Première lettre pastorale de l’évêque de Buta

Le nouvel évêque de Buta, Mgr Martin Banga, ordonné évêque le 07 juillet dernier, a adressé, le 30 novembre, au clergé et aux fidèles de son diocèse ainsi qu’aux personnes de bonne volonté sa toute première lettre pastorale. Elle porte sur le Temps liturgique de l’Avent. Elle s’intitule : « Levons-nous et bâtissons », selon le verset 18 du chapitre 2 du livre de Néhémie.

La période de l’Avent suscite parmi le peuple de Dieu de l’Eglise particulière de Buta un espoir immense de renouveau, écrit l’évêque, qui demande : « Sur le plan spirituel, pourquoi ne pas capitaliser cette occasion opportune où nous voulons tous réunir nos forces et nos ressources en vue de faire bouger le présent et de projeter un avenir pour la gloire de Dieu et notre salut ? »

Mgr Martin Banga lit dans le livre biblique de Néhémie un véritable miroir sur la situation actuelle du diocèse de Buta. Après l’Exil, Néhémie invitait ses compatriotes à reconstruire Jérusalem. « Levons-nous et bâtissons », avait dit Néhémie. Et l’évêque de Buta estime que l’Avent et la Noël offrent une précieuse source de rencontre avec Dieu dans la marche spirituelle.

L’évêque de Buta rappelle les principaux défis actuels de son diocèse. Il y a, notamment, la formation des jeunes au sacerdoce pour pallier l’effectif déficitaire du clergé diocésain. Et comme structure ecclésiale, le diocèse doit organiser ses organes de fonctionnement. Le diocèse de Buta est aussi appelé à être plus inventif et créatif sur le plan de la production de revenus.

Reconstruire Buta, c’est aussi relever l’état de délabrement de certaines infrastructures immobilières, notamment les églises, les presbytères, les écoles et autres édifices pour le service de la pastorale. JBMK/RV




Kongo Central : 6 morts, plusieurs blessés et des dégâts matériels importants après la pluie de mercredi à Matadi 

Une forte pluie s’est abattue le mercredi 03 décembre 2024 sur la ville de Matadi, causant ainsi au la morts de 6 personnes, plusieurs blessées et des dégâts matériels très importants. Cette pluie diluvienne a commencé à 16h pour prendre fin vers 22 heures a aussi entraîné l’écroulement des murs, le débordement des eaux dans plusieurs coins de la ville de Matadi en l’occurrence, au rond-point Buima, au quartier Commandant Strese, à Kinkanda, à la place A15 et bien d’autres.

Le Maire de Matadi Dominique Nkodia Mbete ensemble avec les membres du conseil urbain de sécurité qui ont fait la ronde de la ville pour s’enquérir de la situation ont déploré tous ces dégâts constatés.

 

Attristé par cet événement, le Gouverneur de province Grâce Bilolo est allé s’enquérir personnellement de la situation sur le terrain, avant de convoquer une réunion d’urgence autour des différents responsables pour réfléchir sur les solutions urgentes à apporter sur tous les plans.

 

 

 

Mboshi




Kwilu: Le gouverneur intérimaire donne le go de la campagne de vaccination contre la poliomyélite 

C’est ce mercredi 4 décembre 2024 que la 4éme phase de la compagne de vaccination contre la poliomyélite a été lancé au chef lieu de la province du Kwilu dans le Sud – Ouest de la République Démocratique du Congo par le ministre provincial de l’intérieur faisant l’intérim de gouverneur de province.

 

C’était en présence des membres du gouvernement provincial, des autorités poltico -administratives, sanitaires ainsi qu’une foule nombreuse de la population venue de tous les coins de la ville.

 

Dans son mot, Jean Malaud Mbongompasi a parlé d’un enjeu majeur de santé publique.

 

“L’éradication de la poliomyélite dans notre province “, a t-il indiqué

 

Et de poursuivre,

“la poliomyélite est une maladie dévastatrice qui a fauché des générations d’enfants à travers le monde, laissant derrière elle des cicatrices sociales et émotionnelles, pourtant grâce à la science et l’ engagement collectif, nous avons aujourd’hui les outils nécessaires pour éliminer ce fléau”.

 

Notez qu’environ 1.260 450 enfants , de 0 à 59 mois sont attendus pour cette 4éme phase de la campagne de vaccination contre la poliomyélite dans la province du Kwilu.

 

 

 

Mboshi




Selon le dernier rapport de l’ONUSIDA: Le respect des droits humains est essentiel pour mettre fin à la pandémie

Mme Berthilde Gahongayiré, Directrice régionale de L’ONUSIDA pour l’Afrique de l’ouest et du centre.

À l’approche de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA, un nouveau rapport du Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA) révèle que le monde peut atteindre l’objectif de mettre fin au sida en tant que menace de santé publique d’ici 2030 – mais uniquement si les dirigeants protègent les droits humains de toutes les personnes vivantes avec le VIH ou à risque.

Le message du rapport est résumé dans son titre : « Emprunter la voie des droits pour mettre fin au sida ».

« Malgré les progrès considé rables réalisés dans la lutte contre le VIH, les violations des droits humains continuent d’empêcher le monde d’éradiquer le sida », a déclaré Winnie Byanyima, directrice exécutive de l’ONUSIDA. Et d’ajouter : « Quand des filles sont privées d’éducation, quand les violences basées sur le genre impuni, quand des personnes risquent d’être arrêtées pour ce qu’elles sont ou qui elles aiment, ou quand accéder aux services de santé devient dangereux en raison de leur communauté, elles se voient privées des services essentiels pour sauver leur vie et mettre fin à la pandémie. Protéger la santé de tous implique de protéger les droits de tous ».

Parmi les 39,9 millions de personnes vivant avec le VIH, 9,3 millions n’ont toujours pas accès aux traitements vitaux. L’année dernière, 630 000 personnes sont mortes de maladies liées au sida, tandis que 1,3 million de nouvelles infections ont été enregistrées dans le monde. Dans au moins 28 pays, le nombre de nouvelles infections est en hausse.

 

Les programmes vitaux doivent être accessibles à tous sans crainte

Pour inverser cette tendance, l’ONUSIDA préconise que les programmes vitaux soient accessibles à tous sans crainte. En 2023, chaque jour, 570 jeunes femmes et filles âgées de 15 à 24 ans ont contracté le VIH. Dans 22 pays d’Afrique orientale et australe, les jeunes femmes et filles de cette tranche d’âge sont trois fois plus susceptibles de vivre avec le VIH que leurs homologues masculins.

« Aucune fille ne devrait être privée de l’éducation et de l’information dont elle a besoin pour se protéger », a déclaré Nomonde Ngema, une militante de 21 ans vivant avec le VIH. C’était avant de souligner ceci :« La discrimination et la violence envers les filles doivent être traitées comme des urgences de droits humains et de santé».

La criminalisation et la stigmatisation des communautés marginalisées entravent l’accès aux services de santé essentiels contre le VIH.

 

63 pays criminalisent encore les relations entre personnes de même sexe

Dans la Déclaration politique de 2021 sur l’élimination du VIH/sida, les pays se sont engagés à ce qu’en 2025, moins de 10 % des pays maintiennent des cadres juridiques et politiques restrictifs limitant l’accès aux services de lutte contre le VIH. Pourtant, en 2023, 63 pays criminalisent encore les relations entre personnes de même sexe. Ces lois freinent la réponse au VIH : parmi les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, la prévalence du VIH est cinq fois plus élevée dans les pays où ces relations sont criminalisées.

« Les lois et politiques punitives éloignent les personnes vulnérables des services essentiels pour prévenir, tester et traiter le VIH », a expliqué Axel Bautista, responsable de l’engagement communautaire chez MPact Global Action for Gay Men’sHealth&Rights. « Au lieu de punir les communautés marginalisées, les gouvernements doivent garantir leurs droits humains ».

La science continue d’innover contre le sida. Les médicaments à action prolongée, qui ne nécessitent que quelques injections par an, pourraient changer la donne, mais seulement si une approche fondée sur les droits humains est adoptée pour rendre ces technologies accessibles et abordables à travers le monde.

« Les outils médicaux qui sauvent des vies ne peuvent être prévus comme de simples marchandises », a déclaré Alexandra Calmy, spécialiste du VIH aux Hôpitaux universitaires de Genève soulignant ceci : « Les options thérapeutiques et préventives révolutionnaires en cours de développement doivent être mises à disposition sans délai pour garantir un accès universel ».

« Nous connaissons le chemin pour construire une société où chacun peut prospérer », a affirmé Jeanne Gapiya-Niyonzima, fondatrice de l’ANSS et première personne au Burundi à révéler publiquement qu’elle a vécu avec le VIH. « Si le monde veut mettre fin au sida en tant que menace de santé publique, il doit protéger les droits de chaque individu».

Le rapport comprend dix essais rédigés par des dirigeants de la lutte mondiale contre le sida, notamment Elton John ; l’archevêque du Cap, ThaboMakgoba ; le président irlandais, Michael D. Higgins ; le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk ; et l’ancienne présidente de la Société internationale du sida, AdeebaKamarulzaman.

Dans son essai, Elton John écrit : « Je connais le sentiment de honte et ses conséquences. Tant que le VIH sera perçu comme une maladie qui touche « les autres » et non les soi-disant « personnes décentes », le sida ne sera pas vaincu. La science, la médecine et la technologie sont peut-être le « quoi » pour mettre fin au sida, mais l’inclusion, l’empathie et la compassion sont le « comment ».

Le président Michael D. Higgins ajoute : « Garantir la plénitude des droits humains est une nécessité pratique cruciale si nous voulons débarrasser le monde du fléau du sida. Tenir la promesse de mettre fin au sida en tant que menace de santé publique est un choix politique et financier. Il est grand temps de choisir la bonne voie».

Prince Yassa




Face à la situation catastrophique de la PTME et de l’e-TME en Rdc: EGPAF et partenaires lancent une campagne de plaidoyer

Le bureau de la Fondation Elisabeth Glaser, spécialisé dans la prise en charge du VIH pédiatrique, et ses partenaires, ont lancé, jeudi 29 novembre 2024, la campagne de plaidoyer pour soutenir les efforts de l’élimination du VIH de la mère à l’enfant.

D’après le Directeur-pays d’EGPAF, le Docteur Aimé Loando Mboyo, qui s’exprimait sur cette campagne nationale, il s’agit de soutenir les efforts de la PTME et de l’e-TME au niveau de la République démocratique du Congo, par cette activité spécialement ; « parce que la situation de la PTME et de l’e-TME en République démocratique du Congo est dramatique. Elle est même catastrophique. 40% seulement des femmes enceintes en Rdc ont accès aux services de la PTME, 12 % seulement ont accès au dépistage précoce à six semaines et 25 % d’enfants naissent de mères infectées par le VIH. Un gap énorme », a décrié ce médecin. C’était avant de lancer cet avertissement : « Si le programme PTME est bien implémenté, le taux d’infection doit être inférieur à 5%. Et nous sommes à 25%. Situation est dramatique et inquiétante, qui pousse aujourd’hui EGPAF de réagir pour que le VIH pédiatrique soit éliminé en RDC. Voilà, l’objectif de notre activité de ce jour. Nous voulons que les choses changent, parce qu’avec la situation telle qu’elle se présente aujourd’hui, l’avènement d’une génération sans SIDA en République démocratique du Congo risque de rester une utopie ».

Ce cri de cœur a été réellement pris au sérieux par quelques partenaires techniques, dont le Bdom-Kinshasa, qui a promis de se mobiliser pour la réussite de cette campagne, qui oblige un sursaut national pour sa réussite.

«  Nous allons soutenir avec nos structures cette campagne de dépistage de la femme, de leur mise en traitement aux Arv et le dépistage des enfants nés de ces femmes. Aussi, nous soutenons l’accompagnement de leurs partenaires masculins qui doivent les accompagner dans cette lutte que nous menons. Egalement, l’appui des partenaires techniques et financiers pourra nous aider à arriver aux objectifs », a déclaré le Médecin directeur Bdom-Kinshasa, le Docteur Nkoy Belila Joséphine.

Plusieurs messages élaborés et adressés à différentes cibles ont été présentés lors de la cérémonie du lancement de cette campagne, déroulée dans l’enceinte du grand bâtiment du ministère de l’Intérieur.

Des messages pleins d’interpellation à l’endroit des décideurs politiques, des bailleurs fonds, des femmes, des parents mais aussi des partenaires sexuels des femmes enceintes, qui tous, sont appelés à prendre au sérieux cette réalité malheureuse et de s’engager véritablement pour le changement afin de permettre au pays d’être au rendez-vous de l’élimination du VIH pédiatrique d’ici 2030.

 

Voici un échantillon desdits messages :

« Aux décideurs politiques, bailleurs de fonds, et acteurs dans la lutte contre le VIH/SIDA de soutenir l’engagement que le pays a pris pour l’élimination de la transmission de la mère à l’enfant du VIH et de l’hépatite B ».

« Aux partenaires sexuels masculins des femmes enceintes pour le bien de vos bébés et vos femmes ; d’accompagner vos femmes enceinte à la Consultation prénatale (Cpn) dès le premier trimestre de la grossesse. « Faites-vous dépister au VIH et suivez les recommandations médicales, adhérer au traitement antirétroviral si vous êtes identifés VIH-positifs ».

« Aux parents, si votre enfant est né d’une mère VIH-positive, vous devez respecter les prescriptions médicales et les autres recommandations des professionnels de santé. Lui faire le dépistage précoce (EID) à 6-8 semaines après sa naissance : Si le résultat est positif : mettre le bébé sous traitement et suivre les conseils des professionnels de santé pour une prise en charge de qualité. Si le bébé est négatif : Mettre en pratique les conseils es professionnels de santé pour une prise en charge de qualité, et lui faire le test de sérologie à 18 mois d’âge pour s’assurer qu’il n’a pas été infecté par le VIH. L’allaiter exclusivement aux seins jusqu’à 6 mois, puis compléter son alimentation avec d’autres aliments nécessaires selon les recommandations médicales. De continuer à lui manifester et être présent près de et pour lui ».

Le lancement de cette campagne coïncide avec la célébration de la Journée mondiale de la lutte contre le VIH/SIDA (Jms), édition 2024, sous le thème :

Prince Yassa




Match pour la paix :  Les 50 enfants déplacés de guerre sont arrivés à Kinshasa

Accompagnés par la ministre des Droits humains, Mme Chantal Chambu Mwavita, une cinquantaine d’enfants victimes de la guerre dans la province du Nord-Kivu sont arrivés ce dimanche à Kinshasa. Ils sont venus faire un plaidoyer auprès des autorités congolaises, particulièrement le Président de la République, en faveur de la paix dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC).

La Directrice générale adjointe en charge des opérations du Fonds national des réparations des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV), Mme Emmanuella Zandi, a affirmé que ces enfants veulent féliciter les autorités du pays pour tous les efforts consentis dans la résolution des conflits et leur demander de trouver des mécanismes idoines en vue de mettre fin à l’insécurité dans leurs milieux de vie.

« Il est important d’écouter ces enfants, d’identifier leurs besoins, afin de mettre en place des programmes avec leur accord et qui correspondent à leurs attentes », a estimé Mme Zandi.

Durant leur séjour à Kinshasa, ces enfants vont prendre part à de nombreuses activités de relèvement, sous le haut patronage du Chef de l’État, parmi lesquelles quatre ateliers pédagogiques sur des thématiques essentielles : l’éducation, la promotion du football féminin, le journalisme sportif, ainsi que le football et le sport de proximité. Une rencontre « Table Ronde / Forum » autour de la professionnalisation du football et du développement des infrastructures est également prévue.

Les enfants vont également assister à un match de football pour la paix opposant le « Variétés Club de France » à la sélection « RDC All Stars » le 3 décembre à 17h, au Stade des Martyrs.




Le PAM a besoin de 17 milliards de dollars pour répondre à la crise de la faim dans le monde en 2025

Le Programme alimentaire mondial (PAM) a lancé un appel de fonds de 16,9 milliards de dollars vendredi, pour faire face à l’aggravation de la crise de la faim dans le monde en 2025, un montant qui correspond à peu près à ce que le monde dépense en café en deux semaines.

Cet appel fait suite à la publication du rapport de prévisions globales 2025 [Global Outlook 2025] de l’agence, qui évalue les besoins mondiaux en matière de sécurité alimentaire.

Le document phare du PAM, publié ce vendredi, montre que 343 millions de personnes dans 74 pays sont en situation d’insécurité alimentaire aiguë. Il s’agit d’une augmentation de 10 % par rapport à l’année dernière et juste un peu moins que le record atteint pendant la pandémie de Covid-19.

Une série de crises mondiales provoquées par l’escalade et le chevauchement des conflits, les extrêmes climatiques et les chocs économiques ont porté la faim à des niveaux records, générant une demande incessante d’aide humanitaire.

Selon le PAM, les 16,9 milliards de dollars demandés lui permettrait d’atteindre 123 millions de personnes parmi les plus affamées dans le monde.

« Les besoins humanitaires mondiaux augmentent, alimentés par des conflits dévastateurs, des catastrophes climatiques plus fréquentes et des bouleversements économiques de grande ampleur. Pourtant, le financement ne parvient pas à suivre », a déclaré la Directrice exécutive du PAM, Cindy McCain. « Au PAM, nous sommes déterminés à parvenir à un monde sans faim ».

Selon le rapport, environ 1,9 million de personnes sont au bord de la famine. La situation à Gaza reste désastreuse : 91 % de la population est en situation d’insécurité alimentaire aiguë, dont 16 % dans des conditions catastrophiques. Le PAM a besoin de 4,9 milliards de dollars pour ses opérations au Moyen-Orient.

Comme à Gaza, le nombre de personnes confrontées à une faim catastrophique a atteint des niveaux alarmants, en particulier au Soudan, ainsi que dans certaines régions du Soudan du Sud, d’Haïti et du Mali.

D’autant que le déclenchement des hostilités au Liban a aggravé la situation déjà désastreuse dans la région du Moyen-Orient, de l’Afrique du Nord et de l’Europe de l’Est, où les conflits provoquent également l’insécurité alimentaire à Gaza, en Syrie, en Ukraine et au Yémen où plus de 17 millions de personnes sont en situation d’insécurité alimentaire aiguë.

Avec plus de 170 millions de personnes en situation d’insécurité aiguë, l’Afrique subsaharienne représente 50 % des besoins de financement du PAM prévus pour 2025.

Le conflit au Soudan – où la famine a été confirmée dans une localité au mois d’août – provoque des déplacements massifs de population qui se répercutent sur les pays voisins.

Le conflit plonge également des millions de personnes dans la famine en République démocratique du Congo et au Sahel, tandis que les phénomènes climatiques extrêmes exacerbés par le phénomène El Niño aggravent l’insécurité alimentaire dans toute la région de l’Afrique australe. Le PAM a besoin de 8,4 milliards de dollars pour soutenir ses opérations en Afrique subsaharienne.

L’équivalent de deux semaines de consommation de café

En Asie et dans le Pacifique, où 88 millions de personnes luttent contre les effets dévastateurs de la faim aiguë, le PAM aura besoin de 2,5 milliards de dollars pour répondre aux crises. En Amérique latine et dans les Caraïbes, plus de 40 millions de personnes sont en situation d’insécurité alimentaire, dont 14,2 millions sont prioritaires pour l’aide du PAM.

Ce nouvel appel de fonds intervient alors que le manque de financement en 2024 a contraint le PAM à réduire ses activités, laissant souvent de côté certains des plus vulnérables.

« Nous avons besoin de toute urgence du soutien financier et diplomatique de la communauté internationale : pour inverser la vague croissante des besoins mondiaux et aider les communautés vulnérables à construire une résilience à long terme contre l’insécurité alimentaire », a ajouté Mme McCain.

Prince Yassa




Mpox : L’OMS maintient son plus haut niveau d’alerte

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a décidé vendredi de maintenir son plus haut niveau d’alerte concernant l’épidémie de Mpox, qui frappe la République démocratique du Congo et les pays voisins.

Le Comité d’urgence du Règlement sanitaire international concernant la recrudescence de la Mpox s’est réuni ce vendredi, pour la deuxième fois.

A l’issue de cette réunion, le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, en accord avec l’avis du Comité d’urgence, a déterminé que la recrudescence du mpox « continue de constituer une urgence de santé publique de portée internationale », soit le plus haut niveau d’alerte sanitaire de l’organisation.

« Cette décision a été prise en raison du nombre croissant et la propagation géographique continue des cas, les défis opérationnels sur le terrain et la nécessité de mettre en place et de maintenir une réponse cohérente entre les pays et les partenaires », a précisé l’OMS dans une note aux médias.

Urgence déclarée en août

La recrudescence du mpox en République démocratique du Congo (RDC) et sa propagation aux pays voisins ont été déclarées pour la première fois comme une urgence de santé publique de portée internationale par le chef de l’OMS le 14 août 2024.

La RDC est le pays le plus touché, suivi du Burundi et du Nigéria

La Mpox se caractérise par des lésions cutanées, comme des pustules, une forte fièvre et des douleurs musculaires. Identifiée pour la première fois en RDC en 1970, la maladie est longtemps restée circonscrite à une dizaine de pays africains.

 

Mais, en 2022, elle a commencé à s’étendre dans le reste du monde, notamment des pays développés où le virus n’avait jamais circulé. Deux épidémies concomitantes sévissent, l’une provoquée par le clade 1 en Afrique centrale, touchant surtout des enfants, et une autre par le nouveau variant, le clade 1b, qui frappe des adultes dans une autre région, dans l’Est de la RDC, et dans les pays limitrophes.

 

Prince Yassa




Décès de Médard Autsai Asenga : La notabilité de l’espace grande Orientale salue la mémoire d’un unificateur

L’ancien gouverneur de l’ex province orientale est décédé ce vendredi 22 novembre 2024 à Kinshasa. Il s’agit de Médard Autsai Asenga, l’une des grandes figures de la politique de la grande orientale et de l’Ituri voisin. Il est mort à l’âge de 82 ans après une longue période des ennuis de santé. Ce baobab de l’espace Oriental était gouverneur de la province Orientale aujourd’hui Tshopo de 2007 à 2012.

 

Sa disparition laisse un grand vide dans l’espace oriental. L’Homme a été toujours au centre de beaucoup d’actions visant l’unité et le développement, il est resté attaché à cette population qu’il a toujours aimé. Il prêché l’amour du prochain et le vivre ensemble. Après l’annonce de sa mort, la notabilité de l’espace grande orientale ont salué la mémoire de celui qui avait toujours prêché l’unité, l’amour du prochain et le vivre ensemble.

 

Qui était réellement Médard Autsai Asenga ?

 

Médard Autsai Asenga est un grand homme politique de la République Démocratique du Congo, né le 2 janvier 1942. Il a eu à diriger l’ex province orientale en qualité du gouverneur de 2007 à 2012. Mais bien avant, il a été vice-gouverneur en charge de l’économie et finances de la province orientale pendant la transition 1+4.

 

Médard Autsai a été élu plusieurs fois commissaire du peuple ( député national à l’époque de la République du Zaïre), puis député national de la circonscription électorale d’Aru en province de l’ituri et sénateur lors de la législature 2019-2023. Aux législatives nationales de 2023, il ne sera pas élu.

 

Décédé à l’âge de 82 ans, il laisse des orphelins biologiques et politiques. Il faut dire que l’illustre a commencé sa carrière politique à l’époque du feu maréchal Mobutu pour tirer sa révérence sous le règne de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo en passant par Laurent Désiré Kabila et Joseph Kabila.

 

 

 

 

 

 

Osk




Face à la croissance du taux de mortalité maternelle et infantile: Les Agences des Nations unies lancent le programme « Chaque femme, chaque nouveau-né partout »

Les Agences des Nations unies ont lancé, mardi à Dakar, capitale de la République du Sénégal, le programme de consultation régionale dénommé « Chaque femme, chaque nouveau-né partout », par lequel les acteurs concernés ont l’ambition d’apporter des réponses indiquées au défi de la croissance du taux de mortalité maternelle et infantile en Afrique de l’Ouest et du Centre.

L’UNICEF, l’OMS, l’UNFPA et ONU Femmes comptent travailler ensemble à travers ce programme pour ”accélérer les progrès dans la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile”, a expliqué le directeur de cabinet du ministère de la Santé et de l’Action sociale, docteur Samba Cor Sarr à l’ouverture du forum de lancement.

Il a relevé que “la santé de la mère et de l’enfant constitue l’une des principales préoccupations de la santé publique dans le monde”.

En 2020, ”près de 800 femmes sont mortes par jour, de causes évitables liées à la grossesse et à l’accouchement”, a souligné docteur Sarr devant des participants venus de 25 pays du continent. Il a ajouté que pendant la même période, “près de 95 % de morts maternelles sont survenues dans les pays à revenus faibles”.

“L’Afrique subsaharienne a enregistré 57% de l’ensemble des décès chez les enfants de moins de 5 ans, son taux de mortalité néonatale était également le plus élevé au monde en 2022”, a rappelé le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale.

De concert avec les ministères en charge de la Santé des pays concernés, les agences onusiennes en question comptent mettre au centre de leurs objectifs, le programme “Chaque femme, chaque nouveau-né”, partout en Afrique de l’Ouest et du Centre.

L’objectif poursuivi à travers cette consultation régionale est de ”concevoir des actions coordonnées et mesurables pour accélérer les progrès vers les Objectifs de développement durable (ODD) avant de diffuser les meilleures pratiques et approches techniques en matière de santé maternelle et infantile”, selon Samba Cor Sarr.

Le directeur régional de l’UNICEF en Afrique de l’Ouest et du Centre, Gilles Fagninou, a justifié la pertinence de cette consultation par la nécessité d’aller “plus vite dans la réduction de la mortalité maternelle et infantile”.

Il a rappelé qu’une femme meurt toutes les quatre minutes en donnant la vie, là où toutes les 17 secondes un nouveau-né perde la vie.

« Il suffirait de rassembler les forces humaines des 25 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre pour atteindre l’objectif d’ici 2030″, a-t-il indiqué.

C’est pourquoi, il a relevé que « la mobilisation, l’engagement des autorités étatiques seront au cœur des solutions ». Cette consultation régionale prend fin vendredi.

Prince Yassa