Pour propos désobligeants et irrévérencieux : L’Ong Ymae suspendue des activités de l’Epst

Dans un communiqué officiel signé par M. Guy Likoko Bomolo, le Secrétaire général à l’Epst a le regret d’informer l’opinion tant nationale qu’internationale de l’indignation du ministère de l’Epst suite au message hostile et irrévérencieux de l’Ong Ymae, message rendu viral sur les réseaux sociaux, à la veille de la visite pastorale de sa sainteté le pape François en République Démocratique du Congo.

De ce fait, indique notre source, le ministère tient à préciser que les propos désobligeants et irrévérencieux de cette Ong n’engagent que ses auteurs et co-auteurs car, n’ayant ni mandat ni qualité d’engager le ministère.

Par conséquent, le ministère décide de la suspension immédiate des activités de cette Ong au sein du sous- secteur de l’Epst. De ce qui précède, aucune structure nationale, provinciale, et locale de l’Epst ne peut collaborer avec l’Ong Ymae jusqu’à nouvel ordre.

Le ministère de l’Epst réitère son soutien total à la visite de sa sainteté le Pape François en République Démocratique du Congo et est mobilisé derrière le gouvernement pour la réussite de cet évènement historique.




Du 31 au 02 février : Une partie de la Gombe déclarée « juridiction papale »

Une partie de la commune de la Gombe a été déclarée juridiction papale. « J’ai l’avantage de vous rappeler qu’une partie de la Commune de la Gombe a été déclarée « juridiction papale par l’Autorité urbaine à l’occasion du séjour du Souverain Pontife à Kinshasa, soit du 31 janvier au 2 février 2023 », indique un courrier consulté par lequotidienrdc.com.

Et le même document de préciser qu’il s’agit du périmètre comprenant le Palais de la Nation, la Banque Centrale du Congo (BCC), le bâtiment administratif de la Fonction Publique, Institut Supérieur Pédagogique, le Centre interdiocésain, le Grand Hôtel Kinshasa (Pullman), la Nonciature, la pace des évolués, les Cliniques et Kinoise.

A cet effet, souligne notre source, pour permettre la mise en place du dispositif prévu pour la circonstance, tous les commerces occupant les emprises publiques situées dans ce secteur sont interdits à dater du 29 janvier jusqu’au 3 février 2023.

« Le Commandant de la Police d’Assainissement, qui me lit en copie, est chargé de l’exécution de la présente et de sa large diffusion auprès des intéressés », précise le courrier.




Dr André Bokundoa mobilise les chrétiens protestants à l’accueil du Pape François

Dans une lettre adressée à Mgr Mossi Nzimba Wanyolo, président du Synode urbain de l’ECC/Kinshasa, le Révérend Dr André Gédéon Bokundoa, président national de l’ECC écrit en ces termes : « Que la paix et la grâce vous soient accordées de la part de notre Seigneur et Sauveur Jésus- Christ. Par la présente, je vous saurai gré de bien vouloir organiser la mobilisation des chrétiens protestants de la Ville-Province de Kinshasa pour l’accueil du Pape François qui arrive à Kinshasa, le mardi 31 janvier 2023 ».

Et de terminer : « veuillez agréer, Monseigneur, l’expression de mes salutations fraternelles en Christ, Notre Maitre ».




Lèpre : La Rdc occupe la 4ème position dans le monde et la 1ère en Afrique

Le 29 janvier de chaque année, le monde célèbre la 70ème journée mondiale de la lèpre. A l’occasion, M. Jean-Jacques Mbungani, ministre de la Santé publique, hygiène et prévention a fait un message dans lequel il rappelle que ça fait soixante et dix ans se sont écoulés jour pour jour, depuis que l’humaniste Français Raoul Follereau a initié la journée mondiale de la lèpre.

Cette journée est célébrée chaque dernier dimanche du mois de janvier et ce 29 janvier 2023, la RD Congo s’associe à la communauté internationale non seulement pour communier avec nos sœurs et frères qui souffrent ou qui ont souffert de la lèpre, mais aussi pour envisager les perspectives qui conduiront à l’amélioration de la lutte contre cette maladie afin de réduire son ampleur.

Le thème à vulgariser cette année est : « Vers Zéro transmission de la lèpre par un dépistage précoce dans nos communauté ».

Dans son message, le ministre a démontré qu’aujourd’hui, la situation de la lèpre s’est améliorée dans le monde grâce aux progrès réalisés dans les domaines de diagnostic et de traitement des malades. « Le fardeau de la lèpre a sensiblement baissé dans des nombreux Etats à travers le monde, sauf dans une dizaine des pays qui dépistent chaque année au moins 1000 nouveaux cas de lèpre; et la RD Congo, notre pays est classée parmi ses pays qui portent encore une charge importante de cette maladie. Ainsi, nous occupons d’après les données épidémiologiques sur la lèpre de 2021 publiées par l’OMS, la 4ème position dans le monde et la 1ère en Afrique », indique-t-il.

Soulignons qu’en 2021, les services ont dépisté 4.148 nouveaux cas de lèpre parmi lesquels, on compte plus de 10 pourcents d’enfants et des porteurs d’infirmités de second degré, ce qui traduit d’une part l’existence des foyers actifs dans la communauté et d’autre part le dépistage tardif des cas.

Plus de 50 pourcents de ces malades se trouvent dans les 11 provinces, dont le Tanganyika, la Tshopo, la Tshuapa, le Maindombe, le Haut-Uélé, le Bas-Uélé, le Haut-Katanga, l’Equateur, le Sankuru, le Kasaï ainsi que le Nord-Ubangi.

Ainsi donc, la matérialisation de la vision de la stratégie mondiale de lutte contre la lèpre 2021-2030 de l’OMS en termes de dépistage, de traitement et de prévention des infirmités constitue des défis dans la lutte contre la lèpre en cette année 2023.

A en croire le ministre Mbungani, la lutte contre la maladie en général et la lèpre en particulier requiert des moyens importants. Le Gouvernement de la République à travers le Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention s’engage suivant la vision de la couverture santé universelle prônée par le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à mobiliser les ressources additionnelles, afin que l’élimination de la lèpre soit effective dans les provinces encore endémiques en matière de la lèpre.

« Nous saisons cette occasion pour remercier tous les partenaires du Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention qui, sans relâche, continuent à nous apporter leurs appuis, dans la mise en œuvre et le suivi des activités d’élimination de la lèpre sur toute l’étendue du pays », a rassuré Jean-Jacques Mbungani, ministre de la Santé publique, hygiène et prévention, avant d’encourager les frères et sœurs qui ont souffert ou qui souffrent encore de la lèpre, car cette maladie n’est pas une fatalité, ni une malédiction. C’est une maladie qui peut être guérie.

Il a toutefois appelé à la mobilisation  de  tous en faveur de la lutte contre la lèpre; en encourageant tout le personnel à tous les niveaux à s’impliquer totalement dans cette lutte.




Bientôt une ordonnance fixant les principes fondamentaux relatifs à l’organisation de la santé publique

La Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale, représentant le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention en mission, a soumis au Conseil le projet d’Ordonnance-Loi modifiant et complétant la Loi N°18-035 du 13 décembre 2018 fixant les principes fondamentaux relatifs à l’organisation de la Santé publique.

Ce texte qui garantit à toute personne résidant sur le territoire national les services et soins de santé de qualité sans difficultés financières a été proposé à l’examen et à l’approbation des membres du Gouvernement conformément à la Loi portant habilitation du Gouvernement.

Il institue un système de couverture santé universelle, fondé sur les principes d’équité, d’assurance qualité des soins, de protection financière pour tous et de solidarité nationale. Aussi, crée-t-il un établissement public de crédit à caractère administratif et financier doté de la personnalité juridique et de l’autonomie de gestion dénommé « Fonds de Promotion de la Santé » pour soutenir le système national de santé.




Covid-19 : La Rdc a enregistré 38 cas contre les 103 de la semaine 2, soit une baisse de 64,15%

Au nom de son collègue de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, la Ministre du Travail et Prévoyance Sociale a présenté au Conseil la situation globale de la santé dans le pays, avec un accent particulier sur le Covid-19.

A ce propos, la tendance à la 3ème semaine de l’année 2023 a été marquée par une baisse de l’incidence de cas de Covid-19 : 38 cas contre les 103 de la semaine 2, soit une baisse de 64,15%. Il a été noté une baisse du taux de positivité de tests passant de 3,09 % à 1,57 % ; une absence de nouveau cas importé. Aucun décès a été notifié au cours de la semaine.

Malgré cette décrue, le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a réitéré la recommandation du Gouvernement à la vigilance, au respect des mesures barrières et à la vaccination accrue comme moyen de prévention des nouvelles vagues et/ou pour en minimiser l’impact au cas où elles surviendraient.




Campagne ”Pas une école sans bancs” : Tony Mwaba remet 10.000 bancs au Kongo-Central

Ce n’est pas l’UNICEF, encore moins l’USAID ou l’UNESCO qui fait un don au Gouvernement congolais. Non. C’est le Gouvernement congolais lui-même qui se prend en charge pour répondre aux effets induits de la gratuité de l’enseignement primaire dont le manque des bancs dans les écoles qui ont connu un surpeuplement des élèves.

Sur instruction du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le Professeur Tony Mwaba Kazadi avait lancé en octobre 2021, la campagne ”Pas une école sans bancs”, à Kabeya Kamuanga, Province du Kasaï-Oriental.

Après la remise symbolique des 1000 bancs dans chaque province éducationnelle, lors de ses différentes itinérances en Provinces, c’est le tour du Gouvernement central de prendre le taureau par les cornes en initiant la fabrication des 60.000 bancs à distribuer dans 6 Provinces administratives à raison des 10.000 bancs par province.

Des bancs qui ont été fabriqués dans les ateliers de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo, CENCO qui les déploie en Provinces, gardés dans les entrepôts de l’Eglise catholique pour être distribués aux Gouvernements provinciaux qui les mettront à la disposition des Directeurs provinciaux de l’EPST pour les distribuer aux écoles nécessiteuses.

C’est ce qui justifie la cérémonie du lancement de la distribution de ces bancs à la première province administrative du Kongo-Central, dans l’enceinte de l’Ecole Primaire Londe, située dans la commune Matadi, ville du même nom, Province du Kongo-Central, ce samedi 28 janvier 2023, présidée par le ministre de l’EPST, le professeur Tony Mwaba Kazadi, accompagné de Mme Christine Nepa Nepa, M. Jacques Odia Musungayi et Papy Mangobe, respectivement Secrétaire Général à l’EPST, Inspecteur Général de l’EPST et Directeur national du SECOPE, en présence du Gouverneur de province, représenté par Mme Carole Kiatazabu Itambo, Ministre provinciale du Kongo-Central en charge de l’Education.

Améliorer la qualité de l’enseignement et les conditions d’apprentissage

Prenant le premier la parole, le Directeur, Chef de Service de la Direction des Infrastructures Scolaires, M. Éloïs Kumbo Bopey, a circonscrit le cadre de cette cérémonie qui consiste à répondre à la campagne ”Pas une école sans bancs” lancée sur l’instruction du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et exécutée par le ministre Tony Mwaba Kazadi qui l’a confiée à sa Direction, après le FPEFP.

En ce qui concerne cette cérémonie, le Directeur Éloïs Kumbo Bopey, a indiqué qu’il s’agit du projet qui vise l’amélioration de la qualité de l’enseignement ainsi que les conditions d’apprentissage des élèves par la dotation des bancs pupitres aux écoles, a-t-il déclaré, avant de préciser que c’est dans ce cadre qu’un appel d’offre a été lancé et a abouti à la signature par le ministre de l’EPST des contrats avec les Asbl pour la fabrication des six contrats pour la fourniture des 60000 bancs à distribuer dans dix provinces administratives, a-t-il indiqué.

Les six provinces constituent la première vague d’un programme qui s’inscrit dans la continuité de la campagne ”Pas une école sans bancs”.

60.000 bancs dont 10.000 bancs par province

Avant de remettre les blancs au Gouvernement provincial, le patron de l’EPST, le professeur Tony Mwaba Kazadi a déclaré:” c’est dans le cadre de la poursuite de la campagne ”Pas une école sans bancs”, une campagne patronnée par le Chef de l’Etat lui-même, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour répondre à l’amélioration de la qualité de l’enseignement qui a été affectée bien avant la gratuité de l’enseignement primaire, nous avons un autre défi, celui de l’amélioration de sa qualité”, a déclaré le ministre Tony Mwaba Kazadi avant de fixer:” Dans le cadre de cette campagne, à travers la Direction des Infrastructures Scolaires, nous avons signé six Contrats avec des ONG pour la fabrication des 60 000 bancs, à raison des 10.000 bancs par province pour la première phase. Et la province du Kongo-Central est parmi les premières provinces bénéficiaires”.

Par la qualité de l’enseignement, a-t-il poursuivi, ”on vise les enseignants qualifiés, un programme qui a un contenu qui répond aux besoins de la société et un cadre approprié pour les apprentissages et les enseignements”, a expliqué Tony Mwaba Kazadi.

Malgré les potentialités de notre pays, certains élèves étudient à même le sol, a déploré le ministre Tony Mwaba qui a toutefois fait observer qu’il n’est pas à Matadi pour distribuer les bancs, mais dans le cadre de sa campagne ”Pas une école sans bancs” en vue de remettre les Gouvernements provinciaux dans leurs responsabilités, ainsi que les chefs d’établissements scolaires, qui devraient au moyen des frais de fonctionnement fabriquer aussi les bancs pupitres au profit de leurs élèves.

”Le Directeur des Infrastructures Scolaires l’a dit. C’est la remise symbolique des 200 bancs qui est juste le lancement de distribution”, a précisé le professeur Tony Mwaba Kazadi. ”Les Directeurs provinciaux doivent identifier les écoles qui sont dans les besoins et là où il n’y a pas des besoins, que l’on trouve les entrepôts pour garder ces bancs”, a-t-il instruit.

Au nom du Gouverneur du Kongo-Central, Mme Carole Kiatazabu Itambo, Ministre provinciale en charge de l’Education, a remercié le ministre de l’EPST pour l’attention combien remarquable dont est bénéficiaire sa province. Elle a également dit merci pour les orientations données aux Directeurs provinciaux, les Inspecteurs et autres cadres de l’EPST dans la compréhension de la trilogie inspectorale scolaire.

La ministre provinciale a souligné que le geste que vient de poser le Ministre en faveur de sa province est très encourageant.

Ainsi, elle a exhorté le ministre Tony Mwaba Kazadi ”à rester fidèle à l’engagement de matérialiser la vision du Chef de l’Etat, à travers la consolidation et la pérennisation de la gratuité de l’enseignement primaire”, a-t-elle déclaré avant d’instruire les chefs d’établissements scolaires :

”Aux autorités scolaires, je vous enjoins de gérer ces bancs pupitres en bon père de famille dans le cadre du respect du bien communautaires afin qu’ils servent réellement aux besoins pour lesquels ils ont été fabriqués”, a conclu Carole Kiatazabu Itambo.




Pourquoi des crises se produisent-elles ?

Les crises ont des causes variées et complexes, qui peuvent être d’origine intérieure, extérieure, ou les deux à la fois.

Les facteurs intérieurs sont, notamment, des politiques budgétaires et monétaires inadaptées, qui peuvent être à l’origine de déficits budgétaires et courants considérables, ainsi que de niveaux d’endettement public élevés ; la fixation du taux de change à un niveau inadéquat, qui peut éroder la compétitivité et engendrer la perte de réserves officielles ; ou un système financier précaire, qui peut se traduire par l’alternance de phases d’essor et d’effondrement de l’activité. L’instabilité politique et la faiblesse des institutions peuvent aussi provoquer des crises.

Les facteurs extérieurs comprennent divers types de chocs, tels que des catastrophes naturelles ou de fortes fluctuations des cours des produits de base, qui sont fréquemment à l’origine de crises, en particulier dans les pays à faible revenu. Avec la mondialisation de l’économie, les sautes d’humeur du marché peuvent rendre les flux de capitaux volatils. Même les pays dotés de solides paramètres fondamentaux peuvent être durement touchés par des politiques et des crises économiques émanant de l’extérieur.

La pandémie de COVID-19 constitue un exemple de choc extérieur touchant des pays sur toute la planète. Le FMI a réagi avec un concours financier d’envergure inédite pour aider les pays à protéger les plus vulnérables et à jeter les bases de la reprise économique.




Au Kongo Central : Tony Mwaba au front pour le réveil de la trilogie de l’Inspection scolaire

Boma, première capitale de l’Etat Indépendant du Congo, où s’est tenue la réunion présidée par le professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, à l’attention du corps inspectoral scolaire de la Province administrative du Kongo-Central, réunissant toutes les trois provinces éducationnelles.

Témoins de l’événement, Mme Christine Nepa Nepa, M. Jacques Odia Musungayi, Mme Carole Kiatazabu Itambo et M. Papy Mangobe, respectivement, Secrétaire général, Inspecteur général de l’EPST, ministre provinciale en charge de l’Education du Kongo-Central et Directeur national du SECOPE.

Premier à prendre la parole, le Maire de Boma, M. Mbutuyibi Kuakula Senghor, qui a tenu à souhaiter la bienvenue à la délégation du ministre Tony Mwaba Kazadi, avant de lui présenter la carte postale de ce qui a été la première capitale de ce pays en 1885.  La Ville de Boma est constituée de 3 communes, 17 quartiers dont la population au 31 mars 2022 est estimée à plus de 400.000 habitants.

Ensuite, c’est l’Inspecteur général de l’EPST, M.  Jacques Odia Musungayi qui  a de prime abord souhaité au nom du corps inspectoral du Kongo-Central la bienvenue et les meilleurs voeux pour la nouvelle année 2023.

Ensuite, il a peint un tableau peu reluisant du corps inspectoral du Kongo-Central qui n’est pas présentable au point où l’on a trouvé dans une école un Chef d’établissement, Médecin de son état, qui est Préfet des études.

Jacques Odia a également déploré la situation non viable des infrastructures scolaires, la fusion des classes dont les élèves sont de différentes filières, manque des rapports des Inspecteurs, déficit d’équipements et matériels scolaires ou didactiques, la sous qualification des enseignants…

Face à toutes ces difficultés, Jacques Odia, s’adressant au ministre a indiqué :”La stratégie face à tout ce tableau peint reste entre vos mains. Voilà pourquoi je vous remets la parole pour nous entretenir”.

Du réveil de la trilogie inspectorale

Prenant le dernier la parole, le ministre Tony Mwaba Kazadi a rappelé le périple qui l’a conduit au Grand Kasaï, Grand Équateur en passant par Kinshasa avant de venir au Kongo Central dans sa thématique :”Le réveil de la trilogie inspectorale”, étant donné que cette année scolaire a été dédiée à l’Inspection scolaire, a rappelé le professeur Tony Mwaba Kazadi.

”J’ai tenu seul à présider cette séance, parce que le réveil du sommeil dans la vie d’un homme, c’est une seule fois. Et lorsque quelqu’un resterait en sommeil après cette campagne de réveil, nous le mettrons dans le cercueil et le conduirons au cimetière qui signifie soit la retraite ou la révocation”, a déclaré le professeur Tony Mwaba Kazadi, avant d’entrer dans l’exégèse pour expliquer ce que dit la loi au sujet de l’Inspection scolaire qui est ”le bras séculier du ministre”. Cela veut dire, a-t-il expliqué, qu’il s’agit du reflet et de l’image du Ministre, a-t-il démontré.

Pas confondre la gratuité avec les conditions d’apprentissage

C’est là qu’il est revenu sur la gratuité de l’enseignement primaire qui n’est pas comprise par certaines personnes, voire les intellectuels.

Beaucoup confondent la gratuité de l’enseignement primaire avec les conditions d’apprentissage ou socioprofessionnelles des enseignants. La gratuité veut dire, a-t-il poursuivi, la suppression de tous les frais payés jadis par les parents pour la scolarité de leurs enfants au cycle primaire dans les établissements scolaires publics.

A côté de la gratuité, il y a la problématique de la qualité de l’enseignement. Et pour y veiller, le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique ne dispose que d’un seul instrument. Il s’agit de l’Inspection scolaire qui a une triple mission : Former, contrôler et évaluer, a insisté Tony Mwaba Kazadi.

Pour lui, cette mission n’est pas remplie par les Inspecteurs scolaires. Pour preuves, a-t-il démontré :”Il suffit de voir comment les enseignants qui viennent manifester au Cabinet, de quelle manière ils s’expriment, a déploré Tony Mwaba Kazadi qui a du mal à trouver un enseignant capable de tenir dans un débat pendant plus de 2 minutes pour se rabattre en lingala.

De même, a-t-il ajouté, il faut regarder le niveau des finalistes qui sortent des humanités dont l’expression en français laisse à désirer. Pour le patron de l’EPST, c’est le produit du travail de l’Inspection qui n’est pas à l’oeuvre, a fustigé le n°1 de l’EPST.

Pour compter sur la qualité de l’enseignement, il faut que l’on ait le programme à jour, le contrôle, …

C’est ce qui arrivait dans le temps avec les anciens Inspecteurs, lors de leurs descentes dans les salles de classe, faisaient trembler les enseignants qui éprouvaient de la panique, une fois contrôlés par quelqu’un qui n’avait que son papier et son stylo.

Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui, où les Inspecteurs disent à leurs familles : ”Je ne vais pas au travail, mais je vais chercher l’argent ”. Raison pour laquelle, on a trouvé là où les Inspecteurs sont passés, l’absence des rapports ou les rapports trouvés, indiquaient ”Actualisés”.

A l’EPST, on n’a pas besoin de la police. L’EPST a sa police qui est l’Inspecteur scolaire, a indiqué le ministre, avant de préciser :”Ainsi, pour y arriver, je me rappelle de cet adage latin :”Il est de meilleure politique criminelle que la loi avertisse avant de punir”.

Voilà pourquoi, il est venu rencontrer son armée qui est l’Inspection scolaire pour lui dire :”Nous sommes en guerre et pour cela, vous devriez vous mettre debout pour combattre contre les antivaleurs. Parce que ne pas combattre les antivaleurs équivaut à une désertion punie en temps de guerre, comme une haute trahison, dont la peine est la peine capitale”.

Là-dessus, le ministre de l’EPST a rappelé que ”l’armée ne va jamais en grève. De même, à l’Inspection scolaire, on ne peut pas avoir des Inspecteurs qui vont de revendications en revendications jusqu’au point de grever. Or, à l’Inspection scolaire, c’est le sacrifice, la passion. Et c’est dans ces conditions que nous découvrons certains d’entre vous qui peuvent aller plus loin, contrairement à ceux qui ne veulent que de l’argent”, a rappelé le Ministre Tony Mwaba Kazadi.

A ce sujet, le professeur Tony Mwaba a rappelé dans quelles conditions, il a fermé une école à Kasa-Vubu, à Kinshasa pour non viabilité, alors que c’est le travail de l’Inspecteur.

Des constats

Avant de les réveiller, le professeur Tony Mwaba Kazadi est revenu sur quelques constats qu’il a faits :  très faible production des Inspecteurs dans tous les modules ; très faible contribution à la banque d’ITEMS à cause à cause de la faible maîtrise de la technique de composition et d’analyse des items ; tripatouillage des rapports d’inspection. Attiré par le moindre effort, l’Inspecteur reprend ses rapports d’il y a deux ans, trois ans derrière et leur donne la date du jour, comme s’ils venaient d’être produits; monnayage du contrôle des dossiers des finalistes; la tolérance des mercenaires dans les salles de l’Examen d’Etat ; favoriser la tricherie par la mise dans une même classe des élèves d’une même option pour collaborer ; absence de cotation des enseignants, l’absence du contrôle des documents administratifs et des dossiers pédagogiques des enseignants,…

A ce propos, le Ministre Tony Mwaba a appelé le corps inspectoral à se réveiller pour s’engager contre ces antivaleurs.

Comme père de famille, le Ministre Tony Mwaba a fait observer qu’il est conscient des difficultés que rencontrent les inspecteurs dans l’accomplissement de leurs tâches, notamment le problème de mobilité surtout dans les milieux ruraux.

 Là-dessus, il a déclaré s’être déjà engagé pour l’augmentation exponentielle de la prime pour fonctions spéciales dont l’engagement est effectué. D’ores et déjà, à partir du mois de mois d’avril, tout ceci sera pris en charge par l’Etat congolais.

A ce sujet, il a fait savoir que le ministère de l’EPST ne paie pas. Il a déjà engagé. Le dossier est déjà passé au ministère du Budget, il ne reste que sa liquidation au niveau du ministère des Finances. A Kinshasa, une partie a été payée et il reste l’arrière-pays, a-t-il rassuré.

D’ores et déjà, il a signalé la préparation de l’engagement de la prime d’itinérance dont les travaux seront finalisés sous peu par l’Inspecteur Général. Aussi, le Ministre entrevoit la revue à la hausse des frais de fonctionnement pour l’Inspection Provinciale Principale et l’Inspection de Pool actuellement plafonnés à actuellement, à 400.000 alors qu’ils étaient à 175.000 FC par mois.

Le Ministre a engagé également des démarches auprès des partenaires pour financer les moyens de locomotion. C’est notamment les démarches qui sont en voie d’être achevées avec le BeCeCO pour l’acquisition des motos.

Que les inspecteurs se mettent au travail

Il a exhorté tous les Inspecteurs à se mettre au travail en dépit des difficultés qui peuvent subvenir.

”Dès notre retour, il faut que les choses changent. Surtout avec la signature de la Nouvelle Convention scolaire signée avec les Confessions religieuses. Cette Convention a une disposition qui charge le PROVED qui, en cas de dérapage dans le chef des enseignants ou des Chefs d’établissements scolaires conventionnés, fait une réquisition qui, après 72 heures, si elle n’est pas observée par la Coordination, frappe. C’est justement pour rétablir l’autorité de l’État qui a la charge de la régulation de l’éducation dans notre pays.

Avant de conclure, le professeur Tony Mwaba Kazadi est revenu sur les innovations qu’il a apportées notamment en ce qui concerne l’identification des enfants, des établissements scolaires publics mécanisés et des établissements scolaires privés.

A l’issue de cette séance de travail et se livrant à la presse, le Ministre Tony Mwaba Kazadi a déclaré : ”l’objet de la rencontre d’aujourd’hui était de rappeler à l’Inspection scolaire sa mission qui se résume à la trilogie : former, contrôler et évaluer.

Si la qualité de l’enseignement est au rabais aujourd’hui, c’est parce que l’Inspection Scolaire ne fait pas son travail”, a-t-il déclaré avant d’insister sur le rôle de l’inspection scolaire qui est ” L’instrument entre les mains du Ministre qui permet de relever la qualité de l’enseignement et de veiller sur la consolidation et la pérennisation de l’enseignement primaire”.

 A ce sujet, il a indiqué :”Aujourd’hui même avec la gratuité, la police du respect des mesures de la gratuité, c’est l’Inspection”, a-t-il déclaré avant de rappeler :”Cette année scolaire à été dédiée à l’Inspection scolaire pour son réveil, et nous venions d’initier une série des rencontres avec les Inspecteurs pour qu’ils se réveillent et qu’ils accomplissent fidèlement et pleinement leurs missions et c’est le tour du Kongo-Central”.

En rapport avec ce qu’il reproche aux Inspecteurs, le ministre a répondu : « C’est la léthargie, ils ne font pas leur travail. Il faut les réveiller, les engager à lutter contre les antivaleurs, à travailler pour relever la qualité de l’enseignement dans nos écoles, à surveiller la mise en oeuvre de la gratuité de l’enseignement primaire dans leurs écoles”, a indiqué Tony Mwaba Kazadi.

Et en ce qui concerne leurs droits, le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique répond : “Leurs droits, on en a parlé effectivement, comme on dit à chaque droit correspond un devoir. On leur a parlé de leurs missions et leurs devoirs. En ce qui concerne leurs droits, il faut reconnaître qu’ils ont besoin des moyens pour travailler. Il y a d’autres, on a déjà engagé, on attend qu’ils soient résolus et ce, avec la mise en pratique du budget 2023. Il y a aussi une équipe qu’on a mise sur place pour évaluer tous les besoins de l’Inspection scolaire de nos jours pour permettre à celle-ci d’accomplir toutes ses missions. Nous sommes en train d’y travailler dans le budget 2023. Nous allons nous battre pour améliorer aussi leurs conditions de travail”, a conclu le professeur Tony Mwaba Kazadi.

Poursuite des visites surprises

Rappelons qu’avant cette grande messe inspectorale, le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi, a poursuivi avec ses visites surprises dans différents établissements scolaires de Boma après la cité côtière de Muanda, Province du Kongo-central.

Objectif, veiller sur la qualité de l’enseignement après avoir réussi la consolidation et la pérennisation de l’enseignement primaire.

Première étape, c’est le Complexe scolaire Makaya Lezi. Ici, c’est le Chef d’établissement qui l’accueille. Il est surpris de recevoir le patron de l’Epst à qui le Préfet Masuangi Musuangi Didier-Potain a présenté cette école qui organise trois cycles : maternel, primaire et secondaire.

Aux humanités, le Complexe scolaire organise les Options Latin-philo, Commercial et Gestion et Sciences.

Comme exercices, le ministre et son équipe se sont livrés au contrôle de la matière en cours d’enseignement, les documents administratifs d’agrément et de fonctionnement de l’école, les documents pédagogiques des enseignants et ceux scolaires des élèves, …

Là-dessus, Mme Christine Nepa Nepa et Monsieur Jacques Odia Musungayi, respectivement Secrétaire Général et IG de l’EPST ont fait quelques observations aux chefs d’établissements scolaires et aux enseignants qui n’étaient pas en ordre avant de leur donner des instructions précises dans le but de l’amélioration.

Des instructions pertinentes ont été également données au Directeur et sous-directeur de l’EPST Kongo-Central 1 et Boma pour poursuivre le contrôle de routine.

Deuxième étape, c’est le Lycée Technique Kyesse. Le Préfet Ndoki Ditia surpris pendant la récréation, a reçu la délégation du Ministre à laquelle il a présenté son école, fondée en 1935 par les Soeurs Franciscaines et organise deux options dont Technique Coupe et Couture et Technique Agricole et Nutrition.

Même exercice avec Mme le SG et l’IG de l’EPST. Un constat malheureux toutefois, les toilettes sont dans un état piteux. Et là, le patron de l’EPST a invité le Chef d’établissement pour qu’avec les frais de fonctionnement, qu’il s’organise pour mettre en état de propreté les lieux d’aisance.




Pressions euro-américaines sur le Covid-19 : La Chine poussée à pratiquer la réciprocité à son corps défendant !

L’annonce, par la Chine, depuis le mercredi 7 décembre 2022 de l’allègement général des restrictions contre le Covid-19 a soulevé en Occident un tollé général pour le moins insolite, particulièrement en ce début du mois de janvier 2023, la date prévue à cet effet pour ses autorités étant le 8  janvier…

Les médias dits internationaux semblent avoir reçu consigne de discréditer davantage Pékin au travers des titres à la fois alarmants et alarmistes du genre « En Chine, la mort de plusieurs personnalités renforce les soupçons sur le bilan réel du Covid-19 » ; « Covid-19 : A quelles conséquences faut-il s’attendre en France après le rebond épidémique en Chine ? » ; « Covid-19 : la Chine tente de minimiser le nombre de morts liés à l’épidémie » ; « Covid-19 en Chine : 90 % des habitants d’une province contaminés » ; « Covid : situation alarmante en Chine » ; « Covid-19 : les passagers en provenance de Chine doivent désormais présenter un test négatif pour venir en France » ; « Covid-19 : une ‘ écrasante majorité’ des pays de l’UE favorables à des tests pour les voyageurs venant de Chine, Pékin promet des ‘contre-mesures’». Ceci pour un seul pays.

On imagine l’ampleur de la médiatisation négative pour la quarantaine de pays d’Europe et d’Amérique du Nord participants à cette campagne à laquelle s’ajoutent certaines organisations internationales dont l’Oms.

A, à en croire un quotidien français citant nommément Michael Ryan, responsable de l’OMS chargé de la gestion des situations d’urgence sanitaire, « les chiffres actuels publiés par la Chine sous-représentent l’impact réel de la maladie en termes d’admissions hospitalières, d’admissions dans les soins intensifs et surtout en termes de décès».

Perspective redoutée parce que redoutable

En réponse à une préoccupation exprimée au média chinois Global Times,  Sunshu Shuai déclare : « Nous avons remarqué que certains médias occidentaux ont prétendu que l’ajustement de la politique sanitaire chinoise montre que la Chine a changé sa philosophie anti-épidémique contre le COVID-19 et qu’elle n’attache plus d’importance à la vie du peuple ».

Pour Wang Wenbin, « Les affirmations en question sont totalement contraires aux faits et à la science, et constituent une pure rhétorique de dénigrement aux motivations inavouées ».

Depuis l’apparition du Covid-19, son pays, relève-t-il, place la vie de son peuple au-dessus de tout, à l’instar d’ailleurs de tous les gouvernements sérieux.

« Nous avons fait tout notre possible pour protéger la vie et la santé du peuple et avons consacré toutes nos ressources au traitement de chaque patient. Au cours des trois dernières années, nous avons répondu efficacement à cinq vagues mondiales de COVID-19 et évité les infections généralisées par la souche originale et le variant Delta, qui sont relativement plus pathogènes que les autres variants. Nous avons considérablement réduit le nombre de cas graves et de décès, et gagné un temps précieux pour la recherche, le développement et l’application de vaccins et de thérapies, ainsi que pour la préparation de fournitures médicales et d’autres ressources ».

Résultat indéniable à l’échelle mondiale : « la Chine a enregistré les taux d’infection et de mortalité les plus faibles. Malgré la pandémie, l’espérance de vie moyenne en Chine est passée de 77,3 à 78,2 ans ».

A propos du variant Omicron devenu une obsession pour ces médias agissant certainement au nom de leurs gouvernements, la partie chinoise met les choses au clair. « Actuellement, le variant Omicron étant beaucoup moins pathogène et mortel et les capacités de traitement, de test et de vaccination de la Chine étant en constante augmentation, la Chine a pris l’initiative d’optimiser ses mesures de réponse au COVID-19. Nous avons adopté de manière ordonnée les 20 mesures optimisées et les 10 nouvelles mesures et avons publié des mesures visant à traiter le COVID-19 comme une maladie infectieuse de classe B au lieu de classe A, déplaçant l’objectif de notre réponse de l’endiguement de l’infection à la prévention des cas graves et aux soins de santé », déclarent les autorités chinoises convaincues du fait qu’« Il s’agit d’une démarche scientifique, opportune et nécessaire, visant à maximiser la sécurité de la vie et de la santé des personnes et à minimiser l’impact de l’épidémie sur le développement économique et social ».

Rejetant le reproche lui est fait de non-partage des informations disponibles sur cette épidémie, la Chine affirme plutôt le contraire. « La Chine a partagé les informations et les données concernées avec la communauté internationale de manière ouverte et transparente. Nous avons procédé à plus de 60 échanges techniques avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et avons partagé les données génomiques du virus provenant des derniers cas de COVID-19 en Chine via l’Initiative mondiale sur le partage des données relatives à la grippe aviaire (GISAID), fournissant ainsi des références importantes aux institutions internationales de recherche en santé », déclare-t-elle en soulignant qu’« à plusieurs reprises que pour tous les pays, les mesures de lutte contre le COVID-19 doivent être fondées sur des données scientifiques et proportionnées. Elles ne doivent pas affecter les déplacements transfrontaliers normaux ni les échanges et la coopération entre les peuples. Il ne doit pas y avoir de mesures discriminatoires, et encore moins utiliser ces mesures à des fins de manipulation politique ».

Se désolant de la manipulation à grande échelle en cours, Beijing prévient qu’« En réponse aux mesures déraisonnables prises par certains pays, la Chine prendra, selon la situation du COVID-19 et de la nécessité d’y répondre, des mesures correspondantes fondées sur le principe de réciprocité ».

C’est une perspective redoutée parce que redoutable.

SM