Le CSAC accorde un moratoire de 30 jours à toutes les entreprises de presse évoluant en RDC pour régulariser leurs dossiers administratifs

Dans le but de relever un défi devenu virale dans le monde médiatique, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) a accordé un moratoire de trente jours, à dater du 24 février 2023 à toute entreprise de presse (Audiovisuelle, écrite et en ligne) opérant en République Démocratique du Congo de régulariser son dossier administratif et obtenir son Avis conforme.

Dans un communique de presse rendu public hier vendredi 24 février 2023, cet organe d’appui à la démocratique en RDC a, suivant sa mission d’exercer un contrôle de conformité du dossier relatif à la création de toute entreprise de presse en vue de la délivrance du récépissé par le ministère de tutelle, sommé tous les organes de presse émettant au pays sans son Avis d’actualiser leurs dossiers administratifs endéans trente (30) jours.
A la même occasion, le CSAC exhorte tous les médias concernés par cette mesure à s’y conformer dans le délai. Sinon, ils subiront la rigueur de la loi.
Jean-Luc Lukanda




Eglise: L’archevêque de Lubumbashi échappe à une tentative d’enlèvement !

Monseigneur Fulgence Muteba, archevêque de Lubumbashi, a échappé à une tentative d’enlèvement le vendredi 24 Février alors qu’il se trouvait dans son bureau de travail.

C’est ce qu’on peut lire dans un communiqué signé par la curie diocésaine de Lubumbashi et publié vendredi 24 Février 2023.

A en croire l’église catholique, un« étrange escadron de la Garde Républicaine » lourdement armés, accompagné de deux blancs et d’un interprète congolais commis à la présidence de la République a tenté en vain de s’introduire dans la résidence de Monseigneur Fulgence Muteba.

“Ce vendredi 24 février 2023 vers 9h 20′, un convoi de véhicules des militaires lourdement armés, se déclarant de la Garde républicaine, a stationné en face de l’Archevêché de Lubumbashi. Neuf hommes aguerris ont tenté de s’introduire dans l’enceinte de l’Archevêché avec leurs véhicules. S’étant heurtés à la résistance ferme de l’équipe de gardiennage à l’entrée officielle de la résidence épiscopale, ils ont vite gagné la réception par la petite porte et, sans tarder, ont demandé avec insistance d’accéder au bureau de Monseigneur l’Archevêque, qui était paisiblement au travail. Sans trop attendre, ne sachant où se trouvait exactement l’hôte recherché, ces hommes en armes ont envahi le couloir qui mène au bureau de l’Archevêque.” explique l’église catholique

La curie diocésaine de Lubumbashi s’interroge sur le mobile de la présence non justifiée de ces militaires dans un lieu sacré.

“A la question de savoir pourquoi ils cherchaient le bureau de Monseigneur l’Archevêque, ces visiteurs indésirables ont prétendu qu’ils faisaient partie de l’équipe d’avance du Président de la République. Ils ont précisé qu’ils seraient venus à l’Archevêché prendre des dispositions sécuritaires en vue d’une manifestation religieuse qui aura lieu à la cathédrale Saints Pierres et Paul de Lubumbashi au cours d’un séjour projeté du Chef de l’Etat dans le Haut-Katanga. De cette curieuse manifestation, ni l’Archevêque, ni le Curé de la cathédrale, ni les services compétents de la Province ou de la ville n’en ont la moindre idée. Les étranges visiteurs se sont alors amenés à la cathédrale. Sans le moindre respect dû à un lieu de culte, ils l’ont inspectée de fond en comble, de la sacristie au jubé, en passant par le chceur et la nef, non sans poser d’innombrables questions gênantes au plan sécuritaire.”

Elle condamne pour ce faire, cette tentative d’enlèvement aux lourdes conséquences, qui constitue sans équivoque, une flagrante violation de domicile et de lieu de culte, au grand mépris de la liberté religieuse.

“Nous exigeons des explications claires de la part de la hiérarchie de cette escorte funeste pour fixer l’opinion tant nationale qu’internationale. Nous tenons à rappeler que l’Archevêque métropolitain de Lubumbashi est un homme de paix, un acteur intrépide de la réconciliation et de la cohésion nationale, un Pasteur zélé de la cohabitation pacifique et un promoteur patenté du «< vivre ensemble ». De toute manière, cet enlèvement manqué ne saurait en aucun cas le détourner de sa mission prophétique et de son ministère épiscopal.” indique le communiqué

Les prélats catholiques invitent à cette occasion, les chrétiens de l’archidiocèse de Lubumbashi et toutes les personnes de bonne volonté à la vigilance, en cette année électorale où la RDC a besoin de la paix.

Derick katola




ESU: Les professeurs de l’université de Kinshasa, en sit in le vendredi 3 Mars à l’immeuble du gouvernement (déclaration)

Le climat reste délétère dans le secteur de l’enseignement supérieur et universitaire où les professeurs des universités ne cessent de réclamer l’amélioration de revenues salariales.

Ainsi, réunis en assemblée générale le vendredi 24 Février 2023, l’association des professeurs de l’université de Kinshasa, ont constaté avec regret qu’aucune évolution significative n’a été enregistrée dans la réalisation des accords de Bibwa, malgré la multitude des promesses du gouvernement.

L’APUKIN a décidé :
L’organisation d’un site in en toge, le vendredi 3 Mars 2023 devant l’immeuble du gouvernement afin d’exiger du ministre du budget l’application intégrale des accords de Bibwa.
2. La poursuite des négociations déjà en cours entre l’APUKIN et le gouvernement sous la supervision du cabinet du président de la République.

L’association des professeurs de l’université de Kinshasa se réserve le droit de décréter une grève sèche et illimitée au cas où ses revendications ne trouveront pas satisfaction.

C’est depuis le 2 avril 2022 qu’un compromis a été trouvé à la fin des travaux de la commission paritaire entre les bans syndicaux des professeurs, chefs de travaux, assistants et administratifs des établissements supérieurs d’enseignement publics de la RDC et la partie gouvernementale.

Dans ce compromis, il s’agissait de l’élaboration d’une grille barémique actualisée, de la récupération du pouvoir d’achat, de la réduction des écarts des salaires, de l’octroi dès le trimestre en cours des véhicules aux professeurs, pour compenser le manque à gagner depuis des années, et du paiement d’une prime annuelle de recherche équivalant à 320 USD pour le professeur ordinaire.

Par ailleurs, des clauses ont été conclues entre les deux parties pour mettre fin à la grève du personnel de l’ESU enclenchée depuis le 5 janvier 2022.

Derick katola




A l’ISC/Gombe : Tshisekedi donne le go de Trans-Academia

Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, a procédé, ce vendredi 24 février 2023, à l’institut Supérieur de Commerce (ISC), au lancement officiel des bus Trans-Academia, le service de transport public dédié exclusivement aux étudiants.


C’était aussi un jour historique pour les étudiants de l’ISC car pour la première fois, depuis sa création en 1967, un Chef de l’État en fonction, en l’occurrence, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a visité cet Institut supérieur dans le cadre de la mise en route d’un service exclusif réservé aux étudiants.
Trois discours ont émaillé cette cérémonie organisée sur le terrain de football de l’ISC devant des milliers d’étudiants et étudiantes très enthousiastes.
Avec une population estudiantine estimée à 25.000 unités, l’ISC ne pouvait espérer mieux avec le projet Trans-Academia, a fait savoir son Directeur Général Émile Ngoy Kassongo, dans son mot de circonstance.
Le Directeur général de Trans-Academia a aussi indiqué que la nouvelle entreprise qu’il administre est dotée d’un réseau de 20 lignes interconnectées avec 452 arrêts de bus censés faciliter la mobilité des étudiants.
Grâce au lot des bus déjà disponibles, a-t-il ajouté, Trans-Academia va bientôt débuter à Kinshasa, la phase-pilote du projet, quitte à la dupliquer dans les autres provinces du pays. Il a par ailleurs, insisté sur le paiement dématérialisé, via une application mobile, des frais de transport pour assurer une bonne traçabilité des recettes.
Le patron de Trans-Academia a aussi mis en relief les opportunités d’emploi qu’offre son entreprise tout en plaidant pour la sécurité sociale des travailleurs. Il a invité les étudiants, principaux bénéficiaires, à sécuriser l’outil mis à leur disposition pour son maintien dans le temps.

Le représentant des étudiants a, pour sa part, exprimé au Chef de l’État la gratitude ainsi que la reconnaissance de la communauté estudiantine de l’ISC et au-delà.
Après les explications reçues des responsables de la société quant à l’opérationnalisation du projet, le Chef de l’État et quelques officiels ont pris place à bord d’un des bus Trans-Academia pour un tour d’honneur jusqu’à la place des évolués.




Les familles Marcellin Cishambo Ruhoya et Janvier Nyamushala pleurent la triste disparition de Maman Valentine Nyamushala Nkangabesha Cishambo

C’est depuis le dimanche 19 février 2023 que les familles Marcellin CISHAMBO RUHOYA et Janvier NYAMUSHALA ont été frappées par la triste disparition de maman Valentine NYAMUSHALA NKANGABESHA CISHAMBO à l’hôpital Léonard de Vinci en Belgique des suites d’une maladie.
En attendant le programme définitif relatif aux funérailles, pour ceux qui sont à Kinshasa et voudraient compatir avec les familles éplorées, le recueillement se tient en la résidence de M. BUSIMA Roger sise 11, avenue Mushuaya, Q/Météo, commune de Ngaliema derrière le Palais de Marbres.




Soutien aux femmes entrepreneures : 100 premières bénéficiaires de Kinshasa recevront les équipements de production dès début mars

PADMPME a organisé ce mardi 21 février 2023 à la foire internationale de Kinshasa, une journée d’échanges et d’informations avec les femmes bénéficiaires. Il était question d’éclairer la lanterne de ces dernières sur des sujets de préoccupations et dissiper tous les malentendus et contre-vérités ayant élus domicile parmi les groupes réunissant ces dernières.
Raphaël Kakudji, spécialiste en suivi et évaluation à l’Unité de coordination, a révélé que l’objectif de cette rencontre était d’échanger sur le processus d’octroi des subventions aux bénéficiaires.
« Les mamans bénéficiaires avaient reçu une formation pendant 3 mois, après la sélection par loterie, elles devraient recevoir leur subvention en nature, prévue au mois de janvier 2023. En raison du devoir de redevabilité, il était important de revenir auprès des bénéficiaires pour les informer que nous travaillons et leur partager le calendrier en rapport avec le processus de distribution des équipements et d’octroi des subventions. » a-t-il déclaré devant une foule des femmes en liesse.
M. Kakudji a précisé que l’octroi des subventions en équipements aux bénéficiaires devrait commencer d’ici le premier Mars 2023. « 100 femmes entrepreneures vont recevoir des équipements qui vont leur permettre de booster leurs activités économiques. Un accompagnement est également prévu tout le long de leur parcours pendant une période de 6 mois avec la société KPMG, qui est aussi chargée d’assurer le réseautage afin de leur permettre de mutualiser les efforts .»

Mimie Eyima Modjaka, cheffe de l’Antenne du PADMPME à Kinshasa a rappelé qu’à ce jour 7720 femmes bénéficiaires ont été formées, en raison de 2612 à Kinshasa, 1800 à Goma, 1803 à Lubumbashi et 1505 à Matadi. « Ces femmes entrepreneures ont reçu une formation en initiative personnelle; c’est une formation de type psychologique sur l’entrepreneuriat, qui a enseigné trois théories majeures notamment l’auto-démarrage ou comment commencer une activité entrepreneuriale, comment contourner les obstacles et comment se projeter vers l’avenir, une formation de haut niveau que les bénéficiaires ont reçue pendant 12 séances en raison d’une séance par semaine, avant de recevoir après un deuxième programme de formation axée sur l’élaboration du plan d’affaires. »
Cette rencontre était un motif de satisfaction pour les bénéficiaires de ce programme qui répond à une vision d’autonomisation, de l’inclusion et de l’émancipation de la femme entrepreneure. Il vise à la doter des compétences nécessaires pour accroître son entreprise, être financièrement indépendante, subvenir aux besoins de sa famille, gérer et optimiser ses coûts. Les bénéficiaires reçoivent des matériels en fonction de leurs secteurs d’activités, notamment l’agro-transformation, l’industrie légère et les services à valeur ajoutée.
PADMPME a débuté l’octroi des subventions en nature aux femmes sélectionnées par les villes de Goma et Lubumbashi à la fin de l’année 2022. Les bénéficiaires de Kinshasa et Matadi seront les suivantes




Chambres froides et vivres frais à Kinshasa La ‘’douane’’ exigée à la clientèle suscite des interrogations

A Kinshasa, une pratique est courante dans les chambres froides, c’est le paiement des frais appelés ‘’douane’’. L’agent qui perçoit ces frais est posté à la porte de sortie de la chambre froide, où il exige les 10% des frais dépensés à l’intérieur pour les achats, la facture faisant foi. Dans le contexte actuel proclamé Etat de droit, des voix s’élèvent pour demander aux autorités de faire la différence, en élucidant le sens de telles pratiques. ‘’Il n’est pas mal que les gens des chambres froides ponctionnent des frais qu’ils qualifient de douane. Mais je pense que, par respect à la multitude qui fréquente ces lieux des vivres frais au quotidien, le bon sens veut que les mains qui paient sachent pourquoi elles paient’’, a relevé un père de famille.

Comme on le comprend, le marché des biens et service bouillonne à Kinshasa, entre-temps, l’action des ‘’warriors’’ (termes utilisés en avril 2021 pour désigner les membres du gouvernement Sama Lukonde) se fait encore attendre.
A Kinshasa, les ménages doivent majoritairement leur survie aux vivres frais. C’est notamment ce secteur qui fait la force des nationaux et des expatriés ayant investi leurs capitaux dans le secteur. Cette situation de dépendance est devenue caractéristique de la vie des ménages dans la capitale congolaise. Pourtant, le sol congolais a vocation agricole.

Quid du syndicat des consommateurs
En effet, la pratique de douane telle que cela est perçue depuis plus d’une décennie dans les chambres froides de Kinshasa, traduit du mépris pour les consommateurs. De fil en aiguille, les opérateurs privés du transport en commun, profitant du laxisme des autorités locales, soumettent les usagers à des pratiques comme liberté des prix et demi-terrain. Le premier consiste pour l’équipage, à embarquer les passagers sur base d’une tarification subjective. L’autre pratique est la subdivision en deux voire trois d’une même trajectoire. Les consommateurs des vivres frais qui se trouvent au bout du circuit économique, donc dans les ménages, subissent le contrecoup des frais de douanes indûment perçus par le personnel des chambres froides. Pendant ce temps, l’avènement d’un Etat de droit n’a pas à ce jour, outillé le syndicat des consommateurs. ‘’La relation marché-ménage est si sensible dans un contexte d’Etat de droit que cela requiert de la vérité et du dynamisme dans la gouvernance‘’, a indiqué un observateur. Dans le même ordre d’idée, la brouille journalière dans le secteur du transport en commun est aussi un heurt à l’esprit de l’Etat de droit.

Quid de la revanche du sol sur le sous-sol
Loin d’un slogan creux, la revanche du sol sur le sous-sol est une vision exprimée, trois ans plus tôt, par le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi. C’est que la RDC se trouve face à l’impératif de diversifier ses activités, en vue notamment de sortir du cap d’économie vulnérable. Le sol faisant penser à l’agriculture à relancer à tout prix, le sous-sol renvoie au secteur minier. Et c’est notamment à cause de l’idée trop appuyée sur ce secteur par les nationaux et étrangers (parmi lesquels le tandem multinationales et puissances militaro-affairistes) que le Congo a été plongée dans un cycle de déstabilisation, voilà trois décennies. Bien des élites ont dénoncé, les uns et les autres dans leur langage particulier :

‘’Les Occidentaux créent des guerres partout’’, dixit le professeur Emile Bongeli
Dans son livre de parution récente intitulé : ‘’La Mondialisation, l’Occident, la RDC’’, le professeur sociologue Emile Bongeli fustige l’attitude va-t-en guerre des milieux militaro-affairistes occidentaux. ‘’Le Nigeria première puissance économique d’Afrique, on lui crée le ‘’Boko Haram’’ (groupe terroriste défiant le Nigeria et des pays de la région).L’on a créé des zones de tension dans toute la bande Est de la RDC, pour l’empêcher d’amorcer son développement’’, dixit l’auteur mercredi 25 janvier 2023, reçu à l’émission télé ‘’Ecriteau’’ pour la présentation de son livre.

‘’Nous avons à lutter contre les terroristes et leurs sponsors étrangers. Car les terroristes sont souvent fabriqués pour déstabiliser nos Etats’’

(Le ministre malien Abdoulaye Diop, mardi 7 février courant. C’était à l’occasion d’un point de presse co-animé avec le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov à Bamako, balancé en différé sur France 24)
Ancienne sénatrice américaine, Cynthia Mckinney constate le mutisme du Conseil de sécurité
Elle a également été l’envoyée spéciale de l’ancien président Bill Clinton dans la Région des Grands Lacs. Cynthia McKinney a notamment écrit ce qui suit dans sa préface du livre de Charles Onana ‘’Ces tueurs tutsi au cœur de la tragédie congolaise’’, en page 9 : ‘’A vrai dire, nous disposons des preuves suffisantes sur ce que fait le Rwanda dans cette partie de la région. Mais à ce jour, aucune sanction n’a été prise pour arrêter la guerre et le pillage des ressources naturelles en RDC. Lorsque j’étais au Congrès, j’avais aidé le groupe d’experts des Nations-Unies à rassembler des preuves sur le pillage en RDC. Au final, le Conseil de sécurité n’a adopté aucune sanction à l’encontre des pilleurs.

Les animateurs d’institutions doivent aider la République en s’appropriant la vision du chef de l’Etat
Il est souhaitable voire nécessaire que les décideurs et autres animateurs d’institutions fassent preuve de volonté politique, pour véritablement accompagner le chef de l’Etat dans sa vision exprimée à travers ce concept : ‘’ Revanche du sol sur le sous-sol’’. Car une chose est d’être avec le chef, une autre d’être pour le chef. Celui-ci n’étant pas un magicien, comme l’avait explicité dans un discours mémorable, feu le président Mobutu Sese Seko. C’était en 1980 : (Citation) ‘’Le président de la République n’est pas un magicien. Seul, il ne peut rien ; avec l’appui de tout son peuple, il peut tout. Mais, nous devons éviter que les efforts du peuple soient anéantis par l’inconscience et la cupidité de certains cadres’’. (Fin de citation)
Quarante-trois ans après ce discours inspiré de ce qui était appelé alors ‘’le plan Mobutu’’, l’élite dirigeante ne devrait pas faire du sur place. Le plan Mobutu comportait, en effet, trois volets :: la remise en ordre de la gestion ; la stabilisation économique et financière par le contrôle et la régulation de la demande ; l’action sur l’offre. Quarante-trois ans plus tard, Sa Sainteté le pape François est venu en RDC, fin janvier dernier, rappelant aux cadres de l’Etat l’impératif de quitter l’avidité. A jeunes, il a fait répéter pédagogiquement, le ‘’Non à la corruption’’.

Bien encadrer le secteur maraîcher, pour atténuer les importations alimentaires
Toutefois, il n’y a aucune raison pour que la Rd Congo puisse gaspiller des sommes énormes pour importer les vivres à partir d’autres pays, parfois moins riches. D’autant plus qu’à partir d’énormes potentialités naturelles qu’elle regorge, la Rdc est à même de produire suffisamment de nourritures pour sa population et ainsi, assurer sa sécurité alimentaire. Mais ce qui manque, c’est seulement une politique adéquate de développement agricole dans le pays, afin de pouvoir mettre en valeur toutes les potentialités nécessaires.
Quant à la solution à ce paradoxe, comme l’a si bien écrit un confrère, celui d’un pays extraverti mais potentiellement riche, ce n’est pas trop tard, seulement une question d’organisation et de volonté politique. Le gouvernement congolais devrait aligner dans l’ordre des priorités le secteur agricole. Parce que c’est un secteur vital et le premier des besoins sociaux de base à côté de la santé et de l’éducation.

Payne




Le Sénat annonce la mort du sénateur Flory Tumba à la suite de l’incendie d’un immeuble à Limete

Plusieurs personnes sont mortes dans la matinée ce mercredi 22 février, dans l’incendie d’un immeuble de trois niveaux sur la 8ème rue Limete industriel, en face du lycée technique de Limete. Deux autres personnes sont mortes en se jetant dans le vide à partir du 3ème niveau.
« Bonjour Estimés Collègues, suite à un incendie à son appartement sise 8ème rue Limete industriel, le Sénateur Flory Ntumba est décédé en sautant du 3ème étage après avoir sauvé ses enfants. Son épouse n’a malheureusement pas été retrouvée. Le feu continue de décimer l’immeuble », écrivait un sénateur au courant de la journée.
Dans un communiqué officiel, le président du Sénat, le professeur Modeste Bahati informe les sénateurs des circonstances de cet incendie. « Le bureau du sénat a la profonde douleur de vous annoncer le décès, ce jour, du sénateur Ntumba Mbuyi Flory, de suite d’un incendie survenu à son appartement, à la 8ème rue Limete industriel », indique le communiqué qui précise qu’il a tenté de se sauver en sautant de son appartement situé au 3ème «étage de l’immeuble.
L’incendie s’est produit vers 7 heures 45, à en croire plusieurs témoins. Son origine n’est pas encore connue. Selon les témoins sur place, jusque 9 heures, beaucoup de gens étaient encore piégés par les feux.
« Le feu a commencé par la toiture. Apparemment, quelqu’un aurait laisser son réchaud allumé. Je suis sur place. Deux personnes se sont jetées à partir du 3ème niveau et sont mortes sur place, les autres complètement brulées, mais sont encore à l’intérieur. Nous attendons l’arrivée des responsables pour identifier le nombre de corps à l’intérieur. Le 3ème troisième niveau est complètement calciné, il n’y a plus rien si ce n’est la toiture », rapporte un témoin de cet évènement malheureux.
Il poursuit que les sapeurs-pompiers, pourtant alertés, ne sont pas arrivés : « On a tenté d’appeler les sapeurs-pompiers, hélas, ils ne sont pas venus. Nous tentons d’évacuer les gens à l’intérieur, mais c’est difficile. Il y a eu beaucoup de véhicules dans le parking, on a cassé les vitres pour les éloigner de l’immeuble, car il n’y avait pas le temps d’aller chercher les clefs de contact ».
JMNK




Suite à la décision de Jean-Jacques Mbungani: Les médecins du secteur public non primés prendront part aux prochaines discussions entre le banc syndical et le banc gouvernemental

D’ores et déjà, le Gouvernement de la République et les syndicalistes ont entamé les préparatifs de cet atelier mixte, qui sera organisé pour officialiser et parachever ce processus d’harmonisation, comme cela été conclu dans l’accord de Bibwa. Il sera question d’évaluer le protocole signé à Bibwa 2 et de discuter sur un nouveau fichier qui permettra d’aligner à la prime professionnelle et mécaniser au salaire d’autres médecins de l’État.

Dr Jean-Jacques Mbungani, ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, a reçu une délégation du Collectif des Médecins congolais du secteur public non primés, dans son cabinet de travail, au terme d’un sit-in que ce collectif avait organisé le mardi, à l’immeuble intelligent, à Kinshasa.


Il était question pour ces blouses blanches de soumettre au patron de la Santé en RDC leurs deux principales revendications, à savoir : élaboration du fichier Bibwa 2 et alignement interrompu du mois de janvier 2023.
Après avoir écouté attentivement les doléances des manifestants, le Ministre Mbungani les a rassurés que toutes leurs préoccupations trouveront certainement des réponses lors d’un prochain atelier, qui va mettre autour d’une table le banc gouvernemental (Santé, Budget, finances et Fonction publique) et les délégations syndicales du secteur de la Santé.
« Avec l’augmentation du budget de l’Etat qui est passé de 4 à 16 milliards de dollars américains, il y a la possibilité que les revendications de cette catégorie de médecins non primés, soient prises en compte », a indiqué le ministre Jean-Jacques Mbungani.
En effet, le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a appelé le Collectif de constituer une commission ad hoc, composée d’une délégation de 3 ou 5 personnes maximum, qui va participer aux prochaines discussions entre le Gouvernement et le banc syndical du secteur de la santé.

Le Gouvernement cède à la pression


Pour le Coordonnateur national de ce Collectif, le sit-in organisé à l’immeuble Intelligent n’a été qu’une expression pour faire pression au Gouvernement de respecter les engagements signés avec le banc syndical du secteur de la Santé.
« (…) Le Ministre nous a reçus comme un bon père de famille. Les échanges se sont déroulés dans une bonne ambiance. Nous avons échangé autour de la situation des médecins non primés de la RDC. Il était question de s’enquérir de l’évolution de l’élaboration d’un nouveau fichier de programmation qu’on appelle communément ‘‘Bibwa 2’’ et de l’alignement à la prime de risque professionnel. Le Ministre nous a rassuré que toutes nos préoccupations seront prises en compte lors des prochaines discussions entre le Gouvernement de la République et le banc syndical du secteur de la Santé sur l’harmonisation de l’enveloppe salariale et l’alignement de la prime des risques des médecins, infirmiers et autres professionnels de la santé œuvrant dans les services publics de l’État. Ces assises permettront d’élaborer ce fichier afin que les médecins soient alignés de manière ininterrompue. Ceci constitue un engagement du gouvernement qui nous rassure beaucoup, parce que cette assurance vient du ministre de la Santé. Nous sommes très satisfaits et sortons de son bureau avec beaucoup de joie. Dans les prochains jours, nous trouverons gain de cause par rapport à nos désidératas. La balle est dans le cas du gouvernement du ministre », a déclaré Dr Fiston Muselefu Tadi.
Toutefois, il sied de noter que le Gouvernement de la République ne ménage aucun effort, à travers le ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, pour trouver des solutions pérennes afin d’améliorer les conditions sociales des professionnels de santé en RDC.
La rencontre de Bibwa reste un cadre permanent de dialogue social entre les autorités et les délégués syndicaux.
À chaque étape des négociations, le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, Dr Jean-Jacques Mbungani, a toujours exprimé l’engagement de traduire en acte la volonté du Gouvernement, qui a enregistré des avancées significatives en termes des avantages sociaux dus aux professionnels de santé en général.
Il faut rappeler que depuis avril 2021 jusqu’à nos jours, le Gouvernement Sama Lukonde, sous l’impulsion du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, a aligné un effectif de 5.400 médecins à la prime de risque dont le paiement est réparti de la manière suivante : 1.600 en 2021 ; 1.600 au T2-2022 et 2.200 au T4-2022. Plus de 13.000 infirmiers et autres ont bénéficié également de ces avancées.
C’est un exploit qui n’a jamais été réalisé depuis que le Congo existe. Pour vous en convaincre, aucun des gouvernements précédents n’a atteint un tel effectif dans l’alignement des médecins. Ce qui prouve que cette question a été prise au sérieux par le Gouvernement qui a fait de la mécanisation, la régularisation et l’alignement des médecins, la priorité des priorités, en perspective de la mise en œuvre effective de la Couverture Santé Universelle, prônée par le Président de la République.
JMNK




Après le répertoire des écoles publiques : Tony Mwaba lance la mise en ligne du répertoire de référence des écoles privées agréées et viables

À dater de ce jour, tout celui qui veut connaître combien d’écoles privées agréées fonctionnent sur le territoire national, il suffit d’un simple clic. Il nous revient que sur 4056 écoles recensées sur toute l’étendue du territoire, seules 1953 présentent des conditions de viabilité ; 2103 sont non viables. 1025 écoles privées agréées fonctionnent sans Arrêtés ministériels et enfin 605 fonctionnent avec les faux Arrêtés, sans oublier que 473 fonctionnent avec un effectif réduit.

Le professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a lancé officiellement ce mercredi 22 février 2023, à peine rentré de Genève, la mise en ligne du répertoire de référence des écoles privées agréées et viables sur toute l’étendue de la RDC.

Cette sobre cérémonie s’est déroulée dans la salle des réunions du Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique en présence de Mme le Secrétaire Général à l’EPST et du Directeur national de la Direction Nationale de Contrôle et de Préparation de la paie des Enseignants, DINACOPE.

Prenant la parole, le professeur Tony Mwaba Kazadi a indiqué que ce répertoire qui est une grande première en République Démocratique du Congo, répond aux exigences de la bonne gouvernance dans le sous-secteur, sur l’instruction du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui tient à l’amélioration de la qualité de l’enseignement après avoir consolidé et pérennisé la gratuité de l’enseignement primaire.

”A dater de ce jour, tout celui qui veut connaître combien d’écoles privées agréées qui fonctionnent sur notre territoire et où, il suffit de cliquer sur ce lien pour retrouver ça. Il y a l’arrêté portant la mise en place de ce répertoire de référence des écoles privées agréées”, a déclaré le Ministre Tony Mwaba, avant de donner les statistiques :”Sur 4056 recensées sur toute l’étendue du territoire, seules 1953 présentent des conditions de viabilité ; 2103 sont non viables.

C’est presque la moitié des écoles privées agréées, a déploré le professeur Tony Mwaba Kazadi qui a démontré en même temps qu’il s’agit ”des écoles qui fonctionnent dans les habitations, trois chambres salons, d’autres à côté des églises ou dans l’enceinte des églises. Le matin, c’est l’école et le soir les mêmes bancs servent pour le culte et même les veillées des prières. D’autres écoles également fonctionnent à côté des bars, des débits des boissons et même dans les boîtes de nuit”, s’est indigné le n°1 de l’EPST.

1025 écoles privées agréées, a-t-il poursuivi, fonctionnent sans arrêtés ministériels et enfin, 605 fonctionnent avec les faux arrêtés, a fait savoir le Ministre Tony Mwaba.

Le patron de l’EPST a également déploré le fait que 473 fonctionnent avec un effectif réduit. Normalement et d’après les exigences légales et réglementaires, ce sont des écoles qui ne devraient pas fonctionner, a-t-il fait constater.

Les promoteurs des écoles non viables interpellés

Pour les écoles non viables, il est demandé à leurs promoteurs de s’adresser au Secrétariat général pour connaître la situation de leurs écoles et se mettre en ordre. Un moratoire est accordé aux écoles non viables pour se conformer aux exigences aussi bien légales, réglementaires que de viabilité”, a insisté Tony, comme pour dire : “Il y aura désormais, une mise à jour annuelle du répertoire des établissements scolaires publics et privés pour permettre aux parents d’orienter leurs enfants vers les écoles reconnues par l’État congolais. Si vous amenez votre enfant dans une école non reconnue, vous allez seul être responsable de votre sort”.

Ce fichier est mis à profit aussi bien pour les responsables éducatifs que les partenaires techniques et financiers pour leur permettre de savoir avec quel établissement public ou privé collaborer, a indiqué le Ministre Tony Mwaba Kazadi.

L’homme aux grandes innovations a promis que prochainement, il va encore innover avec la mise en ligne de la géolocalisation de tous les établissements scolaires publics et privés. Ainsi, on connaîtra sans efforts l’état de viabilité de chaque école. De même, un autre répertoire reprendra dans les brefs jours, les arrêtés ministériels signés par les ministres nationaux, après leur publication dans le journal officiel.

Invité d’honneur, le Secrétaire Général de l’Association nationale des Promoteurs des Écoles privées Agréées, ASONEPA, M. Muambay Katamba a salué l’initiative du Ministre Tony Mwaba Kazadi de mettre à la disposition de son ASBL ce répertoire.  Une grande première, a-t-il souligné, qui va permettre également à son association de bien contrôler les membres. Il a demandé à tous les promoteurs dont les noms des écoles ne sont pas répertoriées de mettre à profit le moratoire des six mois leur accordé pour se conformer aux exigences du Ministère ”.

JMNK