Le Collectif des Médecins du secteur public non primés reçu par Jean-Jacques Mbungani

Dr Jean-Jacques Mbungani, ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, a reçu une délégation de Collectif des Médecins du secteur public non primés, ce mardi 21 février 2023, dans son cabinet de travail, au terme d’un sit-in que ce collectif a organisé ce jour à l’immeuble intelligent à Kinshasa.
Il était question pour les deux parties d’échanger et trouver un consensus par rapport aux deux principales revendications présentées par ces blouses blanches, à savoir : élaboration du fichier Bibwa 2 et alignement interrompu du mois de janvier 2023.
En effet, le patron du secteur de la santé en RDC les a rassuré que leurs préoccupations seront prises en compte lors des discussions prochaines entre le Gouvernement de la république et le banc syndical du secteur de la Santé sur l’harmonisation de l’enveloppe salariale et l’alignement de la prime des risques des médecins, infirmiers et autres professionnels de la santé œuvrant dans les services publics de l’État.




Ce mercredi 22 et jeudi 23 février 2023 : L’opération coup de poing se poursuivra dans le prolongement des avenues Kasa-Vubu, Université et leurs environs

Dans le cadre de Kinshasa Bopeto, le Commissariat Général en charge de l’Environnement et Aménagement de la Ville informe les Kinoises et Kinois de la poursuite de l’opération coup de poing sur le prolongement des avenues Kasa-Vubu, Université et leurs environs respectifs, ce mercredi 22 et jeudi 23 février 2023.
Selon un communiqué signé par Mme Laetitia Bena Kabamba, celle-ci consistera à dégager les emprises publiques, éradiquer les marchés pirates, enlever les épaves et véhicules abandonnés, évacuer les kiosques et terrasses de fortune, garages pirates, interpeller les vendeurs d’eau conditionnée dans des sachets plastiques communément appelée eau pure ainsi qu’évacuer les points noirs ou décharges pirates des déchets pour assurer l’assainissement des lieux.
A cet effet, précise le même document, la population est appelée à prendre les dispositions nécessaires afin de se conformer aux prescrits de l’Edit 003/2013 du 09 septembre 2013 relatif à l’Assainissement et à la Protection de l’Environnement de la Ville de Kinshasa.
Les contrevenants s’exposeront aux sanctions et mesures contraignantes de l’Unité Spéciales pour la Protection de l’Environnement qui infligera des amendes.




A Kimbanseke : Onassis Mutombo s’enrôle et mobilise contre le phénomène « Kuluna »

Très ambitieux, le journaliste Onassis Mutombo est retourné dans son Kimbanseke natal, afin de s’enrôler. En le faisant, il nourrit l’ambition de concourir à la députation provinciale, parce que pense-t-il, le moment est venu de mettre à profit son expertise afin de servir son pays. C’est ainsi que ce jeune turc a mobilisé les jeunes à s’enrôler et à désavouer le phénomène « Kuluna » à la base de plusieurs dégâts dans la ville province de Kinshasa.

L’enrôlement s’est avéré, vendredi dernier, le moment des retrouvailles entre Onassis Mutombo et ‘’sa base’’ de Kimbanseke. En effet, le fils du terroir, futur candidat à la députation provinciale, a saisi l’occasion solennelle de son enrôlement, pour ‘’rappeler Kimbanseke à ses habitants’’. A la grande curiosité des vendeurs et vendeuses des alentours, le carnaval l’a accompagné jusqu’au bureau d’enrôlement situé à proximité de la paroisse Saint Marc de Kingasani III, sur la route de l’aéroport international de N’Djili. ‘’Nous avons évolué dans ce quartier de Kimbanseke dans le district de la Tshangu, et cela nous fait bien de nous voir accompagner par des gens de toutes tranches d’âge’’, a-t-il lancé du milieu du carnaval.
C’était autour de 12 heures, sous le soleil harassant d’un quartier populeux. La banderole bâchée tenue de part et d’autre par deux membres du groupe, portait effigie de celui qui entend mettre son leadership au service de cette commune qui a connu sa tendre enfance. Il y était aussi mentionné ‘’Kimbanseke, Telema o ngenge’’ (pour dire : Kimbanseke, lèves-toi et rayonnes ou encore Kimbanseke, voici venue l’heure de te lever et de rayonner’’.
Le ‘’jeune leader’’ a rempli son devoir civique, devant une meute de témoins de l’événement. Au sortir du bureau d’enrôlement, le jeune leader a éclairé la lanterne de la population sur le bienfondé de l’enrôlement et l’avantage de se mobiliser, en vue d’un enrôlement massif. Se confiant à la presse, il a expliqué : ‘’Kimbanseke, Telema o ngenge’’ est, à la base, un concept que nous avons lancé pour conscientiser les jeunes de Kimbanseke. En effet, nous avons constaté qu’il y a montée de la haine et recrudescence de ‘’Kuluna’’ (entendez : banditisme à l’arme blanche) dans cette commune.
Alors, il fallait lancer un mot d’ordre pour mobiliser tous les jeunes de cette entité à se mettre ensemble, pour penser le développement de leur terroir, au lieu d’être tous les temps en conflit. Nous appelons les uns et les autres à regarder dans la même direction, pour envisager des temps nouveaux avec un nouveau leadership’’.
(photo).
‘’Kimbanseke, Telema o ngenge’’ (pour) arrêter de servir de marchepied à quiconque
En effet, le jeune leader a indiqué que le concept ainsi lancé marque aussi un appel à amorcer une rupture avec un passé peu élogieux. ‘’Beaucoup, par le passé, ont exploité le manque de leadership avéré dans cette partie de la capitale. Ils se sont fait élever en se servant de la population locale comme d’un marchepied, mais n’ont pas rendu l’ascenseur ’’, a-t-il déploré. Et de mobiliser : ‘’Dans la partie Est du pays, nous subissons l’agression étrangère. Ici, voici venir l’heure d’arrêter le ‘’Kuluna’’ et de nous mettre ensemble. Car le ‘’Kuluna’’ ne nous apporte rien. Au contraire, cela nous régresse’’, a-t-il intimé. Quand vient l’heure de s’éveiller pour prendre en main leur destinée, les habitants de Kimbanseke, les jeunes en l’occurrence, sont appelés à penser des projets concrets et à envisager l’unité.
Pour marquer la solennité de l’événement, bien de membres du groupe ont porté des T-shirts imprimés à l’image du jeune leader.
En maintes circonstances par le passé, la question de l’encadrement et de l’orientation de la jeunesse de cette partie de Kinshasa a occupé le centre des discours. La plupart du temps, au gré des slogans. Au sortir du bureau d’enrôlement, vendredi, Onassis met le cap sur le pragmatisme. ‘’Il faut travailler avec et pour les jeunes, en vue de l’avènement des temps nouveaux. Cela leur profitera bien sûr, à être responsables, à cultiver le discernement, à développer le bon sens, en vue de leur apport au progrès de la société. J’ai dit et je répète : Bannissons le ‘’Kuluna’’ ; mûrissons des projets. Que des projets bien pensés l’emportent sur les machettes, symbole de désunion’’, a-t-il martelé.
Payne




Après le Grand Kasaï: François Rubota veut dupliquer le succès du PRISE dans le Grand Bandundu

Le go pour la deuxième phase du Projet PRISE est bel et bien donné. C’est le Vpm à l’Intérieur Daniel Aselo qui, au nom du chef de l’État, a procédé à son lancement en présence de plusieurs personnalités. Présent à la cérémonie, le ministre d’État en charge du Développement rural, le cerveau moteur dudit projet, a loué les actions réalisées sur terrain dans la première phase.
Après le succès enregistré dans le Grand Kasaï, indique une dépêche du ministère du Développement rural, cette fois-ci ce projet concernera le Grand Bandundu, les provinces du Maniema et du Haut- Uélé. Sans tergiverser, François Rubota martèle sur le fait que ces provinces retenues éprouvent quasiment les mêmes difficultés que le Grand Kasaï et l’Équateur.
” Le Président de la République et moi-même avons déjà effectué plusieurs déplacements dans l’espace Grand Kasaï et dans le Grand Bandundu. Je me suis rendu compte qu’il y a les difficultés semblables”.
Et d’ajouter : ” La deuxième phase vient aussi compléter le programme phare du Chef de l’État, celui de développement des 145 territoires. Celui-ci est un programme additionnel à l’endroit des populations qui vivent dans les milieux ruraux. Nous nous préoccupons de tout le pays dans son ensemble. Quand aura fini avec la deuxième phase, nous irons dans d’autres coins”.
Loin l’idée de verser dans la polémique qui prévaut actuellement dans le Grand Bandundu sur les actions du chef de l’État, indique la même source, le ministre d’État indique qu’il ne s’agit que de détracteurs. “Il y a de gens qui voient le noir à la place du blanc. Ceux qui sont en train de dire des choses à l’encontre de ce qui se fait ne sont que de détracteurs”.
Ci-dessous les résultats obtenus dans le Grand Kasaï
60 systèmes d’adduction d’eau potable, 505 latrines publiques, 60 écoles construites et équipés, 60 centres de santé construites et équipés, 1 centre multifonctionnel Genre, réhabilitation du système d’adduction d’eau potable de la ville de Mbuji-Mayi avec deux châteaux d’eau 1420 m3, travaux de lutte antiérosive.
Pour la deuxième phase : 22 Adduction d’eau potable avec mini- réseaux, 41 écoles à construire et à équiper, 40 centres de santé et à équiper, 40 espaces à vivre marchés, 88 latrines publiques et 2 régies de service provincial d’eau.
Il sied de noter que ce projet est né du partenariat entre le ministère de Développement rural et le Groupe de la Banque africaine de développement BAD). Il vise le développement des conditions de base des Congolais.
JMNK




Conseil des ministres : Présentation du rapport relatif aux partenariats de la SNEL et des entreprises du secteur privé

Rapport sur les partenariats de la SNEL et des opérateurs du secteur privé pour la production de l’électricité Faisant suite aux délibérations de la 83ème réunion du Conseil des Ministres, le Ministre des Ressources Hydrauliques et de l’Electricité a présenté au Conseil le Rapport relatif aux partenariats de la Société Nationale de l’Electricité (SNEL) et des entreprises du secteur privé pour l’amélioration de la production de l’électricité en République Démocratique du Congo.
Il a signalé que la problématique qui sous-tend la question des partenariats de la SNEL SA et les entreprises du secteur privé est la recherche des solutions pour résorber le déficit énergétique persistant dans le pays qui crée des incertitudes dans la production minière particulièrement et qui empêche la mise en oeuvre de l’obligation légale du service public de l’électricité.
L’examen de la problématique du déficit énergétique doit partir d’une évaluation du secteur de l’électricité depuis la promulgation de la Loi no14/011 du 17 juin 2014 relative au secteur de l’électricité.
Après cette évaluation, le Ministère des Ressources Hydrauliques et Electricité a défini des solutions correctives afin d’arriver à une recherche effective du gap énergétique en proposant la mise en valeur et la transformation effective du potentiel en hydroélectricité de 100.000 Mégawatts.
Il a évoqué quelques projets privés qui permettent de fournir de l’électricité aux sociétés minières pour maintenir leur cycle de production et couvrir une partie de la demande sociale ainsi que celles des entreprises locales.
Bien que la mise en place du Schéma Directeur d’Électrification du pays demeure une solution pérenne à déployer par étape, la SNEL s’emploie à réhabiliter les centrales existantes et l’Agence Nationale d’Electrification et des Services Energétiques en milieux Rural et périurbain (ANSER) poursuivra la construction des mini réseaux solaires dans certaines agglomérations.
Le Ministre des Ressources Hydrauliques et Electricité a détaillé le programme devant conduire progressivement à la réduction du déficit énergétique dans le pays, en ressortant ce qui est attendu du Gouvernement pour sa mise en oeuvre.




Province de l’Equateur : Le Parc à bois de Lukolela bientôt aménagé

Le Ministre ad intérim des Transports, Voies de Communication et de Désenclavement a présenté au Conseil la situation relative à l’aménagement du Parc à bois de Lukolela dans la province de l’Equateur.
Il a indiqué que dans le cadre des missions lui assignées par le législateur, à savoir : la fluidité sur la chaine de transport, les facilitations pour les procédures à l’import-export et l’assistance aux chargeurs, l’Office de Gestion du Fret Multimodal (OGEFREM) compte ériger ce Parc à bois pour répondre aux préoccupations relevées par l’Autorité provinciale consistant à encadrer l’exploitation des bois produits dans la province.
Ce parc à bois, attendu depuis plus de 20 ans, aura un caractère national parce qu’il permettra de (d’) : mettre à la disposition des exploitants forestiers les infrastructures et superstructures pour l’organisation de la filière du bois dans la province de l’Équateur ; maîtriser le flux des frets, accomplissement des formalités administratives avant toute exportation ; mettre fin aux mauvaises conditions d’entreposage ; améliorer les conditions d’entreposage des bois destinés à l’exportation ; avoir les statistiques fiables de l’exportation du bois provenant de l’Équateur et mettre fin à la fraude organisée en vue d’accroitre les recettes du trésor public et des différents intervenants dans ce secteur.
La fiche technique des travaux indique la clôture du site, le bétonnage, l’aménagement des aires de stockage, la construction des hangars de stockage, la construction des latrines publiques, la construction des dortoirs et chambres modernes, la construction des restaurants, la construction d’un centre de santé, la construction des ateliers de menuiserie, la construction des paillottes de repos, la construction des entrepôts et l’acquisition des équipements.
Pour matérialiser ce projet, l’Office de Gestion du Fret Multimodal (OGEFREM) a sollicité un financement dans le Budget 2023 dans le cadre des interventions économiques du Gouvernement. Le Ministre ad intérim des Transports, Voies de Communication et de Désenclavement a réitéré cette demande au Conseil, et ce dernier a pris acte du rapport présenté.




Covid-19 : Poursuite de la baisse de l’incidence au cours de cette semaine

La Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale, au nom de son collègue de la Santé Publique, Hygiène et Prévention en mission, a présenté la situation sanitaire de la pandémie à Covid-19 en République Démocratique du Congo.
Celle-ci reste stable et maitrisée à la sixième semaine épidémiologique avec une létalité maintenue autour de 1,5%.
La poursuite de la baisse de l’incidence au cours de cette semaine, comparée à la 5ème semaine de l’année 2023, a connu une baisse de 15,55%. Aucun cas de décès n’a été enregistré.
Malgré cette baisse importante des cas de contamination, le Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a préconisé que la population continue à observer scrupuleusement les gestes-barrières et à se faire vacciner.




Massacre des populations déplacées de guerre à Kanyaruchinya: MONUSCO éclaboussée

Des populations civiles, déplacés de guerre à Kanyaruchinya, une commune rurale située à environ cinq kilomètres au nord de la ville de Goma dans le Territoire de Nyiragongo, chefferie de Bukumu, groupement de Kibati, village de Kaguri dans la province du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo ont, été massacrées le mardi, le 07 Février 2023, à la veille de l’arrivé à Goma de la délégation du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Le bilan provisoire établi au mercredi 08 Février 2023 avait fait état de plus de dix personnes mortes, plus de quinze blessés, trois véhicules de la Monusco incendiés et plusieurs matériels de construction qui ne seraient pas retrouvés. (Le cas de OBED Bahanana Buhumba, 25 ans, déplacés du site Saint Jean/ Kanyaruchinya marié à Yvonne Manfuri qui est mort sur le champ à la suite d’une balle reçue la poitrine et son corps aurait été écrasé par le véhicule de la Monusco). Pour la Coalition nationale pour la Cour pénale internationale de la République Démocratique du Congo, ce massacre est à la solde de soldat de paix affecté à la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République Démocratique du Congo. Des accusations se trouvant dans le ‘Rapport préliminaire sur le massacre des populations déplacées de guerre par le soldat de paix de la Monusco a Kanyaruchinya’ du 07 février 2023.

Faisant face à une guerre de pillages lui imposée, depuis juin 2022, la République Démocratique du Congo est victime d’atrocités de plus à plus désastreuses en termes de graves violations des droits humains. Une guerre menée contre la souveraineté du pays réputé scandale géologique, par des pillards, dont le Rwanda et l’Ouganda, qui utilisent les terroristes M23 (Mouvement du 23 Mars).
Depuis la frontière de la RDC avec l’Ouganda à Bunagana, territoire de la province du Nord –Kivu, l’armée rwandaise, par les terroristes M23, « s’emploient sans vergogne à la commission des violations massives des droits de populations riveraines, et ce, au mépris express de lois nationales et internationales relatives au droit international des droits de l’homme et au droit international humanitaire », souligne le rapport.
Des crimes internationaux qui heurtent profondément la conscience de l’être humain, notamment : le génocide des populations riveraines, des meurtres des civils, des viols et autres violences sexistes, des déportations et des déplacements forcés de populations, des tortures, des pillages de ressources naturelles et de biens privés, des destructions méchantes des infrastructures civiles et de l’écosystème, des dépravations de mœurs, etc. sont enregistré au solde de terroristes M23.

Recrudescence des violences depuis l’arrivée de la force régionale est-africaine

La situation de terreur et des violations des droits de l’Homme s’est accentuée depuis l’arrivée dans l’Est de la RDC des premiers contingents de la force des Etats de l’Afrique de l’Est déployée sur base de l’accord de Nairobi. Une bonne opinion nationale fait observer sa désapprobation des désaccords sur la présence de cette « force régionale qui renfermerait aussi des anciens rebelles du M23 déguisés en militaires Kenyans », affirment certains congolais. Ce qui expliquerait l’avancement des terroristes sur les lignes de front, et le razzia des localités dans le Nord-Kivu.
C’est ce qui est à la base de l’organisation des plusieurs manifestations exigeant le départ de la force de l’EAC, tout comme celle de la MONUSCO jugée incapable de mettre en application le chapitre 7 de la charte des Nations Unies. Les dernières en date sont les journées ville morte lancées par la Société  civile à Goma depuis le lundi, 06 Février 2023. Dans les réseaux sociaux, les forces des Nations Unies sont accusées de se mettre à convoyer des conteneurs qui traversent aussi les zones occupées par les terroristes du M23 en direction de Goma.
A en croire ces posts sur la toile, « lorsque le convoi de la MONUSCO avait franchi la commune rurale de Kanyaruchinya où se trouve installé le camp de concentration de déplacés de guerre, il sera soumis à la vigilance de la population. Les casques bleus de la MONUSCO, voulant neutraliser la masse populaire sans arme, ouvriront le feu à bout portant pour forcer le passage. Il y eut mort d’homme dont les victimes se comptent à plus de dix et de nombreux blessés internés à l’hôpital protestant Bethesda du CBCA Ndosho et à l’hôpital général de Goma », accuse Pax André Marie Kito Masimango, le Coordonnateur National de la CN-CPI/RDC.
Réagissant à la terreur et la désolation imposées à la population déplacée, celle-ci appuyée par le peuple autochtone a incendié trois véhicules remorques du convoi de la MONUSCO. Les véhicules brulés appartenaient à la compagnie commerciale TMK, partenaire de l’entreprise française « Boloré ». Plusieurs victimes blessées ont été conduites à l’hôpital CBCA et à l’hôpital général de Goma. Les autorités provinciales auraient, dans un premier temps, interdit toutes visites auprès de ces victimes.
Un rapport sonnette d’alarme
Les chercheurs de la Coalition nationale pour la Cour pénale internationale de la République Démocratique du Congo déployés sur terrain ont réalisé des interviews avec plusieurs personnes témoins directs de ces évènements malheureux qui ont aussi recueilli directement les témoignages de certains déplacés de Kanyaruchinya, des victimes blessées et des familles de victime.
« L’objectif étant d’alerter la communauté tant nationale qu’internationale sur l’ampleur actuelle des graves violations des droits de l’homme occasionnées par l’agression rwando-ougandaise de la RDC et d’une manière particulière fournir les premiers éléments sur le massacre des déplacés de guerre dans le site de Kanyaruchinya par le soldat de paix de la MONUSCO en date du 07 février 2023 », comme l’affirme le rapport rendu par André Marie Kito Masimango.
Les personnes blessées ont été transférées au centre hospitalier Bethesda à Ndosho. Elles ont été blessées par balle et sont provisoirement au total plus de quinze personnes. Pour motif de secret professionnel, les responsables des hôpitaux n’ont pas permis de prendre les identités de personnes blessées lors de cet évènement malheureux. Toutefois, la Coalition nationale pour la cour pénale internationale de la République Démocratique du Congo a donné certains éléments des victimes blessées identifiées dans leur famille dans son rapport. La coalition affirme que les auteurs de ces massacres seraient les casques bleus de la Monusco qui quittaient la cité de Kiwanja en se dirigeant vers la ville de Goma. Ils sont donc, selon eux, les présumés auteurs de coups et blessures volontaires par balle avec les manifestants présumés auteurs de pillage et incendie des véhicules. Les véhicules incendiés ont été dépiécés par la population venue des tous les coins de la ville de Goma sous les yeux impuissants des autorités locales et des agents de l’ordre.
La Coalition recommande au Gouvernement de prendre toutes les dispositions urgentes et efficaces pour réinstaurer la paix à l’Est de la RDC ; mettre fin à l’adhésion de la RDC à la communauté des Etats de l’Afrique de l’Est. A la CPI, la Coalition recommande d’ouvrir une affaire sur le massacre de population civile par le soldat de paix affecté à la MONUSCO à Kanyaruchinya, le Mardi 07 Février 2023 et au Conseil de Sécurité des Nations Unies d’encourager la Cour pénale internationale de mener les enquêtes et les poursuites pénales sur les crimes contre l’humanité de Kanyaruchinya. Quant à la population, elle lui recommande de rester toujours vigilante, tout en s’abstenant des actes de violence, en particulier des violences orientées contre les missions de paix.
Willy Makumi Motosia




Santé : Présenté par la Rdc, DR Jean Kaseya prend la direction du CDC Africa

C’est une belle victoire diplomatique et la reconnaissance d’une compétence congolaise à l’échelle mondiale : le docteur Jean Kaseya prend la tête du CDC, le Centre africain pour la surveillance et la prévention des maladies.
A l’issue d’un vote des chefs d’Etat, le candidat du Président Félix Tshisekedi a été préféré à son concurrent guinéen. C’est l’épilogue d’une longue bataille diplomatique secrète menée depuis 6 mois par le Président Félix Tshisekedi.
Dr Jean Kaseya. 53 ans, a franchi avec succès toutes les étapes d’une sélection professionnelle de 180 candidats au départ puis deux candidatures en phase finale. Dr Jean Kaseya remplace à ce poste le camerounais Nkengasong.
Le CDC est la plus grande organisation sanitaire d’Afrique basé à Addis-Abeba. Elle a été très active dans la lutte contre la pandémie de covid-19 en Afrique.
Avec ce vote, la RDC vient de signer une grande victoire diplomatique en arrachant ce poste. C’est la plus grande fonction permanente après le passage de Gérard Kamanda comme secrétaire général de la défunte OUA en 1972.
C’est aussi la preuve que la RDC a repris sa place au sein de cette institution dont elle était exclue du droit de vote.




Déjà 10 candidatures à l’élection présidentielle : Une simple formalité publicitaire de visibilité ?

M. Simaro Ngongo Mbayo, président de la Commission Africaine pour la Supervision des Élections (CASE), observant très attentivement l’évolution très incohérente du processus électoral actuel, l’inflexibilité de ses animateurs vis-à-vis des impératifs organisationnels des élections, ses faiblesses de bonne réussite et surtout les risques qu’il représente pour la jeune démocratie congolaise, s’est interrogé sur l’état de l’environnement politique du pays à la veille des grandes échéances électorales ; le type d’hommes qui se mobilisent pour participer aux opérations électorales, en dépit de leurs piètreries largement dénoncées aussi bien de l’intérieur de la CENI que par les parties prenantes au processus électoral ; quel sera l’avenir de la gouvernance électorale de la RDC au cas où la société nationale cautionnait toutes les incorrections, les anomalies et le lot d’irrégularités profondes qui caractérisent ledit processus depuis sa phase consacrée aux réformes électorales, l’étape de la désignation controversée de ses animateurs, leur installation totalitaire et les disfonctionnements innombrables qui le jonchent.
Et ce, parce que l’objectif étant de placer les présidentiables face à leurs responsabilités devant la nation, devant l’histoire et devant DIEU pour leur choix délibéré d’acquiescer un processus électoral obscur, mal amorcé et sujet à doutes.
Parmi les personnalités politiques et sociales ayant déjà manifesté leur ambition de se porter candidats à l’élection présidentielle programmée au mois de décembre de l’année en cours en République Démocratique du Congo., il se trouve en bonne place Martin Fayulu Madidi, président national de l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDÉ) investi candidat à l’élection présidentielle de décembre 2023 par le Congrès de son parti tenu à Kisangani en juillet 2022; Moïse Katumbi Chapwe, président national d’Ensemble pour la République investi officiellement Candidat à l’issue du Congrès du 22 décembre 2022 à Lubumbashi ; Augustin Matata Ponyo Mapon, président national de Leadership et Gouvernance pour le Développement (LGD) investi candidat le 03 mai 2022 à l’issue d’un Congrès du parti à Showbuzz de Kinshasa ; Frank Diongo Shamba, président national du Mouvement Lumumbiste Progressiste (MLP) a annoncé sa candidature à la prochaine présidentielle lors d’un point de presse tenu à Kinshasa le 16 janvier 2023 ; Jean-Pierre Lisanga Bonganga, président de la Convention Chrétienne pour la Démocratie (CCD), Coordonnateur de la Dynamique pour une Sortie de Crise (DUSOC), s’est quant à lui déclaré Candidat à la magistrature suprême le 15 septembre 2022 sous le label de l’Alliance des Pro-Etienne Tshisekedi Wa Mulumba (APETM) ; Charles Mushizi Mugagga Bashushana, avocat au Barreau de Kinshasa/Matete et directeur du Centre des réformes juridiques et institutionnelles (CERJI) s’est également prononcé en candidature en 2022 ; Adolphe Muzito Mfumu MPa, ancien Premier Ministre et président national de Nouvel Élan au magazine Jeune Afrique du 24 juillet 2022 que son ambition est d’être Candidat président de la République ; Delly Sesanga Hipungu Dja Kaseng, député national et président de l’Ensemble des Volontaires du Congo (Envol) a annoncé sa candidature depuis la ville de Lisala le 1er février 2023 ; Jean-Marc Kabund A Kabund, président national de l’Alliance pour le Changement (ACh) s’est aussi annoncé Candidat depuis 2022; Bernadette Tokwawulu, femme politique a confirmé son ambition de briguer la magistrature suprême de la RDC dans une interview à la Voix de l’Amérique le 03 février 2023; Denis Mukwenge Mukengere, Prix Nobel de la Paix 2018 n’exclut pas non plus de se porter candidat.
Les observations de la CASE
« Grande est notre surprise de vous voir souscrire à un cycle électoral épileptique qui ne remplit aucune condition requise à un processus libre, démocratique, inclusif et apaisé », indique la CASE.
Néanmoins, les organisations membres de la CASE, les experts, les analystes ainsi que les observateurs nationaux, tiennent à vous transmettre leurs encouragements pour les aspirations légitimement exprimées. Nous vous en félicitons tout en espérant que votre combat ne sera pas vain, inachevé et déçu.
Tout en attirant votre particulière attention sur la qualité des résultats électoraux attendus du présent cycle, nous voulons espérer que votre candidature à la magistrature suprême de la République Démocratique du Congo ne sera pas une simple formalité publicitaire de visibilité étant donné qu’aucun acteur politique ne peut prendre le risque de l’échec dans un scrutin de très haute portée politique de cette nature.
La CASE voudrait se rassurer qu’en prenant la décision historique de vous représenter à des élections de si faible niveau de transparence et d’un professionnalisme discutable, vous savez pertinemment à quoi vous vous engagez.
Ceci suppose que vous avez déjà rassemblé les meilleures garanties de crédibilité, de transparence et d’indépendance des institutions chargées de gérer, encadrer et surveiller le processus électoral

« Tout est fait pour imprimer un simulacre d’élections qui ne favorisera qu’un seul camp politique au détriment des autres forces politiques du pays » (CASE)

Au sujet de l’identification et enrôlement des électeurs, la Commission Africaine pour la Supervision des Élections (CASE) constate que le processus électoral congolais vient de démarrer par l’importante opération d’identification et enrôlement des électeurs concourant à la révision du fichier électoral. Malheureusement, dit-elle, les indicateurs d’observation non partisane de celle-ci prouvent que le processus est mené à l’aveuglette, sans aucune planification ni un suivi responsable.
« Vous conviendrez avec nous que la fraude électorale et la tricherie sont une ruse qui se planifie dès le début de l’identification et enrôlement des électeurs », indique M. Simaro Ngongo Mbayo, président de la Commission Africaine pour la Supervision des Élections (CASE).
Ainsi, malgré toutes ses mises en garde adressées à la CENI, la CASE tire la conclusion selon laquelle, tout est fait pour imprimer un simulacre d’élections qui ne favorisera qu’un seul camp politique au détriment des autres forces politiques du pays. Plus grave, les mêmes erreurs déplorées tout au long de la première aire opérationnelle se reproduise avec plus d’intensité dans la deuxième aire. Ce qui laisse penser que le chaos électoral de 2023 est un agenda savamment préparé. Les derniers rapports de terrain indiquent que la fraude est criante et que le processus est un leurre. Un ministre a été cité dans un trafic illicite des cartes d’électeurs à Masamuna dans le Masimanimba (Kwilu).
Au niveau des cinq pays retenus pour l’enrôlement des compatriotes de la diaspora, force est de constater que l’opération est plutôt pilotée par les Ambassadeurs nommés par le régime. Lors de son passage dernièrement en France, le président de la CASE et Consultant International sur le questions électorales, M. Simaro Ngongo Mbayo, a personnellement fait le triste constat de l’absence de témoins des partis politiques dans les centres d’inscription des électeurs.
La même situation s’observe avec regret aussi bien à l’ouest du pays pour la première aire opérationnelle qu’au sud de la République où se déroule actuellement la deuxième aire opérationnelle. Nous avons également déploré une faible couverture des structures d’observation de la Société Civile dans les centres d’inscription des électeurs, ce qui laisse à la CENI une large manœuvre de manipulation des données des électeurs.
Le cas de l’Afrique du Sud et de la Belgique laisse à désirer. Ce sont les ambassadeurs et les responsables de la CENI qui communiquent des chiffres imaginaires du nombre d’enrôlés pour justifier d’une certaine régularité du processus. Nous craignons que la même musique se répète lors de la tenue des scrutins déterminants de décembre 2023.
Selon la CASE, si les institutions chargées du processus électoral demeurent les mêmes, c’est-à-dire, avec les mêmes animateurs mal désignés qui les dirigent vaille que vaille dans l’irrespect des textes et procédures en vigueur, les candidats seront incapables de palper la réalité des scores électoraux qui leur reviendront réellement après dépouillement. Ceci suppose que la CENI et la Cour constitutionnelle qui se comportent en institutions rebelles vis-à-vis de la loi, dicteront à toute la Nation leur conception des résultats des urnes.