Églises orientales : le pape introduit une limite d’âge de vote pour les évêques

Dans une lettre apostolique sous forme de Motu proprio intitulé Iam pridem (« Depuis quelque temps », en latin) et publié lundi 17 avril 2023, le pape François modifie les canons 66 § 1, 102, 149 et 183 du Code des canons des Églises orientales. Le pape annonce que les évêques « ayant atteint l’âge de quatre-vingts ans » « perdent leur voix délibérative dans le Synode des évêques, ainsi que dans l’élection des patriarches, des évêques et de candidats aux fonctions visées au canon 149 ». Donc, ils ne pourront plus voter dans le cadre des synodes épiscopaux des Églises orientales.

Cette nouvelle réglementation – qui entrera en vigueur « un mois après la publication » – ne s’applique pas aux « patriarches, archevêques majeurs, évêques éparchiaux et exarques ordonnés évêques en fonction », « même s’ils ont atteint l’âge de quatre-vingts ans ».

Le pape François explique que « depuis quelque temps, certains patriarches, archevêques majeurs et évêques » ont signalé au Dicastère pour les Églises orientales « les difficultés apparues dans les synodes des évêques », « en raison du nombre d’évêques émérites qui y participent avec une voix active ». Ce sont les « hiérarques » des Églises orientales qui « ont demandé au Siège apostolique d’adopter une disposition qui exclut du vote délibératif les évêques membres du Synode des évêques s’ils ont atteint l’âge de quatre-vingts ans ».

Traduction du Motu Proprio par Zenit

LETTRE APOSTOLIQUE SOUS FORME DE MOTU PROPRIO DU SOUVERAIN PONTIFE FRANÇOIS Iam pridem

concernant certaines normes du Code des canons des Églises orientales relatives aux évêques ayant atteint l’âge de quatre-vingts ans dans le Synode des évêques des Églises respectives indépendantes

Depuis quelque temps, certains patriarches, archevêques majeurs et évêques ont signalé au Dicastère pour les Églises orientales les difficultés apparues dans les synodes des évêques des Églises patriarcales et archiépiscopales majeures, en raison du nombre d’évêques émérites qui y participent avec une voix active, en particulier lors de l’élection des évêques et des chefs et pères des Églises respectives indépendantes.

Ces hiérarques ont demandé au Siège apostolique d’adopter une disposition qui exclut du vote délibératif les évêques membres du Synode des évêques s’ils ont atteint l’âge de quatre-vingts ans.

Patriarches, archevêques majeurs, évêques éparchiaux et exarques ordonnés évêques en fonction ne seront pas soumis à cette norme, même s’ils ont atteint l’âge de quatre-vingts ans.

Accueillant l’invitation des hiérarques et après avoir consulté le Dicastère pour les Églises orientales et le Dicastère pour les textes législatifs, j’ai décidé de modifier les canons 66, § 1, 102, 149 et 183 du Code des canons des Églises orientales.

Considérant donc les besoins et le bien des Églises patriarcales et des Églises archiépiscopales majeures,

je décrète ce qui suit :

Art. 1. Le premier alinéa du canon 66 est modifié comme suit : « § 1. Dans l’élection du patriarche, tous les membres du Synode des évêques de l’Église patriarcale, et eux seuls, ont voix active, sans déroger au canon 102, § 3. »

Art. 2. Au canon 102, après le § 2, un nouveau paragraphe est inséré, de sorte que la disposition est formulée comme suit :

« § 3 – À l’exception des patriarches et des évêques éparchiaux encore en fonction, ayant atteint l’âge de quatre-vingts ans, les évêques perdent leur voix délibérative dans le Synode des évêques, ainsi que dans l’élection des patriarches, des évêques et des candidats aux fonctions visées au can. 149.

Pour la discussion de certaines questions, d’autres personnes, en particulier des hiérarques qui ne sont pas évêques et experts, peuvent être invitées par le patriarche, selon le droit particulier ou avec le consentement du Synode permanent, pour exprimer leur opinion aux évêques réunis en Synode, sans préjudice du can. 66, § 2. »

Art. 3. Le canon 149 est modifié comme suit : « Pour remplir la charge d’évêque éparchial, d’évêque coadjuteur ou d’évêque auxiliaire en dehors des limites de l’Église patriarcale, le Synode des évêques de l’Église patriarcale élit, sans déroger au canon 102, § 3, et conformément aux canons sur l’élection des évêques, quelques candidats, au moins trois, et les propose pour nomination, par l’intermédiaire du patriarche, au souverain pontife. En observant le can. 102, § 3, et, conformément aux canons sur l’élection des évêques, des candidats, au moins trois, et les propose pour nomination, par l’intermédiaire du patriarche, au souverain pontife, en observant le secret à l’égard de tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont eu connaissance du résultat de l’élection, même en ce qui concerne les candidats. »

Art. 4. Le premier alinéa du canon 183 est modifié comme suit : « § 1 Sans déroger au canon 102, § 3, la convocation étant canoniquement faite, […]. »

Ce que j’ai résolu par la présente Lettre apostolique, je l’ordonne ferme et stable en vigueur, nonobstant toute disposition contraire, même si elle mérite une mention spéciale, et sera promulgué par publication dans L’Osservatore Romano, entrant en vigueur un mois après la publication et ensuite inséré dans les Acta apostolicae Sedis.

Fait à Rome, en la basilique Saint-Pierre, le 16 avril 2023, deuxième dimanche de Pâques, onzième du pontificat.

FRANÇOIS




EPST : Tony Mwaba informé sur les avantages de la numérisation de l’enseignement

M. José Lami Nzunzu, Conseiller du Chef de l’Etat au Collège Education, Recherche Scientifique, Culture, Arts et Questions Religieuses, a conduit auprès du ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi, ce mercredi 19 avril 2023, l’équipe qui avait effectué la mission à Abu Dhabi, aux Emirats Arabes Unis, pour suivre une formation sur le renforcement des capacités en système d’information, dans le but de comprendre le Système d’Application de ALEF/EDUCATION pour enseignement via l’outil informatique afin de commencer un projet pilote similaire en République Démocratique du Congo.

Ce système consiste à numériser l’enseignement en République Démocratique du Congo, a expliqué le professeur Lami Nzunzu José qui a été complété par M. Emmanuel Diaka Niania, Chef de Division, Information à la DINACOPE.

Ce système permet à chaque enseignant, chaque élève ou parent de disposer d’un compte authentique d’accès.

De cette manière, l’enseignant doit avoir la matière précise, le sujet précis, la liste des élèves connectés, les outils pour la leçon, a expliqué M. Emmanuel Diaka Niania avant de préciser que l’enseignant doit diviser les élèves en groupe et ce, suivant le niveau de performance. Il doit également récompenser les élèves selon leurs performances. Ainsi, les parents suivent les performances scolaires de leurs enfants et communiquent avec l’enseignement.

Ce système présente beaucoup d’avantages, a révélé M. Emmanuel Diaka, notamment en ce qui concerne le learning : l’apprentissage rapide et autonome de l’élève, la mise à niveau de l’enseignant. En management : la gestion de la plateforme.

Ce système permet également une communication entre l’élève, l’enseignant, le parent et le responsable du Ministère de l’éducation ; tandis que la plateforme permet à l’enseignant de connaitre et suivre le vrai besoin de l’élève, a-t-il poursuivi.

La plateforme Alef éducation fonctionne depuis 2007 et tous les jours ils font des recherches pour améliorer et personnaliser selon le besoin du client.

Le Chef d’établissement peut connaitre les leçons trimestrielles en cours et terminés des différents niveaux et par classe. Et il est possible à l’Inspecteur scolaire de diagnostiquer le niveau de l’école et remonter le niveau qu’il soit au même niveau que les autres écoles, a conclu Monsieur Diaka.

En réaction, le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, s’est dit très satisfait de ce projet qui vient rencontrer son souci, qui est, à côté de la gratuité de l’enseignement primaire, celui de relever la qualité de l’enseignement. Toutefois, il a émis les réserves quant à la fourniture en énergie électrique et surtout l’accès à l’Internet dans des milieux ruraux.

A cette préoccupation, la délégation du Conseiller du Président de la République, a indiqué que le projet a prévu l’installation des serveurs locaux et les tablettes fonctionnent en mode offline et en mode connecté.




Partenariatpublic-privé:AucunespoliationdelaparcelleDDD

Alasuited’unAvisàmanifestationd’intérêtquifutlancéensontempsparlegouvernementTshibala,lasociétéSIMMOKINSarlavaitrégulièrementgagnélemarché.

Fortdecepartenariatpublic-privé,lasociétéavaitétéchargéedeprocéderàlaconstructiond’unimmeubledevantabriterquelquesbureauxduMinistèredel’environnementetDéveloppementDurable,notammentenfaveurdescadresetagentsdelaDirectionduDéveloppementDurable(DDD).Etparvoiedecompensation,elledevraitbénéficierd’uneportiondelaconcessionquiabriteleministèredel’EnvironnementetDéveloppementDurable.

Contretouteattente,depuisle30mars2023,ils’observeuneeffervescenceauministèreconcerné.Oùlasituationestchaufféeàblancpardesmainsobscuresquialimententlachroniquepoursubtiliseretmettreenmalcepartenariatpourtantconclurégulièrementdepuisdeslustres.

Eneffet,àlasuitedel’exécutiondujugementrenduenfaveurdeSIMMOKINSarl,certainsagents,parmanquedelavraieversiondesfaits,sontmontéssurleurschevauxpourdénoncercequeserait,d’aprèseux,une« spoliation ».

Lebondroitayantétédit,lejugementenjoindraleParquetprèsleTribunaldeGrandeInstancedeKinshasa/Gombedeprocéderaudéguerpissementpureetsimpledesoccupantsillégauxpourdéfaut,tantdequalité,detitresquedesdroits.

Ainsidonc,SIMMOKINSarlestbeletbienrentréedanssesdroitslespluslégitimesenqualitédepropriétairedelaportiondelaconcession,objetducontrat.

IlsiedderappelerqueSIMMOKINSARLestunesociétédedroitcongolaisactivedanslaconstructiond’immeublesrépondantauxnormesetstandardsinternationauxsurl’ensembledelavilledeKinshasa.

DanssapolitiquedecontribuerauxeffortsduGouvernementdelaRépublique,elleparticipeactivementàrésorberlechômageparl’utilisationd’unemaind’œuvrenationaleabondanteetd’agentsqualifiés,rappelle-t-‘on




Balises : Rejeter coûte que coûte le statut de catastrophe humanitaire !

La Suisse prend en mai 2023 la présidence rotative du Conseil de sécurité des Nations Unies élargi, conseil constitué de 5 pays permanents et 10 pays non permanents. Elle succède de ce fait au Gabon. D’où la visite de son Chef d’Etat Alain Berset en RDC, précisément à Kinshasa (où il a échangé avec son homologue congolais Félix Tshisekedi), à Bukavu (où il a rencontré notamment Dr Denis Mukwege à l’hôpital de Panzi) et à Goma (où il a visité des camps de déplacés de guerre). Au cours de la conférence de presse co-animée avec Félix Tshisekedi le jeudi 13 avril, il a entendu ce dernier exclure toute possibilité de dialogue avec le M23. « Il n’y aura pas de discussion avec les responsables du groupe armé (…) C’est au moyen de ce genre de dialogue que les gens qui manipulent ce groupe nous infiltrent pour créer des revendications fallacieuses pour nous attaquer », a-t-il déclaré. Pays de référence en négociations délicates, la Suisse est comme avertie !

Faut-il encore que la RDC, elle-même, soit également suffisamment avertie des conséquences du statut de « catastrophe humanitaire ».

En effet, quand un pays se le fait coller, il perd certains droits. Dont celui, fondamental, de souveraineté. On l’a vu avec au Bengadesh, au Kosovo, en Éthiopie, en Somalie, au Soudan, etc. C’est ce qui a donné naissance au fameux droit d’ingérence humanitaire initié par Bernard Kouchner.

Ce droit a pour singularité de soustraire de l’autorité établie la zone atteinte par l’insécurité humanitaire.

Quelle différence peut-on établir alors entre, par exemple, Darfour et Rutshuru, car ayant les deux le même décor ?

Aucune. Donc…

On ne peut pas ne pas appréhender la catastrophe nationale que serait un Kitshanga ou un Djugu déclaré catastrophe humanitaire par le Conseil de sécurité des Nations Unies sur base, on s’en doute, des rapports entérinés notamment par la présidence rotative exercée par un pays membre permanent ou non permanent. Cas justement de la Suisse, après le Gabon.

Car ce sera la consécration effective de la République Démocratique du Congo en ce que tout en croyant y exercer ses prérogatives régaliennes, le Pouvoir central sera bien obligé de négocier avec des pays donateurs et des institutions distributrices la nature des aides à faire octroyer aux populations qui risquent de croire plus à l’assistance internationale qu’à l’assistance nationale. D’ailleurs, il y a risque de voir les donateurs se passer carrément de la position du gouvernement.

Ce ne sera pas une première dans l’histoire de la RDC, à l’époque Zaïre. En 1994, à la suite de la guerre civile survenue au Rwanda, l’arrivée massive des réfugiés rwandais hutu au Nord et au Sud-Kivu avait ôté au Pouvoir central toute autorité sur l’assistance humanitaire destinée à ces deux provinces.

Kinshasa se retrouva à l’écart du dispositif sécuritaire et humanitaire mis en place par la communauté internationale, si bien que même ses revendications assises pourtant sur le droit international, dont celle de l’éloignement des réfugiés hutu (civils et militaires) à plus ou moins 150 km de la frontière zaïro-rwandaise côté Zaïre, avaient été ignorées. Et quand l’armée rwandaise avait mené ses raids sur les camps abritant ces réfugiés, ce fut la débandade totale. Le Président Mobutu neutralisé par la santé, le Gouvernement Léon Kengo wa Dondo fut isolé des tractations de la communauté internationale pour gérer la catastrophe humanitaire.

Ce précédent doit interpeller le Pouvoir central. Aucun coin du pays ne doit être concerné par ce concept. Car, au finish, on en viendra forcément à se demander ce que vaut un Pouvoir, un régime ou un gouvernement (c’est du pareil au même) qui cède une partie de son territoire aux humanitaires.

Il n’est meilleur aveu d’impuissance à gérer le pays que celui-là.

Dans cette perspective, la coïncidence entre le séjour du Président de la Confédération helvétique en RDC et la relance du schéma Berlin 2 par Paul Kagame en séjour au Bénin doit nous préoccuper.

En effet, quand on présente le Kivu en Suisse des Grands-Lacs, on n’y voit pas que la RDC. On voit aussi l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi et la Tanzanie avec leurs lacs, monts, vallées, végétation, température, coutumes et us etc. semblables.

Comprenne qui pourra…

Omer Nsongo die Lema




Stéphanie Muabilu appelle les femmes congolaises à l’utilisation rationnelle du numérique 

Stéphanie Muabilu, vice-présidente de la Fondation Pius Muabilu, a exhorté les femmes à l’utilisation correcte du numérique en vue de développer la société. C’était à l’occasion de la clôture des activités liées au mois de la femme. La cérémonie a eu pour cadre le siège de la Fondation situé au quartier Kingabwa dans la commune de Limeté.

Il nous revient que des milliers de femmes venues notamment des quartiers Kawele1 et 2 y ont pris part. La vice-présidente de la Fondation Pius Muabilu a comme dans ses habitudes remis des bassins et fonds de commerce aux nombreuses femmes dans le besoin.

Stéphanie Muabilu parle d’un geste de cœur pour leur permettre de subvenir aux besoins de leurs familles respectives. Elle a, par ailleurs demandé aux femmes d’entreprendre et de se servir du numérique pour faire la promotion de leurs marchandises.

Cela, a-t-elle martelé, amènera plus de clients afin de développer l’économie familiale. Pour Stéphanie Muabilu, la mauvaise utilisation du numérique constitue un danger permanent pour la femme. Elle fera dans les prochains jours la ronde de différents quartiers de la commune de Limeté. Il sera question de sensibiliser à l’usage rationnel du numérique, mais aussi récolter les doléances de la population en vue des solutions idoine




Inauguration du laboratoire P2/P3 Rodolphe Mérieux à Goma: Roger Kamba assure le développement du réseau des laboratoires sur l’étendue du territoire national

Le Dr Roger Kamba, ministre national de la Santé publique, Hygiène et Prévention, a inauguré un nouveau laboratoire régional de santé publique de l’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB), jeudi à Goma, au Nord-Kivu, dans l’Est de la RDC. Ce laboratoire vient répondre au besoin essentiel de la population qui est le diagnostic avec un bon résultat, a dit le ministre, avant d’assurer de la disponibilité du gouvernement à soutenir le développement du réseau des laboratoires en cours d’installation sur toute l’étendue du territoire national.

« Au nom du Chef de l’Etat, je suis à Goma pour démontrer l’implication du gouvernement central au niveau de ce besoin essentiel de la population qu’est le diagnostic avec un bon résultat de laboratoire », a déclaré le ministre de la Santé publique.

Le Dr Kamba a assuré de la disponibilité du gouvernement à soutenir le développement du réseau des laboratoires en cours d’installation sur toute l’étendue du territoire national par l’Institut National des Recherches Biomédicales (INRB) sous la houlette du Pr Jean-Jacques Muyembe.

Le laboratoire P2/P3 Rodolphe Mérieux de l’INRB/Goma est un projet né de la collaboration entre l’INRB et la Fondation Mérieux. Il a été initié lors de la 10ème épidémie d’Ebola en RDC qui avait sévi dans l’Est du pays entre 2018 et 2020. Pendant cette période, la Fondation Mérieux avait mis gracieusement à la disposition des chercheurs de l’INRB ses laboratoires, constitués alors d’un laboratoire conteneur P2/P3 et d’une chambre froide.

L’INRB a récemment été renforcé avec un autre laboratoire de bactériologie pour la surveillance du choléra et des méningites ainsi que des équipements pour la biologie clinique.

A travers ce laboratoire, l’USAID, la Fondation Mérieux et la Mérieux Foundation USA ont collaboré avec l’INRB pour donner à la République démocratique du Congo des capacités de diagnostic décentralisées pour le contrôle et la surveillance des maladies infectieuses comportant un risque épidémique.

Profitant de sa présence à Goma, le ministre de la Santé publique a aussi rendu une visite de courtoise le même jeudi au gouverneur de la province du Nord-Kivu, le lieutenant-général Constant Ndima Kongba. Les deux hôtes ont abordé le sujet relatif à la Couverture Santé Universelle. Le ministre Roger Kamba a assuré de la détermination du gouvernement à mettre en place rapidement ce programme qui renferme de nombreux avantages dont la prise en charge « sans ruine financière » des personnes nécessiteuses.

« On va commencer avec nos mamans qui accouchent dans des conditions difficiles comme celles qui sont dans les camps avec des bébés qui meurent », a affirmé le ministre de la Santé pour qui la finalité est de sortir la RDC de la liste des pays ayant le taux de mortalité infantile le plus élevé d’Afrique.

Mamie Ngondo




Lutte contre les maladies tropicales négligées : l’Ong Speak Up Africa interpelle les médias

L’Ong internationale « Speak Up Africa » a interpellé les professionnels des médias sur le rôle primordial qu’ils doivent jouer dans la lutte contre les maladies tropicales négligées (Mtn). C’était le mercredi dernier lors d’un webinaire, organisé par le Réseau des Médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (Remapsen) sur le thème : «  Contribution de la société civile dans la lutte contre les maladies tropicales négligées : l’exemple de Speak Up Africa ».

Face à une cinquantaine de journalistes, venus de 36 pays africains, membres de cette structure des médias, Mme Yacine Djibo a souligné la nécessité d’impliquer toutes les parties dans la lutte contre les maladies qui menacent le monde et particulièrement l’Afrique.

«  Il faut l’engagement de toutes les parties prenantes, en particulier celui des médias dans la lutte contre les Maladies tropicales négligées (Mtn) est primordial pour faire reculer ces pandémies qui touchent près d’un milliard de personnes à travers le monde, particulièrement en Afrique (…) les médias ont un rôle primordiale à jouer, à savoir, amplifier les actions en mettant en lumière et en sensibilisant les populations sur les Mtn, à améliorer le cadre de vie et plans d’assainissement des populations vulnérables », a indiqué la Directrice exécutive de Speak Up Afrique.

Les maladies tropicales négligées sont des maladies infectieuses qui sévissent sous des climats chauds et humides, c’est à dire, sous les tropiques, et touchent surtout les pays en voie de développement.

A cet effet, la Directrice exécutive de l’Ong internationale « Speak Up Africa » a indiqué que la stratégie recommandée par l’Organisation mondiale de la santé (Oms) pour la lutte contre ces maladies consiste en plusieurs interventions conçues pour réduire la transmission, traiter les infections et corriger les stratégies de mise en œuvre.

« C’est en cela que notre organisation agit en soutenant l’engagement politique pour un meilleur financement concomitant des gouvernements, du secteur privé, de la société civile et même de l’Union Africaine, pour un meilleur impact, en travaillant avec toutes ces parties prenantes pour une prise en charge réelle et intégrée. Mais tout cela se fait en accord et en suivant les lignes directrices des plans stratégiques nationaux », a souligné Mme Yacine Djibo.

Selon l’Ong, 35 pays africains sont endémiques aux Mtn avec comme causes principales la pauvreté et l’enclavement de certaines zones. C’est ce qu’avait dit le chargé de Mission de cette Ong, en appui à la Directrice exécutive.

« Alors, il faut des approches intersectorielles pour la mise à disposition des médicaments au plus près des patients. Il faut la vulgarisation de la feuille de route de l’Oms tout en accompagnant la volonté nationale », avait préconisé Monsieur Papa Momar lors de ce webinaire.

L’Oms renseigne que les maladies tropicales négligées concernent une vingtaine d’affections, à savoir, l’onchocercose, le ver de Guinée, l’éléphantiasis, la filariose lymphatique, la rage, le trachome, la maladie du sommeil, le pian, l’ulcère de Buruli, la lèpre, la dengue, la bilharziose. L’Ong travaille aussi dans la lutte contre le paludisme et apporte un appui aux campagnes de vaccination contre certaines maladies.

Soulignons que SpeaK Up Africa, dont le siège est basé à Dakar au Sénégal, est un groupe d’action politique et de plaidoyer qui se consacre à catalyser le leadership, à favoriser le changement de politique et à accroître la sensibilisation au développement durable en Afrique. Ces actions visent notamment à la transformation des sociétés africaines et à ce que chaque homme, femme et enfant soient en mesure de vivre une vie longue et saine.

Prince Yassa




EPST : Un réseau d’arnaqueurs démantelé et le chef de bande en détention

Le Cabinet du Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique met en garde l’opinion nationale une bande d’arnaqueurs qui opèrent en utilisant le nom du ministre ou de son Conseiller en charge du Partenariat pour rançonner les faibles esprits contre des emplois ou des Arrêtés ministériels de promotion en grades.

Ce genre de pratiques qui se sont accentuées depuis l’annonce de la mécanisation de Nouvelles Unités à la fin du mois d’avril. Un arnaqueur, se faisant passer pour Dr Jonas Kalambay et utilisant les numéros de téléphonie cellulaire, se permet d’appeler certains cadres de l’EPST, à la DINACOPE en particulier pour promettre la promotion en grades contre des pièces sonnantes et trébuchantes. Il s’agit des numéros +243 812623905 et +243 824685980.

Pas plus tard que hier mercredi 13 avril 2023, la Police Nationale Congolaise a mis la main sur un réseau d’arnaqueurs, utilisant le nom du Directeur National de la Direction Nationale du Contrôle, de la Préparation de la Paie et de la Maitrise des Effectifs des Enseignants et du Personnel Administratif des Etablissements Scolaires, DINACOPE et celui du Conseiller en charge du Partenariat du Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, Dr Jonas Kalambay.

La police est tombée sur le chef de cette bande, qui n’est autre que M. Muzingu Muheka Le Blanc, 27 ans révolus, habitant sise n°4 bis, de l’avenue Cocotier/Batetela dans la Commune de la Gombe, après l’alerte faite par les agents de la DINACOPE qui l’ont surpris main dans le sac.

Opérant avec trois Assistants provinciaux de la DINACOPE, à savoir MM. Likopa Engbangi Bob (Kin-Plateau), Mulopwe Lumumba (Kin-Lukunga) et Loola Botamba Guylain (Kin-Plateau), le chef de cette bande se présentait auprès de ses victimes comme Informaticien du Directeur National de la DINACOPE pour introduire leurs noms sur les listings de paie, d’une part ; et d’autre part, comme Conseiller du Ministre en charge du Partenariat, Dr Jonas Kalambay pour les aider à être nommé sur les arrêtés ministériels au grade de Directeur.

Chaque victime a versé 2000$ pour cette opération. Et hier mercredi, il était question que ceux qui devraient bénéficier de promotion au grade de Directeur à la DINACOPE, viennent verser chacun 2000$. Et l’homme qui s’est présenté comme un ancien Préfet des Etudes, lors de son audition par la police, s’était donc pointé hier au Cabinet pour recevoir cet argent. Les deux victimes se sont portées chacune avec 2000 $. C’est là qu’il a été appréhendé, au moment où il s’apprêtait à prendre son butin et il a été conduit au cachot du Commissariat de la Police Nationale congolaise avec ses complices où il est détenu.




Lutte contre les maladies tropicales négligées : L’Ong Speak Up Africa interpelle les médias

L’Ong internationale « Speak Up Africa » a interpellé les professionnels des médias sur le rôle primordial qu’ils doivent jouer dans la lutte contre les maladies tropicales négligées (Mtn). C’était le mercredi dernier lors d’un webinaire, organisé par le Réseau des Méfias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (Remapsen) sur le thème : « Contribution de la société civile dans la lutte contre les maladies tropicales négligées : l’exemple de Speak Up Africa ».

Face à une cinquantaine de journalistes, venus de 36 pays africains, membres de cette structure des médias, Mme Yacine Djibo a souligné la nécessité d’impliquer toutes les parties dans la lutte contre les maladies qui menacent le monde et particulièrement l’Afrique.
«  Il faut l’engagement de toutes les parties prenantes, en particulier celui des médias dans la lutte contre les Maladies tropicales négligées (Mtn) est primordial pour faire reculer ces pandémies qui touchent près d’un milliard de personnes à travers le monde, particulièrement en Afrique (…) les médias ont un rôle primordiale à jouer, à savoir, amplifier les actions en mettant en lumière et en sensibilisant les populations sur les Mtn, à améliorer le cadre de vie et plans d’assainissement des populations vulnérables », a indiqué la Directrice exécutive de Speak Up Afrique.
Les maladies tropicales négligées sont des maladies infectieuses qui sévissent sous des climats chauds et humides, c’est à dire, sous les tropiques, et touchent surtout les pays en voie de développement.
A cet effet, la Directrice exécutive de l’Ong internationale « Speak Up Africa » a indiqué que la stratégie recommandée par l’Organisation mondiale de la santé (Oms) pour la lutte contre ces maladies consiste en plusieurs interventions conçues pour réduire la transmission, traiter les infections et corriger les stratégies de mise en œuvre.
« C’est en cela que notre organisation agit en soutenant l’engagement politique pour un meilleur financement concomitant des gouvernements, du secteur privé, de la société civile et même de l’Union Africaine, pour un meilleur impact, en travaillant avec toutes ces parties prenantes pour une prise en charge réelle et intégrée. Mais tout cela se fait en accord et en suivant les lignes directrices des plans stratégiques nationaux », a souligné Mme Yacine Djibo.
Selon l’Ong, 35 pays africains sont endémiques aux Mtn avec comme causes principales la pauvreté et l’enclavement de certaines zones. C’est ce qu’avait dit le chargé de Mission de cette Ong, en appui à la Directrice exécutive.
« Alors, il faut des approches intersectorielles pour la mise à disposition des médicaments au plus près des patients. Il faut la vulgarisation de la feuille de route de l’Oms tout en accompagnant la volonté nationale », avait préconisé Monsieur Papa Momar lors de ce webinaire.
L’Oms renseigne que les maladies tropicales négligées concernent une vingtaine d’affections, à savoir, l’onchocercose, le ver de Guinée, l’éléphantiasis, la filariose lymphatique, la rage, le trachome, la maladie du sommeil, le pian, l’ulcère de Buruli, la lèpre, la dengue, la bilharziose. L’Ong travaille aussi dans la lutte contre le paludisme et apporte un appui aux campagnes de vaccination contre certaines maladies.
Soulignons que SpeaK Up Africa, dont le siège est basé à Dakar au Sénégal, est un groupe d’action politique et de plaidoyer qui se consacre à catalyser le leadership, à favoriser le changement de politique et à accroître la sensibilisation au développement durable en Afrique. Ces actions visent notamment à la transformation des sociétés africaines et à ce que chaque homme, femme et enfant soient en mesure de vivre une vie longue et saine.
Prince Yassa




Clôture du mois de la femme à la CENI : Les femmes appelées à œuvrer pour la réduction des inégalités dans le numérique

Membre de la plénière de la Commission Électorale Nationale Indépendante, Mme Joséphine Ngalula, a pris une part active, au nom du Président de la Centrale électorale, Denis Kadima Kazadi, à la clôture, jeudi 13 avril 2023, des activités liées à la célébration de la Journée internationale de lutte pour les droits de la femme.

Lieu choisi : le chapiteau du collège Boboto où, à l’initiative du ministère de Genre, Famille et Enfant appuyée par ONU-Femme, la cérémonie organisée a connu la participation de plusieurs femmes cadres des entreprises publiques et privées et les femmes leaders de la société civile ainsi que des représentants des organismes notamment l’Union européenne.

Dans son intervention, la Secrétaire Générale au Genre, Famille et Enfant, Esther Kamwanya Biayi, a circonscrit le contexte de cette manifestation, rappelant à l’auditoire les différents thèmes mondial et national exploités cette année.

Pour sa part, Viviane Kitete, déléguée de la société civile, a salué l’implication des autorités de la RDC, pour la réussite des activités du mois de la femme, mettant en avant la détermination du chef de l’État dans l’accompagnement de la lutte de la femme pour son émancipation en occupant la place qui lui revient dans toutes les strates de la société.

Au-delà des allocutions, l’assistance a pu apprécier un ensemble d’activités réalisées tout le long du mois par les différentes parties prenantes. Au nombre desquelles les campagnes de sensibilisation sur le thème de l’année basé sur l’usage du numérique et de l’autonomisation de la femme, les ateliers de formation, les marches de colère et de protestations pour dénoncer l’activisme des groupes armés à l’Est de la RDC notamment le M23 soutenu par le Rwanda qui sème la terreur au sein de la population. Sans oublier la collecte des fonds en faveur des femmes victimes des atrocités tant décriées.

C’est par l’allocution de la ministre du Genre, Mireille Masangu Bibi Muloko, qui a plaidé pour la formation des femmes pour la réduction des inégalités dans le numérique, que s’est clôturée cette cérémonie.