Bouclant sa mission à Lubero : Julien Paluku pose des actions pour les communes de Kipese, Lubero et Musienene

Avant de boucler sa mission officielle dans le territoire de Lubero au Nord-Kivu, le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya a inauguré d’autres infrastructures en caractère communautaire financées par la fondation portant son nom.
A Kipese, Julien Paluku Kahongya a procédé au lancement des travaux de construction du bâtiment administratif qui abritera la maison communale jadis victime d’un incendie des inciviques ; travaux financés par sa fondation

S’adressant à la population très mobilisée pour cette cérémonie, Julien Paluku Kahongya a fait savoir que ce bâtiment moderne va honorer le Bourgmestre de Kipese et les agents communaux.
Juste après, il s’est rendu en commune de Lubero où il remit officiellement une ambulance à la population, une manière pour lui de mettre fin au calvaire des habitants, car les morts étaient transportés sur les têtes, motos et brancards.
Au cours du meeting, il a annoncé la prise en du carburant et frais de réparation pendant 3 mois par la fondation Julien Paluku Kahongya, et cela, à la grande satisfaction des bénéficiaires qui lui ont jeté des fleurs
Après Lubero, Julien Paluku Kahongya est descendu à Musienene où il a procédé à la remise d’une morgue à l’hôpital général de référence. Signalons que la population des entités visitées a été sensibilisée de se faire enrôler massivement.




N’sele : « Des compteurs qui étaient distributeur sont à ce jour vendus aux ménages entre 100 à 300 dollars par la Snel »

Il nous revient que le Centre de recherches en Finances Publiques et Développement Local « CREFDL », a mené une enquête sondage du 1er au 14 mars 2023, dans la commune de la N’sele auprès de mille habitants au quartier Bahumbu, sur le problème d’accès équitable à l’électricité. L’organisation a reçu l’appui financier du Corap pour mettre en œuvre un micro-projet « Campagne pour accès équitable à l’électricité de qualité ».
Au cours de cette enquête sondage, CREFDL constaté que des compteurs qui étaient distributeur dans le cadre du projet PMURR-3 sont vendus aux ménages entre 100 USD à 300 dollars par la SNEL. Le raccordement à l’électricité n’a pas de chiffres officiels, il varie entre 100 à 200 USD dans une zone où la majorité de la population vit en dessous de 2,5 dollars par jour. Les ménages sont aussi soumis au paiement d’éclairage public qu’ils ne consomment pas.
A l’issue de cette enquête, CREFDL a présenté au cours d’une tribune d’expression populaire ce 15 mars 2023 les conclusions de son étude dont vous avez la copie pour exploitation.




Du 1er au 2 avril 2023 : Un évènement spécial sur le thème : « Vous pouvez regarder l’avenir avec optimisme ! » aura lieu dans le monde entier

Face à des crises économiques généralisées, des conflits nationaux et des troubles sociaux, les sondages indiquent que la confiance dans l’avenir est au plus bas dans de nombreux pays, y compris en République Démocratique du Congo. Selon le baromètre de confiance 2023 de la société Edelman, le sondage indique que 24 pays sur 28 connaissent « des niveaux historiquement bas du nombre de personnes qui pensent que leur famille ira mieux dans cinq ans ».
Dans ce contexte de pessimisme, un évènement spécial sur le thème « Vous pouvez regarder l’avenir avec optimisme ! » aura lieu dans le monde entier le week-end du 1er au 2 avril 2023. Un discours gratuit de 30 minutes sera présenté dans différentes Salles du Royaume des Témoins de Jéhovah à travers le pays, avec une option de vidéoconférence disponible. Veuillez consulter la section « Assister à un office » sur la page d’accueil de JW.ORG pour les adresses locales et les heures de réunion.
“Les défis auxquels nous sommes confrontés peuvent sembler accablants, mais la Bible contient un puissant espoir pour l’avenir qui peut nous aider dès maintenant”, a déclaré Robert Elongo, porte-parole national des Témoins de Jéhovah. Et d’ajouter, “Ce programme mondial est conçu pour donner à tous ceux qui y assistent des raisons solides d’affronter l’avenir avec confiance.”
Le discours spécial est le premier de deux programmes gratuits qui auront lieu dans toutes les 118 000 assemblées des Témoins de Jéhovah au cours de la première semaine d’avril. Le public est également invité à se joindre à près de 20 millions d’autres participants mondiaux pour la célébration annuelle du Mémorial de la mort de Jésus Christ, qui se tiendra dans la soirée du mardi 4 avril 2023.
L’admission aux deux programmes est gratuite et aucune inscription n’est requise. Des détails sur quand et où ces événements auront lieu localement sont disponibles sur JW.ORG, le site officiel des Témoins de Jéhovah. Vous pouvez aussi contacter un Témoin de Jéhovah de votre région pour de plus amples informations




Ce jeudi 16 mars : Poursuite de l’opération coup de poing à Matete et ses environs

Dans le cadre de Kinshasa Bopeto, le Commissariat Général en charge de l’Environnement et Aménagement de la Ville informe les Kinoises et Kinois de la poursuite de l’opération coup de poing ce jeudi 16 mars 2023 dans les artères de la Commune de Matete et ses environs.

Celle-ci consistera à dégager les emprises publiques, éradiquer les marchés pirates, enlever les épaves et véhicules abandonnés, évacuer les kiosques et terrasses de fortune, garages pirates, interpeller les vendeurs d’eau conditionnée dans des sachets plastiques communément appelée eau pure ainsi qu’évacuer les points noirs ou décharges pirates des déchets pour assurer l’assainissement des lieux.

A cet effet, La Commissaire générale Laetitia Bena Kabamba, la population est appelée à prendre les dispositions nécessaires afin de se conformer aux prescrits de l’Edit 003/2013 du 09 septembre 2013 relatif à l’Assainissement et à la Protection de l’Environnement de la Ville de Kinshasa.

Les contrevenants s’exposeront aux sanctions et mesures contraignantes applicables par l’Unité Spéciale pour la Protection de l’Environnement.




6 ans après: Gilbert Kabanda se souvient de Christine Nyakeru

14 mars 2017 – 14 mars 2023, 6 ans déjà jour pour jour, que Mme Christine Nyakeru disparaissait de cette terre des hommes pour rejoindre le royaume céleste aux côtés du père. Cette année civile, cette date mémorable pour la famille Kabanda, tombe un mardi de cette année civile, occasion pour Gilbert Kabanda Kurhenga et pour ses enfants, ses proches de se souvenir de sa très chère épouse et de leur très chère regrettée maman.
Pour Gilbert Kabanda, chef de la famille, cet événement triste ne pouvait pas passer inaperçu en cette date gravée dans sa mémoire et celle de ses proches. Il a eu ainsi une initiative heureuse de faire organiser un culte religieux en mémoire de la mère de ses enfants, disparue.
Cet office religieux a été célébré par l’abbé Ephrem, curé de la paroisse Notre Dame de Grâce de Binza UPN, là où allait également prier sa défunte épouse de confession catholique. Cette messe d’action de grâce a eu lieu en fin de journée dans la résidence familiale située à Binza pigeon. Ce choix n’est pas le fait du hasard.
C’est justement dans cette maison que de son vivant jusqu’au dernier soupir que la très regrettée maman Christine Nyakeru vivait au jour le jour avec son mari et leurs enfants depuis leur bas âge. À la fin de cette célébration eucharistique, le mari de Christine Nyakeru, devenu aujourd’hui ministre de la défense nationale et anciens combattants a pris la parole pour évoquer quelques souvenirs de sa vie avec sa femme.
Le ministre Kabanda a salué, loué, vanté, les qualités morales qui étaient celles de sa regrettée épouse. Somme toute des valeurs morales qui pour lui devraient inspirer les cadres dirigeants de ce pays en général mais aussi les grands galonnés qui dirigent et gèrent l’armée Congolaise, dont un aréopage des généraux avaient rehaussé de leur présence cette cérémonie religieuse pleine d’émotions.




Donatien Bitini Talabawu : « Une semence du PALU qui s’est transformée en substance vivante auprès des femmes du Territoire de Bulungu »

Les festivités marquant la « Journée Internationale des droits de la femme », célébrée le 08 mars de chaque année, a constitué un véritable moment de communion entre M. Donatien Bitini, l’un des cadres du PALU et les femmes du Territoire de Bulungu, Province du Kwilu. Ce natif et originaire de Bulungu, adulé par les siens, a choisi d’être à côté des Mamans, Militantes de son parti et d’autres, loin des bureaux climatisés de Kinshasa, en vue de passer ensemble ce moment historique.

Après avoir quitté Kinshasa le 06 mars dernier, en empruntant la Route Nationale no1, il est arrivé au village Kimputu Nseke qui est un Grand Centre commercial, toujours dans le Secteur d’Imbongo le même jour. Cette petite escale lui a permis de communier avec quelques autorités traditionnelles entant que fils du terroir. Chemin faisant, il était chaleureusement accueilli aux villages Tangu Komina, Tangu Idiofa, Niadi Nkara, Mukulu 2, Beya Musayi, dans le Groupement Tshatsha, villages Tshatsha 1, Mbeni (village natal du feu Professeur Mobalinke Abdon), où il a fait un Don spécial de 12 LITS d’hôpital à la grande joie des populations. Ce geste était applaudi par le Comité Directeur de cet Hôpital et la population elle-même.
Le 07 mars 2023 : le cortège de Mr Donatien Bitini Talabawu a poursuivi son chemin jusqu’à Nkara Centre, Nkara Secteur et Parcelle, en passant par les villages Mbeni, Kwilandongo, Eyambawu, Bienzi, Kwilu Milundu et Longo Kuma, Tango Gomina, Tango Mango et Tango Zando ainsi que Bulweme et Kuma. Soleil levant,
Arrivé le 08 mars à Nkara où il passa la nuit, l’homme a atteint son objectif ultime en célébrant cette journée dédiée à la Gent féminine, ensemble avec les milliers des Militantes du PALU qui l’attendaient comme un ange sauveur. Toujours à Nkara, il distribua joyeusement plusieurs pagnes et autres cadeaux aux militantes du PALU, avant de doter le Centre de Santé de Référence d’un Don précieux de 18 matelas/gros volumes, destinés à tous les établissements hospitaliers de la contrée et une somme importante d’argent pour prendre en charge les soins de santé des patients.
En bienfaiteur reconnu, le chouchou de Bulungu a honoré les factures en souffrance des malades dépourvus des moyens financiers. Aussi, il a procédé à la libération des femmes qui y ont enfanté et autres patients longtemps gardés, faute de moyens financiers. Le cri du silence des désœuvrés s’est vite transformé en organe d’incubation. DBT a clairement conquis les cœurs des paisibles villageois, ses frères et sœurs, a déclaré un Prêtre de Bulungu qui a requis l’anonymat. Tous les malades étaient aussitôt libérés et en sa présence.
Une fois de plus, ce geste a suscité plusieurs commentaires positifs sur son avenir politique. Ces Militantes n’ont pas manqué de remercier le SG Willy Makiashi, le SGA Didier Mazenga, le SGA Justin Kiluba ainsi que la SPP Aurélie Batumike pour l’encadrement des cadres du Parti en s’inspirant du Patriarche Antoine Gizenga qui a longtemps milité pour l’encrage du Socialisme démocratique, socle du PALU. Pour elles, le geste posé par leur fils, mieux leur camarade Donatien Bitini est juste le fruit de la bonne marche de l’actuel Bureau politique de leur Parti. Après l’étape historique du 08 mars, le cortège de Donatien Bitini s’est dirigé vers les villages Shangobo, Mpene, Ngwadi Ngwadi, Matu dans le Secteur de Kwilu Kimbata afin d’échanger avec ses frères et sœurs. Après l’étape du Secteur Nkara, il se dirigea précisément dans la Paroisse Catholique Pindi, Secteur Nko enfin, dans la ville de Bulungu, chef-lieu du Territoire de Bulungu.
Le 10 mars 2023 : fin de sa tournée. Ce bienfaiteur de Bulungu, Mr Donatien Bitini Talabawu, a regagné Kinshasa avec un sentiment d’une mission savamment accomplie. Plusieurs Notables de Bulungu et autres analystes politiques lui ont attribué une mention spéciale sur le plan social. Ils l’ont exhorté à demeurer sur cet élan. Et d’ajouter qu’actuellement, « la Rdc a plus besoin de tels compatriotes épris de compassion et générosité que des diseurs sans actions visant le mieux-être de la population ».
Qui fait mieux à Bulungu que lui ?

MKK/Cp




En ce mois de mars consacrée à la femme: La Fondation Fomenic du Prof Nicot Omeonga soutient les femmes et filles congolaises

Toutes les femmes du monde savent que le 8 mars de chaque année on commémore la journée internationale de la femme. Et tout le mois de mars est consacré aux droits de la femme. C’est dans ce cadre que le couple Nicot Omeonga au travers la Fondation Omeonga Nicot ‘’Fomenic’’ a organisé une journée consacrée aux femmes, le dimanche 12 mars 2023 à Yolo-Nord, commune de Kalamu. Le Couple professeur Nicot Omeanga a saisi cette belle occasion pour s’entretenir avec les femmes de leur fondation habitant le quartier Yolo-Nord pour une sensibilisation sur l’autonomisation de la femme.

Au cours de cette journée, à dire vrai, la Fomenic a saisi l’occasion pour célébrer la journée de la femme en honorant les femmes faisant partie de sa fondation. Pour ce faire, la fondation leur a remis des pagnes. Sous le leadership de Mme Gisèle Kisimba Omeonga, coordonnatrice des femmes vertueuses de cette fondation, toutes les femmes qui avaient répondu présentes, ont reçu chacune un pagne, don de la Fomenic.
Dans son mot de circonstance, la coordonnatrice de la Fomenic, Mme Gisèle Omeonga a dit merci à toutes les mamans qui ont répondu présentes à la manifestation du jour. Elle s’est déclarée honorée de voir toutes ces mamans répondre à son invitation. Et d’ajouter que cela l’a fait énormément plaisir de voir toutes ces mamans venir écouter le message de son mari. Elle a conclu en leur disant merci.

Pour sa part, le Professeur Nicot Omeonga, fondateur de la Fomenic a déclaré que la chose la plus importante, c’est de voir la maman jouir de l’autonomie. De telle sorte que vous ne pouvez pas avoir de l’autonomie sans moyens. De même que vous ne pouvez pas avoir des moyens si vous ne travaillez pas. Mais en ce qui le concerne lui, Prof Nicot Omeonga il a toujours dit aux mamans, celles qui vont travailler pour les autres, il est préférable pour toutes les mamans de la Fomenic, que chacune puisse entreprendre ses affaires elle-même. Ça s’appelle l’entrepreneuriat. Tout celui qui entreprend soit même, non seulement il va subvenir aux besoins de sa famille jusqu’à sa vieillesse ne manquera de rien.
Antoine Bolia




Goma : Marie Olive Lembe Kabila visite la Cathédrale Mama wa Amani

Ce mardi 14 février, Marie Olive Lembe Kabila a visité la Cathédrale Mama wa Amani, peu avant de prendre son vol pour Kinshasa, après un séjour de 7 jours dans le Nord et Sud-Kivu.

Les travaux de construction de la Cathédrale vont bon train ce, malgré quelques difficultés de parcours. M. Faride, architecte de la cathédrale indique que les travaux sont finis à 99%.
” Nous sommes au niveau de finissage, on a pris beaucoup de temps à cause de cette entrée monumentale. Une entrée de la façade principale qui définit la valeur où l’importance de cette bâtisse ça nous a pris beaucoup de temps, vous avez remarqué la structure métallique comment tout a juxtaposé, une pièce à côté de l’autre, mais gloire à Dieu nous sommes déjà à la fin 99% finis tous ce qui reste à la fin c’est l’habillage on va les maquiller on va l’habiller et c’est en cours maintenant des préparatifs “, a-t-il indiqué.
S’agissant du tonnage de la structure métallique, l’architecte, renseigne qu’elle pèse 255 tonnes selon les études approfondies qui ont été réalisées. La masse qu’il y a en bas c’est à chaque côté de semelle qui porte cette structure métallique et a englouti plus de 10000 sacs de ciment, 42.5 tonnes de chaque côté qui font une épaisseur d’au moins 5 mètres.
En sommes, en avril 2021, il y a eu éruption volcanique qui a paralysé les travaux pendant 2 ans.


Il faut dire que l’édifice est composé de la grande cathédrale. Cette dernière du point de vue architecturale est équipée d’un espace prévu pour 3000 places assises. Ajouter à cela eux qui seront à l’extérieur on peut aller jusqu’à 5000.
La Cathédrale compte également le sanctuaire principal au rez-de-chaussée et le balcon où la masanine avec ses 1500 places au-dessus et puis tous ce qu’il faut pour une église.
Il faut en plus noter des annexes que le terrain a offert parce que ce n’était pas prévu initialement dans le projet. Au départ, il s’agissait juste de l’église, de la salle polyvalente et les sanitaires.
Sur l’autre terrain, la topographie a obligé de prévoir la cave. Cette année, la cathédrale sera remise entre les mains des Marie Olive Lembe Kabila. Qui à son tour la remettra à l’Eglise catholique.
Pour ce faire, les ingénieurs congolais dont une femme ont monté cette structure ; dont la main d’œuvre est à 100% congolaise, explique le maître de l’ouvrage.
Pour sa part, Monseigneur Willy Ngumbi, Évêque du diocèse de Goma a relevé que cela fait plus de 10 ans que les travaux ont commencé à Goma depuis 2014 à 2023. Nous remercions Dieu pour cette visite et nous estimons que les travaux vont continuer et avons cet espoir que les travaux vont continuer et arriveront à la fin.
En raison de cette œuvre grandiose, Monseigneur Willy Ngumbi a rendu grâce à DIEU, quand il voit le niveau de la Cathédrale quasiment terminé bien que cela à prit beaucoup de temps.
Dans la foulée, Monsieur Ngumbi a remercié Marie Olive Lembe Kabila pour tout l’investissement qu’elle a mis dans cette œuvre. C’est une œuvre de foi et d’espérance pour l’église. De poursuivre, qu’il n’a pas beaucoup de défis à relever, cependant Marie Olive Lembe Kabila brave l’obstacle et rend grâce à Dieu qui doit continuer pour que tout le monde soit heureux, a-t-il conclu.
Pour rappel, cette cathédrale est la troisième en Afrique après celle de Yamoussoukro en Côte d’Ivoire et celle de Dakar au Sénégal, la Cathédrale Mama wa Amani sera bientôt inaugurée par l’initiatrice du projet Marie Olive Lembe Kabila. Les ingénieurs sont formels, la nouvelle cathédrale Mama wa Amani, soit Notre Dame de la paix sera livrée cette année. Les travaux de finitions avancent au pas de géant. Il y a lieu d’admirer ce chef d’œuvre futuriste et emblème d’une architecture époustouflante.
Marie Olive Lembe Kabila satisfaite du travail accompli, en attendant sa livraison à l’église catholique dont elle est fidèle pratiquante.
Depuis la Cathédrale Mama wa Amani, à Goma
Pius Romain Rolland




RD Congo : la crise humanitaire s’amplifie dans le Nord-Kivu

L’intensification du conflit armé dans la province du Nord-Kivu entre les combattants du Mouvement du 23 mars (M23) et l’armée congolaise a des conséquences dévastatrices sur la population civile. Les combats, qui ne touchaient que le territoire de Rutshuru, ont atteint celui du Masisi, provoquant le déplacement de milliers de personnes vers la capitale provinciale Goma.

« Les combats se rapprochent des zones urbaines densément peuplées et cela est extrêmement préoccupant. Le CICR rappelle à toutes les parties au conflit qu’elles doivent respecter le droit international humanitaire et notamment prendre toutes les précautions pratiques possible pour protéger les civils et leurs biens des effets des combats », rappelle Pascal Hundt, chef de la délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en République démocratique du Congo.

Les affrontements ont repris de manière significative entre les combattants du M23 et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), poussant des centaines de milliers de civils à fuir les combats.
« Cette crise est en train de se transformer en catastrophe humanitaire. Si les déplacements se poursuivent, elle va dépasser notre capacité de réponse, ainsi que celle des autres organisations humanitaires », estime Anne-Sylvie Linder, cheffe de la sous-délégation du CICR à Goma. « Il n’y aura peut-être pas d’endroits où recevoir toutes ces personnes. Il n’y a déjà plus de lieux disponibles dans le territoire du Nyiragongo qui avait accueilli les premiers déplacés. »
« Quand les affrontements sont devenus plus forts, les gens ont paniqué et se sont enfuis dans toutes les directions », témoigne Béatrice Ndayunvayino, 35 ans, habitante de Kingi, dans le territoire de Masisi. « J’ai fui avec mes six enfants, une casserole et un bidon jusqu’à une école à Sake où il y avait déjà beaucoup de monde. »

Des déplacements à répétition
Certaines personnes ont dû se déplacer à plusieurs reprises en raison des combats incessants. C’est ainsi que des milliers de familles sont arrivées jusque dans la ville de Goma. D’autres font des mouvements pendulaires pour s’adapter continuellement à ces conditions de sécurité qui peuvent se dégrader rapidement.
Rachel Masika, 30 ans, mère de six enfants, raconte : « J’avais pris la route de Tongo, puis j’ai atteint Kabizo, où je ne suis restée que quelques jours. J’ai poursuivi vers Katsiru. Ensuite, je me suis dirigée vers Kitchanga. Après une semaine, les gens ont commencé à fuir cette ville, alors j’ai encore marché pour atteindre Sake au bout de trois semaines et demie. C’est épuisant. »
Ces déplacements successifs de population, conjugués à la dégradation des conditions de sécurité, rendent encore plus difficile l’acheminement de l’aide humanitaire aux nombreuses victimes de ce conflit. Conditions de vie de plus en plus précaires
Outre les camps de fortune où s’entassent les personnes fuyant les affrontements, de nombreuses familles résidentes, vivant déjà dans des situations précaires, ont accepté de recevoir chez elles de nouveaux arrivants.
Les conditions de vie sont extrêmement précaires pour les déplacés. « Nous dormons comme des animaux entassés. Mais que faire ? Un déplacé n’a pas le temps de dormir, il ne se contente que de là où il peut poser sa tête parce qu’il n’est pas chez lui », confie Cécile Nabuko, déplacée à Sake.
A Goma, les acteurs humanitaires estiment qu’il y a actuellement plus de 300 000 personnes déplacées dans toute la ville. « Une partie de ces personnes se trouve à Bulengo, Lac Vert, où un site a été préparé, et également à Rusayo, un quartier périphérique de Goma, où plusieurs hectares ont été rendus disponibles par les autorités », indique Anne-Sylvie Linder. Le site du Lac Vert comporte néanmoins un risque important pour ces populations en raison d’émanations potentielles de gaz méthane.
L’arrivée quasi quotidienne de nouveaux déplacés à Goma et dans sa périphérie exerce une surcharge sur les services sociaux essentiels, affectant ainsi la capacité des populations locales et déplacées à accéder aux biens nécessaires à leur survie, dont l’eau, la nourriture, ou encore les soins de santé dans des structures médicales où affluent de nombreux blessés et malades.


Les actions du CICR
Le CICR a déjà mené de nombreuses actions en faveur des personnes touchées par le conflit, notamment dans les territoires du Rutshuru, du Nyiragongo et du Sud-Lubero.
Il soutient la prise en charge des blessés au centre hospitalier Bethesda-Ndosho de Goma, à l’Hôpital général de Beni et à l’Hôpital provincial de Bukavu où il dirige un programme de chirurgie de guerre. « Nous travaillons presque à pleine capacité de manière constante au centre hospitalier de Ndosho à Goma », précise Anne-Sylvie Linder. « Je pense que nous sommes face à une crise humanitaire de grande ampleur, dont les retombées se feront sentir à moyen et long terme. »
Le CICR travaille en étroite collaboration avec la Croix-Rouge de la RDC dans les interventions de premiers secours, l’eau et l’assainissement ainsi que le rétablissement des liens familiaux.




Faute de ponts sur les rivières Lomami et Lubilanji : Kabinda asphyxié !

Quasi absence des ponts sur les rivières Lomami sur la RN2 tronçon Kabinda-Lubao et sur la rivière Lubilanji tronçon Kabinda-Ngandajika, et sur la rivière Lubilanji tronçon Kabinda-Mbujimayi handicap le développement sociaux-économique de la province de Lomami. Voilà pourquoi cette population lance un SOS au gouvernement central de tourner son regard à la Lomami pour une solution immédiate.

La province de Lomami demande au gouvernement central de placer les ponts sur ces rivières. Il y a presque deux semaines, le bac Makole de la rivière Lomami n’est pas opérationnel. Plus de trois véhicules sont bloqués sur la rivière et les pirogues utilisés posent trop de soucis aux paisibles citoyens qui se recherchent en faisant leur commerce.
Benjamin Lubo depuis la ville de Kabinda