A Londres : Tony Mwaba participe au sommet mondial de l’éducation

Une centaine de pays ont fait le déplacement vers Londres pour cet événement. “Comment construire avec succès et efficacité une école qui formera les citoyens et la société de demain ? Comment anticiper l’école de demain ? Quelles priorités d’apprentissage retenir dans un tel environnement numérique ?”, telles sont les préoccupations majeures de ces trois jours d’échanges.

Il sied de noter que c’est la troisième visite officielle du Ministre Tony Mwaba dans ce même centre de conférence Queen Elisabeth II, face au palais de Westminster, au cœur de la capitale britannique.

Rappelons qu’en juillet 2021, à l’occasion du sommet du partenariat mondial de l’éducation (PME), le patron de l’EPST s’était entretenu avec Alice Albright, alors Directrice générale du PME, pour l’éligibilité de la RDC à une allocation de plus de 130 millions de US$.

L’année dernière, Tony Mwaba Kazadi avait cette fois rencontré Mme Vicky Ford pour finaliser le contenu du projet Axe-Filles, qui a été officiellement lancé à Kananga le 19 mars dernier.

Après cette ouverture officielle, deux importantes réunions bilatérales sont prévues, la première avec le ministre britannique pour l’Afrique, Andrew Mitchell, la deuxième avec Helen Grant, membre du parlement britannique, envoyée spéciale pour l’éducation des filles.

Signalons par ailleurs que le gardien de la gratuité participera également  à une table ronde sur le financement des systèmes éducatifs aux côtés d’une quinzaine de ministres de l’éducation des 5 continents.




Pour l’intérêt communautaire : Bientôt une autoroute sera construite sans le Haut Katanga

La salle de banquets  du Gouvernorat de Province a servi de cadre, ce lundi 8 mai, à la signature d’un protocole d’accord entre le Gouvernement Provincial du Haut-Katanga et la société Yellowstone pour la construction d’une autoroute entre Lubumbashi et Kasumbalesa.

Désormais, le Gouvernement Provincial du Haut-Katanga et la société Yellowstone sont liés par un protocole d’accord pour la construction d’une autoroute moderne reliant la ville frontalière de Kasumbalesa à celle de Lubumbashi.

La cérémonie de signature de ce protocole d’accord a eu lieu ce lundi 8 mai avec d’une part le Gouverneur de Province Jacques Kyabula Katwe, avec à ses côtés son ministre des Infrastructures et d’autre part les représentants de la société Yellowstone.

Le ministre Provincial des Infrastructures, Eric Sakuyema, a souligné qu’il s’agit d’une nouvelle voie en plus de la Route Nationale Numéro Un, cette nouvelle route devra désengorger l’actuelle route Kasumbalesa et ainsi fluidifier le trafic, le porc sec de Kasumbalesa étant en chantier et presque terminé.

Le représentant de la société Yellowstone, Yannick Kazadi, a affirmé, de son côté, que sa société s’aligne derrière la vision du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, celle de doter la RDC d’infrastructures modernes pour le développement économique du pays.

Viendra par la suite la signature proprement dite du protocole d’accord entre les deux parties. Les travaux de cette autoroute moderne de quatre bandes, longue de  90 km, seront financés par la société Yellowstone à hauteur de deux cent cinquante millions de dollars américains.

Roger Ngandu wa Mitaba




Exetat 2023: Environ 27.686 finalistes prennent part aux épreuves hors session ce lundi à Kananga

 Brisant le suspens aux rumeurs sur le report des épreuves hors-session des porteurs du bleu blanc en Rdc, les rues et les écoles sont envahies avec succès ce matin par les finalistes pour en finir avec leur devoir.

Au Kasaï Central, c’est le gouverneur de province John Kabeya Shikayi qui a officiellement lancé, ce lundi 8 mai, les épreuves hors session de l’examen d’Etat 2022-2033, au lycée Buena Muntu dans la ville de Kananga.

Dans son mot de circonstance, le Gouverneur de province a indiqué l’importance de l’éducation et de la formation pour les enfants d’un pays qui aspire à l’émergence.

« Les séances d’évaluation sont un moment important dans le cursus scolaire. C’est pourquoi je voudrai d’emblée encourager et souhaiter bonne chance aux candidats finalistes puisqu’ils vont montrer ce dont ils sont capables », a déclaré John Kabeya Shikayi.

De son côté, le Proved de la province éducationnelle Kasaï Central 1, Arthur Mputu, a signalé que le nombre des inscrits s’élève à 27.686.

Et indique par ailleurs que  8.020 est le nombre de filles qui prennent part à cette échéance, ce qui justifie une faible participation des filles à ces épreuves.

Jean-Luc Lukanda




Campagne électorale avant l’heure à Kinshasa: Le mur de façade de la paroisse Ste Thérèse de N’Djili  tapissé de banderoles

En cette année électorale, il est une course au pouvoir qui ne dit pas son nom. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) n’a pas encore donné le go pour la campagne électorale. Cependant, il s’observe un engouement à la limite déplaisant sur le terrain. C’est que des particuliers anticipent, dans une sorte de bousculade. Des bâches et banderoles s’élèvent journellement, présentant l’image de l’intéressé, avec un bref message. En réalité, il s’agit d’un marketing politique auquel se livrent des hommes et des femmes qui veulent concourir à un mandat dans une institution politique quelconque. Et le comble c’est quand le curé de la paroisse Ste Thérèse de N’Djili se laisse avoir par les partisans de cette astuce qui, à travers Kinshasa, prend des allures aliénantes. Une chose est certaine, c’est que le service communal de la Culture et des Arts fait des encaisses, avant de laisser monter bâche et banderole. De fil en aiguille, ce service déploie une brigade pour vérifier la conformité d’une banderole (car un numéro est attribué et inscrit au coin du tissu). Si ladite brigade trouve à redire, il y a interpellation. Lorsque, sur le mur de ce lieu saint, le curé de la paroisse endosse un régime de bâches et des banderoles, il est prudent qu’il dresse aussi le secrétariat de l’Eglise à parer à toute éventualité.

Quid de la légalité dans un contexte préélectoral

En somme, la RDC est à l’ère de l’Etat de droit. Les fils et filles du pays sont tenus de faire preuve de légalité voire de responsabilité, et davantage dans un contexte préélectoral. Les bonnes consciences trouvent débordant le fait de se livrer à une course sur la place publique, avec connotation de marketing politique à travers bâches et banderoles surmontées d’images. Il y a un temps où les pasteurs des Eglises du réveil prenaient le devant de cette pratique : affiches, bâches, banderoles et même panneaux géants surmontés de leur photo grandeur nature. L’objectif : annoncer le programme, faire consommer leur image au commun des passants. En cette année électorale, et dans un contexte socioéconomique où seule la politique fait exploser matériellement quiconque l’exerce, pas grand monde ne veut se laisser devancer. Un père de famille n’a pas masqué son indignation : ‘’il n’est pas mal que l’Eglise serve de vitrine sociopolitique à ses fidèles. Mais le souhait est que les responsables qui prêchent le bon sens à longueur de journées, fassent preuve de loyauté en amont’’, a-t-il suggéré.

Payne

 




Dans telle école de la place: Un robinet pour mille élèves

Dans le contexte kinois, l’école est le reflet fidèle de la cité, puisqu’elle en émane. L’accès à l’eau potable est difficile en certains coins de la capitale, l’école ne fait guère exception à la règle. Il est courant, dans les quartiers de la populace, de trouver des écoles qui ont du mal à faire accéder le public scolaire à une eau de qualité (terme courant : l’eau potable). Le cas de cette école où mille (1000) élèves ou presque partagent un seul robinet manquant de pression. Il s’agit d’une école primaire à double vacation. Il se fait que les quinze (15) minutes de la récré ne suffisent pas pour que chaque enfant s’abreuve. Et dès que la cloche sonne, il s’observe un engouement autour du robinet, des enfants qui n’ont pas fait preuve d’entrain pour se bousculer autour du robinet et s’abreuver (un modeste robinet en tuyau pastique PVC d’environ 4 décimètres (dm) de hauteur. Pendant ce temps, papa Kapita (entendez : le superviseur de la cour de l’école) entre en danse, agitant le fouet pour dissuader. Mais il lui arrive de quelquefois céder à la poussée, car la soif d’eau liée à l’instinct de survie, trouble l’enfant (sous un soleil accablant). Et davantage si le ventre n’a rien encaissé avant voire pendant la récré.
Nécessité d’un partenariat pour sauver l’enfant congolais en situation scolaire
Le tableau tel que dépeint dans les lignes précédentes, montre que l’école souffre, et que l’enfant congolais en subit le contrecoup. Il est donc souhaitable que des milieux généreux se manifestent pour corriger, dans le cadre d’un partenariat, cette situation déplorable. Dans le secteur privé, maintes écoles par contre, ont rompu le contrat avec la société fournisseuse d’eau potable, pour surfacturation. Avec un peu de moyens, l’on se constitue l’eau de forage. Le cas échéant, les observateurs suggèrent que le comité des parents exige un test labo, pour en avoir le cœur net sur la potabilité de cette denrée proposée en compensation au public scolaire.
Il y a également l’accès au savon. Dans beaucoup d’écoles, en effet, il est impensable que de mettre du savon à la disposition du public scolaire. Du temps de la campagne anti-covid19, beaucoup d’écoles avaient bénéficié d’aide pour ce faire (de tierces personnes, physiques ou morales), pour mettre en place un dispositif de lavage des mains.
Quand l’Unicef/RDC donne le ton ! Hygiène publique à l’école : les feux sont au rouge
Ceci entrainant cela, il s’observe que les feux sont au rouge à l’école congolaise (Kinshasa n’étant pas le Congo), s’agissant de la question de l’hygiène. En effet, la plupart des écoles sont dépourvues d’agent préposé aux soins des latrines. Il y a néanmoins des exceptions, observables aussi dans des établissements incluant la section maternelle. Parlant de l’accès à l’eau, les enfants se lavent les mains de façon sommaire, et utilisent le creux des mains pour s’abreuver. Les responsables assistent impuissants, convaincus qu’ils ne peuvent changer l’habitude. ‘’L’habitude est une seconde nature’’, a dit quelqu’un ! Avec un commerce fort prospère en vogue en RDC, de vente d’eau buvable dans des emballages en plastique, même les professeurs préfèrent chacun se résigner dans son petit coin de la salle des profs, et vider sa petite bouteille. Certains responsables d’écoles privées vendent de l’eau emballée au public scolaire. Ils ne peuvent donc pas penser à un robinet à l’école. Or l’eau est une denrée qui accompagne la vie comme l’ombre accompagne un corps en mouvement dans un champ éclairé. Après un cours de mouvement comme la gymnastique, l’élève a besoin d’entrer au contact de l’eau !
Il est un fait que l’Unicef/RDC, plus d’une fois, a relayé la campagne de lavage des mains à l’école. Ayant donné le ton, le souhaitable aurait été que les institutions locales récupèrent et aillent de l’avant. Mais hélas, dans le ‘’brasier (humain) congolais’’, la braise ne transmet pas le feu ! Les gens se font une attente légitime que les institutions internationales doivent être-là à faire des choses à la place des Congolais : l’Oxfam pour construire des latrines et remettre aux écoles et aux communes, la coopération belge pour notamment construire des bureaux administratifs de quartiers à travers Kinshasa, l’Unesco et l’Unicef pour distribuer des manuels scolaires et promouvoir la culture à l’école congolaise, la Mission onusienne (Monusco) à veiller sur des civils meurtries dans la guerre de pillage et de dépeuplement dans l’Est de la RDC !
‘’Si vous voulez faire la paix, commencez par en parler aux enfants’’, dixit Mahatma Gandhi. Dans l’hymne national le ‘’Debout Congolais, il est dit : … Nous bâtirons un pays plus beau qu’avant… que nous léguons à notre postérité pour toujours. Il est donc temps d’agir en sorte que le public scolaire sente que les acteurs sociaux : l’Etat, l’Eglise, la famille, les médias, les mouvements associatifs, la rue… sont vraisemblablement attentifs à son parcours.
Payne




Grogne sociale à l’EPST et l’ESU : Sama Lukonde instruit Kazadi, Boji, Mwaba et Muhindo de répondre aux revendications des enseignants et des professeurs

Très préoccupé par la situation de grogne sociale qui prévaut ces derniers temps à l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST) ainsi qu’à l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU), le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a réuni autour de lui, ce jeudi 04 mai à la Primature, les deux ministres sectoriels ainsi que leurs collègues du Budget et des Finances pour étudier à fond cette question en vue de trouver des solutions escomptées.

En sa qualité de Chef du Gouvernement, Jean-Michel Sama Lukonde n’entend ménager aucun effort pour que les enseignants de l’EPST notamment ceux appelés à prester lors de la passation de différentes épreuves ainsi que les professeurs d’universités soient mis dans les meilleures conditions.

A en croire le ministre de l’EPST et son collègue de l’ESU qui se sont confiés à la presse à tour de rôle, le Chef du Gouvernement a donné des instructions claires pour que tout soit mis en œuvre dans le seul but de rencontrer les préoccupations des enseignants et des professeurs.

“Nous venons de sortir d’une réunion autour du Premier Ministre avec les collègues sectoriels. Le Premier Ministre avait tenu à la présence du Ministre d’État en charge du Budget ainsi que celui des Finances pour voir dans quelle mesure nous pouvons rencontrer les préoccupations des professeurs au niveau de l’ESU ainsi que des enseignants au niveau de l’EPST ainsi que des cadres et services centraux. Vous avez suivi déjà que les inspecteurs qui ont décrété la grève et qui s’apprêtent à boycotter les épreuves certificatives et même tous les autres enseignants pour les engagements d’avril ainsi que les primes d’encadrement de la paie pour les cadres et agents des services centraux. Nous venons donc de faire un tour d’horizon autour du Premier Ministre.  Il a été décidé qu’un cadre de concertation permanent urgent soit mis en place dès demain autour du Ministre d’État, Ministre du Budget pour que déjà tous nos services techniques, Dinacop, inspection, ainsi que le secrétariat général accompagnés des leaders syndicaux, nous puissions déjà étudier comment nous pouvons prioritairement indiquer ce qui peut être dégagé pour essayer de régler les problèmes urgents et tout le reste. Pour rentrer dans le fonctionnement normal et assurer la paie régulière de tout ce qui a été convenu dans la mesure du possible”, a fait savoir Tony Mwaba Ministre de l’EPST.

Même son de cloche du côté de l’ESU où une solution  est envisagée pour rencontrer les revendications des professeurs.

“Le Premier Ministre a tenu son engagement de réunir tous les acteurs du secteur avec ceux qui gèrent la marmite de l’État congolais. Il nous a donné des instructions de pouvoir respecter nos engagements. Concernant les professeurs, les 50% que nous nous sommes convenus. Donc, le ministère des Finances va devoir faire un geste pour rencontrer les préoccupations des professeurs concernant le mois d’avril”, a dit en substance le Ministre Muhindo Nzangi de l’ESU.

Signalons que le Vice-Premier Ministre en charge de la Fonction Publique ainsi que les Vice-Ministres du Budget, et de l’EPST ont également pris part à cette réunion.




Kinshasa : Gentiny Ngobila éclaire l’avenue Elengesa nouvellement construite 

M. Gentiny Ngobila Mbaka, Gouverneur de la ville de Kinshasa, a lancé, mercredi 3 mai dans la soirée, l’éclairage public sur l’avenue Elengesa nouvellement construite sur fonds propres du gouvernement provincial de Kinshasa. C’est la concrétisation de la promesse faite par le premier citoyen de la ville de Kinshasa aux populations bénéficiaires de cet ouvrage.

Sous les cris et chansons de joie des riverains qui se sont spontanément mobilisés, le Gouverneur Gentiny Ngobila a marché sur une distance de près de 4 km pour s’imprégner de l’effectivité de cet éclairage public en communion avec la population.

Devant la presse, il s’est dit satisfait de voir d’abord cette route complètement construite, puis éclairée. «En tant que Gouverneur de la ville de Kinshasa, il était important pour moi de redorer l’image de cette partie de la capitale. Aujourd’hui, la commune de Makala totalement désenclavée, possède désormais des infrastructures comme dans d’autres communes. L’éclairage public chasse l’insécurité sur la route. C’est une grande satisfaction pour moi car notre action rencontre la vision du Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi qui privilégie le bien-être social du peuple», a souligné Gentiny Ngobila, avant d’inviter la population Kinoise à soutenir le Président de la République dont la vision favorise l’épanouissement du pays.

“Il a fallu beaucoup de volonté et de courage pour construire cette route Elengesa. Notre détermination a payé aujourd’hui, en dépit de nombreuses difficultés surtout financières”, a fait savoir le Gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka qui a précisé que l’avenue Elengesa est une transversale qui dessert 6 communes, notamment Kalamu, Ngiri-Ngiri, Bumbu, Makala, Selembao et Mont-Ngafula. À l’en croire, toutes les routes en construction dans la ville bénéficieront de l’éclairage public, dans le cadre du programme de réhabilitation de l’éclairage public dans la capitale, initié par l’exécutif provincial.

L’autorité urbaine a quitté l’avenue Elengesa tard la nuit, en laissant les habitants de ce coin de la capitale en liesse, admirant ainsi cette lumière qui éclaire enfin la chaussée d’Elengesa.




En marge de la célébration de la Journée des Orphelins du VIH/SIDA: L’Asbl «  La Main sur le Cœur » en diner de gala ce dimanche 7 main 

L’Asbl “ la Main sur le Cœur”, spécialisée dans la prise en charge des orphelins vivants avec le VIH/SIDA, organise ce dimanche 7 mai un diner de Gala à Fleuve Congo Hôtel. Ce, en marge de la journée internationale des orphelins du VIH/SIDA, célébrée le 07 mai de chaque année.

«  J’ai reçu beaucoup de pressions pour cette 7ème édition (…). Chaque édition est différente, chaque édition est spéciale et à chaque édition, c’est des nouvelles personnes qui viennent que nous rencontrons. Des personnes inconnues mais qui deviennent des parents pour nos orphelins. Pour cette édition, chaque partenaire a été au rendez-vous », a déclaré la présidente de cette Asbl Madame Dany Nyembe, visiblement très émue par l’engouement et l’ampleur qu’a pris cette œuvre de charité.

Très satisfaite du travail abattu, la présidente de l’Asbl «  La Main sur le cœur », justifie ce succès par la constance mais aussi et surtout la passion, qui caractérisent son équipe dans la prise en charge de ces orphelins malades.

«  Lorsque nous avons commencé cette affaire, personne ne croyait en nous. Mais aujourd’hui les fruits sont là et ça réjouit tout le monde. Je crois que c’est le résultat de la constance, c’est l’intérêt de tout le monde (…). Il n’y pas d’innovation, parce que la maladie est là et les enfants sont aussi là. L’innovation serait si on avait trouvé un vaccin. Cependant, je pense que l’on peut dire que la continuité du travail que nous faisons, le sérieux avec lequel nous le faisons et la passion avec laquelle nous menons nos activités font en sorte que les gens ont finalement un autre regard vis-à-vis de nous. On nous ne regarde plus comme ces femmes qui ont mis en place une association pour se faire voir mais plutôt comme ces mamans qui travaillent pour le bien-être des enfants. Ces enfants qui ne sont pas leurs enfants biologiques, qui ne sont pas leurs enfants de famille mais les enfants que Dieu leur a donnés », a souligné Madame Dany Nyembe

Pour ce diner de Gala, tout est au point afin de donner de la couleur et du cœur à cette soirée philanthropique, dont le pays a énormément besoin pour l’amélioration des conditions de vie des enfants malades du VIH/SIDA.

«  C’est un gala qui est lié à une situation de santé. On récolte des fonds qui sont directement liés aux enfants vivants avec le VIH, aux activités liées à la maladie. Et donc, ce n’est pas un gala concert que nous organisons », a souligné la présidente au côté deux autres membres de l’Asbl.

S’exprimant à son tour, la 1ère vice-présidente, Madame Madeleine Kapinga, a martelé sur le caractère particulier de l’Asbl. C’est la passion. Elle l’a dit en ces termes : « Nous faisons ceci par passion. Il n’y a pas des parts de lions là-dedans, c’est juste le cœur. Nous accompagnons nos enfants qui sont devenus aujourd’hui adultes dans cette lutte pour une vie meilleure. Nos enfants ont déjà dépassé les étapes de la peur, de la honte sur le VIH/SIDA. Ils sont maintenant dans une vie courante. Et nous, la Main sur le Cœur, nous allons continuer parce que la vision est là. Au cours de cette soirée, chacun va donner un franc, un dollars, et c’est un dollars qui fait que l’on puisse réhabiliter les hôpitaux, les salles de classe, scolariser les enfants ».

Lors de ce diner de gala, l’Asbl «  La Main sur le cœur » va présenter ceux qui étaient des enfants hier, aujourd’hui finalistes universitaires à la porte de l’emploi.

«  C’est la continuité du combat à la recherche du positif (…). Nous avons nos commandons qui ont terminé leurs études et vont maintenant entrer dans la vie d’adultes et nous sommes en train de chercher de l’emploi pour eux (…) », a indiqué la 2ème vice-présidente Micheline Mudiay avant de lâcher un sourire, qui couronne les efforts d’un travail bien fait.

Soulignons que lors des éditions antérieures, une partie des fonds récoltés avaient servi à payer les études des finalistes malades du VIH/SIDA, qui sont à l’université, aux humanités, en primaire et maternelle. Une autre partie était affectée à la réfection des bâtiments des maladies infectieuses de la pédiatrie de Kalembe lembe, de l’hôpital de Référence de Kintambo.

Prince Yassa




Bâtiments construits à l’UPN : C’est du lourd, c’est du Béton ! (Rectrice Masanga)

L’Université Pédagogique Nationale (UPN) est, une fois de plus, très honorée, en ce jour, par la présence dans ses installations, du Président de la République et Grand Chancelier des Universités et Instituts Supérieurs, venu pour inaugurer la première phase des bâtiments construits à son initiative.

A en croire la Rectrice de l’UPN, le Professeure Ordinaire Anastasie Masanga Maponda, la cérémonie de ce jour consacre l’inauguration des édifices au bénéfice de notre Université. « Ces ouvrages déjà construits et en construction sur notre campus, traduisent indéniablement, votre volonté politique, votre affabilité et votre humanisme qui ne sont plus à démontrer », dit-elle.

Disons que tout est parti de la réception, par le chef de l’Etat, d’une délégation des Professeurs de l’UPN, en date du 06 septembre 2020, à la Cité de l’Union Africaine. Affable de votre état, vous aviez, à l’issue de cette audience, promis à vos hôtes, de vous rendre personnellement à l’UPN afin de palper du doigt, les conditions de travail et d’études dans lesquelles évoluent respectivement le personnel et les étudiants.

Chose promise, chose faite, vous aviez, en date du 05 mai 2021, effectué votre premier passage à l’UPN. À cette occasion, vous avez constaté avec amertume que les conditions de travail du personnel et les conditions d’études des Apprenants étaient exécrables.

Ainsi, poussé par Votre sens élevé d’humanisme, vous aviez, séance tenante, pris la résolution de pouvoir tout rénover. Depuis lors, votre précieuse présence plane toujours et encore à la suite de différentes constructions achevées et de celles en cours de réalisation dont les symboles sont déjà visibles et très imposants. C’est la transformation radicale de l’UPN qui est en train de se concrétiser et ce, à pas des géants ! C’est du lourd ! C’est du Béton !

Aujourd’hui, quasiment deux années après Votre premier passage, Vous êtes encore avec nous ; cette-fois-ci, pour l’inauguration de premiers ouvrages complètement achevés.

Pour la Rectrice de l’UPN, le Professeure Ordinaire Anastasie Masanga Maponda, ces ouvrages, expression de votre ferme volonté politique, matérialisent un des volets du programme d’action du Gouvernement de la République que conduit, avec dextérité, le Premier Ministre Sama Lukonde Kyenge.

Elle a promis que l’UPN, notre Alma mater, restera à jamais reconnaissante à Votre Très Haute Autorité pour ces belles œuvres jamais réalisées en 60 ans de son existence. Il va sans dire qu’il a fallu votre avènement à la tête de Notre Cher et Beau Pays, pour que l’UPN se métamorphose afin de répondre aux standards internationaux. Grâce à ces travaux de construction et de rénovation de notre Campus, nous sommes persuadés que, dans un futur très proche, notre Université va, non seulement se réaffirmer sur le plan national, comme Etablissement pilote d’Enseignement Universitaire en RDC, au regard de son statut unique, celui d’Université Nationale, mais aussi, sur le plan international comme l’une des rares Institutions pédagogiques au Monde.

La Rectrice de l’UPN, le Professeure Ordinaire Anastasie Masanga Maponda a terminé par souligner que ces ouvrages ne sauraient laisser indifférente notre Université qui me charge de vous prévenir sur le titre de « Docteur Honoris Causa » qui vous sera décerné lors d’un événement académique déjà projeté par le Comité de Gestion. Cette fois-là, c’est l’UPN qui sera appelée à vous retourner l’ascenseur.

 




Tony Mwaba appelle les agents et cadres de l’EPST à s’approprier la Stratégie sectorielle de l’éducation et de la formation

Ce mardi 02 mai 2023, dans la salle de réunion CREK, le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi a procédé officiellement à l’ouverture de l’Atelier portant sur l’appropriation de la Stratégie Sectorielle de l’Education et de la Formation couvrant la période 2016-2025.

Y ont pris part, Mme Aminata Namasia Bazego, Vice-ministre de l’EPST, les membres du cabinet du Ministre de l’EPST, Mme Christine Nepa Nepa, Secrétaire général à l’EPST, tous les Directeurs Chefs de service, les Inspecteurs Généraux Adjoints, quelques experts du ministère, les syndicalistes de l’EPST, ainsi que la société civile et le SPACE.

Au menu, les exposés sur les réformes en cours sur la Stratégie Sectorielle de l’Education et de la Formation couvrant la période 2016-2015, ainsi que les échanges portant sur ces dernières.

Prenant la parole, le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a appelé ses collaborateurs à s’approprier cette stratégie et surtout de se livrer à un recyclage pour avoir une même compréhension.

“J’ai constaté que la stratégie sectorielle est totalement méconnue de tous dans le sous-secteur. Alors il n’est pas trop tard pour se rattraper.”

La tenue de cet atelier se justifie donc, par le souci du ministre de l’EPST de faire approprier et d’en faire monnaie courante; car, ayant constaté que cette stratégie est méconnue de la plupart des agents et cadres du sous-secteur de l’EPST, et ce, au niveau national qu’en province, ce qui influe sur notre système éducatif, a-t-il déclaré.

À son tour, Mme le Secrétaire Général à l’EPST, a tout d’abord remercié tous les participants pour leur présence, ses remerciements sont allés particulièrement à l’endroit du SPACE, pour son accompagnement. Elle a également rappelé que cet atelier a lieu par une proposition du ministre de l’EPST en rapport avec la maîtrise et la connaissance de cette stratégie par ceux du sous-secteur de l’éducation.

Elle a rappelé que la Stratégie Sectorielle de l’Education et de la Formation regroupe et concerne le Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et Universitaire et le Ministère des Affaires Sociales, Action Humanitaire.

A ce propos, Christine Nepa Nepa a précisé que cette dernière s’articule sur trois grands axes, à savoir, ¹la promotion d’un système éducatif plus équitable au service de la croissance et de l’emploi ; La création des conditions d’un système éducatif de qualité;³ l’instauration et l’amélioration d’une gouvernance transparente et efficace de la gestion du sous-secteur.

S’adressant à la plénière, le professeur Valère, a quant à lui remercié le professeur Tony Mwaba Kazadi pour son observation faite à ce sujet, car c’est pour la première fois qu’un ministre à l’EPST convoque une rencontre à ce propos. “Je remercie le ministre, car c’est la première fois qu’un ministre fasse la demande de nous mettre ensemble autour de cette stratégie. A-t-il constaté.

Il sied de préciser que la Stratégie Sectorielle de l’Education et de la Formation 2016-2025 a été adoptée par le Gouvernement congolais en 2015, et a été endossée par les partenaires de l’éducation en janvier 2016.

La 1ère version de la stratégie a été préparée en février 2014 pour la période 2014-2023

Pour comprendre son importance, il nous faut d’abord de rappeler qu’une première version de la stratégie a été préparée en février 2014 pour la période 2014-2023. Elle a ensuite été actualisée pour être adapté à l’horizon 2025 et aux dispositions de la Loi-cadre de l’enseignement promulguée en 2014, pour harmonisation des stratégies sous-sectorielles et pris en compte des dernières données statistiques disponibles.

Les ministères en charge de l’éducation en République Démocratique du Congo, ont avec le soutien des partenaires au développement, préparé cette stratégie sectorielle de l’éducation et de la formation couvrant la période 2016-2025, a dit le professeur Valère Munsya, avant de préciser que c’est ainsi que ceci s’inscrit dans la vision du Président de la République, Chef du Gouvernement et constitue le cheval de bataille du ministre de l’EPST pour le secteur de l’éducation; Cette vision n’est rien d’autre que la construction d’un système éducatif inclusif et de qualité contribuant efficacement au développement national, à la promotion de la paix et d’une citoyenneté démocratique active.

La SSEF a été conçue pour répondre donc, aux difficultés et aux défis relevés par l’analyse de l’état du système éducatif.

De ce fait, cette stratégie vise à ancrer les valeurs de civisme, de moralité, de paix, de travail, de solidarité et de transparence, par l’éducation à la gestion, à la paix et à la citoyenneté, et aussi dans les pratiques de gouvernance, par l’amélioration de la transparence des budgets, des procédures d’allocation et des processus de décision, par l’encouragement des initiatives de lutte contre la corruption et la promotion de la déontologie professionnelle des agents de l’ administration publique.

Dans son mot de clôture, le professeur Tony Mwaba Kazadi a remercié les participants et les intervenants. Avant de déclarer close la séance, il a précisé qu’il se tiendra des prochaines séances d’appropriation de cette stratégie à l’avenir.