Au cours de l’émission ‘Maloba na base’ sur la Rtga: Caroline Pindi Norah, plaide pour l’encadrement des Malewa

Quoi de mieux pour l’émission “Maloba na base » (Parole à la base) que d’entamer le mois de mars, mois dédié à la femme et par ricochet à la famille, que de donner la parole à une grande dame et mère de famille, de surcroit champion de lutte contre les violences domestiques ? Pour sa livraison du mercredi 1er mars 2023, le studio bleu de la Rtga, pour l’émission Parole à la base a été honorée de la visite de la responsable Rdc de G100 en charge de lutte contre les violences domestiques, le groupe des 100 femmes influentes à travers le monde, à savoir Caroline Pindi Norah. Le thème choisi pour l’émission était : “L’impact du recours au Malewa: solution ou source des problèmes en famille? Comment en tirer le meilleur parti” En lingala : “Momesano ya kolia malewa, libaku to lisungi po na libota. Lolenge malamu ya kosala”.

Il s’observe de plus à plus à Kinshasa, dans la capitale congolaise, pour des contraintes de la vie modernes, que des familles ne partagent plus régulièrement des repas communs. Contraint de quitter le foyer, chacun selon son horaire propre, hors domicile. L’on est dans l’obligation de recourir à d’autres cadres la restauration pour combler ses besoins physiologiques. Les mieux connus sont ces restaurants de fortunes mieux connus sous le nom de ‘Malewa’.
Les étudiants dans des universités et autres instituts supérieurs, les travailleurs dans l’administration publique et même les ouvriers d’usines, pendant la pause à midi et parfois même très top avant d’entamer leurs journées de travail, chacun en ce qui le concerne, recourt au Malewa pour s’alimenter. Ceci constitue donc une solution pour satisfaire les besoins physiologiques.
Toutefois, comme la relève la responsable G100 de lutte contre les violences domestiques, Caroline Pindi Norah, ” le recours aux Malewa, doit être un palliatif et non la règle car, pour la paix des ménages, le dialogue est capital et les repas en famille constituent des occasions uniques de dialogues”.
La rupture du dialogue dans la famille est donc la voie royale pour la dislocation de la famille, la famille étant la cellule de base de la société, des répercussions finirons par secouer toute la nation.
En outre, l’adduction aux Malewa peut faire que les tenants des Malewa finissent par jouer d’autres rôles que celui du ‘client’ (ou souvent de la cliente). “Il n’est pas rare que des relations extra- conjugales naissent en force des fréquentations régulières”, prévient Caroline Pindi qui est également présidente de l’ONG Mille et un espoir (MIES) qui milite pour la protection des personnes vulnérables principalement les femmes et les enfants.
Toutefois, loin de faire du féminisme radical, MIES milite plutôt pour l’harmonie et la paix domestique pour tous les membres du foyers, époux, épouse, enfants, parents et personnel domestique, tous ceux qui constitue la maisonnée.
De ce fait, conformément aux us et coutumes du pays, il revient premièrement à l’épouse de veiller à la bonne restauration du ménage. Ne pas s’assumer, “contraignant ainsi les membres du foyer à recourir au Malewa, peut aussi être considérer comme une violence domestique faite au mari ainsi qu’aux autres membres de la maisonnée”, a souligné la représente RDC de G100 sur les antennes de ‘Maloba n’a base’ de la Rtga.

Malewa, comment en tirer le meilleur parti ?
Comme l’on a eu à le préciser ci-haut, les contraintes du mode de vie citadin, obligent à recourir aux repas en dehors du cadre familial dont les ‘Malewa’. Étant devenus un besoin pour satisfaire les besoins physiologiques, les Malewa sont devenus également ‘business’. Vus sous cet angle, la Présidente de mille et un espoir qui prône également l’autonomisation de la femme, Caroline Pindi Norah suggère aux tenants des Malewa “de s’investir consciencieusement et avec responsabilité pour la réussite de leur petite entreprise”.
Elle n’a pas non plus manqué de lancer l’appel aux autorités civiles pour qu’ils encadrent au mieux ces Cheffes d’entreprises, car “beaucoup d’entre elles scolarisent leurs enfants grâce à leur Malewa et il y a même certaines qui roulent carrosses. Il importe donc de les former en matière de gestion et d’éducation financière “, Conseille Norah.
L’émission étant interactive, Béthel, une auditrice de l’émission interviendra en ligne pour fustiger “des tracasseries certains agents dits de l’ordre qui, dérapant de leur devoir de faire appliquer l’opération coup de poing initiée par l’hôtel de ville de Kinshasa, se permettent de renverser les marmites de nourritures s’ils ne se servent à volonté sans payer”.
Et Béthel de conseiller aux tenanciers de Malawa de “veiller scrupuleusement à l’hygiène dans leurs préparations et d’éviter de revendre les invendus d’aliments après la pasteurisation par chauffage, ce qui occasionne des indigestions”.
Il sied de souligner que les recettes typiques de la gastronomie congolaise ne sont proposées que dans des Malewa de ce fait, “protéger les Malewa, c’est également protéger notre gastronomie il est donc important que le constituant vote des lois en faveur de ces petites entreprises qui ne constituent pas seulement source de revenus pour la famille et concourent à l’autonomisation de la femme mais également un moyen de préserver le patrimoine gastronomique nationale”, conclu Caroline Pindi Norah qui, nous le lui souhaitons pourra être membre du Parlement dans la mandature qui sera issue des élections législatives de 2023.

Willy Makumi Motosia




En partenariat avec UNFPA: La fondation « Briser le silence » de Jeanine Mabunda offre de nouvelles latrines au lycée Motema Mpiko

Un jour pas comme les autres pour l’un des meilleurs lycées de la capitale Congolaise. Ses 1320 élèves qui avaient avec leurs besoins naturels pendant les heures de cours peuvent pousser un ouf de soulagement. Elles ont droit à des nouvelles latrines modernes inaugurées ce jeudi 02 mars 2023 soit une année exactement après le passage de Mme Mabunda dans ce lycée.

Cette réalisation est le fruit d’un partenariat entre la fondation « Briser le silence » et le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA). Dans son mot de remerciement, la préfet de Motema Mpiko a dit toute sa joie de voir enfin ce projet aboutir pour soulager ces milliers de filles dont la santé était menacée à la suite de mauvaises latrines.
Les élèves, principales bénéficiaires de ce projet qui a coûté plus de 70 mille dollars américains, ont exprimé toute leur gratitude à Jeanine Mabunda, tout en détaillant d’autres difficultés auxquelles l’école est confrontée.
Prenant la parole, la marraine de la fondation « Briser le silence » a dit toute sa satisfaction de voir ce projet se matérialiser aujourd’hui pour la santé et le bien-être de la jeune fille. Elle a exprimé son désir de voir la jeune fille congolaise occuper des hautes fonctions demain et servir la Rdc, notre pays.
La fille doit croire en ses potentialités et s’affirmer dans la société. Jeanine Mabunda a salué le partenariat agissant entre la fondation BLS et UNFPA matérialisé par cet ouvrage. Elle en appelle à l’implication de tous les Congolais dans la restauration de l’éducation au-delà de divergences politiques, religieuses et tribales.




Est du pays : Le Japon et l’UNICEF unis pour soutenir les communautés affectées par les crises aiguës

L’UNICEF, en partenariat avec le Japon, lance un programme de réponse d’urgence et de renforcement de la résilience en faveur des communautés affectées par les conflits armés et les catastrophes naturelles en République Démocratique du Congo.

D’une durée de 12 mois, ce programme de plus de 1,9 million de dollars américains va permettre de répondre aux besoins les plus immédiats des communautés, en particulier des enfants touchés par des urgences aiguës dans quatre provinces de l’est du pays affectées par les conflits armés, à savoir le Nord et le Sud Kivu, l’Ituri et le Tanganyika.
Le contexte de crise persistante et des conflits armés en RDC, sont à la base des crises humanitaires aigües dans les provinces de l’est. Et la mise en œuvre de cette intervention permettra à l’UNICEF d’apporter un appui à plus de 59.000 personnes par le mécanisme de réponse d’urgence rapide de l’UNICEF et des interventions complémentaires dans les domaines de la Santé, Nutrition, Eau, Hygiène et Assainissement et Protection de l’enfance.
« L’UNICEF et le Gouvernement du Japon s’engagent à travers ce programme à sauver des vies et assurer la dignité des personnes, y compris des enfants les plus vulnérables (garçons et filles) à travers une réponse d’urgence rapide en articles ménagers essentiels, complétée par une assistance multisectorielle selon les besoins spécifiques », a déclaré Grant Leaity, Représentant de l’UNICEF en RDC.
Ce programme met l’accent sur l’autonomisation des femmes. Toutes les interventions vont tenir compte de l’analyse genre et de la prévention de la violence basée sur le genre (VBG). Des analyses de risques de protection seront aussi menées en tenant compte du contexte COVID-19. Lors de la mise en œuvre, les femmes seront activement impliquées dans les interventions proposées, principalement par le biais de discussions de groupe (avant, pendant et après les interventions).
L’approche de cette intervention va contribuer à matérialiser les politiques du Japon pour l’Afrique en général, et pour la RDC en particulier, la Nouvelle approche pour la paix et la stabilité en Afrique (NAPSA) qui vise à réaliser la paix et le développement durable en Afrique tout en garantissant les assistances humanitaires aux réfugiés et aux déplacés internes.
« Face à l’intensification de la violence à l’est du pays, le Japon a décidé de doubler le volume de ses réponses humanitaires en RDC en 2023 par rapport à l’an dernier. Le Japon va financer une série de programmes avec les partenaires onusiens dont l’UNICEF», a indiqué M. Minami Hiro, Ambassadeur du Japon en RDC. « En tant que partenaires de longue date en RDC, nous connaissons l’efficacité et le professionnalisme de l’UNICEF. Nous espérons qu’avec ce financement, l’UNICEF apportera de l’aide aux populations vulnérables notamment les enfants victimes du conflit à l’est, tout en veillant à la sécurité de son personnel sur le terrain», a-t-il ajouté.
La contribution du Gouvernement du Japon permet à l’UNICEF d’améliorer l’accès aux services sociaux de base de qualité à des milliers de personnes, contribuant ainsi à l’instauration de la paix et de la stabilité dans les provinces ciblées.

À propos de l’UNICEF
L’UNICEF promeut les droits et le bien-être de chaque enfant, dans tout ce que nous faisons. Nous travaillons dans 190 pays et territoires du monde entier avec nos partenaires pour faire de cet engagement une réalité, avec un effort particulier pour atteindre les enfants les plus vulnérables et marginalisés, dans l’intérêt de tous les enfants, où qu’ils soient.




Rougeole, Méningite, fièvre Typhoïde et Monkeypox : Jean-Jacques Mbungani mobilise ses services pour assurer la riposte dans les régions touchées

Actuellement, la situation épidémiologique est très préoccupante dans quelques zones de santé de certaines provinces de la République Démocratique du Congo. Les services du ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévention signalent la résurgence des épidémies telles que la Rougeole, le Méningite, la fièvre Typhoïde et la Monkeypox.
En effet, dans la province du Nord-Kivu, quelques cas de rougeole ont été signalés dans 18 zones de santé. La réponse en lien avec la prise en charge médicale a commencé. Les autorités sanitaires et leurs partenaires ont consenti des efforts et investissements bien plus importants pour assurer la riposte dans la région. Les équipes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de Médecins Sans Frontière (MSF) sont déjà dans le processus d’acquisition du vaccin de routine pour organiser une réponse vaccinale dans ces 18 zones de santé.
D’autres cas similaires ont été également enregistrés dans les provinces de la Tshopo, du Sankuru ainsi que de la Lomami où on note aussi quelques flambées dans certaines zones de santé.
Les personnels soignants sont mobilisés et déployés dans les zones de santé touchées. Le Gouvernement de la République et ses partenaires sont déjà à pied d’œuvre pour augmenter la couverture vaccinale et mettre un terme aux cycles sans fin d’épidémies de rougeole en RDC.
Par ailleurs, les analyses biomédicales confirment des nouveaux cas de la Méningite dans le territoire de Banalia, dans la province de la Tshopo où 5 échantillons ont déjà été signalés positifs au NM. 30 autres échantillons sont en cours d’analyse à l’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB). Au cas où 10 échantillons seraient testés positifs, le ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention pourra donc déclarer officiellement la présence de l’épidémie dans cette partie de la République.
S’agissant de l’épidémie de la fièvre typhoïde, on note environ 24 personnes mortes sur plus de 700 cas enregistrés, entre octobre 2022 et février dernier, dans la zone de santé de Panzi, territoire de Kasongolunda, dans la province du Kwango. Le MSF et l’INRB sont déjà intervenus. Et l’on enregistre une diminution du nombre des cas.
Une équipe nationale descendra sur place dans quelques jours pour des investigations approfondies et pour appuyer la riposte.
En ce qui concerne le Monkeypox, la Tshopo, le Tshuapa et le Sankuru sont les provinces qui enregistrent un grand nombre des cas. La réponse est organisée localement. Déjà, le Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a déployé une équipe de l’INRB dans la Tshopo pour une enquête qui va déterminer les causes exactes de la flambée de cette maladie.




Journée « Zéro discrimination » Christian Tshimbalanga de l’ONUSIDA insiste sur la formation des agents de l’ordre

Le Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA) estime importante la formation des agents de l’ordre en droits humain dans l’atteinte de « Zéro discrimination ». C’est ce qu’a dit son expert et consultant en droits humains au bureau régional lors d’un webinaire, organisé le lundi 27 février par le Réseau des médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) en marge de la journée « Zéro discrimination », célébrée le 1er mars de chaque année.
« Les défis de la dépénalisation pour sauver des vies », tel était le thème décortiqué par Monsieur Christian Tshimbalanga, expert et consultant en droits humain au bureau régional de l’ONUSIDA.
A l’en croire, l’ONUSIDA avait initié sept programmes d’interventions pour aider les pays à faire respecter les droits humains à l’égard des populations clés, des personnes vivants le VIH/SIDA… Afin de parvenir à zéro discrimination comme le veut la journée du 1er mars. Et parmi ces programmes, il estime qu’il y en a de très importants qui peuvent aider les pays quant à l’application des lois. Il s’agit de la formation des agents de l’ordre.
«  Ca ne demande pas seulement que l’on forme ou que l’o travaille avec des personnes soignantes mais aussi avec les policiers, les agents de l’ordre. Parce que les agents de l’ordre ne connaissent pas forcément les droits. Donc il faut travailler avec eux pour qu’ils comprennent cela (…). Nous avons la constitution, les textes de lois qui protègent mais ils ne connaissent pas la mise en application de ces lois et textes. Donc avant d’entrer dans les lois, qui protègent ou les lois pour les réformes (…), il faut travailler avec les agents de l’ordre », a-t-il indiqué.
Outre la formation des agents de l’ordre, l’expert et consultant en droits humain au bureau régional de l’ONUSIDA estime que les populations clés doivent aussi être formées sur leurs droits. De même aussi les autres catégories de personnes.
« Il y a de cessions qu’on appelle : Connaissez vos droits. Ceci veut dire former les populations clés afin qu’elles connaissent leurs droits. Quelqu’un qui ne connait pas ses droits ne peut même pas aller devant le juge alors que la personne qui connait ses droits est en meilleur position », a souligné Christian Tshimbalanga, avant de marteler sur la nécessité de changer des tirs maintenant que tous les regards sont tournés vers l’horizon 2030, le rendez-vous de l’élimination de cette pandémie contre laquelle d’énormes progrès ont été accomplis.
L’atteinte de « Zéro discrimination » passe aussi par la synergie des stratégies et efforts au niveau de pays. Des réformes juridiques, le partage de l’information, l’implication des communautés sont autant de possibilités qui peuvent aider à l’atteinte de ce noble objectif.
« Autre élément qui alimente la stigmatisation et la discrimination, c’est l’ignorance. Vous ne pouvez pas imaginer combien l’ignorance peut causer la stigmatisation et la discrimination. Moi-même qui vous parle avant d’entrer dans la lutte contre le VIH je stigmatisais certaines populations, je n’avais pas la bonne information et quand j’ai compris beaucoup de choses cela a changé et me voilà un acteur dans la riposte au VIH. Donc l’ignorance est l’une des causes…. Mais les médias, vous êtes une clé….. Vous avez un rôle capital. Vous pouvez modeler le public en envoyant des messages forts…. ». C’était en ces termes que Christian Tshimbalanga, expert et consultant en droits humain au bureau régional de l’ONUSIDA a exhorté les participants, membres du REMAPSEN, spécialisé dans le traitement des questions de santé et de l’environnement. Il est présidé par Monsieur Bamba Youssouf de nationalité ivoirienne, et compte en sein plus de 80 journalistes issus de dix-sept pays de l’Afrique de l’ouest, du centre et de Madagascar.

Prince Yassa




EPST/Lomami 1 : La gratuité de l’enseignement entraine un accroissement des effectifs des élèves à 6,7%

Ces chiffres ont été révélés par Simon-Pierre Kambale, ministre provincial de l’Éducation dans la province de Lomami. C’était au cours d’une réunion trimestrielle d’évaluation des activités réalisées et la planification des activités avenirs dans le cadre du projet PERSE.
Ont pris part à cette réunion, tous les cadres de l’EPST/Lomami 1, toutes les coordinations des écoles conventionnées, les syndicats des enseignants, la société civile, le président de l’Association des parents d’élèves, le représentant de la fonction publique ainsi que d’autres partenaires du système éducatif opérant dans la province de Lomami.
Prenant la parole, Mme Djomo Kabibi, Experte chargée du PERSE dans la province de Lomami s’est dite très satisfaite de cette augmentation, avant d’énumérer quelques réalisations à l’actif du projet dans la Lomami.
Parmi ces réalisations, nous pouvons retenir la signature du code 22 par les enseignants de 1447 écoles soit 100%, il y a eu la formation des points focaux de la VBG au niveau des sous-division ….
Par ailleurs, Simon Pierre Kambale, ministre provincial de l’Éducation dans la Lomami a invité tous les participants à capitaliser toutes les recommandations afin de relever les différents défis.




A Genève : Tony Mwaba participe à l’ouverture officielle de la conférence de haut niveau Education Can Not Wait

Ce fonds mondial des Nations unies, créé en 2016, vise à appuyer l’éducation des filles et des garçons dans les situations d’urgence et de crise. Avec son programme pluriannuel de résilience, Education CanNotWait vise à faire le pont entre Humanitaire, Développement et Paix/Sécurité.

En RDC, indique notre source, le programme pluriannuel de résilience de la RDC est coadministré par l’UNICEF en collaboration avec le Cluster Education et le PAM pour ce qui est des cantines scolaires.
Le ministre s’entretiendra avec le représentant de l’Unicef en RDC, M. Grant Leaty ainsi qu’avec la directrice d’Education CanNotWait, Mme Yasmine Sherif qu’il invitera probablement pour une 2e mission en RDC afin d’évaluer de façon conjointe l’avancement des projets d’éducation en situation d’urgence, notamment dans l’est du pays, en proie à une grande crise sécuritaire qui affecte grandement l’éducation.
Le ministre compte clôturer cette rencontre à haut niveau avec une intervention ce vendredi pour mobiliser 46 millions de dollars afin de faire passer à l’échelle le programme pour l’instant uniquement implanté dans le Tanganyika à deux autres provinces congolaises, à savoir l’lturi et le Kasai Central.




CoVDP : Ted Chaiban entame une visite de sept jours en Rdc

Depuis avril 2021, l’Organisation des Nations Unies (ONU) a facilité la vaccination de plus de 12,2 millions de personnes (10,2% de la population totale) par les autorités sanitaires congolaises pour la première dose. Un total de 9,7 millions de personnes ont également été complètement vaccinées contre la COVID-19 (8,1% de la population totale), y compris des personnes migrantes et déplacées de force. Ces données mises à jour sont fournies par les autorités sanitaires alors que Ted Chaiban, Coordonnateur principal du Partenariat Mondial pour la préparation et la fourniture du vaccin contre la COVID-19 (CoVDP), entame une visite de sept jours en République démocratique du Congo (RDC).
Dans un effort conjoint visant à faire progresser les objectifs de la vaccination pour tous et de réaffirmer le soutien continu du Partenariat Mondial pour la préparation et la fourniture du vaccin à la RDC, Ted Chaiban rencontrera les autorités du Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention. Il aura aussi une séance de travail avec les responsables du Programme Elargi de Vaccination (PEV) en présence de leurs partenaires, afin d’apprécier les progrès du déploiement de la vaccination contre la COVID-19 en RDC, les efforts du pays à augmenter la couverture vaccinale contre la COVID-19 et les plans pour l’intégration de la vaccination contre la COVID-19 dans les soins de santé primaires, les programmes de vaccination de routine et les autres interventions de santé concernant les populations.
Au cours de sa visite, il rencontrera le Coordonnateur Résident et les chefs d’Agences et Fonds des Nations-Unies pour échanger sur le soutien de l’ONU aux priorités sanitaires nationales, avec l’intégration du vaccin COVID-19 dans la vaccination de routine, avec un accent sur les groupes à haut risque (personnels de santé, personnes avec comorbidités, personnes âgées, déplacés internes, migrants et réfugiés etc.).
« En matière de santé publique, nous avons tous été témoins du coût colossal que représente l’exclusion, car personne n’est protégée tant que tout le monde n’est pas protégé, » rappelle M. Chaiban. « C’est pourquoi nous continuons à mettre l’accent sur l’importance de ne laisser personne de côté et de s’assurer que tout le monde a accès aux doses de vaccins. »
A Kinshasa, le Coordonnateur principal du Partenariat et le Coordonnateur Résident participeront à une série de réunions bilatérales et multilatérales avec les autres parties-prenantes, les leaders religieux et communautaires, les représentants de la société civile, les membres des sociétés savantes (ordre des médecins etc.) pour les exhorter à poursuivre et à accroître leur engagement dans la vaccination. « Face à cette pandémie qui n’est pas encore terminée, le moyen de prévention principal durable demeure le vaccin. La vaccination doit continuer à être ouverte à l’ensemble de la population âgée partout dans le pays, – en particulier à l’endroit des groupes les plus à risque (personnes sans abri, personnes souffrant de maladies préexistantes), et souvent les plus touchés de manière disproportionnée – afin de leur garantir une protection plus large et la réduction des impacts sanitaires et économiques qui les touchent », a dit Adama Moussa, le Coordonnateur Résident ad intérim.
La délégation de Ted Chaiban, incluant notamment, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), Gavi- l’Alliance du vaccin, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) se rendra à Bunia, Province de l’Ituri, (nord-est du pays) pour voir l’engagement et l’appropriation des autorités congolaises vis-à-vis de l’intégration et de l’inclusion sociale des déplacés internes et des réfugiés en termes de la vaccination. Ted Chaiban salue le leadership des autorités nationales et provinciales de l’Ituri et la détermination de la Mission de Stabilisation de l’ONU en RDC (MONUSCO) à assurer la protection et la sécurité des personnes vulnérables dans leurs sites, lesquels continuent de faire l’objet d’attaques des groupes armés depuis l’année dernière.
Pendant son séjour à Bunia, le Coordonnateur Principal du Partenariat rencontrera également les différents intervenants dans la vaccination. Il discutera avec les membres de la société civile, les leaders communautaires et religieux provinciaux pour mieux comprendre les enjeux et les difficultés. M. Chaiban les encouragera à soutenir la vision du Programme de développement durable à l’horizon 2030 – ne laisser personne de côté – dans le but de réduire les inégalités parmi les migrants, les réfugiés et les déplacés internes en matière de santé et d’accélérer la vaccination contre la COVID-19.
JMNK




L’exercice de la responsabilité sociétale du China Nonferrous Metal Mining Group (CNMC) En Rdc et son impact socio-économique sur le pays hôte

China Nonferrous Metal Mining Group (CNMC), est parmi les géants mondial dans l’exploitation des plusieurs minerais dont le cuivre. Sa notoriété internationale, sa haute technologie, sa volonté de respecter les normes internationales et les lois internes de la République Démocratique du Congo et surtout l’exercice sans faille de sa responsabilité sociétale font de lui un modèle de partenariat gagnant-gagnant entre la Chine et la République Démocratique du Congo. Tous ces éléments mis ensemble lui donnent un avantage concurrentiel en dépit de la campagne d’intoxication dont sont victimes les Entreprises minières à capitaux chinois. En Rdc, CNMC compte cinq filiales ci-après : Société Minière de Deziwa (SOMIDEZ), Kambove Mining SAS (KMS), China Nonferrous Mining Hong Kong Holding Limited (CNMHK); Lualaba Copper Smelter SAS (LCS); CNMC Congo Compagnie Minière SARL.

Quid sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises

Se reposant sur trois piliers, la Responsabilité Sociétale des Entreprises consiste en l’engagement volontaire d’une Entreprise en faveur du développement durable. Cela se matérialise par l’intégration dans sa politique, mais aussi dans ses activités commerciales et ses relations avec les parties prenantes des préoccupations tant sociales, économiques qu’environnementales. Ces trois piliers sont intrinsèquement liés. Ainsi, pour faire la RSE il faut impérativement prendre en compte simultanément les trois piliers précités. Il est à noter que ces trois piliers découlent des 17 objectifs du développement durable (ODD).

Cadre légale de Responsabilité Sociétale des Entreprises  en République Démocratique du Congo

L’Organisation International du Travail (OIT) définit la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) comme « un processus permanent d’amélioration dans le cadre duquel les Entreprises intègrent de manière volontaire, systématique et cohérente des considérations d’ordre social, environnemental et économique dans la gestion globale de l’Entreprise, à cet égard la concertation avec les parties prenantes de l’Entreprises fait partie intégrante du processus ».[1]

Kambove Mining

La Responsabilité Sociétale des Entreprises  (RSE) qui était au départ  volontaire,  a été renforcée par les règlements et lois sectoriels en la matière. Avec le nouveau code minier modifié par la loi n°18/001 du 09 mars 2018 modifiant et complétant la loi 007/2002 du 11 juillet 2002 portant code minier, la RSE a évolué en cessant d’être volontaire pour devenir contraignante .La légalité de la RSE en RDC est donc prouvée par la loi précitée dans son article 285. Contrairement au code minier antérieur, celui de 2018 possède des dispositions plus favorables pour l’Etat congolais et les communautés des zones d’exploitations minières.

L’exercice de la RSE en conformité avec les principes internationaux et les lois de la RDC

China Nonferrous Mining Hong Kong Holding Limited (CNMHK Huachin)

 

En faisant une analyse documentaire du rapport du CNMC sur le développement durable 2021, le constat est que le CNMC   adhère aux principes  directeurs relatifs aux  Entreprises et aux droits de l’homme de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et les principes volontaires sur la sécurité et les objectifs de développement durable (ODD). Pour ce fait, il  dispose de procédures internes visant à son application. Dans son système de gestion du développement durable, le CNMC attache une grande importance au   développement durable en RDC. Ses Entreprises membres ont mis en place des institutions de gestion de RSE conformément aux lois et règlements de la RDC et aux attentes et demandes des parties prenantes afin de déterminer les principaux domaines d’intervention pour le développement durable. Il attache à la fois une grande importance pour les parties prenantes et le développement durable en faisant la symbiose entre les attentes internes à la RDC et les normes internationales.  Les bénéfices générés par le CNMC en République Démocratique du Congo contribuent tant soit peu à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD).

L’impact socio-économique de la responsabilité sociétale du CNMC en RDC

Dans l’exercice de sa responsabilité sociétale et pour répondre aux attentes des  communautés locales par rapport aux trois (3) piliers de la RSE,  CNMC intervient dans huit (8) principaux axes   qui  consisté à

Lualaba Copper Smelter SAS (LCS)

  • Créer un environnement de travail :

Les entreprises du groupe CNMC implantées en République Démocratique du Congo favorisent la création d’un environnement de travail respectueux des principes  des droits  humains, des directives de l’Organisation de Coopération et de développement Economique (OCDE)  et des lois  de la RDC. Les employés bénéficient  des  avantages  sociaux  tels que : les soins  médicaux (travailleurs + familles), le repas pendant les heures  de travail, la prise en charge des frais funéraires, le transport.

  • Développer son personnel :

La création des plusieurs postes d’emploi a favorisé le développement économique et social en réduisant la pauvreté dans la communauté. De l’analyse sur sa politique salariale, il se dégage que , le CNMC assure l’augmentation annuelle des salaires de ses employés, et cela au prorata de pourcentage sur le bénéfice réalisé. Comme réponse aux attentes de ses employés, le CNMC assure la protection de leur droit et intérêts fondamentaux, il offre une rémunération concurrentielle ainsi que les possibilités de perfectionnement.

  • Maximiser sa performance dans la sécurité au travail et l’environnement :

Certifié par le système de management environnemental ISO 14001/ ISO 24001, le CNMC  fait de la réduction des émissions de gaz à effet de serre son cheval de bataille, il a  investi un budget conséquent dans la protection de l’environnement en mettant en place quelques  pistes stratégiques pour la protection de l’environnement dans ses mines et exploitations. Ainsi, pour réaliser une exploitation minière respectueuse de l’environnement, le CNMC  a mis en œuvre l’ensemble des exigences imposées pour la protection de l’environnement en favorisant activement la réalisation d’une exploitation écologique.

  • Maîtriser les questions sociales et communautaires :

Congo Compagnie Minière CNMC SARL.

Le CNMC a fait un ancrage dans la communauté qui bénéficie toujours de son soutien. Il vit toujours aux côtés de la communauté locale et intervient activement par des actions concrètes pour l’amélioration des conditions de vie  de la communauté locale. Ses interventions  prend en compte  la prise en charge des groupes vulnérables, met également l’accent sur les soins médicaux et la gestion des catastrophes (exemple aide aux agriculteurs sinistrés). Pour répondre aux attentes et aspirations de la communauté, le CNMC a instauré un mécanisme de communication et de participation communautaire à travers lequel, le dialogue reste permanent entre les représentants de la communauté et le CNMC. Ce mécanisme facilite l’élaboration des plans de participation communautaire et sa mise en œuvre. Bref, il facilite l’appui au développement communautaire. Les autorités traditionnelles jouent un rôle capital dans ce mécanisme car elles servent de pont entre les communautés qu’elles représentent et le CNMC.

  • Etablir des partenaires et des fournisseurs locaux pour l’Entreprise :

 En matière par exemple de la sélection des Entreprises contractantes, le CNMC observe les dispositions de la loi n°17/001 du 08 février 2017, fixant les règles applicables à la sous-traitance dans le secteur privé. Le CNMC fourni un effort considérable pour améliorer son système de communication avec ses différents partenaires.

 

 

  • Verser la redevance minière pour la relance du développement communautaire :

Conformément  aux dispositions du nouveau code minier, précisément en son l’article 258 bis, chaque filiale du CNMC verse  une redevance minière  pour réaliser les ouvrages visant la promotion du développement communautaire dans la zone où elle est implantée tout en  respectant les exigences de la  responsabilité sociétale des Entreprises.  Le versement régulier de cette redevance minière a boosté la construction et réhabilitation des plusieurs ouvrages d’intérêts communautaires (écoles, bureaux, communes,  centres de santé,  routes,  ponts,  points de distribution d’eau potable).

  • Respecter des lois internes de la République Démocratique du Congo  

Dans sa politique de gouvernance, le CNMC  insiste toujours sur le respect des lois internes et n’a cessé de perfectionner la conformité du système de gestion, d’assurer la crédibilité et la conformité aux règlements, de défendre les droits légitimes des parties prenantes, et de renforcer la sensibilité à la responsabilité d’assurer la conformité aux règles dans la gestion.

  • Dialoguer en permanence avec le Gouvernement (central, provincial, local) et autorité traditionnelle :

Il y a interaction entre le CNMC et l’Etat congolais à différent échelon à travers les services et mécanismes spécifiques. Le dialogue reste permanent entre le CNMC et l’Etat Congolais du sommet au niveau local, en passant par les gouvernorats des provinces où ses mines sont installées. Par ce fait, le CNMC élabore des rapports réguliers, respecte les lois de la RDC, stimule l’investissement et la création des valeurs, soutient le développement communautaire.

Toujours pour honorer leur responsabilité sociétale vis-vis de la communauté, les Entreprises membres du CNMC ont construit des infrastructures liées aux moyens de subsistance des populations tels que les routes et les forages d’eau potable. Le CNMC a construit et réhabilité les routes pour faciliter l’accès dans ses installations et la circulation dans la communauté, il a financé la couverture en réseau 4G pour un rayon de 150km en faveur des habitants et des Entreprises.

Dans le secteur de l’électricité, Les Entreprises membres du CNMC se sont impliquées pour faciliter l’accès à l’électricité dans la communauté d’accueil. Cas du projet Huachin qui a fait un don à l’université de Likasi pour améliorer son accès à l’électricité, et SOMIDEZ de son côté a financé la SNEL pour la construction de la sous station sud de Kolwezi d’une capacité installée totale de 300 KVA, et un projet d’alimentation électrique externe de 220KW.

En guise de conclusion,  l’exercice de la responsabilité sociétale   par China Nonferrous Metal Mining Group (CNMC) a un impact positif sur le développement socio-économique en RDC, pays hôte. Non seulement elle  est profitable économiquement, elle respecte également les lois et l’éthique, mais  aussi  booste le développement communautaire au niveau locale en réalisant des œuvres sociales telles écoles, centres de santé,  routes, forage des puits d’eau, appui à la culture et sport, agriculture.

Analyse produite par Ahombo Liliane, Directrice Exécutive du Centre d’études Stratégiques et de Sécurité Internationale




Grâce au PDSS : Le Gouvernement a assuré la gratuité des accouchements dans 12 provinces du pays dont Kinshasa couverte par neuf Zones de Santé de la partie Est

Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, a présenté aux membres du Conseil la situation globale de la santé dans le pays, principalement celle liée au le Covid-19.
Il a fait savoir que la tendance à la 7ème semaine de l’année 2023 est marquée par une baisse de l’incidence de cas de Covid-19 : de 49 cas (semaine 6) à 30 cas, soit une baisse de 38,77%.
Une baisse du taux de positivité de tests a été également notée, passant de 1,1 % 0,7% mais aussi une absence de nouveau cas importé. Aucun décès n’a été enregistré.
Le Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a réitéré la recommandation du Gouvernement à la population afin de renforcer la vigilance, de respecter les mesures barrières et de se faire massivement vacciner.
Sur un autre chapitre, il a fait le point sur la mise en œuvre du projet de gratuité des soins prénatals, des accouchements, des soins post natals et des nouveaux nés à Kinshasa dans le cadre de la Couverture Santé Universelle.
Le financement de la Banque Mondiale, à travers le Programme de Développement du Système de Santé (PDSS), a contribué aux efforts du Gouvernement d’assurer la gratuité des accouchements dans 12 provinces du pays dont Kinshasa couverte par neuf Zones de Santé de la partie Est.
Des options de consolidation et d’optimisation de la mise en œuvre de ce Projet repris dans l’axe 49 du Programme du Gouvernement 2021-2023 ont été passées en revue.