Grâce à un projet pilote d’ERA Congo: Bientôt le repeuplement des poissons dans le Lac Mai-Ndombe

Pour cette année 2023, le monde va célébrer la « Journée mondiale de la migration des poissons », le vendredi 21 avril ou le dimanche 21 mai prochains. L’Europe et le Canada la célèbre en deux dates différentes. D’autant plus que, par apport à la question de migration des poissons, ils émigrent à une période imprévisible, selon les zones polaires et selon les saisons en tenant compte des pertes d’habitats et de super exploitation. Le changement de climat en ai aussi la raison majeure. Donc, il n’y a pas de date fixe pour la migration des poissons.

En République démocratique du Congo, le gouvernement célèbre uniquement la Journée nationale du poisson, le 24 juin de chaque année. La 54ème et dernière célébration c’était en 2021 à Kinkole (cité des pêcheurs), devant la maison communale de la N’Sele. C’est seulement en 2020 que la Journée mondiale de migration des poissons a été célébrée en RDC, c’était le 24 octobre dans la ville de Bukavu (bordant le Lac Kivu), chef-lieu de la province du Sud-Kivu, avec l’appui de World Fish Migration Fondation.

Pourtant, cette journée de migration des poissons devrait être célébrée régulièrement en RDC, comme la Journée mondiale de lutte contre la pêche illicite et non réglementée, célébrée le 05 juin de chaque année dans le monde. Puisque, le pays connaît également ce problème de dépeuplement des poissons dans ses différents cours d’eau, rivières, lacs et même au Fleuve Congo.

A l’occurrence, il y a le cas du lac Maï-Ndombe qui est la première et la plus grande richesse du territoire d’Inongo dans la province de Maï-Ndombe issue du démembrement de l’ex grand Bandundu. Ce lac est appauvri des poissons, et il n’y a plus rien pratiquement.

Cette situation s’explique par le fait que le Maï-Ndombe est un des lacs à eau noire (black water lakes en anglais). Et avec des lacs à eau noire, les poissons viennent beaucoup plus sur les rives pour trouver la nourriture, parce qu’en profondeur, il fait vraiment assez obscur.

Lorsqu’ils arrivent à la rive, les riverains les captures avec des moustiquaires, donc ils prennent tous les alevins. Une fois l’on a compté jusqu’à six millions d’alevins qui ont été capturés en une prise. C’est exceptionnel. Mais, il suffit que l’on puisse enlever les filets à moustiquaires pour que le lac puisse reprendre un peu sa richesse halieutique. Cependant, pour le moment, c’est plutôt l’inverse. Il y a davantage de filets à moustiquaire partout au niveau des bords du Lac Maï-Ndombe.

Heureusement que dans cette province il existe une société de droit congolais dénommée ERA ((Ecosystems Restauration Associates/l’association pour la restauration des écosystèmes) Congo Wildlife Works Carbon, œuvrant dans la monétisation de la valeur de la forêt à travers le crédit carbone, qui compte désormais palier à cette difficile situation de la pénurie des poissons pour les communautés riveraines. Selon son service de communication, d’ici quelques temps, cette entreprise va entamer un projet pilote de rempoissonnement du Lac Maï-Ndombe au niveau du village Loombe, riverain du lac, situé à plus de 50 kilomètres en face de la ville d’Inongo, chef-lieu de la province de Maï-Ndombe, sur la partie Nord du Lac Maï-Ndombe.

Il s’agit dans le cadre de ce projet pilote d’élever les espèces locales du Lac Maï-Ndombe dans des étangs piscicoles pour les relâcher plus tard dans leur milieu naturel. C’est un projet qui va certainement contribuer au développement de cette province.

ERA Congo assure la conservation des forêts du bassin du Congo à partir d’Inongo

Dans cette province de Maï-Ndombe, rappelons que la société ERA Congo WWC gère 300.000 hectares de forêt destinés à la conservation. Elle développe à cet effet un programme basé sur la foresterie communautaire. C’est donc le projet Maï-Ndombe REED+ lancé en mars 2011 et qui s’étend jusqu’en mars 2041.

Dans ce cadre, ERA Congo travaille avec les communautés riveraines pour conserver cette forêt et de ne pas la détruire. L’objectif étant de pouvoir conserver les forêts du bassin du Congo en République démocratique du Congo.

Ainsi, la société a commencé avec 300.000 hectares de la forêt bordant le Lac Maï-Ndombe, en face de la ville d’Inongo, chef-lieu de la province de Maï-Ndombe. « L’idée pour nous ce n’est pas d’aller chercher l’aide internationale pour le faire. L’idée pour nous c’est de pouvoir monétiser la valeur de la forêt. C’est ce que nous avons fait », a fait savoir M. Jean-Robert Bwangoy Bankanza, l’administrateur-gérant de la société ERA Congo et professeur des universités.

C’était au cours d’un entretien accordé aux médias le samedi 11 décembre dernier devant sa résidence de la ville d’Inongo, à l’issue d’une expédition médiatique effectuée à travers les villages du territoire d’Inongo bordant le Lac Maï-Ndombe. Le but de cette expédition était de s’enquérir des grandes actions, sans précédent, que la société ERA Congo a réalisé et continue à réaliser dans cette partie de l’Ouest de la République démocratique du Congo, au profit des communautés locales du territoire d’Inongo.

A savoir, après le Lac Maï-Ndombe, la forêt est la deuxième richesse du territoire d’Inongo. C’est essentiellement une forêt de bois Wenge. Cette forêt constitue la concession concernée par le projet Maï-Ndombe REED+ de la société ERA Congo. Elle a été exploitée depuis 1920 par la FORESCOM (Société forestière et commerciale), c’était une société d’Etat, qui par la suite a été privatisée, et devenue plus tard SODEFOR.

« C’est une forêt qui contient beaucoup de bois Wenge ainsi que d’autres espèces qui sont nobles. Lesquels auraient pu être non seulement exploités de manière assez archaïque, et qui pouvait finalement disparaitre », a fustigé le professeur Bwangoy.

Des réalisations sans précédent en faveur des communautés grâce à ERA Congo

Depuis plus de dix ans aujourd’hui, la société ERA Congo Wildlife Works Carbon s’investit intensément dans la conservation de 300.000 hectares de la forêt primaire de ce territoire d’Inongo, en province de Maï-Ndombe. Et elle tire des dividendes du crédit carbone.

Avec ce gain, ERA Congo réserve aussi une part considérable, en termes de contrepartie aux communautés locales et ayant-droits, pour contribuer au développement des villages riverains, conformément à la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE), tel qu’édictée par la loi. De ce fait, elle a eu à signer des cahiers de charge avec toutes les communautés riveraines, le but étant de les emmener à ne plus exercer la pression sur la forêt primaire d’Inongo avec leurs diverses activités champêtres et de survie, en leur proposant des activités alternatives.

Sur base de ces cahiers de charge, tous les villages du territoire d’Inongo concernés par ce projet d’ERA Congo bénéficient aujourd’hui des infrastructures de base (écoles et hôpitaux modernes), des forages d’eau potable, de l’éclairage public, et des projets connexes pour l’intensification agricole et l’agroforesterie, ainsi que d’autres activités alternatives de développement… Mais avant tout, ERA Congo remet annuellement à chaque clan, auprès de son chef, son droit de jouissance, qui s’élève cette année 2022 à 2.000 dollars américains.

En parcourant les villages bordiers du lac Maï-Ndombe, où une pauvreté criante contraste avec les potentialités et ressources naturelles du terroir, les grandes réalisations sans précédent d’ERA Congo au profit des communautés du territoire d’Inongo, sont très perceptibles. Dans les deux côtés Nord et Sud du Lac Maï-Ndombe, les communautés riveraines sont bénéficiaires de plusieurs réalisations de la société ERA Congo.

Parmi lesquelles, l’éclairage public, les forages d’eau potable pour permettre à la population de s’approvisionner aisément à cette denrée qui toujours été rare dans ces villages depuis leur existence. Ajouter à cela, des écoles modernes construites par ERA Congo, des centres de santé modernes. Sur le plan social et humanitaire, ERA Congo prend en charge les frais d’examen d’Etat de tous les élèves finalistes dans tous les villages se retrouvant dans concession. Et elle distribue chaque année, des fournitures scolaires à tous les élèves sans exception.

La société assure aussi la paie de certains enseignants/nouvelles unités (N.U). Mais également la prise en charge des soins de santé, pour des cas difficiles, de tous les membres des communautés.

ERA Congo a aussi amené la communauté à l’intensification agricole en vue de lutter contre l’insécurité alimentaire, d’améliorer les conditions de vie des habitants, ainsi que le rendement et la production agricole. Mais aussi, de réduire la pression anthropique sur la forêt. Pour cela, des semences améliorées, comme boutures améliorées de manioc (Obama), sont mises à la disposition de cette communauté par ERA Congo.

Cette société a également développé des activités de pisciculture en faveur de la communauté pour la production des poissons et palier à la sécheresse qu’il y a dans le lac, ainsi que celles de l’apiculture (élevage des abeilles) pour la production du miel. C’est pour renforcer les capacités économiques et financières des membres de cette communauté qui ne vit essentiellement que de la pêche et de l’agriculture.

Au Sud du lac (secteur d’Inongo), les villages N’Selenge, Ibali, Lobeke, Bokebeni, Mpatambalu, Kesenge, Inunu, ont bénéficié de toutes ces actions de la société ERA Congo. Dans la partie Nord du lac Maï-Ndombe (secteur Bolia), ce sont des villages Mbale, N’Songo, Ikita, Loombe, etc., qui sont bénéficiaires des réalisations de la société ERA Congo.

Lepetit Baende




40 jours après la mort de Maman Anne-Marie Mpemba : Une messe d’action de grâce a été célébrée ce mercredi à la paroisse Notre Dame de Fatima

Décédée le samedi 11 mars 2023 à Kinshasa, Maman Anne-Marie Mpemba totalise 40 jours dans l’au-delà. Pour honorer sa mémoire, une messe d’action de grâce a été organisée ce mercredi 22 mars 2023 en la paroisse Notre Dame de Fatima de la commune de la Gombe.

A cette occasion, la grande famille de l’illustre disparue aux côtés des amis et connaissances ont marqué de leur présence à cette eucharistie pour témoigner de leur amour indéfectible que chacun garde dans son cœur envers cette âme qui repose désormais dans la félicité éternelle.

Prenant la parole à cette eucharistie, l’Abbé Noël Bulandungu, l’officiant du jour tire son homélie dans l’évangile selon Saint Mathieu 28, 1. Dans ses mots, il a exhorté l’assistance que malgré la circonstance présente, ” bénissons Dieu qui avait donné la vie à Maman Anne-Marie Mpemba et qui a fondé en lui une dynastie qui comptera les générations”, avant d’inviter tout le monde à être vigilant et à demeurer dans le Seigneur. Car dit-il, nous vivons dans un monde où à chaque minute et seconde tout peut arriver ; seule notre foi peut nous aider à surmonter tous les obstacles qui peuvent surgir devant chacun.

Au nom de toute la grande famille, la parole a été accordée à M. Olivier Mulenda, l’un des fils de Maman Anne-Marie Mpemba qui, a à son tour remercié l’assistance d’avoir répondu présente à cette messe d’action de grâce, une manière d’honorer encore la mémoire de cette généreuse dame qu’il a qualifié d’une femme forte et exceptionnelle. Il faisait ainsi allusion à toutes les valeurs qu’elle a pu transmettre à toute sa progéniture. C’est aujourd’hui que nous procédons à la clôture du deuil de notre maman, fini les pleurs, c’est le moment de se lever et d’avancer, car la vie continue, ainsi a-t-il ajouté.

Soulignons que Mme Anne-Marie Mpemba était décédée samedi 11 mars à Kinshasa, de suite d’une maladie et fut inhumée le 19 février au cimetière Nécropole Entre Ciel et Terre.

Osée Kalombo

 




Sud-Kivu/Infrastructures : À Kabare Sud, Claude Nyamugabo s’érige aussi en bâtisseur

Il est venu rendre compte à sa base, une pratique devenue d’ailleurs coutume pour le Professeur Claude Nyamugabo Bazibuhe, l’élu adulé de la circonscription électorale de Kabare dans son Sud-Kivu natal. Il poursuit ses vacances parlementaires, les dernières pour la législature en cours.

Le député national et Autorité Morale du Parti Front pour un Congo nouveau (FPCN) se veut être un homme qui s’écarte des sentiers battus.

Les émoluments de Clause Nyamugabo ont pour orientation le financement des travaux de pont qui reliera les regroupements de Mudusa et Mumosho développement au bénéfice ses électeurs.

Mercredi, il a inauguré le Pont Nyachidera, un pont en béton armé de 6 mètres d’envergure et de dix mètres de long que les automobilistes, motards et piétons qui l’ont emprunté ont exprimé leur joie. L’Honorable Claude Nyamugabo Bazibuhe en personne qui l’a inauguré. Un pont qui, à y regarder de près, tranche avec la préhistoire et la modernité. Même les véhicules à tonnage important peuvent s’y rendre. De quoi contribuer au développement socio-économique des populations locales.

Les paysans qui l’empruntaient auparavant regardaient le député Nyamugabo en sauveur, car ce pont permet de relier au moins 15 villages.

L’Autorité morale du FPCN, fort de sa longue expérience politique, n’a qu’un seul leitmotiv, offrir haut la main un second mandat au Président Félix Tshisekedi et faire de son FPCN, l’une des plus grandes puissances politiques et mobilisatrices du Sud-Kivu.

Jeudi, il se rendra sur l’axe du littoral, car Nyamugabo veut à tout prix que ses électeurs sachent à quoi servent les projets de développement initié par leur élu. C’est d’ailleurs Claude Nyamugabo qui le dit: ” mes électeurs sont mes patrons “.




Du 21 au 22 mars 2022 : La Commission européenne et le FMI organisent le 11ème forum africain sur les finances publiques

Les chocs récents (COVID-19, hausse des prix des denrées alimentaires et des carburants) nous ont rappelé de manière brutale que de solides dispositifs de protection sociale étaient essentiels pour protéger les plus vulnérables et renforcer la cohésion sociale en lissant les effets des chocs sur la consommation et la croissance.

Ainsi, il importe de porter assistance aux 132 millions de personnes en Afrique subsaharienne (AfSS) en situation d’insécurité alimentaire aiguë selon le Réseau d’information sur la sécurité alimentaire (FSIN). Mais les pays d’AfSS manquent cruellement de ressources, notamment du fait de leur endettement élevé : il est donc indispensable que les dispositifs de protection sociale soient aussi efficaces et correctement ciblés que possible. Dans ce contexte, la table ronde permettra d’évoquer certaines des difficultés structurelles auxquelles se heurtent le financement et la mise en place de dispositifs de protection sociale, en abordant notamment les éléments suivants : les stratégies de remplacement des réductions d’impôts et des subventions non ciblées par des transferts plus ciblés ; les obstacles au renforcement des dispositifs de protection sociale ; le rôle de la communauté internationale dans le renforcement des dispositifs de protection sociale en Afrique subsaharienne.

Parmi les participants figurent des ministres et autres dirigeants africains, des partenaires bilatéraux et des institutions multilatérales, et des représentants de la société civile. La table ronde d’ouverture du Forum (le 21 mars) sera retransmise en direct sur cette page Web en anglais et en français. La participation aux autres séances se fera uniquement sur invitation (consultez l’ordre du jour en intégralité).




Kinshasa : L’Immeuble Botour en feu !

Quelques locaux de l’immeuble Botour, situé à Gombe, ont pris feu dans la matinée de ce lundi 20 mars.

Jusqu’à présent, la cause de ce violent incendie n’est pas encore connue.

Mais bon nombre des témoins rapportent que plusieurs pertes et des dégâts matériels ont été enregistrés durant cet incident.

Dans l’attente de l’apaisement de la situation qui a mis dans le suspens les vendeurs utilisant les locaux de cet immeuble, le feu a été maîtrisé grâce à l’intervention des sapeurs-pompiers.

Jean Luc Lukanda




Gratuité de l’enseignement : Tony Mwaba déploie des équipes dans les missions diplomatiques pour palper du doigt

Sur instruction du Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, suivant la vision du Président de la République, le professeur Tony Mwaba Kazadi vient de déployer des missionnaires dans différentes missions diplomatiques pour se rendre compte de cette obligation constitutionnelle qui rend l’enseignement primaire gratuit dans les établissements scolaires publics.

Il ne fallait pas que cette disposition constitutionnelle reste d’application au pays. Le professeur Tony Mwaba Kazadi l’a étendue non seulement sur toute l’étendue de la Rdc, mais aussi et surtout dans tous les pays qui organisent des écoles consulaires obéissant au programme du pays.

Après l’Angola, où le professeur Pascal Muteba, Coordonnateur de la Cellule des Experts venait de conduire une mission en compagnie des cadres de la DINACOPE, c’est le tour de l’Ambassade de la République Démocratique du Congo qui a reçu les délégués du Ministre, le professeur Tony Mwaba Kazadi pour non seulement s’enquérir de l’application de cette mesure; mais aussi et surtout donner des instructions de la Haute hiérarchie qui ne devront souffrir quant à leur mise en pratique, étant donné que la gratuité de l’enseignement primaire, quoique constitutionnelle, reste la vision phare du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

En effet, le professeur Tony Mwaba Kazadi n’attend pas se faire prier pour l’application de cette mesure dans toutes les écoles consulaires primaires du ressort public. Après le Burundi, la même mission se rendra en Tanzanie, Guinée Conakry, Sénégal, Cameroun, Burkina Faso…; bref, tous les pays où sont organisées les écoles consulaires.




Tony Mwaba, le funambule éthéré : l’histoire d’un réformateur obstiné (Par Mike-Gardy Diana)

Tel un art attractif titillant la prestidigitation dans le panthéon du cirque, le funambulisme traduit pour le mieux le parcours d’un homme, un réformateur héritant les multiples problèmes d’un sous-secteur très complexe.

Jeune, ambitieux, enseignant de droit et législateur averti, Tony Mwaba va totaliser ce 12 avril deux ans jour pour jour à la tête du Ministère de l’EPST. Un Ministère ou un khalifat ? Un corps de métier ou un mouvement citoyen ? Des questions qui méritent d’être posées tant que les acteurs de ce sous-secteur semblent avoir du mal à définir leur propre identité.

Les manifestations insipides lancées juste au sortir des dernières assises de Mbwela Lodge, avec des insultes et imputations dommageables comme il en est de tradition à l’EPST, n’obéissent à aucune revendication sociale fiable si ce n’est de la manipulation pour certains et de l’ignorance pour d’autres.

La vie de l’ouvrier avant l’ouvrage. Ce prisme propre à Tony Mwaba est une clé à la dynamique de paix voulue par plusieurs de ses prédécesseurs mais jamais trouvée. Il n’a pas tenu compte que des droits des enseignants mais a remis d’actualité le devoir de ces derniers.

Au chapitre des droits, l’homme s’est résolument engagé à répondre, sous la houlette du chef de l’État, aux exigences des enseignants estampillés, marginaux depuis des décennies. Le salaire de base passé de 120.000 FC à 400.000 FC, la prime de la gratuité octroyée de manière progressive, la prime de brousse accordée aux enseignants de l’intérieur, répondant au principe de l’équité entre ces derniers et leurs collègues des grandes villes sous un régime différent.

Sur ces réalisations, s’ajoute la prise en charge médicale des professionnels de la craie via la Mutuelle de Santé des Enseignants (MESP), une mesure réclamée depuis les accords de Mbudi pourtant sans réponse jusqu’à l’arrivée de Tony Mwaba à la tête du sous-secteur de l’EPST. Cette série d’actions a requalifié le tandem gouvernement – corps enseignant à l’ère de la gratuité de l’enseignement primaire public, l’une des réformes majeurs de ces deux dernières décennies.

Les valeurs comme boussoles

La lutte contre les antivaleurs, une religion pour Tony qui n’était possible que grâce à un leadership fort souvent confondu à l’arrogance. Le temps qui est un remède à tout a fini par lui donner raison. Face à un système noyé dans les antivaleurs, l’EPST a traîné une réputation de secteur trouble au regard de son rôle d’indicateur de l’accalmie sociale au côté de la fonction publique. Une posture qui a valu à l’homme les attaques et méfiance des certains caciques parrains du système longtemps décrié. Ces attaques n’ont fait que renforcer la conviction de l’homme jugé à tort ou à raison obstiné.

La discipline n’étant possible que par le contact physique, Tony Mwaba a sillonné les provinces de la République Démocratique du Congo à la rencontre des responsables locaux de son sous-secteur pour la plupart acteurs de premier rang des anti- valeurs pour peindre un nouveau tableau et une nouvelle vision Assise sur les valeurs.

La mise hors système des enseignants non qualifiés, la désactivation des écoles non-viables et anarchiques, la mise à la retraite des enseignants en âge révolu, le réveil de la trilogie inspectorale gage du contrôle en amont du système éducatif mais surtout la gestion des effets induits de la gratuité dans son ensemble. Le lancement des projets dont celui de la construction de 150 écoles déjà à pied d’œuvre, celui de 200 écoles en phase d’étude ainsi que celui compris dans le programme de développement local de 145 territoires sont les preuves d’une vision établie et cohérente. À cela s’ajoute les programmes complémentaires notamment la campagne “Pas une école sans banc” qui, loin de tout folklore, a déjà distribué plus de 7.000 bancs à travers la République. Une cohérence dans sa politique qui a valu à la RDC la confiance autrefois rompue des partenaires internationaux du sous-secteur avec plusieurs programmes d’appui financier dont le dernier et celui de la Grande-Bretagne à hauteur de 28 millions de livres pour appuyer l’accès des filles à l’éducation, en plus de 180 millions de dollars octroyés par la banque mondiale à la suite du contrôle du fichier paie qui a révélé un avis de non-conformité de moins de 3%.

Ministère où khalifat ?

L’office de Tony Mwaba prouve à suffisance que l’homme a pris la mesure du défi. Grâce à une politique bien définie le sous-secteur de l’EPST connait à ce jour son âge d’or et prend la destination de son apogée avec une main de fer qui pourchasse la délinquance devenue notoire parmi les acteurs.

Khalifat ? Dans tout le cas le natif de Kolwezi peut prétendre en être le vrai khalife, le prédestiné qui replace les valeurs, l’honneur et l’avenir au cœur de l’appareil éducatif congolais longtemps victime des faux prophètes (khalifes) faisant de ce sous-secteur un vaste marché qui vacillait au gré des intérêts mercantiles.

Corps de métier ou mouvement citoyen ?

L’incohérence des politiques appliquées autrefois, a conduit à l’aigreur et à l’implosion sociale dans le sous-secteur de l’EPST mais il est temps que ceux qui président aux destinées des élèves se montrent exemplaires et pédagogues en respectant les règles et procédures établies dans le but de favoriser la paix et le respect entre partenaires, gage d’un avenir meilleur pour nos enfants sensés bâtir un pays plus beau qu’avant dont les fondations sont déjà jetées.




Kinshasa : Un bus prend feu après avoir heurté le séparateur d’un saut-de-mouton à Matete

Un bus de marque 207, communément appelé (Esprit de mort), souvent utilisé pour le transport en commun à Kinshasa, a fini sa course sur le séparateur du saut-de-mouton situé au niveau de l’Eglise Shekinah au quartier Debonhomme dans la commune de Matete.

Cet incident malheureux qui a coûté ainsi la mort d’une personne et plusieurs blessés, dont certains sont dans un état critique, s’est passé tard dans la soirée du dimanche 19 mars.

Après avoir embrassé le séparateur, Ce véhicule a ainsi pris feu. Jusque-là, les causes de cet accident restent l’excès de vitesse.

Mais selon d’autres sources, les causes humaines les plus fréquentes de succession des accidents ces derniers temps dans la capitale Kinshasa, restent “l’alcoolémie et la vitesse” qui représentent en eux 31% pour l’un et 25% pour l’autre.

Il sied de dire qu’il relève au gouvernement de mettre la rigueur au sujet des vitesses et tenir compte de l’état de chacun des conducteurs via les agents de la police routière

Jean Luc Lukanda 




Bibwa 3 : Lancement du 3ème round des négociations entre la commission interministérielle du gouvernement et le banc syndical du secteur de la santé

Les indemnités de transport et de logement ainsi que l’harmonisation à l’enveloppe salariale et l’alignement à la prime des risques des professionnels services publics œuvrant dans le secteur, sont des questions essentielles qui constituent l’essence de cette rencontre que le gouvernement considère comme un exercice républicain. Car l’objet est de trouver ensemble un consensus pour le bien-être des professionnels de santé en RDC.   

Officiellement, il s’est ouvert ce dimanche 19 mars 2023, dans la soirée, à Bibwa à Kinshasa, le 3ème round des travaux de l’atelier sur la finalisation des négociations entre le Gouvernement de la république et les délégués syndicaux sur les avantages sociaux et la programmation des actions à mener en 2023 pour toutes les catégories professionnelles du secteur de la santé publique, hygiène et prévention.

Constitué en commission interministérielle, le banc gouvernemental est représenté dans ces assises par le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, Dr Jean-Jacques Mbungani, le Vice-premier ministre en charge de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, ainsi que le ministre d’Etat en charge du Budget, Aimé Boji.

Les principaux syndicats tels que Synamed, Sylimed, Symeco, ainsi que le bloc des médecins publics non primés, prennent part à ces négociations qui vont durer pendant trois jours à Bibwa, dans ce quartier périphérique de la capitale.

Dans son mot d’ouverture de ces assises, le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, a d’abord rendu hommage au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, apôtre infatigable du bien-être social des congolais, pour son impulsion et sa vision verticale dans le secteur de la santé. Et cela en vue de rendre effective la couverture santé universelle au profit de la population.

“C’est aussi, pour moi, l’occasion de vous exprimer à titre personnel, le double sentiment de fierté et de responsabilité que j’éprouve de me mettre autour d’une table avec le banc syndical du secteur de la santé, que vous représentez et ce, en dépit des faiblesses qui jalonnent parfois nos rencontres. Ensemble, nous avons pu déjouer les pronostics apocalyptiques de tous genres et en même temps, offrir des perspectives audacieuses de nature à redonner espoir et foi en l’avenir aux professionnels de santé de service public de l’Etat en vue de la réactivation de leurs avantages sociaux, tels que les indemnités de transport et de logement, sujet à l’ordre du jour des présentes assises”, a déclaré Dr Jean-Jacques MBUNGANI.

Toutefois, le numéro Un de la Santé en RDC a souligné que les négociations de ce jour interviennent dans un contexte historique particulier, marqué par la guerre injuste imposée au pays, dans sa partie Est. « Et le secteur de la santé paye un lourd tribut au travers des assassinats et des Kidnapping, en séries, de son personnel, la destruction de plusieurs infrastructures sanitaires », a-t-il dénoncé.

Aujourd’hui dans sa troisième phase de négociation, Bibwa est un cadre permanent du dialogue social entre les autorités de tutelle et les agents du service public.

Cet atelier est aussi une occasion de programmer quelques actions à mener en 2023 pour améliorer davantage la situation sociale et les conditions professionnelles des personnels de santé.

 

« La réalisation de nos projets va nécessiter la mise en œuvre d’un certain nombre d’actions. Certaines de ces actions constituent des exigences immédiates et d’autres relèvent de la nécessité de transformer structurellement notre secteur », a renchéri le patron de la Santé Publique, Hygiène et Prévention.

Pour clore son speech, Dr Jean-Jacques Mbungani a invité “le banc syndical à la construction d’un compromis raisonnable, en tenant compte de tous les efforts fournis par le Gouvernement sous la houlette du Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde, pour répondre aux différentes attentes du secteur de la santé et d’ailleurs, de tous les autres secteurs de la société, en ce moment où le trésor public est confronté à d’énormes défis avec la guerre d’agression imposée injustement à la République par le Rwanda, à travers son supplétif du M23.

« Je continue et persiste à croire qu’un partenariat fort, sincère et transparent, dans le cadre de la Commission interministérielle, permettra de renforcer notre système de santé en RDC », a conclu le ministre Jean-Jacques Mbungani.




Notables et chefs de quartiers sont unanimes : ‘’Aux grands maux, de grands remèdes’’

‘’Après la phase débat, nous désignerons les points focaux dans nos quartiers. En cas de problème, nous nous rendons tantôt auprès du CVS tantôt du chef de service Energie à la commune. Le pont focal devra être dynamique et disponible pour, en cas de besoin, se déplacer avec la population voire canaliser les réclamations aux responsables concernés’’, a mobilisé le président de l’ACVDP.

Dans leur espace d’expression, notables et chefs de quartiers ont été unanimes, appelant la SNEL à quitter le cap de projets inachevés pour aller utilement jusqu’au bout d’une action amorcée.
M. Makananu Makanda Jean (chef du quartier Kamba-Mulumba, le plus grand de Kimbanseke): ‘’ Des cabines installés dans mon quartier sont au nombre de huit (8). Le câble-mère fait défaut à ce jour. Les travaux sont pour l’heure suspendus. Je suis président du comité de suivi. Le bourgmestre est descendu plus de trois fois sur le terrain, pour inspecter. Le vœu qu’exprime ma base est que la SNEL relance les travaux’’.
Le chef du quartier Kasa-Vubu, M. Bibiele Mayala a déploré notamment la très faible fréquence dans la fourniture du courant.
Le chef du quartier Muli, M. Mudimu Kabenge a déploré quant à lui, la non prise en compte de son quartier, le manque d’installation pour montrer la volonté du gouvernement congolais d’alimenter, d’éclairer ce quartier de Kimbanseke profond (vers Mikondo).
Papa Camara est le président des notables de Kimbanseke. Coupant la poire en deux, il a décrié le comportement clientéliste de certains agents (au statut de temporaires) de la SNEL. Et, de fil en aiguille, des particuliers qui sont enclins à des intérêts égoïstes et qui, pour ce faire, soudoient des agents et les poussent à la faute. Il a appelé que cesse le système de privilégiés dans la distribution. Le fameux départ unique, a-t-il fustigé. Il a notamment suggéré que le CVS local établisse et mette un document (autorisation) à la disposition de ses agents, avant toute intervention.