Les chiffres de l’Église catholique en 2020-2021

L’Église Catholique Au Nigeria © Aide À L’Église En Détresse

L’Annuario Pontificio 2023 et l’Annuarium Statisticum Ecclesiae 2021, édités par le Bureau central des statistiques ecclésiastiques et publiés par la Libreria Editrice Vaticana, sont désormais en librairie. La lecture des données de l’Annuario Pontificio permet de connaître la vie de l’Église catholique dans le monde du 1er décembre 2021 au 30 novembre 2022.
Au cours de cette période, quatre évêchés ont été érigés (trois diocèses et une éparchie) ; deux diocèses ont été unis ; une prélature territoriale a été élevée au rang de diocèse ; et un diocèse est devenu un exarchat apostolique.
L’Annuarium Statisticum Ecclesiae fournit des données sur les principales dynamiques qui caractérisent l’action pastorale de l’Église catholique dans les 3 030 circonscriptions ecclésiastiques du monde.
Voici quelques informations sur les aspects quantitatifs qui semblent constituer les tendances les plus claires et les plus importantes pour l’Église catholique entre 2020 et 2021.
Nombre de catholiques dans le monde
Au niveau mondial, le nombre de catholiques baptisés est passé de 1,36 milliard en 2020 à 1,378 milliard en 2021, soit une variation relative de + 1,3 %. Cette augmentation est à peine inférieure à celle de la population de la terre, qui passera de 7,667 milliards à 7,786 milliards au cours de la même période, soit une variation positive de 1,6 %.
Ces augmentations s’expliquent de manière différente selon les situations continentales : alors qu’en Afrique le nombre de catholiques augmente de 3,1 %, à l’autre extrême, l’Europe connaît une situation de quasi-stabilité ; on observe également des augmentations en Asie (+ 0,99 %) et en Amérique (+ 1,01 %).
Pourcentage de catholiques par rapport à la population mondiale
En 2021, les catholiques représentaient 17,67 % de la population mondiale. La proportion de catholiques dans la population est restée pratiquement inchangée au cours des dernières années, montrant ainsi une stabilité significative dans la répartition des catholiques. Il convient également de noter que la proportion la plus élevée se trouve en Amérique avec 64,1 catholiques pour 100 habitants, suivie par l’Europe avec 39,6 catholiques, l’Océanie avec 25,9 et l’Afrique avec 19,4 ; l’incidence la plus faible se trouve en Asie avec 3,3 catholiques pour 100 habitants, en raison, comme on le sait, de la grande importance des confessions non-chrétiennes sur ce continent.
Si l’on considère le nombre de catholiques présents dans les différentes zones continentales par rapport au total mondial, la tendance à l’augmentation du poids de l’Afrique (dont les catholiques sont passés de 18,9 % à 19,3 % du total mondial) au cours des deux années considérées se confirme, tandis que le poids de l’Europe diminue, dont le pourcentage par rapport au total mondial baissera de trois points de pourcentage en 2021, par rapport à 21,1 % en 2020.
Même si l’on constate une légère baisse en 2021, 48 % des catholiques du monde se trouvent en Amérique. Parmi ceux-ci, près de 57 % résident en Amérique du Sud, dont 27 % pour le seul Brésil, qui se confirme comme le pays comptant le plus grand nombre de catholiques baptisés au monde : près de 180 millions de Brésiliens sont de confession catholique. L’incidence du continent asiatique semble croître modérément – plus de 59% de la population mondiale – et se stabilise à environ 11 % des catholiques dans la période considérée. En Océanie, la proportion des catholiques par rapport au total du monde reste stable, représentant moins de 0,8 % de la population mondiale.
Nombre de prêtres catholiques dans le monde
Les données les plus récentes, se référant à 2021, indiquent que le nombre de clercs dans le monde est de 462 388, avec 5 340 évêques, 407 872 prêtres et 49 176 diacres permanents. Par rapport à 2020, le nombre de membres du clergé a diminué de 0,39 %.
Nombre d’évêques dans le monde
Le nombre d’évêques est passé de 5 363 en 2020 à 5 340 en 2021. Cette diminution concerne l’Amérique (de 2 022 à 2 000), l’Asie (de 810 à 806), l’Europe (de 1 678 à 1 676) et l’Océanie (de 135 à 133), tandis que l’Afrique enregistre une augmentation de 7. On compte en Amérique du Nord, en particulier, trois évêques supplémentaires, tandis que le reste du continent présente des variations contrastées : une quasi-stabilité dans la partie centrale et une diminution assez prononcée (24 évêques) dans la partie méridionale.
L’incidence en pourcentage des évêques par continent reste substantiellement stable au cours de la période considérée : en particulier, en 2021, l’ensemble du continent américain représente 37,5 % de tous les évêques du monde, suivi de l’Europe avec 31,4 %, de l’Asie avec 15,1 %, de l’Afrique avec 13,6 % et de l’Océanie avec 2,4 %.
La répartition par continent du nombre de catholiques pour un évêque est plus homogène et équilibrée, passant de 254 000 à 258 000 en moyenne entre 2020 et 2021 : l’Afrique et l’Asie, continents où l’expansion du catholicisme a été la plus dynamique, ont tendance à se rapprocher de la moyenne.
Évaluer le nombre de prêtres pour un évêque est utile pour se faire une idée des engagements pastoraux auxquels chaque évêque doit faire face sur chaque continent. Au niveau mondial, cette proportion diminue au cours de la période de deux ans concernée, passant de 77 à 76 prêtres pour un évêque. Ce chiffre traduit un meilleur équilibre quantitatif, dans la réalité continentale, entre les prêtres et les évêques au fur et à mesure que le temps s’écoule entre le début et la fin de la période d’observation.
Diminution du nombre de prêtres en Europe et en Amérique, augmentation en Afrique et en Asie
Le nombre de prêtres dans son ensemble est passé de 410 219 en 2020 à 407 872 en 2021, soit une diminution de 0,57 %. Toutefois, si l’on analyse séparément les prêtres diocésains et les prêtres religieux, on constate que les premiers diminuent de 0,32 %, tandis que les seconds diminuent de 1,1 %.
Sur les différents continents, les variations sont contrastées : L’Europe et l’Afrique, mais aussi l’Asie, sont en opposition. En effet, en Europe, on observe une diminution du nombre de prêtres diocésains et de prêtres religieux (en Amérique aussi, on observe une diminution des deux groupes de prêtres), alors qu’en Afrique et en Asie, on constate une augmentation du nombre de prêtres des deux groupes. En Afrique, le nombre de prêtres diocésains est passé de 35 561 à 36 535, soit une augmentation relative de 2,74 %, tandis que le nombre de prêtres religieux a augmenté de 3,65 %. En Asie, le nombre de prêtres a enregistré une croissance globale de 1,0 % au cours de la période concernée. En Océanie, une augmentation de seulement 0,2 % est enregistrée. Cependant, sur ce continent, le nombre relativement peu élevé de prêtres rend l’impact plus faible. Le nombre de prêtres est passé de 4 496 en 2020 à 4 507 en 2021.
Prêtres par continent
La répartition en pourcentage des prêtres par continent montre des changements sensibles au cours de la période de deux ans considérée. L’Europe, bien qu’ayant la part la plus élevée, voit le nombre de ses prêtres diminuer au fil du temps : en 2020, les 164 000 prêtres représentaient près de 40 % du nombre total de prêtres, alors qu’un an plus tard, leur part est tombée à 39,3 %. L’Afrique et l’Asie, en revanche, gagnent du terrain, atteignant une part cumulée de 30,3 % du total mondial en 2021, contre 29,6 % en 2020. L’Amérique et l’Océanie conservent une part stable, respectivement de 29 % et d’un peu plus de 1 %.
Nombre de catholiques par prêtre
Les disparités entre les répartitions des catholiques et des prêtres, ainsi que les différentes évolutions dans le temps observées pour ces deux catégories, impliquent une variation importante de la charge pastorale considérée comme le rapport entre le nombre de catholiques et le nombre de prêtres. Cet indice augmente au niveau mondial de 3 314 catholiques par prêtre en 2020 à 3 373 en 2021. Par rapport à la moyenne mondiale, les ratios les plus notables en 2021 se trouvent en Amérique (5 534) et en Afrique (5 101). L’Océanie (2 437 catholiques par prêtre), l’Asie (2 137) et l’Europe (1 784) se situent au-dessous de la moyenne mondiale.
Augmentation du nombre de diacres permanents
Le nombre de diacres permanents, diocésains et religieux, enregistre également une évolution significative et encourageante au cours de la période 2020-2021 : dans le monde, le nombre passe de 48 635 à 49 176, avec une augmentation de 1,1 %. L’augmentation se produit partout, mais les taux de croissance diffèrent d’un continent à l’autre. L’Europe et l’Amérique présentent les données les plus significatives. En effet, le nombre de diacres européens, de 15 170 en 2020, atteint 15 438 en 2021.
En Amérique, on note une progression de 32 226 en 2020 à 32 373 en 2021. Ces deux continents représentent à eux seuls plus de 97 % des diacres permanents dans le monde, le reste étant réparti entre l’Afrique, l’Asie et l’Océanie. C’est surtout en Asie et en Océanie que le rythme de croissance est le plus lent. En Asie et en Océanie, en particulier, le rythme de croissance est plus faible. Ce développement contrasté des différents continents a entraîné une modification du pourcentage des diacres, et pas seulement légèrement au cours de la période observée. Par exemple, en Europe au début de la période, le chiffre représentait 31,2 % du total mondial, en 2021, il est passé à 31,4 %. En Amérique, où il existe aussi une part importante de diacres permanents, on observe une diminution de 66,3 % à 65,8 %.
L’activité pastorale du clergé est soutenue par d’autres religieux : nous leur consacrons les observations suivantes.
Nombre de religieux profès non prêtres
La tendance à la baisse qui affecte depuis plusieurs années les religieux profès non prêtres se poursuit : au niveau mondial, ils étaient 50 569 en 2020 et 49 774 en 2021, avec une variation de -1,6 %. En forte baisse en Europe (- 4,1 %), en Amérique du Nord (- 3,6 %) et en Océanie (- 10,3 %), stables en Asie, les religieux profès non prêtres augmentent en Afrique (+ 2,2 %), où ils continuent d’accroître leur pourcentage au niveau mondial. La part des religieux profès non prêtres en Afrique et en Asie atteint 71 % de plus qu’en Amérique. L’Europe continue de maintenir la part la plus élevée (27,9 %), mais elle diminue par rapport à 2020.
Nombre total de religieux et religieuses profès en général
Le nombre total de religieux profès en 2021 est de 608 958, dont environ 33 % en Europe, suivie de l’Asie avec 175 494 religieux consacrés et de l’Amérique avec 145 206. Par rapport à 2020, le nombre a diminué de 1,7 %. Cette diminution touche trois continents (Europe, Amérique et Océanie), avec même des variations négatives significatives (environ -3,5 %).
En conséquence, la proportion des religieuses en Afrique et en Asie dans le monde est passée de 41,1 % à 42,3 %, au détriment de l’Europe et de l’Amérique, dont le pourcentage est en recul de 57,8 % à 56,7 %.
Nombre de séminaristes
L’évolution dans le temps du nombre de séminaristes observé dans le monde, à partir de 2013, montre une baisse ininterrompue qui se poursuit en 2021.
Cette année-là, le nombre de séminaristes s’élève à 109 895, dont 61 % de séminaristes diocésains et 39 % de religieux. Par rapport à 2020, on observe une diminution de 1,8 %. La diminution se produit sur presque tous les continents : le nombre de séminaristes n’augmente qu’en Afrique, où l’augmentation n’est que de 0,6 % entre 2020 et 2021.

 

L’Amérique du Nord présente une tendance à la baisse assez prononcée (- 5,8 % au cours de la période observée). Le reste du continent américain, quant à lui, affiche une baisse moins importante (- 1,8 %). En Europe et en Asie, le nombre de séminaristes a diminué respectivement de 5,8 % et de 1,6 % au cours de la période de référence. Par conséquent, le rôle du continent européen dans la croissance du renouvellement sacerdotal diminue, sa part passant de 13,6 % à un peu plus de 13 % du total mondial. Le pourcentage de l’Amérique du Nord diminue également, passant de 4,6 % en 2020 à 4,4 % en 2021. Le pourcentage pour le reste de l’Amérique reste pratiquement inchangé au cours de la période observée. En revanche, la part de l’Afrique et de l’Asie augmente, atteignant un total de 60,1 % du nombre total de séminaristes. L’Océanie ne représente que 0,9 % du total, mais avec une légère augmentation.
Si l’on compare le nombre de séminaristes au nombre de la population catholique, on obtient un taux de vocations qui reflète encore mieux l’ampleur du niveau atteint par les vocations à la fin de la période de référence. En 2020, il y avait 8,23 séminaristes pour cent mille catholiques sur l’ensemble du continent, le nombre est passé à la fin de 2021 à 7,99. La situation la plus favorable en 2021 se trouve en Asie (20,96 séminaristes pour 100 000 catholiques), en Afrique (12,75) et en Océanie (8,76). Le taux de vocation est beaucoup plus faible dans les autres continents, où la proportion de 5,01 pour l’Europe contraste avec celle de 4,13 pour l’Amérique du Sud.
Vocations par nombre de prêtres
Par rapport au nombre de prêtres en activité, les vocations diminuent également. Alors qu’en 2020, le nombre de postulants dans le monde était de 27,27 pour 100 prêtres, en 2021, ce ratio tombe à 26,94. Cette donnée, qui peut être interprétée comme le signe du potentiel de durabilité générationnelle dans le service pastoral effectif, est différent selon les continents. En effet, si l’on compare les valeurs observées en 2021 sur les différents continents avec un taux de 12,5 séminaristes pour 100 prêtres en activité et de nature à garantir le remplacement des prêtres par des séminaristes, on constate que pour l’instant l’Europe, avec moins de 9 postulants pour 100 prêtres en 2021, reste le seul continent au-dessous du pourcentage de remplacement. Cela confirme la poursuite d’une diminution des vocations sacerdotales, qui ont diminué de 888 à partir de 2020. Le continent avec le ratio le plus favorable reste l’Afrique, où pour 100 prêtres en fonction, plus de 65 séminaristes ont fréquenté les séminaires de philosophie et de théologie en 2021, et l’Asie (avec 44,79 séminaristes pour 100 prêtres). Pour les autres continents, l’Amérique du Nord est également au-dessous du seuil, avec un ratio de séminaristes par prêtre de 11,21%.




Transport en commun : Gentiny Ngobila fixe les nouveaux tarifs

M. Gentiny Ngobila, gouverneur de la ville de Kinshasa vient de rendre public une nouvelle grille tarifaire des transports en commun, dans la Capitale.

Dans cet Arrêté dont une copie est parvenue à notre rédaction, se trouve tous les prix des itinéraires officiels à parcourir à Kinshasa.
“De Bandalungwa Moulaert au Centre-ville: 700 FC; De Kintambo Magasin- Centre-ville: 800 FC. De la Gare central : au campus (UNIKIN) 800 FC, à Delvaux et Upn 1000 FC, à Matadi Kibala 1500FC. De Marché central : à Rond-point Ngaba et Victoire 800 FC”, peut-on lire dans un communiqué divulgué par le gouverneur de la ville de Kinshasa.
De ce qui précède, ces prix ne concernent que les bus, taxi-bus et les minibus faisant le transport sur toute l’étendue de la ville de Kinshasa.
Jean -Luc Lukanda




Grève de ce lundi 13 mars 2023 : La Synergie des syndicats de l’Inspection Générale de l’EPST se désolidarise de la démarche de Mme Angèle Payenzo

La Synergie des syndicats de l’Inspection Générale de l’EPST ainsi que le Vice-président du Syndicat de l’Administration et des Enseignants du Congo, Syadec se sont déclarés, non concernés par l’appel à la grève générale à l’issue de l’ultimatum des 48 heures, lancé par Mme Angèle Payenzo, Présidente de Syadec sur Top Congo.
Ce, à l’issue d’une réunion de clarification tenue au Cabinet du Ministère de l’EPST, présidée par le Directeur de Cabinet du Ministre, le professeur Robert Tshilombo, en présence de Mme le Secrétaire Général à l’EPST et de M. le Directeur national de la DINACOPE à l’attention des syndicats de l’Inspection Générale de l’EPST.
En effet, Mme Angèle Payenzo a appelé les agents et cadres de l’administration de l’EPST à une grève sèche à partir du lundi 13 mars prochain au cas où le Gouvernement ne payait pas la prime pour fonctions spécifiques d’encadrement de la paie et des primes relatives à l’organisation de l’Examen d’Etat, de l’Enafep et de Tenasosp. Des primes dont les fonds seraient déjà décaissés par le Trésor et que les autorités de l’EPST bloqueraient en se moquant des agents et cadres de l’EPST, selon Mme Angèle Payenzo.
Voilà pourquoi cette réunion a été convoquée. Au cours de celle-ci que Mme Angèle Payenzo a boycottée pour y envoyer son Vice-président, M. Blaise Luzele Van-Nsia, il a été demandé à ce dernier d’appeler sa Présidente pour apporter les preuves de ses allégations que l’argent relatif à ces primes aurait été décaissé.
Jointe au téléphone par son Vice-président, Mme Angèle Payenzo a refusé de décrocher. Ce qui a poussé son Vice-président à déclarer qu’il n’a pas été associé à sa démarche, ni lui, ni le Bureau et encore moins l’Assemblée générale du Syndicat. C’est donc une démarche en solo que cette fille d’un ancien Inspecteur Général adjoint de l’EPST aurait menée pour des raisons qui lui sont propres, a-t-il indiqué.
Sur place, Mme le Gestionnaire des crédits au Cabinet du Ministre a produit les preuves du retour des dossiers annulés par le Ministère du budget qui n’ont pas été liquidés au 31 décembre 2022. Il a fallu qu’ils soient réengagés par le Ministre Tony Mwaba Kazadi. Ce qui a été fait depuis hier.
A la sortie de cette réunion et abordé par la presse, M. Aimé Mabila, Président du Syndicat de l’Inspection Générale de l’EPST, a indiqué :”Ce que nous pouvons dire comme Président de la Synergie, après notre entretien, nous avions compris certaines choses. Donc, on n’avait pas toutes les informations et notre Collègue aussi Angèle Payenzo n’avait pas toutes les informations. Après cette séance de travail, nous avions compris que l’argent n’était pas encore décaissé. Et le dossier était parti au niveau des Finances et le dossier a été encore retourné à l’EPST”, a indiqué Aimé Mabila avant de préciser que ”le Ministre a pris maintenant l’option de réengager et c’est depuis hier que le Ministre a réengagé le dossier pour qu’on puisse renvoyer cela à nouveau au niveau du Budget et puis au niveau des Finances”, a-t-il informé.
A ce propos, il a rassuré ses camarades: ”Et, il est certain que d’ici là, on va payer cette prime”.
Chaque syndicat est autonome
En ce qui concerne le fonctionnement des syndicats, le Président de la Synergie a fait savoir: «Par rapport à notre Synergie, nous avons une discipline. Mais cela n’empêche pas l’autonomie de chaque syndicat. Si Mme Angèle a pris l’option de déclarer certaines choses, ça c’est par rapport à son autonomie. Mais nous en tant que Synergie, nous n’avions pas reconnu ce qu’elle avait fait là. Mais en tant qu’autonome, elle ne pouvait que dire ce qu’elle avait dit. Mais nous, nous ne nous associons pas à cela, parce que nous venons de recevoir certaines vérités et nous croyons que d’ici là, les agents et inspecteurs seront bénéficiaires de cette prime-là.
Le Président de la Synergie est revenu également sur les mensonges répandus dans les réseaux sociaux faisant de la non tenue de l’ENFEP, l’Examen d’Etat et le Tenasosp pour exiger le paiement des anciens litiges. Là-dessus, Aimé Mabila a indiqué: “En plus de cela, nous voudrions aussi démentir parce nous venons de lire dans les réseaux sociaux que la Synergie a déclaré qu’il n’y aura pas les épreuves ENAFEP et Examen d’État 2023 à cause des litiges. Cela n’engage pas la Synergie des syndicats de l’Inspection Générale et nous mettons en garde tous ceux-là qui sont en train de déclarer au nom de la Synergie que la Synergie a laissé passer de telles communications, cela est faux et archifaux”, a-t-il lancé avant d’avertir : “Et prochainement nous allons tenter une enquête pour découvrir qui sont ces gens qui font les choses pareilles.”
A son tour, le Vice-président du Syadec s’est également désolidarisé de sa Présidente sous-informée:
“Ce qu’on peut retenir par rapport aux propos que Madame la Présidente a tenus sur Top Congo, je pense que le Président de la synergie s’est attelé là-dessus. Ce sont des propos mensongers par le fait que la Présidente n’avait pas des documents sur lesquels il pouvait se baser pour faire de tels propos. Donc à partir de lundi je crois, les amis devront s’apaiser, le travail devra continuer sans qu’il y ait des couacs parce qu’aujourd’hui, nous venons d’avoir le document qui atteste que la dépense n’a pas été engagée, que le document était parti aux Finances et au Budget, mais que le document est revenu au Ministère de l’EPST pour réengagement. Donc maintenant que le Ministre et l’équipe des syndicalistes ici sur place sont en train de travailler pour réengager cette dépense. Je crois que bientôt là nous serons payés, et il n’y aura pas de problème. C’est ce que je peux dire”, a-t-il conclu.




Goma : Un avion-cargo livre des fournitures médicales et des équipements vitaux pour les déplacés de guerre

Un avion cargo contenant plus de 72 mètres cubes de fournitures médicales de l’UNICEF destinées aux personnes déplacées a atterri vendredi (10 mars) à Goma, en République démocratique du Congo. Le matériel a été livré à Goma par un vol Humanitarian Air Bridge organisé par l’Union européenne, avec le soutien de la France.
Le matériel d’urgence contient 50 000 sachets de sels de réhydratation orale (SRO) qui joueront un rôle vital dans la lutte contre la diarrhée et le choléra. Les sachets seront principalement distribués à des milliers de personnes déplacées par les récentes violences dans la région de Goma, au Nord-Kivu. La menace du choléra dans les camps surpeuplés où elles vivent est de plus en plus préoccupante. Le choléra, la rougeole et le paludisme sont des problèmes de santé majeurs dans tout l’est de la RDC, en particulier dans les zones touchées par d’importants mouvements de population.
Parmi les fournitures sanitaires et nutritionnelles livrées ce vendredi, des kits sanitaires d’urgence contenant des médicaments et des équipements seront aussi distribués dans plusieurs centres de santé.
Cela permettra de fournir du matériel sanitaire et nutritionnel à des dizaines de milliers de personnes dans les zones touchées par la résurgence de la violence.
En outre, le vol transporte d’importantes quantités de suppléments de vitamine A qui seront distribués à 300 000 enfants afin de renforcer leur système immunitaire, de prévenir la malnutrition et d’atténuer les effets de la rougeole.
Bien que la majeure partie de la cargaison soit livrée à Goma, certains équipements, notamment des kits pour sages-femmes, seront livrés dans l’ensemble des provinces de l’Est




Kasaï : Des maisons et écoles emportées par une forte pluie à Djoko Pundace

Salon les témoins sur place, c’est une forte pluie qui a laissé plusieurs dégâts à son passage la nuit du mardi au mercredi dans la cité de Djoko Punda, distant de 175 kilomètres de la ville de Tshikapa. Parmi les dégâts causés, on note aussi la démolition des plusieurs églises, boutiques, pharmaciens et centre de santé.

Selon ce bilan, 5 écoles écroulées dont 2 primaires et 3 secondaires, la mosquée musulmane, 55 maisons dont 30 les toitures emportées et 20 écroulées sans traces, aucune perte des vies humaines.
Les sinistrés demandent aux gouvernement provincial, national et des organisations d’aides humanitaires de pouvoir les venir en aide, car ils se retrouvent sans abri. La majorité de personnes est composée des jeunes, les enfants de moins de 18 ans et les personnes âgées outre les vulnérables dont les femmes enceintes.
Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa ville




Kuakara, une nouvelle maladie sans traitement au Kasaï !

Les enfants et personnes âgées souffrent d’une nouvelle épidémie appelée Kuakara, dans la province du Kasaï. La ville de Tshikapa et territoire sont les plus touchés depuis plusieurs jours maintenant. Selon plusieurs sources et victimes, les enfants de moins de 13 ans et les personnes âgées sont les plus touchés, outre les femmes enceintes.

Cette épidémie est caractérisée par les boutons sur les corps qui finissent par se transformer à des trais qui font couler le sang complètement noir. Aucun traitement n’a encore été trouvé. D’ailleurs, le nom de Kuakara est totalement local, note un notable père de deux enfants touchés.
Cette épidémie résulte de l’utilisation des eaux polluées par les rivières Tshikapa et Kasaï par une société angolaise avec les produits tellement toxiques. Le gouvernement national n’a jamais réalisé les promesses faites de doter plusieurs villages et la ville des forages d’eau pour prévenir ces maladies infectieuses. Mme Eve Bazaiba, Vice-Premier ministre et ministre de l’Environnement et développement durable qui avait conduit la délégation gouvernementale, n’a jamais répondu à des exigences de la population, regrette les victimes sans appuis.


Le gouvernement provincial n’a pas encore officiellement déclaré l’existence d’une épidémie appelée Kuakara et aucune disposition n’a été prise. Les villages les plus touchés, c’est dans le secteur de Bapende, secteur de Tshikapa et Kasaï Kabambayi
Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa




En séjour à Kananga : L’Assistant principal de Sama Lukonde vole au secours des malades dans les hôpitaux de la ville

L’Assistant principal du Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde, Isaac Bakajika Diyi, a visité, mercredi 08 mars 2023, des hôpitaux et centres de santé de la ville de Kananga, où il a posé des gestes de générosité en faveur de nombreuses personnes trouvées dans ces structures de soins de santé.


L’Assistant principal du Chef du Gouvernement a payé, au nom du Premier Ministre, Jean Michel Sama Lukonde Kyenge, les factures de maternité pour des dizaines de femmes.
Devant la presse, à l’issue de sa tournée, il n’a pas caché son émotion, face aux cas trouvés dans ces structures de soins de santé:
“Aujourd’hui, dans la ville de Kananga, nous avons voulu visiter quelques structures de santé. Nous avons commencé par l’hôpital général qui est le miroir en termes de structures de santé ici dans le Kasaï Central. L’objectif était d’abord de voir l’infrastructure, comment les malades sont reçus et comment ils sont traités.
Nous avons été frappés par deux cas : d’abord le cas d’une fille d’environ 15 ans qui a donné naissance. Vous le savez, aujourd’hui tout ce qu’il y a comme réglementation et protection de la jeune fille et de la femme, c’est des choses qu’on ne doit plus tolérer dans nos milieux. Il faut qu’il y ait la sensibilisation.
Un deuxième cas qui était le plus touchant, c’est celui de cette jeune fille de 12 ans qui a été violée dans son quartier, les bourreaux ont pris fuite. Après, au nom du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, nous avons voulu mener quelques petites actions sociales pour libérer, notamment les femmes qui ont accouché dans tous les hôpitaux que nous avons visités. Et aussi, prendre les besoins qui se présentent dans ces hôpitaux-là, afin que nous puissions arriver à trouver des solutions, au nom de Idéale Fondation, qui essaie tant soit peu, de soulager les problèmes que rencontre notre population.”

L’Assistant principal du Premier Ministre a choisi la date du 8 mars, qui est la journée internationale des droits de la femme pour visiter spécialement les femmes à la maternité. Isaac Bakajika Diyi explique le choix de cette journée en ces termes :
“Nous avons choisi le 8 mars parce que c’est le jour de la femme et la plupart des personnes que nous avons rencontrées et pour qui nous avons eu à poser ces actions sont des femmes. Nous n’avons pas voulu aller dans des manifestations grandioses, nous avons voulu fêter ce jour avec des femmes qui ont réellement besoin d’être assistées.”

 




08 mars : Les femmes du Parti Alliance pour le Changement réclament la libération «sans condition» de Jean-Marc Kabund-A-Kabund

Les femmes et les militantes de l’Alliance pour le Changement, parti cher à Jean-Marc kabund-A-Kabund appellent à la libération sans condition de leur leader. Appel lancé au siège de leur parti situé à la 11 rue Limete, en marge de la journée internationale des droits de femmes célébrée le 08 mars de chaque année.
Venues des 4 coins de la capitale, elles étaient accueillies par le comité de la ligue des femmes de l’Alliance pour le Changement que préside, Antoinette Bilali Zuena. L’ambiance était au rendez-vous à cette rencontre où les militantes de l’Ach ont profité de l’occasion pour parler de leur parti politique et formuler quelques recommandations au sujet notamment de la détention de leur leader.
Prenant la parole à cette cérémonie, Antoine Bilali Zuena, présidente nationale de la Ligue des femmes de l’Alliance pour le changement a axé son propos sur deux thèmes retenus pour la circonstance à savoir : ” La femme et la fille consciencieuse pour le développement en RDC et aussi celui de la femme et les numériques pour un monde meilleur où l’autonomisation est un acquis ».
Soucieuse de voir la femme congolaise en général et celle attachée à l’idéologie de l’Ach exceller dans ses entreprises, Antoinette Bilali a appelé la femme à bâtir un monde nouveau et merveilleux pour un avenir plus rassurant, à connaître ses droits légitimes et surtout savoir également les réclamer.
S’agissant de l’agression rwandaise, les femmes de l’Alliance pour le Changement ont condamné toutes sortes des violences que subissent la population civile sur toute l’étendue de notre pays et les femmes en particulier.
Par ailleurs, les femmes de l’Ach promettent d’être présente sur tous les fronts à en cette période où la RDC est au cœur de plusieurs enjeux politiques y compris sécuritaire.

Osée Kalombo




Lubumbashi : Mgr Fulgence Muteba exige des réponses claires sur la présence de l’escadron militaire de la Garde Républicaine dans sa résidence et à la Cathédrale Saints et Paul

L’archevêque de Lubumbashi a saisi les pouvoirs publics et institutions de la République à travers un mémorandum sur la présence d’un escadron armé à l’archevêché et à la cathédrale saints pierre et Paul de Lubumbashi, le vendredi 24 février 2023.

Mgr Fulgence Muteba exige des réponses claires à toutes les interrogations et inquiétudes suscitées par la présence de l’escadron armé à ma résidence et à la cathédrale saints Pierre et Paul ; Qu’une enquête soit diligentée et ses résultats rendus publics ; La condamnation ferme de la part des autorités établies de cette opération militaire abusive et indue; Des sanctions exemplaires à l’encontre de ces hommes de troupe, qui ternissent l’image de notre armée et de notre pays, afin que pareille forfaiture ne se répète plus.
Néanmoins, l’archevêque de Lubumbashi accorde son pardon aux auteurs de cette tentative d’enlèvement et les invite toutefois, à profiter de ce temps de carême pour se convertir.
Rappelons que Monseigneur Fulgence Muteba, archevêque de Lubumbashi, avait échappé à une tentative d’enlèvement le vendredi 24 Février alors qu’il se trouvait dans son bureau de travail. Un « étrange escadron de la Garde Républicaine » lourdement armés, accompagné de deux blancs et d’un interprète congolais commis à la présidence de la République a tenté en vain de s’introduire dans la résidence de Monseigneur Fulgence Muteba.

Derick Katola




Construction de la Mosquée centrale de Goma : Olive Lembe tient parole

Les Musulmans de Goma auront dans un futur proche, un lieu de culte digne. Les travaux de construction de la Mosquée centrale de l’office connaîtront bientôt un coup d’accélérateur.
Sans hésiter, Marie Olive Lembe Kabila, catholique pratiquante, a accédé à la demande de la communauté islamique de Goma qui sollicitait sa contribution pour parachever les travaux de leur temple.
Ce mercredi, mutoto wa Goma a reçu les responsables provinciaux de l’Islam à qui a elle remit sa quote-part pour le parachèvement des travaux de la mosquée de l’office. Très touchés par geste posé, les bénéficiaires ont imploré des bénédictions de Allah sur leur bienfaitrice.
Il faut rappeler qu’à Goma, Maman wa roho fait construire pour l’Église catholique, une cathédrale qui a le mérite d’être la 2ème plus grande d’Afrique centrale.


Olive Lembe partage un repas de cœur avec plus de 1.000 enfants
En séjour dans sa ville d’enfance, l’épouse de l’ancien Président Joseph Kabila a partagé à l’occasion de la journée des droits de femmes, un repas de cœur avec plus de 1.000 femmes du troisième âge qui ont fui leurs milieux de vie à cause de la guerre.
A l’occasion, celle dont l’humanité entière appelle affectueusement Ina Banza a placé cette journée du 08 mars sous le signe de la solidarité. Ayant perdu le Statut de Première Dame de la République, cependant elle n’a pas changé son cœur.
Venues de différents camps de déplacés notamment Kanyarushina, Don Bosco, Runyoyi, Mugunga etc. et d’autres. Rejetées par leurs propres familles, un seul mot dans leurs bouches : Aksanti ! Mungu akubariki. Pour elle, Maman Olive renferme l’Espoir. Oui l’espoir de retrouver le sourire ; de sécher les larmes et de la considération.
Cependant, un fait très symbolique s’est déroulé à cette occasion : une nonagénaire a craché dans les mains de la distinguée Marie Olive Lembe Kabila. Cela n’arrive pas à n’importe qui et à n’importe quel moment. Il s’agit d’un signe de bénédiction.
Dans la foulée, l’épouse de l’honorable Sénateur à vie ne cesse de s’interroger sur la montée exponentielle du tribalisme dans notre pays, pourtant à l’époque dit-elle, elle n’a jamais connu ni s’interrogé sur l’apparence tribale de qui que ce soit. Pour elle, tout le monde est citoyen de ce monde. C’est la raison de son invitation à ces personnes de troisième âge issues et venues de toutes les couches sociales du Nord-Kivu.
Après avoir assuré le retour paisible de toutes ces nonagénaires dans leurs camps de déplacés, Maman wa Rohoo s’était dirigée à son orphelinat où elle prend en charge plus de 1000 orphelins qu’elle nourrit, vêtit et scolarise. Un seul message à ses enfants, aimez-vous les uns et les autres et supportez-vous mutuellement.
Depuis Goma, dans le Nord-Kivu, Pius Romain Rolland