EPST: Tony Mwaba rencontre les inquiétudes des Coordinateurs Nationaux des Écoles Conventionnées

Le patron de l’EPST a, au sujet de la Note circulaire N°MINEPST/SG/80/DAS/85/0693/2023 du 15/05/2023 à l’attention des Directeurs Provinciaux de l’EPST, qui semble mystérieuse pour certains, il ne s’agit que de la collecte des données sur les Bureaux Gestionnaires des Ecoles Conventionnées et non Conventionnées et non la désactivation comme les pensent certaines gens. Et personne n’est visée.

Ayant installé son bureau de travail momentanément, à l’Imprimerie de l’Inspection Générale de l’EPST située dans l’enceinte de l’Institut Technique Industriel de la Gombe dans la Ville-Province de Kinshasa, pour s’enquérir des préparatifs de l’organisation des épreuves certificatives de fin d’année scolaire, le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi a présidé une séance de travail, ce vendredi 26 mai 2023 à l’attention des Coordinateurs Nationaux des Écoles Conventionnées.

Cette rencontre sollicitée par ces derniers a tourné autour de la note circulaire du 15 mai 2022 relative à la collecte des données sur les Bureaux Gestionnaires qui pour eux, présente des zones d’ombres surtout que celle-ci ne leur a pas été transmise en ampliation.

Il s’agit de la Note circulaire N°MINEPST/SG/80/DAS/85/0693/2023 du 15/05/2023 à l’attention des Directeurs Provinciaux de l’EPST.

Prenant la parole, le Président de la Coordination Nationale des Écoles Conventionnées, le Révérend Guy-David Kabango, a de prime abord remercié le Ministre Tony Mwaba Kazadi pour sa promptitude et sa disponibilité pour répondre à leur demande d’audience.

Il a par la suite présenté leurs inquiétudes liées notamment à la mise en pratique de cette note circulaire par les responsables de l’EPST au niveau provincial. Ce qui leur porte un préjudice dans la mesure où le Ministre n’a pas encore signé l’Arrêté portant leur nomination. Bien plus, la Nouvelle Convention Scolaire n’est pas encore vulgarisée. Par conséquent, la non-maîtrise de la Nouvelle Convention Scolaire par certains responsables au niveau local, porte beaucoup de confusions.

Répondant à ces préoccupations, le ministre de l’EPST, le professeur Tony Mwaba Kazadi a rappelé leur à attention que les Coordinateurs Nationaux ne sont pas seulement des partenaires, mais aussi des agents de la État. Et à ce titre, ils dépendent plus du Ministère que de leurs confessions religieuses.

Ainsi, ils sont invités à s’inscrire dans sa double mission qu’il s’est assigné lorsqu’il a été porté à la tête de ce ministère à savoir: la consolidation et la pérennisation de la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements scolaires publics et la lutte contre les antivaleurs.

Et là-dessus, le Ministre Tony Mwaba Kazadi a rappelé la lettre de Mme le Secrétaire général à l’EPST renvoyant un Coordinateur des Écoles Conventionnées qui s’est livré dans des antivaleurs en bloquant les salaires des enseignants à titre des dîmes, offrandes, aumônes et actions de grâce, des pratiques qu’il a prohibées.

Promenant le regard dans la salle, il a aperçu et reconnu le concerné. Le fixant du regard, il lui a tout de suite craché qu’il s’est amené, à peine nommé, avec des antivaleurs. C’est ce qui justifie la demande de Mme le Secrétaire général pour son remplacement. Son dossier n’étant pas encore clôturé, le professeur Tony Mwaba Kazadi lui a demandé de vider les lieux. Ce qui fut fait avant de poursuivre la réunion pour indiquer que dans cette note circulaire qui semble mystérieuse pour certains, il ne s’agit que de la collecte des données sur les Bureaux Gestionnaires des Ecoles Conventionnées et non Conventionnées et non la désactivation comme les pensent certaines gens.

Il les a donc invités à ne pas se sentir visé.

“ Ne vous sentez pas visés. On ne communique que le rapport de ce qui se passe sur terrain. Il s’agit juste de recueillir les informations sur les bureaux gestionnaires des écoles conventionnées et non conventionnées et ce, en rapport avec la demande du projet PERSE”, a-t-il indiqué.

En rapport avec la signature de l’Arrêté portant leur nomination, le Ministre a déclaré : “ Les nominations vont intervenir. Soyez bien avec ceux qui vous ont désignés, mais faites votre travail; car, c’est le travail qui vous protège”, a-t-il ajouté.




Mini-fête des juifs : 4 défis qui empêchent au diable de prendre le dessus sur toi

La mini-fête des Juifs, organisée sous le thème général : « Que Dieu tourne la langue de Balaam », poursuit son bonhomme de chemin, à la grande satisfaction des fidèles de la Communauté des Assemblées Chrétiennes Voici l’homme, qui affluent de toutes les 24 communes de la ville province de Kinshasa. Le 4ème jour a vu passer le Prophète Marcel Nkongolo de Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental), qui a exposé sur : « Ne donnes pas raison à mes ennemis ». Comme textes de base, il s’est servi de 2 Corinthiens 2, 11 et Actes 12, 6-11.

Dans son intervention, il a expliqué que le plan du diable est de nous détruire, de nous égorger. Pour lui, il ne faut pas donner au diable l’occasion de nous dominer et de faire n’importe quoi. C’est ainsi qu’il a évoqué trois éléments importants. Le 1er, c’est la perte. Il a affirmé que pour entrer dans le chemin de la victoire, il faut qu’il y ait une perte. Sans la perte des ânesses, dit-il, Saul ne pouvait pas revenir à la voie du salut. Et c’est la perte qui a ouvert la porte à Saul.
Avoir une bonne compagnie, c’est le 2ème élément, qui exige à ce qu’il y ait quelqu’un qui se sacrifie pour que tu arrives à l’homme providentiel. « Si tu es mal entouré et tu as la mauvaise compagnie, l’ennemi aura le dessus sur toi. La bonne compagnie va t’amener à l’homme providentiel pour qu’il change ta situation », indique-t-il.
Ton passé va te rattraper, c’est le 3ème élément. Lorsque le passé va te rattraper, l’ennemi va tout faire pour dominer sur toi. Le passé peut te rattraper et donner l’avantage à l’ennemi. Mais si tu cherches Dieu, il te vient au secours.
Des défis
Pour ne pas permettre au diable d’avoir le dessus toi, il y a 4 défis qu’il faut relever.
1. Ruse : Elle pousse l’homme à détourner son attention vers Christ. Voilà pourquoi il y a les casques de la foi qu’il convient de porter. Et d’affirmer que lorsqu’il y a les ruses du diable, c’est le diable lui-même qui s’implique pour te tromper.
2. Le pouvoir du monde de ténèbres : le monde du térèbre va gérer celui qui est dans le péché. C’est quand tu sors dans le monde de ténèbres que l’ennemi n’aura pas le devant sur toi. C’est pour ça qu’une bonne église doit tout faire pour sortir les gens dans le monde de ténèbres. Tout ce que tu peux parler, saches à qui tu parles. Dans notre vie, dit-il, il y a deux lois. Il y a la loi de la chaire qui donne la mort et la loi de l’esprit qui donne la vie.
3. Les mauvais jours : C’est un défi de l’ennemi pour bien t’engloutir et détruire ta vie. Ce sont les mauvais jours qui précèdent les jours de ta mort. Dans ta vie, il y a le livre de ta vie. Tout ce que tu vivras, c’est ce que Dieu a déjà écrit. Ce livre de ta vie se trouve dans ton esprit. Mais tu peux obliger Dieu de faire sortir le livre et d’y ajouter quelque chose. « Ne prie pas lorsque tu es malade ou en difficultés », dit-il, avant de souligner que les mauvais jours existent. Et de poursuivre, pendant que tu es en bonne santé, il faut racheter les mauvais jours. L’exemple le plus emblématique, c’est celui de Job qui avait racheté les mauvais jours. Prie intensément pendant que tu as encore la force et il faut faire les choses pendant que tu as en encore la possibilité.
4. Les flèches enflammées de l’ennemi : tu dois te protéger de cela par les boucliers de la foi.
Des pièges
Abordant ce point, le Prophète Marcel Nkongolo a expliqué que le premier piège, c’est l’idolâtrie. Ici, le diable va tout faire pour te détruire, et pour avoir raison sur toi. Dans l’idolâtrie, l’homme accorde de l’importance qu’il devait donner à Dieu à une chose ou à un endroit (Samuel 15, 23).
Une autre forme d’idolâtrie, c’est l’impudicité. L’impudicité, c’est lorsque le célibataire pratique la vie sexuelle comme s’il était marié, ou l’adultère qui consiste pour les mariés d’avoir des relations sexuelles en dehors du mariage. La débauche, c’est le fait d’utiliser ton corps pour tes intérêts. C’est ici où il y a les homosexuels. C’est un piège du diable pour nous bloquer et nous détruire.
Un autre piège, c’est le fait de tenter Dieu. Il consiste au fait qu’on engage Dieu là où ils savent que c’est faux. Ici, la personne sait ce qu’elle fait, mais accepte de jurer au nom de Dieu. Une autre forme de tentation, c’est lorsqu’on prend des engagements dans l’Eglise sans les honorer.
« Les murmures, c’est un autre piège, parce que celui qui murmure tombe dans l’hypocrisie et l’hypocrite est maudite. Les murmures est une mauvaise chose. Dans la vie, il faut être correcte et honnête », martèle le Prophète Marcel Nkongolo.




La Basketball Africa League et Speak Up Africa lancent un programme de mentorat pour l’égalité des genres en Afrique

A l’occasion de la journée de l’Afrique, Speak Up Africa et Basketball Africa League (BAL) lancent l’initiative « Faire équipe: Les LeadHERs d’Afrique rencontrent BAL4HER ». Ce programme de mentorat sportif qui s’inscrit dans le cadre du mouvement « LeadHERs d’Afrique » de Speak Up Africa et la plateforme BAL4HER de la BAL vise à faire progresser l’égalité des genres, le leadership ainsi que l’employabilité des femmes dans l’industrie du sport en Afrique.

Que ce soit dans les bureaux ou sur le terrain, les déséquilibres entre les genres restent considérables dans l’industrie du sport. Outre leur faible participation aux sports, très peu de femmes occupent des postes décisionnaires tels qu’entraîneur principal, directrice de clubs ou encore arbitre. Elles sont moins représentées dans le secteur de la gestion, du marketing, du management ou dans d’autres disciplines de l’industrie du sport. L’initiative « Teaming Up : Les LeadHERs d’Afrique rencontrent BAL4HER » lancée par Speak Up Africa et la BAL s’emploie à faire du sport un levier essentiel d’accélération de l’égalité des genres et de transformation sociale et économique en Afrique. Grâce à ce programme de mentorat, six jeunes athlètes ou passionnées de basketball originaires du Sénégal, d’Égypte et du Rwanda bénéficieront de l’expérience de six femmes leaders de l’industrie du sport en matière de leadership et de réseautage. Pendant une période de six mois, les mentorées seront accompagnées par des mentors afin de renforcer leurs compétences et leurs connaissances sur les thématiques comme les inégalités genre dans le sport, la santé mentale, la prise de parole en public et le storytelling.

Les participantes sélectionnées pour le programme sont: Ndeye Dossou Ndiaye (Sénégal), Coordinatrice du programme pour les femmes et Entraîneuse, NBA Academy Africa, Ndeye Fatou Bèye (Sénégal), Basketball Operations & Scouting, projet SEED, Lama Fahm (Egypte), Developpement des joueurs, NGSC,, hada Elzend (Egypte), Partenariat et Communication, Bayine Sport,  Cindy Shirlley Kolenyo (Kenya) Communications et Relations publiques, Fatuma Mukamugema (Rwanda), Engagement communautaire et Développement du Basketball, Shooting Touch. ” Notre vision est celle d’une société dans laquelle les femmes et les jeunes filles s’affranchissent des contraintes sociétales et culturelles qui les empêchent de tirer pleinement profit du pouvoir transformateur du sport. Ce programme de mentorat est un tremplin idéal pour renforcer la représentativité des femmes et redonner un nouveau souffle à l’industrie du sport “, a déclaré Amadou Gallo Fall, président de la BAL.

Allison Feaster, directrice du développement des joueurs aux Boston Celtics et une des mentors pour ce programme estime que le partage d’expériences est indispensable pour agir sur la perception que les jeunes filles ont de leur carrière et de leur rôle dans l’industrie du sport. ” Le mentorat permet de cultiver la confiance, de susciter la confiance en soi et de mettre en relation de jeunes talents en devenir avec des dirigeants expérimentés qui s’investissent dans leur développement. Grâce à mon rôle de leader dans l’une des franchises sportives les plus respectées au monde, je peux maintenant créer un espace d’exposition et servir d’intermédiaire pour les jeunes femmes africaines qui aspirent à travailler dans le sport professionnel. C’est un honneur et un privilège pour moi, et j’ai hâte de donner du pouvoir et de m’engager de manière significative avec ces futures dirigeantes “, a fait savoir Allison Feaster, directrice du développement des joueurs aux Boston Celtics.

” Quel que soit le secteur concerné, les jeunes africains en général, et les jeunes femmes en particulier, sont des agents essentiels du changement au niveau communautaire, national et régional. Nous devons plus que jamais soutenir les initiatives qui permettent aux jeunes femmes d’exploiter pleinement leur potentiel pour réaliser l’agenda 2063 de l’Union africaine” a émis Yacine Djibo, Directeur Exécutif de Speak Up Africa

Soulignons que le lancement de l’initiative « Teaming Up : Les LeadHERs d’Afrique rencontrent BAL4HER » vient renforcer le partenariat de longue date entre Speak Up Africa et la Ligue Africaine de Basketball. Outre son engagement pour l’égalité des genres, la Ligue Africaine de Basketball est également mobilisée aux côtés de Speak Up Africa dans la lutte contre les maladies tropicales négligées (MTN).

En 2021, la Ligue Africaine de Basketball s’est associée à Speak Up Africa pour célébrer la journée mondiale des maladies tropicales négligées à travers des activités de sensibilisation et de distribution de kits de protection contre la Covid-19. Cet engagement se poursuivra cette année à travers une activité communautaire de sensibilisation contre les maladies tropicales négligées prévue lors des « Finales » de la Ligue Africaine de Basketball prévus du 21 au 27 mai 2023 à Kigali au Rwanda.

Prince Yassa




Mini-fête des Juifs, 3ème jour : « Quand vous constatez que les gens sont irrités à chacun de vos gestes, il faut fuir » (Prophète Josué Muyombo)

C’est depuis le dimanche 21 mai 2023 que le Représentant légal de la Communauté des Assemblées Chrétiennes Voici l’homme (CAC/VH), le pasteur François Mutombo a donné le go de la mini-fête des Juifs, édition 2023, qui va du 21 au 28 mai 2023. Chaque jour, des fidèles viennent par grappe et de partout pour répondre à cette invitation, être édifiés et expérimenter Dieu dans leur vie. Ces fidèles qui affluent à Kalembelembe ne visent qu’une chose : expérimenter la puissance du Dieu de Voici l’homme dans leur vie.

Placée sous le thème général : « Que Dieu tourne la langue de Balaam”, un orateur est aligné chaque jour avec un thème spécifique, même si de fois le temps fait défaut. C’est ainsi que pour mardi 23 mai 2023, il a été demandé au Prophète Josué Muyombo d’exploiter le sous-thème : ” Si Dieu est pour toi, qui sera contre toi ?”. Le prophète Muyombo, est Représentant légal de la communauté parole pure sans mélange située dans la ville de Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental.

Pour bien expliciter son sous-thème, l’homme de Dieu s’est servi de deux passages bibliques : Juges 7, 20 et Genèse 31, 1.21-31. Il nous revient que Laban a voulu faire du mal à Jacob en lui privant ce qui lui était de droit, tout en ignorant que le Seigneur était pour lui. C’est Dieu là, était celui qui lui est apparu à Bethel, et qui était avant tout le Dieu de ses pères Abraham et Isaac, qui avait déjà une forte alliance avec lui. Et c’est grâce à cette dernière que Jacob est parvenu à vaincre son oncle et beau-père.

C’est le Dieu de ton père qui t’accordera la victoire, a dit l’orateur du jour. D’où, il y a intérêt de chercher à s’attacher et s’identifier à lui.

A en croire le prophète Muyombo, quand tu veux aller de l’avant, vérifie toujours les visages de ceux qui t’entourent. Et ce, parce que tout ce que Dieu va faire avec nous, les autres ne l’accepteront pas. Quand vous constatez que les autres sont irrités à chacun de vos gestes, il faut fuir.

Comme dans ses habitudes, Jacob s’est toujours décidé de fuir, une foi qu’il a retiré quelque chose. Si Jacob avait fui après avoir ravi la bénédiction de son frère Esaü, chez Laban, il va fuir après avoir amassé beaucoup de richesses.

L’homme de Dieu a révélé qu’il y a des situations qui se présentent devant toi pour te pousser à fuir. Jésus-Christ lui-même, annoncé par l’ange, enfanté par une vierge, n’a-t-il pas fui en Egypte jusqu’à la mort d’Hérode ?

Il a par la suite précisé que dans le domaine des pères, l’oncle et le grand père ne bénissent pas. La bénédiction est dans la boucle du père et non de la mère.

Soulignons que la mini-fête des Juifs continue jusqu’au dimanche 28 mai 2023, sise, Avenue Kalembelembe, n°72, dans la commune de Kinshasa. Référence : Croisement des avenues Kabambare et Plateau, non loin de la maison communale de Kinshasa, à partir de 14h30′.

 

 




L’Ong Speak Up Africa et la FIIM lancent le « Prix des jeunes innovateurs africains pour la santé »

L’Ong internationale « Speak Up Africa » (Sua) et la Fédération internationale de l’industrie du médicament (FIIM) ont procédé le lundi 22 mai 2023 à Dakar, capitale de la République du Sénégal, au lancement de la deuxième édition du « Prix des jeunes innovateurs africains pour la santé ».

Selon la Directrice exécutive de Speak Up Africa, Mme Yacine Djibo, qui l’a confirmé lors d’un point de presse, tenu conjointement avec la FIIM en présence de la ministre d’Etat en charge de la Santé du Sénégal, le professeur Awa Marie Coll-Seck, les lauréats bénéficieront d’un financement, d’un programme de mentorat, d’une communication stratégique et du support d’experts en matière de propriété intellectuelle pour protéger et développer leurs innovations. Aussi, les lauréats auront accès à un réseau de supporters et de partenaires travaillant dans les domaines du numérique, de la santé et des médias.
« Si la première édition a permis de mettre l’accent sur les professionnels du secteur de la santé qui ont travaillé sans relâche en pleine crise de Covid-19, les propositions de cette année doivent être focus sur la couverture sanitaire universelle en Afrique, c’est à dire, l’accès à l’ensemble des services de santé de qualité sans risque de difficultés financières, garantissant ainsi la santé pour tous et partout », avait déclaré la directrice exécutive de Speak Up Africa avant de souligner ceci : « Les candidatures féminines et celles des pays francophones sont vivement encouragées car ces taux était faible lors de la première édition. Nous espérons aussi aller au-delà des 30 pays africains qui avaient postulés».
L’objectif de ce Prix, a dit le directeur général adjoint de la FIIM, M. Greg Perry, est de soutenir les jeunes entrepreneurs du secteur de la santé en Afrique en leur offrant des opportunités financières et en nature pour développer leurs idées commerciales, proposer des solutions prometteuses et permettre aux jeunes d’accroître leur potentiel en tant qu’acteurs de changement.
S’exprimant à son tour, le professeur Awa Marie Coll-Seck a fait savoir que 40.000 personnes en Afrique n’ont pas eu accès aux services de santé de qualité en 2022 et 100 millions de personnes sont au seuil de la pauvreté. « Ces innovations technologiques et scientifiques permettront non seulement de toucher davantage les populations, de contribuer à leur bien-être, mais aussi de mettre en lumière la grande intelligence de nos jeunes chercheurs africains », a-t-elle indiqué avant d’encourager une participation massive de jeunes.
Les candidatures sont enregistrées du 22 mai au 25 juillet 2023 à l’adresse suivante : www.africayounginnovatorsforhealth.org. Les candidats doivent être âgés entre 21 et 35 ans inclus.
Le Prix 2023 prendra en compte quatre lauréats avec un soutien financier d’un montant total de 90 000 dollars américains pour développer davantage leurs innovations, ainsi qu’un programme de mentorat de trois mois avec des leaders issus du monde de l’entreprise et des conseils stratégiques sur les droits de propriété intellectuelle fournis par l’un des meilleurs cabinets d’avocats d’Afrique. Contrairement à la première édition du Prix, les quatre lauréats, un homme et une femme recevront le premier prix, de même pour le second prix, ce qui garantira une plus grande égalité entre les sexes et constituera le fondement d’une Couverture sanitaire universelle où personne n’est laissée pour compte.
Le Prix africain des jeunes innovateurs pour la santé est un programme qui vise à soutenir les jeunes entrepreneurs de la santé à travers l’Afrique en les dotant des moyens financiers et humains afin de faire progresser les innovations prometteuses en matière de soins de santé pour l’amélioration des conditions de vie des communautés.
Lancée en 2021, la première édition du Prix récompensait les solutions permettant de soutenir, équiper, protéger et former les professionnels du secteur qui étaient en première ligne sur le terrain pour protéger et prodiguer des soins aux populations durant la pandémie de COVID-19. Tandis que pour cette édition, les candidats doivent être en mesure de démontrer qu’ils ont développé un produit ou un service de santé minimum viable ou développent actuellement un tel produit ou service, présentant un potentiel de croissance et pouvant contribuer à la réalisation de la Couverture sanitaire universelle.
Le jury est composé de personnalités qui exercent une influence sur le système de soin de santé en Afrique à travers la politique, l’innovation et les affaires.
Rappelons que l’édition 2021 du Prix des jeunes innovateurs africains pour la santé avait enregistré 300 candidatures dont 60 sélectionnées.
Prince Yassa




2ème jour de la mini-fête des Juifs: « La destinée d’une personne dépend de sa prophétie » 

La mini-fête des Juifs, commencée le dimanche 21 mai 2023, s’est poursuivie sans désemparer ce lundi 22 mai 2023 à Kalembelembe, siège de la Communauté des Assemblées Chrétiennes Voici l’homme (CAC/VH), dans la commune de Kinshasa. Placée sous le thème général : « Que Dieu tourne la langue de Balaam », cette mini-fête des Juifs qui voit défiler plusieurs orateurs venus d’horizons divers, est une occasion pour les enfants de Dieu d’être affermis et d’être délivrés, pour leur bonheur et leur croissance spirituelle.


Comme dans toute campagne d’évangélisation, l’intercession, l’adoration et la louange étaient au rendez-vous, permettant ainsi aux fidèles de tirer au maximum les avantages. Sans une publicité extraordinaire, des gens viennent de partout soucieux d’écouter les messages que donnent les différents hommes de Dieu.
Bien avant d’inviter l’orateur du jour, le Bishop Cobain Tshibanda qui vient de Mbuji-Mayi dans le Kasaï-Oriental, la parole a été donnée au Représentant légal de la Communauté des Assemblées Chrétiennes Voici l’homme, qui a édifié les fidèles sur la construction d’un autel, susceptible de susciter l’intervention de Dieu.
A travers 2 Samuel 24, 15-25, Voici l’homme a retenu le fait que Dieu s’est repenti et il a donné l’ordre à l’ange pour que la maladie cesse. Malheureusement, la peste ne s’est pas retirée du peuple, parce qu’on n’avait pas élevé un autel.
A l’en croire, ce ne pas parce que tu es venu à l’église que les autels de ta famille vont être renversés. Il a rappelé que par la désobéissance de David, il avait élevé un autel négatif et il fallait un autel positif pour terminer cette malédiction. Et là où il n’y a pas d’autels, Dieu ne descend pas. Voilà pourquoi il a fallu qu’il élève un autel pour que la peste se retire. C’est à la suite de ceci qu’il a conduit le peuple de Dieu à l’offrande, une façon de construire un autel et permettre ainsi à Dieu d’intervenir efficacement.
« La prédestination dans la destinée d’une nation »
Tout juste après ce temps de collecte, Voici l’homme a donné la parole au Bishop Cobain Tshibanda, qui venait fraichement de Mbuji-Mayi, dans le Kasaï-Oriental. A travers le sous-thème : « La prédestination dans la destinée d’une nation (Ephésiens 1, 11) », il a tenu à dissiper tout malentendu.
Par la destinée d’une nation, dit-il, nous sous-entendons le sort fixé et particulier que Dieu dans sa souveraineté a établi sur une nation pour son avenir ou son devenir. « Dieu fixe les choses, un programme, au moyen de la parole par laquelle il voit l’avenir d’une nation », dit-il, avant d’ajouter que le Dieu que nous prions, a une spécialité, celle de proclamer les choses d’avance. Et Dieu a la capacité de réaliser tout ce qu’il a proclamé.
C’est ici qu’il a donné l’exemple de Marie, vierge de son état, mais à qui Dieu lui dit que tu deviendras enceinte et tu enfanteras un fils qui sauvera le monde de ses péchés.
Dans l’histoire de la nation, le Bishop Cobain s’est inspiré d’Abraham, le père des nations. Dieu lui a donné la promesse a trois dimensions : une postérité (c’est à travers elle que Dieu voyait la nation juive), un pays et la bénédiction ou la grandeur (je ne te bénirai et rendrai ton nom grand).
Il a aussi expliqué que la destinée passe par 3 éléments importants : être un leader dans une nation (c’est être le responsable des destinées), avoir un cœur sincère, avoir les mains compétentes (diriger exige de l’intelligence. On ne peut pas passer devant le peuple lorsqu’on ne connait pas), la responsabilité du peuple (la plus grande chose dans la responsabilité, c’est la mentalité. Un peuple sans mentalité, n’arrivera jamais à atteindre ses objectifs), la mentalité du travail (la plus grande chose à inculquer, c’est le travail. Nombreux veulent récolter là où ils n’ont pas semé. L’amour du pays se caractérise par l’amour du pays), l’Eglise de ce pays et l’excellence.
Cette prédication donnée en un temps record a été synthétisée par le Pasteur Voici l’homme, qui dira : Dieu promet à Abraham un pays. Si Dieu peut donner un pays, qu’est-ce qu’il ne peut pas donner à un homme ? de quoi avez-vous peur ? « La destinée d’une personne dépend de la prophétie sur cette personne », dit-il, avant de s’interroger : qui peut arrêter ce que Dieu a prévu ? Le pasteur a affirmé que même le diable est soumis à Dieu et ma vie ne dépend pas des sorciers. Tout ce qui nous arrive, dit-il, Dieu le permet, mais il y a des limites qu’il ne faut pas dépasser. Il a terminé par dire que la destinée d’une famille ou d’une église dépend de son leader. Le leader doit avoir le cœur, la tête et la capacité. A part les dirigeants, il y a aussi la responsabilité du peuple.




Crise de maïs dans le Katanga et le Kasaï : IBA Sarlu appelée à inonder le marché

Face à la pénurie qui prévaut dans les provinces du Katanga et du Kasaï, le gouvernement a tôt fait de battre le rappel des troupes.

En effet, devant l’urgence, le Premier ministre Sama Lukonde a récemment réuni autour de lui, des agriculteurs locaux et certains opérateurs économiques du secteur privé. Des facilités avaient été promises aux opérateurs économiques, ceci étant cela qu’il s’agit d’un partenariat gagnant-gagnant.
A travers cette démarche, il apparaît clairement que l’urgence est de mettre ensemble la main à la pâte de façon à résoudre de manière profonde et définitive en appliquant des solutions à court, moyen et long terme, cette crise de maïs qui a plus étonné qu’elle a surpris.
Ce geste d’ouverture de l’Exécutif national a été bien accueilli dans les milieux des consommateurs congolais qui ont consenti de parer ensemble à toute éventualité qui risquerait de terminer sa course, au cas où des dispositions adéquates et appropriées n’étaient pas prises à temps, aux portillons de l’ensemble des provinces du pays.
C’est pourquoi, des voix s’élèvent pour solliciter l’implication directe et tous azimuts de certaines entreprises membres de la FEC, en l’occurrence International Business Alliance SARL (IBA) qui cultive des centaines d’hectares de maïs dans ses champs au village Menkao-Centre situé à quelques encablures de Kinshasa la capitale.
Des sources informent que dotée d”une main d’œuvre abondante dans ses champs de maïs et d’une technologie de pointe pour l’évacuation du produit de Menkao vers l’usine de traitement de la farine de maïs au centre-ville, IBA Sarlu compte “parmi l’un des grands partenaires du gouvernement car ajoute-t-on, à ce jour, elle offre à elle seule des milliers de tonnes de farine de maïs sur le marché local. Farine qu’elle vendrait à des prix abordables”. “L’objectif visé par IBA Sarlu, précise-t-on, est de s’assurer que l’autosuffisance alimentaire en RDC n’est pas un vain mot. Mais alors, devant la demande croissante, si toutes les conditions sont réunies, elle est capable de doubler ou quintupler sa production de Menkao au bénéfice des Congolais. Avec comme conséquence, cette pénurie ne sera qu’un vain et vieux refrain”, ajoute-t-on.
Comme il s’agit d’un partenariat public-privé, il appartient donc au Gouvernement d’accorder certaines facilités en soutenant ces initiatives locales qui tiennent mordicus à couvrir les besoins des populations.
“La demande en farine de maïs est de l’ordre d’un million de tonnes par an et les réserves sont presque terminées. D’où l’urgence et la nécessité d’apporter des solutions rapides pour palier à cette situation”, avait récemment affirmé le ministre de l’Economie nationale, Vital Kamerhe, au terme d’une mission qui a conduit au moins 6 membres du Gouvernement en Zambie et en Afrique du Sud, rappelle-t-on.




A l’issue de l’audit externe du fichier électoral: Sur 47.299.364 enrôlés bruts, 3.344.183 ont étaient élagués entre autres 2.235.798 doublons et 976.506 mineurs

Comme le prévoit le calendrier électoral, c’est ce lundi 21 mai 2023 à l’hôtel Béatrice, dans la Commune de Gombe, que la commission mixte chargée de l’audit externe du fichier électoral a présenté son rapport après les 6 jours de travail.

Devant les membres de la plénière de la CENI, les représentants de la société civile, partis politiques et organismes internationaux, la commission a présenté son rapport en deux points. Le premier était consacré à la présentation dudit rapport. Mme Elisabeth Taylor, présidente de la commission mixte a commencé par présenter son équipe, les termes de référence de la mission d’audit et les méthodes utilisées pour arriver à faire ce rapport après audit.

En gros, la mission devait déterminer si la CENI a organisé l’opération d’identification et enrôlement des électeurs, conformément aux lois qui régissent la question, comparer les données des électeurs des statistiques de la population et vérifier la fiabilité des données recueillies auprès des électeurs.

La commission a aussi analysé les recommandations de la mission passée (OIF) pour savoir si la CENI les a appliquées ou pas. Pour la commission, certes, y a eu des problèmes lors de l’identification des électeurs, mais y a eu également des réponses appropriées à chaque problème.

A la question de savoir si cet enrôlement a été faible, les résultats obtenus tiennent compte du système. La réponse à l’unanimité était oui. Parmi les recommandations, il y a la coordination à travers différentes parties du pays, la procédure de cartographie des centres d’inscription et la nomination du personnel.

Sur l’aspect légal, compte tenu du contexte, la mission demande à la CENI de continuer la procédure en donnant les données à l’ONIP, l’amélioration de la communication, renforcement de la confiance du public dans le processus électoral.

Sur 47.299.364 enrôlés bruts, 3.344.183 ont étaient élagués entre autres 2.235.798 doublons et 976.506 mineurs. Il convient de signaler que ce même jour, le bureau de la CENI a déposé l’avant-projet projet de la proposition de loi sur la répartition des sièges au gouverneme

 

 

 

nt.




Kasaï : Une pluie torrentielle fait des dégâts à Luebo

La situation actuelle pendant les pluies diluviennes devient difficile sur toute l’étendue de la RDC. A Kinshasa comme dans plusieurs provinces, la pluie torrentielle se fait destructrice des biens et des maisons laissant la population vivre à la belle étoile.

Environ une soixantaine de maisons ont été détruites et six personnes blessées après la pluie qui s’est abattue ce samedi dans la cité de Luebo, chef-lieu du territoire qui porte le même nom, dans la province du Kasaï, en République Démocratique du Congo.

D’après Georges Katumba, le coordonnateur de la Nouvelle société civile congolaise (NSCC) de Lwebo joint au téléphone par le quotidienrdc.com, environ soixante maisons se sont écroulées. En plus une femme et cinq enfants sont grièvement blessés, suite à l’écroulement des murs de maisons après cette pluie.

« La pluie qui s’est abattue samedi, accompagnée d’un vent violent a causé des dégâts énormes. 60 maisons détruites, 5 enfants dont 3 garçons et 2 filles ainsi qu’une femme grièvement blessés, c’est ça le résultat du dénombrement que nous avons réalisé sur place », a-t-il révélé.

Notez cependant que la société civile locale sollicite l’implication des autorités politico-administratives de la province et aussi les organisations non gouvernementales d’aide humanitaire de venir au secours des sinistrés.

Jean-Luc Lukanda




EPST : Tony Mwaba lance l’atelier d’intégration de la composante santé sexuelle et reproductive dans le programme des branches spécifique 

Le Professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a lancé officiellement ce lundi 22 mai à Mbanza-Ngungu, Province du Kongo-Central, dans la salle des réunions du Couvent de Kola, les travaux de l’atelier d’intégration de la composante santé sexuelle et de reproduction dans le Programme National des Branches Spécifiques de l’Enseignement Spécial.

Dans le Kongo-Central où il séjourne depuis samedi 20 mai pour plusieurs activités, le patron de l’EPST a accordé une attention particulière à cette activité financée par l’UNFPA dans le but de renforcer l’inclusivité du système éducatif notamment en matière d’éducation sexuelle.

Prenant la parole en premier, le Proved de la Province éducationnelle de Kongo-Central 2, Jean Tshisekedi a souhaité la bienvenue au Ministre de l’EPST tout en remerciant ce dernier pour son implication dans la formation transversale des élèves congolais.

A son tour, Mme le Secrétaire Général à l’EPST, a dans son intervention rappelé les objectifs de cet atelier qui sont entre autres l’intégration de la composante santé sexuelle et reproductrice et finaliser le programme des branches spécifiques de l’enseignement spécial, produire un lexique national des langues des signes sur la santé sexuelle et reproductive et biens d’autres.

Dans son mot d’ouverture, le Ministre de l’EPST a remercié en particulier l’UNFPA par le truchement de son Représentant adjoint en RDC, Kenneth pour les efforts physiques, matériels et financiers consentis pour l’organisation de cet atelier.

Le Ministre a rappelé à l’assistance que ” ces outils importants sont destinés à l’éducation et à la formation de tous les enfants congolais sans distinction aucune. Malheureusement, une frange importante de notre jeunesse, à cause de certains handicaps, ne sait pas profiter des avantages de ces outils.

Ces apprenants vivant avec handicap présentent des besoins spécifiques qui font appel aux méthodes d’enseignement différenciées et à des outils adaptés pour accéder à une formation adéquate “, a-t-il déclaré

A en croire le Ministre de l’EPST, c’est à cause de leur vulnérabilité et des difficultés de communication, que les enfants vivant avec handicap sont confrontés à plusieurs problèmes de santé sexuelle et reproductive notamment les violences sexuelles, les grossesses précoces et non désirées, l’hygiène pendant la période des menstrues. D’où le besoin d’y remédier le plus vite possible.

Dans le but d’aider les élèves des branches spécifique à jouir de leurs droits fondamentaux, le Ministre invite les experts à des contributions utiles qui permettront de rapprocher le Ministère davantage de l’atteinte des objectifs « ne laisser personne de côté en matière de Santé sexuelle et de reproduction» avant de les inviter à offrir donc à la jeunesse des outils d’enseignement qui permettront que la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements scolaires publics profite aussi aux enfants vivant avec handicap.

Rappelons que toute une Direction du Secrétariat Général de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique s’occupe des questions spécifiques des élèves vivant avec handicap. Cette Direction, avec l’appui des structures spécialisées, a élaboré le programme des branches spécifiques de l’enseignement spécial qui est en cours de finalisation.