Tony Mwaba, le funambule éthéré : l’histoire d’un réformateur obstiné (Par Mike-Gardy Diana)

Tel un art attractif titillant la prestidigitation dans le panthéon du cirque, le funambulisme traduit pour le mieux le parcours d’un homme, un réformateur héritant les multiples problèmes d’un sous-secteur très complexe.

Jeune, ambitieux, enseignant de droit et législateur averti, Tony Mwaba va totaliser ce 12 avril deux ans jour pour jour à la tête du Ministère de l’EPST. Un Ministère ou un khalifat ? Un corps de métier ou un mouvement citoyen ? Des questions qui méritent d’être posées tant que les acteurs de ce sous-secteur semblent avoir du mal à définir leur propre identité.

Les manifestations insipides lancées juste au sortir des dernières assises de Mbwela Lodge, avec des insultes et imputations dommageables comme il en est de tradition à l’EPST, n’obéissent à aucune revendication sociale fiable si ce n’est de la manipulation pour certains et de l’ignorance pour d’autres.

La vie de l’ouvrier avant l’ouvrage. Ce prisme propre à Tony Mwaba est une clé à la dynamique de paix voulue par plusieurs de ses prédécesseurs mais jamais trouvée. Il n’a pas tenu compte que des droits des enseignants mais a remis d’actualité le devoir de ces derniers.

Au chapitre des droits, l’homme s’est résolument engagé à répondre, sous la houlette du chef de l’État, aux exigences des enseignants estampillés, marginaux depuis des décennies. Le salaire de base passé de 120.000 FC à 400.000 FC, la prime de la gratuité octroyée de manière progressive, la prime de brousse accordée aux enseignants de l’intérieur, répondant au principe de l’équité entre ces derniers et leurs collègues des grandes villes sous un régime différent.

Sur ces réalisations, s’ajoute la prise en charge médicale des professionnels de la craie via la Mutuelle de Santé des Enseignants (MESP), une mesure réclamée depuis les accords de Mbudi pourtant sans réponse jusqu’à l’arrivée de Tony Mwaba à la tête du sous-secteur de l’EPST. Cette série d’actions a requalifié le tandem gouvernement – corps enseignant à l’ère de la gratuité de l’enseignement primaire public, l’une des réformes majeurs de ces deux dernières décennies.

Les valeurs comme boussoles

La lutte contre les antivaleurs, une religion pour Tony qui n’était possible que grâce à un leadership fort souvent confondu à l’arrogance. Le temps qui est un remède à tout a fini par lui donner raison. Face à un système noyé dans les antivaleurs, l’EPST a traîné une réputation de secteur trouble au regard de son rôle d’indicateur de l’accalmie sociale au côté de la fonction publique. Une posture qui a valu à l’homme les attaques et méfiance des certains caciques parrains du système longtemps décrié. Ces attaques n’ont fait que renforcer la conviction de l’homme jugé à tort ou à raison obstiné.

La discipline n’étant possible que par le contact physique, Tony Mwaba a sillonné les provinces de la République Démocratique du Congo à la rencontre des responsables locaux de son sous-secteur pour la plupart acteurs de premier rang des anti- valeurs pour peindre un nouveau tableau et une nouvelle vision Assise sur les valeurs.

La mise hors système des enseignants non qualifiés, la désactivation des écoles non-viables et anarchiques, la mise à la retraite des enseignants en âge révolu, le réveil de la trilogie inspectorale gage du contrôle en amont du système éducatif mais surtout la gestion des effets induits de la gratuité dans son ensemble. Le lancement des projets dont celui de la construction de 150 écoles déjà à pied d’œuvre, celui de 200 écoles en phase d’étude ainsi que celui compris dans le programme de développement local de 145 territoires sont les preuves d’une vision établie et cohérente. À cela s’ajoute les programmes complémentaires notamment la campagne “Pas une école sans banc” qui, loin de tout folklore, a déjà distribué plus de 7.000 bancs à travers la République. Une cohérence dans sa politique qui a valu à la RDC la confiance autrefois rompue des partenaires internationaux du sous-secteur avec plusieurs programmes d’appui financier dont le dernier et celui de la Grande-Bretagne à hauteur de 28 millions de livres pour appuyer l’accès des filles à l’éducation, en plus de 180 millions de dollars octroyés par la banque mondiale à la suite du contrôle du fichier paie qui a révélé un avis de non-conformité de moins de 3%.

Ministère où khalifat ?

L’office de Tony Mwaba prouve à suffisance que l’homme a pris la mesure du défi. Grâce à une politique bien définie le sous-secteur de l’EPST connait à ce jour son âge d’or et prend la destination de son apogée avec une main de fer qui pourchasse la délinquance devenue notoire parmi les acteurs.

Khalifat ? Dans tout le cas le natif de Kolwezi peut prétendre en être le vrai khalife, le prédestiné qui replace les valeurs, l’honneur et l’avenir au cœur de l’appareil éducatif congolais longtemps victime des faux prophètes (khalifes) faisant de ce sous-secteur un vaste marché qui vacillait au gré des intérêts mercantiles.

Corps de métier ou mouvement citoyen ?

L’incohérence des politiques appliquées autrefois, a conduit à l’aigreur et à l’implosion sociale dans le sous-secteur de l’EPST mais il est temps que ceux qui président aux destinées des élèves se montrent exemplaires et pédagogues en respectant les règles et procédures établies dans le but de favoriser la paix et le respect entre partenaires, gage d’un avenir meilleur pour nos enfants sensés bâtir un pays plus beau qu’avant dont les fondations sont déjà jetées.




Kinshasa : Un bus prend feu après avoir heurté le séparateur d’un saut-de-mouton à Matete

Un bus de marque 207, communément appelé (Esprit de mort), souvent utilisé pour le transport en commun à Kinshasa, a fini sa course sur le séparateur du saut-de-mouton situé au niveau de l’Eglise Shekinah au quartier Debonhomme dans la commune de Matete.

Cet incident malheureux qui a coûté ainsi la mort d’une personne et plusieurs blessés, dont certains sont dans un état critique, s’est passé tard dans la soirée du dimanche 19 mars.

Après avoir embrassé le séparateur, Ce véhicule a ainsi pris feu. Jusque-là, les causes de cet accident restent l’excès de vitesse.

Mais selon d’autres sources, les causes humaines les plus fréquentes de succession des accidents ces derniers temps dans la capitale Kinshasa, restent “l’alcoolémie et la vitesse” qui représentent en eux 31% pour l’un et 25% pour l’autre.

Il sied de dire qu’il relève au gouvernement de mettre la rigueur au sujet des vitesses et tenir compte de l’état de chacun des conducteurs via les agents de la police routière

Jean Luc Lukanda 




Bibwa 3 : Lancement du 3ème round des négociations entre la commission interministérielle du gouvernement et le banc syndical du secteur de la santé

Les indemnités de transport et de logement ainsi que l’harmonisation à l’enveloppe salariale et l’alignement à la prime des risques des professionnels services publics œuvrant dans le secteur, sont des questions essentielles qui constituent l’essence de cette rencontre que le gouvernement considère comme un exercice républicain. Car l’objet est de trouver ensemble un consensus pour le bien-être des professionnels de santé en RDC.   

Officiellement, il s’est ouvert ce dimanche 19 mars 2023, dans la soirée, à Bibwa à Kinshasa, le 3ème round des travaux de l’atelier sur la finalisation des négociations entre le Gouvernement de la république et les délégués syndicaux sur les avantages sociaux et la programmation des actions à mener en 2023 pour toutes les catégories professionnelles du secteur de la santé publique, hygiène et prévention.

Constitué en commission interministérielle, le banc gouvernemental est représenté dans ces assises par le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, Dr Jean-Jacques Mbungani, le Vice-premier ministre en charge de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, ainsi que le ministre d’Etat en charge du Budget, Aimé Boji.

Les principaux syndicats tels que Synamed, Sylimed, Symeco, ainsi que le bloc des médecins publics non primés, prennent part à ces négociations qui vont durer pendant trois jours à Bibwa, dans ce quartier périphérique de la capitale.

Dans son mot d’ouverture de ces assises, le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, a d’abord rendu hommage au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, apôtre infatigable du bien-être social des congolais, pour son impulsion et sa vision verticale dans le secteur de la santé. Et cela en vue de rendre effective la couverture santé universelle au profit de la population.

“C’est aussi, pour moi, l’occasion de vous exprimer à titre personnel, le double sentiment de fierté et de responsabilité que j’éprouve de me mettre autour d’une table avec le banc syndical du secteur de la santé, que vous représentez et ce, en dépit des faiblesses qui jalonnent parfois nos rencontres. Ensemble, nous avons pu déjouer les pronostics apocalyptiques de tous genres et en même temps, offrir des perspectives audacieuses de nature à redonner espoir et foi en l’avenir aux professionnels de santé de service public de l’Etat en vue de la réactivation de leurs avantages sociaux, tels que les indemnités de transport et de logement, sujet à l’ordre du jour des présentes assises”, a déclaré Dr Jean-Jacques MBUNGANI.

Toutefois, le numéro Un de la Santé en RDC a souligné que les négociations de ce jour interviennent dans un contexte historique particulier, marqué par la guerre injuste imposée au pays, dans sa partie Est. « Et le secteur de la santé paye un lourd tribut au travers des assassinats et des Kidnapping, en séries, de son personnel, la destruction de plusieurs infrastructures sanitaires », a-t-il dénoncé.

Aujourd’hui dans sa troisième phase de négociation, Bibwa est un cadre permanent du dialogue social entre les autorités de tutelle et les agents du service public.

Cet atelier est aussi une occasion de programmer quelques actions à mener en 2023 pour améliorer davantage la situation sociale et les conditions professionnelles des personnels de santé.

 

« La réalisation de nos projets va nécessiter la mise en œuvre d’un certain nombre d’actions. Certaines de ces actions constituent des exigences immédiates et d’autres relèvent de la nécessité de transformer structurellement notre secteur », a renchéri le patron de la Santé Publique, Hygiène et Prévention.

Pour clore son speech, Dr Jean-Jacques Mbungani a invité “le banc syndical à la construction d’un compromis raisonnable, en tenant compte de tous les efforts fournis par le Gouvernement sous la houlette du Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde, pour répondre aux différentes attentes du secteur de la santé et d’ailleurs, de tous les autres secteurs de la société, en ce moment où le trésor public est confronté à d’énormes défis avec la guerre d’agression imposée injustement à la République par le Rwanda, à travers son supplétif du M23.

« Je continue et persiste à croire qu’un partenariat fort, sincère et transparent, dans le cadre de la Commission interministérielle, permettra de renforcer notre système de santé en RDC », a conclu le ministre Jean-Jacques Mbungani.




Notables et chefs de quartiers sont unanimes : ‘’Aux grands maux, de grands remèdes’’

‘’Après la phase débat, nous désignerons les points focaux dans nos quartiers. En cas de problème, nous nous rendons tantôt auprès du CVS tantôt du chef de service Energie à la commune. Le pont focal devra être dynamique et disponible pour, en cas de besoin, se déplacer avec la population voire canaliser les réclamations aux responsables concernés’’, a mobilisé le président de l’ACVDP.

Dans leur espace d’expression, notables et chefs de quartiers ont été unanimes, appelant la SNEL à quitter le cap de projets inachevés pour aller utilement jusqu’au bout d’une action amorcée.
M. Makananu Makanda Jean (chef du quartier Kamba-Mulumba, le plus grand de Kimbanseke): ‘’ Des cabines installés dans mon quartier sont au nombre de huit (8). Le câble-mère fait défaut à ce jour. Les travaux sont pour l’heure suspendus. Je suis président du comité de suivi. Le bourgmestre est descendu plus de trois fois sur le terrain, pour inspecter. Le vœu qu’exprime ma base est que la SNEL relance les travaux’’.
Le chef du quartier Kasa-Vubu, M. Bibiele Mayala a déploré notamment la très faible fréquence dans la fourniture du courant.
Le chef du quartier Muli, M. Mudimu Kabenge a déploré quant à lui, la non prise en compte de son quartier, le manque d’installation pour montrer la volonté du gouvernement congolais d’alimenter, d’éclairer ce quartier de Kimbanseke profond (vers Mikondo).
Papa Camara est le président des notables de Kimbanseke. Coupant la poire en deux, il a décrié le comportement clientéliste de certains agents (au statut de temporaires) de la SNEL. Et, de fil en aiguille, des particuliers qui sont enclins à des intérêts égoïstes et qui, pour ce faire, soudoient des agents et les poussent à la faute. Il a appelé que cesse le système de privilégiés dans la distribution. Le fameux départ unique, a-t-il fustigé. Il a notamment suggéré que le CVS local établisse et mette un document (autorisation) à la disposition de ses agents, avant toute intervention.




Accès de la population de Kimbanseke à l’énergie Notables, chefs de quartiers et de rues conviés à une table-ronde

L’ONGD Action contre les violations des droits des personnes vulnérables, ’’ACVDP’’ que préside M. Crispin Kobolongo est à l’heure de sensibiliser les communautés de base sur l’accès à l’énergie. Dans cet ordre d’idée, le siège de cette structure à Mokali (commune de Kimbanseke) a abrité, mercredi dernier, une table-ronde d’information et de mobilisation de la population de Kimbanseke sur le droit d’accès à l’énergie. Cette initiative survient dans un contexte où l’accès de la population de Kinshasa à l’énergie, interpelle le gouvernement congolais sur ses engagements, voire son adhésion aux Objectifs du développement durable (ODD).

Sous la conduite du président de la structure organisatrice, deux intervenants ont entretenu l’assistance (constituée majoritairement de notables locaux, des chefs de quartiers, de rues et des leaders d’opinion) autour d’un centre d’intérêt commun à savoir, l’accès à l’énergie à Kimbanseke. En effet, M. ADA-Shabani est l’inspecteur chef de service Energie / commune de Kimbanseke. Sa communication a porté sur la politique énergétique de cette entité (de l’Est de la capitale, s’étendant sur quarante-six (46) quartiers). Pour sa part, l’Ir Mbalanga Katumba est à la tête du Centre de vente et service (CVS) de la Société nationale d’Electricité, SNEL/Kingasani. Il a épilogué sur la ‘’problématique de la distribution de l’énergie à Kimbanseke’’, en proposant des pistes de solution. La journée a bénéficié d’un regard témoin de CORAP, représentée par son porte-parole, ERIS Kashindi. Cette plateforme qui remonte en 2013, regroupe des ONG attentionnées sur différentes réformes amorcées par le gouvernement dans les différents secteurs vitaux. C’est le cas de l’accès respectivement à l’eau, à la santé, à l’électricité, à un environnement sain, à un logement décent… ‘’En dépit du potentiel hydrique de la RDC qui suscite envie et admiration ailleurs, l’accès de la population à l’électricité ne représente qu’environ 15% … La mission pour nous, c’est de créer le débat au niveau national (d’où, la collecte de tous les plaidoyers à la base). Nous sommes la première coalition d’ONG qui a produit un draft sur la politique énergétique en RDC. Nous sommes un grand pays mais dépourvu de politique énergétique’’, a relevé le délégué de la CORAP.




Après son plaidoyer à Londres en 2022 : Tony Mwaba fait bénéficier au pays la somme de 28 millions de livres Sterling

A la tête de du Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le Professeur Tony Mwaba Kazadi, en bon manager, ne ménage aucun effort pour offrir aux élèves de la Rdc ce qu’il y a de mieux pour leur formation.

L’on se souviendra de la mission effectuée par le ministre Tony Mwaba au mois de mai 2022 à Londres. Il était question de prendre part au Forum Mondial de l’Éducation et à l’occasion, il avait plaidé pour un programme d’accès des filles à l’éducation.
Près de 10 mois après, le projet vient de prendre corps.
En effet, ce projet vient d’être lancé officiellement ce dimanche 19 mars dans l’espace Grand Kasaï, plus précisément à Tshikapa par le Ministre britannique du Développement et de l’Afrique, Mme Andrew Mitchell en séjour en RDC, en présence de M. Daniel Ebondo Kashama, Directeur de Cabinet adjoint du ministre de l’EPST qui représentait le professeur Tony Mwaba Kazadi à cette cérémonie.
28 millions de livres sterling, c’est le montant global de ce projet qui vise l’amélioration de la prise en charge particulière des jeunes filles.
Soulignons que le leadership de Tony Mwaba Kazadi à la tête du Ministère de l’EPST porte ses fruits. En sus de son engagement à pérenniser et à redynamiser la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements scolaires publics, il hisse haut l’étendard de ce stratégique Ministère.




Kasaï : La société civile plaide pour l’enrôlement des Congolais expulsés d’Angola

M. l’Abbé Trudon Keshilemba, Coordonnateur de la société civile de la cité de Kamako appelle la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à prendre les dispositions idoines pour identifier et enrôler des Congolais expulsés de l’Angola, arrivés dans la cité frontalière en fin de la semaine, pour qu’ils soient partie intégrante dans le processus électoral en cours en tant que congolais.

« Ces sœurs et frères congolais qui vivaient en Angola, aujourd’hui chassés en désordre, risqueraient de rester sans identité, au cas où ils n’obtiennent pas leurs cartes d’électeurs, étant donné que l’opération d’enrôlement des électeurs tend à sa fin dans cette deuxième aire opérationnelle. Il est temps que nos autorités politico-administratives et la Commission électorale nationale indépendante (CENI) se penchent sur la question pour crédibiliser les élections avenir au Kasaï, pour que ces 370 hommes et 42 femmes éligibles à l’enrôlement, sur le Total de 435 congolais expulsés d’Angola, retrouvent leur identité et participent aussi aux échéances électorales prochaines. C’est leur droit civique », a déclaré ce membre de la société civile de la cité frontalière de Kamako

Il sied de noter que la cité frontalière congolaise de Kamako, dans la province du Kasaï, située à plus de 120 km au sud-Est de la ville de Tshikapa a accueilli 435 congolais expulsés de l’Angola, dont 370 hommes, 42 femmes, 7 garçons et 16 filles, en fin de cette semaine.

Ces informations sont confirmées par les sources frontalières et la société civile locale de la contrée. Puis d’ajouter que ces derniers passent nuit à la belle étoile, et n’ont aucune assistance pour le moment.

Jean-Luc Lukanda




A la 10ème semaine de l’année 2023 : Il est noté une légère hausse de l’incidence de cas de Covid-19 allant de 25 cas (semaine 9) à 30 cas

Faisant le point sur la situation sanitaire dans le pays, le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, a focalisé son intervention sur la pandémie à Covid-19.

Il a indiqué que la tendance à la 10ème semaine de l’année 2023 a été marquée par une légère hausse de l’incidence de cas de Covid-19 allant de 25 cas (semaine 9) à 30 cas. Cette légère hausse s’est également observée au niveau du taux de positivité de tests passant de 0,5 % à 0,6 % ; une absence de nouveau cas importé ; aucun décès enregistré.

Le Ministère de la Santé, Hygiène et Prévention en appelle toujours à la vigilance, au respect des mesures barrières et à la vaccination comme moyen de prévention de nouvelles vagues et/ou pour minimiser l’impact au cas où elles surviendraient.

Il a terminé son intervention en faisant rapport sur la réactivation des pourparlers avec les syndicats des agents de la Santé Publique en vue de l’amélioration des conditions de vie et de travail du personnel de la santé.

C’est dans ce cadre qu’une réunion préparatoire a eu lieu, le jeudi 16 mars 2023, entre le banc gouvernemental représenté par le Ministre d’ Etat, Ministre du Budget et le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention. Cette réunion avait pour objectif de construire un compromis raisonnable avec le Banc syndical avant la tenue imminente des travaux de Bibwa.




Tshikapa : Quelques immeubles engloutis par le ravin Sogagik après la pluie qui s’est abattue dans la nuit du vendredi au samedi 18 mars

Parmi ces immeubles, on peut citer l’Ecole la providence qui est par terre, le dépôt de l’entreprise ELS, le mur de l’Eglise Kimbanguiste de par derrière, deux Eglises de réveil, plusieurs boutiques et pharmacies.

La population fâchée bloque le passage et exige la démission des autorités, car selon elles, il y avait moyen de prévenir le danger, car c’est depuis plus d’une semaine que le ravin progresse avec vitesse.
L’Ovd qui s’occupe des travaux fait face à un manque des engins et les ingénieurs semblent être limités.
La principale route de Tshikapa est dans un grand risque et il suffit seulement qu’une pluie supplémentaire, cette route ne va plus exister. Reliant le centre-ville à l’aéroport national jusqu’à au marché de Kamalenga, cette route et l’unique asphaltée de Tshikapa.
Joint au téléphone, le ministre provincial du Kasaï en charge des Travaux publics, M. Henry Ditunga Beya dit ne pas être informé des dégâts causés par la pluie.
Alors qu’une source parle aussi de l’écroulement du Pont Tshibinda, reliant la ville de Tshikapa au territoire de Luebo, passant par le secteur de l’entre Kasaï Kabambayi
Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa ville




EPST/Sud-Kivu : L’Assemblée provinciale prend une décision qui condamne les finalistes à l’Exetat et au Tenasosp

“Mon peuple périt par manque de connaissance”, indiquent les Saintes Écritures. Dans le cas d’espèce, ce ne sont pas les ignorants qui périssent, mais les élèves finalistes attendus à l’édition 2023 de l’Examen d’Etat et au Test National de Sélection et d’Orientation Scolaire et Professionnelle (Tenasosp) dans la Province du Sud-Kivu qui sont victimes de l’ignorance et de manque d’information des Députés provinciaux de cette province.

Mais là, ils ont poussé trop loin le bouchon en s’attaquant à l’éducation des enfants finalistes. En effet, les élèves finalistes aux examens d’Etat du Sud-Kivu ne passeront pas les épreuves de l’édition de l’année 2023 à cause de cet organe délibérant qui ne comprend rien.
Selon les informations recueillies à Bukavu, la plénière de ce vendredi 17 mars 2023 vient de voter pour la suspension de la perception de 42$ des frais de participation aux examens d’État et TENASOSP, Édition 2023 déjà en cours jusqu’à nouvel ordre. Une commission spéciale sera mise en place pour examiner l’utilisation des fonds de l’Examen d’État, édition 2022 et le rapport sera déposé dans 4 jours.
Il nous revient que les députés provinciaux ignorent que l’organisation de l’examen d’État et le Tenasosp ne sont pas financés par l’Etat, mais par les frais de participation des finalistes. Quand on les supprime, on se prive de la participation, à moins de suppléer à la place des candidats comme le président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso l’avait fait dans la Province du Kwango, l’année passée ou le Gouverneur Fifi Masuka au Lualaba.
Soulignons qu’il existe pour ce faire, un comité provincial qui gère ces fonds et organise l’examen d’Etat, sous la supervision du Gouverneur de la Province. Par manque d’informations, l’Assemblée incompétente vient de prendre une décision irréfléchie. Est-ce pour contrôler l’utilisation des fonds, il faut suspendre la perception ?
Voilà pourquoi, il y a urgence que le Gouvernement central, organisateur de ces épreuves certificatives se penche dans l’urgence pour sauver l’année scolaire des enfants.