En Rdc depuis le 9 juin : Mme Patten s’adresse à la presse ce vendredi 

Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies chargée de la question des violences sexuelles en période de conflit, Mme Patten va s’adresser ce vendredi 16 juin 2023, aux médias, dans la concession Utexafrica, à Kinshasa.

Il nous revient que le Conseil de Sécurité a souhaité créer le mandat de la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit après avoir fait le constat que la violence sexuelle était utilisée de manière systématique et généralisée comme arme ou tactique de guerre et que les auteurs agissaient en toute impunité.

Selon des informations contextuelles, le Bureau des violences sexuelles liées au conflit a ainsi été créé par la résolution 1888 du Conseil de Sécurité des Nations Unies qui l’a adoptée en 2009 et qui fait partie d’une série de résolutions dans lesquelles le Conseil a constaté que les conséquences et l’impact de ces violences sur les communautés et sur la paix et la sécurité internationales. Ces résolutions marquent un changement crucial dans l’appréhension et le traitement des violences sexuelles liées au conflit par la communauté internationale. Elles sont dès lors considérées comme un crime que l’on peut prévenir et punir en vertu du droit international humanitaire, du droit pénal international et du droit international des droits de l’homme, et non plus comme un corollaire inévitable de la guerre

En avril 2017, le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies a nommé Mme Patten Représentante spéciale. Cette dernière a fixé les trois priorités stratégiques suivantes pour son mandat : Convertir les cultures d’impunité en cultures de prévention et de dissuasion, notamment par la justice et la responsabilité ; S’attaquer aux inégalités structurelles fondées sur le genre en tant que causes profondes et facteurs invisibles des violences sexuelles commises en temps de guerre et de paix  ; Favoriser l’appropriation nationale et le leadership pour une action durable, holistique et centrée sur les survivantes et les survivants.

La représentante spéciale préside la Campagne des Nations Unies contre la violence sexuelle en temps de conflit (campagne également appelée Halte au viol) et est épaulée dans le cadre de son mandat par l’Équipe d’experts sur l’État de droit et la lutte contre les violences sexuelles commises en période de conflit.

Objectifs de la visite en Rdc

Disons que la visite de Mme Patten en RDC, qui se tiendra du 9 au 17 juin 2023, intervient dans un contexte de recrudescence des violences sexuelles à l’Est de la RDC et dans la situation complexe pré-électoral, et des discussions autour de la transition/reconfiguration de la MONUSCO.

Les objectifs de la visite consistent à réengager le Gouvernement congolais dans l’application de ses engagements vis-à-vis du Communiqué Conjoint de 2023 et son addendum de 2019, y compris ceux d’assurer la protection des civiles exposés aux violences sexuelles dans les zones en conflit en RDC.

Un autre objectif, c’est effectuer une visite sur le terrain dans les camps de personnes déplacées internes autour de Goma dans la province du Nord-Kivu pour sensibiliser à la situation des violences sexuelles et appeler les bailleurs à allouer des ressources pour une réponse d’urgence afin d’assurer une protection et une assistance holistique immédiate et des services multisectoriels aux survivants, conformément à la résolution 2467 (2019) du Conseil de sécurité ;

Engager avec les agences du système des Nations Unies en vue de discuter sur les besoins et les défis rencontrés dans la mise en œuvre du Communiqué conjoint et son addendum, y compris en matière de lutte contre l’impunité ;

S’engager avec les femmes leaders, les chefs religieux, la communauté diplomatique, la société civile et les survivants des violences sexuelles pour discuter de leur point de vue sur la situation des violences sexuelles à l’Est de la RDC, la réponse judiciaire aux crimes du CRSV et leurs recommandations sur les défis connexes ;

Discuter de la loi sur la force de réserve d’autodéfense actuellement en attente de promulgation par le Président et souligner l’importance d’exclure les auteurs présumés de violences sexuelles du processus de recrutement et d’intégration dans l’armée et la police nationale congolaise, ainsi que de toute possibilité de continuité de service ;

Rappeler l’impossibilité de faire déployer des troupes listées à l’annexe du rapport du Secrétaire-General sur les violences sexuelles liées au conflit et plaider pour une meilleure communication sur les mesures prises par les autorités nationales et les commandants militaires et civils pour les violations commises par leurs agents.

Rappeler l’importance de la lutte contre l’impunité pour les auteurs de ces violences, qu’elle que soit leur affiliation.




IXes Jeux de la Francophonie : La commune de la Nsele en mode animations périphériques

A l’approche des IXes Jeux de la Francophonie, les animations périphériques se poursuivent dans les coins chauds de Kinshasa pour mobiliser la population.

Après la première campagne dans la commune de Ndjili dans le district de la Tshangu, le plus populaire des quatre districts qui composent la ville de Kinshasa, ce dimanche 11 juin, le Comité national a investi la commune de la Nsele pour suivre ses actions de proximité.

Une particularité pour cette session, la présence des membres des différentes délégations des pays membres de la Francophonie en visite de repérage à Kinshasa.

Parti du siège du Comité national sur l’avenue de la justice dans la commune de la Gombe, le cortège conduit par le Directeur national Isidore Kwandja Ngembo a traversé la ville en passant par le boulevard Lumumba jusque dans la commune de la Nsele.

Une première escale est intervenue à l’arrêt Plazza avec la présentation de la star de l’activité, Masano, la mascotte des Jeux. S’en est suivi un spectacle de danse avec les chorégraphes avant de poursuivre la parade jusqu’à la maison communale de la Nsele où le convoi a été accueilli par le bourgmestre de cette municipalité   M. Franck Mbo Nzolameso.

Dans son mot de circonstance, le Directeur des Jeux M. Isidore Kwandja Ngembo a lancé un appel à la mobilisation de tous les jeunes de la Nsele.

« La ville de Kinshasa n’est pas seulement la commune de la Gombe. Aujourd’hui, ensemble avec les différentes délégations présentes à Kinshasa, le Comité national des IXes Jeux de la Francophonie est venu ici à la Nsele pour vous appeler à une mobilisation tous azimuts pour accueillir la grande communauté de la jeunesse francophone qui s’apprête à venir à Kinshasa » a-t-il dit en introduction.

« L’aéroport international de Ndjili où vont atterrir toutes les délégations se trouvent dans la commune de la Nsele, nous devons tous nous organiser pour réserver un bon accueil aux différentes délégations. A vous tous, jeunes de la commune de la Nsele, les Jeux de la Francophonie ont permis aux autorités d’investir dans la construction des infrastructures sportives et culturels. Après les Jeux, ces infrastructures seront à votre disposition afin de développer vos talents. Appropriez-vous ce rendez-vous » a poursuivi le Directeur Isidore Kwandja.

« Nous allons poursuivre ces actions de proximité en venant vers la population pour lancer un seul message, celui de l’effectivité de la tenue des Jeux le mois prochain » a souligné pour sa part, le responsable des Animations périphériques M. Eric Mpoyi.

Et de poursuivre : « nous allons continuer ces actions de terrain jusque pendant les Jeux pour permettre à toute la population de communier avec nous. Notre mascotte qui donne de la gaieté à tout le monde, sera toujours là pour le bonheur de tout le monde ».

« Nous sommes émerveillés par cet enthousiasme de la population Kinoise, une occasion que les athlètes et artistes Roumains ne manqueront sous aucun prétexte. Nous viendrons le mois prochain pour les Jeux avec une délégation d’une centaine de personnes », a révélé Madalina Tomescu, membre de la délégation de la Roumanie présente à cette activité.

Abdelrazzak El Kari de la délégation Marocaine, les artistes et athlètes de sont pays qui sont actuellement en stage de préparation, ont tous hâte d’être à Kinshasa le mois prochain.

Ces actions de terrain se poursuivront jusqu’aux IXes Jeux de la Francophonie du 287 juillet au 6 aout 2023.




Après l’atelier de Kinshasa et de Mbanza Ngungu : Yves Bunkulu remet à Tony Mwaba le programme national de l’éducation à la nouvelle citoyenneté

Le Ministre de la Jeunesse, Initiation à la Nouvelle Citoyenneté et Cohésion Nationale, Dr Yves Bunkulu a été reçu en audience par son Collègue de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi, dans son cabinet de travail ce lundi 12 juin 2023.

Au menu de leurs échanges, la remise officielle au Président de la Thématique au Gouvernement du Programme National de l’Education à la Nouvelle Citoyenneté, du Guide National d’Initiation à la Nouvelle Citoyenneté et de différents Modules de formation des enseignants élaborés lors de l’atelier organisé en Janvier, Avril, Mai et Août 2022 à Kinshasa et à Mbanza Ngungu par le Ministère de la Jeunesse et Initiation à la Nouvelle Citoyenneté.

Il s’agit donc d’un contenu pédagogique qui fera désormais partie des  différents programmes des cours et des formations  au niveau de tous les cycles, afin d’initier dès la base, les élèves et les  étudiants au sentiment patriotique, et  créer de ce fait un type de citoyen  conscient de sa nation, et loin du tribalisme et de toute sorte de division, a fait savoir le Ministre de la Jeunesse.

Et  ce programme concerne non seulement les cycles primaire, secondaire et supérieur, mais il y existe également un module qui touche à la formation des enseignants autour de l’Initiation à la Nouvelle Citoyenneté, puisque ces derniers sont  les transmetteurs de ce concept, et  la réussite de ce dernier passe par eux, a-t-il déclaré.

A ce propos, le ministre de la Jeunesse, Dr Yves Bunkulu a expliqué que “là nous avons un programme qui intéresse le cycle primaire, le cycle secondaire ainsi que le cycle supérieur. Et à l’intérieur de ce guide nous avons différentes vertus que nous voulons que les élèves, soit les étudiants, qu’ils puissent s’en approprier, mais également il y a le module de formation qui va nous aider à pouvoir former nos enseignants qui ont déjà des connaissances.

Il faut quand même le dire parce qu’ils ont enseigné le civisme, mais également ici, nous avons ajouté un concept qui est l’éducation à la nouvelle citoyenneté dans ce module de formation, mais également tout le programme qui a en son sein, la stratégie  de mise en œuvre de l’initiation à l’éducation à la nouvelle citoyenneté, s’est-il exprimé.

Cap sur l’implémentation de ce programme

Prenant à son tour la parole, le professeur Tony Mwaba Kazadi, Ministre de l’EPST a déclaré : “Le collègue  l’a dit, il y a une commission qui a travaillé en atelier, nous parlons dans notre pays de l’initiation à la nouvelle citoyenneté. Il fallait donner un contenu pédagogique de manière à  tous nos élèves, les étudiants du niveau primaire, Secondaire, Institut supérieur et Université. Il fallait donc donner un programme pédagogique aux différents programmes des cours et des formations de manière à ce qu’au niveau de tous les cycles, nous puissions avoir un nouveau type, un nouveau citoyen congolais désormais, a-t-il dit avant d’ajouter que “nous sommes dans un pays en proie à l’insécurité dans sa partie Est.

Ça nous demande une mobilisation au niveau national. Ça nous demande le réveil d’un sentiment patriotique, mais aussi le civisme pour nous-mêmes, pour faire avancer notre pays. Alors, il faut avoir un contenu, tout cela c’est au niveau déjà de l’école primaire, secondaire et puis universitaire avant que le citoyen lui-même ne puisse terminer son cursus de formation professionnelle ou académique pour que demain il soit utile pour notre pays, pour notre société, c’est ce qui vient d’être fait.”

“L’étape qui va suivre, c’est maintenant l’implémentation de ce programme dans le programme effectif pour que ça démarre justement dans nos écoles de manière à ce que on ait effectivement un nouveau type de citoyen congolais et qui a intériorisé l’amour de la patrie, aussi le sentiment national qui va nous permettre de  réussir cette mobilisation générale, loin du tribalisme, de l’éthnicisme, de tout ce qui nous divise, pour qu’ensemble, nous puissions défendre notre drapeau, défendre notre nation surtout face à tous ceux qui ne cessent de convoiter nos richesses et qui nous font la guerre et nous déstabilisent notre pays”, a-t-il insisté.

Il sied de rappeler que la campagne  du salut au drapeau dans les écoles s’inscrit dans le souci du ministre de l’EPST à réveiller le civisme dans les élèves et s’inscrit désormais dans le cadre de ce projet.

“La campagne que nous venons de relancer du salut au drapeau, message avant d’entrer à l’école entre dans le cadre de ce programme. Ça fait très longtemps que dans nos écoles, il y avait cette pratique que nous, nous avons connu du salut au drapeau, avant le début des enseignements ou des apprentissages, il y a toujours même un cinq ou dix minutes qu’un gestionnaire d’école prend pour sensibiliser nos élèves autour d’un entretien sur des questions patriotiques, l’amour de la patrie, l’unité nationale, ainsi de suite.

Ce sont des choses qui ont été abandonnées depuis un moment, et cela a eu de l’impact sur la cohésion nationale, sur le civisme et sur la citoyenneté. Et nous devons faire un retour vers toutes ces bonnes pratiques qui permettent à ce que effectivement on obtienne un nouveau type de Congolais capable de relever tous les défis auxquels notre pays est confronté de nos jours. Voilà pourquoi à l’EPST, nous avons instruit cette pratique du salut au drapeau, l’entretien autour de l’éveil patriotique, l’amour de la patrie l’amour de la nation, l’unité nationale. Voilà autant de choses que nous voulons réveiller et c’est le début de la mise en œuvre du travail qui venait d’être fait”, a-t-il conclu.




Pour donner de riches connaissances médicales

La pharmacie électronique de santé relevant du service central d’entretien de médicaments du ministère de la Santé s’applique, à l’aide de la page d’accueil « Kongang », à rendre des services de vente de médicaments sur demande des habitants et à répandre des connaissances médicales à la portée du grand public pour que celui-ci puisse en posséder en commun.

A l’aide de ce site, des centaines de milliers de personnes reçoivent maintenant des données nécessaires à la protection de la santé.

Au débat du réseau, les utilisateurs peuvent présenter ce qu’ils veulent savoir et en trouver la solution ; un colloque médical ou une fenêtre de questions-réponses de connaissances permet à des médecins, étudiants et travailleurs de partager en commun de riches et vastes expériences, connaissances et techniques médicales.

En consultant des médecins, les utilisateurs du réseau peuvent bénéficier de nombreux conseils susceptibles d’aider au traitement de maladies dont souffrent leurs membres de famille. Par la fenêtre médicale, on peut connecter à plus de 30 services de consultation d’après des maladies, dans lesquels plus de 200 médecins d’hôpitaux du niveau central sont tout prêts à leur donner des conseils médicaux.




Loi sur l’assurance du droit des enfants

La Loi de la République populaire démocratique de Corée sur l’assurance du droit des enfants a pour idée maîtresse de consolider et développer le système d’assurance du droit des enfants et d’assurer au maximum le droit et les intérêts des enfants dans tous les domaines de la vie sociale, y compris l’enseignement, la santé publique et la justice.
Elle stipule que l’Etat veille à assurer comme le meilleur et en toute priorité tout ce qui est nécessaire à la santé, à l’éducation et à la vie quotidienne des enfants, selon le principe « Tout ce qui est le meilleur aux enfants ! ».
En juin 2021, la 3e session plénière du 8e Comité central du Parti du travail de Corée a délibéré de l’amélioration et du renforcement de la politique de puériculture, et a défini une politique consistant à fournir aux frais de l’Etat des aliments nutritifs, y compris produits laitiers, aux enfants du pays entier. Preuve évidente pour montrer la mise en œuvre de la loi.
Les produits laitiers, dont la fourniture aux enfants est considérée comme la priorité absolue, sont fournis régulièrement à ceux du pays entier.
La gratuité de l’enseignement se pratique en RPDC. L’enseignement obligatoire de onze années pour tous mis en vigueur à partir de 1972 s’est converti en 2014 en celui de douze années pour tous.
L’Etat ne cesse d’augmenter ses fonds sur le secteur de l’enseignement. Ainsi, on voit s’accroître la production d’articles scolaires, cartables, uniformes et autres produits pour enfants.
Cette année aussi comme l’année dernière, à l’occasion de la nouvelle année scolaire, de nouveaux uniformes scolaires, des articles scolaires, des chaussures et des cartables ont été fournis aux élèves et étudiants des écoles primaires, secondaires et supérieures du pays.
Le droit de soins médicaux, avec le droit de l’enseignement, est très important pour la croissance et le développement des enfants.
La RPDC prend en charge tous les frais de traitement et de prévention de maladies pour les enfants : consultation, test et examen, médicaments, hospitalisation, cure, voyage jusqu’à la maison de cure, vaccin et appareil de prothèse, etc.
La loi susmentionnée stipule également que l’enfant qui n’a pas de soutien de parents ou de tuteur est à élever aux frais de l’Etat dans la crèche, l’école maternelle et l’école pour orphelins. En fait, de modernes crèches, écoles maternelles et écoles primaires et secondaires pour orphelins se trouvent aux lieux les plus pittoresques.
Aujourd’hui, les enfants coréens, entourés de la sollicitude de plus en plus affectueuse de l’Etat, grandissent à vue d’œil sans aucun souci.




Commune de Limete : Trop d’abus dans la traque des Kulunas par les policiers à Mombele

Le phénomène Kuluna, est un mal qui gangrène la société congolaise depuis des années. Petit à petit, ce phénomène a pris de l’ampleur. Aujourd’hui, la prolifération des Kulunas a pris des allures très inquiétantes. La population kinoise ne sait plus à quel saint se vouer tellement ces hors la loi font la loi à longueur des journées.

A dire vrai, on ne compte plus les victimes de ces jeunes qui marchent en marge des bonnes mœurs de la société. D’aucuns ont salué en son temps la décision des autorités d’envoyer les Kulunas à Kaniama Kasese, dans le Tanganyika pour leur reconversion et réinsertion dans la société. Nombreux parmi eux apprennent la menuiserie, la maçonnerie, l’agriculture et autres branches manuelles. Force-nous est de constater que cette manière d’agir, loin d’estomper ce phénomène, a produit l’effet contraire. Les Kulunas se sont multipliés à un rythme vertigineux. Les paisibles citoyens ont du mal à circuler paisiblement dans certains quartiers de la capitale même pendant la journée. Et la nuit, ces malfrats dictent leur loi comme bon leur semble. Que des bagarres des Kulunas dans les rues de la capitale. Pendant la saison de pluie, ces derniers sortent de leur réserve  et traquent tout passant qui ose circuler pendant la tombée de la pluie. Sac et autres objets sont arrachés au vu et su de tout le monde.

La traque des Kulunas saluée de deux mains par la population de Mombele

Le nombre de bagarres et autres violences entre groupes rivaux des Kulunas a pris de l’ampleur à Mombele ces derniers mois. Cet état des choses a poussé les autorités à déclencher une opération de traque de ces inciviques. De nombreuses opérations sont menées et ces Kulunas sont attrapés un à un. La population salue de deux mains cette action. Cependant, au fil du temps, les policiers commis à cette tâche commencent à en abuser par de nombreuses arrestations abusives.

La population déplore trop d’abus commis par les policiers

Comment des policiers censés  connaître les lois, se permettent d’entrer dans des maisons d’autrui sans autorisation du Procureur et ramasser tout le monde. Et pire, ils procèdent par la torture de certaines personnes arrêtées sans raison valable. Or, la torture est prohibée. Lorsqu’on amène les personnes arrêtées dans les Sous-Ciats, il faut nécessairement débourser de l’argent. C’est anormal. Pas plus tard que le samedi 10 juin 2023, des policiers ont interpellés plusieurs jeunes sur l’avenue Langa Langa. A certains parmi eux, ces policiers sans aménagement, leur ont arraché qui argent, qui argent et autres biens. Un autre cas palpable que ces policiers ne respectent pas la loi est survenu sur la même avenue, et ce, dans la nuit de samedi 10 à dimanche 11 juin 2023. Faisons remarquer en passant, que tout le quartier est resté sans eau. L’eau de la Regideso n’a pas jailli des robinets depuis le matin de samedi. Tout le monde guettait les robinets. C’est ainsi qu’une personne âgée se trouvant bel et bien chez-lui dans la parcelle s’était réveillée pour puiser de l’eau et constituer des réserves. Vers 1h42’, 4 policiers en patrouille par enchantement, ce sont permis d’entrer dans la parcelle par effraction et l’ont arrêté sans autre forme de procès. L’un d’eux, à l’aide de son arme le menaça de tirer en cas de résistance. Et aux dires de la victime, ces policiers l’ont amené manu militari comme un malfrat. L’un d’eux a même déclaré qu’ils l’arrêtent parce qu’il était en train de casser la pompe. Et au lieu de l’amener dans le Sous-Ciat environnant, l’ont amené bien plus loin au Sous-Ciat situé au croisement Ngaliema et Kikwit (Lys de la valée). Tout cela se passe à l’insu de membres de famille de l’infortuné. Ces derniers dormaient paisiblement. C’est plus tard que quelques voisins sont venus les alerter. Les recherches pour le retrouver dans les Sous-Ciats environnants ont été vaines jusqu’à ce qu’on le retrouve dans le Sous-Ciat sus évoqué. La question que plus d’un s’est posée est celle de savoir comment peut-on entrer chez autrui, arrêter quelqu’un chez-lui en l’accusant de casser une pompe mais sans alerter les autres membres pour vérifier s’il dit vrai ou faux ? Et ce n’est pas toutes les familles qui hébergent des Kulunas. Au regard de ces cas, l’autorité doit veiller à cette manière d’agir des policiers qui ne cadre pas avec l’état de droit.

Antoine Bolia        




Demain avant la fin du jour (Poème de Magloire Paluku (La voix du Cœur))

Des pleurs,

Pour venir au monde

Demain avant la fin du jour

Des couleurs,

A travers rues nauséabondes

Demain après un court séjour

Ils se réjouissent en écoutant tes cris

Puis ils crient à ton silence de vie.

 

La route, demain, sera dans les urnes

Un isolé pointera son destin

Entre le cœur et la raison du taciturne

Rien qu’une encre du libertin,

Colorera-t-il le sentier de l’avenir

Le peintre à séduire ?

 

L’or est jeté à ses pieds, dans ses cheveux

Il disparaîtra après le mirage

Le sentier traverse les océans des vœux

Le pantin patine dans les rivages

Le gagnant du loto offrira des tombes

Aux multitudes la faute incombe.

 




30 ans après les pillages: Tshisekedi inaugure l’usine de montage des bus Mercedes Benz de la société Suprême automobile

30 ans après le pillage qui avait desindustriasé la République Démocratique du Congo, MERCEDES BENZ est désormais de retour au pays avec son usine de montage des bus inauguré ce samedi à Kinshasa par le Président de la République, Félix Tshisekedi. C’est une initiative du Groupe HJ qui, à travers les activités de son usine, qui va créer beaucoup d’emplois avec l’assemblage des carrosseries d’autobus de haute qualité, les services de maintenance et d’après-vente des Véhicules Mercedes Benz, la fourniture des pièces de rechange, la vente de Piaggio Moto à 3 pneus et de Sanya Moto à 2 pneus.

Personne n’ignore l’ampleur des dégâts matériels que les différents évènements malheureux et tragiques des années 1990 ont causés à travers le pays dans le secteur de l’industrie. Le pillage des biens et des unités de production a plongé le Pays, surtout la Capitale Kinshasa, dans la désindustrialisation.

Nombreuses usines qui fonctionnaient ont dû fermer leurs portes et la plupart ont été délocalisées en dehors du Pays. Les statistiques ont renseigné qu’il n’en restait que près de 525 industries en 2020 quand Félix-Antoine Tshisekedi a pris le pouvoir contre plus de 9.000 unités de production dont disposait le Pays en 1960.

La RDC a une expérience dans ce secteur de l’automobile avec, à l’époque, toutes ces sociétés automobiles, notamment : IVECO, Agence Zaïroise de Distribution Automobiles (AZDA), Industrie Nationale Zaïroise d’Automobiles LAYLAND (INZAL), General Motors, Renault, CYCLOR dans le montage de vélos et tant d’autres mais qui, presque toutes, ont cessé leurs activités en RDC et/ou se sont délocalisées en dehors du Pays.

« Aujourd’hui, notre joie est immense de voir le Chef de l’Etat relancer ce secteur qui est l’un des fleurons de l’industrie au regard de ce qu’il va apporter à l’économie nationale, car, l’objectif que vise le Gouvernement de la République est de limiter sensiblement les importations par la production locale et ainsi ramener des devises au Pays. La facture d’importations, il faut bien le comprendre, pèse lourdement sur l’économie nationale », a indiqué Julien Paluku, le ministre de l’Industrie dans son discours, avant de souligner que le Plan Directeur d’Industrialisation propose un nouveau modèle économique basé sur la transformation de toutes nos ressources, par opposition à l’ancien modèle économique tourné vers l’extérieur et favorisant la fuite des capitaux.

Ainsi, ayant saisi la mesure des enjeux et des défis, le Gouvernement, sous la conduite du Chef de l’Etat, tient fermement à capter les différents marchés tant intérieurs qu’extérieurs pour récupérer les devises en faveur de notre pays et ainsi accélérer son émergence. Ceci passe par la vente des bus et autres types de véhicules que la Société Suprême Automobile compte mettre à la disposition des consommateurs tant à l’intérieur qu’en dehors du pays.

Après la coupure du ruban symbolique, le Chef de l’Etat, accompagné des Présidents de deux chambres du parlement, des membres du Gouvernement et les responsables de Suprême Automobile ont visité l’usine avant de monter à bord de l’un de ces bus montés sur place à Kinshasa.

Encourageant le groupe HJ qui vient de créer plusieurs emplois avec l’assemblage des carrosseries d’autobus de haute qualité, les services de maintenance et d’après-vente des véhicules MERCEDES BENZ, la fourniture de pièces de rechange, la vente de PIAGGIO MOTO à 3 pneus et SANYA MOTO à 2 pneus, le Ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya a parlé d’une révolution industrielle automobile avec le label “Made in congo” qui vient consolider la mise en œuvre du Plan Directeur d’Industrialisation.

Bus Mercedes, une offre adaptée pour les Congolais

Le retour de MERCEDES BENZ va contribuer à chasser tous les véhicules dits esprits de mort à travers le pays, a ajouté le Ministre de l’Industrie, tout en jetant des fleurs au Chef de l’Etat. Ce projet vise le transport personnel et public avec TRANSCO qui achètera désormais ses bus à Kinshasa a fait savoir le Ministre du Transport, Marc Ekila.

Dans son discours, M. Marc Ekila, ministre des Transports, voies de communications et désengorgement a loué le chef de l’Etat qui a donné des instructions pour le changement des paradigmes en déployant les bus Transco à travers les provinces. La société Suprême n’a pas vocation de ne monter des bus que pour Transco. Ce dernier en est le principal bénéficiaire. Le ministre est revenu sur une commande de 230 bus qui a été faite et qui devaient être montés à Kinshasa en accordant certaines facilités à JH. Et Suprême automobile se dit ouverte à toutes les commandes locales, nationales et étrangères.

Soulignons que bien-avant, Jérémie Agito, Manager de Suprême automobile s’est dit heureux d’accueillir le président de la République pour l’inauguration de l’usine de montage des bus Mercedes, une première en RDC. A l’en croire, la cérémonie de ce jour marque un tournant décisif dans le transport en RDC. En effet, c’est pour la première fois que Suprême automobile lance les autobus Mercedes. Il s’agit des équipements de la dernière technologie, des bus robustes équipés pour affronter les conditions de la circulation en Rdc.

Pour sa part, Josline Mamba, Chargée de Marketing a présenté la première Mercedes Benz, avec comme défi de révolutionner l’industrie automobile en Rdc dans le secteur de transport.

Elle a expliqué le besoin de l’heure de la population en RDC, une population qui a besoin d’un mode de transport pour gagner plus de temps, sans oublier la sécurité de nos proches. Pour répondre à ce besoin, Mercedes en est la solution.

Jean-Marie Nkambua




IXes Jeux de la Francophonie : Les délégués des pays participants en mission de repérage à Kinshasa rassurés par les explications des autorités congolaises     

Les délégués des pays participants aux IXes Jeux de la Francophonie ont bouclé leur mission de repérage à Kinshasa, ce samedi 10 juin 2023.

En séjour à Kinshasa, ville hôte pour une mission de repérage, d’imprégnation et de préparation en marge de l’arrivée des athlètes et artistes de leurs pays respectifs, ces différentes délégations ont visités le Village des Jeux à l’Université de Kinshasa pour préparer déjà le logement de leurs athlètes et artistes.

Ils ont été ensuite reçus par le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Etrangères et de la Francophonie pour faire le point sur l’évolution des préparatifs.

Christophe Luntudula Apala a dit à ses interlocuteurs toute la détermination du Gouvernement congolais à relever le défi de l’organisation des Jeux.

Les différents chefs de délégation ont salué les efforts et l’engagement des autorités du pays pour la réussite ce rendez-vous de la jeunesse francophone à Kinshasa. Ils ont exprimé quelques préoccupations sur les questions d’hébergement, de santé, le transport, la restauration et la sécurité.

En sa qualité de président du Comité de pilotage, le Vice-Premier Ministre des Affaires Étrangères et Francophonie a insisté sur la nécessité d’une complémentarité sincère entre le pays hôte et les autres pays participants. Il a par la même occasion rassuré les délégations sur la réalisation des jeux dans des bonnes conditions.

Les après-midi ont été l’occasion de visiter le reste des sites des concours culturels notamment l’Institut Français, l’Académie des Beaux-Arts, le Musée national, le Palais du Peuple et le Centre Wallonie Bruxelles.

Pour rappel, il s’agit des délégations des pays suivants : le Burkina Faso, le Congo Brazzaville, le Canada, la Centrafrique, les Émirats Arabes Unis, La France, la Guinée, le Maroc, l’ile Maurice, La Roumanie, Les Seychelles, la Suisse, le Togo et la Fédération Wallonie-Bruxelles.




Huawei met en avant son engagement envers une transformation numérique inclusive et durable à l’Africa CEO Forum 2023

[Abidjan, Côte d’Ivoire, 9 juin 2023] La capitale ivoirienne a accueilli les 5 et 6 juin 2023 la nouvelle édition de l’Africa CEO Forum, au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire. Rendez-vous incontournable, l’Africa CEO Forum rassemble et fédère depuis 2012 les principaux acteurs qui œuvrent à façonner une Afrique compétitive, résiliente et souveraine. La participation de Huawei reflète l’engagement de l’entreprise d’encourager le dialogue public-privé en Afrique et contribuer activement au développement socio-économique du continent.

Ce sommet international d’envergure a réuni cette année 2000 participants, parmi lesquels des chefs d’entreprises, des investisseurs, des représentants d’institutions financières et des décideurs politiques. Ces derniers reconnaissant tout particulièrement l’importance du dialogue public-privé dans l’émergence africaine. En effet, réunis autour de la thématique « De 300 à 3000 : comment accélérer l’émergence de la prochaine génération de champions africains », les participants ont ainsi pu prendre part à des conférences, des débats, des ateliers et des rencontres de très haut niveau dédiés à mettre en lumière le rôle essentiel du secteur privé pour stimuler l’activité économique des secteurs stratégiques pour le continent et ses populations.

Opérant en Afrique depuis plus de 20 ans et en tant qu’acteur phare dans le secteur des infrastructures de télécommunication, Huawei est résolument engagée à accompagner ses clients et partenaires dans leur transformation numérique, celle-ci étant une l’un des principaux piliers de croissance pour l’ensemble du continent. Preuve de l’engagement de l’entreprise en faveur d’un numérique durable et inclusif, une délégation de représentants haut niveau de Huawei a pris part à cette 9e édition de l’Africa CEO Forum : Tonny BAO, Vice-président, Huawei ; Philippe WANG, Vice-président exécutif, Huawei Northern Africa et Vincent SUN, Président d’Orange Key Account, Huawei. Ils ont ainsi pu partager au cours de ces deux journées leurs points de vue et expertises sur les opportunités que revêt l’émergence d’un numérique africain et les défis inhérents à celui-ci.

Dans le cadre de cet évènement, Huawei a organisé un panel le lundi 5 juin, sur le thème : « Libérer le numérique pour une Afrique durable et inclusive ». Tonny BAO, Vice-président, Huawei, a prononcé un discours inaugural. Il a tenu à rappeler l’importance de la vision proposée par l’Agenda 2063 de l’Union africaine pour transformer l’économie du continent : « L’Agenda 2063 de l’Union africaine, souligne que la construction d’une Afrique entièrement numérique et inclusive est devenue un objectif de développement commun aux pays africains. La transformation digitale de l’Afrique permettra au continent de montrer la voie vers une croissance rapide et durable qui sera bénéfique pour le tissu économique et social des pays ».

Les débats se sont poursuivis en présence de Son Excellence Monsieur Amadou COULIBALY, Ministre de la Communication et de l’Économie Numérique et Porte-Parole du Gouvernement de la République de Côte d’Ivoire. « Le charbon est l’énergie qui a accéléré la révolution industrielle en Europe au siècle dernier, le numérique est aujourd’hui l’énergie qui propulse l’Afrique vers sa révolution industrielle », a-t-il expliqué.

 

Tonny BAO, Vice-président, Huawei, lors de son discours d’ouverture du panel organisé par Huawei à l’occasion de l’Africa

CEO Forum

Étaient également présents, Lacina KONÉ, CEO, Smart Africa, qui a insisté sur la nécessité d’encourager les « financement locaux, mais aussi la confiance des autorités locales » dans le rôle que peuvent jouer les startups dans l’accélération de l’économie des pays, Valérie LEVKOV Senior Vice-President Africa, Middle East & East Mediterranean, EDF, a rappelé que le « digital (…) peut contribuer à hauteur de 20% de la réduction de carbone dans le monde grâce à l’optimisation numérique et l’efficacité des opérations », Adnane BEN HALIMA, Vice-président en charge des relations publiques, Huawei Northern Africa, Brelotte BA, Deputy CEO and Chief Operating Officer d’Orange Middle East and Africa et Jeremy AWORI, CEO Groupe, Ecobank.

Tonny BAO; Jeremy AWORI; Valérie LEVKOV; Son Excellence Monsieur Amadou COULIBALY; Brelotte BA; Adnane BEN HALIMA et Lacina

KONÉ, réunis à l’occasion du panel sur le thème : « Libérer le numérique pour une Afrique durable et inclusive ».

La présence de ces personnalités de renom lors de ce panel souligne la mobilisation d’un écosystème solide pour mener à bien cette révolution numérique et notamment face aux impératifs imposés par le changement climatique. Le message est donc clair : il est essentiel de saisir les opportunités offertes par les nouvelles technologies, tout en les adaptant aux défis actuels, en particulier aux objectifs de neutralité carbone et de réduction de l’empreinte écologique.

A PROPOS DE HUAWEI

Huawei est l’un des principaux fournisseurs mondiaux d’infrastructures de technologies de l’information et de la communication (TIC) et d’appareils intelligents. Grâce à des solutions intégrées dans quatre domaines clés – réseaux de télécommunications, informatique, appareils intelligents et services en Cloud – nous nous engageons à apporter le numérique à chaque personne, chaque foyer et chaque organisation pour un monde intelligent et entièrement connecté. Le portefeuille

HUAWEI

de produits, de solutions et de services de bout en bout de Huawei est à la fois compétitif et sécurisé. Grâce à une collaboration ouverte avec des partenaires de l’écosystème, nous créons une valeur durable pour nos clients, en œuvrant à l’autonomisation des personnes, à l’enrichissement de la vie domestique et à l’inspiration de l’innovation dans des organisations de toutes formes et de toutes tailles. Chez Huawei, l’innovation est axée sur les besoins des clients. Nous investissons massivement dans la recherche fondamentale, en nous concentrant sur les percées technologiques qui font avancer le monde. Nous sommes présents dans plus de 170 pays et sur l’ensemble du continent africain (28 implantations dans la région Northern Africa). Créée en 1987, Huawei est une société privée entièrement détenue par ses employés.

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