Ce que le Prof Nicot Omeonga a fait comprendre aux jeunes sur l’entrepreneuriat

Le prof Nicot Omeonga a également fait voir à ses interlocuteurs de la Paroisse Saint Gabriel de Yolo que la vision précède la provision. Or, fait-il remarqué, il y a un célèbre musicien Papa Wemba, pour ne pas le citer, qui a fait l’apologie en disant ‘’Chance eloko pamba’’ c’est-à-dire la loi de moindre effort. Donc, tu pourrais ne pas fournir beaucoup d’efforts, tu peux réussir. Or, la loi divine nous dit : ‘’C’est par l’effort qu’on réussit’’. Poursuivant son discours, le Prof Nicot Omeonga révèle qu’en RDC, à l’heure actuelle on a pas de modèles d’entrepreneurs. Mais s’il y en a quelques entrepreneurs qui ont réussi un tout petit peu, c’est dans le domaine de l’art. C’est souvent les musiciens. Et ici, le Prof fait remarquer que ces derniers ne sont pas nécessairement des modèles. Car, un modèle doit incarner des valeurs.

Cependant, le Prof Nicot Omeonga insiste que dans le domaine de l’entrepreneuriat, il y a bel et bien quelques modèles mais qui, malheureusement ne sont pas fortement médiatisés. Il cite l’exemple d’un jeune homme qui a réussi à mettre du piment dans des boîtes de conserve et qui les vend à travers toute la ville de Kinshasa. Sur ce chapitre, le prof fustige la manière de faire congolaise où l’on médiatise les modèles qui ont déjà réussi et moins d’autres à l’image du jeune homme précité.

Répondant à une question lui posée sur les lois votées au parlement, le Prof Nicot Omeonga leur a révélé qu’il a été assistant parlementaire. Il sait comment les Lois s’élaborent. Si Dieu lui fait grâce et qu’il se retrouve au parlement, il s’y emploiera lui-même, au cas contraire il utilisera quelqu’un d’autre. Et d’enchainer qu’en RDC, le problème ce n’est pas les Lois. Elles sont là. Mais ce qui pose problème, c’est l’application de ces Lois. Et le Prof Nicot Omeonga de révéler : ‘’Par rapport à la production législative, nous dépassons de loin même les pays développés. Les gens qui sont censés respectés et appliquer les lois, ne le font pas. Donc, au-delà des lois, il faut avoir des animateurs qui vont apporter des innovations’’.
Antoine Bolia




Dimanche 5 mars à Saint Gabriel de Yolo-Sud: Le Prof Nicot Omeonga éclaire les paroissiens sur le thème : ‘’L’entrepreneuriat, catalyseur de la prospérité financière des jeunes chrétiens’’

Le Prof Nicot Omeonga Nicot Omeonga, économiste et Professeur d’université qui est à la tête de la fondation Fomenic laquelle essaye d’apporter des solutions dans divers domaines touchant la vie des congolais (sécuritaire, social et économique), a animé une grande conférence des jeunes, le dimanche 5 mars 2023 à la Paroisse Saint Gabriel de Yolo-Sud. Le Prof Nicot Omeonga a abordé comme thème : ‘’L’Entrepreneuriat, catalyseur de la Prospérité financière des jeunes chrétiens’’. Deux temps forts à retenir : exposé du Prof et questions-réponses.

Face aux jeunes paroissiens de la Paroisse Saint Gabriel, le Prof Nicot Omeonga a fait le tour d’horizons sur l’entrepreneuriat. Il a notamment fait allusion aux mamans qui vendent tout au long de la route sur Kapela et dont les étalages ont été rasés par le Caterpillar de l’hôtel de ville de Kinshasa. Il s’est alors posé la question pourquoi les font-elles ? Existent-ils des marchés où on a construit et prévu pour elles d’aller vendre et qu’elles ont refusé ? Et ici, le Prof Nicot Omeonga croit que d’ici 6 mois et une année, les gens vont revenir. Et il pense qu’avant de prendre la décision de tout raser, il fallait d’abord construire où les gens vont vendre. Mais vous avez rasé pour que les gens aillent où ? Pour le Prof Nicot Omeonga, on s’est attaqué aux conséquences sans s’attaquer aux causes.
Abordant le phénomène Kuluna, le Prof pense que c’est parce que l’État n’a plus de travail à donner. L’État est incapable de subvenir aux besoins des travailleurs. L’unique solution pour résoudre ce problème, d’après le Prof Nicot Omeonga, c’est l’entrepreneuriat qui va régler le problème du chômage. Et il donne ce conseil aux étudiants qui sont encore aux études : ‘’Une fois que vous terminez vos études, ne revenez plus chez les parents demander de l’aumône. L’aumône ne sera plus là. Le temps de la manne est fini. Il faut vous lancer dans l’entrepreneuriat. C’est vrai qu’on peut dire ça sera difficile. Ce qui est difficile est intéressant. Aucune vie sérieuse ne peut se construire dans la facilité. La vie se construit sur le roc. L’entrepreneuriat demande les men of chif, ce sont des modèles. Et en RDC on a connu des modèles Dokolo, Bemba Saolona, Lusakivana…tous ces gens étaient des véritables entrepreneurs engagés dans l’entrepreneuriat. Ils sont devenus célèbres, riches à cause de l’effort, de l’entrepreneuriat. Ceux qui travaillent comme nous, nous nous contentons du salaire nous sommes candidats à la pauvreté. Parce que le salariat, c’est la pauvreté absolue. Mais ceux qui s’engagent à l’entrepreneuriat, ce sont des gens qui sont candidats voués à la prospérité. Tant que c’est vrai nous avons la foi, nous avons reçu Jésus-Christ comme sauveur, mais pour devenir prospère, il faut passer par l’entrepreneuriat. Quand Dieu créa Adan, il lui a demandé d’entreprendre. C’est l’entrepreneuriat qui compte. Le symbole de richesse pour le chrétien, c’est Abraham. Qui à son vieux âge était éleveur. Il était devenu célèbre. Les exemples sont légions. Il faut entreprendre. C’est difficile mais pas impossible. C’est quand c’est difficile qu’il y a la solution. Dans l’abondance on ne peut pas bien réfléchir. C’est dans la précarité qu’on trouve des solutions appropriées’’.
Antoine Bolia




PROGRAMME DES OBSÈQUES DE FEU PAPA Nestor KITENGIE MBAYU

Programme du mardi 7 mars 2023 :

18h00 : Mise en place terminée ;
18h10 : Mot du modérateur ;
18h30 : Mot de circonstance ;
18h35 : Intermède musical ;
19 h 40 : Présentation de la biographie du défunt et hommage de la famille MBAYU
KANYAMA ;
19h45 : Mot des enfants du défunt ;
19h50 : Mot d’hommage des petits enfants ;
19h45 : Témoignages ;
20h00 : Annonce de la journée du mercredi 8 mars 2023 (Exposition du corps à la
morgue de l’Hôpital du Cinquantenaire et enterrement du défunt au
Cimetière « Nécropole II ») ;
20h10 à 21 h 00 : Musique chrétienne ;
21h05 à 22h30 : Musique folklorique ;
22h35 à 23h30 : Musique chrétienne ;
23h30 jusqu’à l’aube : Exhortation et musique chrétienne.

Programme du mercredi 8 mars 2023 :

9h30 : Mise en place terminée ;
9h35 à 9h40 : Exposition du corps ;
9h40 à 9h45 : Annonce du programme par le modérateur ;
9h45 à 9h50 : Présentation de la biographie du défunt ;
9h50 à 9h55 : Mot des petits-enfants ;
9h55 à 10h05 : Témoignages ;
10h05 à 10h45 : Dépôt des gerbes de fleur ;
10h45 à 10h50 : Mot de la famille ;
10h50 à 11h00 : Prière de clôture ;
11h00 : Levée du corps pour l’inhumation au Cimetière Nécropole II ;
15h30 : Bain de consolation dans la salle « ATLANTIS », située à la 1ère rue, dans la
commune de Limete (Réf : Eglise « Cité Bethel »).

Fait à Kinshasa, le 6 mars 2023.

Pour la Famille :

Me Clément KITENGYE-KISAKA




EPST : Des Partenaires Techniques et Financiers conviennent de coordonner leurs actions en fonction des besoins et des priorités de la Rdc

Le professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a réuni dans son cabinet de travail tous les représentants des Partenaires Techniques et Financiers dans le sous-secteur de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, conduits par Mme Laura Mazal, Directeur au développement à l’ambassade de la Grande Bretagne en RDC, pour échanger sur la coordination des actions que ces derniers posent dans le secteur.

Loin de toute démarche dogmatique, le professeur Tony Mwaba Kazadi a accordé la parole à ses convives pour s’exprimer en toute liberté sur les sujets inscrits à l’ordre du jour.
À tour de rôle et sous la coordination de Mme Laura Mazal, tous les partenaires techniques et financiers ont avoué leur volonté d’avoir une coordination commune des projets et actions en fonction des priorités et besoins du Gouvernement. C’est ici qu’ils ont déclaré ne travailler qu’en appui au Gouvernement et c’est dans ce cadre qu’ils se prêtent à définir une feuille de route commune avec le ministère sur les actions à poser.
Mme Laura Mazal a indiqué que les Partenaires Techniques et Financiers sont satisfaits des réalisations en ce qui concerne la consolidation et la pérennisation de la gratuité de l’enseignement primaire et entendent aller plus loin pour améliorer les conditions d’apprentissages aussi bien à l’école primaire qu’au secondaire.
Prenant à son tour la parole, le Ministre Tony Mwaba Kazadi, a salué les actions posées par les Partenaires Techniques et Financiers dans l’accompagnement du Gouvernement surtout en ce qui concerne la mise en application de la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements scolaires publics. Il a noté la construction des infrastructures scolaires et le don des bancs pupitres dans certaines provinces par les partenaires.
Cependant, a-t-il regretté, il y a un déficit de coordination et d’information sur toutes ces actions réalisées. Et cela, est provoqué par le manque de dialogue entre les PTF et le Ministère, a-t-il indiqué, avant de préciser :”Cela ne me permet pas de savoir ce qui est fait et porter la voix aussi au niveau du Gouvernement”. Pour le professeur Tony Mwaba, ce sont les actions que l’on peut évaluer et mettre à l’actif du Gouvernement. Cela implique l’élaboration d’une feuille de route et la définition de la cartographie de toutes ces actions. Parce que, a-t-il relevé, il y a une sorte de concentration des projets dans certaines provinces au détriment des autres, par les mêmes partenaires. C’est là où il est revenu sur ce qu’il a dit à Genève lors de la Conférence Éducation Can not Wait, lorsqu’il a parlé de la concentration des activités des PTF dans les provinces du Tanganyika, Ituri et Kasaï Central.
À ce sujet, le n°1 de l’EPST a invité ses interlocuteurs à orienter les actions sur terrain en fonction des besoins et des priorités du pays. Ce qui implique ipso facto, un dialogue permanent pour la canalisation des projets en fonction des priorités du secteur de l’éducation, a-t-il souligné.
Là-dessus, le patron de l’EPST a rappelé qu’il en va de leur intérêt en ce qui concerne la visibilité de leurs actions qui ne peut être portée que par sa voix, a-t-il souligné.
À ce propos, il a demandé aux PTF d’arrêter un calendrier avec ses collaborateurs tant au niveau du Cabinet que de l’Administration de telle sorte que l’on ait des rencontres régulières, même en visioconférence avec les provinces pour renforcer la coordination et relancer le dialogue avec les PTF en vue de suivre ensemble les actions sur terrain.
En sa qualité de Représentante des Partenaires Techniques et Financiers, Mme Laura Mazal a déclaré :” Je suis ici en tant que Représentante des Partenaires Techniques et Financiers, parce que le Royaume-Uni est le Chef de file dans le secteur de l’éducation à l’heure actuelle. Et nous sommes venus discuter avec le Ministre des questions de coordination pour renforcer la coordination et le dialogue sur les politiques publiques de l’éducation primaire, secondaire avec nos collègues de l’Union Européenne, de l’UNICEF et de la Belgique. Alors nous-nous sommes mis d’accord sur l’idée de renforcer la coordination, d’avoir une feuille de route entre les efforts du Gouvernement et les efforts des Partenaires Techniques et Financiers pour faire le suivi et voir comment on continue à renforcer l’accès à l’éducation pour tous les enfants congolais ”, a-t-elle indiqué.




Pour n’avoir pas cédé à la corruption : La société GLC/Tanganyika interdite de commercialiser son ciment

La Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption (LICOCO) est préoccupée par l’attitude des autorités de la Province de Tanganyika en général et particulièrement celle de Mme la Gouverneure, qui, au lieu de se ranger derrière la vision du Chef de l’Etat, qui fournit beaucoup d’efforts pour mobiliser les investisseurs étrangers à venir investir en RDC, a pris la décision de fermer la vente des ciments de la Société GLC (Great Lac Cement) violant ainsi la loi et bafouant les efforts du Chef de l’Etat pour des intérêts personnels.
Great Lacs Cement, une société privée à capitaux chinois, a investi depuis 2021 dans la Province de Tanganyika pour relancer l’ancienne société Interlac, qui produisait du ciment et charbon à Kabimba. C’est la seule société privée installée dans cette province pour le moment. L’Investissement actuel de la Société GLC est estimé à plus de 200 millions USD dans la Province de Tanganyika.
« Les informations à notre possession démontrent que la Gouverneure de la Province du Tanganyika reproche à la Société GLC de n’avoir pas payé les taxes dues à la province, d’opérer sans document officiel et de vendre le ciment à un prix plus élevé sans consentement de la Gouverneure », indique la Licoco dans un communiqué parvenu à notre rédaction.
Vérifiant les raisons avancées par la Gouverneure de la Province de Tanganyika, la LICOCO estime que la Gouverneure a outrepassée ses prérogatives car elle n’a pas qualité ou compétence d’interdire la vente des produits d’une société sans un jugement des Cours et Tribunaux à moins que lesdits produits constituent une menace pour la santé publique et dans ce cas, ce sont les services attitrés qui font rapport et c’est à la base de ce dernier que la Gouverneure pourrait interdire la vente d’un tel produit. Dans le cas d’espèce, le ciment ne présente pas un danger pour la santé publique.
Elle n’a pas compétence de s’ingérer dans la structure des prix car cette compétence incombe au Ministre National de l’Économie ; N’ayant pas respecté la procédure normale en matière de recouvrement des droits et taxes dus à l’Etat, la Gouverneure ne peut pas interdire la vente des produits d’une société pour non-paiement.
Interrogeant plusieurs sources sur ce dossier, il nous a été rapporté que les raisons de cette interdiction sont autres que celles avancées ci-haut dont elle aurait demandé 450 000 USD à la Société GLC ; Elle aurait demandé d’être distributrice exclusive du ciment produit par la Société GLC dans toute la province de Tanganyika et les provinces voisines ; Elle aurait demandé que la Société GLC s’engage à lui donner 1$ par sac de ciment à chaque production.
N’ayant pas accepté de satisfaire à toutes ces demandes illégales, Mme la Gouverneure a donné l’ordre verbale à ses Conseillers d’interdire la vente du ciment de la Société GLC.
La LICOCO dénonce ce comportement des autorités de la Province de Tanganyika qui ne cadre pas avec la vision du Chef de l’Etat en s’arrogant les pouvoirs de tracasser les opérateurs économiques dont particulièrement les responsables de la Société GLC Kabimba.
La LICOCO a interrogé les responsables des Cours et Tribunaux de la Province de Tanganyika et tous nous ont affirmé qu’il y a aucun dossier judiciaire en instruction contre la Société GLC dans leurs juridictions.
La LICOCO a eu accès à un courrier daté du 11 Février 2023 que les responsables de la Société GLC ont adressé au Premier Ministre pour se plaindre du comportement de la Gouverneure du Tanganyika qui travaille pour saper les climats des affaires dans sa Province et ternir l’image pays alors que le Président de la République travaille nuit et jour pour attirer les investisseurs en République Démocratique du Congo.
Il convient de vous rappeler que la Province de Tanganyika est parmi les provinces où le taux de pauvreté est le plus élevé en République Démocratique du Congo.
Interdire une société privée qui investit dans une province ayant un taux de pauvreté très élevé comme celle de Tanganyika, c’est de la mauvaise foi ou de l’incompétence, estime un analyste local que nous avions interrogé lors de la rédaction de ce communiqué.
La LICOCO estime que les Gouverneurs des Provinces devraient soutenir les investisseurs privés qui viennent faire les affaires dans leurs provinces que de les tracasser comme ce qui se passe dans la Province de Tanganyika.

Interpeller la Gouverneure
Au regard de tout ce qui précède et vu l’urgence, la LICOCO demande au président de la République d’interpeller la Gouverneure de la Province de Tanganyika pour qu’elle laisse la Société GLC vendre ses produits comme l’exige la loi ; De demander des explications à Madame la Gouverneure car son comportement ternit négativement l’image de la République Démocratique du Congo qui est de plus en plus considéré comme étant un pays où il est difficile de faire les affaires.
La Licoco demande à la Gouverneure et à l’Assemblée provinciale de Tanganyika de lever sans condition cette interdiction car si la Société GLC ne paye pas des taxes, la procédure de recouvrement des taxes existe et elle doit être appliquée ; D’interpeller Madame la Gouverneure si elle continue à persister dans son comportement injuste qui freine le développement de la Province de Tanganyika.




Rdc : Les sociétés civiles du Maniema et Sud-Kivu plaident pour la relance de la production minière à Kamituga, Luguswa et Namoya

Les sociétés civiles établies dans les provinces du Maniema et Sud-Kivu plaident pour la relance de la production minière à Kamituga, Luguswa et Namoya, trois territoires de leurs entités. Dans une déclaration écrite publiée le lundi 27 février dernier, les présidents de la société civile établie dans les flliales des Sociétés Congolaises du Groupe Banro, à Kamituga, Lugushwa, Namoya et de Bukavu, en Provinces du Maniema, constatent que les quatre (4) Sociétés du Groupe Banro dans leurs provinces sont inactives depuis 2019.


«Nos investigations auprès des Cours et Tribunaux révèlent que le Groupe Banro est assigné en justice depuis le 09 Décembre 2022 au Tribunal de Commerce de la Gombe sous RFC 150 par un créancier en conversion du règlement préventif à la Liquidation pour cause de cessation de paiement dans les concordants leur accordés en 2021; Nos enquêtes démontent que Strategos Mining and Exploration Group se présente comme repreneur depuis 2021, mais il n’a jamais mis les pieds sur les Sites de Lugushwa et Kamituga», ont-ils déploré.
Et d’ajouter : « Ils n’ont même pas commencé la moindre réhabilitation de la Mine active de Namoya; les 4 Sociétés du Groupe Banro ont intenté une action en suspicion légitime sous RR 1974 depuis le 13/12/2022. Mais la situation juridique demeure bloquée à la Cour d’Appel de Kinshasa-Gombe depuis plus de 60 jours ».
Face à ce qu’elle qualifie d’imbroglio, la Société Civile « crie son impatience de voir des milliers de fils et filles du Maniema et du Sud-Kivu patauger dans un océan de misère économique et sociale alors qu’une Entreprise Banro en bonne santé leur aurait permis de vivre décemment », écrivent-ils.
Les présidents de la société civile lance un message en direction de la justice congolaise pour la situation soit décantée.
« C’est en notre qualité de porteurs des doléances des Sans-Voix vivant dans les deux Provinces que nous exhortons la Justice Congolaise à faire diligence, en se prononçant dans le meilleur délai, sans tergiversation, pour d’une part, que les populations du Maniema et du Sud-Kivu connaissent, enfin, le véritable repreneur officiel et que, d’autre part, les créanciers Régionaux, Nationaux et Internationaux soient désintéressés, en particulier les travailleurs du Maniema et du Sud-Kivu ».
Ces présidents de la société civile du Maniema et Sud-Kivu disent avoir la ferme conviction d’avoir un repreneur ayant les capacités financières et managériales éprouvées pour relancer les Mines. L’objectif ont-ils souligné est d’arriver à un boom économique et social de leurs provinces.
Ambroise Mamba




Quelle est la place de la femme en démocratie ?

Le problème de la femme a toujours existé et chaque société a toujours cherché à le résoudre à sa manière, compte tenu de son niveau économique et son cheminement idéologique.
Souvent, on s’accorde à dire que les femmes représentent plus de la moitié de la population dans chaque entité, mais jamais ne leur a été accordé le pouvoir conséquent sur la place publique. Cette situation a perduré sans amélioration, en fonction des problèmes dont souffre la société, sur le plan économique particulièrement, aussi bien dans les pays capitalistes que dans les pays marxistes.
Dans ces pays d’Occident, il a été question des conflits entre les hommes et les femmes, la force des premiers entraînant les injustices à l’égard des autres ainsi que beaucoup de discrimination. La femme s’est toujours trouvée ainsi exploitée, comme dans les gisements des minerais.
Quoi qu’il en soit, à l’instar des civilisations orientales et africaines qui accordent à la femme une situation distinguée, le vingtième siècle a vu généralement la femme prendre la place qui lui revient, au point que l’on parle aujourd’hui de l’égalité et même de la parité entre les deux sexes… Toutefois, l’on doit reconnaître que la femme rencontre encore plusieurs problèmes et réclame plus de droits, surtout sur les lieux et dans les milieux de travail. Cette situation est à la base d’un comportement qui tend à voir la femme perdre de sa féminité si on n’y prend garde.
D’où la nécessité d’implanter et de vivre effectivement le Pouvoir par le Peuple afin de résoudre et même d’éradiquer tous ces problèmes qu’on soulève faussement et qui engendrent de la diversion autour de la femme. En effet, avec le Pouvoir par le Peuple, la Démocratie Véritable ou la Communautocratie, la femme, comme tout le monde, dans l’égalité des droits et la différence des devoirs, participe à la gestion de la communauté au sein de laquelle elle est appelée à vivre. Ici, on lui accorde la situation qui lui revient, relativement et conformément à ses capacités et à sa nature physique.
Autrement dit, toute société possède ses repères culturels dont on doit tenir compte lorsqu’on aborde le problème de la femme. Aucune société ne peut se poser ni être imposée en modèle dans ce domaine, qu’elle soit orientale, occidentale ou africaine. Les analyses, suggestions et solutions doivent demeurer conformes à l’héritage culturel de chaque société qui ne doit cependant pas s’« autarciser » ni se fermer aux autres. D’où le tri judicieux des éléments à prendre et à laisser par chacune, en toute liberté, dans l’espoir et conformément à ses espérances d’épanouissement, sans contrainte d’ailleurs.
Elément de la société, la femme évolue avec la société et son problème ne doit pas être traité en dehors des problèmes de la société. Bref, les spécificités culturelles de chaque société sont à prendre en ligne de compte lorsqu’on traite du problème de la femme.
En Afrique par exemple, l’on doit éviter qu’elle perde de sa féminité en gobant sans réflexion des slogans tels que « libération totale » ou « émancipation de la femme » ; car celle-ci n’a été l’esclave de personne en dehors du colonisateur qui l’a considérée et traitée moins qu’une chose, en objet. Elle était plutôt choyée dans nos sociétés traditionnelles et considérée, dans nos royaumes, comme première conseillère du Roi.
C’est cette philosophie que prône la Démocratie Véritable, la Démocratie Directe, le Pouvoir par le Peuple que nous aimons qualifier de « Communautocratie ». Ici, la femme est et doit être traitée sans discrimination aucune. Elle a droit à l’éducation et à l’instruction, elle enseigne, elle pratique du sport, elle pilote des avions, elle est bureaucratique, elle va aux champs ; bref, elle travaille… Toutefois, elle ne doit exercer que des fonctions conformes à sa nature. Et la législation doit être élaborée dans ce sens-là, être adéquate à la nature et éviter que la femme ne rencontre des barrières dans la jouissance de ses droits et qu’elle demeure libre de choisir elle-même le domaine qui l’intéresse.
Dans le même ordre d’idée, le choix du mari, l’âge de mariage, le droit de divorce, la responsabilité de contracter un mariage…sont autant d’avantages dont doit jouir la femme en Démocratie Véritable. Et même si elle choisit la polygamie, elle doit s’y épanouir et ne jamais être opprimée.
En d’autres termes, la femme, à l’instar de l’homme, jouit de tous les droits en Démocratie vraie : acquisition de l’instruction, du travail, etc. Comme un homme mûr donc, la femme mure choisit son job. Toutefois, cela ne doit pas l’empêcher de s’occuper de tâches domestiques ; car c’est elle qui demeure la mère de la nation, l’organisatrice du foyer, la gardienne des valeurs fondamentales et fondatrices de l’humanité.
La Démocratie véritable bannit l’instrumentalisation dont la femme demeure victime aujourd’hui, surtout dans la société occidentale. C’est bien de crier « genre », « parité » …Mais cette logique doit s’étendre à tous les domaines, à tous les secteurs de la vie plutôt que de se révéler n’être qu’une philosophie sélective… A titre illustratif, il n’est pas normal qu’une loi, comme en République Démocratique du Congo, puisse réserver 30% des postes au sein des institutions du pouvoir étatique à la femme pendant que la constitution dans ce pays, qui parle contradictoirement de la parité, interdit toute forme de discrimination entre citoyens.
Les 30% devraient être plutôt le fruit du travail abattu par les femmes et non un cadeau gracieusement offert. Si nous considérons que les femmes doivent avoir droit à 30% des postes, nous devons, au préalable, leur faire comprendre et les amener, dans ce pouvoir particratique, à créer, à être également responsables des partis politiques à concurrence de 30% et de se battre aux élections, au même titre que les hommes : car, en général, du moins jusqu’à ce jour, les femmes s’intéressent très peu aux activités dites politiques et leur présence comme membres actifs dans des partis politiques reste insignifiante. Elles sont quelque peu visibles dans les partis au pouvoir par espoir des dividendes financiers à en tirer.
Bref, les femmes, parlant et exigeant la parité, ne doivent pas réclamer des postes seulement au Parlement, au Gouvernement (et au Portefeuille), mais dans tous les secteurs et domaines de la vie, à savoir l’enseignement, la recherche scientifique, le sport, la musique, la Fonction Publique, l’armée, les mines… et ce, par mérite et non comme cadeau. Elles ne doivent pas se montrer mendiantes dans ces domaines, mais travailler et parvenir, par des efforts déployés, aux résultats escomptés, rêvés. Leur donner des postes à travers la loi sans effort de leur part, c’est les infantiliser, les instrumentaliser et les disposer à la manipulation.
Si nous pouvons nous résumer, nous dirons que le problème de la femme demeure complexe à analyser. Dans la société à Démocratie Véritable, la femme n’est pas à considérer follement comme la « libérée totale » d’autres cieux où elle est en perte de féminité. Elle n’est pas non plus l’esclave qu’on enferme dans les croyances mythico-religieuses. Elle jouit de l’égalité des droits avec son frère masculin, mais ne doit pas être soumise aux mêmes devoirs que lui (aller en guerre quand elle attend famille ; descendre travailler dans les mines comme le font quotidiennement les hommes…Ici, on devrait également parler et réclamer les 30%). C’est vrai que hommes, femmes, enfants, handicapés, producteurs, agriculteurs, travailleurs, chômeurs… nous demeurons égaux en tant que membres de l’humanité, sommes et devons être égaux devant la loi, devant le droit. Il s’agit de l’égalité liée à la liberté même, un acquis naturel. Toutefois, nous ne pouvons pas être égaux en tout. Même sur le plan naturel, nous ne sommes jamais égaux. Les hommes naissent plus nombreux que les femmes – 512 garçons pour 488 filles – mais la surmortalité masculine demeure supérieure à celle de la femme. Jamais donc n’existe l’égalité même en nombre. Pourquoi parler alors de la parité ? Ce n’est rien d’autre que falsifier la réalité et fausser la nature !
Il est vrai qu’au nom de la liberté tout être humain doit acquérir la connaissance lui permettant d’exercer l’activité qui lui convient. Cependant, les capacités physiques et mentales ne sont pas identiques chez tous les hommes. Tout le monde ne peut pas posséder les mêmes aptitudes. D’où la différenciation des tâches et des devoirs. Parler des devoirs égaux relèverait de la dictature pour exploiter davantage, notamment sur le plan économique, les autres à l’accumulation égoïste des richesses.
Voilà pourquoi en Démocratie Véritable, en Communautocratie, le slogan à scander et à appliquer, en tenant compte des réalités de chaque pays, reste : « Egaux devant le droit et Différents devant le devoir ». D’où cet interdit à intérioriser : « ne jamais obliger quelqu’un à faire ce qui ne lui convient pas. Ce serait entamer sa liberté ».
Sur le plan politique, nous avons tous le droit de prendre part aux activités et travaux de notre Congrès ou Assemblée Populaire de Base et de ne participer aux activités des Gouvernements locaux ou Comités Populaires qu’en fonction de nos capacités sur base de la désignation par le Congrès, hommes ou femmes.
Sur le plan économique, soit qu’on travaille pour soi (femme ou homme), soit qu’on s’associe pour travailler ensemble. On doit accomplir le même devoir global, celui d’édifier la nation et d’en assurer le développement, chacun selon ses capacités et son secteur d’activité. Autrement dit, c’est la manière dont on doit contribuer qui diffère en fonction des capacités individuelles, toujours différentes les unes des autres.
Sur le plan socio-culturel, nous avons les droits de nous abriter, de nous nourrir, de nous déplacer et d’accéder à tout ce qui est culturel. Mais, chacun le fait selon ses préférences, voulant se déplacer par véhicule ou par moto, mangeant du riz ou du manioc, s’abritant dans une maison à un ou à deux niveaux, en tôles, en tuiles ou en chaumes …
Somme toute, le combat à mener par le « genre » doit être celui de l’épanouissement de tous et de chacun sans discrimination au lieu de poursuivre le vent de l’égalité qui n’est possible ni sur le plan naturel ni sur le plan social. Nous sommes appelés à nous compléter les uns et les autres sans préjugé ni complexe. Différents et complémentaires, tel est notre lot.
Grâce à cette complémentarité, notre combat doit consister à fournir sans cesse des efforts pour la création et l’émergence de la Nouvelle Société à mettre sur pied pour l’épanouissement des peuples. Cette Nouvelle Société doit être fondée sur le Pouvoir par le Peuple, la Démocratie Directe ou la Véritable Démocratie à l’étape actuelle de l’évolution de l’Humanité, hommes et femmes devant jouer correctement, dans l’égalité des droits et non des devoirs, leurs partitions.
Tel est l’appel que nous lançons aux uns et aux autres en cette date mémorable du 8 mars !

Kinshasa, 06 mars 2023
Urbain-Daniel Tshisungu Tshis
Analyste Indépendant.




Mouvement paysan : la CONAPAC enchantée de la visite de l’EAFF

Quatre jours durant, la semaine dernière, une forte délégation de l’EAFF (Eastern Africa Farmers Federation, qui se traduit en français par la Fédération des producteurs agricoles de l’Afrique orientale), une plateforme régionale dont le siège est au Kenya et regroupant des faitières nationales des producteurs agricoles, était en visite à Kinshasa. Le but de cette visite en RDC était de rencontrer les membres du Conseil d’administration de la Confédération nationale des producteurs agricoles du Congo (CONAPAC) au niveau national. Mais aussi, les leaders des organisations faitières provinciales membres de la CONAPAC, une des trois faitières nationales des organisations paysannes congolaises, à côté de la COPACO et de l’UNAGRICO.


Par cette visite, la délégation de l’EAFF a voulu aussi analyser le fonctionnement et le niveau d’organisation de la CONAPAC, afin de déceler les forces et faiblesses de cette faitière nationale des producteurs agricoles de la RDC. Mais aussi soutenir le plaidoyer de la CONAPAC auprès des institutions publiques et privées et organismes ou organisations des Nations Unies.
Créée en 2001, l’EAFF est donc une organisation paysanne régionale qui appuie et accompagne les producteurs agricoles en Afrique de l’Est. Elle compte en son sein 25 millions de producteurs agricoles. Elle est constituée des organisations paysannes nationales de dix pays : Kenya, Ouganda, Tanzanie, Rwanda, Burundi, République démocratique du Congo, Sud-Soudan, Ethiopie, Djibouti, etc. L’EAFF travaille en collaboration avec d’autres plateformes régionales dont la COMESA, mais aussi avec des centres de recherche.
A Kinshasa, la délégation de l’EAFF a été conduite par sa présidente Elisabeth Nsimadala et composée également de la chargée des finances de l’EAFF, Mme Joyce et de MM. Mathusalem Paluku Mivimba, vice-président de l’EAFF et président honoraire de la CONAPAC, Stephen Bushiri, secrétaire exécutif de l’EAFF, et Norbert Tuyishime, chargé de programmes de l’EAFF.
Cette visite en RDC est une étape de la grande tournée que ces responsables de l’EAFF entreprennent pour rencontrer ses membres dont la CONAPAC. Cette visite a un triple objectif, à savoir : évaluer le partenariat entre l’EAFF et ses membres ; rencontrer les ministères sectoriels pour renforcer leurs collaborations avec la CONAPAC ainsi que les partenaires financiers qui appuient la CONAPAC et échanger avec les membres du Conseil d’administration de la CONAPAC dont la majorité était en séjour de travail à Kinshasa.
Durant deux jours, les dirigeants de la CONAPAC et leurs hôtes ont fait l’évaluation des capacités organisationnelles de la CONAPAC ainsi que de l’EAFF. Ils ont ouvert la matrice sur les domaines exploitables qui définiront le plan d’action à mettre en œuvre pour les années à venir.
Et à l’issue de cette visite, une conférence de presse a été organisée vendredi 03 mars courant au siège national de la CONAPAC, situé à Kinshasa dans la commune de Barumbu (Bon Marché). A l’occasion, en effet, des explications ont été données aux journalistes congolais sur la teneur de cette visite. Dans sa prise de parole, M. Paluku Mivimba, vice-président de la structure, a indiqué quelques activités menées par l’EAFF au cours de cette mission.
Pendant son séjour à Kinshasa, la délégation de l’EAFF a donc accompagné les dirigeants de la CONAPAC dans le cadre de ses plaidoyers, notamment auprès du Ministère de l’Agriculture ; du secrétariat général du FONARED (Fonds national REDD (Réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts) pour discuter des enjeux du changement climatique face à l’agriculture ; du bureau-pays du FIDA (Fonds international de développement agricole) en RDC, en vue de l’accompagnement des petits producteurs agricoles par cet organisme des Nations Unies.
A cette occasion, une note de plaidoyer des organisations paysannes de la province du Nord-Kivu a été remise au Gouvernement de la République. Dans laquelle, il a été signifié à l’exécutif national, non seulement les grands défis spécifiques au domaine agricoles dans le pays, mais aussi et surtout, les propositions de solutions.
« Les organisations paysannes demandent au gouvernement congolais de faire de l’agriculture sa priorité pour relever ces différents défis, chaque Ministère en ce qui le concerne, afin de permettre aux petits producteurs agricoles de bien nourrir les Congolais. Elles demandent au Premier ministre de pouvoir créer un espace qui permettra aux organisations paysannes d’organiser un échange avec les différents Ministères en incidence agricole afin de proposer des stratégies qui permettront d’assainir le secteur, surtout que la RDC est un pays à vocation agricole. Si le secteur agricole congolais est bien géré, la RDC peut nourrir le monde. Il est possible que l’économie congolaise repose dans sa grande partie, sur le secteur de l’agriculture », c’est la conclusion de cette note d’information.
Pour sa part, la présidente du conseil d’administration de la CONAPAC, Mme Espérance Nzuzi Mwaka, a présenté aux médias le travail de sa plateforme. Celle-ci, a-t-elle expliqué, est présente dans 18 des 26 provinces de la RDC, et compte en son sein plus de 500.000 membres effectifs.
La CONAPAC, souligne sa présidente, milite pour la défense des intérêts des producteurs agricoles de la RDC. Mais également pour la promotion de l’agriculture familiale en RD Congo. De ce fait, la CONAPAC mène des plaidoyers et lobbying sur différentes questions qui concernent la vie et le travail des producteurs agricoles en RDC.
Avant que les intervenants puissent répondre aux diverses questions posées par les journalistes, Mme Nzuzi Mwaka Espérance a recommandé à tous les présidents provinciaux de la CONAPAC d’œuvrer dans l’unité. Signalons enfin que lors de cette conférence de presse, les membres de la CONAPAC et de l’EAFF ont recommandé au gouvernement congolais de soutenir les producteurs agricoles dans leur besogne pour le développement de l’agriculture familiale en République démocratique du Congo.
Ils ont aussi insisté pour la restauration de la paix dans la partie Est de la RDC.

Une idée de la CONAPAC
La Confédération nationale des producteurs agricoles du Congo est une plateforme qui rassemble en son sein les fédérations provinciales des producteurs agricoles. Ces structures sont composées des unions des organisations paysannes qui, à leur tour, regroupent des organisations paysannes de base et des coopératives primaires, dont les membres sont des paysans exerçant des activités agricoles au niveau local.
La CONAPAC réunit plus de 500.000 ménages et donc, plus ou moins 3 millions de membres pris individuellement. Sa vision est de contribuer à l’avènement d’un monde paysan solidaire, professionnel et prospère. Sa mission consiste à représenter et défendre tant au niveau national qu’international, les intérêts des producteurs agricoles congolais pour leur permettre de participer activement à la vie de la société et de s’y épanouir.
La CONAPAC mène un plaidoyer, lequel repose sur différents piliers. Entre autres, la participation à l’élaboration des politiques et la mise en œuvre des stratégies de développement agricole ; l’accès à la terre sécurisée pour les communautés paysannes ; le FONADA (Fonds national de développement agricole), un outil favorisant l’accès des agriculteurs familiaux au crédit agricole.
Mais aussi, le renforcement du Fonds national de micro-finance (FNM), et sa mise en place dans toutes les provinces de la RDC ; l’utilisation efficace et transparente du FONER par une cogestion décentralisée avec les organisations paysannes ; pour l’aménagement et la maintenance des voies de desserte agricole ; la signature et vulgarisation des textes réglementaires ; et la mise en place d’un observatoire de l’action gouvernementale dans le secteur agricole.

Lepetit Baende




EPST : Tony Mwaba, cap sur l’amélioration de la qualité de l’enseignement dans le secteur privé

Désormais, pour signer un Arrêté ministériel d’agrément d’une école privée, le promoteur devra se munir de toutes les pièces exigées par la loi, ainsi que des listes des enseignants, leurs contrats de travail et leurs copies de carte d’électeur. Sans cela, aucune école ne va bénéficier d’un agrément. Pour celles qui existent, elles devront se conformer à cette exigence, sans quoi, leurs élèves ne seront pas admis aux examens d’Etat ou ils seront transférés dans les écoles qui sont régulières et conformes.

Après avoir consolidé et pérennisé la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements scolaires publics, le Professeur Tony Mwaba Kazadi, Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, est focalisé désormais sur l’amélioration de la qualité d’enseignement.
Une qualité de l’enseignement qui ne doit pas concerner que le secteur public, mais aussi et surtout, le secteur privé qui engrange un bon nombre d’élèves dans notre pays.
C’est ici qu’il faut souligner son combat engagé contre les antivaleurs et le réveil de l’Inspection scolaire, comme gage pour atteindre cet objectif.
Dans le secteur privé, il a organisé pour la toute première fois en RDC, la Table Ronde sur les écoles privées qui avait mis autour d’une même table, les promoteurs, des syndicats des enseignants, des associations des parents des écoles privées agréées et le Gouvernement congolais, à l’issue de laquelle beaucoup de résolutions ont été prises.
Il était donc question que l’on évalue ces résolutions.
C’est ce qui justifie la réunion présidée ce lundi 06 mars 2023 par le Professeur Tony Mwaba Kazadi, en présence de Mme le Secrétaire Général à l’EPST, de M. l’IG de l’EPST à l’attention de l’Association Nationale des Promoteurs des écoles privées, de l’Association Nationale des Parents d’élèves du Congo et de différents syndicats des enseignants des écoles privées Agréées.
A l’ordre du jour: évaluation des résolutions prises à la Table Ronde des Écoles Privées Agréées et examen du projet de l’arrêté ministériel portant création de l’Observatoire Spécifique des Écoles Privées Agréées.
Après l’annonce des points inscrits à l’ordre du jour, le ministre Tony Mwaba a accordé la parole au Directeur Chef de Service de l’Administration des Écoles Privées Agréées, Pierre Mundayi qui a brièvement présenté le plan de suivi des résolutions et les résultats obtenus jusqu’à ce jour.
En termes d’observation, le Président national du Syndicat National des Enseignants des Écoles Privées Agréées, Monsieur Alain Kyesse, a d’abord remercié le Professeur Tony Mwaba Kazadi, à qui il a jeté les fleurs, dans la mesure où, c’est depuis la privatisation de l’enseignement en République Démocratique du Congo en 1975, qu’aujourd’hui l’enseignant de l’école privée se sent considéré. L’oublié d’hier se sent honoré qu’il soit approché par le Gouvernement pour l’amélioration de ses conditions de travail dans le but d’atteindre la qualité de l’enseignement dans notre pays, a-t-il déclaré.
Toutefois, a-t-il poursuivi, il est des résolutions qui n’ont pas encore été réalisées jusqu’à ce jour. Il s’agit du refus par les promoteurs des écoles privées agréées de procéder à la signature des contrats de travail avec leurs enseignants. Mais aussi de la magouille qui s’observe entre les promoteurs et les inspecteurs de la CNSS lorsque les cotisations sociales des enseignants dûment retenues à la source, ne sont pas versées dans la caisse après vérification.
Sur ce point, les instructions du Ministre Tony Mwaba Kazadi ont été de marbre. Désormais, pour signer un Arrêté ministériel d’agrément d’une école privée, le promoteur devra se munir de toutes les pièces exigées par la loi, ainsi que des listes des enseignants, leurs contrats de travail et leurs copies de carte d’électeur. Sans cela, aucune école ne va bénéficier d’un agrément. Pour celles qui existent, elles devront se conformer à cette exigence, sans quoi, leurs élèves ne seront pas admis aux examens d’Etat ou ils seront transférés dans les écoles qui sont régulières et conformes, a-t-il indiqué avant d’inviter le Directeur-Chef de Service de l’Administration des Écoles Privées Agréées d’associer l’Inspecteur Général adjoint de l’EPST en charge des Écoles Privées Agréées, les syndicats et les associations des parents et des promoteurs à l’élaboration des documents qui seront débattus à la prochaine réunion pour enfin atteindre son souci de voir se relever le niveau de l’enseignement dans notre pays, a-t-il conclu.




8 mars : Appel de se vêtir en noir pour protester contre les violences faites aux femmes dans l’Est de la Rdc

Le monde entier célèbre le mercredi 8 mars 2023, la journée internationale des droits des femmes. En République Démocratique du Congo, cette journée revêt une attention toute particulière.

En effet, depuis plusieurs années, la situation sécuritaire dans la partie Est de la République Démocratique du Congo laisse les Congolais dans un brouillard interrogatoire qui devient semblable à un épisode de série ” enquêtes impossibles.
Cette situation perdurant et qui donne dégoût, froideur, effroi et susceptible d’être qualifiée de crimes contre l’humanité, continue à laisser des traces dans laquelle des femmes et des enfants sont victimes d’exactions sommaires, de viols et d’autres crimes odieux utilisés comme arme de guerre.
Face à cette situation, profitant de la célébration de cette journée internationale des droits des femmes, le président du parti politique Énergie Nouvelle, Junior Moïse Monsese Ngoya, a tôt fait de réveiller la conscience de la femme congolaise en l’exhortant à observer ladite journée du 8 mars comme une journée de deuil, de lamentation et de cris de détresse.
Pour ainsi marquer le désappointement, l’angoisse et la révolte des Congolais devant ces drames de l’Est où les femmes sont zigouillées devant leurs enfants, d’autres enceintes éventrées puis enterrées vivantes, le leader de E.N. demande aux Congolaises en particulier et aux femmes du monde épris de paix de s’habiller en noir en cette journée particulière.
” Cela représente et signifie la révolte, le désarroi, les cris de détresse adressés au monde _entier qui reste jusque-là passif face aux atrocités commises contre_ la femme congolaise dans la partie Est du Pays. Ainsi, au lieu de procéder aux manifestations festives, grandioses et politico-électoralistes, il serait raisonnable pour la Congolaise de méditer et projeter son avenir aussi longtemps que ses droits _sont bafoués_ et rabroués par les gouvernants. _C’est pourquoi, nous demandons à toutes les femmes congolaises et du reste du monde entier de se vêtir toutes en noir pour exprimer leur soutien aux femmes victimes des violences physiques, sexuelles et psychologiques à l’Est de la République Démocratique du Congo “, préconise Moïse Monsese Ngoya qui s’est porté, précise-t-on, candidat à la présidentielle de décembre 2023.