réhabilitation de ce tronçon de voie ferrée.

La ligne ferroviaire Kinshasa- Matadi est l’unique voie en chemin de fer qui relie la capitale congolaise à la province du Kongo central. « Le train Kinshasa-Matadi est le seul moyen de transport qui permet de transporter non seulement une grande quantité de marchandises mais aussi et surtout un grand nombre de passagers à moindre coût. Le mauvais état de cette voie ferrée nous préoccupe au plus haut point. Que les autorités du pays puisse nous aider à rendre praticable ce chemin de fer afin de nous faciliter les choses. Vous êtes sans ignorer que déjà en son temps, Stanley avait déclaré que sans le chemin de fer Kinshasa-Matadi, le Congo ne serait rien », s’est exprimé un usager de cette voie ferrée.

Il y a plusieurs années que le mauvais état de la voie ferrée entrave la circulation du train urbain sur le tronçon gare centrale- Aéroport international de N’Djili dans la capitale de la République démocratique du Congo.

Serge Musene