EPST : « Le Gouvernement a effectivement engagé et liquidé la paie complémentaire du mois d’avril 2023, en procédure d’urgence »

Subsidiairement au mot d’ordre d’arrêt de travail décidé au cours de son Assemblée Générale Extraordinaire du jeudi 18 mai 2023, l’Intersyndicale des Syndicats des Enseignants de l’EPST a tenu une Assemblée Générale Extraordinaire ce samedi 20 mai 2023 en vue de faire un monitoring de la situation.

48 heures après de l’annonce de ce mot d’ordre, l’Intersyndicale de l’EPST est heureuse d’annoncer à tous ses membres des avancées significatives, à savoir le Gouvernement de la République a effectivement engagé et liquidé la Paie Complémentaire du mois d’Avril 2023, en procédure d’urgence; Les dossiers relatifs à la Prime pour Fonction Spéciale accordé aux Inspecteurs sont également liquides par la même procédure.

De ce qui précède, l’Intersyndicale de l’EPST décide de la suspension du mot d’ordre syndicale d’Arrêt du Travail, annoncé pour ce lundi 22 mai 2023 et demande aux Enseignants et Personnel œuvrant à l’EPST de vaquer librement à leurs occupations. Ainsi, invitons tous les Parents d’envoyer leurs enfants à l’école.

Par ailleurs, l’Intersyndicale de l’EPST invite le Gouvernement de la République d’activer le mécanisme de la Paie effective des Enseignants, Agent et Cadre des Services Centraux dès ce lundi 22 mai 2023.




Prise en charge du VIH/SIDA pédiatrique: La Rdc a validé son Plan opérationnel conformément aux recommandations de l’Alliance globale

Le Programme national de lutte contre le VIH/SIDA (PNLS) a organisé hier jeudi un atelier de restitution des travaux de Dar es Salaam en République unie de la Tanzanie sur le lancement de l’Alliance globale pour l’élimination du VIH/SIDA chez les enfants d’ici à 2030, et de la validation de son plan opérationnel.

Selon le Chef de Division prise en charge du PNLS, le Docteur Patricia Nyembo, il était question de faire la restitution de la mission de Dar es Salaam où le Programme national de lutte contre le VIH/SIDA est allé avec les autres pays au groupe de 12 pour valider les drafts des plans de chacun de pays et recevoir des recommandations pour sa finalisation.

Ainsi, à l’issue d’une journée intense, les participants parmi lesquels les délégués des Ong du secteur de la santé, les partenaires d’appui et au développement ainsi que ceux des ministères avec en tête celui de la Santé publique, hygiène et prévention, ont validé le Plan opérationnel de la lutte contre le VIH/SIDA chez les enfants en République démocratique du Congo.

« Ce plan est juste une boussole qui va permettre à tout partenaire intervenant dans la thématique prise en charge d’y retrouver les activités prioritaires sur lesquelles il faut appuyer pour que nous puissions lever le boulot de l’étranglement qui fait qu’aujourd’hui le pays a une faible performance par rapport à la prise en charge pédiatrique et cette performance est imaginée aujourd’hui à 27% (…) », s’est réjouie le chef de Division «  Prise en charge » du PNLS, le Docteur Patricia Nyembo.

S’exprimant à cet effet, le Docteur Faustin Kitetele de la pédiatrie de Kalembe lembe, s’est félicité de la tenue de cette rencontre mais surtout de la validation de ce Plan opérationnel, qui balise la voie pour le rendez-vous de 2030.

« C’est un rêve comme le docteur Patricia venait de le dire, on peut déclarer que le Plan opérationnel pour l’élimination du VIH/SIDA chez les enfants a été validé ce jour. Mon rêve maintenant est qu’en 2030 qu’elle fasse la même déclaration en disant que le SIDA pédiatrique est éliminé en République démocratique du Congo, c’est mon plus grand rêve », a-t-il lancé.

Prince Yassa




In memorial




EPST : « Pas de retard de paie, mais une capacité financière ou de déploiement limitée de certains opérateurs»

Les établissements scolaires de la Rdc, n’enregistrent pas le retard de la paie, ni en termes d’arriérés de salaires, ni des frais de fonctionnement. Le seul défi, c’est lorsque certains opérateurs de paie ne remplissent pas les conditions requises en matière de capacité financière ou de déploiement des fonds en temps réel. Tel a été le constat en ce qui concerne la paie des enseignants dans certains coins à accès difficiles et là il n’y a pas des banques commerciales.

Voilà pourquoi, le Président du Conseil d’Administration de la Caisse Générale d’Epargne du Congo (CADECO SA), Me Jean-Pierre Dikoma, accompagné de Mme Juliette Mbambu Mughole et de M. Asumani Michel, respectivement Directeur général et Directeur Technique de la CADECO, a été reçu par le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi, ce jeudi 18 mai 2023 dans la salle des réunions de son Cabinet, en présence de Mme le Secrétaire général, de M. l’Inspecteur Général et du Directeur de la DINACOPE.

Introduisant cette réunion, le ministre a indiqué qu’il a invité le Conseil d’administration de cette institution bancaire en vue de trouver des solutions idoines et pérennes à la difficulté qu’éprouvent certains enseignants de la part des opérateurs de la paie, surtout dans des zones où il n’existe pas des banques commerciales ou à accès difficile.

Et que la CADECO l’avait saisi depuis le 04 mai dernier, exprimant sa volonté d’assurer cette paie.

Prenant la parole, le Président du Conseil d’administration a présenté ses vifs remerciements au ministre pour sa promptitude et sa disponibilité tout en laissant la parole à Mme le Directeur Général pour présenter l’économie de leur démarche. A ce propos, Mme Juliette Mbambu Mughole, a déclaré que la CADECO est la seule banque congolaise qui est très bien implantée sur toute l’étendue de la RDC. Qu’elle attend ainsi collaborer avec l’EPST pour la prise en charge de la paie des enseignants.

Le Directeur National de la Direction Nationale de Contrôle, de la Préparation de la Paie et de la Maitrise des Effectifs des Enseignants et du Personnel Administratif des Etablissements Scolaires, DINACOPE, a émis quelques craintes par rapport à la cartographie d’implantation de la CADECO, sa capacité financière et celle de déploiement des fonds et ce, en temps réel.

A ces préoccupations, Mme le DG a assuré : ‘’Nous sommes la banque la mieux implantée au pays. Par rapport à la capacité de déploiement, nous irons progressivement dans les endroits où nous sommes implantés et où nous avons des répondants financiers. Nous nous battons avec notre esprit managérial pour ressusciter la CADECO qui n’est jamais tombée en faillite. Elle dispose d’une capacité financière en même d’assurer la paie dans certaines zones. Elle n’attend pas que les fonds de l’Etat, parce qu’il existe certains coins où c’est elle qui collecte les fonds des régies financières, voire de certains établissements publics dont le Foner.

Pas de retard de paie

A l’issue de cette séance de travail, le Professeur Tony Mwaba Kazadi a déclaré à la presse : ‘’ Parmi les défis auxquels nous sommes confrontés dans notre sous-secteur de l’EPST, il y a la question de la paie régulière et effective des enseignants. A ce jour, le gouvernement n’est pas en retard. On le répète toujours, ni des frais de fonctionnement, ni des salaires ; mais, malheureusement, les opérateurs qui ont été recrutés et engagés dans la paie des enseignants, certains d’entre eux ont démontré leurs limites et nous, nous sommes en train de réfléchir pour voir comment dans les zones où la paie n’est pas effective qu’elle soit en effet, effective et régulière.’’, a-t-il signalé avant de préciser : ‘’C’est la réunion que nous venons de tenir dans la salle avec la CADECO pour voir dans quelle mesure elle peut prendre le relais des zones où la paie des enseignants pose encore problème’’, a fait savoir le patron de l’EPST.

A ce propos, il a poursuivi pour dire :’’Voilà pourquoi on a essayé d’échanger et le travail va continuer pour inventorier tous les coins à problème et aboutir à la délocalisation de la paie des enseignants chez certains opérateurs pour l’orienter vers la Cadeco qui venait nous présenter toutes les garanties nécessaires pour nous assurer de la régularité de cette opération’’, a conclu le Ministre de l’EPST avant de laisser la parole à Mme le Directeur Général, qui à son tour, a déclaré à la presse : “Nous sommes honorés d’abord par le ministre lui-même de l’EPST qui nous a invités, qui a parlé de la CADECO dans son dernier discours dernièrement, et qui voulait avoir des garanties, si la CADECO serait capable d’effectuer ces paiements des enseignants dans les coins et recoins de la République’’, s’est réjoui Juliette Mbambu, avant de garantir : ‘’Nous avons assuré le ministre que nous sommes bien implantés dans la RDC et en ce qui concerne les capacités financières nous ne sommes pas comme certaines banques ou certains partenaires. Nous sommes suffisamment outillés, parce que nous ne sommes pas focalisés que sur les dépôts de l’État, donc l’argent que l’État dépose, mais nous avons beaucoup d’entrées, nous récoltons les recettes de l’État DGDA, DGI, DGRAD, FONER et ainsi de suite plusieurs partenaires de l’État…’’

Et ici, elle a conclu :’’Donc, nous allons travailler sur un mécanisme de compensation, un terme qui sera chapeauté par nos deux directions techniques qui vont voir ce qui serait possible d’être fait afin d’assurer cette paie qui pourra commencer bientôt, dès qu’on lance le mécanisme“




Selon le BCNUDH : Les groupes armés sont demeurés les principaux responsables des atteintes

Le Nord-Kivu est demeuré la province ayant enregistré le plus grand nombre de violations et atteintes (49%, soit 206 violations et atteintes), suivi par les provinces de l’Ituri (24%, soit 103 violations et atteintes), du Tanganyika (14%, soit 57 violations et atteintes) et du Sud-Kivu (13% soit 54 violations et atteintes).

Dans la même dynamique que le mois précédent, les groupes armés sont demeurés les principaux responsables des atteintes documentées dans les provinces affectées par les conflits, avec 334 atteintes, soit 80%, notamment 82 atteintes au droit à la vie avec 353 victimes (226 hommes, 95 femmes et 32 enfants) d’exécution sommaire, une augmentation par rapport au mois précédent (276 victimes). Les agents de l’Etat ont été, quant à eux, responsables de 86 violations des droits de l’homme, notamment 17 atteintes au droit à la vie avec cinq victimes (deux hommes et trois femmes) d’exécution extrajudiciaire.

Par ailleurs, durant le mois de mars 2023, 39 cas d’enlèvements ont été enregistrés dans les provinces affectées par les conflits, ce qui constitue une légère baisse par rapport aux cas documentés en février (37 cas) avec 223 personnes (147 hommes, 36 femmes et 40 enfants) victimes d’enlèvement par des membres de groupes armés. La province du Nord-Kivu demeure la plus touchée avec 15 cas (38%) suivie des provinces de l’Ituri (douze cas, soit 31%), du Sud-Kivu (huit cas, soit 21 %) et Tanganyika (trois cas, soit 8%). Parmi les groupes armés, des combattants de la CODECO sont responsables du plus grand nombre de victimes d’enlèvement (93 victimes, soit 42%), suivis des combattants des ADF (45 victimes, soit 20%).

Au cours du mois en revue, les cas de violences sexuelles liées au conflit sur des victimes adultes ont augmenté considérablement en mars 2023 par rapport au mois précédent. En effet, le BCNUDH a enregistré au moins 68 victimes adultes (toutes des femmes) au cours du mois en revue contre 16 au mois de février 2023. Les groupes armés sont responsables de la majorité de ces violences sexuelles commises sur les civils, avec un total de 63 victimes. Les principaux auteurs de violences sexuelles parmi les groupes armés sont les Maï-Maï Twa sous le commandement de Liwa (15 victimes), les membres des Ngumino (11 victimes), le M23 (neuf victimes), la CODECO (neuf victimes). Les agents de l’Etat ont quant à eux commis cinq cas des violences sexuelles, tous attribuables aux FARDC. La province ayant enregistré le plus grand nombre de victimes de violences sexuelles est le Sud-Kivu (20 victimes) suivi par les provinces du Nord-Kivu (17 victimes), du Tanganyika (16 victimes) et de l’Ituri (15 victimes).

Au cours du mois de mars 2023, la Section de la protection de l’enfant de la MONUSCO a documenté et vérifié 190 violations graves des droits de l’enfant dans le cadre des conflits armés en République démocratique du Congo, ce qui représente une augmentation de 33% par rapport au mois février (143).

La majorité de ces violations a pris la forme de l’enlèvement (69), suivi par le meurtre et la mutilation (62), le recrutement et utilisation (51)

Le BCNUDH a également documenté 30 violations et atteintes des droits de l’homme liées à l’espace démocratique, une diminution de six violations par rapport à celles documentées au cours du mois de février 2023 (36). Vingt-quatre de ces violations sont imputables à des agents de l’État, dont 12 pour la PNC, 11 pour des militaires des FARDC et une violation pour d’autres agents de l’État. Les combattants de groupes armés sont eux responsables de six atteintes correspondant à cette catégorie. Le processus électoral qui est à phase d’enrôlement des électeurs continue d’être émaillé d’incidents de violations des droits humains. Ces incidents portent essentiellement sur les discriminations et pressions sur les groupes minoritaires dans certaines communautés, l’implication des groupes armés dans la sécurisation des centres d’enrôlement, les difficultés pour l’enrôlement des personnes déplacées internes ainsi que le monnayage de l’enrôlement des électeurs.

Durant le mois de mars 2023, le BCNUDH a continué d’apporter son soutien aux autorités congolaises dans le cadre de la lutte contre l’impunité des violations et des atteintes aux droits de l’homme, notamment en soutenant une enquête conjointe ainsi que trois audiences foraines.

Enfin, pendant le mois de mars 2023, le BCNUDH a organisé ou soutenu l’organisation d’au moins 22 activités de renforcement des capacités, auxquelles ont participé 1.390 personnes (659 hommes et 731femmes).




Mars 2023 : Le BCNUDH a documenté 495 violations et atteintes aux droits de l’homme

Dans le cadre de son mandat, le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) en République démocratique du Congo assure un suivi étroit de la situation des droits de l’homme et procède à des analyses des tendances y relatives dans le pays. Ces tendances sont régulièrement partagées avec les autorités afin qu’elles prennent les actions nécessaires, y compris traduire en justice les auteurs présumés des violations des droits de l’homme documentées.

Au cours du mois de mars 2023, le BCNUDH a documenté 495 violations et atteintes aux droits de l’homme sur tout le territoire de la République Démocratique du Congo, soit une augmentation de 12% par rapport au mois de février 2023 (441 violations et atteintes). Cette augmentation s’explique principalement par l’augmentation des victimes d’exécution sommaire (+30%) et des victimes de mauvais traitements (+20%) et de violences sexuelles (+186%) par rapport au mois précédent.

Sur l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo, les agents de l’Etat ont été responsables de 158 violations, soit 32% des violations et atteintes documentées au cours de ce mois. Ce chiffre est en baisse par rapport au mois précédent (-9% ou 175 violations). Les agents de la PNC, comme le mois précèdent, ont commis le plus grand nombre de violations des droits de l’homme (75) soit 47% du total des violations commises par les agents de l’Etat en mars 2023. Les membres des groupes armés ont quant à eux été les auteurs de 376 atteintes soit 68% des violations et atteintes enregistrées au cours de ce mois.

Le BCNUDH a documenté 420 violations et atteintes aux droits de l’homme dans les zones affectées par les conflits en mars 2023, une augmentation significative par rapport au mois de février 2023 (358) et janvier (372). Les cas documentés dans ces zones représentent à eux-seuls 85% des cas documentés sur l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo, avec notamment 358 victimes d’exécutions sommaires et extrajudiciaires (228 hommes, 98 femmes et 32 enfants).




Découvrez le charme de la “Chine écologique” à travers les peintures de paysages dessinées par IA

Avec le développement de la technologie de l’intelligence artificielle, la peinture IA est devenue une forme d’art émergente. Basé sur de divers algorithmes et modèles, l’ordinateur peut imiter le processus créatif de l’artiste pour créer des peintures uniques. Cela apporte également de nouvelles possibilités pour la création de contenu multimédia contemporain.

Imitant les styles de Van Gogh, Gustav Klimt, Henri Rousseau, Wu Guanzhong et d’autres maîtres de l’art chinois et étrangers, anciens et modernes, les dix peintures IA suivantes dessinent de manière vivante dix scènes étroitement liées à l’environnement écologique, telles que “les montagnes, l’eau, la forêt, les champs, les lacs, l’herbe, le sable, la glace”, la “biodiversité” et la “neutralité carbone”, etc., montrent intuitivement les réalisations de la construction de la civilisation écologique de la Chine, et nous permettent de percevoir le potentiel illimité de la peinture IA.

“La Glace” : des troupeaux de yaks au pied de l’Himalaya enneigé. Peintre imité : Wu Guanzhong(1919-2010)

“L’eau” : villages et rivières chinois modernes. Peintre imité : André Lhote (1885- 1962)

“Les Champs” : rizières dorées et villages modernes en saison des récoltes. Peintre imité : Gustav Klimt (1862-1918)

“Les Montages” : des pavillons chinois et des ponts modernes cachés parmi les montagnes et les rivières verdoyantes. Peintre imité : Tang Yin (1470-1524)

“La Prairie” : des troupeaux de bovins et de moutons sur la prairie sans fin. Peintre imité : Marc Chagall (1887-1985)

“La Forêt” : la forêt dense est comme une féerie, montrant les résultats de la reconversion des terres cultivées en forêt. Peintre imité : Narciss Díaz de la Pin (1807-1876)

“La Sable” : les arbres verts forment une barrière pour empêcher la désertification de la terre. Peintre imité : Van Gogh (1853-1890)

“Le Lac” : sur les rives d’une magnifique zone humide, les oiseaux migrateurs et les canards sauvages vivent librement. Peintre imité : Frederick Edwin Church (1826-1900)

“La Biodiversité” : toutes sortes d’espèces vivent en harmonie, la biodiversité est bien protégée. Peintre imité : Henri Rousseau (1844-1910)

“Neutralité Carbone” : l’énergie propre et la faible carbonisation sont arrivées dans la Chine rurale. Peintre imité : Henri Matisse (1869-1954)

(Les dix peintures ont été réalisées par Midjourney et ERNIE-ViLG)




AU cours de la 24ème réunion hebdomadaire : Tony Mwaba se penche sur la question de la prime d’encadrement de la paie des agents et cadres de l’administration de l’EPST

Le Professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a tenu, ce lundi 15 mai, la vingt-quatrième réunion hebdomadaire avec tous les cadres de son ministère.

Un cadre institué par le patron du sous-secteur de l’éducation pour traiter les questions majeures de son Département.
Dans sa casquette de modérateur, Mme le Secrétaire général Christine Nepa Nepa a pris la parole en premier pour souhaiter un bon retour au Ministre et la bienvenue à tous les cadres de ce ministère.
Comme décliné dans le projet d’ordre du jour, le Ministre Tony Mwaba Kazadi est le premier à prendre la parole.
Dans sa communication, le Professeur Tony Mwaba Kazadi a remercié ses collaborateurs et chefs de service pour la réussite de la première phase des épreuves certificatives de l’examen d’État édition 2022-2023. Un motif de fierté pour lui de savoir qu’à son absence au pays, ses collaborateurs ont assumé.
Passant d’un sujet à un autre, le Ministre Tony Mwaba a évoqué également la question de la prime d’encadrement de la paie qui traîne à être débloqué.
Sur ce sujet, le Ministre a exprimé son mécontentement à l’endroit des chefs des services qui, visiblement, cherchent à pourrir la situation. Constat fait, alors que le Ministre avait donné toutes les orientations pour décanter la situation notamment le contrôle physique des bénéficiaires, certains administratifs cherchent à écarter injustement quelques agents alors qu’ayant le statut des agents publics réellement admis.

Séance tenante, le patron de l’EPST a convié la Secrétaire générale de l’EPST dans son bureau pour tirer les choses au clair pour que les agents et cadres de son ministère rentrent dans leurs droits.
Après son intervention, le Directeur Guy Likofo a pris la parole pour faire le compte rendu de la réunion précédente qui a été adoptée après quelques amendements de forme.
Aux points d’informations, la direction du partenariat éducatif a présenté son projet de la feuille de route sur la gestion et la maîtrise des effectifs des syndicats de l’EPST tandis que l’inspection générale fait la rapport à mi-parcours des épreuves certificatives de hors-session édition 2023 et l’état des lieux des épreuves certificatives Nationales du primaire et du cycle terminal de l’éducation de base.




Transports en commun : les conducteurs déplorent les tracasseries policières sur Kasaï et Bokassa

En ce moment difficile à maîtriser la circulation effective de la population kinoise, la police de circulation routière et autres unités chargées de contrôle se lancent dans les bavures en allant au-delà de leurs tâches prévues par les autorités de l’État.

En effet, la police de circulation routière, a une lourde tâche de permettre aux conducteurs de toutes les tendances confondues de bien respecter les règles et les ordres établis pour éviter les embouteillages qui coulent incessamment comme les eaux de la pluie.

Une caractéristique contournée que déplore les conducteurs des véhicules et des motos dans la ville province de Kinshasa.

Dans la commune de Barumbu, au croisement des avenues Kasaï et Itaga, la situation va de mal en pis, les agents de la police de circulation routière font sourds d’oreilles aux embouteillages et autres abus pour ne s’intéresser qu’à la saisie des motos et à la demande de petits riens aux taximen.

Même acte qui se passe le long de l’avenue Luambo Makiadi ex-Bokassa).

Selon les conducteurs de ces moyens de transport, la situation s’aggrave avec comme conséquence, la difficulté de passage.

” Nous en avons Marre, il n’y a plus de passe sur ces tronçons, alors que la commune de Barumbu n’a que ces deux artères comme des principales routes pouvant amener la population au grand marché et à la Gombe.

Si vous ne vous familiariser pas avec eux, vous aurez toujours en infraction même si vous êtes en ordre.

Nous faisons appel autorités de nous aider afin que nous soyons aussi reconnus en qualité des ayants droit et des étrangers alors que nous sommes chez nous” dit un des conducteurs de taxis bus usagers de ces tronçons dans la commune de Barumbu.

Il sied de dire que le respect du code de la route mérite le consentement et la conscience de tous les conducteurs en général, afin de montrer la maturité et faire taire des emballages devenus un défi majeur et difficile d’évacuer dans la capitale congolaise.

Ce, en plaçant des agents de la police de circulation routière qui agissent dans la discipline pour but de vendre une bonne image de la capitale.

Jean-Luc Lukanda




Deborah, rescapée de Kalehe

Deborah, âgée de 29 ans, a échappé aux inondations avec ses deux enfants, âgés de 7 et 3 ans. Son troisième enfant doit naître en août.

Lorsque les pluies se sont intensifiées et que la rivière a commencé à déborder, elle raconte que les personnes qui vivaient près de la rivière ont fui et qu’elle a choisi de les rejoindre avec sa famille.

La rivière a tout emporté, y compris les personnes et leurs maisons.

Si vous visitez notre maison, il n’y a plus rien, vous ne sauriez pas où elle est ni où elle se trouvait auparavant”.

Elle s’estime chanceuse d’avoir pu s’échapper et remercie la famille qui l’accueille pour sa gentillesse et son hospitalité, ainsi que pour les biscuits du PAM qui l’aideront pendant un court laps de temps.

Deborah espère que le gouvernement trouvera des logements, de la nourriture, des médicaments et des vêtements pour elle et les autres survivants.