Assainissement de la commune de Kanzala : Bientôt des pénalités appliquées contre les inciviques

Les animateurs de la commune de Kanzala ont officiellement lancé une opération d’évacuation des poubelles publiques. Ceci, pour rendre cette commune très propre. Samedi dernier, Mme Esther Badiabiabia, ensemble avec son adjoint Jean-Luc Tshipamba Lukombo, ont visité  plusieurs avenues et arteurs principales pour avoir une idée sur l’applicabilité des mesures prises qui consistent pour les tenanciers des boutiques et maisons commerciales d’évacuer eux-mêmes les déchets devant leurs maisons. Cette inspection a donné place à une idée pour les dispositions d’urgence qui vont permettre aux habitants de la commune de Kanzala de participer d’eux-mêmes à l’amélioration de l’environnement chaque jour.

Selon un proche du bourgmestre adjoint, M. Jean-Luc Tshipamba Lukombo, des fortes pénalités seront appliquées d’ici quelques jours contre toute personne qui va tenter de saboter les dispositions prises.

Alors que considérée comme commune miroir de la ville, Kanzala compte plusieurs maisons sans installations hygiéniques, les caniveaux sont complètement remplis des déchets jetés volontairement par les responsables des maisons commerciales, même non loin du gouvernorat du Kasaï. En lieu et place de faire le Salongo chaque samedi,  les responsables des maisons commerciales pour la plupart des expatriés préfèrent fermer et reprendre tardivement les activités. Une façon pour eux de refuser les instructions des autorités. Ce comportement sera aussi sévèrement puni, note les sources proches des autorités communales

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa




Journée nationale de lutte contre la THA : Dr Jean-Jacques Mbungani réitère l’engagement du Gouvernement congolais à éliminer cette maladie en RDC d’ici 2030

Le Salon Congo de l’hôtel Pullman a servi de cadre à la commémoration ce lundi, 30 janvier 2023,  de la journée nationale de lutte contre la Trypanosomiase Humaine Africaine, sous le thème : “Mobilisons-nous pour éliminer la maladie du sommeil en RDC”. Cela en reconnaissance à la déclaration de Londres et à la journée internationale dédiée aux maladies tropicales négligées sur le plan international.

 Organisée par le Programme National de Lutte contre la Trypanosomiase Humaine Africaine (PNLTHA), cette cérémonie a été présidée par le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, Dr Jean-Jacques Mbungani Mbanda, et a été marquée par la présence de nombreux responsables du ministère de la Santé, de l’ambassadeur de Belgique en RDC ainsi que des représentants des partenaires techniques et financiers de ce ministère.

 Dans leurs mots de circonstance, les délégués des partenaires techniques et financiers, ont, dans leur ensemble, salué les efforts consentis par le ministère de la Santé pour réduire l’ampleur de la THA en RDC, un pays qui reste le principal foyer mondial de la maladie du sommeil, avec 70% de cas recensés.

 Pour sa part, le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, Dr Jean-Jacques Mbungani Mbanda, est d’abord revenu sur les efforts consentis dans la lutte contre cette maladie en République Démocratique du Congo.

“Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo et ses partenaires ont pris l’engagement d’éliminer la THA comme problème de santé publique d’ici 2030, s’axant ainsi sur les objectifs d’élimination prônés par l’organisation Mondiale de la Santé, qui est chargée de renforcer et de coordonner les efforts mondiaux, visant à éliminer la Trypanosomiase Humaine Africaine, une maladie vectorielle transmise par les mouches tsé-tsé d’une personne malade à une personne saine sévissant dans notre pays ; un milieu forestier, des savanes chaud et humide dans son ensemble. Cette situation naturelle fait de notre pays un habitat de la mouche tsé-tsé, reconnue et responsable de la transmission de la maladie du sommeil.

Cet écosystème rend nos populations paysannes qui représentent 70 % de la population, vulnérable à cette maladie et fait ipso facto de la RDC, un des pays les plus prévalents en Afrique et dans le monde, mais ; hélas, son ampleur n’est souvent pas reconnue par plusieurs, la reléguant au second plan dans la catégorie des maladies dites tropicales négligées à transmission essentiellement vectorielle”, a-t-il indiqué

 Par ailleurs, le numéro Un de la Santé en RDC a salué les progrès enregistrés dans la lutte contre la Trypanosomiase Humaine Africaine en RDC, avec comme résultat, la réduction des cas recensés. Cela en rappelant l’engagement pris par l’Exécutif national pour éliminer cette endémie d’ici 2030.

 “Le gouvernement de la République, dans son engagement d’éliminer la maladie du sommeil…

Cet engagement du gouvernement a eu des effets prometteurs tel que la réduction des cas de 2021 à 2022, passant de 6.000 à 510 cas. La commémoration de cette journée vise la sensibilisation des parties prenantes engagées dans la lutte et de sensibiliser aussi la communauté internationale dans la pérennisation des activités, et à l’adhésion et à l’appropriation de la lutte avec comme objectif, la conservation de la mémoire collective sur les acquis obtenue par cet engagement d’une part, et d’autre part, sur les conséquences sanitaires et socio-économique dévastatrice sur les familles et communauté dans le développement”, a martelé, Dr Jean-Jacques Mbungani Mbanda, Ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention.




Dar-es-Salam abrite les travaux du lancement de l’Alliance globale contre le VIH/SIDA pédiatrique

Dar-es-Salam, capitale de la République Unie de la Tanzanie abrite depuis ce lundi 31 janvier 2023, une réunion technique dans le cadre de la stratégie  « Alliance globale», qui vise l’élimination du sida chez les enfants d’ici 2030.

Selon le ministre adjoint tanzanien de la Santé,  le Docteur  Seif Abdallah Shekalaghe l’objectif de cette réunion technique est d’analyser  les plans d’actions des pays  dans la lutte contre le VIH/SIDA pédiatrique. Ces plans s’appuient sur 4 piliers,  à savoir : Dépister et offrir un service de qualité aux enfants et aux femmes enceintes, compléter les gaps constatés chez les femmes dans le but d’optimiser les tendances, prévenir les nouvelles infections chez les enfants.

«   Mon pays s’est réjoui d’abriter ces travaux. Aujourd’hui, nous allons finaliser  la réunion technique, qui va ouvrir le lancement de l’Alliance globale demain. Il s’agit d’une réunion importante car il s’agit de mettre fin au VIH/SIDA chez les enfants, qui  sont les mamans, les papas, les dirigeants de demain.  Nous sommes tous parents et ce qui a le plus important pour les  enfants », a-t-il déclaré en substance, avant de souhaiter voir les travaux de cette première journée aboutir sur les délibérations fructueuses.

A côté des gouvernements qui doivent s’approprier cette stratégie mondiale afin de renverser les tendances, les partenaires traditionnels, dont le Programme commun des Nations unies  contre le VIH/SIDA (ONUSIDA), l’organisation mondiale de la Santé (OMS)  et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) qui en assume le leadership, se réjouissent et ont déclaré leur disponibilité à accompagner les  pays.

«  Le moment est venu pour nous  d’éliminer cette maladie qui détruit  nos enfants. Nous sommes convaincus  que l’engagement de 12 pays ici représentés va nous permettre de réaliser les objectifs de mettre fin au VIH/SIDA chez les enfants d’ici à 2030 », a indiqué le  Directeur-Pays de l’ONUSIDA en Tanzanie.

Même son de cloche pour ses collègues de l’UNICE et de l’OMS, qui ont dans leur intervention, ont insisté sur l’implication de la communauté.

« Ce moment est historique parce que nous sommes 12 pays pour s’attaquer à une seule question importante qui est le VIH/SIDA. Au niveau de l’UNICEF, nous sommes heureux de représenter les enfants. Notre appel va au-delà de l’engagement. Car ce que nous faisons aujourd’hui doit sauver nos vies », a déclaré-pays de l’UNICEF en Tanzanie, Shalini Bahuguna, d’un ton interpellateur à l’endroit de l’assistance.

Soulignons qu’au total 12 pays prennent part à cette grande activité, à savoir : Angola, Cameroun ; Cote d’Ivoire ; RD Congo ; Mozambique; Nigeria ; Afrique du sud ; Tanzanie ; Ouganda ; Zambie et Zibambwe, Kenya.

Prince Yassa depuis Dar-es-Salam




Dr Berthilde Gahongayire : « Le VIH/SIDA pédiatrique est l’une de nos Top priorités »

«  La lutte contre le VIH/SIDA pédiatrique est l’une de nos Top priorités pas seulement dans notre sous-région mais partout dans tous les pays et presqu’au niveau mondial. C’est un encouragement pour nous par le fait que les pays  qui ont signé  l’Alliance globale sont là.  C’est un encouragement à vraiment améliorer la qualité des services dans la prise en charge des enfants », a déclaré le Directeur régional du Programme commune contre le VIH/SIDA, Docteur Berthilde Gahongayire lors d’un entretien eu avec le délégué du Réseau des médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (Remapsen) présent à la journée technique, organisée en marge du lancement de la stratégie mondiale « l’Alliance globale » pour l’élimination du VIH/SIDA chez les enfants.

Selon l’ONUSIDA, un travail préliminaire a été fait en amont par les pays sur la situation du VIH/SIDA  chez les enfants.  Et donc aujourd’hui, a dit le Docteur B. Gahongayire, c’est le moment de mettre ensemble en dégageant  une orientation sur comment mettre en œuvre tout ce qui a été décidé au niveau pays.

«  Ce que nous attendons est que les pays  participent  mais  une fois rentrés qu’on essaye vraiment de les soutenir afin de mettre en œuvre  les activités qu’ils ont identifiées pour relever le gap qui est actuellement assez énorme dans la prise en charge pédiatrique », a plaidé le Directeur régional de l’ONUSIDA, avant de déclaré la disponibilité de son organisme à accompagner les pays.  Elle l’a dit en ces termes : « Bien sûr qu’ils peuvent toujours compter sur l’appui de l’ONUSIDA et des autres partenaires.  Bientôt il y aura des propositions Fonds mondial et on espère que cette partie de la réponse  qui est la prise en charge pédiatrique sera vraiment   un des points forts  (…) et nous encourageons les pays  à avoir cette partie dans leur demande de financement.  Pour les pays Pepfar, il y a le Cop 23 qui arrive. Partout il  y a une opportunité, et donc il faut mettre des actions  en matière de la couverture pédiatrique. C’est un domaine assez important pour la région ».

Au total 12 pays prennent part à cette grande activité, à savoir : Angola, Cameroun ; Cote d’Ivoire ; RD Congo ; Mozambique; Nigeria ; Afrique du sud ; Tanzanie ; Ouganda ; Zambie et Zibambwe, Kenya.

Prince Yassa depuis Dar-es-Salam




Messe papale : Les fidèles catholiques appelés à l’observance stricte des gestes barrières

Plus d’un million des personnes sont attendues à l’espace de l’aéroport de Ndolo, pour participer à la grande messe papale qui sera célébrée ce mercredi 1 février à Kinshasa.

Au regard des nombres très élevés de participants attendus à cette cérémonie, le comité multisectoriel de lutte contre le Covid-19 alerte sur le risque d’une contamination de Coronavirus dans toutes les activités prévues durant le séjour de saint père en RDC.

Dans son message adressé ce mardi à toute la population congolaise en général et les chrétiens catholique en particulier, le  Coordinateur du secrétariat technique de la riposte face à la pandémie de Covid-19 en RDC, le Docteur Jean-Jacques Muyembe invite toute la population au respect strict des gestes barrières. ” Je demande à toute la population de porter les masques et à se laver régulièrement les mains pour éviter toute contamination liée à la maladie de coronavirus”, a-t-il précisé.

A en croire le coordonnateur du secrétariat technique de la riposte de contre la Covid-19, malgré l’accalmie qui s’observe en RDC, cela ne veut pas dire que le pays est hors danger de la pandémie.

A noter que le programme de la visite du pape se trace comme tel : le 1er février, il célébrera la messe à l’aéroport de Ndolo dans la matinée.

Dans l’après-midi, il rencontrera des victimes des violences dans l’Est du pays. Le 2 février, une rencontre entre le Pape, les jeunes et les catéchistes est prévue au stade des Martyrs et dans l’après-midi, il participera, dans la cathédrale Notre Dame du Congo à une rencontre de prière avec les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et les séminaristes.




Arrivée du Pape à Kinshasa : Les vendeurs limogés le long de l’avenue Bokassa

La situation de démolition et évaluation des attroupements à Kinshasa vient de coûter cher aux vendeuses et vendeurs kinois situés le long de l’avenue Luambo Makiadi ex-Bokassa entre Funa et Kabinda dans les communes de Kinshasa et Barumbu.

La police nationale congolaise a procédé dans la matinée de ce samedi 28 janvier à la chasse de ces derniers avec destruction des kiosques et des tables d’étalage qu’elle consume sur place avec le feu.

Déçus de l’opération, mais reconnaissants de l’avertissement, ces usagers du marché pirate se voient contraints d’aller ailleurs sans intervention.

Il faut préciser que l’avenue est nettoyée de Funa à Kabinda dans ces deux communes de la capitale.

Jean-Luc Lukanda




Baptême du livre ”Le Pape et la RDC”, œuvre du professeur Christian Tshikendwa

C’est au CEPAS, dans la salle “père Boka”, dans la commune de la Gombe, où s’est déroulé la cérémonie de baptême du livre de professeur Christian Tshikendwa Matadi intitulé : ” Le Pape et la RDC”.

L’ouvrage de 157 pages, a été présenté ce vendredi 27 mais, soit trois jours avant l’arrivée du Pape François, père spirituel des chrétiens catholiques et président de la République du Vatican, dans le souci d’attirer l’attention de tous les Congolais qui selon l’auteur sont considérés comme le poumon spirituel et de la vie bonne grâce leur biodiversité de la nature (or, diamant, cuivre etc..).

Devant plusieurs autorités catholiques (pères et sœurs), les professeurs des universités et autres membres venus lui rendre honneur, le prêtre Tshikendwa Matadi a expliqué   la motivation de ce travail scientifique qui pousse tout le monde à la réalité, avant de passer au baptême  de son œuvre  consacré par le recteur de l’Université de Djuma.

” Il est temps de quitter l’hostilité pour la réalité, un acte de la sociologie de la banalité négligée dans notre pays à cause des richesses.

Nous devons nous intéresser à celui qui vient, qui est une bénédiction, qui s’est décidé de venir au Congo sans tenir compte de l’état dans lequel il se retrouve, pour montrer l’amour à toutes les catégories des personnes au monde entier.

Il sied de dire que l’écrivain catholique a à travers ce manuel  invité les Congolais à s’intéresser à ceux qu’ils trouvent banales et ce, dans l’avènement du Pape en République démocratique du Congo,  38 ans après la visite de son prédécesseur.

Jean-Luc Lukanda




« Détruisez cette église : Le Royaume de Dieu apparaitra », nouveau livre de l’Abbé Arthur Lubwika

« Détruisez cette église : le royaume de Dieu apparaitra », c’est le nouveau livre de l’Abbé Arthur Lubwika. A en croire une synthèse publiée dans le site internet morebooks.shop, ce titre provocateur, où l’auteur suggère un paradigme moderne de la vie chrétienne, semble être tout un projet de vie et un appel à l’engagement pour l’avènement du Royaume de Dieu. « L’énoncé est provocateur, parce qu’il peut ébranler la foi de ceux qui se font une certaine idée d’un salut impossible en dehors de l’Eglise instituée ; c’est un projet de vie pour ceux qui considèrent que l’institution-Eglise n’est pas à confondre avec le Royaume de Dieu et que le chemin est encore long vers l’établissement de ce dernier », indique le même site, qui ajoute qu’en plus, le titre semble une exhortation au combat contre les illusions et les fausses certitudes sur l’idée et la réalité même du Royaume de Dieu. Ci-dessous, l’intégralité de l’interview réalisée par lequotidienrdc.com

Pourquoi ce titre ? Est-ce qu’une façon pour vous de vous défouler ?

Je commence par vous remercier de l’intérêt que vous portez sur ma récente publication. Et je passe avec plaisir et empressement à répondre à vos très intéressantes préoccupations.

Ce livre relève du domaine de la théologie. Et dans toute théologie contextuelle, on parle toujours de quelque part. Loin de m’arrêter aux considérations psychologiques préconscientes qui sous-tendent votre question, je voudrais tout droit préciser que ce titre s’enracine dans la tradition judéo-chrétienne, donc dans la Bible, qui développe notamment la thématique de la destruction et de la restauration des organisations institutionnelles du peuple de Dieu en marche vers la plénitude de son Royaume. Pour le cas d’espèce, je me suis inspiré des enseignements de Jésus lorsqu’il fut confronté aux comportements et pratiques des chefs religieux de son temps qui en étaient arrivés à détourner le sens premier du Temple en faveur de leurs propres intérêts politico-économiques (cf. Jean 2,13-22) ou à chercher à pérenniser un culte spirituel subordonné aux institutions religieuses immanentes dont ils étaient pour ainsi dire tenanciers incontestés (cf. Jean 4,19-24). Je me suis également inspiré du dénouement du concile de Jérusalem à propos du conflit issu du trafic d’influence visant la soumission politico-religieuse des uns aux autres au sein du même peuple de Dieu (cf. Actes 15,15-18 ; lire aussi Amos 9,11 et suiv.). Aujourd’hui encore, la dynamique de la « destruction-restauration » demeure pertinente pour quiconque milite en faveur du changement de paradigme dans la logique évangélique du Royaume de Dieu. Car, comme l’énonce cette célèbre citation d’Alfred Loisy que je partage pleinement, « Jésus annonçait le Royaume, et c’est l’Eglise qui est venue » !

Vous visez quelle église ? Catholique ou de Réveil ?

De bout en bout, dans ce livre, je parle de toute institution-Eglise qui est venue et s’est installée en lieu et place du Royaume de Dieu. Il suffit de lire attentivement la gestion et les pratiques des Eglises chrétiennes aujourd’hui à la lumière de l’Evangile, tel que je viens de le stigmatiser dans les éléments de réponses à la première question, pour comprendre de quelle(s) institution(s) ecclésiale(s) je parle.

Vous parlez de l’église épouse du Christ qui doit être détruite ? Que pensera alors l’époux ?

D’abord une précision de taille : je ne donne pas un ordre, mais je fais une exhortation. Qu’à cela ne tienne ! La théologie paulinienne de « l’église épouse du Christ » n’autorise personne à se substituer à Christ et à imposer en conséquence sa loi sur les membres de ladite Eglise, ainsi que le feraient les chefs des nations païennes (cf. Luc 22,24-27). Par exemple, quand le Grand Prêtre et sa curie se sont mis à profaner le Temple, Jésus s’est directement – et avec violence en contexte – inscrit en faux contre ces pratiques, indiquant symboliquement à ses disciples la voie d’un paradigme nouveau. Non ! Jésus ne s’oppose pas à celui qui vise la restauration de la véritable adoration : « Qui n’est pas contre nous est pour nous » (Marc 9,38-41 ; Luc 9,49-50).

Comment est subdivisé le livre ?

Outre les péritextes, le livre est subdivisé en quatre principaux chapitres, allant du constat de la présence de l’institution-Eglise et de la persistance du trinôme « Eglise-Hadès-Royaume », à l’appel à l’urgence de la redécouverte de l’Evangile du Royaume, avant de chuter sur la pertinence de la communion des disciples du Royaume.

Quelles sont les réactions que vous avez déjà eues depuis sa parution ?

Le livre vient de paraitre ce 14 janvier 2023, à telle enseigne que les lecteurs intéressés qui ont passé des commandes à l’éditeur n’ont pas encore reçu le livre imprimé. Les réactions à chaud sont faites, comme le résume votre questionnaire, de curiosité autour du titre lui-même, d’encouragements à continuer sur la voie prophétique et de suggestions quant à publier dans les maisons d’éditions locales et nationales de façon à produire des œuvres accessibles à notre peuple quant à son pouvoir d’achat et à la disponibilité des exemplaires.

 




Ngaliema : les membres d’un centre d’inscription mis aux arrêts pour avoir enrôlé dans une résidence privée

Le monitoring de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) signale un fait saillant dans l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs (RFE) dans la commune de Ngaliema, lundi 23 janvier 2023.

En effet, le Président du centre d’inscription (PCI) s’est permis de déplacer sans l’autorisation préalable de la hiérarchie de la CENI, le kit d’enrôlement dans une résidence privée. Saisie de ce fait, la hiérarchie de la CENI envoie le jour suivant ses Experts et la police sur place pour s’enquérir de la situation.  Après vérification , il s’est avéré que le Centre d’inscription (CI) en question, numéro 1003029  n’avait pas ouvert le lundi 23 janvier, avec en appui les témoignages de certains requérants, car le lundi le CI est fermé au public pour permettre aux membres du Centre d’inscription (MCI) de finaliser les tâches administratives de la semaine pendant que, la fiche hebdomadaire de présence des Membres du CI avait été signée par le PCI, PI et OPS.

Les Experts vérifient le kit d’enrôlement et trouvent, la présence des 51 électeurs enrôlés lundi 23 janvier,  et dont les fiches  d’inscription (FO1) sont introuvables.

Selon l’article 22 de la loi portant identification et enrôlement des électeurs en RDC, les CI sont installés dans les écoles ainsi que les autres lieux publics ou privés connus de la population, réquisitionnés ou mis gratuitement à la disposition de la Commission électorale nationale indépendante pendant toute la durée des opérations.

En vue de préserver et de crédibiliser le processus en cours, la hiérarchie de la CENI a révoqué et mis à la disposition de la justice les 3 membres du CI pour non-respect de la loi et procédures d’identification et enrôlement des électeurs. La Centrale Électorale a ainsi décidé la délocalisation de ce CI vers un autre lieu. Un geste salué par les habitants de Ngaliema, parce que visant à décourager les potentielles brebis galeuses. La CENI appelle ainsi la population à dénoncer tout acte contraire à la loi électorale d’où qu’il se produise.




L’UNICEF exige la libération immédiate et inconditionnelle de 13 enfants enlevés à Butembo

L’UNICEF a demandé la libération immédiate et inconditionnelle d’au moins 13 enfants qui auraient été enlevés cette semaine au cours d’une nuit de violence près de la ville de Butembo, dans la province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo.

Les 11 garçons et les deux filles – âgés de 12 à 14 ans – auraient été enlevés lors d’une attaque armée dans la nuit du 22 janvier 2023 dans le village de Makungwe, à environ 26 km à l’est de Butembo. Au moins 24 personnes ont été tuées, dont une jeune fille de 13 ans et cinq femmes.

L’UNICEF qui condamne cet enlèvement est préoccupé par le fait que les enfants enlevés soient traités de manière inhumaine et demande qu’ils soient immédiatement libérés.

Le principe selon lequel les enfants n’ont pas leur place dans les conflits armés et doivent être à l’abri de la violence et des enlèvements est inscrit dans le droit international tel que la Convention relative aux droits de l’enfant et constitue une violation grave des droits de l’enfant en situation de conflit armé.

Suite à cette attaque, plusieurs maisons ont été brulées et saccagées, obligeant des dizaines d’habitants de ce village à fuir vers Butembo.

Au cours de ces violences, au moins sept enfants – âgés de 9 à 12 ans – ont été séparés de leurs parents. L’UNICEF et ses partenaires prennent soin de ces enfants et s’efforcent de les réunir avec leurs familles le plus rapidement possible.