Kasaï : Des maisons et écoles emportées par une forte pluie à Djoko Pundace

Salon les témoins sur place, c’est une forte pluie qui a laissé plusieurs dégâts à son passage la nuit du mardi au mercredi dans la cité de Djoko Punda, distant de 175 kilomètres de la ville de Tshikapa. Parmi les dégâts causés, on note aussi la démolition des plusieurs églises, boutiques, pharmaciens et centre de santé.

Selon ce bilan, 5 écoles écroulées dont 2 primaires et 3 secondaires, la mosquée musulmane, 55 maisons dont 30 les toitures emportées et 20 écroulées sans traces, aucune perte des vies humaines.
Les sinistrés demandent aux gouvernement provincial, national et des organisations d’aides humanitaires de pouvoir les venir en aide, car ils se retrouvent sans abri. La majorité de personnes est composée des jeunes, les enfants de moins de 18 ans et les personnes âgées outre les vulnérables dont les femmes enceintes.
Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa ville




Kuakara, une nouvelle maladie sans traitement au Kasaï !

Les enfants et personnes âgées souffrent d’une nouvelle épidémie appelée Kuakara, dans la province du Kasaï. La ville de Tshikapa et territoire sont les plus touchés depuis plusieurs jours maintenant. Selon plusieurs sources et victimes, les enfants de moins de 13 ans et les personnes âgées sont les plus touchés, outre les femmes enceintes.

Cette épidémie est caractérisée par les boutons sur les corps qui finissent par se transformer à des trais qui font couler le sang complètement noir. Aucun traitement n’a encore été trouvé. D’ailleurs, le nom de Kuakara est totalement local, note un notable père de deux enfants touchés.
Cette épidémie résulte de l’utilisation des eaux polluées par les rivières Tshikapa et Kasaï par une société angolaise avec les produits tellement toxiques. Le gouvernement national n’a jamais réalisé les promesses faites de doter plusieurs villages et la ville des forages d’eau pour prévenir ces maladies infectieuses. Mme Eve Bazaiba, Vice-Premier ministre et ministre de l’Environnement et développement durable qui avait conduit la délégation gouvernementale, n’a jamais répondu à des exigences de la population, regrette les victimes sans appuis.


Le gouvernement provincial n’a pas encore officiellement déclaré l’existence d’une épidémie appelée Kuakara et aucune disposition n’a été prise. Les villages les plus touchés, c’est dans le secteur de Bapende, secteur de Tshikapa et Kasaï Kabambayi
Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa




En séjour à Kananga : L’Assistant principal de Sama Lukonde vole au secours des malades dans les hôpitaux de la ville

L’Assistant principal du Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde, Isaac Bakajika Diyi, a visité, mercredi 08 mars 2023, des hôpitaux et centres de santé de la ville de Kananga, où il a posé des gestes de générosité en faveur de nombreuses personnes trouvées dans ces structures de soins de santé.


L’Assistant principal du Chef du Gouvernement a payé, au nom du Premier Ministre, Jean Michel Sama Lukonde Kyenge, les factures de maternité pour des dizaines de femmes.
Devant la presse, à l’issue de sa tournée, il n’a pas caché son émotion, face aux cas trouvés dans ces structures de soins de santé:
“Aujourd’hui, dans la ville de Kananga, nous avons voulu visiter quelques structures de santé. Nous avons commencé par l’hôpital général qui est le miroir en termes de structures de santé ici dans le Kasaï Central. L’objectif était d’abord de voir l’infrastructure, comment les malades sont reçus et comment ils sont traités.
Nous avons été frappés par deux cas : d’abord le cas d’une fille d’environ 15 ans qui a donné naissance. Vous le savez, aujourd’hui tout ce qu’il y a comme réglementation et protection de la jeune fille et de la femme, c’est des choses qu’on ne doit plus tolérer dans nos milieux. Il faut qu’il y ait la sensibilisation.
Un deuxième cas qui était le plus touchant, c’est celui de cette jeune fille de 12 ans qui a été violée dans son quartier, les bourreaux ont pris fuite. Après, au nom du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, nous avons voulu mener quelques petites actions sociales pour libérer, notamment les femmes qui ont accouché dans tous les hôpitaux que nous avons visités. Et aussi, prendre les besoins qui se présentent dans ces hôpitaux-là, afin que nous puissions arriver à trouver des solutions, au nom de Idéale Fondation, qui essaie tant soit peu, de soulager les problèmes que rencontre notre population.”

L’Assistant principal du Premier Ministre a choisi la date du 8 mars, qui est la journée internationale des droits de la femme pour visiter spécialement les femmes à la maternité. Isaac Bakajika Diyi explique le choix de cette journée en ces termes :
“Nous avons choisi le 8 mars parce que c’est le jour de la femme et la plupart des personnes que nous avons rencontrées et pour qui nous avons eu à poser ces actions sont des femmes. Nous n’avons pas voulu aller dans des manifestations grandioses, nous avons voulu fêter ce jour avec des femmes qui ont réellement besoin d’être assistées.”

 




08 mars : Les femmes du Parti Alliance pour le Changement réclament la libération «sans condition» de Jean-Marc Kabund-A-Kabund

Les femmes et les militantes de l’Alliance pour le Changement, parti cher à Jean-Marc kabund-A-Kabund appellent à la libération sans condition de leur leader. Appel lancé au siège de leur parti situé à la 11 rue Limete, en marge de la journée internationale des droits de femmes célébrée le 08 mars de chaque année.
Venues des 4 coins de la capitale, elles étaient accueillies par le comité de la ligue des femmes de l’Alliance pour le Changement que préside, Antoinette Bilali Zuena. L’ambiance était au rendez-vous à cette rencontre où les militantes de l’Ach ont profité de l’occasion pour parler de leur parti politique et formuler quelques recommandations au sujet notamment de la détention de leur leader.
Prenant la parole à cette cérémonie, Antoine Bilali Zuena, présidente nationale de la Ligue des femmes de l’Alliance pour le changement a axé son propos sur deux thèmes retenus pour la circonstance à savoir : ” La femme et la fille consciencieuse pour le développement en RDC et aussi celui de la femme et les numériques pour un monde meilleur où l’autonomisation est un acquis ».
Soucieuse de voir la femme congolaise en général et celle attachée à l’idéologie de l’Ach exceller dans ses entreprises, Antoinette Bilali a appelé la femme à bâtir un monde nouveau et merveilleux pour un avenir plus rassurant, à connaître ses droits légitimes et surtout savoir également les réclamer.
S’agissant de l’agression rwandaise, les femmes de l’Alliance pour le Changement ont condamné toutes sortes des violences que subissent la population civile sur toute l’étendue de notre pays et les femmes en particulier.
Par ailleurs, les femmes de l’Ach promettent d’être présente sur tous les fronts à en cette période où la RDC est au cœur de plusieurs enjeux politiques y compris sécuritaire.

Osée Kalombo




Lubumbashi : Mgr Fulgence Muteba exige des réponses claires sur la présence de l’escadron militaire de la Garde Républicaine dans sa résidence et à la Cathédrale Saints et Paul

L’archevêque de Lubumbashi a saisi les pouvoirs publics et institutions de la République à travers un mémorandum sur la présence d’un escadron armé à l’archevêché et à la cathédrale saints pierre et Paul de Lubumbashi, le vendredi 24 février 2023.

Mgr Fulgence Muteba exige des réponses claires à toutes les interrogations et inquiétudes suscitées par la présence de l’escadron armé à ma résidence et à la cathédrale saints Pierre et Paul ; Qu’une enquête soit diligentée et ses résultats rendus publics ; La condamnation ferme de la part des autorités établies de cette opération militaire abusive et indue; Des sanctions exemplaires à l’encontre de ces hommes de troupe, qui ternissent l’image de notre armée et de notre pays, afin que pareille forfaiture ne se répète plus.
Néanmoins, l’archevêque de Lubumbashi accorde son pardon aux auteurs de cette tentative d’enlèvement et les invite toutefois, à profiter de ce temps de carême pour se convertir.
Rappelons que Monseigneur Fulgence Muteba, archevêque de Lubumbashi, avait échappé à une tentative d’enlèvement le vendredi 24 Février alors qu’il se trouvait dans son bureau de travail. Un « étrange escadron de la Garde Républicaine » lourdement armés, accompagné de deux blancs et d’un interprète congolais commis à la présidence de la République a tenté en vain de s’introduire dans la résidence de Monseigneur Fulgence Muteba.

Derick Katola




Construction de la Mosquée centrale de Goma : Olive Lembe tient parole

Les Musulmans de Goma auront dans un futur proche, un lieu de culte digne. Les travaux de construction de la Mosquée centrale de l’office connaîtront bientôt un coup d’accélérateur.
Sans hésiter, Marie Olive Lembe Kabila, catholique pratiquante, a accédé à la demande de la communauté islamique de Goma qui sollicitait sa contribution pour parachever les travaux de leur temple.
Ce mercredi, mutoto wa Goma a reçu les responsables provinciaux de l’Islam à qui a elle remit sa quote-part pour le parachèvement des travaux de la mosquée de l’office. Très touchés par geste posé, les bénéficiaires ont imploré des bénédictions de Allah sur leur bienfaitrice.
Il faut rappeler qu’à Goma, Maman wa roho fait construire pour l’Église catholique, une cathédrale qui a le mérite d’être la 2ème plus grande d’Afrique centrale.


Olive Lembe partage un repas de cœur avec plus de 1.000 enfants
En séjour dans sa ville d’enfance, l’épouse de l’ancien Président Joseph Kabila a partagé à l’occasion de la journée des droits de femmes, un repas de cœur avec plus de 1.000 femmes du troisième âge qui ont fui leurs milieux de vie à cause de la guerre.
A l’occasion, celle dont l’humanité entière appelle affectueusement Ina Banza a placé cette journée du 08 mars sous le signe de la solidarité. Ayant perdu le Statut de Première Dame de la République, cependant elle n’a pas changé son cœur.
Venues de différents camps de déplacés notamment Kanyarushina, Don Bosco, Runyoyi, Mugunga etc. et d’autres. Rejetées par leurs propres familles, un seul mot dans leurs bouches : Aksanti ! Mungu akubariki. Pour elle, Maman Olive renferme l’Espoir. Oui l’espoir de retrouver le sourire ; de sécher les larmes et de la considération.
Cependant, un fait très symbolique s’est déroulé à cette occasion : une nonagénaire a craché dans les mains de la distinguée Marie Olive Lembe Kabila. Cela n’arrive pas à n’importe qui et à n’importe quel moment. Il s’agit d’un signe de bénédiction.
Dans la foulée, l’épouse de l’honorable Sénateur à vie ne cesse de s’interroger sur la montée exponentielle du tribalisme dans notre pays, pourtant à l’époque dit-elle, elle n’a jamais connu ni s’interrogé sur l’apparence tribale de qui que ce soit. Pour elle, tout le monde est citoyen de ce monde. C’est la raison de son invitation à ces personnes de troisième âge issues et venues de toutes les couches sociales du Nord-Kivu.
Après avoir assuré le retour paisible de toutes ces nonagénaires dans leurs camps de déplacés, Maman wa Rohoo s’était dirigée à son orphelinat où elle prend en charge plus de 1000 orphelins qu’elle nourrit, vêtit et scolarise. Un seul message à ses enfants, aimez-vous les uns et les autres et supportez-vous mutuellement.
Depuis Goma, dans le Nord-Kivu, Pius Romain Rolland




Fally Ipupa et son attachement pour l’Est de notre pays

Dès l’abord, je donne raison à ceux qui disent que la haine et la jalousie rendent ridicules leurs auteurs. Ce que certaines personnes racontent sur la toile contre le seul congolais qui a déplacé un président français dans une quartier populaire de la capitale n’est que l’expression de la haine et de la jalousie. Ceux qui aiment le M23, ce sont ceux qui ont réveillé ce mouvement défait et vaincu en 2013 et non saint Fally Ipupa qui n’a fait que contribuer au rayonnement de notre culture.

Pour l’Est de notre pays, l’artiste Fally Ipupa n’a pas que de discours. Ses actions en faveur de ce coin de la république ne se comptent même plus. Tenez.
1. Il a passé Noël à l’hôpital Keshero à Goma le 24 décembre 2018 en y apportant des dons comme aucun artiste ne l’a jamais fait
2. Le 19 juin 2020, il a fait un don de 20 000 euros à l’hôpital Panzi du grand docteur Mukwege.
3. En 2013, alors qu’il n’avait que 36 ans, profitant de son séjour à Goma pour un concert programmé le 24 octobre 2013, il avait distribué aux victimes de la guerre le fruit de la vente des biens personnels (vareuses et bottines) des stars africaines du football évoluant en Europe arrivées à Kinshasa à l’occasion de la présentation officielle de son album « Power kosa, leka ».
4. Le 13 juin 2022, à la chute de Bunagana, il a affiché son soutien aux FARDC avec des vivres et un appui considérable (voir photo collée à ce texte. Dans une vidéo publiée sur Facebook, le représentant du chef d’état-major a déclaré ceci : *Je promets que ces vivres vont arriver à destination. C’est-à-dire aux militaires qui sont au champ de bataille”*

5. Le 14 octobre 2014, une ambulance médicalisée a été réceptionnée par l’hôpital de référence de Goma, dont de l’artiste.
La liste est longue…
Qui des warriors du gouvernement ou quel est la députée nationale qui a fait plus que l’artiste ? Certes, la haine altère souvent le discernement, mais je conseille une haine intelligente quand-même. *Recevoir Emmanuel Macron à Bandal est une prouesse à saluer. Accoler à une telle bravoure des visées politiciennes est une preuve de haine et je conseille vivement aux congolais de ne pas se laisser vaincre par la jalousie. Si un tel fait se produisait au siège de l’Udps à la 10ème rue, la toile serait inondée par des messages de suffisance. Circulez, il n’y a RIEN à voir*
Je souhaite un très bon jeudi à l’artiste Fally Ipupa, la fierté de toute la république.
L’archange Papy TAMBA,
Le Papy le plus célèbre de la RDC




08 mars : « L’ONU s’engage à aider à faire avancer la position des femmes congolaises dans le secteur des sciences (…)» (M. Bruno Lemarquis)

Dans son message prononcé à l’occasion de la Journée Internationale des Femmes, M. Bruno Lemarquis, Coordonnateur résident de l’Onu en Rdc indique qu’à travers cette date, nous honorons la force, la résilience, l’ambition et le courage de toutes les femmes et les filles en RDC, ainsi que leur pouvoir d’apporter d’immenses changements et de mener les dialogues de paix.

Néanmoins, c’est aussi l’occasion de reconnaître le chemin escarpé qu’il nous reste à parcourir pour parvenir à l’égalité des sexes. Les femmes, à travers la RDC, continuent d’être victimes de marginalisation, de violence, d’injustice structurelle, de violations de l’autonomie corporelle et sont les premières touchées en temps de crise et de conflit.
A l’en croire, les secteurs technologiques et scientifiques n’échappent pas à cette tendance. Les femmes continuent de représenter moins du tiers des personnes travaillant dans les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques au niveau mondial. Elles ont également beaucoup moins accès à l’Internet que les hommes et sont souvent victimes de violence en ligne.
« Les femmes et les filles sont des actrices du changement. Elles méritent un espace sûr et équitable dans la technologie et la science. Le numérique peut être un moyen pour elles de connaître leurs droits, d’accéder à l’éducation et de devenir autonomes pour réaliser leurs aspirations », explique-t-il.
Comme l’a dit Antonio Guterres, Secrétaire général de l’ONU, lors de son discours du 8 mars : « Investir en faveur des femmes bénéficie à l’ensemble des personnes, des communautés et des pays ». Il en résulte des économies plus fortes, des solutions plus innovantes aux problèmes de la société et des réponses plus inclusives qui tiennent compte des besoins des minorités.
L’ONU en RDC s’engage ainsi à aider à faire avancer la position des femmes congolaises dans le secteur des sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STEM). De nombreuses initiatives ont été entreprises par les agences onusiennes pour renforcer le rôle et les compétences des femmes dans le monde numérique. A titre d’exemple l’ONU appuie un projet de développement des micros, petites et moyennes entreprises sur la digitalisation de la diffusion des lois favorables à l’entrepreneuriat féminin. L’objectif étant d’assurer une divulgation plus rapide et plus large des droits des femmes. C’est dans cette perspective que, du 13 au 24 mars, nous organiserons un « Village numérique », dont l’activité phare sera un « camp de codage » pour les jeunes femmes âgées de 18 à 25 ans. Il va s’agir d’un atelier pour doter les participantes d’outils nécessaires du secteur technologique.
En plus des nombreux efforts fournis dans le domaine de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes, martèle-t-il, nous saluons les efforts entrepris par le Gouvernement de la RDC à travers notamment la promulgation le 29 décembre 2022 de la loi N° 22/065 du 26 décembre 2022 fixant les principes fondamentaux relatifs à la protection, à la réparation des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité.
L’engagement du Système des Nations Unies à parvenir à l’égalité des sexes est inébranlable, et faire progresser l’accès des femmes aux STEM est un pilier essentiel pour atteindre l’ODD 5. Le Système des Nations Unies en République démocratique du Congo vous souhaite une bonne Journée internationale de la femme




Quatre solutions pour réduire les inégalités entre les genres et favoriser la croissance économique mondiale

Tirer parti de l’équité entre les genres sur le plan économique Le manque de débouchés économiques pour les femmes est encore trop important. Cela est injuste et nuit à la croissance et à la résilience de tous.

Il est admis que le simple fait de réduire les écarts dans la participation des femmes sur le marché du travail au sein des pays où les inégalités entre les genres sont plus marquées pourrait augmenter la production économique de 35 % en moyenne. Cependant, les signes d’amélioration tardent à venir et les chocs, tels que les catastrophes sanitaires et climatiques, les troubles sociaux et la guerre, continuent de creuser les inégalités entre les genres, en affectant directement la vie et les moyens de subsistance des femmes et des filles, ou en les empêchant de travailler et d’aller à l’école.
Des politiques économiques et financières adéquates peuvent contribuer à améliorer ces mauvais résultats, et ainsi stimuler les économies, en soutenant la reprise et en renforçant notre résilience face aux chocs futurs. En d’autres termes, si les femmes y gagnent, tout le monde y gagne D’ailleurs, si la pandémie a nui à la situation des femmes dans tous les domaines, elle a également conduit à quelques mesures innovantes. Plusieurs programmes extraordinaires d’aide en cette période de pandémie ont ciblé les femmes et permis à davantage de personnes de bénéficier des dispositifs de protection sociale. Il est ainsi plus facile de leur fournir une assistance ciblée face aux flambées actuelles des prix des denrées alimentaires et des combustibles.
Les dirigeants ont déjà à leur disposition des solutions sensibles au genre qui se sont avérées efficaces sur le plan macroéconomique.
Premièrement, il faut investir dans le capital humain féminin. Les avancées obtenues en permettant aux femmes d’accéder équitablement aux denrées alimentaires, aux soins de santé et à l’éducation sont particulièrement importantes dans les pays émergents et en développement. Les transferts monétaires sont notamment utiles car ils aident les familles à payer les produits de base dont elles ont besoin dans les pays proposant des dispositifs de protection sociale moins développés.

Deuxièmement, les femmes doivent pouvoir créer leur propre entreprise et travailler en dehors de leur foyer. Les réformes de la fiscalité, des dépenses publiques, de l’infrastructure et de la réglementation du secteur financier, ainsi que des marchés du travail peuvent être bénéfiques. La mise en place de services de garde d’enfants de qualité à des prix abordables permet à davantage de femmes de travailler et crée également des emplois directs.
Troisièmement, il faut en finir avec les préjugés inconscients. Sur 190 pays étudiés, la Banque mondiale a constaté que, sur le plan juridique, les femmes étaient sur un pied d’égalité avec les hommes dans seulement 12 pays. Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques, les discriminations basées sur le genre au sein des institutions sociales présentent un coût de 6 000 milliards de dollars pour l’économie mondiale. Mais ces dernières années, les pays ont limité ce coût grâce à des avancées sociales et juridiques, notamment la réduction du nombre de mariages précoces, la répression des violences domestiques par des sanctions pénales et l’augmentation du nombre de femmes élues.
Quatrièmement, il est essentiel d’accroître la proportion de femmes occupant des postes de direction. D’après une analyse du FMI, plus le nombre de femmes travaillant dans les institutions financières et participant à l’élaboration des politiques financières augmente, plus la résilience financière est renforcée. Si dans les sociétés de technologie financière, le fait d’avoir des femmes à des postes de direction mène à de meilleures performances, dans le secteur des entreprises, c’est la rentabilité qui est améliorée.




En séjour à Kananga : Isaac Bakajika Diyi appelle la population à s’enrôler massivement

L’Assistant principal du Premier Ministre, Isaac Bakajika Diyi, séjourne à Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï Central, depuis mardi 07 mars 2023. Cette visite dans son fief a pour objectif, entre autres, la sensibilisation des populations à s’enrôler massivement pour les prochaines échéances électorales. L’Assistant principal du Chef du Gouvernement s’est rendu directement de l’aéroport national de Kananga au centre d’inscription de la CENI, situé au quartier Malandji dans la ville de Kananga où il a obtenu sa carte d’électeur.
Devant la foule compacte qui l’a accompagné de l’aéroport jusqu’au centre de la ville, Isaac Bakajika s’est exprimé en ces termes :
“Je suis venu dans la ville de Kananga pour m’acquitter d’un devoir civique, celui de m’enrôler pour atteindre les prochaines échéances électorales. Vous le savez, aujourd’hui les opérations d’enrôlement ne sont pas seulement pour avoir la carte d’électeur, c’est aussi un préalable pour avoir la carte d’identité. Le Gouvernement conduit par Jean Michel Sama Lukonde kyenge, Premier Ministre, Chef du Gouvernement, sous la conduite du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a pris l’engagement de donner à chaque citoyen sa carte d’identité. Ceci n’est qu’une étape pour avoir cette carte d’identité. Il était plus que normal, pour moi qui suis un natif de cette ville, de revenir et avoir ma carte d’électeur ici. J’ai trouvé cette mobilisation tous azimuts autour de cette campagne que nous sommes en train de mener pour amener les gens à pouvoir s’enrôler massivement. Je suis très heureux de me retrouver ici dans la ville de Kananga. Allons tous nous faire enrôler”.


Le Secrétaire général du parti Avenir du Congo qui l’accompagne dans cette visite a, dans sa brève prise de parole devant la foule, exhorté la population à profiter du temps qui reste pour rattraper le retard et s’enrôler massivement pour participer aux élections de décembre prochain.
Le séjour de l’Assistant principal du Chef du Gouvernement à Kananga est fort chargé. Plusieurs activités sont prévues à son agenda.