Me Alain Bacoke se joint à la base UNC pour s’opposer à la nomination de Juvénal Djafarit au gouvernement Sama 2

« Nous lançons l’Opération Tumba Pneu na siège, Billy Kambale traître doit partir pour avoir proposé son barman gérant de son bar Bella ciao avec impaiement de 12 mois de loyer suivi de déguerpissement public et humiliant, le M. Djafarit Kilongo Juvénal n’est même pas Kamerhiste, il ne connait même pas l’UNC et son président national. Il vient d’adhérer au parti il y a moins de 6 mois », indique une dépêche parvenue à notre rédaction.

Selon Me Alain Bacoke, Coordonnateur national adjoint des mouvements associatifs de l’UNC et Coordonnateur National du mouvement national des Kamerhistes MNK RDC, Billy Kambale a menti au Président national. Ainsi par cette trahison, Billy Kambale crache sur le combat des Kamerhistes à l’instar de Totshumany Kisombe, Dr Sele Yemba, Papy Okata, Jonas Tshundu Tshundu, Yves Nswal, Mastaki Wenga, Alfred Maisha, Béatrice Nanvano, Rosette Ndatabayi, Jolie Mpengwa et Me Alain Bacoke.
Par conséquent, la base refuse catégoriquement la nomination du barman Juvénal Djafarit dans le gouvernement Sama 2 et exige le retrait de son nom du Gouvernement. En plus, la base lance l’opération « Tumba pneu » na Siège et exige à M. Billy Kambale de démissionner.




A la conférence Education Can not Wait à Genève : Tony Mwaba plaide pour les élèves de la partie Est de la Rdc

Devant la communauté éducationnelle mondiale, réunie à Genève en Suisse, le Ministre de l’Enseignement Primaire Secondaire et Techniques, le Professeur Tony Mwaba Kazadi a présenté au monde l’évolution du sous-secteur de l’EPST en nette amélioration depuis l’avènement du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi à la tête du pays.

Considéré à juste titre comme le Gardien de la gratuité de l’enseignement Primaire public, vision chère au Président de la République, Tony Mwaba a de l’entame de son allocution remercié les partenaires dont l’ECW pour le déploiement dans les provinces de Tanganyika, Ituri et Kasaï-Central dans le cadre de son programme pluriannuel de résilience à l’intention des élèves en situation d’urgence et de crise.
Rappelant les trois axes du système éducatif congolais à savoir l’accès, la qualité et la gouvernance, le patron de l’EPST a présenté à la communauté éducationnelle mondiale les acquis de la gratuité de l’enseignement primaire, acte majeur posé par le Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo dans le sens du 04 ODD qui consacre l’accès à l’éducation pour tous avec comme résultat à ce jour l’intégration de plus au moins 6 millions d’enfants autres fois non scolarisés.
Avant de présenter les difficultés que rencontrent les élèves de la partie est du pays qui sont les principaux sujets d’intérêt de ce forum.
En bon ambassadeur de la République, Tony Mwaba a usé de son statut pour lancer un appel solennel à la communauté internationale qui doit briser le silence nocif dans la situation sécuritaire de l’EST perpétrée par le Rwanda cité nommément par le Ministre.
Faisant état des dégâts dans son sous-secteur, le ministre a informé à l’assistance que plus de huit cents écoles ont été touchées par l’agression du Rwanda par le truchement des terroristes du M23 qui utilisent les bancs comme bois de chauffage.
Au nom des élèves dont les perspectives d’éducation sont obstruées à ce jour, le Ministre a remercié l’ECW ainsi que les autres partenaires pour la mobilisation des moyens qui doit permettre l’expression de ce programme pluriannuel de résilience dans les deux autres provinces restantes notamment l’Ituri et le Kasaï-Central.
Après avoir réussi à consolider la gratuité de l’Enseignement Primaire, le ministre Tony Mwaba reste focus sur l’amélioration de la qualité de l’enseignement du reste ternie depuis des décennies.




A Genève : Tony Mwaba participe à l’ouverture officielle de la conférence de haut niveau Education Can Not Wait

Ce fonds mondial des Nations unies, créé en 2016, vise à appuyer l’éducation des filles et des garçons dans les situations d’urgence et de crise. Avec son programme pluriannuel de résilience, Education CanNotWait vise à faire le pont entre Humanitaire, Développement et Paix/Sécurité.

En RDC, indique notre source, le programme pluriannuel de résilience de la RDC est coadministré par l’UNICEF en collaboration avec le Cluster Education et le PAM pour ce qui est des cantines scolaires.
Le ministre s’entretiendra avec le représentant de l’Unicef en RDC, M. Grant Leaty ainsi qu’avec la directrice d’Education CanNotWait, Mme Yasmine Sherif qu’il invitera probablement pour une 2e mission en RDC afin d’évaluer de façon conjointe l’avancement des projets d’éducation en situation d’urgence, notamment dans l’est du pays, en proie à une grande crise sécuritaire qui affecte grandement l’éducation.
Le ministre compte clôturer cette rencontre à haut niveau avec une intervention ce vendredi pour mobiliser 46 millions de dollars afin de faire passer à l’échelle le programme pour l’instant uniquement implanté dans le Tanganyika à deux autres provinces congolaises, à savoir l’lturi et le Kasai Central




JMJ : 500 jeunes Congolais attendus à Lisbonne

Faits d’actu En RD-Congo, 500 jeunes des 48 diocèses de l’Église congolaise se mobilisent pour participer aux Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) qui auront lieu à partir du 25 juillet en paroisse puis du 1er au 6 août à Lisbonne, la capitale du Portugal.
Au moins 500 jeunes Congolais sont attendus à Lisbonne (Portugal) cet été. Les préparatifs des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), ont été lancés dans les 48 diocèses de RD-Congo depuis juillet 2022 afin de favoriser une forte participation des jeunes. La rencontre aura pour thème : « Marie se leva et partit en hâte » (Luc 1,39)
« Les formulaires d’inscription ont été envoyés dans tous les diocèses, assure le père Zephyrin Ligopi, secrétaire de la Commission épiscopale pour l’apostolat des laïcs (Aceal) et coordinateur national des préparatifs des JMJ. Il y a même une dizaine des diocèses qui ont déjà envoyé la liste de leurs pèlerins ».
Pour le secrétaire de l’Aceal, la difficulté majeure demeure la crise socio-économique subie par les jeunes qui forment la majorité du peuple congolais – près de 65 % de la population a moins de 25 ans. « Malgré cela, la RD-Congo sera bel et bien présente aux JMJ de Lisbonne 2023 », a-t-il assuré.
Manque de ressources
Dans le diocèse de Butembo-Beni, dans l’est de la RDC, une région qui connaît une grave crise sécuritaire depuis 25 ans, les jeunes comptent sur l’Église pour avoir l’opportunité de participer aux JMJ qui les ouvriront un peu plus à la jeunesse du reste du monde.
« Peu sont en mesure de payer les frais de voyage », explique Kambale Mandela, coordinateur de l’Union de la jeunesse catholique dans le diocèse Butembo-Beni. « Jusque-là nous poursuivons avec les sensibilisations et des enregistrements qui se font timidement, précise-t-il. Les frais de participation s’élèvent à 2 500 dollars (environ 2 300 €), une somme que beaucoup des jeunes ne peuvent pas se permettre de payer. Ils comptent donc sur les diocèses et les personnes de bonne volonté ».
Dans le diocèse de Lubumbashi, dans le sud du pays, la période de sensibilisation et d’inscription a déjà pris fin. Au total, 47 jeunes participeront aux JMJ de Lisbonne. Le père Alphonse Abedi, prêtre de ce diocèse à la frontière avec la Zambie, assure que « le nombre pouvait être encore plus élevé mais le respect de certains critères a été de rigueur ».
Question de la migration
À Goma, dans l’est de la RD-Congo, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, à la frontière avec le Rwanda, la motivation des jeunes pour se rendre aux JMJ est très forte. La pastorale diocésaine des jeunes de Goma est dans la phase d’information et d’inscriptions, qui doit se clore avant la fin du mois de février. « Nous donnons assez de temps car la grande majorité de nos jeunes est sans emploi et ne dispose pas des moyens nécessaires » affirme le père Olivier Nshuti, aumônier diocésain des jeunes.
« En collaboration avec les jeunes du Chemin néocatéchuménal ainsi que quelques volontaires nous ne sommes pas loin de 90 jeunes » précise-t-il. Anticipant la tentation de certains jeunes de profiter de ce voyage pour rester en Europe, l’aumônier prévient : « Le jeune doit avoir une bonne intention et la volonté de revenir au pays surtout en ce moment de crises migratoires et aussi de payer les frais de participation ».
Prisca Materanya (à Kinshasa)




Kinshasa : Des boulangeries pilotes formées sur l’incorporation de 10% de farine de manioc non fermentée dans la fabrication du pain

Grâce aux efforts du gouvernement de la République démocratique du Congo, des boulangeries pilotes sont en train d’être formées sur l’incorporation de 10% de farine de manioc non fermentée ou panifiable dans la fabrication du pain dans la province de Kinshasa.

Il s’agit de 58 boulangeries réparties dans 15 communes dont dans les communes de Bandalungwa, Barumbu, Bumbu, Sélémbao, Kimbaseke, Kintambo, Limete, Makala, Matete, Mont Ngafula, D’jili, Ngaba, Ngaliema et Ngir-Ngiri.

Selon un communiqué parvenu à notre rédaction, l’introduction de cette technologie fait partie du programme Agenda de la Transformation Agricole de la République Démocratique du Congo (ATA-RDC) mis en œuvre par le ministère de l’Agriculture avec l’assistance technique de l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) et de l’institut Africain pour le leadership Agricole (AALI).

Cet effort de l’IITA, par le biais de brigades agricoles qui aident les boulangers à mieux incorporer la farine de pain dans la fabrication des produits de boulangerie et de pâtisserie, vise à développer la chaine de valeur du manioc, à réduire les importations alimentaires et à accroître la disponibilité des produits de terroir. L’incorporation de farine de manioc non fermentée ou panifiable dans la fabrication du pain et permettra à la RDC d’économiser sur l’importation du blé.

Soulignons qu’il est envisagé d’étendre l’utilisation de cette technologie dans les autres provinces de la RDC et l’IITA a entamé la signature de conventions de partenariat avec les institutions nationales, dont l’Université de Kinshasa.

Il convient de mentionner que la technologie de production de farine non fermentée (panifiable) de haute qualité et son utilisation dans la panification ont été introduites en 2015 en RDC par l’IITA. Cette technologie a été éprouvée au Nigeria et dans d’autres pays africains. L’adoption de la technologie à une grande échelle en RDC contribuera à l’industrialisation de la filière du manioc avec des effets à court et moyen termes sur l’amélioration rapide des conditions de vie de la population congolaise.




Six mois après son décès, Tombe Nsita dit Caporal Murumba repose enfin en paix

C’est le 22 septembre 2022 que la nouvelle fut répandue du décès de l’un de trio d’Asufa, à savoir Caporal Murumba, de son vrai nom Tombe Nsita.

Abandonné d’une part faute de moyens et d’autre part par manque de volonté d’enterrer celui qui a fait rire bon nombre de Zaïrois, alors artiste comédien dans Minzoto Welawela ; puis artiste musicien chez les Canetons et enfin auprès de trio d’Asufa (Abula Ngando, Danga et Murumba), tous décédés. Il a fallu la volonté d’une mère, d’une épouse et d’une compatriote pour que Tombe Nsita dit Caporal Murumba soit conduit à sa dernière demeure.

La requête avait été soumise à Marie Olive Lembe Kabila un certain samedi 05 février 2023 lors du dévoilement de la pierre tombale érigée en mémoire de Elisabeth Tshala Mwana sur initiative de l’épouse de Chef Kabila.

Ayant le cœur toujours disposé à faire du bien ce, malgré les critiques des certains ratés de la société humaine, Marie Olive Lembe Kabila n’a pas lésiné sur les moyens.

48 heures après la requête, Maman wa rohoo, la reine mère a dépêché sa Directrice de communication, Mme Angel Kanam auprès de la famille de l’illustre disparu. Une importante enveloppe a été remise à la famille de Tombe Nsita, à savoir son frère aîné Papa François Mansomi, sa jeune sœur Ngana Pauline et Nsaka Kongo. Ce dernier déclara après avoir perçu cette importante enveloppe, qu’elle va permettre la location du corbillard, l’achat du cercueil, la mise en terre du défunt et l’organisation dudit deuil, six mois après.

Il faut rappeler que le Caporal Murumba a gît à la morgue Maman Yemo depuis le 22 septembre jusqu’au 14 février 2023 qu’il a été amené à sa dernière demeure, grâce à l’assistance financière de l’ASBL Initiative Plus Olive Lembe Kabila (IPOLK).

Pour la petite histoire, le trio d’Asufa fut amené dans une tournée artistique en Côte d’Ivoire en 1988 par l’orchestre Zaiko Langa Langa. C’est au cours de cette tournée que les trois artistes comédiens avaient jugé bon de poursuivre leur carrière au pays d’Houphouët Boigny. 12 ans après, soit en 2000, Tombe Nsita dit Caporal Murumba regagne les terres de ses ancêtres. Depuis, du fait de la fragilité de sa santé, il n’a pas pu poursuivre sa carrière humoristique et comique. La mort étant le chemin de tout vivant, il a tiré sa révérence le 22 septembre 2022, 22 ans après son retour en République Démocratique du Congo laissant derrière lui trois enfants issus de l’union d’une femme togolaise notamment Lusevi Sofia, Funda Jenny et Tombe Salomon). Il est issu d’une femme de 11 enfants, dont il fut le deuxième de la famille.

A en croire les artistes comédiens qui l’ont accompagné à sa dernière demeure : Maman Olive Lembe Kabila, ne prête pas oreilles aux critiques de ceux qui sont incapables de s’acheter même une aiguille. Ton cœur ne ressemble pas à ceux qui te critiques. Continue à faire ce que ton cœur te dicte, et non ce que les ratés de la société profèrent contre toi, avons-nous entendu.

Que la terre de nos ancêtres lui soit douce et légère. Repose en paix Tombe Nsita dit Caporal Murumba.

Pius Romain Rolland




Lutte contre la Covid 19: L’OMS continue d’insister sur la vaccination

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) continue d’insister sur la vaccination, surtout pour des personnes vulnérables, contre l’épidémie de la Covid-19 en dépit de la situation de stabilité de la pandémie, qui sévit depuis trois ans.

« Aujourd’hui, nous sommes à une phase un peu plus stable avec très peu des cas qui sont rapportés dans nos différents pays dus à plusieurs facteurs, à plusieurs efforts qui ont été consentis par les pays membres pour contrôler cette épidémie, mais on garde toujours une vigilance accrue afin d‘éviter la résurgence des nouveaux cas ou encore la circulation très importante du virus qui peut entrainer l’émergence des nouveaux variant. Des choses que nous ne voulons pas voir dans l’avenir », a indiqué le Docteur Thierno Baldé, responsable des opérations de riposte à la Covid 19 au bureau régional de l’OMS. Il l’a dit lors d’un webinaire, organisé le mercredi 15 février par le Réseau des médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (Remapsen) sur le thème : « La Covid 19, trois ans ou en sommes-nous ? ».
Trois ans après l’apparition de cette épidémie qui est partie de la Chine en Asie, l’OMS estime que les défis sont encore là, parce que la Covid 19 renferme encore ce caractère d’urgence de santé publique de portée mondiale.
A cet effet, le Chargé des opérations de riposte à la Covid 19 au bureau régional de l’OMS, est revenu sur les mesures préventives, bien connues du public afin de se protéger contre la maladie. «  Porter un masque, se laver régulièrement les mains, se faire vacciner complètement surtout pour les personnes vulnérables permettra vraiment d’endiguer cette pandémie et éviter d’être contaminé par les nouvelles mutations du virus. Gardons, toujours la vigilance car il y a encore des cas des décès même s’il y a une phase de stabilisation », a recommandé le Docteur Thierno Baldé.
Avec son appui et celui des autres partenaires, l’OMS s’est félicitée de la spontanéité avec laquelle les pays membres ont réagi lors de l’apparition de cette épidémie. Le problème a été pris à bras le corps. Des décisions très importantes ont été prises aux plus hautes sphères de gouvernances des pays. Ce qui a permis que l’épidémie soit contenue. Parmi ces décisions, on peut citer la fermeture des certaines frontières, l’imposition des certaines mesures strictes pour limiter la circulation du virus, la location des ressources, acheter plus des médicaments, plus de matériels (…).
«  Ce sont tous ces efforts-là et aujourd’hui évidemment avec une grande composante technique d’analyse et de réflexion, qui nous ont permis et aux Etats membres d’adapter leurs réponses au fur et à mesure que l’on avançait dans cette réponse. Donc je pense qu’il y a une conjugaison de plusieurs facteurs étatiques, politiques qui sont là, mais aussi de tous les supports techniques (…)», a indiqué le chargé des opérations de riposte à la Covid 19 au bureau régional de l’OMS. C’était avant de souligner l’importance de l’OMS comme entité avec des représentations dans le monde entier. Ce qui a permis les échanges et partages des expériences entre pays dans la lutte contre cette épidémie.
« Les expertises qui sont trouvées ici comment les transférer ailleurs. Donc c’est tout ce travail de longue à laine qui nous a permis, et les populations qui ont adhéré à ça, de maitriser l’épidémie.  Il y a plus d’expériences ici en Afrique dans la gestion des épidémies par rapport à d’autres régions du monde. Donc, il y a avait un certain niveau de préparation. Nous avons connu ébola, choléra…Donc, il y avait toujours quelque part une capacité, des connaissances de nos structures, organisation pour pouvoir gérer la situation », a-t-il fait savoir à plus de 80 aux professionnels des médias, membres du REMAPSEN, spécialisé dans le traitement des questions de santé et environnementales.
Le Docteur Thierno Baldé a félicité le REMAPSEN pour l’intérêt accordé à cette question d’urgence de santé publique, et a souligné que le travail des médias est très salutaire et utile pour bien faire passer les messages.
Prince Yassa




Scandale au Tribunal de commerce de Kinshasa/Gombe : Yvonne Kausuamina reconnue gérante par le juge Mbutyabo Makati dans l’affaire Pay Network

La justice élève une nation, dit-on. Mais, la justice congolaise reste un des secteurs qui bloque l’envol de la RD Congo. Certaines décisions prises dans les cours et tribunaux ne tiennent pas compte de la vérité mettant en mal l’état de droit prôné par le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi. Plusieurs cas traduisent cette situation inconfortable notamment l’affaire de la Société Pay Network Sarl au niveau du Tribunal de commerce/Gombe (Tricom/Gombe).

En réalité, Mme Yvonne Kusuamina qui avait déjà perdu sa qualité de gérante de la société Pay Network, au cours de l’Assemblée générale du 29 juin 2018, a vu son mandat prolongé pour 7 mois afin de présenter les états financiers de la société de cinq années précédant l’exercice 2016 par le Cabinet ABN et C.O. En complicité avec des juges du Tribunal de commerce de Kinshasa/Gombe, elle s’est accrochée à la tête de cette entreprise.

Selon les informations en notre possession, tout commence à l’Assemblée générale ordinaire des associés du 29 juin 2018 qui a décidé, à l’époque de prolonger pour 7 mois, avec effet immédiat, la durée du mandat de la gérante, Mme Yvonne Kusuamina Basola. Ceci est arrivé, apprend-on, après que tous les associés aient apposé leurs signatures y compris elle-même confirmant que cette dernière n’avait plus un mandat statutaire. « Ces pouvoirs viendront à expiration à l’issue de l’Assemblée générale mixte de la société qui (devrait se tenir au 31 janvier 2019) », note le procès-verbal de l’AG de la société Pay Network.

N’ayant pas convoqué ladite Assemblée, M. Ben Nzailu a été désigné en qualité de mandataire provisoire de la société « Pay Natwork Sarl pour une durée de 6 mois. Comme si cela ne suffisait pas, le 18 avril 2022, Mme Yvonne Kusuamina est allée en assignation en rétraction de cette dernière sous le MU 1779, action judiciaire pour laquelle la juridiction présidentielle au tribunal de commerce de Kinshasa/Gombe se déclara matériellement incompétente et débouta la demanderesse de son action.

Catégorique, Mme Yvonne Kusuamina a refusé de faire la remise et reprise avec M. Ben Nzailu, et ce dernier décidera, de son coté, de jeter le tablier. Il va ainsi renoncer à sa mission le 26 avril 2022. C’est ici aussi que la justice, la juridiction présidentielle du Tricom/Gombe, entrera une fois de plus en danse saisie par Madame Yvonne, non pas en nomination d’un nouveau mandataire, mais plutôt à constater juste la rénonciation de sieur Ben Nzailu ».

Par la suite, Mme Yvonnes Kusuamina est passée aux aveux qu’elle n’était plus gérante lorsqu’elle affirme en date du 27 juin 2022 dans sa requête, « il aura fallu une combinaison de plusieurs facteurs allant du désistement de M. Ben Nzailu à la prise d’acte de tel désistement par le tribunal pour remettre à nouveau sur orbite à la requérante entant que gérante de la société Pay Network Sarl ».

La Société Pay Network en danger !

Les partenaires de la société Pay Network doivent être aux aguets. La fumée est toxique. La loi de l’Ohada sur la durée du mandat d’un gérant d’une société est claire, la plus longue est de 4 ans. Un mandat à durée indéterminée n’est pas permis. Bottant en touche le procès-verbal de l’Assemblée générale du 29 juin 2018, le juge permanent Mbutyabo Makati a considéré que cette dernière est une décision administrative.

Alors que M. Alain Katende a fait valoir que Mme Kusuamina avait perdu pour la deuxième fois son mandat suite à l’ordonnance statuant sur la désignation d’un gérant provisoire pour une durée de 6 mois, M. le juge précité n’a pas répondu à ce moyen.

Il faut noter que le procès-verbal de l’Assemblée générale ordinaire des associés du 29 juin 2018 notait à l’époque ; l’absence de distribution de dividendes de 2007 à 2015 et demandait la Mise en place des mécanismes à même de garantir le respect des règles de bonne gouvernance par la société.

Depuis tous ces temps, souligne-t-on, et dans la logique de ce qui précède, la société est entre les mains d’une personne qui a perdu toute qualité. La plus grande crainte, pour les observateurs avertis, est que tous les actes posés, pendant toute cette période, par cette dernière, tombent caducs.

Chose étonnante encore, Mme Yvonne Kusuamina vient d’introduire au Tricom/Gombe une requête en confirmation de qualité de gérante statutaire alors qu’aucune disposition légale n’autorise ledit Tricom de statuer sur une telle demande. Cela prouve à suffisance que pendant tout ce temps, elle agissait sans qualité aucune.

Ainsi, tous les partenaires de la Société Pay Network Sarl sont avisés de la fraude qui émaille les actes posés.

Onassis Mutombo




Projet de Développement Multisectoriel et de Résilience Urbaine de Kinshasa (KIN-ELENDA) AVIS DE SOLLICITATION DE MANIFESTATIONS D’INTERETS (SERVICE DE CONSULTANTS INDIVIDUELS)




15 février 2023 : Journée internationale du cancer de l’enfant

On estime que, chaque année, un cancer est diagnostiqué chez 400 000 enfants et adolescents de 0 à 19 ans. Les formes les plus fréquentes sont la leucémie, les cancers du cerveau, les lymphomes et les tumeurs solides telles que le neuroblastome et la tumeur de Wilms. Dans les pays à revenu élevé, où des services complets sont généralement accessibles, plus de 80 % des enfants atteints d’un cancer guérissent. Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, moins de 30 % des enfants guérissent. Le cancer de l’enfant n’est généralement ni évitable, ni dépistable. La plupart des cancers de l’enfant peuvent être guéris grâce aux médicaments génériques et à d’autres formes de traitement, dont la chirurgie et la radiothérapie. Le traitement du cancer de l’enfant peut avoir un bon rapport coût/efficacité, indifféremment du niveau de revenu du pays. Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, les décès évitables dus aux cancers de l’enfant résultent d’une absence de diagnostic, d’un diagnostic erroné ou tardif, de difficultés d’accès aux soins, de l’abandon du traitement, de la toxicité des traitements, et de taux de rechute plus élevés. Seuls 29 % des pays à revenu faible indiquent que des médicaments anticancéreux sont largement disponibles pour la population, contre 96 % des pays à revenu élevé. Des systèmes de données sur les cancers de l’enfant sont nécessaires pour favoriser l’amélioration continue des soins et orienter les décisions stratégiques.

Nature du problème

Le cancer est l’une des principales causes de décès chez les enfants et les adolescents. Lorsqu’un cancer est diagnostiqué chez un enfant, la probabilité de survivre varie selon les pays : dans les pays à revenu élevé, plus de 80 % des enfants atteints d’un cancer guérissent, mais dans de nombreux pays à revenu faible ou intermédiaire, cette proportion est inférieure à 30 %.

Plusieurs facteurs expliquent ces taux de survie inférieurs dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, notamment : un diagnostic tardif, l’impossibilité d’obtenir un diagnostic précis, des thérapies inaccessibles, l’abandon des traitements, les décès dus à la toxicité (effets secondaires) et les rechutes qui pourraient être évitées. L’amélioration de l’accès à la prise en charge du cancer chez l’enfant, y compris aux médicaments et aux technologies essentiels, est très rentable, possible et peut améliorer la survie quelle que soit la situation.

Quelles sont les causes du cancer chez l’enfant ?

Un cancer peut survenir à tout âge et toucher n’importe quelle partie de l’organisme. Il débute par des modifications génétiques de quelques cellules qui se multiplient pour former une masse (ou tumeur). Cette tumeur peut se métastaser, c’est-à-dire provoquer l’apparition d’autres tumeurs ailleurs dans l’organisme, ce qui entraîne des lésions et le décès en l’absence de traitement. À la différence des cancers de l’adulte, la grande majorité des cancers de l’enfant n’ont pas de cause connue. De nombreuses études ont été menées en vue de déterminer les causes des cancers de l’enfant, mais il est très rare que ceux-ci s’expliquent par des facteurs liés à l’environnement ou au mode de vie. Les efforts de prévention chez l’enfant doivent être axés sur les comportements à adopter pour éviter la survenue d’un cancer évitable à l’âge adulte.

Certaines infections chroniques, comme l’infection à VIH, l’infection à virus d’Epstein-Barr et le paludisme, sont des facteurs de risque de cancer chez l’enfant, en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. D’autres infections peuvent augmenter le risque pour un enfant d’être atteint d’un cancer à l’âge adulte. Il est donc important de vacciner les enfants (contre l’hépatite B pour prévenir le cancer du foie et contre le papillomavirus humain pour prévenir le cancer du col de l’utérus) et d’utiliser d’autres méthodes comme le dépistage précoce et le traitement des infections chroniques susceptibles de provoquer un cancer.

Les données actuelles semblent indiquer qu’environ 10 % des enfants atteints de cancer ont une prédisposition en raison de facteurs génétiques [5]. Il faut mener davantage de recherches pour repérer les facteurs qui ont une incidence sur la survenue d’un cancer chez l’enfant.

Obtenir de meilleurs résultats contre le cancer de l’enfant

Le cancer de l’enfant n’étant généralement pas évitable, la meilleure solution pour en diminuer la charge et obtenir de meilleurs résultats est de se privilégier un diagnostic rapide et correct, suivi d’une thérapie efficace fondée sur des bases factuelles et de soins de soutien adaptés.

Diagnostic précoce

Si le cancer est détecté tôt, il répondra probablement mieux à un traitement efficace, les chances de survie seront meilleures, les souffrances seront moindres et les traitements s’avèreront généralement moins coûteux et moins intensifs. D’importants progrès peuvent être réalisés pour améliorer la vie des enfants atteints d’un cancer si celui-ci est détecté suffisamment tôt et si les soins sont prodigués rapidement. Il est essentiel que le diagnostic soit correct pour soigner ces enfants car chaque cancer nécessite un schéma thérapeutique particulier pouvant inclure de la chirurgie, de la radiothérapie et de la chimiothérapie.

Le diagnostic précoce repose sur trois éléments :

La connaissance des symptômes par les familles et les prestataires de soins primaires ; l’évaluation clinique, le diagnostic et la détermination du stade de la maladie (mesure dans laquelle le cancer s’est développé) exacts et rapides et l’accès rapide au traitement.

Le diagnostic précoce est utile quelle que soit la situation et augmente les chances de survie des patients pour de nombreux cancers. Des programmes visant à promouvoir un diagnostic précoce et correct ont été mis en œuvre avec succès dans les pays, quel que soit leur niveau de revenu, en général moyennant une collaboration entre les gouvernements, la société civile et les organisations non gouvernementales, les associations de parents jouant à cet égard un rôle essentiel. Le cancer de l’enfant est associé à un ensemble de symptômes annonciateurs (fièvre, céphalées sévères et persistantes, douleurs osseuses et perte de poids) que les familles et les prestataires de soins de santé primaires formés peuvent repérer [6].

Le dépistage n’est généralement pas utile pour les cancers de l’enfant. Dans certains cas cependant, il peut être envisagé pour les populations à haut risque. Par exemple, certains cancers de l’œil peuvent être causés chez l’enfant par la transmission héréditaire d’une mutation. Si cette mutation est identifiée dans la famille d’un enfant atteint de rétinoblastome, une consultation génétique peut être proposée et les frères et sœurs peuvent faire l’objet d’un suivi oculaire dans leurs jeunes années. Les facteurs d’ordre génétique n’expliquent qu’une faible proportion des cancers de l’enfant. Il n’existe pas de données probantes de qualité pour soutenir la mise en place de programmes de dépistage en population des cancers pédiatriques.

Traitement

Un diagnostic correct est essentiel pour prescrire un traitement adapté au type et à l’étendue du cancer. Les traitements habituels sont la chimiothérapie, la chirurgie et/ou la radiothérapie. Il faut également prêter une attention particulière à la croissance, au développement cognitif et à l’état nutritionnel des enfants, ce qui suppose l’existence d’une équipe pluridisciplinaire spécialement créée à cet effet. L’accès à un diagnostic efficace, à des médicaments essentiels, à des services d’anatomie pathologique, aux produits sanguins, à la radiothérapie, à la technologie et aux soins psychosociaux et de soutien est variable selon les pays et n’est pas équitable.

Toutefois, la guérison est possible pour plus de 80 % des enfants atteints de cancer, quand l’accès à des services de prise en charge est possible. Le traitement pharmacologique, par exemple, comprend des médicaments génériques peu coûteux inscrits sur la Liste OMS des médicaments essentiels à usage pédiatrique. Les enfants qui terminent un traitement ont besoin de soins continus pour détecter toute récidive et prendre en charge les effets éventuels des traitements à long terme.

Soins palliatifs

Les soins palliatifs soulagent les symptômes du cancer et améliorent la qualité de vie des patients et de leurs familles. Tous les enfants atteints d’un cancer ne guériront pas, mais les souffrances de chacun d’eux peuvent être allégées. Les soins palliatifs pédiatriques sont considérés comme faisant partie intégrante de soins complets, instaurés dès que le diagnostic est posé et qui se poursuivent que l’enfant reçoive ou non un traitement et des soins à visée curative.

Les programmes de soins palliatifs peuvent être dispensés dans la communauté ou à domicile afin de soulager la douleur et d’apporter un soutien psychosocial aux patients et à leur famille. Un accès suffisant à la morphine par voie orale et à d’autres antalgiques doit être assuré pour traiter les douleurs modérées à intenses qui sont associées au cancer et touchent plus de 80 % des patients en phase terminale.

Action de l’OMS

En 2018, l’OMS a lancé, avec le soutien du St. Jude Children’s Research Hospital, l’Initiative mondiale de lutte contre le cancer de l’enfant en vue de montrer la voie à suivre et d’apporter une aide technique aux gouvernements afin qu’ils renforcent et maintiennent des programmes de qualité pour combattre ce fléau [4]. L’objectif est de parvenir à un taux de survie de 60 % au moins pour tous les enfants atteints de cancer d’ici à 2030. Cela correspond presque au double du taux de guérison actuel et permettra de sauver un million de vies supplémentaires au cours de la prochaine décennie.

Le cadre CureAll et le programme technique qui l’accompagne ont été conçus pour faciliter la mise en œuvre de l’Initiative. Le programme aide les gouvernements et les autres parties prenantes à évaluer leurs capacités actuelles, à établir des priorités, à produire des argumentaires d’investissement, à élaborer des normes de soins fondées sur des données factuelles et à suivre les progrès réalisés. Un portail d’échange d’informations a été créé pour faciliter le partage de compétences entre les pays et les partenaires.

En décembre 2021, l’OMS et le St. Jude Children’s Research Hospital ont lancé la toute première Plateforme mondiale pour l’accès aux médicaments anticancéreux à usage pédiatrique afin d’assurer un approvisionnement ininterrompu en médicaments anticancéreux à usage pédiatrique de qualité garantie. Cette plateforme offre un appui complet, de la sélection à la délivrance des médicaments, suivant les normes de soins du niveau le plus élevé possible.

L’OMS et le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) collaborent avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et d’autres organisations des Nations Unies et partenaires afin : d’accroître l’engagement politique en faveur de la lutte contre le cancer de l’enfant ; d’aider les gouvernements à mettre en place des centres de cancérologie et des antennes régionales de qualité afin d’assurer un diagnostic précoce et correct et de fournir des traitements efficaces; d’élaborer des normes et des outils pour orienter la planification et la mise en œuvre d’interventions de diagnostic précoce, de traitement, de soins palliatifs et de soins de survie ; d’améliorer l’accès à des médicaments et technologies essentiels et d’aider les gouvernements à protéger les familles dont l’un des enfants est atteint d’un cancer des difficultés financières et de l’isolement social lié aux traitements.

L’Initiative mondiale de lutte contre le cancer de l’enfant s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la résolution de l’Assemblée mondiale de la Santé intitulée « Lutte contre le cancer dans le cadre d’une approche intégrée » (WHA70.12), axée sur la diminution de la mortalité prématurée due aux MNT et sur la réalisation de la couverture sanitaire universelle.