Agriculture: les nouvelles réformes s’imposent pour faire quitter le pays de la dépendance alimentaire (Glodav Diawa)

Le sujet reste encore d’actualité sur le plan national et international. Tout le monde le sait et la Rdc importe plus de 80% des produits agro-alimentaires de premier nécessité pour nourrir sa population. Ceci démontre à suffisance que la politique agricole dans le pays pose d’énormes problèmes qui doivent être résolus à tout prix et urgemment pour que la dépendance dont la Rdc fait face aujourd’hui soit éradiquée, estime Glodav Diawa, Directeur exécutif national du Fond de promotion de l’entrepreneuriat congolais (FOPAC).

Dans une interview accordée à notre média, cet ingénieur agroéconomiste pense que la problématique sur la politique générale agricole en RDC relève de beaucoup de déficiences et doit être traitée à fond, parce que le document de politique agricole existe, mais il faut plutôt réduire le long écart qui existe entre le texte et la mise en application de ceux-ci par rapport aux réalités sur terrain.

Tout en appuyant les études du docteur Éric Tollens sur la politique agricole en RDC, Glodav Diawa affirme que si l’agriculture atteint son niveau normal, la RDC est capable de nourrir deux milliards d’habitants. Malheureusement aujourd’hui, le pays est incapable de le faire même pour 100 millions d’habitants seulement.

Pour Glodav Diawa, le pays regorge d’énormes potentialités. La RDC dispose plus de 80 millions d’hectares de terres arables, son climat et ses saisons sont favorables à son épanouissement et à cela s’ajoute encore son espace plus large pour l’élevage des bétails. Sur les 8 milliards d’habitants sur terre, la Rdc seule est capable de nourrir 2 milliards si et seulement si tous les moyens sont mis en place pour la transformation et la mise en valeur de ses potentialités dans le secteur agricole. La RDC est capable de nourrir sa population sans recourir à une quelconque importation en termes des produits agroalimentaire.

Les efforts doivent être fournis pour mettre en avant la production locale et encourager les initiatives congolaises, notamment la production de manioc qui a fait que la RDC soit parmi les principaux producteurs de ce produit. Un autre dossier, c’est celui de l’applicabilité des recommandations des états généraux sur l’agriculture organisés à Kinshasa il y a de cela 2 ans. Dans ces assises considérées comme poumon du décollage de l’agriculture en Rdc, plusieurs décisions devant booster le secteur agricole ont été prises et cependant, toutes ces recommandations continuent de souffrir de leur applicabilité et entre temps le pays persiste dans sa dépendance alimentaire d’entant.

Comment sortir de la dépendance alimentaire ? La RDC appelée à mettre en valeur la recherche scientifique pour arriver à produire plus pour atteindre le niveau d’exporter, une approche utilisée par quelques grandes nations qui nous entourent et aujourd’hui elles sont au-dessus de nous en termes de production agricole. Mener des réformes en politique d’agriculture toucher les vrais problèmes de la production et du producteur.

Glodav Diawa propose 3 pistes pour sortir le pays de la dépendance alimentaire. Pour cet agroéconomiste, la RDC doit d’abord ” identifier les producteurs (qui fait quoi), réhabiliter et construire les routes de déserte agricole qui doivent rendre facile le transport des produits de la campagne aux centres urbains, organiser les chaînes des valeurs. En deuxième lieu, faire de la recherche scientifique une priorité pour améliorer la production et aussi une bonne canalisation des fonds dans le secteur de l’agriculture congolais.

Osée Kalombo




Dr Jeff Ntalaja : « L’Afrique doit tout faire pour atteindre l’objectif de 50.000 neurochirurgiens en 2030 »

Cet objectif a été révélé par le docteur Jeff Ntalaja, Neurochirurgien lors du cours de base sur le rachis organisé en RDC par la Fédération mondiale des sociétés de neurochirurgie dans sa branche du Rachis. Et ce, sous le haut patronage du chef de l’Etat congolais, Félix Tshisekedi. Une conférence de haut niveau avec la participation de plus de 30 pays, 43 seniors, 16 médecins stagiaires, 67 jeunes neurochirurgiens et des experts des Etats des pays asiatiques, de l’Allemagne, de la Belgique et de la France.

C’est donc une première en Rdc organisée en Afrique centrale sous le leadership de Jeff Ntalaja neurochirurgien de la société nationale de neurochirurgie. Disons que ces assises ont démarré au Congo démocratique par les activités des jeunes neurochirurgiens africains par la neuro-simulation avec Vp Surgeon.

Étape qui a permis aux jeunes neurochirurgiens de travailler sur les modèles anatomiques étant donné qu’en Rdc, l’autorisation d’utiliser les cadavres n’est pas encore donnée. Les experts de tous les pays africains, des Etats Unis, de la France, des pays asiatiques qui partagent leurs expériences ou les avancées dans le domaine de la neurochirurgie.

Le Docteur Jeff Ntalaja Neurochirurgien à fait l’historique de la neurochirurgie en Rdc lors des échanges. Crée en 2005, la société nationale de neurochirurgie est une réponse à la première réunion de 2019 où les neurochirurgiens, 15 ans avant, il n’y avait qu’un seul neurochirurgien pour plus de 3 millions des personnes.

La société congolaise de neurochirurgiens s’est engagée à mettre fin à cette disparité, car plusieurs compatriotes ont tourné l’arme à gauche faute de neurochirurgiens. Voilà qui justifie l’organisation de cette deuxième rencontre qui regroupe tous les africains pour discuter de certaines pathologies et trouver des solutions pour celles de la colonne vertébrale.

Jeff Ntalaja a souligné que dans certains pays africains, il n’y a pas encore des neurochirurgiens. La RDC a beaucoup avancé dans ce domaine et d’ici 2030, le Congo Démocratique la RDC aura 50 neurochirurgiens pour couvrir le pays.

Autour de certains seniors, les aînés ont mis la main à la patte en offrant la formation aux jeunes sur la stimulation cérébrale, surtout que la neurochirurgie traite toutes les pathologies du cerveau ainsi que de la colonne vertébrale, a rapporté le neurochirurgien Jeff Ntalaja.

La Rdc n’a pas encore autorisé de travailler sur les cadavres

Disons que ces assises ont été subdivisées en différentes parties. Dès l’entame des travaux, les jeunes ont été formés et ont reçu les explications sur comment maîtriser les pathologies du cerveau en faisant la pratique sur les modèles anatomiques comme en RDC on n’a pas encore autorisé le travail sur les cadavres.

Le Docteur Jeff explique qu’ils ont créé des modèles anatomiques qui répondent aux normes, ce qui provoque un engouement des jeunes des pays africains. A la table-ronde entre les aînés et les juniors, il a été question du cours de base sur le rachis organisé par la Fédération mondiale des sociétés de neurochirurgie dans sa branche du Rachis. Un satisfecit pour les participants et pour la présidente de la société mondiale de la neurochirurgie qui n’a pas tari d’éloges à l’endroit du chef de l’Etat congolais qui a porté la neurochirurgie en mettant tout en œuvre pour la réussite de cet événement.

Fière chandelle également à la société congolaise de neurochirurgies qui a réuni plusieurs pays d’Afrique et des experts venus des Amériques, de la France de la Belgique de l’Allemagne et d’autres cieux. La question d’équipement et la formation des jeunes s’est posée, car l‘Afrique a besoin des neurochirurgiens pour prendre en charge les patients. Les avancées dans le domaine de la neurochirurgie suivant le modèle de chaque pays représentant ont été déroulées. Les intervenants professeurs se sont focalisés sur la pathologie de la colonne vertébrale. Les travaux en atelier s’en sont suivi avant la remise du prix Ntalaja aux jeunes neurochirurgiens qui ont eu l’honneur de prendre part à ce grand rendez-vous sur la neurochirurgie en Rdc.

En ce qui concerne la neurochirurgie, plusieurs personnes ont été opérées par la voie nasale et aussi prises en charge concernant les pathologies du Rachis. Une manière pour ces professionnels rompus d’atteindre les objectifs qu’ils se sont assignés. La Fédération mondiale qui a promis d’encourager et de donner certaines bourses pour que certains pays qui n’ont pas de neurochirurgiens aient des gens formés capables de relever les défis.

Le comité scientifique du spine a offert des implants et certains matériels aux hôpitaux qui ont opéré gratuitement les malades. Pour Jeff Ntalaja de la Société congolaise des neurochirurgies, l’Afrique doit maintenir le cap et créer une société de solidarité, sur le modèle du Congo démocratique. Les pays africains doivent marcher ensemble pour parvenir à l’objectif d’atteindre 50.000 neurochirurgiens en 2030.

Le vœu du docteur Jeff Ntalaja, neurochirurgien, est que les 54 pays africains soient présents lors de la prochaine rencontre de 2024. Après des jours des travaux de longue haleine, toutes les délégations ont visité le parc de la vallée de la Nsele où cette aire protégée leur a offert son hospitalité.

Suzy Kibira Omari




Lomami 1: 14.000 candidats concernés par l’Examen d’Etat

M. Élie Mulombo, ministre provincial de l’Intérieur de la province de Lomami a donné le go de la passation de l’Examen d’Etat, dans la province éducationnelle Lomami 1, au nom du gouverneur de la province en mission de service.

Pour cette édition, la province educationnelle de l’Epst Lomami 1 aligne 14.000 candidats inscrits dont 4156 filles, selon Anicet Wanga, inspecteur principal provincial de l’Epst Lomami 1, ces 14.000 candidats sont regroupés dans 65 centres de passation installés dans le territoire de Kabinda, territoire de Lubao et dans le secteur de Baluba Shankadi dans le territoire de Ngandajika.




Ngaliema : La Fondation Obed Kambale lance les travaux d’aménagement de la route Buadi-Masisi  

Fini le calvaire pour la population du quartier Ngomba-Kinkusa, communément appelé Buadi-Masisi, dans la commune de Ngaliema, ville province de Kinshasa. Les travaux d’aménagement de cette route longue de 10 kilomètres ont été lancés ce dimanche par Obed Kambale, président de la fondation portant son nom avec un accompagnement de la fondation Tonny Atsongia.

Les camions Benes transportant des terres jaunes et des cartepillards sont mis à contribution pour en finir définitivement avec des lacs artificiels qui se créaient le long du tronçon coin-ti-coin- Makaku- Buadi-Masisi pendant la saison pluvieuse. Comme pour dire que les habitants ne seront plus transportés au dos pour atteindre le rond-point UPN.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la promotion du désenclavement des quartiers et avenues périurbains des 7 communes qui composent Lukunga, et cela avec la consolidation de l’auto-prise en charge, a fait entendre Obed Kambale, notable de Ngaliema.

De son côté, Tonny Atsongia a appelé la population à soutenir les actions communautaires menées par les fondations Obed Kambale et Tonny Atsongia.

Signalons que le lancement de ces travaux est très salué par la population déterminée de soutenir ces notables pour qu’ils soient leurs porte-paroles au niveau du parlement.




Le Dr Roger Kamba donne le coup d’envoi du jury de fin de cycle pour 13.000 élèves 

Les élèves finalistes de filières de santé ont débuté ce lundi 26 Juin le jury de fin de cycle. C ‘est le ministre de la Santé publique, hygiène et prévention, Roger Kamba qui a personnellement donné le coup d’envoi au centre installé à l’Institut national pilote des enseignements des sciences de santé à Kinshasa.

Environs treize mille élèves de filières de santé participent à cette épreuve sur toute l’étendue de la République.

Il s’agit entre autres des filières infirmière, techniques de laboratoire, techniques de santé, accoucheuse et santé mentale.

Le ministre de la Santé a appelé les finalistes a travailler avec abnégation, car ils sont considérés dans la profession comme la première ligne dans la transmission des soins de santé dans les institutions sanitaires.

 

Tout en soulignant que ces soins de santé désormais le gouvernement Sama Lukonde le veut de bonne qualité sous l’impulsion du chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi à travers son méga- programme de la couverture santé universelle.

 

Il faut noter que ces épreuves de jury se dérouleront pendant 4 jours. Pour cette première journée, ils ont été soumis aux examens dans les disciplines telles que la santé communautaire, biochimie, lutte contre les vecteurs, la santé mentale et la biométrie humaine.




Lubumbashi: Jacques Kyabula lance l’Exetat 2023 pour 77.127 candidats 

Début effectif ce lundi 26 juin de l’Examen d’Etat,édition 2022-2023.

A Lubumbashi, c’est le Gouverneur de Province, Jacques Kyabula Katwe, qui a procédé au lancement officiel des épreuves au centre du Collège Saint Boniface Kitumaini dans la Province Educationnelle du Haut-Katanga 1.

Et par rapport aux statistiques enregistrées cette année selon l’IPP, 77. 127 candidats prennent part à ces épreuves en Province dont 34.930 filles et 42.696 garçons pour 157 centres.




Katanda: Me Tony Mwaba donne le go de la 57ème Édition de l’Examen d’Etat, Édition 2023

Le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le Professeur Tony Mwaba Kazadi a lancé ce lundi 26 novembre 2023, à l’Institut Technique Professionnel Mazzarero, dans le Territoire de Katanda, Province du Kasaï-Oriental.

 

Premier à prendre la parole, M. Mbuyi Bukasa Aaron, Administrateur du Territoire de Katanga, a souhaité la bienvenue au Ministre et à toute sa délégation, tout en le remerciant pour avoir choisi son territoire pour lancer cette épreuve de fins d’études secondaires. Il a dit au nom de la population de sa juridiction qu’il sent dans cette volonté du Ministre, la valeur qu’il accorde aux finalistes aussi bien des milieux ruraux qu’urbains, étant donné que le diplôme décerné aux élèves a une même valeur et ne reprend pas les écoles des lauréats.

 

Ensuite, c’est le Directeur Provincial de l’EPST, Kasaï-Oriental 1, M. Jean Willy Momat Munga qui a indiqué à titre de renseignements que la Province du Kasaï-Oriental a enregistré 1.23.592 dont 8.124 filles attendus dans 62 Centres dont 41 sont implantés dans la ville de Mbuji-Mayi et 21 en dehors.

 

Avant de lancer officiellement la 57ème Édition, le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le Professeur Tony Mwaba Kazadi a rendu de vibrants hommages au Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour avoir concrétisé sa volonté de mettre en application la gratuité de l’enseignement primaire public conformément à l’article 43 de la Constitution du 18 février 2006. Grâce à cette mise en application de cette gratuité, plusieurs avancées ont été réalisées au profit, et de l’enseignant, et des élèves que des parents. Et les parents ont pu épargner pour investir dans d’autres projets. Plus de cinq millions d’enfants ont retrouvé le chemin de l’école, a indiqué Tony Mwaba Kazadi.

 

Revenant sur le sujet du jour, le patron de l’EPST a déclaré : “La session ordinaire de l’examen d’Etat 2023, reçoit 1.002.806 candidats, dont 411.621 filles représentant 41% et 591.185 garçons. Ces candidats sont répartis dans 2.827 centres de passation dont 17 sont situés en dehors des frontières nationales”, a-t-il indiqué avant d’ajouter: “En même temps que la session ordinaire de l’Examen d’Etat, vont se dérouler les épreuves de la session ordinaire du Jury national du cycle court professionnel auxquelles prendront part 5.447 candidats disséminés à travers 275 Centres de passation tous ouverts sur le territoire national. 1031 de ces candidats au Jury national de cycle court professionnel sont des filles et 4416 sont des garçons. Ils représentent respectivement 19 et 81% de l’effectif total”, a fait savoir le n°1 de l’EPST qui a lancé officiellement l’Examen d’État sur toute l’étendue du territoire national et hors-frontières.




Nord-Kivu: 62.622 élèves concernés par les épreuves d’Examens d’Etat

Au Nord-Kivu, les épreuves d’examens d’Etat ont été lancées à l’Institut de Goma dit Instigo par le Gouverneur militaire de cette province. Avec 176 centres d’examens d’Etat, la province du Nord-Kivu compte les provinces éducationnelles 1, 2 et 3. Elles comptent respectivement 16.665 candidats, 30.413 candidats et 15.544 candidats, soit 62. 622 élèves en voie de sortie du secondaire.

A cette occasion, le Lieutenant Général Ndima Kongba Constant a indiqué que les épreuves de cet épisode se déroulent dans un contexte particulier d’insécurité.Toutefois, il rassure que tout est mis en œuvre pour leur bon déroulement. Tout en exprimant des gratitudes aux différents membres du comité d’organisation des épreuves, les parents d’élèves, les partenaires techniques de l’éducation, les enseignants ou encore les élèves eux-mêmes, le Gouverneur encourage les élèves à bien travailler… Car pour lui, “le développement d’un Congo fort” répose sur le savoir-faire de ces apprenants, sur qui repose l’avenir du pays.




Le PAM a besoin d’urgence de 759 millions de dollars pour toucher 3,6 millions de personnes pendant six mois dans le Nord-Kivu, l’Ituri et le Sud-Kivu

Le PAM a besoin d’urgence de 759 millions de dollars pour intensifier ses opérations et fournir une aide alimentaire et financière vitale. Cette somme permettrait au PAM d’atteindre son nouvel objectif qui est de toucher 3,6 millions de personnes pendant six mois dans le Nord-Kivu, l’Ituri et le Sud-Kivu.

Avant les plans d’intensification, le PAM devait se trouver à court de ressources alimentaires en septembre, ce qui menaçait les opérations si des ressources supplémentaires n’étaient pas reçues.

Compte tenu de l’opération d’intensification prévue à partir de juin, les ressources du PAM seront encore plus sollicitées pour atteindre les objectifs.

Les ressources risquent de s’épuiser et d’interrompre les opérations du PAM si aucune autre ressource n’est reçue.

Un financement prévisible et flexible est nécessaire pour répondre à l’évolution rapide des besoins. Les prix des denrées alimentaires et les coûts de transport dans l’est de la RDC fluctuent, c’est pourquoi des ressources supplémentaires sont nécessaires pour l’approvisionnement et la mobilisation des denrées alimentaires.

Le PAM inclura également une stratégie de sortie dans l’intensification de ses opérations afin d’éviter de prolonger le déplacement des ménages ciblés.

Ces personnes, dont beaucoup ont été déplacées à plusieurs reprises, sont toutes gravement vulnérables à l’insécurité alimentaire et nécessitent les interventions rapides et ciblées du PAM.

Les besoins humanitaires nécessitent une intensification des opérations que les ressources actuelles du PAM ne permettent pas de couvrir entièrement. Le PAM lance un appel pour obtenir des fonds supplémentaires afin de mettre en œuvre l’intensification des opérations et d’éviter des conséquences désastreuses pour les millions de personnes dans le bes




Naomi, une rescapée de l’attaque des rebelles à Djugu, prise en charge par le PAM

Naomi, 20 ans, a fui avec son bébé d’un an après que les rebelles ont attaqué son village à Djugu, laissant derrière elle tout ce qu’elle possédait. Elle a dû lutter pour subvenir aux besoins de son bébé dans le camp de déplacés, et les mauvaises conditions alimentaires ont entraîné la malnutrition.

Au fil des semaines passées dans le camp, la jeune mère a remarqué que son fils perdait du poids et l’a amené à la clinique, où il a été soigné au centre de santé de Muhito, soutenu par le PAM. Elle a découvert qu’elle était enceinte alors qu’elle était mal nourrie. Les infirmières lui ont dit qu’elle souffrait d’insuffisance pondérale et elle a commencé à prendre de la bouillie enrichie pour s’assurer qu’elle pouvait obtenir les nutriments nécessaires à une bonne grossesse.

Malgré les difficultés auxquelles Naomi est confrontée lorsqu’elle s’est déplacée à Muhito, il y a de l’espoir pour elle et sa famille qui s’agrandit. Le fait qu’elle reçoive un traitement contre la malnutrition est un pas dans la bonne direction. La bouillie enrichie qu’elle reçoit lui apportera des nutriments essentiels, à elle et à son bébé, et leur garantira santé et force.